LUGANSK ET KOSTIANTYNIVKA : L’INSURRECTION CONTINUE A S’ETENDRE DANS L’EST UKRAINIEN …

Luc MICHEL & Fabrice BEAUR pour PCN-INFO / 2014 04 29 /

avec Correspondances en Ukraine – AFP – lucmichel.net – PCN-SPO /

http://www.scoop.it/t/pcn-spo

https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office PIH - LM Ukraine lugansk Kostiantynivka (2014 04 29) FR 2

 Quelque 3.000 manifestants pro-russes ont pris d’assaut ce mardi matin le bâtiment de l’administration régionale à Lugansk, dans l’est de l’Ukraine, a constaté un correspondant de l’AFP.

 Une vingtaine de jeunes, armés de barres de fer, ont brisé une fenêtre pour entrer dans le bâtiment, qui n’était pas protégé par la police tandis que la foule attendait à l’extérieur de pouvoir y pénétrer. Les locaux des services de sécurité de cette ville de 465.000 habitants, chef-lieu de la région du même nom, étaient déjà occupés depuis début avril.

 LUGANSK PASSE DE PLUS EN PLUS AUX INSURGES.

LES PRO-RUSSES PRENNENT D’ASSAUT LE BATIMENT DE L’ADMINISTRATION REGIONALE, LA PREFECTURE DE REGION, LE TRIBUNAL ET LE COMMISSARIAT DE POLICE

  Un millier de manifestants pro-russes, soutenus par une trentaine d’hommes lourdement armés, lançaient ensuite ce mardi après-midi l’assaut contre le commissariat de police de Lougansk après avoir pris peu auparavant le contrôle de la préfecture de région et du tribunal. Les manifestants ont enfoncé le portail arrière et lançaient des pierres sur le bâtiment. Une trentaine d’hommes armés de kalachnikovs et de lance-roquettes, habillés pour certains en civils et d’autres portant des uniformes les ont rejoints peu après en pointant leurs armes sur le bâtiment.

 LA JUNTE DE KIEV PERD DE PLUS EN PLUS LE CONTROLE.

TOURTCHINOV, ‘PRESIDENT’ FANTOCHE DE LA JUNTE, CONDAMNE LA “TRAHISON” DE LA POLICE DANS L’EST … ET RECONNAIT QU’IL EST SANS POUVOIR

  Le ‘président ukrainien par intérim’ fantoche Olexandre Tourtchinov a dénoncé ce mardi “l’inaction” voire la “trahison” des forces de l’ordre dans l’est de l’Ukraine, actuellement en proie à une insurrection armée pro-russe. La police, dont une partie était déjà passée à l’insurrection il y a 8 jours, c’est cette fois débandée. Y compris les forces anti-émeutes.

 “Les événements dans l’Est ont illustré l’inaction, l’impuissance et parfois la trahison criminelle des forces de l’ordre dans les régions de Donetsk et de Lougansk”, a déclaré Tourtchinov dans un communiqué publié au moment même où un millier de manifestants pro-russes, soutenus par une trentaine d’hommes lourdement armés, lançaient l’assaut contre le commissariat de police de Lougansk après avoir pris peu auparavant le contrôle de la préfecture de région et du tribunal…

 ET PENDANT CE TEMPS …

KOSTIANTYNIVKA (REGION DE DONETSK) : UNE NOUVELLE VILLE INSURGEE

  Un nouveau foyer de crise est apparu lundi matin dans la ville de Kostiantynivka, proche de la capitale régionale Donetsk, où des insurgés pro-russes lourdement armés se sont emparés du bâtiment de la mairie et ont dressé des barricades, ont constaté des journalistes de l’AFP.

« Une poignée d’hommes en uniformes dépourvus d’insignes — semblables à ceux qui s’étaient emparé des bâtiments officiels en Crimée avant son rattachement à la Russie en mars — assuraient la garde devant la mairie et le siège de la police de cette ville de 80.000 habitants. Ils y ont hissé un drapeau de la “république de Donetsk” » dit l’AFP.

  La particularité de cette ville est qu’elle est à mi-chemin entre Donetsk et Slaviansk/Kramatorsk.

 Selon la télévision locale, des manifestants sont aussi regroupés devant le siège de l’administration de la ville. Les employés ne se seraient pas rendus au travail ce jour. Les transports en commun fonctionneraient en service réduit. Les bus sont invités à faire un détour du centre-ville. Les manifestants déclarent ne pas avoir de revendications. Selon eux, ils commencent à “se préparer au référendum sur la souveraineté de la République populaire de Donetsk, prévue pour le 11 mai.”

 LES PROVOCATIONS DE LA JUNTE DE KIEV ET LEURS RELAIS PAR LES MEDIAS DE L’OTAN

  C’est cette montée en puissance des forces de la République du Donbass qui explique l’agitation et les provocations des putschistes du 21 février pro-OTAN de ces derniers jours.

 A Karkhov avec les pogrom anti-russes de ce dimanche, basses oeuvres des hooligans payés par certains oligarques de la Junte bandériste de Kiev et autres nazis de Praviy Sektor. Sans oublier son Maire (pro-russe) qui a reçu une balle dans le dos (c’est signé !) et est entre la vie et la mort à l’hôpital.

  A Donetsk où, en réponse à cette violence, les pro-russes ont voulu couper court à toute velléité en infligeant une correction aux naïfs et aux intrigants de la ville.

 La Junte de Kiev a perdu le contrôle de l’Est et s’efforce à faire croire que si il y a des villes prises, ce n’est qu’une question d’organisation pour en reprendre le contrôle.

 Mais elle s’auto-intoxique et refuse de voir qu’en face elle a une armée du sud-est de plus en plus structurée, qui s’équipe sur les prises de guerre des postes de police et des soldats ukrainiens qui font défections ; une armée d’ouvriers, d’employés, d’anciens berkyt, de pères de familles qui refusent les diktats des gangs fascistes de Kiev.

  Les media de l’OTAN bien sûr racontent une toute autre histoire. Se font relais du discours du “gouvernement” de Kiev sans recul aucun. La situation serait due simplement à des provocations de la Russie via des agents russes. La volonté du peuple, nos chers “démocrates” (sic) “européens” (re-sic), ils ne connaissent pas. Tout comme ils ont oublié l’origine de la colère de l’Est qui aujourd’hui se transforme en soulèvement et pourrait se terminer en guerre civile si les fous de Kiev continue dans leur politique de répression armée. Et quelle est cette origine ? L’annulation de la Loi sur le statut de la langue russe prise dès les premières heures suivant le putsch du 21 février.

 LE PROGRAMME ET LES IDEES DES INSURGES DE L’EST

  En exclusivité, traduit du Russe par PCN-SPO, le Manifeste-ultimatum de l’Armée du Sud-Est (ex Armée du Donbass).

 Pour quoi se battent les insurgés de l’Est ukrainien, quelle est leur vérité (bien différente de celle des médias de l’OTAN, quelle est la situation qu’ils vivent réellement …

http://www.lucmichel.net/2014/04/28/pcn-spo-document-ukraine-lultimatum-de-larmee-du-sud-est-a-la-junte-de-kiev/

Luc MICHEL & Fabrice BEAUR

________________________

http://www.scoop.it/t/pcn-spo

https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office

DERNIERE NOUVELLES D’UKRAINE : LUGANSK APRES DONETSK …

Luc MICHEL/ En Bref /

Avec AFP – PCN-SPO / 2014 04 29 /

LM.NET - EN BREF lugansk comme donetsk (2014 04 29) FR

 La région de Lugansk suit le chemin ouvert par celle de Donetsk. L’insurrection s’étend et se radicalise. Kiev perdant le contrôle complet des forces de police.

 LUGANSK. LE QG DE LA POLICE EST PRIS PAR LES INSURGES.

LA TV REGIONALE AUSSI

A Lougansk, chef-lieu régional d’environ un demi-million d’habitants, des milliers de manifestants pro-russes se sont emparés mardi après-midi de la préfecture régionale, sur lequel ils ont hissé le drapeau russe, a constaté un journaliste de l’AFP.

“Nous ne voulons pas de cette junte de nazis qui a pris le pouvoir à Kiev. Moi, je veux que mes enfants et mes petits-enfants grandissent en Russie !”, a commenté une ingénieure à la retraite qui assistait à la scène.

Un grand nombre d’entre eux se sont ensuite dirigés vers le siège régional de la police de Lougansk qu’ils ont pris d’assaut, recevant l’appui d’une trentaine d’hommes armés de kalachnikovs et de lance-roquettes.

Dans la soirée, les policiers ukrainiens assiégés ont abandonné leur QG et leurs armes aux manifestants pro-russes, selon un journaliste de l’AFP.

Les bâtiments de la télévision publique et du parquet ont également été saisis, selon des témoins.

 LES POLICIERS UKRAINIENS ASSIÉGÉS À LUGANSK ABANDONNENT LEUR QG ET LEURS ARMES AUX PRO-RUSSES

Les policiers ukrainiens assiégés par des manifestants pro-russes depuis la fin de l’après-midi mardi dans l’hôtel de police de Lougansk (est du pays) ont évacué les lieux sans armes, a constaté un journaliste de l’AFP. A 22H40, ils sont passés en file indienne entre deux rangées de civils et d’hommes armés, certains en treillis et d’autres non, puis sont montés dans un bus qui était venu les chercher. Un millier de pro-russes soutenus par une cinquantaine d’hommes lourdement armés ont lancé, plus tôt, un assaut contre le siège de la police régionale à Lougansk, a constaté un journaliste de l’AFP. Le bâtiment était encerclé par une cinquantaine d’hommes armés de kalachnikovs et d’un lance-roquettes, la plupart en uniformes ou en tenues de combat noires.

 PERVOMAÏSK (RÉGION DE LUGANSK) SE SOULEVE AUSSI

Selon les médias ukrainiens, des manifestants pro-russes se sont également emparés de la mairie de la ville de Pervomaïsk, proche de Lugansk.

 Lundi, des militants pro-russes s’étaient emparés de celle de Kostiantynivka où ils ont hissé le drapeau de la “république de Donetsk”.

Le bâtiment de la police occupé à Konstantinovska ce 29 avril 2014.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=5uKQUnzBF7w

Au total, les forces pro-russes occupent des bâtiments officiels (mairie, siège de la police et des services de sécurité) dans une douzaine de villes de l’Est.

LM

_________________________

Luc MICHEL /

PROFIL Facebook  https://www.facebook.com/luc.michel.505

Twitter  https://twitter.com/LucMichelPCN

PAGE OFFICIELLE Facebook  https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel

Website  http://www.lucmichel.net/

Responsabilità civile delle toghe: Pd e M5S votano NO

Ancora una volta disatteso l’esito di un Referendum Popolare, oltre 30 anni fa gli italiani avevano sancito, attraverso la consultazione popolare che anche i Magistrati dovessero pagare per il loro “errori”; forse in Parlamento molti sono troppo giovani per ricordarselo.
avanti Padalino e Rinaudo! REPRESSIONE NO LIMITS tanto le galere esistono solo per i reati di opinione
martedì, 29, aprile, 2014
pci
Bocciato di fatto il disegno di legge sulla responsabilità civile dei magistrati voluto fortemente dal centrodestra.
 
I senatori del Pd, i parlamentari grillini e gli ex 5 Stelle hanno approvato in commissione Giustizia del Senato, l’emendamento del M5S che cancella l’art.1, cioè il cuore del testo. FI parla di “toghe rosse” in azione. Ncd protesta.
 
Pietose le giustificazioni del senatore del M5S Mario Michele Giarrusso.
Il Pd ha votato contro – “Il fatto – interviene l’esponente del Pd Sergio Lo Giudice – è che noi avevamo chiesto l’accantonamento della norma. Insieme ai 5 Stelle. Ma il presidente Nitto Palma si è irrigidito rifiutando la nostra richiesta che invece era motivata anche dall’assenza del relatore Enrico Buemi. Così non abbiamo potuto far altro che votare contro”. “Non potevamo dire di sì ad altre proposte di modifica, come ci chiedeva di fare Palma, facendo così credere che ci fosse un nostro sostengo alla norma nel suo complesso, perché questo non era vero”, afferma il senatore Pd.
Ncd, FI e Gal chiedevano che il cittadino si potesse rifare sul magistrato – “Il provvedimento nel suo insieme infatti – prosegue Lo Giudice – non ci convince per niente visto che stravolge il principio attualmente in vigore secondo il quale il cittadino prima si rifà sullo Stato e poi solo in seconda battuta sul magistrato.
Ncd, FI e Gal invece volevano che il cittadino si potesse rifare direttamente sul magistrato. E su questo noi non possiamo essere d’accordo. L’Italia, infatti, sarebbe diventato l’unico Paese in Europa ad avere un meccanismo del genere”. “Così – è ancora il racconto di Lo Giudice – di fronte all’irrigidimento di Palma, abbiamo deciso tutti insieme di votare l’emendamento soppressivo dei 5 Stelle. Era un segnale che andava dato per far capire che il ddl così com’è stato scritto non ci piace per nulla”. “La discussione proseguirà la prossima settimana”, osserva Lo Giudice, ma ormai “il destino del provvedimento – assicura il grillino Giarrusso – sembra di fatto segnato”.

Sorridete, siete sorvegliati

di Tonino D’Orazio

Diventa sottile il filo che separa la fantascienza, o la scienza vera, dalla realtà, quella sconosciuta. In ogni film di quel tipo il canovaccio è sempre uguale: il dittatore, megalomane dichiarato che vuole governare il mondo, e i metodi sempre più robotici e brutali per riuscirvi. Lo sviluppo delle macchine-uomo, se non degli uomini-macchine. Il falso ideologico? E’ che c’è sempre un uomo, un eroe, un individuo che riesce a vincere. Siamo quindi tranquilli e tranquillizati che il dittatore non ce la farà mai.

C’è oggi una attività scientifica frenetica in molti settori, di macro e di micro conoscenza, di nano tecnologie, di fuga in avanti, che sfugge anche ai cittadini che cercano di seguirla, pur tenendo conto dell’ignoranza complessiva sul suo sviluppo e sulla sua direzione e persino degli strumenti critici di decodificazione necessari. Dico direzione perché questa parola rappresenta regole e quindi democrazia. Libertà individuale e privacy, se si può ancora sperare, perché l’elemento chiave è che tutto si svolge “per il nostro bene” e con il nostro consenso, spesso ignaro o dolcemente estorto, se non addirittura tramite il libero mercato “della paura”, molto efficace e ridondante dopo l’11 settembre nord americano.

Questo articolo sarà un po’ lungo perché esistono molteplici strumenti di controllo e sorveglianza, e penso che molti di noi, normalmente non ne abbiano mai sentito parlare. La divulgazione scientifica avviene solo per esperti e specialisti di settore. Il controllo su di noi è già largamente “accettato” e regolamentato per legge. Carte di credito, conti bancari obbligatori, fascicoli medicali, busta paga, casellario giudiziale, estratti telefonici, fatture di luce gas e acqua, radiografia e biometria dei viaggiatori e del contenuto dei bagagli, digitalizzazione delle impronte digitali, dell’iride e del DNA, presto un microchips sanitario (solo?) sottocutaneo (“Se hai un infarto possiamo salvarti”). Tutto ed altro, in banche dati sui quali non abbiamo nessun controllo sul suo utilizzo, né su chi appartengono.

Anche politicamente non abbiamo più nessun controllo sullo Stato, se mai ne avessimo avuto, sul Parlamento e sul governo, quindi sulle leggi che ci governano. Ormai pochi possono fare tutto, anche nel e per il mondo. Si può pensare al G20, al FMI o anche a “l’anonima a delinquere” del gruppo Bildeberg. Per cui necessitano di un massimo controllo sia degli individui che delle società per imporre il loro volere.

Esiste già un “occhio vigile” che ci spia dappertutto. Telecamere e registrazioni visive e sonore ovunque. Solo a Londra ve ne sono 500.000. In Russia sono obbligatorie sulle macchine pubbliche e private, contro il “vandalismo” e certamente per eventualmente “sventare atti terroristici”. Vi sono droni destinati alla sorveglianza delle manifestazioni, che devono rimanere pacifiche malgrado le provocazioni poliziesche, o alla sorveglianza dei quartieri periferici in fermento costante di tante capitali e città nel mondo. Pensate all’occhio vigile che controlla i lavoratori sui luoghi di lavoro, spesso gabinetti compresi. Merita un discorso a parte.

L’altro occhio vigile “consenziente”, è il nostro “personal” (si fa per dire perché appartiene a tutti) computer, o anche il nostro cellulare, dove qualsiasi nostro interesse o movimento viene spiato, catalogato, controllato e utilizzato. Ovviamente per perseguire gli abietti pedofili, adescatori o terroristi, oppure per perseguire eventuali parolacce contro la Boldrini o l’Italia, ma anche per conoscere i nostri gusti in merito ad acquisti o interessi vari. Abbiamo molti amici intimi come Google, Facebook, Twitter, Amazon, E-bay , Skype, le polizie postali, tutti a nostra disposizione … Perché già tutti considerano la vita privata come un’anomalia. La loro democrazia ha un costo, il nostro. Conoscono meglio di noi i nostri interessi politici, sessuali, religiosi, le amicizie, le letture, i nostri sogni di vacanze, se fumiamo o che tipo di macchina, di birra o di grappa ci piace … Quelli che temono che si voglia controllare internet per legge devono sapere che è già tutto sotto controllo e che nemmeno si sfugge a tutte le invadenti e finalizzate pubblicità sui nostri gusti rilevati e catalogati. Vi sono programmi che “seguono” le tracce (metadati) che lasciamo nella rete.

Il “mercato della paura” è uno dei business più ricco e importante dell’ultimo decennio. Le imprese private e le istituzioni pubbliche hanno scoperto con la gestione della paura una fonte inesauribile di potere, di controllo e di profitto. In fondo un nuovo capitalismo, quello della paura e dei modelli che danno sicurezza a condizione di cedere loro democrazia. Una spinta ideologica in termini giuridici, politici, amministrativi, economici e mediatici per mantenere alta l’angoscia e far accettare un controllo preventivo e generale come se vi fosse una nuova normalità dell’esistenza umana in una nuova organizzazione socio-tecnica della società.

E’ un mercato in forte sviluppo. Alcune sigle. AFIS (Automatic Finger Imaging System) che compare le impronte con altre banche dati. CCTV (Closed Circuit Television) di classica sorveglianza video. EM (Electronic Monitoring) che controlla e ascolta gli individui a distanza. EMHA (Electronic Monitord House Arrest) braccialetti elettronici per arresti domiciliari e non solo. Tutto l’universo dei GPS (Global Positioning System) adatto a seguire lo spostamento delle persone. RFID (Radio Frequency Identification), etichette elettroniche che memorizzano informazioni e li trasferiscono via radio a un lettore. Tutti i tipi di “X-Ray System” adatti a radiografare i passeggeri. ”Palladium”, la pulce di Microsoft capace di gestire dall’esterno tutti i file di tutti i personal computer. Lo Sticky Shocker (arma di “pacificazione”) è un proiettile a elettrochoc che infligge impulsioni di 50 KW e fa perdere il controllo muscolare alla vittima. L’impresa Applied Digital propone la pulce sottocutanea Verichip che permette di seguire gli individui. Il gruppo farmaceutico Eli Lilly ha messo a punto un braccialetto per il controllo a distanza dei detenuti capace di individuare l’eventuale utilizzo di alcool o di cannabis e iniettare quindi una sostanza inibitrice o uno choc elettrico dissuasivo.

“Identificazione” sempre più complessa e precisa. E’ la richiesta di tutte le polizie nazionali con il pretesto di controllo della frode, di controllo degli stranieri e della modernizzazione dello Stato. Noi siamo già al controllo bancario dello “spesometro”. Dei poveri; gli altri hanno già fabbriche e soldi (e tanti!) altrove, mafie comprese. Insomma l’identificazione raggruppa almeno quattro dati in genere separati: il corpo fisico dei portatori, la traccia lasciata da questo corpo, la tessera che combina traccia e informazioni personali, e la banca dati generale che gestisce il tutto. Collegando dati biometrici (nuovo nome inquietante dato all’antropometria) e dati sociali l’individuo non è più nemmeno una persona. La nostra sarà quindi sempre più una “società di controllo”. In aggiunta possiamo notare come si sia accelerata la combinazione di una civilizzazione delle armate (fino a diventare cooperazione durante le occupazioni) e militarizzazione delle polizie, sia pubbliche che private. La partecipazione di imprese private a missioni pubbliche crea un rapporto di autorità e di potere totalmente illegittimo dal punto di vista del diritto. Si crea un regime autoritario diffuso dove il centro è dappertutto e l’ambito di responsabilità, la circonferenza, in nessun luogo. Solo noi in Italia abbiamo 5 corpi armati per la sicurezza: Guardia di Finanza (non esiste in nessun altro paese europeo in questi termini), Pubblica Sicurezza, Carabinieri, Corpo Forestale dello Stato, Vigili Regionali Provinciali e Urbani. Senza contare l’Esercito Italiano e una miriade di polizie private. Le innovazioni tecnologiche sulla “sicurezza” ci indicano anche il progetto di società gestito con la collaborazione senza freni e regole tra potenti istituzioni private e le istituzioni pubbliche. Un nuovo capitalismo, che mette in insieme paura del nemico e diffidenza tra cittadini, anche tra i militari e i poliziotti … Indifferentemente sia il personale pubblico che quello privato operano nelle stesse mansioni: sorveglianza dei locali, delle prigioni, guardia del corpo … Le loro uniformi si assomigliano sempre più, anche le armi e gli strumenti di repressione. Sappiamo tutti che soprattutto gli Stati Uniti, ma anche Gran Bretagna e Canada, affittano eserciti paramilitari privati, i famosi contractors che operano sia in territorio occupato, alla luce del giorno (Iraq, Afganistan …), che in modo clandestino per destabilizzare (Egitto, Libia, Ukraina, Georgia, Venezuela, e in quasi tutti i paesi sud americani). Queste multinazionali propongono agli eserciti ufficiali “servizi di grande qualità”, operativi, formativi e con armamenti sofisticati provenienti dalle loro ricerche private, ma spesso sovvenzionate dagli Stati.

Tralascio la parte di spionaggio industriale, ma tutti sanno a cosa servono i satelliti che osservano la Terra quando reperiscono dati sui fiumi, sulle terre agricole, le foreste, e soprattutto le ricchezze naturali del sottosuolo dei vari paesi, aumentandone tra l’altro i rischi di occupazione e di esproprio da parte dei Paesi dei più forti con un motivo o l’altro mascherato da democrazia. Déjà vu ?

Introduco invece, specularmente alle responsabilità altrui, il nostro voyeurismo amorale e consenziente, se non a pagamento. Abbiamo un esempio che prefigura una futura società. E’ il cosiddetto reality televisivo Grande Fratello. Vengono filmati, 24 ore su 24 (c’è anche chi si sveglia di notte per sbirciare, sempre a pagamento) dei giovani partecipanti, tagliati dal resto del mondo, per “vivere” in un’area ristretta, quattro stanze e una doccia. La situazione riprodotta è tipica di un dispositivo di controllo poliziesco, carcerale o militare. Vi è una trasparenza e un possesso totale sulla loro vita personale, di quel che pensano e di quel che fanno, che prima apparteneva sicuramente alla sfera individuale. Si espone tra l’altro, spesso volgarmente e in termini competitivi, quello che una volta si chiamava intimità. Si entra in una arena tutti contro tutti per vincere un premio in denaro dopo aver “ucciso” gli altri. Il “proprio io” diventa possesso dell’impresa commerciale che fa soldi e del pubblico avido di no privacy che vi si specchia.

Possiamo dire che ci avviamo verso il superamento della democrazia liberal-borghese? Parlamenti che non governano ma eseguono, tecnici mai eletti che comandano, popoli con partecipazione reale scippata (il diritto di voto assomiglia sempre più ad un sondaggio d’opinione), piccoli gruppi detentori di poteri forti che piegano gli Stati democratici e se ne appropriano, costituzioni allo sbando con assuefazione incorporata, pensiero unico esportato con le armi. Fine del dissenso.

 Ci avviamo verso uno Stato globale che ha bisogno di cittadini sani, ricattabili, docili e ordinati. Sorridete.

http://doppiocieco.blogspot.it/2014/04/sorridete-siete-sorvegliati.html

“Ognuno guardi in casa propria” il Min. Lupi sul dossier su Rinaudo

Nuovasocietà Tv intervista Maurizio Lupi, ministro dei Trasporti e delle Infrastrutture, per rispondere alla domanda sulla questione No Tav e la controinchiesta sul pm Antonio Rinaudo. Il ministro dichiarandosi non la corrente della cosa sa però rispondere: “I No Tav devono pensare solo a non fare minacce” e sopratutto “ognuno guardi in casa propria

http://youtu.be/_KsPa_waX54Cattura255

LE STRANE AMICIZIE DEL PM RINAUDO

 http://www.notav.info/senza-categoria/strane-amicizie-del-pm-rinaudo/

Riceviamo e volentieri pubblichiamo da parte di un notav questa minuziosa inchiesta che dimostra come la vicenda giudiziaria messa in atto contro i notav non avvenga per amor di giustizia. Non avvenga nemmeno in maniera disinteressata.

Uno dei due pm con l’elmetto ha un ruolo chiave in molte vicende della nostra regione, appassionato di calcio e del potere del calcio, il pm Antonio Rinaudo,sempre solerte nei confronti dei notav, non sembra lo stesso per le sue frequentazioni e per le lui medesimo.

E’ un notav a fornirci questa inchiesta, e ancora una volta ci fa pensare molto sul ruolo e il coinvolgimento dell’informazione nella crociata contro la Valsusa.

Nessuno, in nessuna redazione, si è mai posto delle domande, ha fatto una ricerca negli archivi, per provare a capire qualcosa in più dell’astio profuso dai Pm contro giovani e meno giovani del movimento.

Forse perchè tutti troppo abituati a stringere mani.

Qui di seguito pubblichiamo la prima puntata dell’inchiesta, il 2 maggio la prossima.

 MAGISTRATURA E ‘NDRANGHETA ALL’ATTACCO DELLA VAL SUSA

Nell’ottobre 2003 un pubblico ministero della procura di Torino, Antonio Malagnino, ricevette un rapporto dei carabinieri in cui comparivano telefonate “amichevoli” tra un suo collega in procura, Antonio Rinaudo, e un uomo, tale Antonio Esposito detto Tonino, soprannominato negli ambienti malavitosi “O’ Americano”, già accusato di aver pianificato un omicidio negli anni Ottanta, emissario a Torino del più potente e famoso boss della ‘Ndrangheta in Val Susa: Rocco Lo Presti, le cui attività criminali avevano condotto nel 1995 allo scioglimento per mafia del comune di Bardonecchia (primo caso nel nord Italia).

Motivo scatenante dello scioglimento era stata l’inchiesta sul sindaco della piccola città alpina, che aveva concesso proprio a Lo Presti appalti miliardari in qualità di boss di quella “mafia della Val Susa” che connotò negativamente, per decenni, la fama di quei territori – fino alla nascita del movimento No Tav. Oggi Antonio Rinaudo gestisce con furore la battaglia giudiziaria contro quel movimento e difende un cantiere da più parti accusato di essere il nuovo e più grande bancomat per la stessa e sempre più potente organizzazione criminale.

La scoperta delle relazioni pericolose tra Rinaudo e l’emissario della ’Ndrangheta valsusina non portarono, sorprendentemente, ad alcuna conseguenza di rilievo per il magistrato. Rinaudo continuò, indisturbato, a ricoprire il suo ruolo di pubblico ministero. In quello stesso anno, anzi, gli fu affidata proprio un’inchiesta su attività riconducibili alla ‘Ndrangheta. Si trattava di sessantacinque persone coinvolte in un traffico internazionale tra tre paesi e due continenti. Rinaudo, per loro fortuna, lascerà giacere il fascicolo per ben dieci anni nel suo cassetto, prima di riesumarlo, appena un anno fa, quando per tutti gli indagati è ormai garantito, nei fatti, l’esito della prescrizione. È il procedimento 6616/02 R.G. G.I.P.: la chiusura indagini è datata 2003, ma la richiesta di rinvio a giudizio di Rinaudo (unico titolare dell’inchiesta) è dell’agosto 2013, dieci anni in ritardo e ad appena dieci giorni dalla firma del magistrato sulle prime accuse di terrorismo per chi si oppone all’alta velocità.

Prima di arrivare in Val Susa e imbastire la guerra giudiziaria contro il movimento, Rinaudo ha avuto tempo di lasciare altre tracce delle sue relazioni pericolose.

Il 26 febbraio 2005, quando Tonino Esposito ormai da anni gestiva l’impero dello strozzinaggio per conto di Lo Presti a Torino, Rinaudo fece al criminale una delle tante telefonate, chiedendogli di passare a prenderlo in macchina per portarlo a cena in un Hotel di lusso, dove lo aspettava Luciano Moggi, da cui il pubblico ministero, scopriranno i carabinieri, riceveva da tempo regalie e favori. Ironia della sorte, il malavitoso si lamentò della richiesta di Rinaudo proprio con Moggi (che definì al telefono il pm “’Na rottura di palle”) e sbottò: “Questi qua so’ tutti la stessa pasta, so’, ‘sti magistrati!”.

La telefonata era intercettata, stavolta, dal nucleo investigativo dei carabinieri di Roma, su ordine della direzione distrettuale antimafia di Napoli, che indagava, tra l’altro, sugli agganci che Moggi aveva con le forze di polizia e negli ambienti giudiziari.

Proprio da quelle telefonate emerse la presenza, alla cena tra Moggi, Rinaudo e Tonino Esposito, anche dell’avvocato ed ex deputato del Msi Andrea Galasso.

La presenza di Galasso (che i carabinieri di Roma definiscono “comune amico” di Rinaudo e Moggi) conduce nuovamente, guarda caso, alla Val Susa. Galasso aveva difeso il presunto mandante di Esposito per il vecchio caso di omicidio: era Franco Froio, dirigente supremo dei lavori per l’autostrada del Frejus che ingrassarono a tal punto il clan di Lo Presti da attirare le attenzioni della commissione antimafia. Ora, mentre è a cena con Rinaudo, Galasso assiste il suo amico e sodale politico Ugo Martinat (all’epoca viceministro dei lavori pubblici), mentre suo fratello darà domicilio legale a Vincenzo Procopio, suo portaborse. I due erano sotto inchiesta per gli appalti truccati al previsto cantiere Tav di Venaus: il viceministro, grazie al suo faccendiere, aveva messo in piedi un sistema di incassi in favore di Alleanza Nazionale per tutti gli appalti pubblici del torinese, ma anche una spartizione occulta del denaro stanziato per il Tav (che coinvolse anche l’allora ministro per i lavori pubblici, Pietro Lunardi).

I fili pronti a dipanarsi dalle frequentazioni di Rinaudo, però, sono appena cominciati. Quando Antonio Malagnino scoprì i suoi rapporti con l’uomo di Lo Presti, nel 2003, stava indagando su vicende criminali che avevano il loro fulcro proprio nel rapporto tra Tonino Esposito e Vincenzo Procopio, l’uomo degli appalti a Venaus. Accadde in quell’anno, infatti, che Procopio (membro del comitato direttivo di Torino 2006) ricevesse strane telefonate di minaccia, per poi essere avvicinato da Tonino in persona, che gli disse: “So che hai dei problemi. Conosco persone che possono aiutarti”. Fu a partire da questo avvicinamento mafioso, e dal successivo invio di cinque buste contenenti proiettili calibro 10 a tutti i dirigenti del comitato direttivo, che la procura ordinò l’intercettazione dell’utenza di Esposito e appurò tanto i suoi contatti con Rinaudo quando quelli con Lo Presti, scoprendo le attività usurarie a Torino del boss della ‘Ndrangheta e il tentativo di infiltrazione nei cantieri olimpici.

Lo Presti ed Esposito furono arrestati alla fine del 2006, pochi giorni prima che uno dei sessantacinque indagati che Rinaudo aveva “dimenticato” nel suo cassetto, Rocco Varacalli (un affiliato di primo piano della ‘Ndrangheta), cominciasse a parlare con (altri) magistrati e raccontasse che tutti gli appalti di Torino 2006 erano stati assegnati dal comitato olimpico a ditte facenti capo alla sua organizzazione, così come i lavori finanziati dalla giunta Chiamparino per il piano regolatore torinese (spina 3) e dal governo per il Tav Torino-Milano (che servì anche a interrare quintali di rifiuti tossici nella pianura padana). E qui la storia inizia a farsi complicata. Varacalli rivelò i nomi dei capi delle “locali”, le strutture territoriali della ‘Ndrangheta torinese; tra essi Bruno Iaria, figlio di Giovanni, vecchio boss del Canavese, con centro di comando a Cuorgné, nell’hinterland settentrionale di Torino. Proprio in quei mesi Bruno Iaria figurava, guarda caso, tra i “dipendenti” dell’azienda di una nota famiglia valsusina, i Lazzaro, che secondo l’ex sindaco di Bardonecchia avevano svolto la funzione di prestanome per Lo Presti durante la costruzione dell’autostrada del Frejus.

Lazzaro era stato anche arrestato per appalti truccati nel 2002, e in quell’occasione era emersa la presenza di una “talpa” in procura (mai identificata), che aveva avvisato gli “imprenditori” che era in corso l’intercettazione dei loro telefoni.

Poco tempo dopo, nel 2008, i Lazzaro ottennero appalti sia per lavori pubblici in Val Susa, sia per lavori di manutenzione della Salerno-Reggio Calabria e, attraverso complessi giochi camerali e contabili, si associarono a Giovanni Iaria in modo occulto. Questo, almeno, è ciò che dirà una relazione alla procura di Torino nel 2011, in cui si fece riferimento anche alle visite agli Iaria compiute da un altro “imprenditore” valsusino, Claudio Martina.

Eppure, in quello stesso 2011, Ltf firmò un contratto milionario per il cantiere Tav di Chiomonte… con chi? Beh, naturalmente proprio con le ditte Italcoge e Martina Srl delle famiglie Martina e Lazzaro. Questo nonostante pochi giorni dopo, il 9 giugno, Giovanni e Bruno Iaria venissero arrestati con l’accusa di associazione mafiosa. Ma il 17 giugno, dopo altri otto giorni, Antonio Rinaudo firmò i primi cinquantacinque avvisi di indagine per altrettanti oppositori all’installazione del cantiere e ordinò la perquisizione di alcune loro abitazioni, tra cui quella del portavoce Alberto Perino (che avrebbe di lì a poco ricevuto una lettera con scritto: “Vi diamo tutti in pasto ai maiali e vi sciogliamo nell’acido”).

Altri dieci giorni e, il 27 giugno, duemila agenti tra poliziotti e carabinieri scortano la pala meccanica dei Lazzaro affinché essa distrugga, tra le proteste e la resistenza dei valligiani, le barricate che delimitavano l’ingresso alla Libera Repubblica della Maddalena, il presidio degli oppositori costruito dove doveva sorgere il contestato cantiere. Antonio Rinaudo fu allora definitivamente delegato a contrastare il movimento No Tav con l’arma degli arresti e dei processi. Il 18 gennaio 2012, intanto, Vincenzo Procopio entrò nel Consorzio Valsusa Imprese per lo Sviluppo, di cui facevano già parte i Lazzaro, e ottenne appalti per il cantiere appena aperto. Milioni di euro dei contribuenti sono quindi tuttora a disposizione, oltre che di chi è indicato dagli investigatori come sodale degli Iaria, e dall’ex sindaco di Bardonecchia quale prestanome di Lo Presti, anche di chi intrigò per spartire i miliardi di Venaus che non furono rubati (in favore del viceministro difeso dall’amico di Rinaudo, Andrea Galasso) soltanto per l’opposizione del movimento No Tav.

Il cerchio delle cene del 2005 e delle telefonate del 2003 si chiude sei giorni dopo l’ingresso di Procopio nel cantiere.

Rinaudo firmò infatti la maxiretata con ventisei arresti e cinquantasei avvisi d’indagine contro gli oppositori al cantiere di Chiomonte.

Le attività del pm e dei suoi collaboratori contro l’opposizione al Tav hanno successivamente portato, in meno di quattro anni, a quasi mille indagati per reati connessi alla protesta contro la grande opera.

Arresti, forzature giudiziarie, lesioni del diritto di difesa, indifferenza smaccata o insabbiamenti per le violenze subite dai No Tav (dalle diffamazioni a mezzo stampa, ai pestaggi, agli incendi di auto e presidi, agli abusi sessuali). Tre ragazzi e una ragazza contrari all’opera sono detenuti da mesi, su ordine di Rinaudo, in completo isolamento e in regime d’alta sorveglianza nelle carceri italiane con l’accusa di aver danneggiato un compressore del cantiere, e per questo sono accusati da Rinaudo di “attentato con finalità terroristiche”. Due ragazzi scontano due anni e due mesi ai domiciliari per aver supportato un’azione No Tav. Le imputazioni e le intimidazioni del pm e dei suoi più stretti collaboratori non hanno risparmiato gli amministratori locali contrari al Tav, i giornalisti e i blogger critici verso il suo operato o verso quello della polizia, gli scrittori e gli intellettuali contrari all’opera; ma si sono concentrate soprattutto sui valligiani più affezionati alla salute della loro terra e sui giovani più generosi nel difendere un pezzo d’Italia dall’ennesima devastazione tossica da parte delle ecomafie e dei partiti.

Perché proprio Rinaudo? Perché proprio lui? Perché la procura ha affidato a un uomo con tali legami le controversie sociali sulla Torino-Lione, che coinvolgono migliaia di cittadini in contrapposizione a interessi politici e criminali cui conduce proprio ciò che abbiamo documentato con l’inchiesta che ora pubblichiamo nella sua interezza?

E perché i mezzi d’informazione non hanno mai dato conto di tutto questo, almeno da quando Rinaudo è stato destinato a quella Val Susa che anche grazie a lui è diventata, in questi anni, territorio d’emergenza?

Sono possibili risposte diverse. Quel che è certo, è che l’abuso giudiziario contro il movimento No Tav rivela, grazie alle informazioni che abbiamo qui raccolto, risvolti ancora più inquietanti.

Tutte le notizie che abbiamo reperito sugli intrecci tra crimine organizzato, politica e magistratura in rapporto al Tav sono basate su fonti documentate, su visure camerali, atti giudiziari, interviste e report giornalistici che troverete indicati in calce ai testi. Curiosamente, questo materiale ci ha condotto esattamente dove ci avevano condotto, da anni, le informazioni raccolte nei bar della Val di Susa e, in alcuni risvolti decisivi, per le strade di Torino.

D’altra parte – come abbiamo già avuto modo di affermare – chi ci arresta e ci indaga sarà sempre sotto indagine da parte nostra. L’indagine di un movimento, però, è diversa da quella di un tribunale; ogni valutazione sui fatti è affidata unicamente all’attenzione critica di chi vorrà dare lettura di quanto segue.

 LE STRANE AMICIZIE DEL PM RINAUDO (PARTE II)

RINAUDO NELLA SELVA INCANTATA

RELAZIONI PERICOLOSE DI UN PUBBLICO MINISTERO

(2003-2006)

http://www.notav.info/documenti/le-strane-amicizie-di-rinaudo-parte-ii/

Le telefonate tra Rinaudo e Moggi – Rinaudo amico di Tonino Esposito – Esposito emissario della mafia della Val Susa – Rocco Lo Presti, il boss di Esposito – Lo Presti e l’Autostrada del Frejus – Rinaudo amico di Andrea Galasso – Galasso difensore del viceministro – Il viceministro e gli appalti Tav di Venaus – Galasso, Martinat e Procopio – Gli arresti di Esposito e Lo Presti – Rinaudo nell’inchiesta Moggi – Rinaudo pm disattento sulla ‘Ndrangheta – Procopio nel cantiere di Chiomonte – Rinaudo alla crociata contro l’opposizione al Tav

 LE STRANE AMICIZIE DEL PM RINAUDO (PARTE III)

I FURBETTI DEL CANTIERINO

PARTITI, MAFIE E APPALTI DA VENAUS A CHIOMONTE

(2006-2011)

http://www.notav.info/documenti/le-strane-amicizie-del-pm-rinaudo-parte-iii/

 Lazzaro prestanome di Lo Presti? – I Lazzaro nel Canavese – Ferdinando Lazzaro in carcere – Osvaldo Napoli e la “talpa” in procura – Tonino Esposito minaccia Procopio – Rinaudo al telefono con Esposito – Procopio e Lunardi – I Lazzaro e Bruno Iaria – Giovanni Iaria nel Canavese – Iaria e il procuratore di Ivrea – Claudio Martina a casa di Iaria – Bertot e Porchietto al bar della ‘Ndrangheta – Bertot e Iaria – Il patto politica-‘Ndrangheta su Tav e cantieri – Il boss De Masi appoggia Fassino – Scontri in valle per i sondaggi – Ltf e Procopio condannati in primo grado – Ltf firma il contratto Tav con Lazzaro e Martina – I No Tav respingono Lazzaro e la polizia – Rinaudo indaga i No Tav – Nasce la Libera Repubblica della Maddalena

L’EST UKRAINIEN CES LUNDI ET MARDI : L’INSURRECTION S’ETENT ENCORE

LUGANSK ET KOSTIANTYNIVKA : L’INSURRECTION CONTINUE A S’ETENDRE DANS L’EST UKRAINIEN …

 LM & FB pour PCN-INFO / avec AFP – lucmichel.net – PCN-SPO /

2014 04 29 / Ситуация в Донецкой области

Quelque 3.000 manifestants pro-russes ont pris d’assaut ce mardi matin le bâtiment de l’administration régionale à Lugansk, dans l’est de l’Ukraine, a constaté un correspondant de l’AFP.

Une vingtaine de jeunes, armés de barres de fer, ont brisé une fenêtre pour entrer dans le bâtiment, qui n’était pas protégé par la police tandis que la foule attendait à l’extérieur de pouvoir y pénétrer. Les locaux des services de sécurité de cette ville de 465.000 habitants, chef-lieu de la région du même nom, étaient déjà occupés depuis début avril.

 LUGANSK PASSE DE PLUS EN PLUS AUX INSURGES.

LES PRO-RUSSES PRENNENT D’ASSAUT LE BATIMENT DE L’ADMINISTRATION REGIONALE, LA PREFECTURE DE REGION, LE TRIBUNAL ET LE COMMISSARIAT DE POLICE

 Un millier de manifestants pro-russes, soutenus par une trentaine d’hommes lourdement armés, lançaient ensuite ce mardi après-midi l’assaut contre le commissariat de police de Lougansk après avoir pris peu auparavant le contrôle de la préfecture de région et du tribunal. Les manifestants ont enfoncé le portail arrière et lançaient des pierres sur le bâtiment. Une trentaine d’hommes armés de kalachnikovs et de lance-roquettes, habillés pour certains en civils et d’autres portant des uniformes les ont rejoints peu après en pointant leurs armes sur le bâtiment.

 LA JUNTE DE KIEV PERD DE PLUS EN PLUS LE CONTROLE.

TOURTCHINOV, ‘PRESIDENT’ FANTOCHE DE LA JUNTE, CONDAMNE LA “TRAHISON” DE LA POLICE DANS L’EST … ET RECONNAIT QU’IL EST SANS POUVOIR

 Le ‘président ukrainien par intérim’ fantoche Olexandre Tourtchinov a dénoncé ce mardi “l’inaction” voire la “trahison” des forces de l’ordre dans l’est de l’Ukraine, actuellement en proie à une insurrection armée pro-russe. La police, dont une partie était déjà passée à l’insurrection il y a 8 jours, c’est cette fois débandée. Y compris les forces anti-émeutes.

“Les événements dans l’Est ont illustré l’inaction, l’impuissance et parfois la trahison criminelle des forces de l’ordre dans les régions de Donetsk et de Lougansk”, a déclaré Tourtchinov dans un communiqué publié au moment même où un millier de manifestants pro-russes, soutenus par une trentaine d’hommes lourdement armés, lançaient l’assaut contre le commissariat de police de Lougansk après avoir pris peu auparavant le contrôle de la préfecture de région et du tribunal…

 ET PENDANT CE TEMPS …

KOSTIANTYNIVKA (REGION DE DONETSK) : UNE NOUVELLE VILLE INSURGEE

 Un nouveau foyer de crise est apparu lundi matin dans la ville de Kostiantynivka, proche de la capitale régionale Donetsk, où des insurgés pro-russes lourdement armés se sont emparés du bâtiment de la mairie et ont dressé des barricades, ont constaté des journalistes de l’AFP.

« Une poignée d’hommes en uniformes dépourvus d’insignes — semblables à ceux qui s’étaient emparé des bâtiments officiels en Crimée avant son rattachement à la Russie en mars — assuraient la garde devant la mairie et le siège de la police de cette ville de 80.000 habitants. Ils y ont hissé un drapeau de la “république de Donetsk” » dit l’AFP.

 La particularité de cette ville est qu’elle est à mi-chemin entre Donetsk et Slaviansk/Kramatorsk.

Selon la télévision locale, des manifestants sont aussi regroupés devant le siège de l’administration de la ville. Les employés ne se seraient pas rendus au travail ce jour. Les transports en commun fonctionneraient en service réduit. Les bus sont invités à faire un détour du centre-ville. Les manifestants déclarent ne pas avoir de revendications. Selon eux, ils commencent à “se préparer au référendum sur la souveraineté de la République populaire de Donetsk, prévue pour le 11 mai.”

 LES PROVOCATIONS DE LA JUNTE DE KIEV ET LEURS RELAIS PAR LES MEDIAS DE L’OTAN

 C’est cette montée en puissance des forces de la République du Donbass qui explique l’agitation et les provocations des putschistes du 21 février pro-OTAN de ces derniers jours.

A Karkhov avec les pogrom anti-russes de ce dimanche, basses oeuvres des hooligans payés par certains oligarques de la Junte bandériste de Kiev et autres nazis de Praviy Sektor. Sans oublier son Maire (pro-russe) qui a reçu une balle dans le dos (c’est signé !) et est entre la vie et la mort à l’hôpital.

 A Donetsk où, en réponse à cette violence, les pro-russes ont voulu couper court à toute velléité en infligeant une correction aux naïfs et aux intrigants de la ville.

La Junte de Kiev a perdu le contrôle de l’Est et s’efforce à faire croire que si il y a des villes prises, ce n’est qu’une question d’organisation pour en reprendre le contrôle.

Mais elle s’auto-intoxique et refuse de voir qu’en face elle a une armée du sud-est de plus en plus structurée, qui s’équipe sur les prises de guerre des postes de police et des soldats ukrainiens qui font défections ; une armée d’ouvriers, d’employés, d’anciens berkyt, de pères de familles qui refusent les diktats des gangs fascistes de Kiev.

 Les media de l’OTAN bien sûr racontent une toute autre histoire. Se font relais du discours du “gouvernement” de Kiev sans recul aucun. La situation serait due simplement à des provocations de la Russie via des agents russes. La volonté du peuple, nos chers “démocrates” (sic) “européens” (re-sic), ils ne connaissent pas. Tout comme ils ont oublié l’origine de la colère de l’Est qui aujourd’hui se transforme en soulèvement et pourrait se terminer en guerre civile si les fous de Kiev continue dans leur politique de répression armée. Et quelle est cette origine ? L’annulation de la Loi sur le statut de la langue russe prise dès les premières heures suivant le putsch du 21 février.

 LE PROGRAMME ET LES IDEES DES INSURGES DE L’EST

 En exclusivité, traduit du Russe par PCN-SPO (une des agences de presse associative du Groupe de Presse multimédia du PCN), le Manifeste-ultimatum de l’Armée du Sud-Est (ex Armée du Donbass).

Pour quoi se battent les insurgés de l’Est ukrainien, quelle est leur vérité (bien différente de celle des médias de l’OTAN, quelle est la situation qu’ils vivent réellement …

http://www.lucmichel.net/2014/04/28/pcn-spo-document-ukraine-lultimatum-de-larmee-du-sud-est-a-la-junte-de-kiev/

LM & FB

Alessia Morani (PD) offende chi non ha reddito: non ha combinato nulla nella vita

mercoledì, 23, aprile, 2014

Alessia Morani (PD) : “Chi non ha reddito, vuol dire che non ha combinato nulla nella vita”. Questa donna cinica e poco riflessiva è responsabile giustizia all’interno dell’ufficio di segreteria del PD e la invitiamo a spiegarci, per esempio, che cosa ha mai fatto di grandioso Carlo d’Inghilterra per avere un reddito…

video al link

http://www.imolaoggi.it/2014/04/23/alessia-morani-pd-offende-chi-non-ha-reddito-non-ha-combinato-nulla-nella-vita/

Elezioni UE, Syriza rimuove attivista Rom perché ostile ai musulmani

mercoledì, 23, aprile, 2014

In vista delle elezioni europee del 25 maggio prossimo, Syriza ha annunciato oggi di aver rimosso l’attivista Rom Saticha Suleiman dalla lista dei suoi candidati per sedere al Parlamento di Bruxelles, dopo le critiche esplose all’interno del partito greco.

Una Ong creata da Suleiman, riporta EuObserver, incoraggia esplicitamente i bambini della minoranza Rom a non recarsi in scuole frequentate a maggioranza da musulmani. antiplomatico.it

Reato di “lesa Boldrini” ?

 Martedì 22 Aprile 2014

Scrive ‘macello’ sulla pagina Facebook della Boldrini: la polizia gli piomba in casa

Lascia un commento-sfogo sul profilo del presidente della Camera e il giorno dopo gli agenti citofonano a casa sua per una verifica. Felice Ferrucci, termolese, è caduto dalle nuvole e racconta tra sconcerto e divertimento la disavventura che gli è capitata. La polizia termolese è stata allertata da Roma dopo che il sistema di sicurezza che regola la comunicazione della terza carica dello Stato ha intercettato una frase giudicata a rischio. Inevitabile la riflessione del protagonista: “Ma in questo modo si spendono i soldi pubblici?”. Tutto si sarebbe potuto aspettare quando la polizia ha citofonato a casa, tranne quello. Che la ragione della ‘visita’, cioè, dipendesse dal commento a un post di Laura Boldrini sulla pagina Facebook del presidente della Camera. Felice Ferrucci, 43 anni, termolese, è cascato dalle nuvole. Incredulo, ha ascoltato i poliziotti che gli spiegavano di essere lì dopo la segnalazione arrivata direttamente da Roma. «Da Roma?». Da Roma, per l’appunto. Per via di quella parola usata nel suo commento, «scritto come sfogo, come risposta a una riflessione sul taglio delle indennità dei politici». La parola ‘incriminata’ è macello. Una parola che evidentemente è stata intercettata dal sistema di sicurezza che regola la comunicazione della terza carica dello Stato ed è diventata motivo di verifica e accertamenti. Felice racconta la disavventura che gli è capitata ieri sera, giovedì 17 aprile, quando hanno suonato al citofono della sua abitazione. Era la Polizia. «Ho pensato che fosse per qualche problema allo stadio, io sono un grande tifoso giallorosso e magari, mi sono immaginato sul momento, dipendeva dai petardi esposi nella partita del pomeriggio allo stadio Cannarsa…» Macchè petardi. Dipendeva da un commento su facebook scritto la sera del 16 aprile nell’apposito spazio in calce a una riflessione di Laura Boldrini sui tagli e i risparmi dello Stato, sulla riduzione delle indennità e delle spese per il personale, i gruppi parlamentari, i deputati titolari di cariche. “Sono il prossimo che farà qualche pazzia…- ha scritto Felice Ferucci – Orfano da venerdì, senza lavoro da mesi (per assistere la mia mamma) una casa (fortunatamente mia, ma ancora per poco visto che non posso pagare nulla), prossimo ad andare a mangiare alla Caritas, oltretutto iscritto alle categorie protette ma un cazzo niente, in Molise per uno di 43 anni come me, anche se invalido, non c’è possibilità di lavoro..”. Il commento si chiude così: “Ora dimmi tu cara Boldrini, secondo te sono prossimo a fare un macello?”. Nel dubbio, e senza cogliere quella che il termolese definisce «ironia e sarcasmo, in quel contesto non c’è storia…», la polizia capitolina si è messa in allarme e ha chiesto agli uffici del Commissariato di Termoli, dove Ferucci abita come indica il suo profilo fb, di andare a dare un’occhiata. Lui, che è onesto e non si nasconde dietro un dito, ammette che qualche problema con le forze dell’ordine lo ha avuto, «ma è roba vecchia e poi non c’entra nulla, per questioni di tutt’altro genere». E tuttavia non può evitare di chiederselo. E chiederlo: basta a spiegare quello che è successo? «Sono sconcertato se ci ripenso, e nello stesso tempo questa cosa mi fa sorridere. Io non ho offeso nessuno, non ho minacciato nessuno. Quello era uno sfogo, come si capisce perfettamente. E invece arriva la polizia. Ci rendiamo conto?». Certo, la polizia fa il suo lavoro. Quelli che passano al setaccio, con l’aiuto di un sistema computerizzato, le migliaia e migliaia di messaggi scritti sulla pagina del presidente della Camera anche. Ma Felice domanda quanto tutto questo sia costato. E riflette sul fatto che lui fatica a sbarcare il lunario, è uno dei tanti giovani ormai cresciuti che non hanno un lavoro e non sanno come tirare avanti. Così, quando la polizia è andata via, terminata la ‘verifica’, ha pensato di far sapere al presidente della Camera quello che era accaduto. Si è messo al pc e ha postato un altro commento. “La polizia a casa mia per un commento di cui anche un ragazzetto di 15 anni avrebbe inteso il sarcasmo e l’ironia. e meno male che non ti ho offesa, certo che a Roma a 200mila euro l’anno non avete proprio niente da fare?” Poi precisa: «Cioè, lo so che Laura Boldrini non c’entra, che non è lei e che lei nemmeno legge i commenti. Ma la pagina Facebook è sua, e io scrivo a lei. A chi devo dirglielo, se no?». da PrimoNumero

UCRAINA: L’ULTIMATUM DELL’ESERCITO DEL SUD-EST ALLA GIUNTA DI KIEV

Traduzione a cura di SeP – por PCN-SPO/ 2014 04 27 /

http://www.scoop.it/t/pcn-spo – https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office

L’ultimatum-manifesto dell’Esercito del Sud-Est (ex esercito del Donbass): per che cosa stanno combattendo gli insorgenti dell’Ucraina dell’Est, qual è la loro verità (molto diversa da quella dei media della NATO), qual è la situazione che stanno vivendo.

# « 26 aprile, Lugansk.

Servizio stampa dello stato maggiore dell’Esercito del Sud-Est.

 ULTIMATUM PCN-SPO - DOCUMENT l'ultimatum de l'armée du sud-est (2014 04 27) IT

Noi, Esercito comune del Sud-Est, abbiamo provato per tre settimane, dal 6 aprile, a dimostrare alla giunta di Kiev che la conquista dell’edificio del SBU non era un obiettivo fine a sé stesso. Questo era solo un tentativo per essere finalmente ascoltati. Noi volevamo semplicemente comunicare alle autorità di Kiev che le persone della regione di Lugansk non erano più in grado di subire trattamenti inumani. Intimidazioni, arresti, molestie, licenziamenti, negligenze, razzismo, sono state le risposte della giunta alle domande pacifiche dei residenti.

 Le nostre richieste erano semplici e comuni: l’amnistia per tutti i prigionieri politici, un referendum, l’abolizione dei dazi doganali, la cancellazione dell’aumento dei prezzi e la lingua russa. Queste esigenze essenziali sono chiare per le autorità di ogni paese civile. E sono state ascoltate in tutto il mondo.

 E così, il 17 aprile a Ginevra, la Russia, gli Stati Uniti e l’UE hanno firmato, al tavolo dei negoziati con la parte ucraina, gli “accordi di Ginevra”, obbligando la giunta di Kiev a concedere l’amnistia ai partecipanti alle manifestazioni e ad ascoltare la voce del sud-est.

 Kiev, di fronte a tutte queste richieste, ha dato in risposta:

 1. La giunta continua a chiamarci separatisti e terroristi, mentre Maidan sono manifestanti legittimi.

 2. La giunta ha schierato le bande armate del “Settore Destro” di Kiev nel Donbass, nella città di Dnepropetrovsk.

 3. La giunta di Kiev arma ed equipaggia a spese dello Stato, la Guardia Nazionale, composta da quegli attivisti che al Maidan hanno tagliato e bruciato la polizia Berkut, e che ora sono stati inviati a tagliare e bruciare i manifestanti di Slavjansk.

 4. Contro tutti gli accordi internazionali, contro la Costituzione dell’Ucraina, la giunta ha inviato un esercito regolare per reprimere il popolo del Donbass. Noi già sappiamo che questo esercito ha ucciso degli abitanti a Slavjansk, Kramatorsk e Donetsk.

 5. E’ noto come gli attivisti scompaiono nella regione di Lugansk.

 E adesso, comprendiamo l’azione della giunta di Kiev – questa è la GUERRA!

 Una guerra contro il proprio popolo. Noi non abbiamo accettato le condizioni disumane imposte da questa banda fascista – e hanno deciso di distruggerci fisicamente!

 E l’accolito putschista Poroshenko che ci ha annunciato la decisione di questo governo neofascista – che con noi, si deve parlare solo con il linguaggio della forza, avrà questo potere. La potenza del potere del popolo!

 E così, per l’ultima volta, nella forma di un ultimatum, noi vi avvertiamo:

– Se entro le 14 di martedì 29 aprile, le nostre rivendicazioni fondate sull’accordo di Ginevra non saranno soddisfatte, noi proclameremo tutte le autorità di Kiev criminali e anti-nazionali, e passeremo all’azione.

 Tutti coloro che non sono indifferenti al futuro della nostra cara regione Lugansk, tutti coloro che sono preoccupati per la sorte dei nostri figli e degli anziani, tutti coloro che sono stanchi di vivere nella povertà e nell’oscurità, noi li invitiamo alle 14 del 29 aprile ad andare davanti agli edifici delle amministrazioni delle città e delle regioni delle autorità di Kiev, per ascoltare le risposte alle richieste del popolo della regione di Lugansk.

 La vittoria sarà nostra!

 Quartier generale dell’Esercito del Sud-Est »

 Traduzione a cura di SeP /

PCN-SPO / Fabrice BEAUR (Фабрис БЭОР) per la traduzione francese /

https://www.facebook.com/beaur.fabrice

_________________________

http://www.scoop.it/t/pcn-spo

https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office