Rapport GUINEE CONAKRY

# EODE THINK TANK / RAPPORT GUINEE (1ere partie) : DES ELECTIONS LEGISLATIVES 2013 SOUS HAUTE TENSION

 Luc MICHEL pour EODE Think Tank /

avec AFP – RFI – Le Figaro – EODE Zone Africa / 2013 09 29 /

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Elections législatives en Guinée (Conakry) – ne pas confondre avec la Guinée Bissau et la Guinée Equatoriale (anciennes colonies portugaises) – ce 28 septembre 2013, sous tension et dans un climat politique tendu, dans cette ex-colonie française indépendante en 1958 et habituée à l’instabilité politique et militaire …

Plus de 5 millions d’électeurs doivent choisir leurs députés. Au total, 1.714 candidats, parmi une trentaine de listes, en compétition pour 114 sièges à pourvoir, sur un seul tour.

 

DES ELECTIONS ATTENDUES … ET DEJA REPORTEES

 Le scrutin a été repoussé plusieurs fois, en raison d’absence de consensus entre pouvoir et opposition, notamment sur le fichier électoral. Le processus électoral a été grippé pendant plusieurs mois par un bras de fer entre les deux camps, qui a parfois conduit à des manifestations marquées par des violences meurtrières.

 Les élections législatives en Guinée, prévues quatre jours plutôt, avait encore été reportées à ce 28 septembre, pour permettre de procéder à des “ajustements”, après des concertations avec la classe politique guinéenne, selon un responsable de l’ONU. Elles ont été reportées plusieurs fois, pour être finalement fixées à samedi, à cause des divergences entre le pouvoir et l’opposition, cette dernière ayant menacé de ne pas y participer si des corrections n’étaient pas apportées notamment sur le fichier et le découpage électoraux, parmi les points fondamentaux de désaccord entre les deux camps. L’opposition soupçonnait le fichier électoral d’avoir été “gonflé” en faveur du pouvoir dans les zones considérées comme pro-Condé et réduit dans des zones réputées fiefs des opposants. Autre point de désaccord: la Céni, jugée partiale par les opposants.

 L’annonce du dernier report avait été faite devant la presse à Conakry, la capitale, par Saïd Djinnit, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest. Ètaient également présents les responsables de l’opposition, dont les ex-Premiers ministres Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, ainsi que de la majorité présidentielle, dont Saloum Cissé et Kiridi Bangoura.

 La décision avait été alors saluée dans la salle par des applaudissements et des cris de joie, signe d’une décrispation de la situation alors que quelques heures auparavant, majorité et opposition étaient divisées sur la question d’un report. A l’issue de “consultations” entre la classe politique guinéenne et des représentants de la communauté internationale, dont l’ONU, “il a été convenu qu’un délai exceptionnel de quatre jours soit accordé à la Céni (Commission électorale nationale indépendante) pour procéder aux ultimes ajustements avant la tenue du scrutin”, avait expliqué M. Djinnit, également “facilitateur” international dans ce dossier.

 “Au nom de la facilitation et de la communauté internationale, il me plaît d’annoncer aux Guinéens et aux Guinéennes que toutes les parties prenantes dans le processus électoral ont souscrit à cet engagement. Nous sommes convaincus qu’avec cet accord, rien ne pourra plus entraver la tenue des élections législatives dans des conditions libres, transparentes, et inclusives le samedi 28 septembre 2013 en Guinée et à l’étranger”, avait-il déclaré. Il avait encore invité “toutes les autorités nationales concernées à prendre les actes nécessaires à la mise en oeuvre immédiate de cet accord”.

 

LES ENJEUX DE CES LEGISLATIVES GUINEENNES

 Ce scrutin a été repoussé depuis près de trois ans en raison d’absence de consensus entre pouvoir et opposition. Ces législatives devaient en effet être organisées dans les six mois suivant l’investiture, en décembre 2010, d’Alpha Condé, le premier président démocratiquement élu dans le pays, après deux ans de transition agitée sous la coupe de militaires putschistes.

 Le scrutin ne se déroule pas dans la plus grande sérénité : les élections ont été à nouveau repoussées de 4 jours après des émeutes dans la banlieue de Conakry la semaine dernière.

D’autre part, la presse faisait état cette semaine d’un possible coup d’Etat sur fond d’exploitation du site du Simandou, le plus grand gisement ferreux encore non exploité dans le monde.

 « Le scrutin, reporté maintes fois, se tient samedi sur fond de tensions politiques et de rumeurs de coup d’État », commente Le Figaro (Paris). « C’est pour achever un très long processus que la Guinée organise samedi pour la première fois des élections législatives libres ». «Cela doit mettre un terme à la transition commencée à la mort du président Lassana Conté en 2008», explique le politologue Mamadou Alliou Barry.

 Le Figaro dresse un bon constat de la situation politique : « Ce scrutin suit la victoire d’Alpha Condé en novembre 2010, lors d’un vote historique libre et à peu près transparent. Le délai entre les deux étapes montre l’extrême difficulté à mettre en place des élections ouvertes, dans un pays qui n’avait jamais connu jusque-là que la dictature. Les difficultés d’organisation sont l’une des raisons de ces retards. Mais surtout la présidentielle, extrêmement serrée, entre l’opposant de toujours Alpha Condé et l’ancien premier ministre Cellou Dalein Diallo, a laissé des traces. «Cellou», le leader de l’UFDG (Union des forces démocratiques de Guinée) n’a jamais accepté sa défaite face au chef du RPG (Rassemblement du peuple de Guinée). Sorti très largement en tête du premier tour, Cellou Dalein Diallo avait été battu sur le fil. Samedi, en dépit de plus de 1 700 candidats, l’élection prend essentiellement les allures d’un nouveau duel entre ces deux formations et entre ces deux hommes, dans un climat très tendu. »

 CE 28 SEPTEMBRE: UNE FORTE AFFLUENCE ET DES DYSFONCTIONNEMENTS SIGNALES

 Les premières élections législatives libres en Guinée depuis 2002 se sont donc enfin tenues ce samedi 28 septembre. Cinq millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour choisir 114 députés. Les bureaux de vote ont fermé et le dépouillement a commencé.

 « Tout s’est passé dans le calme, malgré quelques dysfonctionnements techniques ; la participation semblait au rendez-vous » commente RFI. La Commission électorale nationale indépendance annonçait une participation de 40% dans l’ensemble du pays à la mi-journée. Les premiers résultats provisoires étaient attendus dans les trois jours à venir.

 A Conakry en ce jour de vote à noter « la belle affluence dans les bureaux de vote » selon RFI. « Les Guinéens se sont déplacés en masse et globalement dans le calme. Il y a certes eu quelques incidents, notamment des électeurs frustrés de ne pouvoir voter parce qu’ils n’avaient pas reçu leur carte d’électeur ».

 Mais ce qu’il faut surtout noter, c’est que la commission électorale, la Céni, a passé la journée à corriger des dysfonctionnements.

 En dépit du calme ayant généralement prévalu lors du scrutin, des problèmes liés à l’organisation du vote se sont posés dans plusieurs bureaux. Des représentants de l’opposition, des observateurs et la presse locale ont fait état de difficultés liées à l’organisation du vote.

Dans plusieurs bureaux de vote à Conakry, des problèmes matériels liés notamment à l’absence ou la qualité de l’encre indélébile et d’enveloppes. Plusieurs personnes munies de leur récépissé d’inscription sur les listes électorales n’ont notamment pas pu voter à cause de la décision prise par la Céni de ne pas les accepter comme sésame électoral.

 “C’est à Conakry que nous avons rencontré le plus grand nombre de problèmes. Nous avons essayé de les corriger”, a déclaré samedi soir le directeur de la communication de la Céni, Alpha Yéro Condé, lors d’une conférence de presse à Conakry, sans s?appesantir sur ces “problèmes”.

 RFI dressait le constat de ces dysfonctionnements : « En banlieue de Conakry notamment beaucoup de bureaux manquaient encore – le samedi matin – de matériel. A Sangoya, Wanindara, Simbaya, les bureaux de vote ont été livrés dans l’après-midi, mais on a parfois dû improviser et, par exemple, partager des bulletins de vote entre plusieurs bureaux de vote pour pallier les manques. En province, certains opposants signalent des bureaux de vote trop éloignés des électeurs ou même carrément introuvables et des dérogations excessives ainsi que des enveloppes manquantes ».  Un accouchement délicat donc pour ces élections législatives, mais une participation qui, notamment à Conakry, devrait être plus qu’honorable.

 Plus d’une centaine d’observateurs de l’Union européenne et l’Union africaine supervisaient le vote, dont les résultats provisoires doivent être annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) dans les 72 heures suivant le scrutin, d’après les dispositions légales.

 Le comptage de voix se poursuivait ce dimanche en Guinée au lendemain d’élections législatives qui se sont déroulées dans le calme et ont mobilisé les électeurs en dépit de craintes de violences. Ces inquiétudes de troubles n’étaient toutefois pas dissipées, face aux réactions imprévisibles que pourrait susciter l’annonce des résultats officiels provisoires, prévue pour le 2 octobre par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

 “Le comptage des voix ne devrait pas durer. Il a commencé et des bureaux de vote ont même commencé à donner des résultats” partiels provisoires, à Conakry et en province, a affirmé dimanche à l’AFP un responsable de la Céni. La commission électorale a annoncé qu’elle communiquera des “résultats partiels provisoires” lundi et mardi, et puis les chiffres “totaux provisoires” mercredi 2. Selon la loi, les résultats définitifs doivent être donnés par la Cour suprême dans les dix jours qui suivent le scrutin.

 UNE PARTICIPATION MASSIVE

 Selon la Céni, la participation au scrutin de samedi a été importante, avec “une tendance de plus de 80%”. “Nous avons relevé le défi de la participation massive. (…) Nous avons passé une journée de vote calme. Il n’y a pas eu de +clash+ (heurts), les Guinéens se sont bien comportés”, s’était réjoui le responsable de la Communication de la Céni, Alpha Yéro Condé, lors d’une conférence de presse samedi soir à Conakry. Plus de cinq millions d’électeurs étaient appelés aux urnes.

 UN CLIMAT DE VIOLENCE MEURTRIERE SUR FOND DE TENSIONS ETHNIQUES

ET RELIGIEUSES

 La contestation politique a été marquée ces derniers mois par plusieurs manifestations qui ont dégénéré en débordements meurtriers.

 Des incidents entre des militants du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG, pouvoir), qui dirige la coalition RPG-Arc en ciel, et du principal parti d’opposition, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de l’ex-Premier ministre Cellou Dalein Diallo, avaient fait les 22 et 23 septembre au moins un mort et plus de 70 blessés, selon un bilan officiel. Ces heurts avaient opposé de jeunes Malinké, ethnie du président Condé, à de jeunes Peuls, ethnie de Cellou Dalein Diallo, dans un pays où les divisions politiques recoupent souvent les dissensions ethniques.

 Le Figaro rappelle le poids de ces rivalités ethniques sur la politique guinéenne : « Derrière les acronymes politiques, c’est en fait une lutte interethnique qui se joue entre les deux groupes dominants: les Malinkés d’Alpha Condé et les Peuls de Cellou Dalein Diallo. En deux ans, ces tensions ne se sont en rien apaisées. Ainsi, l’UFDG soupçonne le pouvoir de vouloir organiser des fraudes. Le parti rejette, en termes violents, la commission électorale (Céni), pas assez indépendante et professionnelle à ses yeux. Non sans raison. «La Céni est inquiétante et n’a pas vraiment donné de gages de compétence», affirme un diplomate. »

 « Ces derniers jours, précise encore Le Figaro, des heurts ont opposé forces de l’ordre et militants de l’IFDG, faisant un mort et 70 blessés. Et les partisans de Cellou Dalein Diallo ne cessent de dire qu’ils sont prêts à s’opposer par la force à une élection qu’ils jugeraient frauduleuse. Le gouvernement martèle qu’il n’entend pas laisser la violence s’installer. Ces rivalités ont totalement balayé les programmes, et notamment les pistes pour développer la Guinée, l’un des pays les plus pauvres du monde alors qu’il dispose de réserves de bauxite et de fer estimées à plusieurs dizaines de milliards d’euros. »

 A cela s’ajoute encore des tensions religieuses entre chrétiens et musulmans.

La Guinée, pays francophone de quelque 11 millions d’habitants, compte près de 90% de musulmans, et environ 10% de chrétiens, à côté d’adeptes de croyances traditionnelles.

A la veille de ce scrutin, deux chefs religieux, l’un musulman, l’autre chrétien, ont appelé vendredi à des élections législatives apaisées : « Mon souhait pour mon pays est la paix. (…) Il faut que le Guinéen se ressaisisse et pense à son pays », a affirmé l’archevêque de Conakry, Mgr Vincent Coulibaly. « J’appelle tous les acteurs politiques à mettre la Guinée devant », avant leurs intérêts, a déclaré le grand imam de Conakry, Mamadou Saliou Camara.

 La peur restait de voir de nouvelles violences reprendre à l’occasion de ces élections. Après le jour de vote de samedi marqué par une suspension des activités, un ralentissement de la circulation notamment, la vie avait timidement repris dimanche matin, jour non ouvrable en Guinée …

 Luc MICHEL / EODE Press Office /

 (infographie AFP)

 http://www.eode.org/eode-think-tank-rapport-guinee-1ere-partie-des-elections-legislatives-2013-sous-haute-tension/

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 # A lire sur la Guinée (Conakry) :

Alain Cournanel, L’Economie politique de la Guinée, Editions L’Harmattan (PARIS)

L’auto come un missile sfonda l’ambulatorio. Guidatore ubriaco? No,…

Lunedì 30 Settembre 2013

TORINO – La Fiat Punto di una famiglia, composta da mamma, papà e figlioletta di 2 anni è stata travolta dalla Bmw cabrio di 4 ragazzi Rom, e il conducente era ubriaco: pesante il bilancio dell’incidente stradale, perché nello schianto ha perso la vita la bimba e la sua mamma è in coma. Gravemente feriti anche tre ragazzi rom di di 21, 18 e 16 anni.
 
E dopo l’incidente, avvenuto la notte scorsa a Torino, un quarto ragazzo rom è fuggito a piedi.
 
Il tragico incidente è avvenuto alle 22.20 di domenica sera sul cavalcavia della strada che porta all’aeroporto di Caselle, nei pressi del campo nomadi.
 
“CONDUCENTE POSITIVO ALL’ALCOLTEST” È risultato positivo all’alcoltest il conducente della Bmw Cabrio coinvolta nello scontro frontale di ieri sera, a Torino, in cui è morta una bambina di due anni.
 
La polizia municipale sta vagliando la posizione dell’uomo, un rom di 21 anni ricoverato in prognosi riservata all’ospedale Maria Vittoria. Non è invece stato trovato il nomade che ha fatto perdere le proprie tracce dopo l’incidente. L’inchiesta è condotta dal pm Gianfranco Colace.
http://www.leggo.it/NEWS/ITALIA/torino_frontale_muore_bimba_rom_ubriaco/notizie/332607.shtml

TORINO, ROM INVESTITO E UCCISO DA UN’AUTO: IL CONDUCENTE LINCIATO DAGLI ZINGARI
Domenica 22 Settembre 2013

TORINO – Tensione in serata al campo nomadi di lungostura Lazio, nella zona nord di Torino, dopo che un giovane rom è morto investito da un’autovettura.
A seguito dell’incidente, numerosi zingari sono scesi in strada tentando di linciare il conducente del veicolo che si era fermato. L’uomo è stato messo in salvo dalla polizia. Sul posto, per i rilievi dell’incidente, è intervenuta la municipale.
http://www.leggo.it/news/italia/torino_rom_ucciso_conducente_zingari/notizie/329492.shtml

Il gioco delle tre carte

Marco Cedolin

Quando in primavera nacque il governo Letta, nel segno dell’inciucio  e degolpe di Napolitano, lo scopo era quello di trascinarsi per qualche mese, mistificando i drammatici problemi di un paese moribondo e colonizzato da Bruxelles, attraverso il fumo creato dai temi etici (leggi sul femminidio e l’omofobia) ed un patetico tira e molla concernente la rata di luglio dell’Imu, quasi da essa dipendesse il futuro degli italiani.

Dopo tanto trascinarsi, senza senso e senza prospettive, Letta ed Alfano (o vicersa che è la stessa cosa) hanno comunque dovuto confrontarsi con Bruxelles e con gli impegni presi a livello europeo dai mestieranti politici, senza mai avere interpellato i cittadini.

Avendo promesso al popolo meno tasse e tangibili segnali di ripresa ed a Bruxelles più denaro da devolvere alle banche, in quel gioco al massacro chiamato debito pubblico, si sono trovati giocoforza in un cul de sac dal quale poteva sembrare impossibile uscire.

Ma il bestiario politico italiano, capitanato da Giorgio Napolitano è una confraternita piena di risorse, alla quale i lampi di genio non mancano mai…..

 alla stessa stregua degli utili idioti, dentro e fuori dal parlamento.

 Dopo un paio di settimane vissute all’insegna del gioco delle tre carte, Imu a dicembre si, Imu a dicembre no, aumento dell’IVA si o in sostituzione aumento della benzina e dell’Irap e via discorrendo, che tradotto in cruda realtà stava a significare “non riusciamo a decidere se darti tante bastonate sulla schiena o piuttosto una coltellata”, ecco trovato l’uovo di Colombo, necessario per ottenere la quadratura del cerchio.

 Una crisi di governicchio pilotata, un utile idiota disposto ad arrampicarsi sugli specchi per difendere il proprio status quo ed una massa di utili idioti equamente divisa fra berlusconiani ed anti berlusconiani, disposta a bersi qualsiasi corbelleria, nel nome dell’odio o dell’amore per il salapuzio di Arcore.

 “Abbiamo deciso di darvi sia la coltellata, sia le bastonate, ma la colpa non è nostra, bensì della crisi di governo e per proprietà transitiva di Berlusconi che la crisi l’ha creata, inseguendo il proprio tornaconto personale.”

 Aumenteranno l’IVA e pure la benzina ed a dicembre tornerà l’ICI, senza che venga accantonato il progetto di una nuova service tax a carico degli inquilini, ma non sarà colpa del governicchio Letta che deve devolvere quanto promesso a Bruxelles, bensì della sua crisi e di chi l’ha ingenerata.

 Letta ed Alfano non avrebbero mai fatto qualcosa di così disdicevole e lo dimostreranno tornando fra qualche settimana a governare, con una nuova maggioranza d’inciucio allargato e la benedizione di Napolitano che ha tirato le fila di questa ennesima comedia dell’orrore. L’Italia della disoccupazione, dei suicidi e dei portafogli ancora più vuoti tornerà ad avere un governo ed a parlare di temi etici, fingendo che tutto vada per il meglio, almeno fino a quando EquiBruxelles non busserà per esigere la prossima rata e ricomincerà il gioco delle tre carte, perchè in Italia mancheranno anche i soldi, ma gli utili idioti no, quelli non mancheranno mai.

 

 

Elections news PORTUGA

EODE / International Elections Monitoring / Portugal : LE GOUVERNEMENT SANCTIONNE LORS DES MUNICIPALES

 Luc MICHEL pour EODE Press Office /

avec AFP / 2013 09 30 /

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http://www.eode.org/category/eode-international-elections-monitoring/international-elections-survey/

 “Passos Coelho n’est qu’une marionnette d’Angela Merkel. Ils font des économies sur le dos des enfants, il y a des classes au Portugal qui n’ont plus de professeur”

– Alda Camara, professeur d’économie

 “Il faut punir les partis de la troïka”

– Casimiro Menezes, président de la Confédération nationale des retraités

 # Municipales au Portugal ce 29 septembre 2013 : le gouvernement sanctionné …

Quelque 9,5 millions d’électeurs étaient appelés à voter pour élire leurs représentants dans 308 mairies. Lors des dernières municipales en 2009, le taux d’abstention avait atteint 41%.

 Le gouvernement de centre droit au Portugal du PSD de Passos Coelho a été sanctionné ce dimanche dans les principales villes du pays lors des élections municipales, premier test pour la politique d’austérité menée depuis deux ans.

 LE PSD PERD LES GRANDES VILLES …

 * Le Parti social démocrate (PSD, centre-droit, malgré son nom) du Premier ministre Pedro Passos Coelho a perdu le contrôle de trois grandes villes: Porto, Sintra et Vila Nova de Gaia, et s’est fait distancer à Lisbonne, fief du Parti socialiste PS.

 * Le maire socialiste sortant de Lisbonne, Antonio Costa, a été réélu pour un troisième mandat avec une large avance (51 à 55% des voix) sur le candidat de la coalition au pouvoir, Fernando Seara (21 à 24%), indiquent les sondages sortie des urnes publiés par la chaîne de télévision publique RTP.

 * A Porto, la grande ville du nord du pays, le candidat indépendant Rui Moreira a créé la surprise en s’imposant devant Luis Filipe Menezes, candidat du PSD, avec 36 à 40% des voix contre 22 à 25%.

 * Le PSD a également perdu la mairie de Sintra, grande municipalité de la banlieue de Lisbonne où le candidat socialiste Basilio Horta et l’indépendant Marco Almeida étaient au coude à coude. Le candidat du gouvernement, Pedro Pinto, ne recueillait que 13 à 16% des voix.

 * A Vila Nova de Gaia, autre bastion de la droite situé dans la banlieue de Porto, le socialiste Eduardo Rodrigues s’est largement imposé avec 38 à 42% des voix, selon les sondages.

 “Il est clair que c’est une grosse défaite pour le PSD”, a jugé Luis Marques Mendes, ancien président du parti au pouvoir devenu commentateur politique. “Qu’ils soient de droite ou de gauche”, les Portugais espéraient une sanction du gouvernement pour avoir appliqué à la lettre la cure d’austérité prescrite par la troïka des créanciers, avait commenté auparavant à l’AFP le politologue Antonio Costa Pinto.

DES ELECTIONS SOUS CONTROLE INTERNATIONAL

 Les élections se déroulaient sous le regard de la troïka (UE-FMI-BCE), présente à Lisbonne depuis deux semaines pour un nouvel examen du plan d’aide de 78 milliards d’euros dont bénéficie le pays depuis 2011.

 Impopulaire, Passos Coelho a affirmé à plusieurs reprises qu’il ne démissionnerait pas, quel que soit le résultat des élections. Il a néanmoins reconnu dimanche qu'”il y a toujours une lecture nationale à faire du scrutin municipal”.

 De nombreux Portugais ont opté pour l’abstention ou le vote blanc pour marquer leur désaccord avec la classe politique. “Ce sont toujours les mêmes qui se représentent pour faire la même politique”, a estimé, résignée, Claudia Madruga, une jeune Lisboète au chômage. Elle a voté blanc.

 D’autres électeurs ont choisi de voter pour l’opposition de gauche, comme Alda Camara, professeur d’économie. “Passos Coelho n’est qu’une marionnette d’Angela Merkel. Ils font des économies sur le dos des enfants, il y a des classes au Portugal qui n’ont plus de professeur”, a-t-elle assuré.

 En 2009, le PS était arrivé en tête en nombre de voix avec 37,6%, mais le PSD, allié à d’autres partis de droite, avait remporté une majorité de mairies, avec 139 municipalités contre 132 pour les socialistes.

 Le nombre record de candidats indépendants (80 contre 54 en 2009) a compliqué la donne pour les partis traditionnels. Les indépendants se sont démarqués de la classe politique afin de capitaliser sur la grogne anti-austérité. Car les mesures de rigueur que le Portugal a adoptées en échange de l’aide internationale sont de plus en plus contestées par la population.

 “Il faut punir les partis de la troïka”, réclamait ainsi Casimiro Menezes, président de la Confédération nationale des retraités, très remonté contre les récentes coupes de 10% dans les pensions des fonctionnaires. Une consigne entendue semble-t-il …

 LM / EODE Press Office

 http://www.eode.org/eode-international-elections-monitoring-portugal-le-gouvernement-sanctionne-lors-des-municipales/

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 Photo : le Premier ministre Pedro Passos Coelho du PSD.

IL SINDACO DI RESANA ( TV) PARLA DI SIGNORAGGIO, DEBITO, GEOINGEGNERIA !

oddio parla di signoraggio, le istituzioni sono state infiltrate da pericolosi personaggi sovversivi…estremisti….

IL SINDACO DI RESANA ( TV) PARLA DI SIGNORAGGIO, DEBITO, GEOINGEGNERIA

MITICO SINDACO!!! GUARDATE IL VIDEO E FATE GIRARE LA NOTIZIA!!!

Finalmente un sindaco che ha il coraggio di affrontare quei temi scomodi, censurati, che trovano spazio solo sui blog liberi del web come il signoraggio, il debito e la geoingegneria! Complimenti al sindaco Mazzorato di Resana (TV) che ringraziamo sentitamente, perché si tratta di una iniziativa importantissima, sopratutto perché promossa da un primo cittadino! Bravissimo!

Il sindaco Mazzorato spiega perché il Comune sostiene il confronto su questi temi. “La crisi – dice – nasce da un sistema corrotto che si arricchisce alle spalle di noi cittadini e questo non lo tollero”. “I privati (e non lo Stato) stampano la moneta al prezzo di un foglio di carta e la vendono a carissimo prezzo alle aziende e alle famiglie…”

>>>Seguici su Informati <<<

I convegni sui temi sopracitati si svolgeranno a Resana (Tv) il 1° e il 19 Ottobre. Info:http://www.comune.resana.tv.it/it/UfficioStampa/ArchivioNotizie/NotizieInEvidenza/Notizia131001-incontro.html dal sito del comune

Video di “Treviso 24”

Tratto da: nocensura.com

VIDEO http://www.youtube.com/watch?v=d-poZ9kQMw4


“Serve un vero governo del Paese”. Il documento unitario di CGIL, CISL, UIL

ah ecco ed infatti c’è bisogno della stabilità di questo governo proprio perché sta dimostrando di lavorare per questi obiettivi…
Un idillio del paraculismo

30/09/2013 14:16 | POLITICA – ITALIA

SERVE UN VERO GOVERNO DEL PAESE
CGIL, CISL e UIL esprimono la loro preoccupazione per la crisi istituzionale causata dall’irresponsabilità di chi vorrebbe anteporre gli interessi personali alle condizioni del Paese. L’incertezza di queste ore determina gravi ripercussioni sulla nostra economia e rischia di far aumentare la pressione fiscale sul lavoro e sulle pensioni.

CGIL, CISL e UIL ribadiscono che occorre una buona legge di stabilità che inverta le scelte recessive compiute in questi anni: non si può immaginare un’uscita dalla crisi senza puntare sul lavoro e sulla buona occupazione. Per questo serve un vero Governo del Paese, capace di compiere le scelte necessarie a rispondere alle richieste del mondo del lavoro.

In ragione di ciò, CGIL, CISL e UIL chiedono che la legge di stabilità preveda:

– un’ effettiva restituzione fiscale ai lavoratori dipendenti e ai pensionati;

– una riduzione fiscale alle imprese collegata agli investimenti e all’ occupazione

– il completo finanziamento della cassa integrazione in deroga e la definitiva soluzione al problema degli esodati e dei precari della Pubblica amministrazione, della scuola e della ricerca

È essenziale che la legge di stabilità determini una riduzione del livello di tassazione, non solo in nome della giustizia fiscale, ma per la necessità di rilanciare investimenti, consumi e occupazione che non possono crescere se si accentua l’impoverimento di lavoratori e pensionati.

È, inoltre, irrinunciabile che la legge di stabilità compia scelte di politica industriale e di investimenti, senza le quali le grandi imprese di rete fondamentali per lo sviluppo, come Telecom e Alitalia, e grandi gruppi industriali, come Finmeccanica e quelli siderurgici, perdono la loro funzione e rischiano di essere svenduti.

Infine, bisogna affrontare il nodo della spesa pubblica, abbandonando la dannosa logica dei tagli lineari e realizzare, invece, un vero riordino istituzionale e una riduzione della spesa corrente attraverso i costi standard, avviando un processo contrattuale di riorganizzazione della pubblica amministrazione.

L’assenza di queste scelte e una legge di stabilità ragionieristica determinerebbero un ulteriore peggioramento delle condizioni dei lavoratori, dei pensionati e delle imprese e, soprattutto, una diminuzione dei livelli occupazionali.

Affinché non continui quello stato di ingovernabilità del Paese che impedisce la realizzazione di tutte queste necessarie riforme, occorre che il Parlamento cambi la legge elettorale, ridando ai cittadini la possibilità di scegliere, superando la logica personalistica della politica e ricostruendo un clima di fiducia nelle istituzioni della Repubblica.

CGIL, CISL e UIL impegnano le loro strutture ad attuare, da subito, assemblee in tutti i luoghi di lavoro, a indire presidi in tutti i territori e a organizzare, nelle giornate di sabato e domenica prossima, volantinaggi con le nostre proposte nelle piazze e nei punti di maggiore incontro dei cittadini.
http://www.controlacrisi.org/notizia/Politica/2013/9/30/37051-serve-un-vero-governo-del-paese-il-documento-unitario-di/


 

L’Ungheria continua le sue politiche indirizzate ad aiutare la povera gente.

Mentre in Italia le bollette continuano a salire e le varie amministrazioni locali stanno privatizzando le aziende dell’acqua andando contro il parere negativo degli italiani (i quali hanno votato contro in un recente referendum) il premier unghereseViktor Orbán ha dichiarato che il Paese è in trattative per procedere alla nazionalizzazione di sei o sette utilities.

L’intento, ha spiegato il leader di centro-destra, sarebbe quello di far scendere i prezzi dell’energia per proseguire il rilancio dell’economia interna. “Stiamo conducendo numerosi incontri per riacquistare 6 o 7 società, in passato privatizzate, del comparto utility”, ha detto Orbán.
Silenzio assoluto sul nome delle aziende in questione. In Ungheria uno dei maggiori player del settore è il Gruppo ENI, con la locale Tigaz, oltre ad E.on e RWE (Germania) e alle francesi GDF Suez ed Edf.

Nel 2014 si terranno le elezioni politiche in Ungheria ed i sondaggi danno ampio vantaggio all’attuale pm, anche grazie ad alcune scelte populiste (nel senso nobile del termine) come quella di tagliare i costi delle bollette, linea che Orbán sembra voler portare avanti.

E chi avrebbe da ridire? Nessuno ovviamente e per questo questa notizia è stata completamente ignorata (censurata?) dai mezzi di informazione.

D’altra parte l’Ungheria, avendo pagato con due anni di anticipo il prestito contratto col FMI non deve subire ricatti da nessuno e quindi può proseguire con le sue politiche sociali.

Ovviamente in Italia questo sarebbe pura fantascienza, non fosse altro che siamo governati da burattini e nullità.

Giuseppe De Santis
 http://www.stampalibera.com/?p=66752


Isinbayeva sia stuprata: promise le dimissioni. Ma non le ha date

Ricordate la vicenda di Gianluigi Piras, il responsabile diritti civili del Pd e consigliere comunale di Jerzu? E’ ancora al suo posto.
Claudia Sarritzu
domenica 29 settembre 2013 22:06

Ricordate la vicenda di Gianluigi Piras, il responsabile diritti civili del Pd e consigliere comunale di Jerzu? Dopo un suo stato su facebook che recitava così «Isinbayeva, per me possono anche prenderti e stuprarti in piazza. Poi magari ci ripenso, magari mi fraintendono», in risposta alle dichiarazioni omofobe dell’atleta, aveva dichiarato in una lunga nota che avrebbe lasciato i suoi incarichi e si sarebbe dunque dimesso dai ruoli politici che ricopriva.

In queste ore scopriamo che non è così, il consigliere comunale Piras infatti in un articolo uscito su Sardinia Post fa outing e dichiara di essere gay, questo viene scritto nel giornale online: “Nell’occasione Piras ha anche fatto sapere di aver cambiato idea quanto alle dimissioni dal consiglio comunale: resterà al suo posto. D’altra parte nessuno gli ha chiesto di andarsene. Ha rinnovato le sue scuse per l’attacco alla Isinbayeva, ha ribadito di essere da sempre impegnato della difesa dei diritti. Ha anche criticato i vertici del Pd che non si sarebbero sforzati di capire quali erano le sue reali intenzioni.” Per noi, a cui non interessano le preferenze sessuali di nessuno, la notizia non è dunque che Piras sia gay ma che alla fine dopo tutto il trambusto della settimana di ferragosto, lui non si sia dimesso come annunciato.
http://www.globalist.it/Detail_News_Display?ID=49581&typeb=0


No-Tav, Travaglio: Bersani e il silenzio dei tecnici cialtroni

http://www.libreidee.org/2012/03/no-tav-travaglio-bersani-e-il-silenzio-dei-tecnici-cialtroni/

Il Tav Torino-Lione nasce ventuno anni fa, quand’era appena caduto il Muro di Berlino, al governo c’erano Andreotti e Cirino Pomicino e alle Ferrovie Lorenzo Necci. Poi, guardacaso, Tangentopoli li ha spazzati via tutti. Un’altra era geologica, quando i politici erano in preda a una supersonica “invidia del pene” e  come modello di sviluppo inseguivano ancora la Muraglia Cinese e la Piramide di Cheope. Poi sappiamo che cosa ci han lasciato di grosso, in eredità: il debito pubblico. Il primo studio di fattibilità commissionato dalla Regione Piemonte 21 anni fa stimava che i passeggeri fra Italia e Francia sarebbero aumentati da un milione e mezzo a 7 milioni e 700.000 in dieci anni. Invece adesso sono 700.000: un decimo del previsto. Infatti il vecchio treno diretto Torino-Lione è stato soppresso da un pezzo.

Allora si è detto: siccome la nuova linea non serve per i passeggeri, che non ci sono più, servirà per le merci. E il progetto ha cambiato nome: da “alta Marco Travagliovelocità” a “alta capacità”. Adesso, a parte l’idea folle di fare una nuova ferrovia per portare le rape e le fave mezz’ora prima da Torino a Lione, basta dare un’occhiata ai dati del traffico merci fra l’Italia e la Francia, che è salito fino al 2000 e da allora è colato a picco. L’ufficio federale dei trasporti svizzero calcola che nel 2000 viaggiavano 8 milioni di tonnellate di merci; oggi ne viaggiano due e mezzo, anche perché ormai il grosso passa dal Gottardo e dal Brennero. Basta appostarsi lungo la ferroviaria Torino-Modane e osservare: l’80-90% dei treni merci passa completamente deserto. Anche perché abbiamo speso un sacco di soldi per potenziarla, la Torino-Modane, che ora potrebbe trasportare 20 milioni di tonnellate e invece ne trasporta due o tre al massimo.

Cioè, nessuno usa la linea esistente: e noi, furbi, ne facciamo una seconda. Con un cantiere che durerà 15 anni, scaverà per 57 chilometri una montagna piena di amianto e materiale radioattivo – perché noi siamo molto furbi: come se non fosse bastata l’Eternit, a insegnarci qualcosa. E dove lo mettiamo il milione di tonnellate di detriti, per giunta in parte tossici, che usciranno da quel buco? E quanti Tir ci vorranno per portarli via? Con quanta CO2 e quanto inquinamento? E che fine farà il turismo, nel frattempo? E le infiltrazioni della ‘ndrangheta in quella regione? Qualcuno ci ha pensato? E chi curerà le 10.000 persone che si prevede possano ammalarsi per le polveri e lo smog da cantiere, visto che è previsto addirittura un +10% di malattie cardiache e respiratorie? Per questo, non è vero che il Tav è inutile. Il Tav Torino-Lione è dannoso per l’ambiente e le falde acquifere (chiediamo ai toscani cos’è successo con il Tav tra Firenze eVal Susa, i No-Tav a mani nude sgomberati dalla poliziaBologna), è dannoso per la vita e per la salute degli abitanti della val Susa, ma soprattutto per le casse dello Stato.

Dicono che l’Europa dovrebbe pagare il 30-40% dell’opera ma non è vero niente, non c’è niente di sicuro: finora ha stanziato solo 600 milioni per il tunnel esplorativo, il resto è tutto da vedersi. E gli accordi con la Francia prevedono che l’Italia pagherà il 57% di un’opera che passa solo per il 30% sul nostro territorio: siamo sempre più furbi. Alla fine il Tav dovrebbe costare nell’ipotesi “maxi” 18-20 miliardi, cioè quanto basterebbe per cablare tutta l’Italia a 100 megabyte, o – nella versione “low cost” – 8 miliardi: tanti quanti la Gelmini ne ha tagliati alla scuola, alla ricerca e all’università negli ultimi tre anni. Ogni traversina del Tav è un banco di scuola, una culla di asilo nido, un posto letto di ospedale e di ospizio, un insegnante in meno. E questi sono solo i preventivi, che di solito, all’italiana, raddoppiano o triplicano. Basta vedere quello che abbiamo speso per gli altri Tav già fatti, quelli utili, come per esempio la Torino-Milano su cui nessuno si è opposto: abbiamo speso 73 milioni di euro a chilometro, mentre la Francia ne spende 10 e la Spagna 9.

Dicono: ma in Francia stanno scavando. Intanto non è vero: è tutto fermo anche lì, manca ancora il progetto definitivo fino a Lione. Hanno fatto solo tre cunicoli esplorativi e poi hanno tappato tutto, in attesa di tempi migliori: infatti i giornali francesi se ne strafottono di quello che succede dall’altra parte della montagna, perché non interessa nessuno. E comunque in Francia, quando scavano, scavano solo nella terra, mentre da noi scavano soprattutto nelle nostre tasche. E di solito il differenziale dei costi fra Italia e La militarizzazione dei terreni di ChiomonteEuropa, lo spread del magna-magna, ha un nome soltanto: tangenti. Basta aspettare. Il sospetto che, dietro, ci sia qualcosa di non detto aumenta quando si sentono parlare i difensori del Tav.

Prima c’erano i politici che ripetevano: «Il Tav si deve fare perché si deve fare, punto». A “Report”, il governatore piemontese Roberto Cota, col suo sguardo penetrante tipico della triglia lessa, ha risposto alle cifre dei No-Tav dicendo la seguente “supercàzzola”: «La Tav apre il Piemonte e tutto il sistema-paese all’Europa: prima di tutto, è un’apertura psicologica, di prospettiva». Ecco, più che psicologica sembrerebbe psichiatrica, visto che il Piemonte è già collegato all’Europa e alla Francia, dato che il traforo del Fréjus l’hanno inaugurato nel 1871 – all’insaputa di Cota, naturalmente. E meno male che la Lega Nord difende la volontà popolare, il radicamento nel territorio, il popolo sovrano, il “dio Po” che difende i popoli da scelte imposte da “Roma ladrona”. Il popolo della val Susa dev’essere figlio di un Po minore, perché non viene preso in considerazione.

Sempre a “Report”, l’ex sottosegretario alle infrastrutture del governo Berlusconi, Giachino, disse un’altra “supercàzzola” memorabile: «Il Tav consentirà di collegare le merci da Torino a Lisbona, fino a Kiev». Una super-mega-transiberiana, senza spiegare quali sarebbero queste merci che dovrebbero partire dal Portogallo e arrivare addirittura – marce, naturalmente – in Ucraina. E perché mai dovrebbero fare una capatina a Torino? Forse per visitare la Sindone o il Museo Egizio? I politici non dicono mai niente di esatto, di preciso: dicono una “supercàzzola” dopo l’altra, però sono quasi tutti d’accordo: quelli attualmente presenti in Parlamento sono tutti d’accordo sul Tav, centrodestra e centrosinistra. Uno dei più scatenati è il Pd: il sindaco Fassino ha detto che i No-Tav sono anti-storici. Un po’ come chi, quarant’anni fa, credeva nel comunismo sovietico. Chiamparino Sergio Chiamparinovoleva addirittura espellere dal centrosinistra tutti quelli che erano contro la Tav. Poi ha scoperto la sua vera vocazione: ora fa il banchiere.

Il Pd piemontese ha minacciato di togliere la tessera agli iscritti che manifestano contro il Tav, manco fossero dei pregiudicati o degli inquisiti – anzi, no: se fossero degli inquisiti la tessera non gliel’avrebbero tolta: Penati ce l’ha ancora, è soltanto sospeso. Bersani l’ha ripetuto anche stasera: in fondo, il Tav è solo un treno. Non è solo un treno: è una linea ferroviaria che scava 57 chilometri nella montagna. E che, guardacaso, è appaltata a una cooperativa rossa, la Cmc di Ravenna, molto nota alle cronache (soprattutto giudiziarie) per i suoi vecchi rapporti con Primo Greganti: siamo passati da “falce e martello” a “calce e martello”. Ha scritto bene Adriano Sofri ieri su “Repubblica”: «Il partito trasversale pro-Tav è il Partito Preso, cioè quello che dice “ormai non si può più tornare indietro” e non spiega mai perché. Il Partito dell’Ormai. Il Tav è una nuova religione rivelata, fondata su un mistero sacro, calato dall’alto, quindi Adriano Sofriindimostrabile ma indiscutibile: il dogma dell’Immacolata Costruzione».

Infatti, nessuno si confronta mai con i dati degli economisti de “LaVoce.info”, del “Sole 24 Ore” (che è un noto organo dei centri sociali) o dei 360 professori universitari e professionisti che si sono riuniti insieme a Luca Mercalli, Ivan Cicconi e i professori Marco Ponti e Sergio Ulgiati e hanno lanciato quel famoso appello a Monti. Gli hanno detto: caro Monti, hai avuto coraggio nel respingere l’assalto olimpico di “Roma 2020”, possibile che non dimostri lo stesso coraggio ripensando un’opera così superata e così costosa? Anche quelli sono tecnici, anche se non sono al governo: per essere tecnici non è necessario essere ministri. Anzi, ci sono tecnici che non sono ministri, la pensano diversamente dai ministri tecnici e magari sono molto più tecnici dei ministri tecnici.

I 360 esperti citano per esempio uno studio di due ricercatori del Politecnico di Milano, Beria e Grimaldi, sulla grave sofferenza in cui versano tutte le linee di alta velocità in Italia. Poi c’è uno studio dell’università di Oxford su 260 grandi infrastrutture trasportistiche in ben 20 nazioni. Si dimostra che tutte le previsioni sui costi vengono regolarmente sottostimate, e tutte le previsioni sui benefici vengono regolarmente sovrastimate. Tant’è che quell’analisi si intitola: “La peggiore infrastruttura è sempre quella che viene costruita”. Altri ricercatori, svedesi e americani, hanno dimostrato che le grandi infrastrutture ferroviarie non risparmianoBersanienergia: la consumano. Quindi, inquinano molto più dei Tir che si vorrebbero togliere dalla strada.

Sono tutti professori, mica anarco-insurrezionalisti: non insultano i poliziotti, non tirano pietre, non si arrampicano sui tralicci, non sporcano e non urlano; chiedono solo un tavolo, un tavolino, per discutere pubblicamente come si fa tra tecnici: cioè con i dati e con le cifre, e nient’altro. E’ quello che chiedevano i No-Tav quando non c’era ombra di violenza, nel movimento. Solo che, quando non c’era la violenza, non li ascoltavano perché non erano violenti. E così qualcuno, sbagliando, ha pensato che per farsi notare e ascoltare bisognasse diventare violenti: e ha molto sbagliato, a fare questo. Ora, i tecnici di governo parlano come i politici. Il ministro Passera ha detto: i lavori devono proseguire, punto e basta. Perché? Perché sì. Bell’argomento: un argomento tecnico. Si è iscritto anche lui al Partito Preso.

In realtà, “proseguire” i lavori è un verbo sbagliato, perché i lavori non esistono: il cantiere è finto, i lavori dovrebbero semmai “cominciare”: pochissimi operai, l’abbiamo visto, e moltissimi poliziotti. I poliziotti, anche loro, come i valligiani, sono le vere vittime di questa politica e di questi tecnici che non ci mettono mai la faccia: forse perché non ce l’hanno più o forse perché ormai sono al 4% di fiducia, come diceva Ainis. Nessuno nega che tra i manifestanti ci siano dei violenti, e nessuno nega che anche tra le forze dell’ordine ci siano dei violenti, anche se lì è più difficile individuarli perché sono nascosti sotto i caschi, ma la gran parte fa il suo dovere. Come fa il suo dovere il procuratore Caselli, minacciato di morte e insultato con slogan orrendi, paragonato addirittura ai terroristi e ai mafiosi che ha Passeracombattuto per tutta la vita, solo perché ha fatto arrestare 25 attivisti accusati di violenze – tra l’altro, quasi tutti venuti da fuori della val di Susa.

Ma non è stato mica Caselli a decidere di militarizzare la valle, lui si è limitato a perseguire i reati. Gli ordini li danno i politici, quelli del 4%, quelli che oggi si defilano e lasciano la patata bollente ai tecnici: forse perché temono di non essere credibili, o magari perché temono che qualcuno gli ricordi che il movimento operaio in Italia è nato proprio con i blocchi stradali e con le occupazioni delle terre. E’ credibile forse un ex banchiere come Passera che ora fa il ministro e che ha scelto come vice-ministro delle infrastrutture un altro ex banchiere amico suo e socio suo in Banca Intesa, che prima le infrastrutture le finanziava e ora le dovrebbe controllare e deliberare? Sono credibili i ministri, politici e tecnici, che hanno militarizzato una valle per proteggere un cantiere che non esisteva? Che ordinano ai poliziotti di accogliere nelle stazioni in assetto antisommossa i manifestanti pacifici e di caricarne qualcuno? O di inseguirli fino in cima agli alberi?

Ecco, che bisogno c’era di far inseguire quel ragazzo sopra al traliccio? Possibile che davvero in Italia chiunque si arrampichi su un traliccio venga regolarmente inseguito da un rocciatore dei carabinieri oppure è un trattamento ad personam che riserva soltanto ai No-Tav? Lo dico perché un mese fa a Milano c’è stata una manifestazione secessionista della Lega. Alcuni milanesi hanno accolto i manifestanti srotolando la bandiera tricolore. La Digos gliel’ha fatta ritirare – il tricolore, non quella secessionista – per non provocare i leghisti. E’ il mondo alla rovescia, perché la bandiera nazionale è legalità e la secessione è illegalità. Però si può capire, la scelta della polizia: voleva evitare inutili tensioni e inutili scontri. Siamo sicuri che si stia cercando di evitare inutili tensioni e inutili scontri in valle di Susa? Perché non si cerca di fare anche lì quello che si è cercato di fare a Milano tra i leghisti e i tricolori? Soprattutto: perché i tecnici non fanno finalmente i tecnici e non rispondono, su quel tavolino da tecnici, alle obiezioni dei tecnici No-Tav con degli argomenti tecnici pro-Tav, se li hanno? Se non lo fanno non sono dei tecnici: sono dei cialtroni, e anche un po’ provocatori. E nessuno, a quel punto, toglierà dalla testa a molta gente che questa non sia l’alta velocità, ma l’alta voracità.

(Marco Travaglio, testo del video-editoriale della puntata di “Servizio Pubblico” del 1° marzo 2012, pronunciato nello studio di Michele Santoro di fronte al segretario del Pd, Pierluigi Bersani).

 

Il massone Disney a sostegno dello status quo (anche sulla creazione di denaro)

28 settembre 2013

Autore Alberto Medici 

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Grazie aIl portico dipintoche ne ha fatto la traduzione, e a Carlo Brevi, alias Santaruina (Tra Cielo e Terra) che l’ha linkato su FB, sono venuto a conoscenza di questa storiella divertente di zio Paperone sulla inutilità, o peggio, dannosità della distribuzione tout-court del denaro. In seguito ad un tornado, ad ogni cittadino di Paperopoli arriva un milione di dollari. Solo che per effetto di questa immediata (e immeritata) ricchezza, nessuno vuole più lavorare e tutta l’economia si ferma. In sostanza, il messaggio sembrerebbe positivo: quello che fa la ricchezza non è il denaro, ma il lavoro onesto, reale, duro, a contatto con gli animali, nei campi. Qualcosa da eccepire?

Si sa: noi complottisti vediamo sempre la malafede, e vi pareva che stavolta potevamo essere da meno? In effetti, come ho già fatto notare qui qui, di Disney è meglio diffidare, anche perchè i messaggi che vengono dati ai nostri bambini sono mascherati e veicolati da innocui personaggi dei fumetti, e quindi più subdoli; inoltre, su un argomento importante come il denaro, vero fulcro di inganno per l’umanità, mi sembrava strano che il massone Disney potesse lasciarsi scappare un messaggio non opportunamente cablato e finalizzato.

E andando a leggere la storia cosa si trova? Almeno un paio di punti dubbi. Primo, che sia proprio il pluri-fanta-multi-miliardario zio Paperone che lavora in fattoria stride un pochino.Come se le ricchezze smisurate che ha accumulato si possano ottenere raccogliendo uova e mungendo mucche. Secondo, che la gente, una volta riempita di denaro, non voglia più lavorare, e tutti, immediatamente, interrompono la loro attività bloccando, di fatto, l’economia. Impossibile non vedere un monito sottostante molto pesante: le persone vanno tenute nel bisogno e nella indigenza, altrimenti smetterebbero di lavorare.

Mentre invece noi sappiamo che il lavoro non è contrario alla natura umana; quello che è contrario alla natura umana è un lavoro alienante, precario, sottopagato, ripetitivo, inutile, sotto ricatto; ma uno stato di benessere e di sicurezza economica, lungi dall’invogliare a non far niente, attiverebbe altre attività, creatività, impegni, nei vari campi che sono più consoni alla natura umana.

Insomma, il messaggio del fumetto, in sintesi, potrebbe essere questo: “è bene che il sistema continui così come è oggi, perchè altrimenti tutto l’apparato si incepperebbe e la gente morirebbe di fame“. Con la conclusione che i soldi inizialmente persi da Paperone ritornano nei suoi depositi; come dire: e tutti (i ricchi) vissero felici e contenti.

PS: e lui, zio Paperone, invece, cosa se ne fa di tutti quei soldi? Perchè a lui non fanno male? Non smette di lavorare perchè ne ha già tanti? Ma no, guardate: lui non è avido, solo che gliene servono tanti perchè gli piace farci il bagno (è un suo vizietto, che volete farci? Non si fa del male a nessuno, a sguazzare dentro una montagna di denaro, no?)

Voilà! Anche i super ricchi vengono sdoganati con una bella favoletta a lieto fine.

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