UKRAINE : L’UE VIENT DE CHOISIR EGALEMENT LA CONFRONTATION AVECLA RUSSIE

Fabrice BEAUR pour PCN-INFO / 2014 03 06 / avec Le Monde, RIA Novosti & PCN-SPO/

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PIH - FB ue ctre russie (2014 03 06) FR

A l’issue d’un sommet extraordinaire consacré à la crise ukrainienne, ce jeudi 6 mars l’Union européenne a annoncé les premières sanctions politiques contre la Russie. “Les dirigeants européens ont décidé de suspendre les négociations sur les visas avec Moscou et menacé de prendre davantage de sanctions, notamment économiques, si la situation continuait à se détériorer en Ukraine.”

Pour “sortir de la crise” les pantins de Washington “se sont accordés sur une stratégie progressive de sanctions, en trois étapes, pour contraindre la Russie à « négocier »”.

Les mêmes tristes sires ont “jugé « illégale » la décision du Parlement de la République autonome de Crimée” dont le parlement vient de demander le rattachement à la Fédération de Russie et qui va organiser un referendum le dimanche 16 mars sur cette question.

Le “président” (on ne rit pas) de l’Union européenne, “Herman van Rompuy, a également annoncé que Bruxelles signerait l’accord d’association avec Kiev avant les élections du 25 mai en Ukraine. Cela concerne les principes généraux de la coopération, la coopération politique et en matière de politique étrangère et de sécurité, a précisé le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.”

 LE CHOIX DE LA CONFRONTATION

Comme je l’indiquais, aujourd’hui même, dans une précédente dépêche, l’UE a donc décidé de suivre en tout la stratégie de la confrontation avec la Russie. Comme quoi, il se confirme bien pour les aveugles que l’agenda en Europe, c’est l’OTAN qui l’établit et non les “institutions européennes.

 LE DOUBLE STANDARD DU DROIT INTERNATIONAL SELON L’OCCIDENT

Tous en cœur, les occidentaux refusent le droit à l’autodétermination pour la Crimée.

“Laurent Fabius, a estimé qu’« en droit international on ne peut pas faire un référendum pour modifier des frontières. Imaginez un département de France qui demande son indépendance ! Et si cela se généralisait à d’autres Etats… Après, tout dépend de la question qui va être posée. S’il s’agit d’aller vers davantage de décentralisation, d’accord. Mais si, en revanche, c’est une manière de changer les frontières, cela pose problème ».

Washington a également mis en garde contre la violation du droit international que constituerait l’organisation d’une telle consultation. « Le référendum proposé sur l’avenir de la Crimée violerait la Constitution ukrainienne et le droit international. Toute discussion sur l’avenir de l’Ukraine doit inclure le gouvernement légitime » du pays, a affirmé Barack Obama lors d’une brève intervention à la Maison Blanche.”

Il faut vraiment garder son sérieux pour ne pas rire à de telles âneries, à une telle hypocrisie et mensonges répétés.

Rappelons simplement le cas du Kosovo.

Y-a-t-il eu consultation avec Belgrade ? Est-ce que la modification imposée par la force, par l’OTAN, par le bombardement d’une capitale européenne, de son infrastructure et les nombreux civils de dommages collatéraux correspond à la définition du “droit international” que les occidentaux viennent de nous énoncer ?

Quant à la remarque de Fabius qui déclare que “tout dépend de la question qui va être posée”, elle est le symbole du déni de démocratie de cette UE dont personne ne peut contredire sa dérive anti-démocratique. Le droit à l’autodétermination est inscrit dans la charte des Nations Unies. Et ici jusqu’à présent il n’y a pas eu de mort en Crimée grâce à la prise en main de son destin par la population locale à travers la Démocratie Directe.

Washington et sa colonie de l’UE préfèrent comme expression démocratique les milices fascistes du Maidan, les snipers travaillant pour l’opposition putschiste ayant installé une Junte bendériste à Kiev.

Loin de chercher une solution, l’Occident a décidé comme toujours d’aller jusqu’au bout. Mais comment peut-il en être autrement du fait que ce sont les mêmes qui sont les instigateurs de la transformation de la contestation dans un premier temps pacifique du Maidan en une confrontation violente avec comme troupes de choc les milices du parti fascistes Svaboda et de la milice nazie “Pravi Sektor” qui est sortie d’un chapeau en quelques semaines seulement avec des moyens matériels de grande envergure.

La Russie n’a donc pas d’autre choix, elle-aussi, d’aller jusqu’au bout en acceptant, bien que ce ne fut pas son option première dans le conflit, loin de là, ce que sera la décision de la Crimée et d’envisager une réaction à la répression de la Junte bendériste de Kiev qui a nommé des oligarques gouverneurs des provinces de l’Est rebelle. (Tiens là on entend aucun journaliste parle négativement des “oligarques”. C’est comme pour les islamistes et les fascistes, ils y a les bons et les mauvais selon l’Occident ce mensonge permanent).

Je le répète donc, l’OTAN est bien décidé à absorber l’Ukraine. Le rideau de fumée étant dans un premier temps l’UE. La survie de la Russie en tant qu’Etat indépendant et de l’Eurasie en tant qu’Espace continental libre se joue dans cette bataille d’Ukraine que l’Occident à décider de déclencher.

Pour cette raison comme pour aider nos compatriotes ukrainiens sous la dominations et la violence des milices fascistes, nous nous devons de nous positionner en faveur de la Russie.

Le patriotisme européen nous le dicte!

Fabrice BEAUR

Secrétaire-général du PCN

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‘LE CHOC DES DEUX UKRAINES’ SUR RADIO CAMEROUN

Emission « Sans Détour »  animée par Joli-beau Koubé.

Théme : « LES EVENEMENTS D’UKRAINE, LA CRIMEE ET L’INTERVENTION RUSSE »

Le 2 mars 2013

sur CAMEROON VOICE – RADIO CAMEROUN

Radio internationale / Montréal – New-York – Paris – Yaounde … PCN-TV + RC - Emission les 2 Ukraines (2014 03 02) FR (1)

Plateau :

Joli-beau Koubé – Mikhail Gamandiy-Egorov – Fabrice Beaur – Luc Michel

 * 1e Partie sur :

https://vimeo.com/88554080

 * 2e Partie sur :

https://vimeo.com/88589381

 QUE SE PASSE-T-IL EN UKRAINE, OU L’HISTOIRE S’ACCELERE ?

En Ukraine les événements se sont accélérés depuis les débuts du ‘Maidan 2013’, une nouvelle « révolution de couleur » en Ukraine. Du putch de l’Opposition pro-occidentale à Kiev le 21 février 2014 au soulèvement de l’Est et de la Crimée pro-russes et à l’intervention russe du 28 février …

 # PARMI LES SUJETS TRAITES PAR LES INVITES :

* Par Luc MICHEL :

1/ les événements : la révolution de couleur, l’action de l’UE et du NATO, celle des réseaux américains, les réactions de Moscou, la manipulation médiatique (le ‘storytelling’) des médias de l’OTAN …

2/ le fonds géopolitique : le vrai agenda est celui de l’OTAN (expansion à l’Est continue depuis 1992), le rôle de l’Ukraine (Brezinski, Thiriart) et de la Crimée, le partenariat oriental de l’UE enlisé,

3/ le fonds idéologique : les deux Ukraines, que tout sépare, la véritable nature du Maidan,

4/ les similitudes en terme de valence géopolitique ( vu de Moscou et de Bruxelles/Washington) entre la Crimée , la Transdniestrie, l’Abkhazie et l’Ossetie du Sud,

5/ Ukraine – Syrie – Venezuela : un même processus d’agression occidentale, ‘révolutions de couleur’ et ‘printemps arabe’, ce qui se passe et va se passer à Caracas.

* Par Mikhail GAMANDIY-EGOROV :

1/ Que représentent véritablement les événements en Ukraine,

2/ le parallèle entre la Syrie et l’Ukraine,

3/ Comment les autorités russes ont-t-elles réagi jusqu’à maintenant en ce qui concerne les événements ukrainiens,

4/ La Russie avait récemment accordé un crédit de 15 milliards de dollars US à l’Ukraine, dont une première tranche de 3 milliards a déjà été transferé. Qu’en sera-t-il maintenant,

5/ Y-a-t-il un risque réel de sécession aujourd’hui en Ukraine,

6/ Le changement de pouvoir à Kiev peut-il où va-t-il modifier les termes de l’accord de Kharkov du 21 avril 2010 relatif au prolongement du bail de la flotte Russe à Sébastopol jusqu’en 2042,

* Par Fabrice BEAUR :

1/ le point de vue russe sur les événements d’Ukraine, ce que pensent les media russes et l’opinion russe de la situation en Ukraine actuellement,

2/ une information minorée dans les media occidentaux : à savoir la présence très importante de l’extrême-droite dans les rangs de l’opposition,

3/ D’un côté, il y a les médias occidentaux qui parlent de “révolution” et les médias russes qui parlent de “Coup d’Etat”. Qui a vraiment raison ?

4/ l’impact de la situation en Crimée en Russie même, dans la région frontalière du Kouban.

 # LES INVITÉS :

 Mikhail GAMANDIY-EGOROV/ BIO EXPRESS /

Mikhail Gamandiy-Egorov, 26 ans, Moscovite, enfance au Maroc, études supérieures en France. Diplômé de la Sorbonne (Paris).

Partisan du partenariat Afrique-Russie et de la souveraineté des Etats.

Depuis tout récemment cadre de SKOLKOVO, la “Silicon Valley russe”.

Chroniqueur pour le Service francophone de Radio d’Etat russe “La Voix de la Russie”, éditeur du Blog ‘L’Axe Russie-Afrique’, éditorialiste pour ‘Trans-Europa Médias’ (Brussels-South)  :

http://french.ruvr.ru/by_author/89470235/

Blog : http://afriquerussie.wordpress.com/

Fabrice BEAUR/ BIO EXPRESS /

Fabrice Béaur, Secrétaire-Général du PCN-NCP, organisation transnationale extra-parlementaire (mais qui a eu des députés en Belgique dans les Années 90), aujourd’hui active dans les deux Europes. Centrale à Bruxelles, secrétariats à Paris, Kichinev (Moldavie), Moscou, Sotchi (Caucase) et Istanbul (le n°3 du PCN est turc).

Spécialiste des médias et des réseaux sociaux.

Habite en Russie près de Sotchi. Travaille (consultant) entre Moscou et le Kouban, la région sud de la Russie, au bord de la Mer Noire et au pied du Caucase.

Marié avec une russe qui fut une cadre de NASHI, le mouvement antifasciste de la jeunesse, organisation de jeune pro-poutine très actif et importante dans les années des deux premiers mandats de Poutine en tant que président de la Fédération de Russie.

Deux enfants.

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Luc MICHEL/ BIO EXPRESS /

Luc Michel, 56 ans et plus de 40 ans d’une vie politique engagée au service d’une idée force : ‘la Grande-Europe de Vladivostok à Reykjavik’. Considéré comme un ‘intellectuel slavophile’ et un adversaire radical de l’OTAN. Editeur, il dirige les Editions MACHIAVEL depuis 1982.

Entre 1983 et 1991 anime avec Jean Thiriart « l’Ecole géopolitique euro-soviétique » qui envisageait la fusion entre URSS et UE. L’Eurasisme russe, de droite (Douguine) comme de gauche (Zouganov), en est issu après 1992.

Cette action intellectuelle débouche aussi sur une action politique, une praxis : le PCN-NCP, Il anime aussi un Think Tank, EODE, ‘Eurasian Observatory for Democracy and Elections’, qui défend la même idée.

Depuis les Années 80, Luc Michel a voyagé dans toute l’Europe de l’Est (en plus d’une action permanente en Afrique et Pays arabes depuis le milieu des Années 90) : Pays baltes, Europe centrale, Russie, Sibérie, Belarus, Yougoslavie, Caucase, Balkans … Nombreuses missions pour EODE qui organise du monitoring électoral. Nombreuses actions politiques, meetings ou conférences pour le PCN.

Il connaît particulièrement l’Ukraine, la Moldavie et la Transdniestrie (PMR). Il a notamment écrit pour EODE un Rapport de 250 pages sur la PMR et la Moldavie, très diffusé (3 éditions depuis 2006) :

Enfin il a orienté aussi à l’Est sa vie privée, compagne ukrainienne, puis marié à une Russe de Riga (Lettonie). Sa compagne actuelle est native de Transylvanie.

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CRIMEE ET ‘TRANSDNIESTRIE’ ENTRE GEOPOLITIQUE ET REPETITION DE L’HISTOIRE …

Luc MICHEL pour EODE Think Tank /

avec Libération – Le Point – EODE Press Office / 2014 03 09 /

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LM - EODE TT - GEOPOL pmr et crimee (2014 03 09)  FR (1)

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J’ai été le premier, dès le 23 février 2014,  à comparer les dossiers de la ‘Transdniestrie’ (Tiraspol) – la ‘Pridnestrovie’ ou PMR – et de la République de Crimée (Simferopol).

Je suis un spécialiste du dossier de la ‘République Moldave du Dniester’ (PMR), la pseudo « Transnistrie » des médias de l’OTAN, cette petite République auto-proclamée qui a fait sécession de la Moldavie tombée aux mains de l’extrême-droite pro-roumaine en 1989-91. Les thèmes du Congrès des Régions russophones de Kharkov le 21 février dernier, le refus du néofascisme et de la réhabilitation de la collaboration avec les nazis, le vouloir-vivre post-soviétique ou encore la Russophilie, me rappelaient, immédiatement et fortement, la naissance de la PMR. Je concluais sur cette interrogation : « L’Est ukrainien et singulièrement la Crimée serait alors une PMR à l’exposant 1000 ? » …

 LA PMR : UN BREF RAPPEL HISTORIQUE ET GEOPOLITIQUE

Commençons par un bref retour sur la PMR et sa naissance aux forceps.

La Pridnestrovie (la PMR, capitale Tiraspol), zone la plus industrialisée de l’ancienne République soviétique de Moldavie et peuplée aux deux tiers par des Slaves, a proclamé son indépendance envers Kichinev dès 1989, sous l’URSS, puis encore en 1992, après la dislocation de l’URSS et à l’issue de plusieurs mois de combats contre les forces moldaves pro-roumaines. Depuis, Tiraspol, République auto-proclamée et Etat de facto doté de tous les attributs étatiques, refuse de reconnaître la souveraineté moldave sur son territoire et applique une politique indépendante, renforcée après le référendum sur l’indépendance de septembre 2006, très largement remporté par les partisans du rapprochement avec la Russie.

Le 17 septembre 2006, un référendum a eu lieu en effet en République Moldave de Pridnestrovie (PMR), et, dans le cadre de cette consultation nationale, la majorité écrasante de la population de cette république autoproclamée s’est prononcée pour la poursuite de la politique d’indépendance de la Pridnestrovie et de son union avec la Russie.

La PMR est un des points chauds de la confrontation NATO-Russie, avec les autres Républiques auto-proclamées d’Abkhazie (1) et d’Ossétie du Sud (2)  (les trois sont aussi appellées  la « CEI-2 ») (3), et aussi le Nagorny-Karabagh (4). C’est là que la confrontation entre l’OTAN et la Russie s’exprime directement, aux frontières caucasiennes et aux marches européennes de la Russie. Quatre « conflits gelés » perdurent autour de ces quatre républiques, que l’on tente, avec l’appui de l’OTAN et de Washington, d’annihiler par la force. En Abkhazie et en Ossétie du Sud agressées par la Géorgie, les combats n’ont cessé qu’après l’intervention d’une force internationale de maintien de la paix en 1994 et le conflit armé a repris à l’été 2008. La situation reste tendue dans le Haut-Karabakh, malgré le cessez-le-feu et les efforts de médiation de l’OSCE. La Pridnestrovie réclame depuis plus de 20 ans son indépendance par rapport à la Moldavie, au travers de plusieurs referendum, et abrite un contingent de paix russe malgré l’opposition moldave.

LM - EODE TT - GEOPOL pmr et crimee (2014 03 09)  FR (2)

 DE LA PMR ALA CRIMEE …

Voici d’autres experts et analystes occidentaux qui en arrivent aussi à s’interroger sur les similitudes entre les deux Républiques auto-proclamées, les problèmes géopolitiques qui les entourent et les crises qui les accompagnent.

Ainsi Emmanuelle Armandon, spécialiste de l’Ukraine et de la Crimée à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et auteur de ‘La Crimée entre Russie et Ukraine : un conflit qui n’a pas eu lieu‘ (Bruxelles, De Boeck-Bruylant, au titre non prémonitoire au regard des événements de ces derniers jours) … Interrogée par Libération (Paris), elle répond : « En revanche, on peut très bien assister à un pourrissement de la situation. Un nouveau «conflit» gelé, comme en Moldavie avec la Transnistrie. Ce qui sera aussi déterminant, c’est ce qu’il va se passer dans le reste des régions de l’est de l’Ukraine, à forte population pro-Russes. Le risque, pour Kiev, c’est l’effet domino, la propagation des intentions séparatistes dans d’autres parties du territoire de l’Ukraine ».

 DE LA CRIMEE A L’EST UKRAINIEN : UNE PMR A LA PUISSANCE 1000 ?

Plus étonnante est l’analyse du géopolitologue Edward Luttwak, proche des néo-conservateurs US et qui fut conseiller de Ronald Reagan et de George Bush, qui dresse le même parallèle que moi entre les crises moldave et ukrainienne et évoque lui aussi une « super PMR », dans « Ukraine, le plan secret de Poutine » (publié notamment par Le Point et Le Monde, ce 3 mars).

Ajoutons qu’il partage mon analyse sur le fait que la partition de l’Ukraine pourrait être le choix du Kremlin dans la crise ukrainienne : « Il est fort possible que la partition de l’Ukraine, ou tout au moins une fédéralisation totale qui priverait Kiev de tout pouvoir réel (celle-ci a été prônée par Lavrov il y a quelques jours), soit le choix du Kremlin et un piège tendu aux occidentaux », écrivais-le le 23 février dernier. Luttwak évoque « l’objectif depuis longtemps affiché par la Russie d’aller vers une partition de l’Ukraine ».

LM - EODE TT - GEOPOL pmr et crimee (2014 03 09)  FR (3)

 « NOVY RUSSIA » :

APRES LA ‘TRANS-DNIESTER’ DEMAIN LA ‘TRANS-DNIEPR’ ?

Que dit le géopolitologue US Luttwak :

« En réalité, les Russes veulent beaucoup plus que la Crimée. Le projet concocté au Kremlin est celui d’une “Novy Russia”, un nouvel État qui comprendrait tous les territoires à l’est du Dniepr et que la Fédération de Russie prendrait sous son aile, jusqu’à sa reconnaissance pleine et entière. Tout est déjà prévu, y compris le drapeau de ce nouvel État (…) En devenant une frontière, la grande rivière Dniepr donnerait définitivement la Crimée à la Russie, avec son irremplaçable base navale, et surtout aurait l’avantage d’amener dans le giron de Moscou une population qui inclut beaucoup de citoyens d’origine russe, beaucoup d’Ukrainiens russophones, et beaucoup d’Ukrainiens déjà tournés vers l’Est, parce que leur activité économique dépend de la Russie. Poutine n’aurait donc aucune difficulté à faire appel au principe incontestable et wilsonien de l’autodétermination pour légitimer le nouvel État (…)

Le président russe n’aurait pas trop de soucis à se faire avec l’opinion de ses compatriotes : beaucoup de Russes considèrent que l’Ukraine tout entière devrait retourner dans le giron de la mère patrie. Et ceux qui savent un peu d’histoire se souviennent que l’ancienne Novorossiya, conquise sur les Tatars, s’étendait sur les deux rives du Dniepr. »

Et Luttwak conclut comme moi à cette « PMR à la puissance 1000 » qu’il appelle « Trans-Dniepr » :

« Ce territoire trans-Dniepr serait bien plus vaste que la République de Transnistrie, cette enclave russophone que les Russes ont réussi à arracher à la Moldavie en 1992, qui n’a pas été reconnue par la communauté internationale et où stationnent toujours des troupes russes. »

L’Histoire est souvent une boîte de Pandore. En soulevant le couvercle de celle de Kiev, les Occidentaux ont peut-être laissé s’échapper leur pire cauchemar. Car si la PMR empêche Washington et Bruxelles de dormir depuis 25 ans, elle aurait été alors simplement le modèle, l’esquisse ou encore la répétition d’une révolution géopolitique de grande dimension.

J’ai toujours insisté sur le rôle géopolitique capital, beaucoup plus important que la problématique simpliste des « conflits gelés » de l’OSCE, des « républiques venues du froid ». Nous y voilà arrivé. De Tiraspol à Simferopol, un cycle historique nouveau s’annonce à l’Est …

Luc MICHEL

 

http://www.eode.org/eode-think-tank-geopolitique-crimee-et-transdniestrie-entre-geopolitique-et-repetition-de-lhistoire/

# Aller plus loin :

mon RAPPORT sur la PMR pour EODE :

http://www.eode.org/EODE-RapportTransdniestrieV2.pdf

NOTES :

(1) L’Abkhazie (capitale Soukhoumi), ex-république autonome de la Géorgie soviétique depuis 1931, a combattu les forces géorgiennes de 1992 à 1994, au lendemain de la dissolution de l’URSS en décembre 1991. Soukhoumi ne reconnaît pas la souveraineté de Tbilissi sur son territoire et applique une politique visant à accéder à une indépendance reconnue par la communauté internationale. A la suite de la guerre russo-géorgienne de l’été 2008, Moscou, et quelques uns de ses alliés, ont reconnu la République d’Abkhazie.

(2) Ex-région autonome de la Géorgie d’après la division administrative de l’URSS, l’Ossétie du Sud (capitale Tskhinvali) a proclamé son indépendance le 20 septembre 1990. Tbilissi a alors riposté et les opérations militaires ont fait des milliers de morts de part et d’autre de 1990 à 1992. Lors du premier référendum de janvier 1992, au lendemain de la disparition de l’URSS, l’Ossétie du Sud s’est massivement exprimée en faveur de son indépendance envers la Géorgie. Les Sud-Ossètes mettent le cap sur le rapprochement avec l’Ossétie du Nord, république du Caucase du Nord russe, notant que les Ossètes, du Nord comme du Sud, ont bénévolement intégré la Russie en 1774, une bonne trentaine d’années avant la Géorgie. Près de 99% des Sud-Ossètes ont dit « oui » au référendum organisé ce 12 novembre 2006 par les autorités séparatistes et proposant de faire de la région un Etat indépendant. Tskhinvali ne cache pas son objectif stratégique de réunification avec l’Ossétie du Nord, une république russe du Caucase du Nord, et refuse catégoriquement de reconnaître la souveraineté géorgienne sur son territoire. A la suite de la guerre russo-géorgienne de l’été 2008, Moscou, et quelques uns de ses alliés, ont aussi reconnu la République d’Ossétie du Sud.

(3) A noter que le 30 septembre 2006, les présidents des parlements de trois de ces républiques non reconnues – mais néanmoins en Droit international reconnues comme « sujets de droit international » en tant que parties à des conflits –, Abkhazie, Ossétie du Sud, Pridnestrovie, ont signé un accord instituant l’Assemblée parlementaire de la Communauté « Pour la démocratie et les droits des peuples ». Cette Communauté, qualifiée depuis de « CEI-2 », a été instituée en juin 2006 par les leaders des trois républiques et le Traité d’amitié prévoit une assistance mutuelle au niveau politique et économique, mais aussi, en cas d’agression, une assistance militaire.

(4) Le Nagorny-Karabakh (capitale Stepanakert), qui se veut « le deuxième Etat arménien », enclave à majorité arménienne en Azerbaïdjan, a fait sécession de Bakou au terme d’un conflit armé qui a fait, entre 1988 et 1994, des milliers de morts. Le Haut-Karabakh bénéficiait, au sein de la république soviétique d’Azerbaïdjan, du statut de région autonome. En 1988, à la faveur de la perestroïka gorbatchévienne, la population locale a exigé la réunification de l’enclave à la république soviétique d’Arménie. Malgré de multiples tentatives de Moscou de faire revenir le calme dans le pays, une véritable guerre a éclaté entre la région et l’Azerbaïdjan après la chute de l’URSS en 1991. Le 2 septembre 1991, les autorités séparatistes ont proclamé l’indépendance de la République du Haut-Karabakh englobant la région autonome du Haut-Karabakh et le district de Chaoumian. Un cessez-le-feu est intervenu en 1994 mais la situation reste tendue, malgré des efforts de médiation du groupe de Minsk de l’OSCE. Depuis, des négociations sont en cours à différents échelons entre Bakou et Erevan.

(5) Edward Luttwak (né en 1942 à Arad, Roumanie), est un économiste et historien américain. C’est un des spécialistes en stratégie et en géopolitique les plus connus dans le monde. Il travaille notamment au Centre d’études stratégiques et internationales de Washington (CSIS) et a publié ‘Strategy: The Logic of War and Peace’, ‘Le Coup d’État, mode d’emploi’, ‘Le Rêve américain en danger’ et ‘Le Turbo-capitalisme’.

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QUAND LES IDEOLOGIES PRIMAIRES DE LA ‘NRA’ ET DU ‘TEA PARTY’ SE MELENT A LA VISION PARANOIAQUE DU MONDE DES NEOCONS …

Luc MICHEL/ En Bref / avec AFP – PCN-SPO / 2014 03 09 /

 «La seule chose qui puisse arrêter un méchant avec une arme nucléaire,

c’est un gentil avec une arme nucléaire»

LM.NET - EN BREF Palin, la bombe et la Russie (2014 03 09)  FR 2

Sarah Palin propose l’arme nucléaire contre Vladimir Poutine …

L’ancienne candidate à la vice-présidence des Etats-Unis, hégérie des neocons et du Tea Party, et vedette de télévision, Sarah Palin a conseillé ce amedi, à sa façon, au président Barack Obama d’adopter une stratégie plus ferme devant son homologue russe Vladimir Poutine dans la crise ukrainienne.

«La seule chose qui puisse arrêter un méchant avec une arme nucléaire, c’est un gentil avec une arme nucléaire», a-t-elle déclaré en clôture de la grande conférence du mouvement conservateur américain (CPAC), près de Washington.

La phrase est calquée sur le fameux slogan du lobby des armes à feu aux États-Unis, la très droitière National Rifle Association (NRA): «la seule chose qui puisse arrêter un méchant avec une arme à feu, c’est un gentil avec une arme à feu».

La sortie, prononcée au milieu d’un discours émaillé de jeux de mots, d’imitations et de blagues – tout un style … -, a déclenché une standing ovation des milliers de participants. Sarah Palin a raillé l’administration de Barack Obama pour avoir menacé le président russe avec «un téléphone et un stylo».

LM.NET - EN BREF Palin, la bombe et la Russie (2014 03 09)  FR 1

L’ancienne gouverneure de l’Alaska, sans responsabilité politique depuis 2009, avait été choisie à la surprise générale par John McCain comme candidate républicaine à la vice-présidence en 2008. Déjà elle rivalisait avec Mc Cain dans la Russophobie belliciste.

Elle s’est ensuite lancée depuis dans une lucrative carrière à la télévision, et prononce des discours à travers le pays. Une position d’attente politique dans un pays où l’acteur Reagan a pu devenir président, où un Scharzenegger est devenu gouverneur de Californie …

En 2010, Sarah Palin a participé avec toute sa famille à une série de télé-réalité à son nom, « L’Alaska de Sarah Palin », sur la chaîne TLC. Elle est actuellement commentatrice politique rémunérée de la chaîne d’informations conservatrices Fox News, issue du groupe du neocon Murdoch. Elle lancera le 3 avril une nouvelle émission, « Amazing America », sur une chaîne du câble spécialisée dans le tir, la chasse et la pêche, Sportsman Chann …

Son style se caractérise aussi par une méconnaissance totale de la géopolitique et de la géographie tout simplement. Une vision simpliste et primaire reposant sur une version basique et brutale de l’idéologie américaine, celle de la conquête de l’Ouest, de la ‘Manifest Destiny” et du ‘Big stick’ de Théodore Roosevelt, le père de l’impérialisme yankee à prétentions mondiales (comme le président Monroe était celui des prétentions à la domination pan-américaine). Le tout cimenté par la vision du monde prédatrice et paranoïaque des néocons …

Luc MICHEL

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Anche l’ex ministro Saccomanni riconosce che il debito pubblico è aumentato per colpa UE

di Luciano Lago – 09/03/2014

Fonte: controinformazione

Clamoroso: anche l’ex ministro Saccomanni riconosce adesso che il debito pubblico è aumentato per effetto delle direttive della Commissione Europea
Della serie “meglio tardi che mai”, l’ex ministro Saccomanni adesso ammette che il debito pubblico dell’Italia è nettamente aumentato in buona parte grazie al finanziamento imposto dallo sciagurato trattato del MES/ESM (Fondo di Stabilità Europeo) che ha obbligato l’Italia a versare 54 miliardi per provvedere al salvataggio delle banche tramite il fondo istituito dalla BCE e dalla Commissione Europea (vedi Saccomanni attacca la UE).
I miliardi del fondo erano ,andati principalmente a finanziare le banche francesi, spagnole e tedesche che erano esposte con i crediti verso la Grecia, il Portogallo ed altri paesi in difficoltà. L’Italia dovrà contribuire a questo fondo fino all’importo totale di 125 miliardi (71 ancora da versare).

Saccomanni riconosce implicitamente la fondatezza delle denunce fatte da economisti e studiosi quali fra gli altri il prof. Antonio M.Rinaldi, Claudio Borghi, Lidia Undiemi, il prof. Guarino, ed altri quando ci fu la ratifica di questo trattato capestro che ha prodotto l’effetto di ulteriore indebitamento dell’Italia (vedi: non abbassate la guardia su MES).
Inutile sottolineare come la stampa e le TV, tutte allineate allora con il governo Monti (il “salvatore dell’Italia” ci raccontavano) ha omesso di parlare di questo fondo, salvo descrivere la sua istituzione con un trafiletto in quarta pagina del Sole 24 ore, la stessa stampa e tv che ha sempre indicato come “populisti” ed euroscettici tutti coloro che osavano criticare le scelte della Commissione Europea e dei suoi servitori al governo italiano.
Una magra rivincita che dimostra, quando ormai è tardi per rimediare, come tutte le critiche e le denunce fatte contro la sciagurata politica economica imposta all’Italia dall’oligarchia europea abbiano portato esclusivamente vantaggi al cartello bancario sovranazionale e danni irreparabili all’economia ed alle imprese italiane, costrette in buona parte a chiudere o a delocalizzare.
Il milione di disoccupati in più (circa), record raggiunto grazie alle misure prese dai governi Monti e Letta, sono lì a dimostrare quanto siano state efficaci e produttive quelle misure.
Tutti i dati economici indicavano che era in corso una riduzione del deficit di bilancio (passato dal 5,5% del 2009 all’attuale 3%) ma nello stesso periodo il debito pubblico è passato dal 116,4% al 132,9 nel 2013 e la spiegazione della causa veniva data, dagli economisti sopra citati, nel versamento di quegli svariati miliardi che il governo italiano ha effettuato nello stesso periodo a favore dei fondi europei in ossequio alle direttive di Bruxelles prontamente eseguite prima da Monti e poi da Letta, fedeli esecutori di Bruxelles e della BCE. Superfluo anche aggiungere che, a quanti chiedevano conto del perché il governo italiano, che non aveva soldi per ridurre le imposte come l’IMU o pagare i debiti della P.A. alle imprese, dovesse essere così solerte a versare tutti quei miliardi ai fondi europei, il prof. Monti e successivamente Enrico Letta, rispondevano con un sorriso beffardo: “l’Europa ce lo chiede, non possiamo tirarci indietro”.
D’altra parte Enrico Letta lo aveva scritto anche nel suo libro: “Morire per Mastricht”, si poteva prenderlo in parola.
Questa è una delle tante prove provate che il governo italiano ormai non conta più nulla ed a Palazzo Chigi disponiamo ormai soltanto dei “camerieri” di Bruxelles e delle banche, personaggi di facciata, come l’attuale presidente del Consiglio Matteo Renzi, gonfiati da campagne di pubblicità finanziate dalle banche, contornati da giovani ministre belle ed inconsistenti che sono in quei posti per “fare scena” ed eseguire prontamente quanto viene loro suggerito dagli oligarchi europei.
L’unico personaggio che conta davvero, colui che ha preso il posto di Saccomanni, il ministro dello sviluppo economico, brutto e dall’aspetto tetro, Pier Carlo Padoan, l’uomo del FMI, quello che sostiene che “le misure dolorose portano effetti benefici per l’economia” sarà lui ad eseguire prontamente le direttive dell’oligarchia e ci metterà anche del suo. Se qualcuno ha dei dubbi su quali misure ci attendono, può informarsi in Grecia dove ha operato lo stesso ministro quando lavorava con gli organismi finanziari. Quel nome i cittadini greci se lo ricordano ancora.
http://www.ariannaeditrice.it/articolo.php?id_articolo=47763

Povere banche, Boldrini pensaci tu

L’EUROPA NON MOLLA SU SBANKITALIA – DOPO LA COMMISSIONE, SI MUOVE LA CONSOB EUROPEA: “LE BANCHE NON INSERISCANO A BILANCIO QUEL CHE GUADAGNANO DALLA RIVALUTAZIONE DELLE QUOTE BANKITALIA”
Qualora l’invito dell’Esma fosse confermato, creerebbe non pochi problemi alle banche italiane detentrici di “pezzetti” del capitale della Banca d’Italia. Specie le maggiori, Intesa Sanpaolo e Unicredit. Oltre al fatto che il Banco Popolare ha già iscritto a bilancio 2013 i suoi 48 milioni tra le entrate…

V. Co. per “la Repubblica”

Non c’è pace per il decreto Bankitalia, quello che alla fine dell’anno scorso ha rivalutato le quote di via Nazionale, detenute per lo più da banche italiane, in un sol colpo da 300 milioni di lire (valore fermo al 1936) a 7 miliardi e mezzo di euro. Dopo la lettera della Commissione europea inviata a Palazzo Chigi una decina di giorni fa per chiedere conto al nostro governo di sospetti aiuti di Stato agli istituti di credito potenzialmente nascosti dietro quell’operazione di rivalutazione, ora è la volta dell’Esma, l’autorità Ue che riunisce i regolatori di mercato dei 27 paesi europei, in pratica la Consob delle Consob.
Ebbene l’Esma – a quanto risulta all’Adnkronos – sarebbe pronta a chiedere alle banche italiane di non inserire la plusvalenza che deriva dalla rivalutazione delle quote nel conto economico, dunque tra i ricavi del 2013.
Una pretesa che avrebbe spinto già la Consob italiana a sollevare il problema con Bankitalia e Tesoro. Ma che non trova al momento alcun riscontro ufficiale. Anzi la Consob fa sapere che ha in corso degli “approfondimenti” sulle modalità di contabilizzazione in bilancio di quelle plusvalenze, ma non prevede interventi a breve sul tema.

Qualora però l’invito dell’Esma fosse confermato, creerebbe non pochi problemi alle banche italiane detentrici di “pezzetti” del capitale della Banca d’Italia. Specie le maggiori, Intesa Sanpaolo con il 30,3% e Unicredit con il 22,1%. Oltre al fatto che il Banco Popolare ha già chiuso e approvato i conti del 2013 e iscritto a bilancio i suoi 48 milioni tra le entrate.
A suscitare più di una perplessità in questa faccenda è poi anche il fatto che la mossa dell’Esma di fatto scavalca quanto deciso a fine 2013 dalla Bce di Mario Draghi. La regola cioè secondo cui le plusvalenze generate dalla rivalutazione delle quote vanno inserite subito nel conto economico del 2013. Ma il rafforzamento patrimoniale contabilizzato solo dal 2015, per non “drogare” gli stress test in corso e futuri, così come l’asset quality review, l’esame sulla qualità del patrimonio delle banche.
Tra l’altro, la moral suasion di Ignazio Visco, governatore della Banca d’Italia, aveva convinto le banche italiane a mettere le sopravvenienze della rivalutazione nel fondo accantonamento crediti.

Quel fondo così indispensabile, vista la gran mole di crediti a rischio di non rientrare più, dunque a un passo dall’inesigibilità, giacenti nelle nostre banche. L’impatto reale della richiesta dell’Esma – se fosse confermata – sarebbe dunque devastante dal punto di vista della tenuta dei bilanci degli istituti di credito. Visto che si parla di 6 miliardi netti (tolto il 12,5% di tasse sui 7,5 miliardi di rivalutazione totale).
http://www.dagospia.com/rubrica-4/business/l-europa-non-molla-su-sbankitalia-dopo-la-commissione-si-muove-la-consob-europea-73298.htm

33 tonnellate d’oro ucraino in volo verso l’occidente?

Jesse riporta un articolo di Newswire che si rifà e commenta un altro articolo della russa Iskra News. Ovviamente il tutto va preso con le pinze. Sempre Jesse ci ricorda che le riserve ufficiali ucraine d’oro ammonterebbero a 33 tonnellate
 
By Marcus Brooks
 
Secondo iskra-news.info dell’altra notte, le riserve d’oro ucraine (40 scatole sigillate) sono state caricate su un aereo non meglio identificato all’aeroporto Borispol di Kiev. Il volo è partito immediatamente.
 
Una fonte al governo ucraino ha confermato che il trasferimento delle riserve aurifere Ucraine avrebbe come destinazione gli Stati Uniti, secondo un ordine del Primo Ministro attuale Arseny Yatsenyuk.
 
Secondo la mia opinione (di Markus Books) se questo report è vero significa che o la nuova elite al potere ha rubato l’oro del paese oppure lo sta solo proteggendo contro la possibilità che finisca in mano ai russi. Comunque sia la storia sembra piena di ombre.
 
Narrazione ufficiale: il bullion d’oro è iin viaggio per gli USA (forse per rassicurare i tedeschi che il loro oro è in buone mani visto che poco dell’oro tedesco da rimpatriare ha effettivamente preso la via di casa)
 
Narrazione reale (di Markus Books): probabilmente è finito in Svizzera, dove sarà diviso fra Yulia Tymoshenko e i suoi.
 
Traduzione goooogle dal russo all’inglese di Iskra News:
 
Tonight from Borispol in the U.S. strartoval plane with gold reserves of Ukraine
 
As our site workers airport “Borispol”, this night in 2:00, with the designated airport runway started unregistered transport plane …
 
According to the staff “Boryspil”, before it came to the airport four collector car and two cargo minibus Volkswagen, while , all arriving truck license plate missing. Car pulled out of about fifteen people in black uniforms, masks and body armor. Some of them were armed with machine guns. These people have downloaded the plane more than forty heavy boxes … After that, some mysterious men arrived too entered the plane.
 
All loading was carried out in a huge hurry. After unloading the car without license plates immediately left the runway, and the plane took off on an emergency basis … Those who saw all this mysterious “special operation” airport officials immediately notified the administration of “Boryspil”, from which received a strong recommendation “not to meddle in other people’s affairs …”
 
Later, in received call back one of the senior officials of the former Ministry of income and fees, which reported that, according to him, tonight, on the orders of one of the “new leaders” of Ukraine in the United States has been taken all the gold reserves in Ukraine …

Sono appena tornata dall’Ungheria…

In Crimea concedere un referendum per far decidere alla gente è considerato atto dispotico di un regime
In Italia il terzo governo imposto senza elezioni è democrazia

Sono appena tornata dall’Ungheria, alla faccia del paese incivile e dittatoriale! Budapest è città pulita, non esiste per terra una cartaccia o una cacca di cane. I mezzi pubblici si aspettano al massimo 5 minuti. Gli ungheresi sono visceralmente nazionalisti: hanno un brutto ricordo dei russi ma sono egualmente schifati degli europei, verso cui il governo di orban resiste, avendo accanto i 2/3 della popolazione. Mi chiedo infatti che razza di sistema sia quello che impone la “misura” di albicocche e mele in rapporto ad uno standard europeo (troppo grosse le albicocche e troppo piccole le mele) e che vorrebbe bruciare tonnellate di frutta perchè l’europa ha deciso che questo tipo di frutta è fuori standard e deve importarla. Chi lo decide? Oppure il fatto che una nazione sovrana debba usare in agricoltura gli OGM perchè “glielo dice l’europa”. Ma europa de che? Orban resiste a questa politica e per questo viene dipinto come è un “nazista” solo perchè sulla politica agricola della nazione che governa è intransigente o perchè non dissemina budapest di bische con dentro le slot-machines. Non è l'”europa” che “chiede” ma quei pezzi di merda maledetti che la governano in nome di banchieri e di multinazionali per cui l'”europa” è solo terra di conquista.

Barbara Cloro
Fonte: www.facebook.com
3.03.2014

lotta all’evasione o pizzo legalizzato?

La follia dell’Agenzia delle Entrate colpisce chi da’ da mangiare gratis

sabato, 8, marzo, 2014
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8-  mar  L’osteria dove mangi gratis per il fisco evade le tasse
Raccomando a tutti i lettori di chiudere bene la porta di casa e non lasciare mai nulla di commestibile sul tavolo da pranzo. I dentini da latte del bimbo lasciati sul camino della cucina perché vengano i topolini a portare le monetine (così me l’hanno raccontata da piccolo)? Nemmeno per sogno! Ospiti a cena? Fate sparire il salvadanaio. Sono queste le accortezze che suggeriamo per evitare grane con l’Agenzia delle entrate come accaduto a Santo Stefano di Valdobbiadene.
In questo paesino trevigiano immerso tra i vitigni del prosecco, infatti,Cesare De Stefani aveva deciso lasciare sempre aperta ad amici e passanti la cucina del vecchio casale di proprietà sua e della moglie: «L’idea è nata nel 2005: lasciavo lì un paio di salami e tre bottiglie della mia azienda agricola. Sei bicchieri e un salvadanaio per le offerte che non erano e non sono tutt’oggi obbligatorie, ma consentono la sopravvivenza della prassi. Trovo cartoline di ringraziamento da tutto il mondo, ma non ho alcun utile». Questa splendida iniziativa, denominata nel tempo «Osteria senz’oste», è stata sanzionata dall’Agenzia delle entrate di Montebelluna con unverbale di 62.000 euro a carico dei coniugi De Stefani, non a seguito di un’ispezione che abbia verificato lo svolgersi di una vera e propria attività commerciale, ma con un accertamento di carattere presuntivo.
Lo Stato folle colpisce a Casalnuovo e a Valdobbiadene con pari demenza: 9 metri quadri a Treviso per 10 anni rendono X e la sanzione è giocoforza Y. Paga e tasi! Fortuna che Cesare è stato più forte di Eddy, il panettiere suicida a Napoli qualche giorno fa: «Devo aver la forza di resistere ad oltranza e il mio avvocato ha già fatto ricorso, perché non posso pagare 62.000 per aver lasciato aperta la porta del tinello di casa. Per pagare simili cifre dovrei vendermi tutti i beni, ma il problema è morale prima che economico! Gli ispettori non sono nemmeno venuti a controllare di persona. Se l’avessero fatto, avrebbero verificato che l’unico denaro che circolava era un cesto delle offerte, invece si sono limitati a scaricare commenti e piantine catastali da internet. Non voglio nemmeno considerarmi contribuente e non voglio cedere al ricatto del fisco per un’iniziativa nata tra amici da cui non ricavo alcun profitto. Pretendere di tassare le offerte che ricevo per un giro d’ombre ad amici e turisti è peggio che voler tassare le offerte in chiesa».
I canini esattivi dello Stato più gabelliero d’Europa colpiscono indiscriminatamente ovunque si muova un penny per alimentare l’ammuina romana. Ovviamente i destinatari degli strali fiscali non sono mai i grandi evasori, ma i piccoli e medi bottegai costretti a ipotecarsi casa e attività per affrontare il contenzioso col fisco, salvo non seguano la drammatica scorciatoia suicidaria.
Nella contesa dell’«Osteria senz’oste» interviene anche il governatore Zaia in modo risoluto: «Un’idea che ho sempre sostenuto e promosso per il suo straordinario carattere identitario, etico e morale assolutamente unico. Già nel 2011 in una causa contro il Comune l’osteria aveva ottenuto una sentenza favorevole, perché non era tenuta a rispettare le ordinanze comunali per i pubblici esercizi».
È una vera e propria levata di scudi quella a favore di Cesare contro l’accertamento per un importo fantascientifico, ma il commento più bello è quello di un giovane avventore: «In quella casa ci sono stato una volta e ho passato una giornata stupenda con amici. Ci siamo portati polenta gialla acquistata un po’ più a valle e ci siamo arrostiti delle fette di lardo e pancetta che c’eravamo procurati in precedenza. Lì abbiamo trovato ottimi vino e soppressa. L’Italia non è ridotta alla frutta per mancanza di tassazione di una fetta di soppressa».
Cari Befera, Renzi, Napolitano e rappresentanti tutti della dispostica tirannia fiscale italiana, prima di mandarci gli incursori fiscali, passate a bervi un’ombra di Cartizze: vengono da tutto il mondo ad assaggiarlo nel rustico di Cesare, da Roma venite sempre e solo per tassarlo…
di Matteo Mion
Regala la pizza al fratello e non fa lo scontrino. Multa da 516 euro
sabato, 8, marzo, 2014
scontrini
8 mar – Regala alcuni tranci di pizza al fratello e si ritrova con una sanzione da 516 euro. Dell’episodio è stato protagonista il titolare di un locale di Bosco di Sona (Verona) che non ha emesso uno scontrino fiscale per tre pezzi di pizza preparati al fratello, e regalati senza incassare un euro. È ancora frastornato Andrea Donadel, 43 anni e da due alla guida di «Chef corona» che ora si ritrova con il verbale da saldare.  www.larena.it

Incredibile tempismo: che fortunati che siamo noi europei!

“L’American Petroleum Institute, citando i disordini in Ucraina, rinnova la richiesta al Department of Energy (DOE) di approvare le esportazioni di gas naturale liquefatto degli Stati Uniti (GNL).

“I nostri alleati in Europa sono desiderosi di un partner affidabile che possa entrare stabilmente nel mercato, come sicura fonte di gas naturale, e l’industria americana è pronta a fare si che questo accada,” Erik Milito, direttore API di upstream e Industria Operations, ha detto in un prima dichiarazione.
“Grazie alla rivoluzione energetica degli Stati Uniti”, ha proseguito, “l’America è oggi il principale produttore mondiale di gas naturale, il che significa che le nostre esportazioni di GNL potrebbero rafforzare in modo significativo il mercato globale dell’energia contro la crisi e la manipolazione. Questa è una doppia vittoria per la nostra economia e per i nostri amici. ”
(cbs news)
http://www.cbsnews.com/news/should-america-export-natural-gas-to-europe/