GILBERT KNAMTO (EODE) : ENTRETIEN AVEC ‘HORIZONS NOUVEAUX MAGAZINE’ (HNM #47 / 1er DEC. 2014)

Les experts internationaux de EODE sur les médias …

EODE-TV & HNM (Horizons Nouveaux Magazine)/ 

Avec EODE Press Office/ 2014 12 01 / Entretien avec Gilbert KNAMTO (*),

Administrateur de EODE Zone Africa (et n° 2 d’EODE) :

Diffusé dans le n° 47 de HNM (Cameroun) Ce 1er décembre 2014

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ENTRETIEN-VERITE AVEC GILBERT NKAMTO DE L’ONG EODE

# HNM INT’L : Voulez-vous rappeler à l’adresse de nos lecteurs les objectifs poursuivis par votre organisation EODE, Zone Africa ?

Gilbert Nkamto : Tout d’abord je vous remercie ainsi que toute l’équipe de « Nouveau Magazine Intl. » pour l’intérêt que vous avez porté à l’endroit de notre organisation EODE. Je salue en passant vos nombreux lecteurs, ce public de plus en plus nombreux et qui se hâte d’apprendre et de comprendre, à travers votre media, les enjeux politiques de l’heure, tant bien au niveau de l’Afrique que dans le reste du monde.

Pour revenir à votre préoccupation,  notre ONG EODE, est une association à l’origine née en Europe. Elle s’est activée dès sa création à promouvoir la démocratie réelle, l’observation et le monitoring des élections. Mais aussi des activités de recherche et d’analyse avec notre Département EODE Think Tank : l’étude de la géopolitique et de la géostratégie, la défense de la paix. ET encore la prévention des conflits.

En Afrique, elle s’est employée dès 2006 dans ses objectifs non seulement à faire du monitoring et de l’expertise des élections, mais aussi à promouvoir le panafricanisme, à promouvoir l’«éducation pour tous» en vue de développer l’esprit civique, pacifique et la non-violence auprès des populations africaines, à lutter contre les visions tribalistes, xénophobes et racistes, à prôner le dialogue des cultures et la solidarité des peuples, à œuvrer pour intégrer le groupe d’émergence qui encouragerait l’unification d’un espace de coopération et de solidarité entre les peuples d’Afrique (un panafricanisme militant), d’Eurasie (un partenariat équitable « gagnant-gagnant ») et des Amériques (une mondialisation équilibrée).

Pour être à la hauteur de ces missions, EODE a donc mis en place dès 2011 « EODE Zone Africa », que je dirige, afin de mener à bien des activités conséquentes centrées sur le monitoring, l’observation et l’évaluation des élections sur l’étendue du territoire africain. Ainsi nous avons été présents, pour ne citer que quelques exemples, au Cameroun lors des sénatoriales d’avril 2013, mais aussi à Madagascar, lors des élections présidentielles.

Dans ce contexte international toujours en mouvement et demandant des expertises les plus accrues, EODE Zone Afrique se spécialise aussi dans l’organisation de missions de formation en technique de monitoring des élections, de comptage de voix, et en technique de gestion des résultats du scrutin ; l’organisation des séminaires, symposiums, colloques et conférences sur les élections et la démocratie ; la maitrise des systèmes et processus de prévention et de résolution de conflits liés aux élections ;

A la différence de la plupart des ONG occidentales – donneuses de leçons aux Africains -, EODE est aux côtés de l’Afrique. Elle est africaine. Elle s’oppose et s’est toujours opposée aux manigances et aux interventions dans les affaires internes des Etats africains, qui sont organisées par ces associations derrière lesquelles l’OTAN, l’UE et tous ces pays impérialistes dits « démocratiques » se cachent pour mener des actions négatives contre l’Afrique et ses peuples.

Notre association refuse donc de se poser en donneuse de leçons à l’Afrique, mais elle chemine avec elle dans son combat contre le néocolonialisme, la prédation de ses richesses. Nous nous situons dans une démarche panafricaine et souhaitons être une voix sûre de relais de la voix de l’Afrique à travers nos différents canaux informationnels, diplomatiques tant au niveau national qu’international (notre ONG  faisant ce que la presse occidentale appelle de la « diplomatie parallèle ») .

# HNM INT’L : Le contexte international est marqué par la volonté de l’Occident de dicter une fois de plus sa loi au reste du monde sur le plan géostratégique, quelles sont les chances de voir cette politique prospérer plus que jamais?

Gilbert Nkamto : Comme vous devez le savoir, le XXIème siècle a commencé très mal. D’abord avec le 11 septembre 2001 et les attentats qui ont servi de prétexte à certaines puissances, principalement les Etats-Unis, pour aller à la conquête du monde, envahir des pays souverains pour y installer des régimes de terreur. Pour moi, c’est le point de départ du cataclysme de l’existence au-delà des enjeux politiques mondiaux qu’avait en son temps consacré la chute du mur de Berlin en novembre 1989.  Mais l’enjeu n’est pas là.

Vous conviendrez avec moi, que c’est d’abord la question de survie existentielle, la fin du cycle de domination et le choix des peuples à s’auto-affirmer qui conditionnent de nos jours le monde et pratiquement qui augure des lendemains encore plus sombres pour les pays dominés s’ils n’y prennent pas garde.

La science et la recherche d’un profit hors normes par les oligarchies mondiales, donc la transformation exagérée de l’ordre de la nature dans tout son contexte et l’accumulation des richesses par une poignée d’individus dans le monde occidental mais aussi dans l’ancien « tiers monde », ont favorisé des conditions optimales de la rareté. Ce qui a permis non seulement de continuer à assujettir des peuples innocents mais à les empêcher de s’épanouir.

Cette situation a fini par pousser les peuples innocents marginalisés à se donner des moyens de mettre en place des mécanismes stratégiques et d’acquérir des armements puissants pour se protéger d’un impérialisme violent et sauvage ; cas de la Corée du Nord, du Pakistan, de l’Iran actuellement.

Aujourd’hui la question de la survie est centrale. D’où le recours, comme ce fut le cas pendant la première et la seconde guerre mondiales, mais aussi et surtout la Guerre froide, à la course aux armements de dissuasion, de plus en plus sophistiqués, et qui sont des armes de destruction massive.

La Chine et la Russie font bloc aujourd’hui devant le zèle des USA, bref le bloc atlantiste qui domine les alliés traditionnels de l’Europe de l’ouest, de l’Asie et du Pacifique, mais où aujourd’hui, à la différence de l’époque soviétique, on peut trouver des pays phagocytés de l’ex-URSS qui ont rejoint l’OTAN. Ces nouvelles alliances doivent inquiéter les partisans de la paix – comme nous, avec notre ONG – qui redoutent la destruction de l’humanité, la fin de notre monde, je veux dire le monde des humains… bien que cette possibilité de recours à la guerre (nucléaire) à grande échelle comme en 1945, n’est pas à l’ordre du jour des puissances en confrontation, si on en croit les différents QG militaires de ces pays.

Mais si jamais le recours à la guerre atomique devrait être la seule voie déterminante pour séparer ces puissances qui naissent et qui ne sont pas loin de freiner leurs ardeurs de désir de puissance en se limitant sur l’économie mondiale, ca sera un très grand désastre, surtout pour l’Afrique, encore attentiste.

Economiquement aujourd’hui, les USA piétinent. Militairement, ils sont contestés en leur qualité de « gendarme international », par la Russie notamment, qui se pose en challenger vingt-trois ans après la chute de l’URSS. Le bloc occidental est en train de voir son pouvoir économique mourir ou tomber en ruine ainsi que tous ses instruments de domination économique [FMI, Banque Mondiale…] qui sont contestés par les BRICS.  Ce qui ne doit pas être sans risque. Et c’est pourquoi je le disais, la fin du cycle de puissance du bloc occidental est annoncé, mais est-ce qu’il se laissera faire ? Et déjà les géopoliticiens et géostratèges US dressent leurs plans pour empêcher cette chute et maintenir les USA comme « la seule superpuissance du XXIe Siècle » …

Tout au long de la dernière décennie du deuxième millénaire, l’unipolarité du monde a montré ses dérives. Les USA et leurs alliés ont détruit l’humanité, dévalorisé l’Homme dans son éthique existentielle, conspiré contre des leaders historiques et légendaires tels Slobodan Milosevic mort dans sa prison à la Haye en mars 2006, Saddam Hussein en Irak pendu par des bourreaux cagoulés en décembre de la même année… plus récemment Laurent Gbagbo, président démocratiquement élu, enlevé de son domicile et extradé à la Haye comme un vulgaire bandi, sans compter la mort cruelle du frère guide Mouammar Al-Kadhafi, telles sont les pratiques exécrables qui caractérisent cet occident américanisé, violent et brutal.

Des pays comme l’Afghanistan ont risqué d’être effacés complètement. L’Irak est devenu l’ombre d’un état dévasté, un cimetière pour l’homme et un paradis pour les décérébrés désignés à tort ou à raison par cet occident, comme « terroristes, jihadistes, combattants de l’islam », tout ce qu’un public abruti par les médias de masse occidentaux peut gober sur ces pays en faillite.

C’est la survie d’une superpuissance qui est en jeu, devant une économie moribonde ! Ouvrons les yeux…

# HNM INT’L : Les BRICS, sinon plus précisément la Russie et la Chine, sont ils en mesure de rattraper la dérive observée avec la déstabilisation du continent africain et surtout de devenir sur le plan géostratégique de véritables boucliers pour les pays africains?

Gilbert Nkamto : Vous parlez bien des BRICS, ce nouveau pôle économique constitué par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Sans être professeur d’économie, on peut avoir une analyse conséquente de l’influence avérée que peuvent jouer ces pays en faveur d’un équilibre mondial. D’ailleurs le Président russe, Vladimir Poutine dans une interview qu’il avait accordée à l’agence ITAR-TASS en mars 2013, disait ceci : « Plusieurs facteurs de long terme jouent à l’avantage des pays BRICS. Le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud sont les leaders de la croissance économique depuis deux décennies. En 2012, le taux moyen de la croissance du PIB dans ces pays représentait 4 %. Pour les pays du G7 ce taux atteint à peine 0,7 %. Le PIB des pays BRICS mesuré selon la parité du pouvoir d’achat en monnaies nationales, atteint 27 % et cette part est en train d’augmenter… ».

Le président Poutine indique très clairement à travers son analyse comment la balance est en train de favoriser cette nouvelle union et ce à quoi le monde pourrait s’attendre avec le temps, tout en reconnaissant dans son interview le chemin encore long à parcourir pour peser fort dans le monde. Mais il s’agit bien des BRICS… l’Afrique du Sud ne représentant pas l’Afrique dans cette configuration qui se dessine, mais elle-même, seulement elle-même.

Il faut que l’Afrique se démarque.  Il faut que les Africains comprennent que les défis mondiaux de l’heure ne sont pas seulement le monde occidental dirigé par les USA contre le monde en voie de développement, je veux dire les BRICS… les Africains, regroupés au sein de l’Union africaine, doivent comprendre que ces blocs combattent pour préserver leur survie existentielle. L’Afrique ne doit pas attendre que des blocs se constituent pour qu’elle vienne se protéger sous leur parapluie. Elle doit, elle-même, forger son dynamisme. Le frère Kadhafi  dès septembre 1999 avait donné le ton. Il a soutenu lui-même son plan de manière énergique tant moralement, physiquement et financièrement jusqu’à y laisser sa vie.

L’Afrique doit continuer un Bloc continental et puis tisser des alliances géopolitiques. Sans doute avec le Bloc eurasiatique que construit Moscou. Le fondateur d’EODE, Luc MICHEL, parle d’un « Axe géopolitique Eurasie-Afrique » …

Vous savez, on a besoin d’un monde multipolaire où l’Afrique soit un pôle d’influence eu égard à sa position géographique stratégique, à ses énormes richesses, à sa population très jeune et dynamique. Mais en géopolitique, seuls les forts comptent et existent.

# HNM INT’L : Si c’est le cas, quelles sont les conditions à réunir pour voir prospérer un tel tutorat?

Gilbert Nkamto : Comme je l’ai déjà expliqué, les conditions s’il y en a, car pour moi, je ne vois pas pourquoi l’Afrique devrait toujours être sous protection ou sous le parapluie de X ou Y, l’Afrique doit se situer dans une démarche de « démarcation » par rapport aux enjeux stratégiques mondiaux du XXIème siècle… elle doit être elle-même, elle en a les moyens. L’Afrique a ce moyen, nous avons ce moyen. Pourquoi toujours chercher à trouver un prétexte pour justifier notre protectorat ? Nous n’avons pas besoin en Afrique de tutorat. Ce temps est dépassé, il est révolu et notre génération actuelle veut que les choses changent. Toutes les lignes sont tracées pour permettre que l’Afrique s’insère dans le monde avec sa touche singulière. Osons ! Et nous mettrons un terme à ces politiques malheureuses qui sont orientées sur notre continent. Débarrassons-nous de tout ce qui nous empêche de décoller nous mêmes … engageons une bataille ouverte contre ces africains qui nous empêchent de tracer notre propre voie. Ce n’est pas possible que quatre siècles après l’esclavage, soixante ans après nos premières indépendances, nous restions la risée des autres continents… la carte des autres puissances… il nous faut oser… donnons-nous les moyens, nous les avons !

# HNM INT’L : Quel est le regard que vous posez sur l’avenir des démocraties africaines au regard des intrusions répétées des puissances néo coloniales parmi lesquelles les USA et la France, avec la complicité de leurs alliés locaux dans les affaires intérieures des pays africains?

Gilbert Nkamto : Je vois les choses de trois manières : primo comment l’Afrique est dessinée, secundo la mentalité africaine après la deuxième guerre mondiale et enfin, le jeu trouble des anciennes puissances coloniales et singulièrement la France.

Jusque vers la fin 2010, chaque africain soucieux du devenir de l’Afrique était satisfait de la bonne marche du continent. On avait perdu cette culture du coup d’état, cette guerre acharnée pour le contrôle du sous-sol. Les pays africains semblaient se mettre enfin sur la marche de l’histoire et nous commencions à avoir une lueur d’espoir. C’était sans compter sur l’exploit des faucons impérialistes qui ne lésinent pas sur les moyens pour venir à bout de nos efforts.

L’Afrique a échoué à se saisir de l’opportunité pour décoller et à laisser la situation en Côte d’Ivoire se détériorer jusqu’à la confiscation du pouvoir populaire par la France. La même chose est le spectacle macabre qu’on a vu en Libye, une situation malheureuse qui s’est faite avec la bénédiction des pays africains notamment l’Afrique du Sud, le Gabon et le Nigeria qui assument et assumeront seuls le destin tragique de l’Afrique dès 2011. Ils ont permis aux puissances étrangères de revenir s’installer en Afrique au moment où elles étaient presque toutes boutées à l’extérieur. Les USA , avec leur AFRICOM créé par W. Bush en 2007, leurs 34 bases militaires en Afrique, leur contrôle de la France suite à sa réintégration totale dans l’OTAN par Sarkozy, intervient maintenant directement et convoque à Washington comme des sous-préfets les dirigeants africains. Conséquence, le Mali est partiellement détruit, le Niger déstabilisé, le Burkina Faso instable, la République centrafricaine en déliquescence, et les pandémies à connotation politique comme l’Ebola ont refait surface.  Sans oublier la Somalie et la Libye somalisée.

Nous sommes 54 pays en Afrique pour une superficie de 30.202.704 km2, une population estimée à moins d’un milliard d’âmes. 54 pays formés sous forme de peau de panthère où chacun s’abrite pour défendre son intégrité, pourtant la Chine est à 9.596.961 km2 … Au regard de l’évolution politique, du modèle de politique générale de ces deux continents, quelle démocratie est humaniste ? A-t-on vu les interventions de pays étrangers dans les affaires de la Chine ?  Il est clair que si l’Afrique ne décolle pas, c’est tout simplement parce que, parmi nous africains, certains ont décidé de se conjurer avec l’ennemi.

Il y a, si nous devons tenir compte du contexte géographique créé, né de la configuration du continent africain après le Congrès de Berlin de 1885, on peut se dire qu’il y a quelques exceptions en Afrique qui se démarquent démocratiquement. En Afrique francophone, on peut saluer le jeu démocratique au Sénégal… beaucoup reste à faire dans les pays de l’Espace francophone pour que la démocratie soit réellement au service du peuple, pour le peuple. Les pays africains d’expression anglaise ont longtemps pris de l’avance sur le plan démocratique, l’alternance au pouvoir et la valorisation du rôle de l’opposition… on peut voir ce qui s’est passé au Kenya par exemple mais aussi en Afrique du Sud.

Tant que les Africains joueront le jeu des anciennes puissances coloniales et des USA, nouvelle puissance néocoloniale en Afrique, elles resteront des traînées de l’histoire. Les Etats africains ont pour obligation de s’unir, de personnaliser leur propre démocratie qui n’a rien à voir avec les modèles importés.

# HNM INT’L : Quelles sont les chances pour les pays africains de l’Espace francophone de se débarrasser du joug français et comment qualifiez-vous cette situation au regard des besoins de liberté des peuples concernés?

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Gilbert Nkamto : La condition sine qua none c’est de se libérer économiquement de l’emprise française sans chercher à s’appuyer sur aucune autre puissance occidentale.  Se libérer économiquement suppose, mettre en place une monnaie commune et se débarrasser du FCFA (franc des colonies françaises d’Afrique), avoir une Union douanière commune, un plan d’industrialisation commun, une politique économique continentale unifiée et portée par une seule voix, et enfin assumer l’Afrique. REFUSER toute aide étrangère à l’Union africaine.

La France elle-même aujourd’hui est sa propre ombre. Elle n’est qu’une pseudo puissance falsifiée, les rêves résiduels de jadis, car depuis que de nombreux pays africains de l’Espace francophone se sont passés à majorité « des œuvres bienfaisantes de la Grande France » et ont refusé de placer en retour les richesses de leur pays pour continuer à perfuser l’économie française, la France se meurt petit à petit sous nos yeux. Elle a surtout perdu tout leadership politique dans l’EU au profit de l’Allemagne. Et s’est vassalisée diplomatiquement et militairement aux USA en réintégrant l’OTAN, y compris en Afrique, détruisant la grande politique du général de Gaulle dans le monde. Les africains ne s’en rendent pas compte parce que de Gaulle, anti-impérialiste dans le reste du monde, a été néocolonialiste dans le pré carré français, instrumentalisant la néfaste Françafrique …

J’encourage les pays africains dont les peuples ont décidé d’oser contre la volonté coloniale ; je rends ici hommage à la Guinée Equatoriale contre l’Espagne, le Cameroun contre la France, le Zimbabwe contre le Royaume Uni… pour ne citer que ces quelques exemples. J’encourage davantage les autres peuples à suivre les pas de ces pays, à les prendre pour exemple et à mettre hors d’état de nuire les velléités néocoloniales de la France.

Si la France veut venir à nous avec les bonnes intentions d’un partenaire historique, nous allons oublier tout le tort qu’elle nous a causé pour la prendre en partenaire égal, en pays ami. Mais si elle vient à nous avec son orgueil, son désir d’une puissance qu’elle n’a pas su faire en Asie, boutée dehors en Syrie, au Liban, en Indochine, en Algérie, au Maroc par ses peuples, elle trouvera sur nos chemins des résistances. Le problème s’est compliqué avec le fait que sous Sarkozy et Hollande c’est maintenant Washington qui décide souvent pour Paris, en lieu et place.

# HNM INT’L : Pouvez-vous nous faire l’inventaire des modèles politiques qui seraient susceptibles de garantir le progrès des pays africains et quels sont les forces à mettre en mouvement pour y parvenir à votre avis?

Gilbert Nkamto : Soyez sur que je ne vais pas ressasser des modèles politiques à même de garantir le progrès de l’Afrique. Cela serait nier moi-même mes propres convictions. Les seuls modèles politiques qui peuvent et doivent garantir le progrès des pays africains c’est sans nulle doute ceux qu’avait en son temps traité l’Osagyefo Dr. Kwame N’krumah : le panafricanisme. L’Afrique pour les Africains. Et aussi la Jamahirya de Kadhafi, sa démocratie directe, sa géopolitique continentale.

Les progressistes africains de 1963 sont morts pour cette cause. Lumumba est mort assassiné comme un fauve. Sékou Touré, Sankara, Kadhafi de la même façon, même si pas de la même manière mais avec presque des méthodes similaires. Nous devons retourner sur le chemin de nos leaders historiques et légendaires pour donner vie au dernier plan du développement de l’Afrique tel qu’il a été dessiné dès 1999 à Syrte en Libye, mais également mettre en marche le plan africain de 2010, donc la monnaie unique africaine à travers la mise en place du Fonds monétaire africain (FMA) à Yaoundé au Cameroun,  la Banque centrale africaine (BCA) à Abuja au Nigeria, et déplacer la Banque africaine d’investissement qui devait être à Syrte pour un autre pays du continent.  C’est le premier plan du progrès de l’Afrique. Cette souveraineté monétaire nous permettra d’agencer d’autres politiques de développement autonome.

# HNM INT’L : Un message de fin à l’adresse de tous ces africains qui rêvent davantage de justice et de liberté ?

Gilbert Nkamto : Je vois l’avenir avec tristesse, mais surtout pour notre continent. L’Union africaine est redevenue la défunte OUA (Organisation de l’unité africaine) ou son clone, une association folklorique de chefs d’états africains qui se réunissent par moments pour des dîners de gala et autres agapes chic. Au moins s’ils se réunissaient tout seuls, j’aurai un peu d’espoir que quelque chose changerait.

A chaque fois qu’ils se réunissent pour débattre de l’avenir de l’Afrique, on voit des prédateurs présents dans les salles les plus confidentielles de notre continent. D’autres viennent même nous insulter sur notre propre tribune, et ils applaudissent. Que diriez-vous !? Où quelqu’un comme Robert Mugabe est assis, on trouve à côté un traître meurtrier comme Alassane Ouattara. Quel résultat attendriez-vous au sortir de telles assises africaines ?

Vous parlez de justice et de liberté… quelle justice ? Quelle liberté ? Nous sommes loin de rêver. Le rêve est tombé dès 2011 lorsque nous avons accepté que des bombes coloniales s’abattent sur l’Afrique pour la première fois tuant plus de 70.000 âmes sur le sol libyen de notre continent qui nous est cher. Que nous acceptions qu’on s’empare d’un de nos présidents, dans sa chambre présidentielle, humilié, sa femme et lui, en « mondiovision » ? Qu’on s’attende après à un avenir radieux… au moment où les armées coloniales sont à côté de nous en RCA prêts à nous bombarder parce que nous refusons de céder nos biens matériels et naturels à nos bourreaux de tous les temps…

Je compte sur l’audace africaine. Le sursaut d’orgueil de ceux qui ont en mémoire l’histoire des progressistes africains, des nationalistes africains à l’instar de Oum Nyobè du Cameroun… c’est cette audace qui doit déterminer notre futur.

Je vous remercie pour tout le temps que vous m’avez accordé pour apporter ma part de contribution aux questions qui taraudent l’esprit des peuples africains englués dans ce nouvel environnement  peu propice au décollage de l’Afrique.

Comme j’aime bien à le dire, la pensée est synonyme de l’action. Refuser de penser, de consacrer son énergie cérébrale pour participer à la marche du monde, c’est faire abstraction de soi au monde, être un sujet historique, c’est exister… Nous devons poser des actes d’information et d’éducation de nos masses, et c’est ce que vous faites déjà. Cette quête d’idées, qui associe nos pensées injectera de l’adrénaline aux peuples africains pour se poser en défenseurs de leur histoire et leur patrimoine. C’est ce que vous faites déjà… et nous sommes ensemble.

La place et le temps me manquent pour aborder les analyses géopolitiques du contexte dont nous parlons ; par exemple les rapports de sujétion au sein du bloc impérialiste occidental et la façon dont Washington domine l’UE et la France. Ou encore le grand concept géopolitique inventé par le géopoliticien Luc Michel,  le fondateur d’EODE, qui est aussi un panafricaniste bien connu (à la Joe Slovo ou à la Gaston Donna), et qui parle de « l’alternative du futur » avec son « axe géopolitique Eurasie-Afrique » centré sur Moscou et Malabo, une perspective pour 2.050. Moi je suis resté dans les peurs et les espoirs immédiats des africains, ceux de la terrible décennie 2004-2014 …

(*) Gilbert NKAMTO est éditorialiste, panafricaniste convaincu et leader d’organisations :

– Co-fondateur et Administrateur Zone Africa de l’ONG EODE, Observatoire eurasien pour la démocratie et les élections, Yaoundé

– Correspond du CEREDD, Bruxelles

– Secrétaire général du Conseil panafricain du MDPR, Tripoli

– Co-fondateur du réseau SJA, Synergie Jeunesse Afrique, Mali

– Co-initiateur de la Charte africaine de la jeunesse, SJA-UA

– Co-fondateur du réseau RAPAD-CEMAC, Réseau des Partenaires d’Action au Développement de la Zone Cemac, Tchad

– Représentant Afrique du Forum Mondial pour la Démocratie Directe, Venezuela

HNM / EODE Press Office /

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L’8 dicembre del 2005 Liberavamo Venaus

editorialepost — 8 dicembre 2014 at 08:06

[Tratto da NO TAV la Valle che Resiste – a cura del Centro Sociale Askatasuna e del Comitato di lotta popolare Velleità Alternative autoproduzioni – Febbraio 2006 ]

8 dicembre: VENAUS LIBERATA

10426181_884359281609334_922200049177021941_nL’idea di riprendersi Venaus è concreta, i giorni di blocco sono stati giorni impareggiabili, e il sondaggio popolare decreta la manifestazione. Tutti sono convinti dell’utilità di una manifestazione, tutti sanno che il movimento ancora una volta ci può riuscire. E’ chiaro quello che si andrà a fare, con l’astuzia e la determinazione che contraddistinguono ormai il movimento bisogna provarci. Il giorno prima i preparativi sono frenetici, un commerciante di Rivoli che affitta e ripara generatori di corrente è un no tav convinto, e si dice disposto a donare per la causa un container per ricostruire il presidio, la nostra base logistica per reinsediarci a Venaus. Lo andiamo a prendere il giorno prima del corteo, gli facciamo fare il giro dei blocchi in statale e dovunque passa è salutato da un’ovazione.

E’ il comune di Bussoleno a mettere a disposizione il furgone che lo deve caricare e che vogliamo portare a Venaus, l’area individuata è quella del prato davanti all’ingresso del cantiere.

La manifestazione è convocata per la mattina alle 10.30 in Piazza della stazione a Susa, è la manifestazione del riscatto, siamo almeno 10.000, e chi c’è sa cosa fare, sa che questo è il corteo della svolta, oggi ci riprendiamo Venaus!

Le strade sono presidiate in maniera massiccia dalle forze dell’ordine, il bivio dei Passeggeri è chiuso da uomini e mezzi, così come la strada che da Mompantero porta a Venaus, solo Giaglione è libera. Il percorso della manifestazione è semplice e il movimento lo conosce già: l’ultima volta il 4 giugno, lo abbiamo fatto in 30.000, e quella stessa piazza l’abbiamo riempita di 50.000 no tav allo sciopero generale della Valle. E’ questo il passaporto della manifestazione, tutto questo più le botte prese nella notte di Venaus, e l’occupazione dell’ autostrada: è questo che si legge sui volti votati alla riscossa. Alcuni compagni sono giunti da fuori per partecipare a quella che sarà la Manifestazione per eccellenza.

Aprono i sindaci, davanti a loro una schiera di giornalisti e cameraman, anche loro hanno capito che oggi il movimento farà notizia, a seguire il container addobbato con il nonno combattivo della bandiera disegnato su una tavola di legno enorme, dietro ancora si apre il corteo con una talpa in gommapiuma che simboleggia gli scavi sospirati di Venaus il furgone dell’amplificazione dei comitati, il camper no tav e dietro migliaia di persone con le bandiere, i cartelli autoprodotti, e tanto coraggio.

La manifestazione si snoda in salita, alla prima curva verso Venaus ci si prepara, dietro al container i compagni si schierano: 7 scudi di plexigass, uno per ogni lettera vergata in rosso a comporre il più combattivo dei NO TAV e ai lati 2 scudi con i manifesti che chiamavano a raccolta per la manifestazione del 4 giugno, elmetti da cantiere in testa ed il pensiero rivolto al bivio dei Passeggeri, passaggio simbolico verso il cantiere, nonche il primo punto da cui hanno impedito il libero accesso a Venaus.

Dal furgone si spiegano una volta in più le ragioni del corteo, si salutano le realtà venute da fuori, e si dichiarano le intenzioni di scendere a Venaus; quando la testa del corteo giunge ai Passeggeri i sindaci contrattano il passaggio del container e di una delegazione, intorno si crea una folla incredibile che si posiziona man mano dietro agli scudi formando un’onda d’urto e tutt’intorno sulle collinette antistanti a formare quasi una curva di tifosi per la partita che da lì a poco si giocherà.

Dal furgone si continua a spiegare la situazione, “oggi siamo noi a provare a passare i blocchi, abbiamo anche noi gli scudi, spingeremo verso Venaus!”, l’intervento è accolto da applausi e grida d’incitamento, inizia la contesa, passa il container e la polizia si schiera compatta a chiudere il varco, le arieti no tav ci provano e si comincia a spingere, il contatto è determinato, la polizia carica ma non riesce ad andare oltre pochi centimetri dalla propria postazione, calci e manganelli colpiscono gli scudi e chi ne rimane fuori. Nicoletta Dosio è colpita in pieno volto da una manganellata che gli rompe il naso, la professoressa sanguina vistosamente, il corteo spinge e risponde alle cariche, volano oggetti ed è naturale che sia così. I compagni della fila di scudi sono circondati da gente che non si tira indietro, molti sono di Venaus, tutti sono lì per provarci. Non si indietreggia , la massa spinge e la colluttazione dura diversi minuti. Dalle curve sopra le collinette si scattano foto e si fanno riprese, ma soprattutto si incita a non mollare l’azione, dalla casa accanto al blocco vola qualche vaso di terracotta all’indirizzo della polizia, un anziano no tav colpisce un poliziotto con l’ombrello. E’ il momento, il corteo si divide, una parte prosegue in su verso Giaglione e si riversa giù dalla montagna per i sentieri. Tutti i punti sono buoni, inizia a nevicare quasi a rendere la coreografia della giornata di resistenza alpina perfetta, al bivio dei Passeggeri continua il fronteggiamento ma inizia a filtrare gente dai lati dello schieramento delle forze dell’ordine che ormai allo sbaraglio si aprono sconfitte. Sono migliaia i no tav che sono già al cantiere, l’area è recintata a ferro di cavallo, il prato su cui si sono costruiti i giorni meravigliosi di resistenza sono circondati da quella rete rossa che vilmente i tecnici di CMC, passamontagna calato sul volto, protetti dalla polizia, hanno piantato nel terreno durante la notte del blitz. I manifestanti si dispongono tutt’intorno alla rete, a guardar bene sembra quasi che si aspetti il segnale del via. La discesa sotto gli osceni piloni dell’autostrada, già vergati a vernice con due scritte no tav enormi, è composta da una cascata colorata di no tav, da Giaglione scendono i furgoni e il resto della manifestazione che passa vicino alla chiesa di Venaus le cui campane, ancora una volta, scandiscono i rintocchi della lotta.

Il via arriva, la rete cade sotto i piedi di chi si va a riprendere la propria terra, i no tav guidati da una bandiera issata si dirigono verso il cantiere con la polizia che indietreggia chiudendosi a testuggine. Le reti sono divelte, prese a calci persino dai bambini, la rete arancione è sequestrata e servirà poi a comporre scritte no tav sui prati antistanti. E’ una massa enorme quella che invade il prato, l’avanguardia della manifestazione intima alle forze dell’ordine la fuga, è ancora una volta la bialera a separare no tav e agenti, che disperatamente tentano ancora di disperdere la folla. Due lacrimogeni lanciati oggi non fanno di certo desistere nessuno! “Via!” è il segnale e si entra nel cantiere, lì i mezzi di CMC e LTF, lasciati incustoditi, vengono giustamente danneggiati, camper, gru e macchinari saranno resi inutilizzabili, i wc chimici formeranno una barricata verso la via interna dove gli agenti si sono ritirati.

Nel tragitto verso l’interno del cantiere vengono individuate le provviste delle forze dell’ordine che vengono requisite e distribuite tra i manifestanti. L’altra parte del prato è gremita di manifestanti, il prato del cantiere è completamente invaso, la forza pubblica è schiacciata nell’unico rifugio lasciatogli. Si schierano a difesa dell’ingresso principale, sono ridicoli, gli viene costruita una barricata in faccia laddove sorgeva il vecchio presidio, non sanno cosa fare, sono immobili e palesemente preoccupati.

Siamo ovunque, è di nuovo tutto del movimento, la gente è euforica. Nel prato si dà vita ad un comizio dove tutti acclamano la liberazione di Venaus, c’è chi la chiama la battaglia di VenausGrado in ricordo di Stalingrado, e anche il paesaggio innevato facilita i paragoni. Persino gli amministratori sono euforici, “ci siamo ripresi la dignità riprendendoci il cantiere” dice il sindaco di Venaus, “in montagna abbiamo sempre vinto” afferma il sindaco di Susa”, “A sarà düra” risponde la gente, il comizio è di tutti, la virttoria è collettiva.

Ignare le forze dell’ordine annunciano il prossimo ritiro che non avverrà, ma rimarranno mogie e schierate all’interno di quella piccola area rimastagli.

La giornata si completa calando sul prato il container, dando vita al nuovo presidio, bandiera no tav e albero di natale in cima, inaugurazione del sindaco e del più assiduo presidiante, Biagio fuochista di Venaus.

E’ sancito, Venaus è libera.

Per gli elicotteri di polizia e carabinieri rimane un’enorme scritta NO TAV fatta con la rete che hanno messo, aiutati dai manganelli, la notte del 5.

La gente di Venaus rimane sul posto, quando cala il buio in corteo si torna a Susa, la vittoria è schiacciante, il corteo è festoso e cantando Bella Ciao torna alla piazza da dove è partito, dove c’è una piccola distribuzione di viveri e bevande calde.

Nella serata una fiaccolata porterà alcune centinaia di abitanti della Val di Susa a sfilare festeggiando la vittoria tra Venaus e Novalesa.

La prima pagina dei quotidiani, la prima notizia dei tg ed ogni discussione è aperta dalla notizia “La Valle di Susa si è ripresa Venaus”, questo è il risultato di quell’8 dicembre, nel nome della dignità di un popolo che diventa comunità in lotta, che sa diventare movimento, che se serve sa come e quando combattere.

BUFERA A CHIOMONTE: L’EX SINDACO PINARD LASCIA LA MAGGIORANZA E SI DIMETTE DA CAPOGRUPPO

BY  – PUBLISHED: 12/07/2014 –
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RICEVIAMO DALLA MINORANZA DI CHIOMONTE

Cosa succede a Chiomonte?

Sabato mattina 29 Novembre era programmato a Chiomonte un Consiglio Comunale con due soli argomenti all’ordine del giorno, fra l’altro di scarso significato.

In sé una seduta anonima, ma che sarebbe stata ravvivata dal fatto che il Sindaco aveva negato con giustificazioni speciose di inserire 10 punti all’ordine del giorno richiesti dal gruppo di minoranza “Insieme Chiomonte”.

La seduta ha avuto uno svolgimento un po’ surreale, con un consigliere di maggioranza che non si è presentato alla seduta e con un altro consigliere “importante”, sempre di maggioranza, che si è astenuto (senza peraltro motivare), sulla delibera dell’assestamento del Bilancio.

Al termine della seduta, all’uscita ed in modo informale, il capogruppo Renzo Augusto Pinard, comunicava, fra la sorpresa generale, ad alcuni componenti del nostro gruppo (presenti anche alcuni cittadini che avevano assistito al Consiglio), di avere presentato “le dimissioni da capogruppo del gruppo di maggioranza per motivi personali”. Contestualmente comunicava di “uscire dal gruppo di maggioranza in Consiglio”.

In data 1 Dicembre 2014 le dimissioni sono state poi regolarmente protocollate al n° 3905.

Il martedì successivo 2 Dicembre le cronache cittadine riferiscono di una concitata riunione nella sede comunale fra i componenti del gruppo di maggioranza, con urla e grida percepite nella strada sottostante.

Non faccio alcun commento personale se non quello di rilevare che le elezioni amministrative si sono svolte il 25 maggio, cioè 6 mesi fa e che il vincitore indiscusso di tale tornata elettorale è stato Renzo Augusto Pinard, il quale con i suoi 84 voti ha trainato il candidato sindaco Silvano Ollivier alla vittoria!!

Di riscontro il nostro gruppo è tuttora vivo e battagliero, unito con i suoi simpatizzanti, con l’unico fine di curare gli interessi della collettività.

Forse le ampie “coalizioni ”, che uniscono anime diverse, nate al solo scopo di sconfiggere gli avversari, pagano fino ad un certo punto!!!

Le conclusioni e le valutazioni ulteriori le traggano i chiomontini.

Chiomonte 7 Dicembre 2014.

Il gruppo consiliare di “Insieme Chiomonte” Giorgio GUGLIELMO, Giuseppe JOANNAS e Remo SIBILLE.

Migliaia di fiaccole in marcia per resistere ancora

post8 dicembre 2014 at 02:31

Anche stasera il popolo notav ha scritto una bellissima pagina della sua storia. In migliaia ci si è ritrovati a Susa con il primo freddo invernale, per marciare, ancora una volta, fieri e determinati per le strade della nostra Valle nel nome della lotta notav. Fiaccole accese per ribadire la nostra solidarietà e vicinanza a Chiara, Claudio Mattia e Niccolò e a tutti i notav incarcerati o denunciati per aver supportato la nostra lotta di popolo. Ci siamo ritrovati in migliaia, con lo stesso spirito di 9 anni fa,  quando da qui a poche ore, avremmo liberato Venaus, riprendendoci la nostra terra e cacciando via le truppe di occupazione.

La fiaccolata è partita e tornata dall’ospedale di Susa, che la Regione Piemonte vorrebbe chiudere definitivamente, grazie anche alla complicità di qualche politico che risiede in Valsusa, ma si sa il territorio lo difendono solo i notav.

Era l’8 dicembre del 2005 e tante cose sono cambiate. Ci hanno incarcerato, denunciato in migliaia, processato per ogni reato del codice penale. Hanno firmato nuovi trattati e sono ancora lì a giocare con i conti di un progetto fallimentare tentando di giustificarlo in qualche goffo modo.

Nuove generazioni di notav aprivano la fiaccolata di questa sera, a dimostrazione di come il movimento sappia investire bene nel suo vivaio.

Ma da quel 8 dicembre non è cambiato lo spirito e la speranza che ci muovono giorno dopo giorno, nel fare tutto, il possibile e l’impossibile, perchè quel 8 dicembre possa di nuovo accadere, ancora una volta, ancora molte altre volte.

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“VERGOGNOSO IMPEDIRE L’ACCESSO AL PONTE, VIETANDO UN DIRITTO SANCITO DALLA COSTITUZIONE NON SI FERMA L’OPPOSIZIONE AL TAV”

Il Movimento 5 Stelle ha partecipato oggi alla manifestazione No Tav a Chiomonte e Giaglione intorno al cantiere del tunnel geognostico.

Durante il corteo è stato vergognosamente impedito l’accesso al ponte presso la centrale di Chiomonte dai mezzi delle forze dell’ordine, senza che venisse mostrata l’ordinanza prefettizia. Non è vietando un diritto costituzionale che si può impedire l’opposizione ad un’opera inutile. Inoltre, anche in questa giornata, come già avvenuto in passato, abbiamo assitito ad una massiccia militarizzazione del territorio e delle zone del cantiere.

Insieme al movimento No TAV abbiamo ricordato in questi giorni gli avvenimenti del dicembre 2005 con una fiaccolata che ha richiamato ieri sera migliaia di attivisti lungo le strade di Susa ed un doppio appuntamento oggi a Chiomonte e Giaglione. Sono passati 9 anni ormai dal giorno in cui il movimento, grazie ad una prova di forza e coesione senza precedenti, si riappropriò, con un’azione pacifica e determinata, dei luoghi occupati dai cantieri di Venaus.

Da allora il movimento non ha smesso di lottare per affermare la propria ferma contrarietà all’opera, continuando a portare dati e testimonianze di tecnici ed economisti a supporto della sua posizione. Mentre sul fronte Sì TAV abbiamo assistito da una gestione pessima dell’iter progettuale, accompagnata da una dura repressione giudiziaria, da una militarizzazione senza precedenti del territorio, da vuote promesse della politica, dalla chiusura del dialogo con le amministrazioni locali, da menzioni di alcuni personaggi in indagini sulla malavita organizzata come le operazioni San Michele e Minotauro.

Oggi come allora il M5S è accanto al movimento No Tav, nelle piazze e nelle istituzioni, per far sentire la voce di chi si oppone alla devastazione del territorio e rivendica la necessità di impegare i fondi pubblici per il bene dei cittadini e non per il guadagno di pochi.

Marco Scibona, Senatore M5S
Davide Bono, Consigliere regionale M5S Piemonte
Francesca Frediani, Consigliere regionale M5S Piemonte

Corteo No Tav, blocco della statale e scontri

http://torino.repubblica.it/cronaca/2014/12/08/news/no_tav_la_polizia_blocca_con_griglie_l_accesso_ai_cancelli_del_cantiere-102403014/

La mossa dopo che la polizia ha installato delle griglie sul ponte a pochi metri dalla centrale Aem per impedire l’accesso al cantiere. Via libera dopo tre ore di disagi. In serata lancio di sassi e fumogeni, la polizia usa gli idranti

di FABIO TANZILLI

 

08 dicembre 2014

Corteo No Tav, blocco della statale e scontri

Poco prima delle due del pomeriggio a Chiomonte, in occasione della manifestazione No Tav, le forze dell’ordine hanno installato delle griglie sul ponte a pochi metri dalla centrale Aem per impedire l’accesso ai cancelli del cantiere  di Chiomonte.La risposta non si è fatta attendere: un gruppo di alcune centinaia di attivisti No Tav ha bloccato la statale 24 a Chiomonte per tre ore Un gruppo di contrari alla Torino.Lione, ha poi lanciati di sassi e fumogeni alla centrale elettrica, cui la polizia ha risposto con gli idranti. Tre carabinieri leggermente feriti
Altri , partiti da Giaglione, hanno raggiunto il cantiere attraverso i boschi. Per Davide Bono, consigliere regionale M5S, il blocco del corteo da parte delle forze dell’ordine è “inaccettabile”. La manifestazione è il secondo degli eventi organizzati dal movimento contrario al supertreno in Valsusa per ricordare il nono anniversario della “Liberazione di Venaus” avvenuta l’8 dicembre 2005. Due i concentramenti, il campo sportivo Giaglione  e la centrale di Chiomonte, dove c’è il presidio di protesta.. Dalla parte di Giaglione sono partiti circa duecento attivisti, tra cui il senatore M5S Marco Scibona. In paese, invece, le famiglie e i bambini hanno allestito un albero di Natale “resistente”.

Il blocco della statale 24 del Monginevro da parte dei No Tav è finito poco dopo le 17. Con la scelta di impedire il passaggio delle auto all’altezza di Chiomonte le centinaia di turisti del Ponte dell’Immacolata di ritorno dalle località della neve (Bardonecchia, Sestriere) sono stati costretti a utilizzare l’autostrada del Frejus per andare in città. Dopo tre ore  le forze dell’ordine hanno convinto i No Tav a far passare le auto, e gli attivisti sono rimasti sul ciglio della strada.Durante il blocco i manifestanti hanno preso a calci l’auto di una famiglia che aveva cercato di passare nonostante la manifestazione.

Intanto, lungo i sentieri della Val Clarea, un altro gruppo di No Tav vuole di avvicinarsi al cantiere della Maddalena, ma a presidiare l’area ci sono le forze dell’ordine in assetto antisommossa. 
Il Movimento 5 Stelle ha definito “vergognosa” la decisione delle forze dell’ordine di bloccare il corteo no tav diretto al cantiere di Chiomonte.
“Durante il corteo – affermano gli esponenti grillini Scibona, Bono e Frediani,- è stato vergognosamente impedito l’accesso al ponte presso la centrale di Chiomonte dai mezzi delle forze dell’ordine, senza che venisse mostrata l’ordinanza prefettizia. Non è è vietando un diritto costituzionale che si può impedire l’opposizione ad un’opera inutile”

Ieri sera una fiaccolata No Tav aveva visto alcune centinaia di manifestanti sfilare per le vie di Susa per chiedere la liberazione dei quattro attivisti del movimento arrestati lo scorso anno con l’accusa di terrorismo. E per protestare contro la chiusura del punto nascite dell’ospedale cittadino prevista della riforma dell’organizzazione ospedaliera annunciata dalla Regione Piemonte.”Siamo di nuovo qui per ricordare a tutti che chi dava il movimento No Tav per morto ha sbagliato – ha detto all’inizio della fiaccolata Alberto Perino, leader della protesta contro l’Alta Velocità ferroviaria Torino-Lione-. Chi credeva di riuscire a piegarci a colpi di magistratura ha sbagliato. Non ci sarà modo di farci recedere”.

Le ragioni geopolitiche del crollo dei prezzi del petrolio

http://temi.repubblica.it/limes/le-ragioni-geopolitiche-del-crollo-dei-prezzi-del-petrolio/67529

Limes

di Demostenes Floros
RUBRICA GEOPOLITICA DEL CAMBIO Il trend ribassista del greggio non si spiega solo con l’aumento dell’offerta e il rallentamento della domanda. Pesano le scelte strategiche delle principali potenze mediorientali e mondiali.

[Carta di Laura Canali]

A novembre, il prezzo del petrolio è crollato: la qualità Brent è diminuita da 84,71 a 70,02 dollari al barile ($/b), mentre il Wti da 78,78 a 66,1$/b.

Il cambio euro/dollaro si è mantenuto attorno a 1,24€/$. Nel contempo, il rublo si è fortemente deprezzato, sfondando quota 49 contro il dollaro e quota 60 contro l’euro. Solo nel breve periodo Mosca attutirà le minori entrate – espresse in dollari – derivanti dalla vendita delle materie prime, grazie all’apprezzamento del biglietto verde nei confronti del rublo. L’oro invece, nonostante la vittoria del No al referendum svizzero che mirava a obbligare la Banca Centrale a detenere il 20% di riserve in metallo prezioso, si è mantenuto poco sotto i 1.200$/oncia.

 Alberto Clò ha recentemente scritto che “la caduta dei prezzi è riconducibile, in buona sostanza, a due grandi ordini di variabili. Primo, lato offerta, il ciclo degli investimenti che si è avviato dalla metà del decennio scorso, con una spesa totale tra il 2003 e il 2013 di 4 mila miliardi di dollari nel solo upstream, che ha generato un sensibile aumento dell’offerta corrente e della capacità produttiva di petrolio (oltre i 100 milioni di b/d).

 Secondo, lato domanda, la sua distruzione strutturale nei paesi industrializzati (2005-2013: -5,0 milioni di b/d) quale effetto combinato dell’elasticità ai più elevati prezzi, dei miglioramenti d’efficienza, della recessione e del rallentamento congiunturale della crescita della domanda nei paesi emergenti (specie nell’area asiatica) […]. Il combinato disposto di queste dinamiche ha generato due effetti: (a) un forte oversupply di greggio (eccesso di offerta), specialmente di qualità leggera nel bacino Atlantico, rispetto a una domanda mondiale comunque in crescita che ha raggiunto un nuovo record di 92-93 milioni di b/d; (b) un aumento della spare capacity(capacità produttiva inutilizzata) a 7-8 milioni di b/d – e quindi della resilienza a eventi traumatici – come non si osservava dalla metà degli anni 1980”.

 Siamo così certi che una caduta dei prezzi dell’ordine del 38% circa in meno di 5 mesi sia riconducibile, in buona sostanza, a queste due variabili? A metà 2010 e 2012, il mercato del petrolio – nonostante la presenza di surplus dell’offerta nettamente superiore a quello attuale – non ha prodotto un crollo dei prezzi di questa entità. Di fatto, il trend corrente non è determinato solo dall’equilibrio fisico di domanda e offerta ma anche da altri fattori, in primis geopolitici, sulla scia dei quali si inserisce la speculazione.

 Più precisamente: già a ottobre abbiamo suggerito l’ipotesi di una precisa scelta politica – operata anzitutto dai sauditi – in funzione anti-russa e anti-iraniana. Per il ministro delle Finanze di Mosca, Anton Siluanov, il calo del prezzo del petrolio potrebbe costare alla Federazione Russa fino a 100 miliardi di $ all’anno, mentre le sanzioni provocherebbero perdite per 40 miliardi di $.

 Al momento, la Banca Centrale di Russia, non sempre in linea con le volontà del Cremlino, sta cercando di arginare questa situazione attraverso l’innalzamento dei tassi di interesse e l’abbandono della banda di oscillazione del rublo in favore della libera fluttuazione del medesimo (deprezzamento). Parallelamente, in accordo con le volontà presidenziali, essa prosegue da tempo una lenta ma costante accumulazione di riserve di oro in vista di ulteriori turbolenze: una parte della rendita derivante dalla vendita di materie prime viene investita in oro fisico.

 In secondo luogo, la scelta di Riyad mette in difficoltà l’estrazione di tight oil nordamericano. A ben vedere però, come spiega Jack Worthington, investment banker e consigliere finanziario, la maggior parte dei produttori americani di tight fa profitti con costi del barile inferiori albreak-even point (punto di pareggio del bilancio fiscale) della quasi totalità dei paesi Opec. Ad esclusione, guarda caso, di paesi come il Kuwait (75$/b), gli Emirati Arabi Uniti (70$/b) e il Qatar (65$/b), mentre i 93$/b equivalenti al prezzo di equilibrio dell’Arabia Saudita non sono certo un problema, visti gli oltre 720 miliardi di dollari in riserve di valuta estera del Regno.

 

[Break-even prices. Fonte: rt.com]

In realtà, gli Stati Uniti sono da tempo ben consapevoli dei pregi e dei limiti – ambientali, geografici ed economici – del fracking. SecondoBloomberg.com [citata al minuto 6’05” di questo video], il sogno dell’indipendenza energetica degli Usa sta creando “una montagna di debito” visto che “nei 12 mesi precedenti il 30 giugno, in media, per ogni dollaro guadagnato ne sono stati spesi 1.17$. Solo sette tra le imprese americane quotate al Bloomberg Intelligence E&P index, in tale arco di tempo, hanno presentato ricavi superiori ai costi di perforazione”.

 Per di più, il problema per Washington potrebbe presto riguardare anche l’effetto sul mercato finanziario prodotto dal calo del proprio output di non convenzionale visto che “il 16% del mercato americano da 1,3 miliardi di dollari dei cosiddetti bond spazzatura fa riferimento al settore energetico”. Dopo che il tesissimo vertice dei membri dell’Opec del 27 e 28 novembre scorso ha sancito l’impossibilità di ridurre la produzione di greggio, cosa potrebbe riportare verso l’alto le quotazioni del barile?

 Una prima risposta la si desume dalle parole di Clò: “determinante, in entrambi i casi [domanda e offerta], sono stati gli Usa, da cui dal 2005 è provenuta tutta la produzione incrementale di petrolio a livello mondiale. Se le loro importazioni nette di petrolio – la loro domanda estera – non fossero crollate da allora di 7 milioni di b/d (da 12,5 a 5,5), spiazzando una produzione pari a quella congiunta di Iran e Iraq, oggi pagheremmo il petrolio ben oltre gli 85 dollari”.

 Nel medio periodo, quindi, l’eventuale impossibilità degli Stati Uniti di mantenere l’attuale output di tight oil – che a sua volta sostiene finanziariamente la produzione dello shale gas, visto che il costo medio di estrazione, negli Usa, è di $6 per Mbtu mentre l’attuale prezzo all’Henry Hub è di circa $4 per mbtue – potrebbe frenare l’effetto ribassista. Nel corso di un’intervista alla Cnn del 12 novembre, Obama ha nuovamente dichiarato che l’obiettivo Usa in Medio Oriente è rimuovere Assad. Il oresidente americano pare indicare nel sacrificio di quest’ultimo la strada grazie alla quale riproporre un nuovo “equilibrio” – anche in campo energetico? – a russi ed iraniani, nella speranza che nessuno sia tentato dal voler far naufragare il già difficile dialogo sul nucleare di Teheran.

 Il vertice Apec del 10 novembre scorso è stato descritto come foriero di uno sconvolgimento degli equilibri mondiali. Di fatto, il numero di accordi attorno alla proposta cinese dell’area di libero scambio Asia-Pacifico ha prevalso sulla Trans Pacific-Partnership statunitense, al di là dell’intesa sino-americana sull’ambiente definita,impropriamente storica. Le parole con cui Xi Jinping ha salutato Vladimir Putin, “Russia e Cina devono resistere alle pressioni di Washington e rimanere unite, nell’interesse del mondo intero”, devono essere giunte alle orecchie dell’ex segretario di Stato americano, Henry Kissinger, secondo il quale ogni ulteriore mossa volta a ignorare “i pericoli di una nuova guerra fredda” può tradursi in una “tragedia”.

 Forse sarà per questo motivo che Matteo Renzidi fronte all’abbandono da parte della Federazione Russa del progetto South Stream a causa del doppi standard della Commissione Europea, ha commentato: “non è per noi motivo di preoccupazione immediata”.

 Per approfondire: Il prezzo del petrolio, il dollaro e lo scontro tra Russia e Usa

 Demostenes Floros è un analista geopolitico ed economico. Insegna presso il Master di 1° Livello in “Relazioni Internazionali di impresa: Italia-Russia” (Modulo: Energia) dell’Università di Bologna”.

(5/12/2014)

Da Erri De Luca un pensiero alla val di Susa per l’8 dicembre

post — 8 dicembre 2014 at 13:23

erri de luca

Nella scena dell’ assalto al Palazzo d’ Inverno , nel suo film “Ottobre”, il regista Eizenstein scelse la scalinata centrale e non quella di sinistra, più’ stretta, usata dai bolscevichi per il vero assalto.

Altra variazione: il vero assalto avvenne di notte, mentre Eizenstein lo giro’ di giorno.
Altra variante: il vero assalto fu eseguito da qualche centinaio di bolscevichi e marinai, il regista invece convoco’ cinquemila comparse, che portarono i loro fucili e usarono munizioni vere.
Durante le riprese cinematografiche ci furono più’ feriti che nell’assalto vero.
Il vecchio portiere del Palazzo d’ Inverno che aveva assistito ai due momenti , sia quello reale che quello sceneggiato disse al regista :” La prima volta che avete preso il Palazzo d’Inverno siete stati molto più’ prudenti”.
Racconto questo episodio a voi perché’ vi trovate oggi davanti a un altro Palazzo d’ Inverno, sede di un potere debole e arroccato. Dietro le barriere si barrica uno stato fantoccio che ha venduto l’interesse pubblico e collettivo a loschi interessi privati.
Ha venduto la salute della città’ di Taranto all’ ILVA e al profitto privato. Ha lasciato interrare rifiuti tossici ovunque e pure sotto le sue autostrade. Spreca miliardi di euro di denaro pubblico per l’ acquisto faraonico e superfluo di arerei da combattimento, per giunta difettosi.
Dietro le barriere di questa opera tossica esiste solo la ragione della forza. Non serve metterla alla prova. Perché’ la forza che vedete schierata e’ fasulla e sparira’ da un giorno all’altro.
Restera’ il buco nero che hanno dovuto difendere in nome della legge del più’ forte, che di fronte alla vostra tenacia si sara’ dimostrata più’ debole. Resterà’ il vuoto delle loro trincee e purtroppo la micidiale cipria dell’ amianto nei loro polmoni e sui rami degli alberi.
Il Palazzo d’Inverno che avete di fronte cadra’ senza bisogno di assalto. Cadra’ come caddero le mura di Gerico, circondate dalle voci di un popolo che grida all’unisono in coro.
Non e’ la vostra valle a essere assediata: siete voi che assediate il bubbone, il corpo estraneo. Siete voi la difesa immunitaria dell’organismo sano che lo debellerà’.
Guardatele bene le loro reti, i loro sbarramenti. Prendete foto ricordo perché’ questi saranno gli ultimi scatti prima del loro crollo.
vostro erri

Grecia, atteso accordo con Ue e Fmi per 15 dicembre

la Ue è buona ed anche il FMI e chi li contesta è reazionario ( e bisogna fare il contropresidio a sta gente che contesta i poteri forti)

La Grecia si aspetta di raggiungere un accordo preliminare entro il 15 dicembre con gli ispettori di Ue e Fmi sulla review del proprio programma di bailout. Lo ha detto il vice premier greco Evangelos Venizelos, spiegando che “la trattativa è dura e prolungata perché è una negoziazione per il completamento dell’attuale bailout che finisce il 31 dicembre ma anche per il dopo”. Venizelos ha aggiunto di aspettarsi il ritorno ad Atene degli ispettori di Ue eFmi, senza però specificare una data. Lo slittamento della review sul bailout ha messo in forse l’obiettivo della Grecia di uscire dal programma di sostegno internazionale entro la fine dell’anno.
http://www.milanofinanza.it/news/grecia-atteso-accordo-con-ue-e-fmi-per-15-dicembre-201412051312397628?utm_medium=referral&utm_source=pulsenews

LA COOP DEI LADRONI? ANCHE BONAFE’ VISITAVA LA SUA SEDE. NON SOLO MARINO E IL MINISTRO POLETTI. ECCO TUTTI I PD AMICI DELL’ASSASSINO CHE GESTIVA I CAMPI ROM

Poletti, Marino, Bonafé: tutti alla corte di Buzzi
Il sindaco di Roma assicura: “Non ho mai avuto conversazioni con Buzzi”. Ma sul sito della cooperativa spuntano le foto che lo contraddicono. È in buona compagnia: spuntano pure la Bonafé e Poletti
 
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Commissariare il Pd romano non basterà. Matteo Renzi, se vuole davvero vederci chiaro sul pantano capitolino, dovrà sporcarsi le mani nel fango di affari sporchi, politica, malaffare e cooperative che l’inchiesta “Mafia Capitale”.
 
 
Perché anche il sindaco Ignazio Marino, nelle ultime ore salutato dai vertici dem come
 
“l’argine al crimine in Campidoglio”
, non la racconta giusta.
 
O comunque mente. Perché da giorni va in giro a dire che non conosce Salvatore Buzzi, patron di una costellazione di coop e trait d’union tra Massimo Carminati, i Palazzi romani e il Partito democratico, quando invece non è così? Basta fare un giro sul sito della cooperativa “29 Giugno” per capire che il primo inquilino del Campidoglio nasconde qualcosa.
 
Ci sono davvero troppe fotografie con cui Renzi deve fare i conti. La prima è quella che immortala proprio il ministro del Lavoro Giuliano Poletti a tavola con gli indagati eccelleti dell’inchiesta “Mafia Capitale”. Poletti dice che quello scatto lo fa star male, lo riempie di imbarazzo. Ma non spiega cosa ci facesse a tavola con Buzzi e il clan che controllava i traffici romani. Renzi gli dà fiducia, sta dalla sua parte e tira dritto. Perché mettere in dubbio il titolare del Lavoro, significa minare l’interno governo. E l’inchiesta, che sta facendo tremare tutti i Palazzi romani, sembra non lasciare respiro a nessuno. È un castello di sabbia che si sgretola, anche molto velocemente. Tanto che il prossimo a cadere è proprio quel Marino che adesso il Pd mette su un piedistallo spazzando via la figuraccia della Panda parcheggiata a oltranza in Senato e le multe a lungo non pagate e saldate solo in extremis. È da lui che il Nazareno vorrebbe ripartire evitando così di vedersi commissariato il Campidoglio da parte del Viminale.
 
Mentre il ministro dell’Interno Angelino Alfano valuta se intervenire sul Comune di Roma o meno, un’altra foto inguaia il Pd. Marino ha sempre negato di conoscere Buzzi.
 
“Non ho mai avuto conversazioni con Salvatore Buzzi – ha dichiarato ieri sera Marino ai microfoni diOtto e mezzo – dalle intercettazioni leggo che diceva che era necessario togliermi di mezzo, non riuscendo a far cadere la mia giunta. Ma questo l’ho appreso nelle ultime 48 ore”
. Tutto falso. Sul sito della cooperativa “29 Giugno” ci sono infatti svariate fotografie che smentiscono la versione del sindaco di Roma. Come si può vedere dalla gallery delGiornale.it, che riporta le fotografie caricate dalla cooperativa, Marino è ritratto proprio mentre chiacchiera con Buzzi. Dove si trovano? Ovviamente nel quartier generale della cooperativa “29 giugno”.
 
Davanto alla prova del nove, si limita a replicare:
 
“Ho visitato la cooperativa durante la campagna elettorale”
. Ora non resta che capire per quale motivo il sindaco “marziano” abbia mentito finché non ha più potuto arginare la verittà. D’altra parte tra gli “amici” del clan di Buzzi è sicuramente in buona compagnia. Sfogliando la photogallery spuntano, infatti, anche una visita dell’eurodeputata Pd Simona Bonafè e un’assemblea del maggio 2013 in cui era ospite Poletti.
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