En Italie, le projet Lyon Turin transforme la vallée de Suse en zone militaire

http://www.reporterre.net/spip.php?article4864

Libertés

Andrea Barolini (Reporterre)

vendredi 18 octobre 2013

Le gouvernement italien maintient la pression pour faire avancer le projet de LGV Lyon-Turin. Dans la vallée de Suse, là où doit être creusé le tunnel, l’armée se comporte en force d’occupation face à la résistance des habitants. Une grande manifestation a lieu à Rome samedi 19 octobre.


- Reportage, Vallée de Suse (Italie)

En parcourant la vallée de Suse, entre Turin et le tunnel du Frejus, où se situe le chantier de la LGV Lyon-Turin, on ne voit pas de grues, de camions ou de bétonnières. Le chantier est en fait bien caché. Son entrée se présente comme un grille d’acier, derrière une courbe de l’autoroute A32 qui conduit en France. Elle se niche dans le bois de Salbertrand, à 25 kilomètres au nord du village de Suse. Mais on peut ni s’y garer, ni s’y arrêter, ni descendre. Le lieu est défendu jour et nuit par une nuée de policiers et nombre de soldats.

Naguère vallée calme et touristique, la vallée de Suse ressemble maintenant à une zone de guerre. « Depuis plusieurs mois, 400 militaires anti-émeute surveillent les travaux dans un territoire où la ville la plus importante ne compte pas plus de 7 000 habitants », explique à Reporterre Doriana Tassotti, activiste du mouvement No TAV, qui regroupe les opposants italiens au projet de ligne à grande vitesse (LGV) entre Lyon et Turin. « Il y a des barrages de police partout. On peut être contrôlé jusqu’à quatre fois par jour. Il s’agit d’une vrai militarisation de la vallée. Mais, surtout, c’est la preuve que l’Etat ne veut pas dialoguer. Il a choisi les armes et les matraques ».

« Les policiers font aussi des perquisitions dans nos habitations. Mon restaurant a été fouillé », raconte Nicoletta Dosio, enseignante retraitée qui lutte depuis vingt ans contre la LGV.

« Dans le Val de Suse, la plupart de la population est opposée au projet de la LGV. Mais même ceux qui ne sont pas engagés dans le mouvement No TAV n’aiment pas la présence des militaires, c’est clair », poursuit Tassotti. Les rues des villages du Val de Suse, en effet, ne sont pas seulement envahies par les policiers et les carabinieri. L’Etat italien est allé jusqu’à décider d’utiliser [les chars Lince, des véhicules qui ont été utilisés par l’armée au Liban et en Afghanistan.

Les habitants craignent de revivre ce qui s’est passé en 2011, lorsque des manifestations ont été le théâtre d’une forte répression policière. « J’ai vu les militaires tirer des lacrymogènes à hauteur des manifestants, même s’il y avait des enfants. On a recueilli des dizaines de douilles sur lesquelles il y avait marqué le sigle CS. Il s’agit d’un gaz interdit dans les guerres internationales, mais qui est bien utilisé par la police. J’ai encore quelques douilles chez moi »,ajoute l’activiste.

Le « CS », des initiales de Corson et Stoughton, chimistes qui ont synthétisé la molécule, aussi appelé gaz lacrymogène ou aérosol de gaz poivré, est souvent employé comme agent antiémeute. Depuis 1997, il a été interdit dans les conflits internationaux par la Convention sur les armes chimiques de Paris.

Pour l’Etat, la présence massive de la police – qui selon le mouvement No TAV coûte aux caisses publiques jusqu’à 90 000 euros par jour – est justifiée par la nécessité de défendre les infrastructures du chantier. Et notamment la« taupe » : un gigantesque excavateur mécanique, d’un diamètre de six mètres et demi, qui a été amené au début du mois d’août en Val de Suse (coût : dix millions d’euros« tandis que dans la vallée l’hôpital est sur le point d’être fermé à cause du manque de financements », dénonce Dosio).

Pour l’instant, toutefois, cette immense fraise, selon les « No TAV », n’a pas encore été utilisée. Début octobre la « queue » a été livrée par un interminable convoi d’un kilomètre de longueur sur l’autoroute.

En outre, les travaux seront fortement retardés, à cause du risque de crise politique en Italie. Dans les dernières semaines le gouvernement aurait dû participer à une réunion décisive pour donner le feu vert aux financements, mais la démission du ministre des Transports Maurizio Lupi (présentée, puis retirée ensuite) a fait annuler cette réunion.

L’écrivain De Luca a pris position

Pourquoi alors cette nécessité d’une militarisation de la vallée ? Est-ce qu’il y a vraiment des risques du point de vue de l’Etat ?

Il faut dire que la « température » en Val de Suse est montée ces dernières semaines, notamment à cause de l’intervention de la justice italienne. Selonl’hebdomadaire l’Espresso, les juges craignent la possibilité que des personnes qui ne font pas partie du mouvement veuillent s’infiltrer pour utiliser la lutte contre la ligne ferroviaire « comme un objectif politique pour appliquer les méthodes apprises dans d’autres contextes ».

Avec ces motivations, le procurateur de Turin, Gian Carlo Caselli a fait arrêter des dizaines de suspects. « Je connais très bien les arrêtés », réplique Tassotti. « Il ne s’agit pas du tout de terroristes ou d’insurrectionnalistes. Ce sont des amis de mes fils. C’est pour ça que j’ai adressé une lettre à Monsieur Caselli, qui est un juge très connu et très respecté en Italie, pour lui demander des explications. Et pour lui souligner qu’il serait mieux de se concentrer sur le risque d’infiltrations de la mafia dans le business de la LGV. Mais il m’a répondu avec une lettre très sarcastique… ».

Le 19 octobre une manifestation nationale des « mouvements italiens » est prévue à Rome. Il s’agit d’une mobilisation qui a été considérée de la part des media italiens comme un défilé No TAV.

En réalité les 20 000 manifestants attendus dans la capitale italienne font partie de plusieurs organisations, qui luttent pour des buts très différents. Le mouvement No TAV précise qu’il n’a pas organisé la manifestation : « Oui, plusieurs d’entre nous seront à Rome. On verra nos drapeaux. Mais il ne s’agit pas d’un défilé de notre mouvement. Je crains que le but soit d’attendre des désordres pour nous discréditer », explique encore Doriana Tassotti.

De plus, il y a quelques semaines le célèbre écrivain italien Erri De Luca, dans une interview à l’Huffington Post a déclaré être « convaincu que le Lyon Turin est un projet inutile. Je continue de penser qu’il est juste de le saboter ». Il a ajouté au quotidien La Repubblica« les paroles ne suffisent pas, un intellectuel doit être cohérent et mettre ses idées en pratique ». Après ces déclarations, une enquête préliminaire a été ouverte contre De Luca pour incitation au sabotage.

Un autre personnage très connu de la culture italienne, le philosophe Gianni Vattimo, soutient (partiellement) l’écrivain. Dans une interview au quotidien Il Fatto Quotidiano, il a déclaré que « défendre l’environnement et l’air qu’on respire est un droit qui justifie la lutte ».

Reporterre a expliqué les risques environnementaux liés au projet de la LGV : sous la montagne dans laquelle est censée passer la ligne ferroviaire, des chercheurs indépendants ont trouvé des matériaux très dangereux pour la santé publique, tels que l’amiante et l’uranium.

« Mais les problèmes sont liés aussi à la géologie », explique Dosio. « Le chantier est juste à la base d’un vieux éboulement de la montagne qui est soumis régulièrement à un monitorage par la société qui gère l’autoroute. Et ces analyses ont confirmé que, tôt ou tard, des écroulements se produiront ».

De plus, la montagne est très riche en eau : « Certains villages resteront sans approvisionnement. Et savez-vous ce qu’ils ont répondu ? Qu’ils délivreront l’eau avec des citernes ! », ajoute Tassotti.

La présence de l’eau, en effet, est bien connue même par la société chargée des travaux, qui a dû perforer un tunnel supplémentaire (240 mètres de longueur et 70 centimètres de largeur) pour la canaliser. Les No TAV ont déposé à ce propos une plainte auprès du parquet de Turin. La lutte continue aussi dans les tribunaux.


Source : Andrea Barolini pour Reporterre.

Photo : Claudia Griglio.

Lire aussi : En Italie, le mouvement contre le Lyon-Turin ne faiblit pas.

Rinchiusi in un carcere russo

Care amiche e cari amici,

Ana Paula e 29 attivisti di Greenpeace sono rinchiusi in un carcere russo per aver cercato di salvare l’Artico dalle trivellazioni. Ma la nostra comunità può contribure a liberarli, costruendo con Greenpeace un’enorme mobilitazione mondiale per farci sentire dai maggiori partner internazionali di Mosca. Raggiungiamo un milione di persone per liberare i 30 dell’Artico, firma ora cliccando qui sotto:


FIRMA LA PETIZIONE

Ana Paula ha 31 anni, è brasiliana e voleva solo manifestare pacificamente contro la decisione della Russia di trivellare nell’Artico. Ora lei e gli altri 29 membri della nave Arctic Sunrise di Greenpeace sono rinchiusi in una prigione russa e potrebbero doverci stare per chissà quanto. Ma possiamo gettare loro un’ancora di salvezza.  

Gli attivisti di Greenpeace, alcuni rinchiusi in celle di isolamento, rischiano quindici anni di carcere con l’accusa assurda di pirateria. Il loro crimine? Aver appeso uno striscione su una piattaforma petrolifera russa per manifestare contro le trivellazioni in profondità in uno dei posti più belli e al tempo stesso fragili del pianeta. Molti governi occidentali hanno già protestato per questa situazione, ma ora Ana Paula e Greenpeace stanno chiedendo aiuto direttamente alla comunità di Avaaz per rendere davvero globale la protesta. 

Assieme possiamo rivolgerci ad alcuni dei più importanti partner commerciali e politici della Russia, come Brasile, India, Sud Africa e Unione Europea, per chiedere la liberazione dei 30 dell’Artico. Il nostro obiettivo è il milione di firme per Ana Paula e i suoi compagni. Raggiunto quel traguardo, Avaaz proietterà i loro volti in luoghi simbolici, per mantenere la vicenda sotto i riflettori dei media:

http://www.avaaz.org/it/free_the_arctic_30_loc/?bxFMgfb&v=30413

La sorella di Ana Paula la descrive così: “Sotto molti punti di vista, mia sorella è una normale ragazza brasiliana: estroversa, amichevole, piena di vita. Ma è anche straordinaria nella sua semplicità, fin da piccola capace di appassionarsi per la natura e la sua difesa, anche a rischio della sua stessa incolumità.”

Ora Ana Paula e gli altri membri dell’equipaggio potrebbero perdere 15 anni delle loro vite solo per aver tentato di appendere un manifesto sull’impianto Gazprom, il primo della storia nell’Artico. E’ sicuramente una reazione spropositata contro chi si batte per difendere l’ambiente di tutti: fermare le trivellazioni artiche significa proteggere la più grande area naturale della Terra, dove eventuali perdite di petrolio sarebbero quasi impossibili da arginare.

Gli avvocati di Greenpeace hanno fatto notare che i 30 sono stati arrestati in acque internazionali, e che quindi sarebbe stata la Russia a violare il diritto internazionale del mare. Ma essere dalla parte della ragione potrebbe non bastare per ottenere la loro scarcerazione, il loro destino potrebbe già essere segnato, a meno che la comunità internazionale non faccia capire alla Russia di non essere disposta a passare sopra a questo scandalo.

La voce di Avaaz è particolarmente forte in molti di questi Paesi dove è presente in grandi numeri (5 milioni di membri solo in Brasile!). Se ci impegniamo tutti quanti raggiungendo il milione di firme, gli avaaziani di Brasile, Sud Africa, India e dell’Unione Europea possono far salire la pressione internazionale. Firma subito e aiutaci a raggiungere questo traguardo per contribuire a salvare i 30 dell’Artico:

http://www.avaaz.org/it/free_the_arctic_30_loc/?bxFMgfb&v=30413

Queste 30 persone hanno avuto il coraggio di sfidare le multinazionali del petrolio in uno degli ultimi posti incontaminati del pianeta. E per questo li vogliono zittire e intimidire. La nostra comunità si è sempre impegnata in difesa degli attivisti di tutto il mondo: ora è il momento di salvare i 30 dell’Artico.

Con speranza e determinazione,

Jamie, Alex, Emma, Lisa, Ricken, Marie, Julien, Diego e tutto il team di Avaaz

MAGGIORI INFORMAZIONI

Russia, aperta inchiesta per pirateria contro militanti di Greenpeace (Corriere della Sera) 
http://www.corriere.it/esteri/13_settembre_24/greenpeace-nave-attivisti-perseguiti-stranieri_7a77d302-24f7-11e3-bae9-00d7f9d1dc68.shtml 
 
Russia: appello 11 Nobel Pace a Putin, libera i 30 di Greenpeace (Agi)
http://www.agi.it/estero/notizie/201310171337-est-rt10120-russia_appello_11_nobel_pace_a_putin_libera_i_30_di_greenpeace

Russia, carcere per attivisti di Greenpeace. Due mesi anche per il militante italiano (La Repubblica) 
http://www.repubblica.it/ambiente/2013/09/26/news/russia_prima_condanna_per_greenpeace_oggi_la_decisione_sui_30_attivisti_arrestati-67313446/

Greenpeace ai russi: liberate i nostri, la Arctic sunrise era in acque internazionali (Euronews)
http://it.euronews.com/2013/09/20/greenpeace-ai-russi-liberate-i-nostri-la-arctic-sunrise-era-in-acque-/

Blitz di Greenpeace alla Barcolana, “Gazprom distrugge l’artico” (Rainews24)
http://www.rainews24.it/it/news.php?newsid=182550
 

GUANTANAMO: THE SHADOW OF NAZI CAMPS IN USA …

PCN-TV & PCN-SPO / GUANTANAMO: THE SHADOW OF NAZI CAMPS IN USA …

 PCN-TV /

With RT – PCN-SPO / 2013 10 18 /

https://www.facebook.com/PCN.NCP.TV 

https://vimeo.com/pcntv

 

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  ‘Behind the wire: RT goes inside Gitmo’:

a report of Anastasia Churkina

on October 17, 2013…

 Cuba, Human rights, Military, Security, Terrorism, USA …

Video on:

https://www.facebook.com/photo.php?v=1421345008083661

 # WHAT RT DO NOT OPENLY DARE TO SAY …

 Gitmo is a Nazi concentration camp.

You can put new lipstick on it and call it a resort. But it’s still an extraordinary-rendition dump site, torture chamber, extra-JUDICIAL, lawless, ethnic detention camp. Pentagon should put a sign on the gate saying “Arbeit Machs Frei” instead of “Honor Bound to Defend Freedom”(of torture). No perfume, script or lipstick can cover that truth!

 GITMO SEEN BY RT …

 its decade long-existence, the Guantanamo Bay detention camp has been much discussed and often reviled – but rarely seen. In this special report, RT’s Anastasia Churkina was granted access to the world’s most infamous prison. Among the scenes behind the wire: bound, blindfolded detainees kneeling in “non-compliant” orange jumpsuits; restraining chairs; feeding tubes; and the operating theater allegedly used to break the more than 200-day hunger strike protesting camp conditions.

 Images from the world’s ‘most expensive prison’ in the public consciousness often pain a bleak picture for the facility and its 164 inmates currently being held without charge. The horrors of the facility, whether real or alleged, take place in stark contrast to the idyllic setting at Guantanamo Bay Naval Base, in which the military prison is nestled.

 “I remember when I first moved here, I thought I would just see people in orange jumpsuits and fences everywhere, but I mean, the families all stay on one side and the rest kind of happens on another,” Thomas George, who lives near Guantanamo prison, told RT.

 Navy Capt. Robert Durand, who heads up a public affairs unit of 20 officers, has made it his mission to give the camp a makeover in the public eye. Eager to counter negative PR from both the prison’s exorbitant cost and nefarious reputation, Durand told RT “it costs what it costs to do it right.”

 In this bid to show the world the US military is in fact doing it right, hundreds of journalists have been flown out to the camp over in recent years to get a first-hand look at what’s really going on. But while bringing reporters in can be viewed as a sign of greater transparency, once they are on the ground, the military makes its best efforts to control the narrative that comes out.

 From the moment the RT crew touched down in the southeastern Cuban harbor, they were met by the Special Guantanamo Joint Task Force Media team, who accompanied them every step of the way.  For those familiar with the rank-and-file soldiers who serve in the US military, their demeanor might contrast with images of prisoner abuse which dominate the headlines, but is unlikely to come off as surprising. “This is a really big break for me in my career, for my military resume. The people I work with every day, they share the same idea; they’re all very proud to be here,” Sergeant Rebecca Wood, on her second deployment at Gitmo, told RT.

 While international attention might remain firmly fixed on the detention facility, Wood believes that for many Americans, it has mostly faded into the distance. “You’ve heard about it in several movies, but it’s just a place that people forget about – they don’t ever think about it,” she said. Guantanamo might have fallen off the radar for many Americans, but for much of the world, the plight of the detainees remains firmly planted at the center stage of global affairs.

 A total of 84 Gitmo detainees have been cleared for release since January 2010, but have not yet been freed – in part because of problems with detainees being accepted by their countries of origin. Protesting alleged maltreatment treatment at the camp, the prisoners began a hunger strike in February that quickly developed into a wider demonstration against indefinite detention. At its height in August, over 100 prisoners were taking place in the strike, which guards have recently been accused of breaking up with a deliberate campaign to “crush detainees’ spirits.”

 Meanwhile, with seemingly no end in sight in the saga of indefinite detention, the price tag on keeping the prison open is expected to reach $5.24 billion by the end of 2014.

For more, watch RT’s special report by Anastasia Churkina.

 RT / PCN-TV & PCN-SPO

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 https://vimeo.com/pcntv

http://www.scoop.it/t/pcn-spo

ASL le terrorisme fait suite à la défaite

PCN-TV/ SYRIE : LE TERRORISME COMME REPONSE A LA DEFAITE MILITAIRE

 PCN-TV avec TV Syria – PCN-SPO / 2013 09 17/

https://www.facebook.com/PCN.NCP.TV 

https://vimeo.com/pcntv

 Rif de Damas, Idleb, Alep, Homs … Depuis la bataille stratégique de Qusseir perdue par l’ASL, l’Armée Arabe Syrienne accumule les victoires et sur tous les fronts c’est la débandade pour les ‘rebelles’ pro-occidentaux de l’ASL et leurs ex alliés djihadistes. Selon un processus bien connu, le terrorisme se substitue donc à l’affrontement militaire perdu ou en passe de l’être. Le terrorisme est l’arme des faibles et des perdants …

 Video 1 sur :

Saisie d’une grande quantité de munitions par l’armée syrienne /

https://www.facebook.com/photo.php?v=1421328291418666

 Video 2 sur :

Défaits sur le champ de bataille, les terroristes recourent aux attentats /

https://www.facebook.com/photo.php?v=1421330824751746

 Un exemple impressionnant, qui inaugure mal de l’avenir en Syrie.

Les forces spéciales syriennes ont découvert à Homs dans un arsenal de l’ASL un “lot” de bombes et d’engins explosifs. Notez le matériel et les détonateurs de fabrication américaine.

 « Les terroristes , après avoir échoué sur le terrain des combats se tournent vers des attentats terroristes contre les civils », confirme la TV syrienne. Aux dernières nouvelles, le Qatar et la Turquie coordonnent ces opérations …

 PCN-TV & PCN-SPO

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 http://www.syria-committees.org/

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Crisi: Coldiretti, in Italia 4.1 mln senza cibo nel 2013, +47% in 3 anni

18 Ottobre 2013 – 16:59
(ASCA) – Roma, 18 ott –
Salgono alla cifra record di 4.068.250 i poveri che nel 2013 in Italia sono stati addirittura costretti a chiedere aiuto per il cibo da mangiare, con un aumento del 10 per cento sullo scorso anno e del 47% rispetto al 2010, ovvero ben 1.304.871 persone in piu’ negli ultimi 3 anni. E’ quanto emerge dal primo drammatico Dossier su ‘Le nuove poverta’ del Belpaese. Gli italiani che aiutano’ presentato dalla Coldiretti al Forum Internazionale dell’Agricoltura e dell’Alimentazione a Cernobbio. Gli italiani indigenti che hanno ricevuto pacchi alimentari o pasti gratuiti attraverso i canali no profit che distribuiscono le eccedenze alimentari hanno raggiunto – sottolinea la Coldiretti – quasi quota 4,1 milioni, il massimo dell’ultimo triennio, secondo la relazione sul ‘Piano di distribuzione degli alimenti agli indigenti 2013’, realizzata dall’Agenzia per le Erogazioni in Agricoltura (Agea). Per effetto della crisi economica e della perdita di lavoro si sta registrando – precisa la Coldiretti – un aumento esponenziale degli italiani senza risorse sufficienti neanche a sfamarsi: erano 2,7 milioni nel 2010, sono saliti a 3,3 milioni nel 2011 ed hanno raggiunto i 3,7 milioni nel 2012. Una situazione drammatica che – conclude la Coldiretti – rappresenta la punta di un iceberg delle difficolta’ che incontrano molte famiglie italiane nel momento di fare la spesa. red/gc
http://www.asca.it/news-Crisi__Coldiretti__in_Italia_4_1_mln_senza_cibo_nel_2013__2B47_PERCENTO__in_3_anni-1326567-ATT.html

Vincono sempre le banche, Letta regala oltre un miliardo

ROMA (WSI) – La notizia era nell’aria; si parlava da giorni di un regalo alle banche italiane da parte del governo Letta, grazie alla legge di stabilità.

D’altronde, i lauti finanziamenti erogati finora dalla Bce di Mario Draghi attraverso le operazioni di LTRO sono in pericolo, con le autorità europee che starebbero studiando nuove sanzioni per quelle banche che sono troppo dipendenti dagli aiuti. E gli istituti italiani figurano sicuramente tra quelli che più di tutti hanno bisogno della “linfa” della Bce.

Tutto questo, mentre secondo le simulazioni su 6 tipologie di redditi effettuate dall’Osservatorio Nazionale della Federconsumatori (ONF), gli italiani pagheranno con la legge di stabilità tributi che vanno da 182 euro l’anno (per un lavoratore dipendente in affitto) a 900 euro (per un pensionato con la casa di proprietà). Per non parlare della stangata sulle case sfitte.

Finora, dei 1.100 miliardi di euro di prestiti che il mondo della finanza ha ricevuto dalla generosa Bce, i rimborsi sono accelerati, raddoppiando negli ultimi nove mesi, a un valore che al momento si aggira attorno a €352,9 miliardi. Tuttavia, un ammontare complessivo di €665,7 miliardi deve essere ancora restituto e, come scrive il Financial Times, le sette banche più grandi dell’Italia sono quelle più esposte, con un valore di €120 miliardi.

Per non parlare poi della quantità di BTP, in pancia a banche italiane al record di sempre.

E allora cosa fa Letta, che gongola per una legge di stabilità che a suo avviso sigla la fine della “mannaia” per gli italiani, legge che non introdurrebbe nuove tasse? (la solita promessa che non viene mai rispettata). Regala più di un miliardo alle banche.

Un articolo del Fatto Quotidiano fa riferimento a uno studio di Mediobanca Securities, secondo cui le banche potranno goddere di “anticipazione delle detrazioni fiscali su Ires e Irap, che ridurrà il loro carico fiscale di oltre un miliardo di euro solo nel prossimo biennio e solo per i primi nove istituti”.

“Il testo, approvato dal Consiglio dei ministri martedì scorso, prevede infatti che le svalutazioni e le perdite sui crediti saranno deducibili nell’esercizio in cui sono state imputate a bilancio e nei quattro anni successivi e non più in 18 anni come è stato finora. L’impatto potenziale della Legge di Stabilità sull’utile netto delle banche per quanto riguarda il 2015, stando alle stime della Banca Imi(gruppo Intesa), sarà quindi dell’11 per cento”.

“A guadagnarci di più – continua Banca Imi – sarà Unicredit, che avrà quest’anno un beneficio fiscale di 271 milioni di euro, che diventeranno 236 nel 2014 e 219 nel 2015. Ma anche gli altri istituti non resteranno a bacca asciutta: Monte dei Paschi di Siena avrà un beneficio di 101 milioni nell’anno in corso, una cifra che scende a 49 milioni per Banco popolare e a 45 milioni per il gruppo Ubi “.

“I vantaggi per le banche legati alla Legge di Stabilità sono confermati anche dagli analisti di Mediobanca Securities, che stimano un aumento medio dell’utile per azione pari al 7% nel 2014, prevedendo che nel 2015 l’impatto si ridurrà a +5% per effetto di un calo delle perdite sui crediti. Gli istituti che beneficeranno di più del provvedimento, secondo lo studio di Piazzetta Cuccia, saranno Bper e Creval, con un aumento potenziale fino al 20% degli utili attesi nel 2014, una percentuale che scende al 6% per Intesa Sanpaolo”.

“A nostro avviso, il motivo che sta dietro la riduzione del peso fiscale delle banche è la necessità di accelerare il flusso di credito all’economia reale”, commenta Mediobanca. “In un contesto macro già instabile, la distorsione generata dalla peculiarità del trattamento fiscale delle perdite su crediti agisce infatti come un incentivo a stringere ulteriormente gli standard di credito”, aggiunge, ribadendo come il regime fiscale penalizzante per le banche sia uno dei motivi per l’elevato stock di crediti deteriorati in Italia.

Ma, continua il Fatto Quotidiano, “nuovi aiuti pubblici alle banche sono previsti anche dal piano casa tanto voluto dal ministro delle Infrastrutture, Maurizio Lupi, grazie al quale gli istituti di credito potranno ricevere direttamente dalla Cassa depositi e prestiti la liquidità necessaria per finanziare l’erogazione di “mutui garantiti da ipoteca su immobili residenziali” e far passare in capo alla Cdp parte dei vecchi crediti. Il cerchio si chiude apputno con l’ultimo provvedimento che, di fatto, consente agli istituti di riuscire nell’impresa di portare a casa dei profitti dai prestiti concessi a cuor leggero nel passato”.

http://www.wallstreetitalia.com/article.aspx?IdPage=1634755&utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+wallstreetitalia+%28Wall+Street+Italia%29

CONSUMI: PREZZO DEL PANE RADDOPPIA DA NAPOLI A VENEZIA (COLDIRETTI)

8 italiani su 10 hanno tagliato su spesa pane nel 2013 (Il Sole 24 Ore Radiocor) – Cernobbio, 18 ott – Il prezzo medio del pane raddoppia tra Napoli, dove costa 2,01 euro/kg e Venezia, dove si spende 4,65 euro/kg con diversi valori tra le altre citta’: si va da 3,80 euro a Bologna, 2,94 a Torino, 2,74 a Palermo, 2,43 euro a Roma, 3,44 a Milano, 2,02 a Firenze e 2,67 a Bari. Questi i risultati dello studio ‘Il pane quotidiano nel tempo delle rinunce’ presentato dalla Coldiretti al Forum Internazionale dell’Agricoltura e dell’Alimentazione di Cernobbio, dove e’ stata anche aperta la prima mostra dinamica con l’esposizione di tutti i pani tradizionali regione per regione, il boom del pane fai da te e il ritorno di ricette con gli avanzi di questo prodotto. Coldiretti evidenzia che negli anni della crisi il costo del grano riconosciuto agli agricoltori e’ crollato del 27%, mentre quello del pane ha continuato ad aumentare (+6% in media dal 2007). Dalla ricerca emerge anche che per la prima volta nella storia degli italiani nel 2013 e’ stata servita in tavola meno di una fetta di pane per persona, con un consumo ai minimi storici dall’Unita’ d’Italia. Quasi 8 italiani su 10 hanno tagliato sulla spesa del pane nel 2013, mentre per 4 italiani su 10 in tavola c’e’ il pane del giorno prima e sono aumentati del 18% gli italiani che nel 2013 fanno il pane in casa.
Pal-

(RADIOCOR) 18-10-13 17:17:28
http://www.borsaitaliana.it/borsa/notizie/radiocor/finanza/dettaglio/nRC_18102013_1717_359731300.html

Anpi con chi stai? Con la Costituzione o col Pd che la stravolge?

http://popoff.globalist.it/Detail_News_Display?ID=88300&typeb=0

Il presidente Anpi non aderisce al corteo del 12 e scomunica chi dei suoi marcerà con Landini e Rodotà. La base si ribella [da Ferrara, Elisa Corridoni]

 da Ferrara, Elisa Corridoni 

Ieri a molti tesserati Anpi è arrivata, tramite il presidente provinciale, la “newsletter” sulla manifestazione del 12 ottobre per la piena applicazione della Costituzione a cui l’Anpi non ha aderito

Visto che il nostro essere ‘partigiani’ passa anche dall’incapacità a stare zitti, ecco la risposta che ho dato – insieme ad altri – al presidente provinciale di Ferrara. 

Caro Daniele, 

leggiamo con notevole stupore e perplessità il materiale che ci hai inoltrato da parte di smuraglia relativamente alla manifestazione del 12. 

Crediamo che nella migliore delle ipotesi Smuraglia (il presidente nazionale, ndr) abbia preso delle gran cantonate: infatti sia il 2 giugno a Bologna che nell’iniziativa romana di lancio della mobilitazione del 12, sia Rodotà che Landini, hanno espressamente dichiarato che non era loro intenzione formare nessun nuovo soggetto politico, né tanto meno un nuovo partito. 

E francamente troviamo curiosa la sua sorpresa nel vedere che la Cgil non aderisca alla manifestazione: davvero ci sorprende dopo che in più occasioni la segretaria generale nazionale della Cgil ha esplicitato il proprio appoggio al Pd (che ti ricordiamo essere il partito che maggiormente spinge per queste riforme costituzionali)? 

E ancora ci sorprende che risulti quasi infastidito dal fatto che la manifestazione si collochi in uno spazio politico “a sinistra”. 

Qui non si tratta di non voler essere trasversali, di volersi chiudere in un recinto o che altro, ma bisogna essere consapevoli del senso di queste riforme costituzionali, del senso politico (e storico e filosofico ed economico e sociale) di questo intento riformatore. 

Non dobbiamo spiegarlo a te, ma la nostra costituzione nasce dalla resistenza e dal contributo di tante forze: comuniste, socialiste, democristiane e liberali. 

E ha però uno spiccato senso sociale (art. 1, art. 3, art. 42 – che addirittura riconosce la funzione sociale della proprietà privata -, ecc ecc) sebbene contemperato da valori liberali. 

Ebbene, in questi anni abbiamo visto come le riforme legislative e le scelte politiche abbiano portato alla non-applicazione se non alla vera e propria disapplicazione di interi articoli. per non parlare del povero art. 11 tanto citato a sproposito quanto calpestato. e questo è avvenuto in modo tendenzialmente trasversale, dall’attività di governi di centrodestra e di centrosinistra per non parlare di questi ultimi governi delle larghe intese. 

E allora ti chiediamo: è così strano che a difendere la Costituzione siano soggettività di sinistra? ci aspettiamo forse che chi ha una cultura liberale e liberista si muova per impedire modifiche che vanno proprio in senso liberale (politicamente) e liberista (economicamente)? 

Ma ancora, se si chiede l’applicazione, oltre che alla mera difesa della costituzione, come avviene con la manifestazione del 12 (ma anche come ha chiesto dal palco del 2 giugno landini), come possiamo sperare che ci sia anche chi quei diritti sociali li vuole cassare definitivamente? 

Ed infine una domanda che viviamo con grande inquietudine: perché l’anpi ne sembra infastidita? 

Quando ci iscrivemmo all’Anpi la prima volta, diversi anni fa, e quando poi decidemmo di contribuire a fondare la sezione “Vittorio Arrigoni” insieme ad altri ‘compagni e compagne’ (parola bellissima, non retorica e assolutamente attuale), pensavamo di iscriverci ad un’associazione che, per usare le parole di che guevara, fosse “capace di sentire ogni ingiustizia commessa in ogni parte del mondo”. 

Un’associazione che non si curasse solo di memoria e di ricordo ma che attualizzasse la lotta partigiana anche nella lotta alle tante discriminazioni, privazioni di dignità e violenze che uomini e donne sono costrette a subire in italia come altrove anche oggi, per non parlare dei numerosi attacchi neofascisti che anche in questi mesi tante e tanti subiscono.

E per fare questo la bussola doveva essere la lotta partigiana dei nostri predecessori che hanno scacciato (ma non definitivamente distrutto, purtroppo) il nazifascismo e la guida è proprio quella costituzione che dà pane e rose, diritti sociali e libertà e che se applicata potrebbe essere un meraviglioso e rivoluzionario libretto delle istruzioni. 

Questa è/era l’anpi per noi. 

Ti chiediamo se ci siamo sbagliati

con affetto…

Zanonato a Susa incontra le imprese “Qui per dire che lo Stato è con voi”

http://torino.repubblica.it/cronaca/2013/10/17/news/zanonato_atteso_a_susa_dai_no_tav_dir_alle_imprese_che_lo_stato_con_loro-68803300/

Un presidio No Tav staziona davanti all’albergo dove si svolge l’incontro con gli imprenditori valsusini. Il ministro: “La Tav è importante e avrà un impatto più limitato”. E all’assemblea intervengono due contrari al supertreno

Zanonato a Susa incontra le imprese "Qui per dire che lo Stato è con voi"

E’ iniziato nel primo pomeriggio all’Hotel Napoleon di Susa l’incontro del ministro per lo Sviluppo economico, Flavio Zanonato, con una trentina di imprenditori della Valle. Si tratta di operatori economici che aderiscono all’associazione Sviluppo e Tutela Valsusa. Non tutti sono direttamente impegnati nella realizzazione della Torino-Lione. All’incontro, organizzato dalla Regione Piemonte, partecipa il governatore Roberto Cota, che all’inizio della riunione ha ribadito gli impegni presi per il sostegno delle imprese con Finpiemonte, la cassaforte della Regione. Presenti anche il presidente della Provincia di Torino, Antonio Saitta, il vicepresidente della Commissione Trasporti del Senato, Stefano Esposito, il commissario di governo per la Torino-Lione Mario Virano, la presidente di Confindustria Torino, Licia Mattioli, sindaci e amministratori locali.

Fuori dall’albergo, ad attendere il ministro, ha sostato un presidio No Tav: “Siamo qui per dire al ministro che in valle ci sono molti imprenditori, non solo quelli che lui ha invitato alla riunione, molto penalizzati da questo insulso progetto”, sostengono i manifestanti, che espongono bandiere e striscioni. Ingente il dispositivo delle forze dell’ordine attorno all’albergo. Proprio due cittadini contrari al supertreno, l’insegnante Doriana Tassotti e l’imprenditore Riccardo Goghero di Etinomia, hanno preso la parola durante l’incontro rivolgendosi al ministro per illustrare la propria opposizione all’opera.

“Chiediamo venga aperto un tavolo vero, non come quello a senso unico dell’Osservatorio – è stata la richiesta di Goghero – La Tav è stata imposta al territorio e la presenza dei militari in Valle lo dimostra”. Più accesi i toni di Tassotti, che ha criticato la scelta di escludere dall’incontro “le centinaia di imprenditori che stanno cercando di mandare avanti la Valle di Susa nel rispetto delle cose, della natura e delle persone”. “Perché non ci sono mai prove degli atti vandalici, degli incendi di cui si parla tanto?”, ha poi chiesto la donna, sostenendo che si tratta di episodi “falsi, creati e raccontati per screditare il movimento”.

Presidio No Tav a Susa per Zanonato

 

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    Zanonato arriva preceduto dalle dichiarazioni rivolte alle imprese valsusine prima di partire per la valle: “Voglio dire che lo Stato è con loro. Noi siamo per la Tav perché è un’opera di ammodernamento del nostro sistema di trasporto”. “Una delle cose fondamentali che va spiegata – ha aggiunto – è che il progetto che oggi si sta realizzando ha subìto, a seguito di una seria discussione con la popolazione e con le istituzioni locali, una profonda trasformazione e impatta sull’ambiente in maniera estremamente minore di come inizialmente era stato pensato. Quindi le osservazioni fatte dai sindaci e dai movimenti sono state nella parte fondamentale raccolte e abbiamo il beneficio di un grande investimento pubblico che collegherà questa zona con l’Europa senza quell’impatto di cui inizialmente ci si preoccupava”.

     
    All’incontro il presidente della Regione Cota si è presentato con una proposta: la fornitura di energia a prezzi “politici” per le aziende che operano in Val di Susa. “Al governo – ha spiegato Cota – chiederò che, così come avviene già per la Repubblica di San Marino e la Città del Vaticano, sia possibile fornire alle aziende che operano in tutta la Valsusa energia elettrica a prezzo calmierato. Questo può essere uno strumento per favorire la competitività con la vicina Francia perché consentirebbe di abbassare il costo dell’energia di circa il 30%”.

    Più tardi Zanonato ha incontrato a Bussoleno Giuseppe Benente, imprenditore che lavora per la Tav che ha subito due attacchi incendiari tra agosto e settembre. “Mi hanno bruciato vari macchinari – ha spiegato Benente al ministro – e in 30 anni non ho mai visto una gru prendere fuoco da sola. Sono molto sconfortato, ormai si è molto più sicuri dentro al cantiere di Chiomonte che qui fuori, dove non ci protegge nessuno”. Benente aveva manifestato l’intenzione, nei giorni scorsi, di chiudere l’azienda se lo Stato non lo avesse aiutato economicamente, “visto che i danni subiti a causa dei due incendi superano i 200mila euro”.

    “Sono venuto qui – ha detto il ministro Zanonato – per rendermi conto di persona di quello che è accaduto. Mi dispiace molto. Con questi attentati che intimidiscono è ovvio che i vantaggi dell’opera in valle rischiano di essere ridotti. Sono convinto che bisogna andare avanti, nella realizzazione di quest’opera, e stiamo trovando meccanismi di compensazione. Sono disponibile a portare al consiglio dei ministri delle proposte per dare una mano”.

    Val di Susa: appello dal mondo accademico x rimettere in discussione il progetto con la serietà sinora mancata

    il Fatto Quotidiano rilancia l’appello di un folto gruppo di accademici (qui il documento con l’elenco sottoscrittori: http://movimen.to/1cXBKH7) “Val di Susa: isolare la violenza è possibile, rimuovendone cause e pretesti. E’ necessario tornare alla discussione, mai compiuta, sui dati tecnici ed economici che giustificano o meno la nuova linea Torino-Lione.”1379782_733818656644263_1340535730_n.jpg