PD: la farfalla si è trasformata in cimice

Sen­tiamo dove­roso — ai primi di dicem­bre dell’A.D. 2014 — aggiun­gere un epi­so­dio alla nostra foto­sto­ria “La far­falla si è tra­sfor­mata in verme” pub­bli­cata ad otto­bre e che tro­vate qui di seguito.

Diremo che la far­falla non solo si è tra­sfor­mata in verme, ma ora è diven­tata una cimice.

Suc­chia il san­gue degli ita­liani attra­verso gli affari con la mafia, e inol­tre divide equa­mente il bot­tino con i fasci­sti. La “cimice” è pro­pria­mente il sopran­nome del distin­tivo del Par­tito Nazio­nale Fasci­sta, quel distin­tivo che tutti por­ta­vano, che tutti misero in tasca il 25 luglio 1943, e che riti­ra­rono fuori l’otto set­tem­bre. Il sim­bolo del tra­sfor­mi­smo orri­bile che affligge l’Italia da tempo immemorabile.

Ora il PD è una cimice. Esat­ta­mente quello che vole­vano Amen­dola, Togliatti, Ingrao, Ber­lin­guer, Longo, Pajetta, Sec­chia, Cola­janni, Nilde Jotti, no? Il loro primo scopo — comune a tutti — era la serietà ed il rigore: ricordo quando l’amato Rino Gae­tano pren­deva in giro Enrico Ber­li­guer, imi­tando con accento sardo il suo detto: “Il nostro è un par­tito serio”. E lo era, al di là che si potesse essere d’accordo o meno con la sua poli­tica. O tem­pora, o mores.

Adesso — dopo una gene­ra­zione di imbelli che ha dila­pi­dato tutto il patri­mo­nio di casa (Occhetto, Veltroni-mai-stato-comunista, D’Alema, Fas­sino et cetera) siamo ora davanti ad una spe­cie di mac­chietta, clone rin­gio­va­nito di Ber­lu­sconi, che dice, dinanzi alle prove che il suo è un par­tito di ladri, col­lusi con la mafia e com­plici dei fasci­sti: “Sono scon­volto”. E’ scon­volto: ma non tanto da dare le dimis­sioni, né di smet­tere di twit­tare col tele­fo­nino agli incon­tri uffi­ciali con altri capi di governo. O per­lo­meno di far dimet­tere il suo Mini­stro Poletti.

Ver­go­gnati, Renzi: que­sto par­tito non è solo figlio tuo, ma tu lo rap­pre­senti in pieno. Dimettiti.

La metamorfosi: last episode

La meta­mor­fosi: last episode

Oggi rac­con­tiamo una sto­ria per imma­gini. Val­gono più di molte parole.

Rac­con­tiamo una muta­zione inversa: la tra­for­ma­zione di una far­falla in verme.

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Nell’anno 1947 il ser­vi­zio d’ordine del PCI venne fatto dai par­ti­giani della Volante Rossa.MANIFESTAZIONE SCIOPERO DEGLI OPERAI PIRELLI BICOCCA ANNO 1969

Scio­pero degli ope­rai Pirelli fuori dalla fab­brica, Milano 1969. Il ser­vi­zio d’ordine del PCI e i mili­tanti dei sin­da­cati impe­di­scono le pro­vo­ca­zioni di fasci­sti e polizia.

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Alla fine degli anni 70 il ser­vi­zio d’ordine del PCI cercò di impe­dire l’ingresso degli amici di Lotta Con­ti­nua dell’antifascista Fran­ce­sco Lorusso, ucciso dalla poli­zia a Bolo­gna durante una mani­fe­sta­zione. Tut­ta­via i com­pa­gni dopo una tesa trat­ta­tiva pote­rono partecipare.

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Durante la cac­ciata di Luciano Lama all’Università di Roma nel 1977, il ser­vi­zio d’ordine del PCI pro­tesse il vec­chio sin­da­ca­li­sta, nel giorno che segnò la frat­tura defi­ni­tiva fra il Par­tito Comu­ni­sta e il Movimento.

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Tut­ta­via Enrico Ber­lin­guer visita lo sta­bi­li­mento FIAT di Mira­fiori il 26 set­tem­bre 1980 e sta coi lavo­ra­tori in lotta. Nel corso dei 35 giorni di blocco ai can­celli FIAT, un dele­gato gli chiede:“cos’è dispo­sto a fare il par­tito comu­ni­sta se i lavo­ra­tori occu­pano la fab­brica?” Ber­lin­guer disse: “se gli ope­rai occu­pano la fab­brica il mio posto è accanto a loro.” Di lì a poco, la mar­cia “dei 40000″ che segnò una grave scon­fitta del Movi­mento Operaio.

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Giorni nostri, 2013. Primo mag­gio a Torino. Indi­vi­dui del ser­vi­zio d’ordine del PD pren­dono a calci i mani­fe­stanti: non “auto­nomi”, ma ragazzi qua­lun­que e mili­tanti di Rifondazione.

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Otto­bre 2014. A Napoli, Ver­tice della Banca Cen­trale Euro­pea, sim­bolo del peg­gior disa­stro pre­da­to­rio del capi­ta­li­smo. Il ser­vi­zio d’ordine del PD fianco a fianco con i cele­rini per pro­teg­gere i padroni dei padroni.

Come mai? Beh erano pagati da Mat­teo Renzi, con i soldi del par­tito, cioè i nostri, per con­sen­tir­gli di par­lar tran­quillo con Draghi.

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La far­falla si è tra­sfor­mata in verme. Il cer­chio è chiuso.

CONFERENCE SUR LE TERRORISME A DAMAS/ SUR LA RADIO IRANIENNE IRIB (2 DEC. 2014)

Les experts internationaux de EODE sur les médias …

EODE-TV & IRIB/

Avec EODE Press Office/ 2014 12 02/

EODE-TV - EXPERTS lm IRIB conference Damas (2014 12 02) FR

Analyse de Luc MICHEL,

Administrateur-général d’EODE :

 Podcast sur le Website d’EODE-TV https://vimeo.com/113488985

 Le commentaire de la Radio :

« Entretien avec M.Luc Michel, grand spécialiste de géopolitique: “Conférence contre le terrorisme”…»

 Conférence internationale sur le terrorisme et l’extrémisme religieux, sous les auspices du ministre syrien de la Justice Dr. Najim Hamad Al-Ahmed, du 29 novembre au 2 décembre 2014, à l’Hôtel DamaRose, Damas. Luc MICHEL, administrateur général de EODE, participait à cette conférence, avec une équipe de EODE-TV.

 Photo : Luc MICHEL à la tribune de la Conférence, à Damas, le 30 novembre.

 Diffusé sur la Radio iranienne IRIB

Mardi 2 décembre 2014

 EODE-TV / EODE Press Office

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EODE-TV sur Vimeo: https://vimeo.com/eodetv

FABRICE BEAUR (EODE) : POUTINE EN TURQUIE/ SUR LA RADIO IRANIENNE IRIB (3 DEC. 2014)

Les experts internationaux de EODE sur les médias …

EODE-TV & IRIB/

Avec EODE Press Office/ 2014 12 03/

EODE-TV - EXPERTS beaur IRIB Poutine en Turquie (2014 12 03) FR

Intervview de Fabrice BEAUR,

Administrateur de EODE Zone Russia-Caucasus :

 Video sur le Website d’EODE-TV : https://vimeo.com/113488986

 La visite de Vladimir Poutine en Turquie et le nouvel axe économique Russie-Turquie …

 Diffusé sur la Radio iranienne IRIB

Mercredi 3 décembre 2014

 EODE-TV / EODE Press Office /

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EODE-TV sur Vimeo: https://vimeo.com/eodetv

LES CHEMINS DE DAMAS : LE DOSSIER NOIR DE LA RELATION FRANCO-SYRIENNE

KH pour Syria Committees Website / Avec al Manar/ 2014 11 25/

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 SYRIA - LIVRE chemins de damas (2014 11 20) FR 1

Finis les jours où la France prend ses rêves pour des réalités ?

Sur la crise syrienne au moins, elle doit bien se remettre en question, elle qui connaît tellement bien cette région, bien avant son passé colonialiste ?

 Elle a été le pays qui croyait le plus à la chute imminente du président syrien Bachar al-Assad lors de l’éclatement du mouvement de contestation en 2011. Pendant deux ans, ses dirigeants n’ont cessé de le marteler. Leur déception sonne le glas d’un échec, certes bien  humiliant pour une super puissance. Il ne s’agit pas seulement d’une erreur de diagnostic, mais surtout de fiasco politique dans le véritable sens du mot. Dans la crise syrienne, la France n’a pas seulement été un observateur, mais un acteur efficace qui agissait entre autre à travers l’opposition syrienne dont elle parrainait toutes les démarches.

 UNE TENTATIVE DESESPEREE DE SAUVER L’HONNEUR PERDU DE LA FRANCE

 Dans le nouveau livre du duo journalistique Georges Malbrunot et Christian Chesnot, «LES CHEMINS DE DAMAS, LE DOSSIER NOIR DE LA RELATION FRANCO-SYRIENNE », consacré aux dessous de 40 années de relations franco-syriennes, on perçoit une tentative de sauver l’honneur de la France souillée par ses déboires syriens. Du moins on essaie de comprendre les raisons.

 Les deux journalistes y indiquent que dans les coulisses de l’Etat français, seule la présidence était totalement acquise  au renversement du président syrien Bachar al-Assad. A l’insu des rapports des diplomates et des services de renseignements français. Aussi bien Nicolas Sarkozy que François Hollande « ont commis l’erreur  de faire abstraction de la capacité du régime (de Bachar al-Assad) à résister », fait valoir le livre.

 UNE QUERELLE AU QUAI D’ORSAY ?

 Il y est même question dans un chapitre intitulé «  Querelle au Quai D’Orsay », d’une chamaillerie très violente qui a eu lieu en 2011 entre l’ambassadeur de France en Syrie, Eric Chevallier et le conseiller du président (Sarkozy à cette époque) pour les questions de Proche-Orient Nicolas Galey, et ce en présence de l’ancien directeur de la prospective au inistère Joseph Maïla. Le diplomate défendait la thèse qu’il a toujours rédigée dans ses rapports et selon laquelle « le régime d’Assad n’allait pas tomber et Bachar est solide».  Alors que le second était totalement persuadé du contraire.

 La rencontre a tourné à une dispute bien violente, de l’avis de ceux qui y ont participé. Le livre rapporte une séquence de la plaidoirie de Chevalier. «  Je me suis rendu dans les différentes régions syriennes et je n’ai pas du tout senti que le régime en place est un régime qui bascule… cessez de dire des conneries », a-t-il dit. Il ajoute aussi avoir rencontré continuellement l’opposition syrienne, et avait le pressentiment que le régime possédait des atouts de force qui lui permettent de rester et d’un soutien extérieur sur lequel il pouvait compter.

 Ce à quoi Galey répondait avec une agressivité sans précédent : « nous ne devons pas nous attacher aux réalités. Nous devons voir plus loin que nos nez … Bachar al-Assad  va tomber et il tombera », lui faisant savoir qu’on n’avait pas besoin de ses informations.

 Même le chef du cabinet du ministre des AE, Alian Juppé, Hervé Ladsous, présent à la rencontre,  a été surpris par la violence de Galey, qui lui a paru être venu non pas pour participer aux analyses, mais pour une mission bien precise : « imposer le processus qui dit que le renversement d’Assad est imminent ».

LES RAPPORTS DE L’ATTAQUE CHIMIQUE MANIPULES

 Une autre importante séquence du livre est  consacrée à l’attaque chimique contre la Ghouta orientale que les occidentaux imputent au pouvoir syrien, alors que celui-ci s’en défend totalement.

 Il révèle que les rapports rédigés par les services de sécurité extérieure et des renseignements militaires français ont été soumis « un tour de vis » de la part du conseiller spécial du ministre de la défense Jean-Yves Le Drian. Les experts avaient  laissé en suspens des points d’interrogation sur ces évènements, surtout sur l’utilisation de gaz sarin. Une hypothèse y figurait : celle que « la cause de la fuite de gaz sarin est dû à une attaque classique de l’armée syrienne contre un laboratoire secret des rebelles », et non à une attaque au chimique comme les gouvernements occidentaux ont fait croire.

 Or, cette supposition a tout simplement été totalement effacée du rapport final. Le gouvernement français œuvrait à cette époque en faveur d’une frappe militaire contre la Syrie.

SYRIA - LIVRE chemins de damas (2014 11 20) FR 2

 PARIS ET WASHINGTON SANS LA RUSSIE, SANS L’IRAN

 Dans le livre, figure un aveu de la part de l’ancien ministre de l’intérieur français durant le mandat de Sarkozy, Claude Géant, selon lequel une erreur énorme a été commise à l’encontre des Russes qu’il ne fallait pas marginaliser mais faire participer à la quête de solution.

 Interrogé par le JDC, Malbrunot approuve l’approche de Géant, mais lui ajoute aussi l’Iran.

Il estime que sur le plan diplomatique, la clé était à Moscou et à Téhéran et reproche à Juppé de les avoir méprisés, snobés à Genève en 2012.

 Le journal rapporte aussi l’avis de Moktar Lamani, émissaire onusien selon lequel « il n’y aura pas de solution à la guerre en Syrie sans l’Iran, mais il peut très bien y en avoir une sans la France » …

 KH / SYRIA COMMITTEES WEBSITE

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LE G20 : VERS UNE NOUVELLE GUERRE FROIDE ?/ LUC MICHEL SUR ‘LA VOIX DELA RUSSIE’

EODE-TV & La Voix de la Russie/ 2014 11 18/

EODE-TV - LM sur LVDLR g20 et guerre froide (2014 11 18) FR

 Interview de Luc MICHEL par Igor YAZON sur RADIO SPUTNIK (La Voix de la Russie / Rossiya Segodnya) le 18 novembre 2014 : “Le G20 de Brisbane est-il l’annonce du début d’une nouvelle Guerre froide ?”

 Video sur : https://vimeo.com/113650873

 L’ARTICLE DU JOURNALISTE RUSSE IGOR YAZON (ROSSIYA SEGODNYA)/

« LE SOMMET DU G20. REGARD DE L’EXTERIEUR » :

 Extrait : « Le sommet du G20 à Brisbane, en Australie, s’est terminé et il est temps de commenter les documents adoptés, l’ambiance au forum. Les jugements des experts sont parfois polaires. Cela est dû en premier lieu au contexte géopolitique compliqué, la crise en Ukraine ayant servi de prétexte aux leaders occidentaux pour indiquer sa place à la Russie. Le sujet ukrainien n’a pas été mentionné aux débats officiels ni dans les décisions adoptées au sommet mais il a été à l’ordre du jour des pourparlers bipartites du président Vladimir Poutine avec ses homologues occidentaux. L’accueil glacial des dirigeants occidentaux au président russe Vladimir Poutine à Brisbane a creusé le fossé entre la Russie et les Occidentaux sur le conflit ukrainien, ont estimé lundi les médias russes. »

 EODE-TV / EODE PRESS OFFICE

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No Tav: il cronista Davide Falcioni indagato per aver raccontato la Val di Susa

http://www.agoravox.it/No-Tav-il-cronista-Davide-Falcioni.html

martedì 2 dicembre 2014
 
Nell’estate del 2012 progettammo con Davide Falcioni, che allora lavorava con noi ad AgoraVox, l’idea di un reportage dalla Val di Susa. Davide era venuto qui a Parigi grazie a un programma finanziato dall’Unione Europea, che sarebbe terminato alla fine di agosto; quale occasione migliore, ci siamo detti, per concludere “in grande stile” la sua esperienza nel nostro giornale?

Il 2012 è stato un anno cruciale per il movimento No Tav. Il 27 febbraio ci sono state le prime espropriazioni di terreni lungo la tratta in cui si sarebbe dovuta realizzare la grande opera. Quello stesso giorno, durante le proteste per gli espropri e per gli sgomberi, un militante No Tav, Luca Abbà, si arrampica su un traliccio, dove viene inseguito immediatamente da un poliziotto in borghese, forse un rocciatore professionista. Spaventato, Abbà sfiora un cavo dell’alta tensione, riceve una forte scossa elettrica e cade nel vuoto. Rimarrà in coma profondo per settimane; per fortuna, dopo 109 giorni di degenza, uscirà dall’ospedale senza gravi conseguenze. La paura che “ci fosse scappato il morto”, però, era stata enorme.

La Val di Susa, insomma, era in fiamme.

Davide ha scritto spesso, in quei mesi, della Tav e del movimento No Tav (quiqui qui, solo per fare tre esempi): tutti articoli che sono stati letti e apprezzati da decine di migliaia di persone. Questo perché è un professionista serio e competente, che scrive basandosi sui fatti e che, quando fiuta una storia, la segue fino in fondo, senza paura di sporcarsi le mani.

Dalla sua settimana in ValleDavide ha ricavato tra le altre cose una lunga intervista, Movimento No Tav: strategia e storia di una lotta popolare, alla maestra d’asilo e militante Patrizia Soldati. Purtroppo, esattamente tre mesi dopo la pubblicazione di quell’intervista, “Pat” è stata denunciata insieme ad altre 17 persone per il presidio in una sede della Geovalsusa S.r.l., una società coinvolta nella realizzazione della grande opera. Davide, da buon cronista, era lì, l’unico presente, e aveva seguito tutta la manifestazione:

Dipinta come un’azione violenta realizzata dei soliti “facinorosi” dei centri sociali torinesi, in realtà ha visto la partecipazione pacifica di decine di persone di ogni età ed organizzazione politica o sociale. L’azione si è svolta a volto scoperto, suonando il citofono e facendosi aprire. Una volta entrati, è stato srotolato uno striscione ed accesi un paio di fumogeni rossi. Nessun danno è stato arrecato agli oggetti dello studio. Nessuna minaccia ai dipendenti che, anzi, hanno amabilmente chiacchierato con i militanti No Tav presenti.

Il 29 novembre scrive un articolo, Io ero con i No Tav arrestati, vi racconto come sono andate davvero le cose, che viene letto da più di tredicimila lettori e ripreso da diverse testate. La sera stessa riceve la telefonata di una persona che si presenta come giornalista di Repubblica, che lo chiama al cellulare (come ha avuto il suo numero personale? Mistero) e lo sconsiglia di “scrivere di certe cose”. Poco dopo si apre il processo per i 7 arrestati (e con loro altre 10 persone, 4 divieti di dimora a Torino e 6 obblighi di firma).

Davide si offre di testimoniare a favore dei militanti No Tav che vengono accusati, oltre che di violazione di domicilio, anche di danneggiamento informatico, furto e violenza privata.

Venerdì 28 novembre Davide era in aula, a Torino, come testimone, ma è riuscito a pronunciare solo poche parole. Alla frase “c’era un clima sereno”, il PM Manuela Pedrotta ha interrotto l’esame del teste informandolo che, dato il contenuto della sua deposizione, sarebbe stato indagato per gli stessi reati di cui sono accusati gli imputati. Con la mutazione da testimone a indagato, la testimonianza di Davide Falcioni diventa, di fatto, nulla.

La strategia del Pubblico Ministero è evidente: invalidando l’unica testimonianza a favore della difesa – una testimonianza che, tra le altre cose, smentisce la versione dell’“occupazione violenta” riportata dai giornali – la pubblica accusa “inchioda” tutti gli imputati.

Così facendo, però, la procura di Torino priva Davide Falcioni di un diritto fondamentale riconosciuto dalla nostra Costituzione (oltre che dalla Dichiarazione universale dei diritti umani): il diritto di cronaca. Un diritto che non riguarda solo i giornalisti in possesso di un tesserino rilasciato dall’Ordine, ma che è patrimonio di tutti. Un precedente gravissimo che i pubblici ministeri, la Federazione nazionale della stampa, oltre a tutti i colleghi giornalisti, dovrebbero prendere in estrema considerazione.

La redazione di AgoraVox Italia esprime la sua piena solidarietà al collega Davide Falcioni.

FERRENTINO REPLICA SUL PUNTO NASCITE DI SUSA: “MANCA LA SICUREZZA MINIMA, ECCO PERCHÉ HO VOTATO CONTRO”

 http://www.valsusaoggi.it/?p=7128

 BY  – PUBLISHED: 12/05/2014 –
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di ANTONIO FERRENTINO (Consigliere regionale Pd)

Capisco che in mancanza di argomenti concreti l’attacco è l’unica via di scampo, ancora una volta però non posso che constatare che il M5S si dimostra povero di idee e carente di informazioni. Intanto vorrei ricordare che io sto in un partito, di maggioranza, che discute e si confronta, e sul progetto di piano sanitario ha lavorato per giorni.

Non appartengo a quello pseudo contenitore indefinito dove ognuno decide in base a come si sveglia al mattino e gli elettori se ne sono resi conto abbandonando in massa il m5s (vedi elezioni Calabria ed Emilia).

Sul centro nascite di Susa ho votato in base ad un ragionamento che unisce la sicurezza, delle mamme e dei bimbi ed in base ad una linea logica tracciata dell’Assessorato alla Sanità della Regione Piemonte nel ribadire l’importanza dell’ospedale di Susa.

Tutti sanno che delle famiglie valsusine in attesa di un bimbo, solo una su cinque decide di rivolgersi al punto nascita di Susa. Un dato assai basso, spiegato dalla mancanza di sicurezza minima prevista per una nascita.

I 5 stelle dovrebbero sapere che in caso di complicazioni, l’unica strada possibile è caricare mamma e neonato in ambulanza e correre a Torino o Rivoli dove in strutture pronte a qualsiasi evenienza. Perché rischiare?

Il piano di riordino entra in funzione dal 2016,utilizziamo i prossimi mesi per una proposta seria ed utile al territorio, tenendo conto della necessità di razionalizzare le risorse per la sanità.

Se ogni consigliere regionale votasse in base alla difesa del proprio orticello non ci sarebbe alcuna maggioranza , noi siamo abituati a discutere e decidere nell’interesse dell’intero territorio regionale.

Ancora una volta ci troviamo a discutere del nulla, dell’ennesima “bella battaglia” dei grillini volta non tanto a migliorare la qualità della vita in Val di Susa ma ad ottenere una manciata di voti in più! Il mio impegno e’ totale per la valle e per il Piemonte tutto.

Antonio Ferrentino (Consigliere regionale Pd)

Messico in rivolta per i 43 desaparecidos. #UStired2

Marce e manifestazioni in oltre 40 città americane che rispondono all’appello per i 43 desaparecidos di Ayotzinapa. E in Messico infuria la protesta.
omissisnews on 04/12/2014
di Massimo Bonato

Si è stabilito un asse tra il Messico e gli Stati Uniti, per non lasciare soli i parenti dei 43 desaparecidos, i 43 ragazzi di Ayotzinapa scomparsi il 27 settembre scorso. I 43 desaparecidos. Il 3 dicembre in tutti gli Stati uniti e Messico si sono svolte marce, sit-in, commemorazioni, raduni al richiamo di quella che è stata chiamata 43 città contro il “Plan Mexico” e i 43 desaparecidos di Ayotzinapa. Ovvero #UStired2. “Ogni città dovrà trasformarsi in una candela che illumini le tenebre del segreto dei governi di Obama e Peña Nieto” ha dichiarato lo scrittore e organizzatore Roberto Lovato.

E hanno risposto davvero in tante, le città statunitensi, in tutto il Paese: Columbia, Dallas- Fort Worth,   Detroit, El Paso, Ferguson, Houston, Los Angeles, Madison, Miami, Minneapolis, New York, Salt Lake City, San Francisco, Seattle, Seattle, e tante, tantissime altre.

Si sono dati appuntamento nelle strade e nelle piazze attivisti per i diritti umani, immigrati, organizzazioni religiose, intellettuali, gente comune per chiedere che venga posto fine al Plan Mexico. L’appoggio cioè che il governo di Obama fornisce alle forze di sicurezza messicane per combattere il narcotraffico, ma che con la scusa stessa del narcotraffico si sono rese responsabili di migliaia di vittime e di desaparecidos in pochi anni. “Negli Stati Uniti siamo milioni che al pari delle migliaia di messicani diciamo ‘Sono stufo!’, solo che lo diciamo in inglese. Siamo stufi che il govero statunitense dia il suo appoggio alle forze di sicurezza del Messico che hanno torturato, fatto sparire e assassinato migliaia di persone” ha dichiarato alla Cnn Lovato.

Le manifestazioni si moltiplicano mentre il Messico pare esplodere. Se infatti gli Stati Uniti continuano a inviare aiuti militari alle forze di sicurezza messicane, al di qua della frontiera si intensificano i controlli su uno dei confini più militarizzati del mondo, che al Congresso ha messo tutti d’accordo. L’immigrazione è tornata all’ordine del giorno di Obama, il quale si espresso a favore di più drastici provvedimenti non più tardi del 22 novembre scorso in un discorso  tenuto alla Casa Bianca.

Michoacán per i 43 desaparecidos

In Mexico, le manifestazioni sono ormai ovunque all’ordine del giorno e sembra che la scomparsa dei 43 desaparecidos di Ayotzinapa abbia dato  davvero il via a un escalation di mobilitazioni in ciascuno dei 31 Stati. Soltanto il 1 dicembre nello Stato di Michoacán operai, autotrasportatori e insegnanti sono scesi in strada bloccando contemporaneamente l’accesso alla città di Lázaro Cárdenas, le fabbriche, il porto, la ferrovia transnazionale Kansas City Southern México. nello Stato di Guerrero, durante la marcia del 2 dicembre a Chilpancingo, i manifestanti hanno buttato fuori dal Ministero della Giustizia i militari che lo presidiavano.

Intanto, a Città del Messico, mentre il Messico infiamma tra proteste, marce, blocchi e scontri, c’è chi sta mettendo mano alla Costituzione per impedire le manifestazioni di piazza.

Usa. North Carolina. I campi di concentramento Fema per i senza fissa dimora

http://omissisnews.com/usa-north-carolina-i-campi-di-concentramento-fema-per-i-senza-fissa-dimora/

Dire ciò che non è scritto. Scrivere ciò che non è detto. Leggere tra le righe

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Dai campi Fema della North Carolina se ne esce soltanto se si accetta di farsi infilare un microchip sottocute.
omissisnews on 04/12/2014 – 
 

di Massimo Bonato

Ai senza fissa dimora detenuti nel campo Fema della North Carolina è stata posta la scelta se rimanere o se andarsene, ma solo a condizione che gli venga impiantato un chip. L’Rfid (Radio-frequency identification) servirebbe a monitorarli e a tenerli sotto controllo, in cambio di benefici di sopravvivenza, cibo, coperte, vestiario.

La notizia si è diffusa, per diverse ragioni: intanto il monitoraggio, e di fatto la limitazione delle libertà personali di uomini e donne che sono detenuti senza aver commesso reati, ma solo perché homeless, senza fissa dimora, e senza occupazione. Ma ha riportato alla ribalta di nuovo anche la gestione della disoccupazione negli Usa. Campi Fema. A chi ricorda il romanzo di John Steibeck Furore e il film che ne venne tratto non sarà difficile farsene un’idea. 

 Fema

Che cos’è Fema?

Fema è un’agenzia governativa (Federal Emergency Management Agency) nata per la gestione di emergenze umanitarie nel 1978, sotto la presidenza Carter (Wikipedia). Una sorta di Protezione civile sotto la supervisione del Dipartimento per la sicurezza nazionale.

Dopo le Twin Towers del 2001, e precisamente l’anno successivo, il procuratore generale John Ashcroft “annunciò il desiderio di avere dei campi per i cittadini statunitensi che egli reputava essere ‘nemici combattenti’,” e che il suo piano “gli permetterebbe di ordinare la detenzione a tempo indeterminato di cittadini statunitensi e spogliarli sommariamente dei loro diritti costituzionali e l’accesso ai tribunali, dichiarandoli nemici combattenti” («Los Angeles Times»). In breve si trasformò in ciò che è adesso, e che fa dire a truthisscary.com che la “Fema è un governo segreto, che può sospendere la legge, la costituzione americana, i diritti civili”.

Il suo percorso è tracciato dalla paranoia della prevenzione: prima per un attacco nucleare, poi per calamità naturali, poi per attacchi terroristici. Ora nei suoi campi rinchiude senza fissa dimora.

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I campi Fema

Fema ha a disposizione circa 800 campi dislocati in tutti gli Stati Uniti e può detenere fino a 2 milioni di persone: rifugiati ipotetici, secondo la sua mission. Ma non solo. La relativa autonomia ha condotto a una gestione non sempre uniforme di questi campi, perlopiù tenuti vuoti e pronti, per esempio in North Carolina negli anni Settanta, a una reclusione in massa degli attivisti di colore, se si fossero sollevati. Escogitur.com ricorda le parole espresse in merito dal capo della Fema nel 1987, Alonzo Chardy, al «Miami Herald», il quale aveva redatto un ordine esecutivo appunto destinato a sospendere la Costituzione con relativa dichiarazione della legge marziale se ve ne fosse stato bisogno. Una Guantanamo in grande, pronta peraltro ad accogliere anche infatti persone di fede islamica, dopo i fatti dell’11 settembre 2001.

Fema Camps_3

All’onore delle cronache i campi Fema tornano di recente, quando ilNorth Carolina diventa l’esempio di come anche solo il vagabondaggio possa essere perseguibile. L’agosto del 2013 il Columbia City Council approva il programma di creazione di forze speciali di polizia che perseguano la “quality of life”. Di fatto si tratta di pattuglie che, dall’ottobre dello stesso anno aprono le porte del campo Fema di Columbia. Perseguono i senza fissa dimora accusati di vagabondaggio o sorpresi nel sonno o a orinare contro una pianta, li caricano sui mezzi e li conducono nel campo, a pochi chilometri dalla città. Ne parlano i siti attivi sul fronte dei diritti umani, come trueactivist.com, ma pochi altri. Segregazione si accompagna a segretezza. Fino a quando almeno, agli inizi di novembre di quest’anno, una troupe della Nbc si trova a filmare nei pressi di New York una prigione abbandonata, per un servizio culturale, ma non ci riesce. L’operatore non ha tempo a cominciare le riprese che dalla prigione esce un graduato, non si capisce di che arma, e intima alla Nbc di allontanarsi. È un contractor. La prigione non è abbandonata, non si può filmare, e non è gestita da un Dipartimento di Stato bensì da una polizia privata (globalresearch.ca).

Il che fa il paio con il chip che si vorrebbe impiantare sotto cute agli homeless di Columbia in North Carolina, ma soprattutto comincia a far interessare gli statunitensi a questi luoghi di detenzione, quando il «Wall Street Journal» strombazza un giorno sì e uno no la diminuzione della disoccupazione che permetterebbe il rialzo dei tassi di interesse agli Usa e all’Inghilterra. Fatto salvo il fatto che i parametri con cui si stabilisce il tasso di disoccupazione rimangono segreti (e sotto il governo Thatcher in Inghilterra cambiarono 37 volte!), perché più che rendere conto di un fenomeno economico e sociale, risultano un dispostivo di accredito politico, volto a instillare maggior fiducia all’estero e maggior speranza e stabilità all’interno (“Non vorrai mica fare la rivoluzione ora che c’è lavoro!”).

 Ma anche ci si interroga su quanto non sia generalizzato questo senso di “quality of life” ora in mano a polizie cittadine e private, a contractors. A difesa non soltanto dell’estetica metropolitana, ma anche, se non soprattutto, di quel divario sociale che sempre di più fa sorgere gated communities, quartieri privati, dotati di sorveglianza armata, recinzioni e filo spinato per tenere, queste sì, fuori la gente e non dentro. Gente in, gente out, da non vedere, o da vedere il meno possibile, segregare per non suscitare malesseri, per tenere le strade pulite.

“Ma è questa l’America che vogliamo?” si chiedono in molti.

Movimento Forconi, flop a Torino: “Siamo in sei e 300 poliziotti. Che figura di m…”

 Il Fatto Quotidiano
“Noi siamo in sei, ci sono 20 giornalisti e 300 agenti. Stanno ridendo di noi, stiamo facendo una figuraccia”. Sono amareggiati i pochissimi forconi scesi in piazza questa mattina a Torino. “Il responsabile del presidio si è dato malato”, spiega uno dei manifestanti presenti in piazza Crispi ancora prima dell’alba. Un altro manifestante tenta di chiamare i referenti nazionali del movimento che lo scorso 9 dicembre mise in ginocchio Torino. I telefoni squillano a vuoto, solo dopo mezz’ora di tentativi una voce risponde: “Tranquilli è normale che non ci sia nessuno, la gente è nel letto”. I presenti puntano il dito contro Danilo Calvani, il leader “in jaguar” che guidò la protesta dello scorso anno: “La gente ha visto che c’era lui e ci ha voltato le spalle”. Prossimo appuntamento dei forconi a Roma il 9 dicembre, “quando scadrà l’ultimatum a Renzi e inizieranno le ostilità” di Cosimo Caridi
 
5 dicembre 2014