ENQUETES SUR LA DESTABILISATION DE L’AFRIQUE : LUC MICHEL DIT TOUT SUR L’ACTUALITE DES DOSSIERS DITS DES ‘BIENS MAL ACQUIS’ : CANADA – SUISSE – LA HAYE – MALABO …

PANAFRICOM/ 2018 03 10/

Les analyses du géopoliticien Luc MICHEL sur l’actualité des dossiers dits des « Biens malacquis » (BMA) en ce début 2018 :

* Voir sur AFRIQUE.MEDIA.WEBTV/

LUC MICHEL: ACTUALITÉ DES ‘BIENS DIS MAL ACQUIS’ (I).

MALABO FAIT PROCES CONTRE PARIS A LA COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE (DITE AUSSI « COUR MONDIALE ») DE LA HAYE

sur https://vimeo.com/259382085

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Et si la France se faisait condamner par la CIJ ?

Les avocats de Téodoro Nguema Obiang Mangue, vice-président de Guinée Equatorialer, ont entamé devant la Cour Internationale de Justice de nouvelles audiences sur l’affaire opposant la justice francaise à l’Etat équato-guineen qui accuse Paris de violation de l’immunité de fonction de son vice-président et de confiscation de biens de l’Etat …

Le géopoliticien Luc MICHEL vous dit tout sur les enjeux de ce procès historique pour l’Afrique et de ses dessous.

Il vous donne aussi toute l’information sur les procédures en SUISSE contre Malabo, où l’Etat équato-guinéen vient  de remporter une victoire dans la procédure contre le Parquet suisse …

Que doit on savoir de la CIJ et de la procédure en cours ?

Quels sont les arguments de Paris et que répond Malabo ?

Mais surtout quels sont les enjeux de ce procès ?

* Voir sur AFRIQUE.MEDIA.WEBTV/

LUC MICHEL : ACTUALITÉ DES ‘BIENS DIS MAL ACQUIS’ (II).

LA GALAXIE SORÖS-BOURDON COMPLOTE  ET MONTE UN NOUVEAU VOLET DES BMA AU CANADA sur https://vimeo.com/259385749

« Alors que les dossiers dits des « Biens mal acquis » ne tournent pas comme l’espéraient et le voulaient les réseaux qui les ont montés (notamment le fait que la Guinée Equatoriale a traîné Paris devant la Cour Internationale de Justice de La Haye, la CIJ ou « Cour Mondiale »), voilà que les mêmes manipulateurs, les Bourdon, Sorös et cie, tentent d’ouvrir de nouveaux dossiers. Après la Suisse, voici le Canada », analysait Luc MICHEL ce 3 mars …

« Dans le viseur, une vingtaine de politiciens, hommes d’Etat et hauts gradés en Afrique, allant des membres de la famille Bongo (Gabon) à Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), en passant par les proches autour d’Idriss Déby (Tchad), notamment. William Bourdon, président et fondateur de Sherpa, les accuse de s’être constitué un patrimoine immobilier à travers des opérations de blanchiment d’argent au Canada », dit RFI …

Luc MICHEL explique le dessous des cartes du nouveau dossier canadien des BMA :

Mais je donne aussi des infos exclusives sur la nouvelle campagne contre la Guinée Equatoriale sur les BMA …

Quel est le dessous des cartes de ces nouveaux montages politico-judiciaires au Canada ?

Quels hommes et quels réseaux sont en action ?

Pourquoi ce scandale médiatique organisé est-il planifié au moment même où Malabo a trainé Paris devant la Cour Internationale de Justice de La Haye ?

Mais aussi pourquoi on organise au même moment une campagne violente dans les médias anglo-saxons (BBC et cie) contre la Guinée Equatoriale ?

* Voir sur AFRIQUE.MEDIA.WEBTV/

LUC MICHEL : ACTUALITÉ DES ‘BIENS DIS MAL ACQUIS’ (III).

LA NOUVELLE CAMPAGNE DES MEDIAS ANGLO-SAXONS CONTRE LA GUINEE EQUATORIALE

sur https://vimeo.com/259388067

Le géopoliticien Luc MICHEL donne des infos exclusives sur la nouvelle campagne contre la Guinée Equatoriale sur les BMA …

Comment cette campagne est liée aux nouveaux montages politico-judiciaires au Canada et à la procédure devant la CIJ de La Haye ?

Quels hommes et quels réseaux sont en action ?

Pourquoi ce scandale médiatique organisé est-il planifié au moment même où Malabo a trainé Paris devant la Cour Internationale de Justice de La Haye ?

Mais aussi qui organise au même moment une campagne violente dans les médias anglo-saxons (BBC et cie) et les réseaux sociaux contre la Guinée Equatoriale ?

* Voir sur WEBTV.TCHAD /

LE ‘ZOOM AFRIQUE’ DE PRESS TV – ED. DU 4 MARS 2018 –  AVEC LUC MICHEL:

LE TCHAD IMPLIQUE DANS UN NOUVEAU VOLET DES ‘BIENS MAL ACQUIS’ (BMA) AU CANADA. LE DESSOUS DES CARTES … (PRESS AFRIQUE)

sur https://vimeo.com/258582205

Le géopoliticien Luc MICHEL analyse le dessous des cartes des ce nouveau volet des BMA au Canada, où le Tchad et le Président Idriss Déby Itno est impliqué par les ennemis de l’Afrique…

* Lire sur PANAFRICOM-TV Website/

Luc MICHEL, ENQUETES SUR LA DESTABILISATION DE L’AFRIQUE (XVI) : VERS UN VOLET CANADIEN DES DOSSIERS DITS DES ‘BIENS MAL ACQUIS’ …

sur http://panafricom-tv.com/2018/03/03/panafricom-enquetes-sur-la-destabilisation-de-lafrique-xvi-vers-un-volet-canadien-des-dossiers-dits-des-biens-mal-acquis/

ALLER PLUS LOIN :

* Lire aussi l’enquête de fond de Luc MICHEL :

pour le MAGAZINE INTERNATIONAL AFRIQUE MEDIA/ DESTABILISATION DU CONGO BRAZZAVILLE (IV) :

L’AFFAIRE DITE DES ‘BIENS MAL ACQUIS’ LEVIER POUR DESTABILISER BRAZZAVILLE

sur http://panafricom-tv.com/2017/10/14/magazine-international-afrique-media-destabilisation-du-congo-brazzaville-iv-laffaire-dite-des-biens-mal-acquis-levier-pour-destabiliser-brazzaville/

* Voir sur ECUATORIAL-GUINEA-TV/

LUC MICHEL: SUISSE VS GUINEE EQUATORIALE. LE VOLET SUISSE DE L’AFFAIRE DITE DES ‘BIENS MAL ACQUIS’

sur http://www.lucmichel.net/2016/10/27/ecuatorial-guinea-tv-luc-michel-suisse-vs-guinee-equatoriale-le-volet-suisse-de-laffaire-dite-des-biens-mal-acquis/

________________

* Page spéciale :

Luc Michel – Enquetes sur la Destabilisation de l’Afrique https://www.facebook.com/LucMICHEL.destabilisationafricaine/

* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

WEBSITE http://www.lucmichel.net/

PAGE OFFICIELLE I

https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel

TWITTER https://twitter.com/LucMichelPCN

* PANAFRICOM

WEBTV http://www.panafricom-tv.com/

Esposto Controsservatorio sulle previsioni TAV: La procura delle nebbie

http://www.controsservatoriovalsusa.org/160-esposto-denuncia-alla-magistratura-2

Controsservatorio Valsusa. Presidiare la Democrazia

nebbia a banchi

L’esposto/denuncia alla Procura di Roma presentato a settembre 2017 con riferimento alle anomalie che hanno caratterizzato l’iter decisionale della Torino-Lione sembra svanito nella nebbia più fitta: a distanza di sei mesi nessun segnale, nessuna comunicazione, niente che faccia pensare che siano in corso accertamenti, neppure che l’esposto sia stato preso in considerazione. 
Nulla, silenzio su tutto il fronte. In attesa e nella speranza che qualcosa si muova pubblichiamo il testo dell’esposto firmato da rappresentanti del Controsservatorio Valsusa, da sindaci della valle e da tecnici.

Esposto procura Controsservatorio timbro per sitoNell’esposto/denuncia venivano illustrate e documentate numerose anomalie nel percorso che ha portato all’approvazione della legge di ratifica ed esecuzione dell’Accordo tra il Governo della Repubblica italiana e il Governo della Repubblica francese per l’avvio dei lavori definitivi della sezione transfrontaliera della nuova linea ferroviaria Torino-Lione: forzature, attestazioni inveritiere e giudizi tecnici inattendibili che i proponenti l’opera e i vertici dell'”Osservatorio per il collegamento ferroviario Torino-Lione” hanno fornito al parlamento allo scopo di orientarne le scelte rappresentando una situazione di fatto diversa da quella reale e inducendo in errore le istituzioni competenti sui vantaggi dell’opera.
Da qui la conclusione che sussistano i presupposti per una valutazione giuridica anche in sede penale e la conseguente richiesta alla Procura di accertare la sussistenza delle irregolarità citate nell’esposto al fine di valutarne la rilevanza penale con tutte le decisioni e i provvedimenti conseguenti.

Che le ricostruzioni contenute nell’esposto non siano fantasie o ipotesi strampalate si può oggi anche intuire leggendo il documento pubblicato recentemente dallo stesso Osservatorio per la Torino-Lione istituito presso la Presidenza del Consiglio in cui si riconosce che «molte previsioni fatte 10 anni fa, anche appoggiandosi a previsioni ufficiali dell’Unione Europea, sono state smentite dai fatti», salvo poi giustificare comunque la realizzazione del tunnel di base e di altri interventi non meno devastanti in territorio italiano con nuove opinabili ragioni. 
Se le previsioni “sono state smentite dai fatti” non è forse logico chiedere che venga accertato se i fatti fossero veramente così imprevedibili o le previsioni così sballate? E pretendere una risposta è eccessivo?
Mentre si conferma l’insostituibile presenza del movimento popolare di opposizione al progetto (che nel tempo ha cambiato nome mantenendo la sostanza invariata: ora si chiama “Nuovo asse ferroviario Torino Lione”) aspettiamo le decisioni della Procura di Roma: se ci sei batti un colpo.

PRESS TV (IRAN) INTERROGE LUC MICHEL: SYRIE. LES USA ATTAQUERONT-ILS LA RUSSIE ?

* Voir sur PCN-TV/
PRESS TV (IRAN) INTERROGE LUC MICHEL:
SYRIE. LES USA ATTAQUERONT-ILS LA RUSSIE ?
(REPORTAGE, 9 MARS 2018)
sur https://vimeo.com/259449526

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* Press TV :
« De concert avec les officiels occidentaux, les médias « mainstream » multiplient les accusations contre Assad. Ils font part sans cesse d’« attaques aux substances chimiques » dans la Ghouta occidentale, attaques qu’ils attribuent au président syrien bien que la Syrie ait démantelé son arsenal chimique en 2013 après une campagne de dénigrement similaire.
L’Occident pourrait se servir de ces accusations comme d’un prétexte pour lancer une action militaire directe contre Damas. Selon les analystes, une nouvelle attaque américaine contre le territoire syrien placerait à coup sûr la Russie et les États-Unis face à face.
Analysons cette situation avec Luc Michel, géopoliticien. »

* Le Géopoliticien Luc MICHEL :
Analyse le front chaud syrien de la Guerre froide 2.0 et explique comment on est passé de guerres par procuration (« proxywars ») à une confrontation directe en Syrie.
Il explique ce qui différencie la première guerre froide (alliance USA-Chine, après la visite de Nixon à Mao en 1972, contre URSS) de l’actuelle 2.0 (Axe Moscou-Pékin, et bientôt Moscou-Pékin-Téhéran, contre Washington). Et pourquoi les fondamentaux géopolitiques (choc entre la thalassocratie continentale et la puissance continentale
eurasiatique) empêcheront tout accord Moscou-USA …

ALLER PLUS LOIN :

* Voir sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ SYRIE : DES ‘GUERRES PAR PROCURATION’ A LA CONFRONTATION DIRECTE USA – RUSSIE ?
sur http://www.lucmichel.net/2018/03/03/luc-michels-geopolitical-daily-syrie-des-guerres-par-procuration-a-la-confrontation-directe-usa-russie/

FRANCE 2008-2018 (I) : COMMENT LA FRANCE REBELLE DU GENERAL DE GAULLE EST DEVENUE LA FRANCE VASSALE SOUMISE AUX USA DES SARKOZY-HOLLANDE-MACRON !?

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 02 09/

LM.GEOPOL - France soumise (2018 03 09) FR (2)

« Syrie : vers des frappes ciblées pour l’exemple (…) Même si les Nations unies restent paralysées, les Occidentaux semblent opter pour des tirs de missiles sur un temps court, visant des symboles de la répression »

LM.GEOPOL - France soumise (2018 03 09) FR (3)

– Libération (quotidien atlantiste, Paris, 29 août 2013).

« Si l’usage par le gouvernement syrien d’armes chimiques dans la Ghouta orientale est prouvé, Paris entrera en action »

– Le Drian, ministre français des AE (ce 8 mars 2018).

LM.GEOPOL - France soumise (2018 03 09) FR (4)

On revit ces derniers jours sur le dossier syrien les sombres heures de 2013. Comme Hollande, Macron porte les valises atlantistes de Washington. Dans le couple américano-français, à l’instar des mauvais films d’Hollywood, il y a un des partenaires qui incarne le méchant.

Et c’est le rôle dévolu à la France de Macron, qui sape toutes les positions de Paris. La perte de crédibilité est abyssale. Et à l’instar de l’Afrique, où Paris a été adoubé « nouveau shérif de l’Afrique par le général Mattis, chef du Pentagone de Trump, la haine de la France, qui est aussi celle des français, monte au Proche-Orient.

Mais comment en est-on arrivé là ?

Comment la France rebelle du général de Gaulle, sortie de l’OTAN, ayant chassé de France le SHAPE, luttant contre l’impérialisme anglo-saxon au Québec et en Indochine, esquissant l’axe Paris-Moscou, est-elle devenue en une décennie 2008-2018 de soumission et de vassalisation le meilleur partenaire géopolitique des USA, dans un Axe Washington-Paris ?

I – COMMENT LA FRANCE DE DE GAULLE EST TOMBEE DANS LES MAINS DU « PARTI AMERICAIN » ET DU LOBBY PRO-ISRAELIEN ?

« La France devient l’allié principal des Etats-Unis » titrait l’AFP LE 30 AOÜT 2013 0propos du bellicisme de Hollande contre la Syrie ba’athiste.

La France du Général de Gaulle, la France anti-américaine qui du Québec au Cambodge s’opposait à l’impérialisme yankee, la France qui disait ‘non’ à l’OTAN, était tombée dans les mains du « parti américain » et du Lobby pro-israélien, celui du CRIF – cette version de l’AIPAC à l’usage de l’Hexagone – et des Hollande, BHL et autres Fabius.

ANATOMIE DU « PARTI AMERICAIN » EN FRANCE

Le « parti américain » c’est ainsi que Jean Thiriart désignait dès

1962 les partis du Système dans toute l’Europe, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite atlantistes, toutes tendances confondues (Thiriart y ajoutait comme « ennemis de l’Europe » les « petits-nationalismes » qui assurent la division face à l’impérialisme). Et que l’actualité les désigne plus que jamais aujourd’hui. Ce système qui depuis un certain 6 juin 1944 assure la colonisation de l’Europe. Cette UE, petite-Europe croupion qui n’est pas une puissance impérialiste – comme certains à Paris la rêvent encore – mais bien la première et la plus riche des colonies américaines.

Le « parti américain » c’est ainsi AUSSI que le général de Gaulle et les Gaullistes historiques nommaient à la fois la sociale-démocratie française et leurs rivaux de droite, les Giscards et Lecanuet. Cette droite atlantiste nostalgique de la sujétion à l’OTAN. Ou encore cette démocratie-chrétienne tout aussi atlantiste. L’ironie aura été que c’est de l’intérieur même du parti gaulliste, tombé en décadence idéologique, qu’est venue la reprise de contrôle politico-militaire de la France par les USA : Sarkozy et ses neocons à passeports français.

Avec l’incapacitant et vassalisant retour dans l’OTAN.

LE ROLE DE L’OTAN ET LA SUJETION DE L’UE

Car l’OTAN ce n’est pas aujourd’hui que l’URSS n’existe plus, pas plus qu’hier, le « bouclier de l’Europe » (sic). Mais son harnais. Un outil politique, militaire et diplomatique de vassalisation et de contrôle.

Qui assure aux USA à la fois le dédoublement de ses moyens militaires – l’OTAN c’est l’infanterie coloniale du Pentagone -, le contrôle de ses industries d’armement – clé du développement industriel et scientifique -, un marché continental pour le lobby militaro-industriel US, et enfin la sujétion de la diplomatie et de la politique étrangère de l’UE à celles de Washington. Et accessoirement à celles de son allié et complice de Tel-Aviv.

Le péché originel de l’UE, cette pseudo « Europe » croupion – qui est tout sauf l’Europe -, est précisément la sujétion, inscrite dès le Traité de Maastricht, de sa défense et de sa politique extérieure à l’OTAN et à son hégémon américain. Et c’est cette sujétion qui conduit à l’échec de l’UE. Qui l’empêche de devenir Etat et Empire transnational. Et qui explique l’échec annoncé de l’Euro. Car la monnaie unique et le marché unique doivent pour aboutir déboucher sur l’Etat fédéral, voire unitaire (relire Thiriart). Faute d’assurer les pouvoirs régaliens de défense et de désignation de l’ennemi (relire Karl Schmitt), l’UE est incapable d’assumer durablement celui de battre monnaie.

DE MITTERRAND A HOLLANDE ET A MACRON

Le « parti américain » c’est aussi évidemment la Sociale-démocratie – qui n’a plus rien de « socialiste » depuis Août 1914, depuis son ralliement aux nationalismes petit-bourgeois et au Parlementarisme bourgeois – française et européenne. Celle des Mitterrand, Jospin, Hollande et autres Valls – la gauche ouvertement américaine, en pamoison devant Obama – ou Fabius. Cette sociale-démocratie française et européenne qui a été de toutes les aventures coloniales à l’extérieur et a soutenu toutes les sujétions coloniales à l’intérieur.

La France otanisée de Hollande, dont Macron a hérité, chien courant de l’impérialisme américain au Sahel, en Afrique centrale ou au Moyen-Orient, acharnée à abattre la syrie, est l’héritière du Mitterrand ministre de la IVe République qui guillotinait les militants du FLN. Ou du Mitterrand de la Ve République qui engagea la France dans la Première guerre du Golfe – celle de Bush père – et dans le démantèlement des seconde (Tito) et troisième Yougoslavie (Milosevic). Contre les alliés de la France qu’étaient Belgrade et Bagdad. Dans ces conflits voulus par Washington que le grand géopoliticien autrichien Von Lohausen (1) qualifiait fort justement de « guerres contre la Grande-Europe » (2).

A la fin du régime Hollande, cette sociale-démocratie usée a fait le choix du scénario Macron, en sacrifiant le PS lui-même. L’homme fort du régime Macron, c’est le « Monsieur Afrique » de la Françafrique deHollande, le ministre Le Drian (qui vient hier de quitter un PS moribond).

« FRANCE – ETATS UNIS L’AXE DE GUERRE » (DIXIT LIBERATION)

L’actualité de la guerre contre la Syrie – car cette guerre est menée par les USA, l’OTAN et leurs alliés du Golfe depuis les premiers jours de 2011 et les frappes envisagées en 2018 par Le Drian comme par Fabius en 2013, n’en seraient que l’escalade – révélent la tragique sujétion de Paris à Washington. Voilà donc la France rebelle du général de Gaulle devenue le plus fidèle caniche de l’impérialisme américain.

François Hollande avait donc réaffirmé le 30 août 2013 sa « volonté

(sic) d’agir militairement en Syrie au côté des Américains » en dépit du « no » du parlement britannique, assurant partager avec Barack Obama la même certitude sur la responsabilité indubitable du régime syrien dans l’attaque chimique du 21 août ». En ce mois de mars 2018, Le Drian et Macron resservent la même soupe atlantiste.

« L’alliance offensive américano-française constitue une situation inédite dans la période contemporaine », analysait dès 2013 pour l’AFP Bruno Tertrais, de la ‘Fondation pour la recherche stratégique’. « Américains et Français ont déjà travaillé ensemble en première ligne dans la gestion des crises comme par exemple au Liban dans les années 80 et 90, mais je n’ai pas le souvenir d’une coalition offensive construite autour des Etats-Unis et de la France sans la Grande-Bretagne », analysait le chercheur.

EN 2013, DIX ANS APRES L’IRAK, RENVERSEMENT COMPLET DE SITUATION :

VOILA LA FRANCE JADIS REBELLE QUI PORTE LES VALISES DE WASHINGTON

« Ironie de l’histoire, cet engagement total de la France au côté des Américains intervenait dix ans après la crise irakienne qui avait provoqué une tension sans précédent entre Washington et Paris, flamboyant opposant à l’invasion américano-britannique en Irak », commentait alors l’AFP. Cette crise irakienne qui a vu précisément rougeoyer les dernières braises de la flamboyante politique gaulliste des Années 60.

« On est dans la situation exactement inverse de 2003 », soulignait M.

Tertrais. « Les Etats-Unis n’ont besoin de personne sur le plan militaire. Mais il est extrêmement important pour eux de ne pas être seuls sur le plan politique », estime-t-il, ajoutant que « Français comme Américains mettront aussi en avant le soutien de pays arabes à l’action, car chacun veut éviter de donner l’impression qu’il s’agit d’une intervention de l’Occident contre la Syrie ». « La coalition s’appuiera sur la Ligue arabe, qui a condamné le crime (sic) et a alerté la communauté internationale », avait précisé d’ailleurs Hollande. Une Ligue arabe entièrement aux mains de Washington et Ryad.

Et dont les figures anti-occidentales ou laïques – Saddam Hussein, Kadhafi, Assad (expulsé), les dernières figures du Nassérisme moribond comme en Egypte ou au Yemen … – ont toutes été éliminées.

Si le premier ministre britannique Cameron avait du s’incliner devant un parlement mis sous pression par une opinion publique montée contre la guerre (3), Hollande lui avait joué une comédie de débat devant une assemblée nationale française impuissante. « La France ne peut agir à la légère et à la remorque de quiconque », avait alors exhorté l’ancien Premier ministre UMP François Fillon (qui oubliait la sujétion de Sarkozy lors de l’agression contre la Libye) … C’est le basculement de l’opinion publique européenne – particulièrement en Grande-Bretagne, Belgique et France – contre la guerre, mais aussi contre le terrorisme djihadiste (certains forums de grands quotidiens belges et français ont commencé à voir même un soutien direct à Assad s’exprimer), explique le recul des chiens de guerre de l’OTAN, Hollande et Cameron en tête, en 2013.

LA POLITIQUE DE LA FRANCE ALIGNEE SUR WASHINGTON

Sur les buts de guerre en Syrie, de Hollande à Macron, la ligne est à Paris totalement décalquée sur celle de Washington :

– En 2013 « il ne s’agit pas de renverser le régime, mais de sanctionner l’usage d’armes chimiques », une « ligne rouge » définie par le président américain Barack Obama il y a un an, et « franchie indéniablement » selon Hollande avec l’attaque du 21 août 2013. Le président français avait alors estimé « qu’un coup d’arrêt doit être porté à un régime qui commet l’irréparable sur sa population » (sic).

– En 2018, Le Drian ne dit pas autres chose ! Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a mis en garde ce 8 mars la Syrie contre un recours aux armes chimiques dans la Ghouta orientale de Damas. « Si l’usage par le gouvernement syrien d’armes chimiques dans la Ghouta orientale est prouvé, Paris entrera en action », a averti le chef de la diplomatie française.

II – LES CONSEQUENCES GEOPOLITIQUES :

LA FIN DES 2013 DE L’ALTERNATIVE DE « L’AXE PARIS-MOSCOU »

Tout cela à des conséquences géopolitiques importantes !

C’est la fin – définitive ou provisoire à long terme – de ce concept novateur qu’était l ‘ « Axe Paris-Moscou ». Un concept que j’avais été le premier à définir dès les derniers jours de 1992 (4) pour le PCN, réfléchissant à une alternative à la ligne de notre « Ecole géopolitique euro-soviétique » (5), suite à l’effondrement de l’URSS.

Ceci de nombreuses années avant la reprise du concept par de Grossouvre (le fils de l’ex ministre « suicidé » de Mitterrand) notamment. Et qui offrait une alternative pour la construction d’une Europe véritable et indépendante.

J’ai souvent insisté dès l’avènement des Années Sarkozy, qui annonçait clairement ses options atlantistes et philo-américaines, sur le fait que la réintégration politico-militaire de la France dans l’OTAN mettait un terme à la validité de ce concept. Sans politique réelle gaulliste – hors de l’OTAN, contre Washington – plus d’Axe Paris-Moscou. Je suis agacé de lire encore sous la plume d’amateurs sans culture historique ou géopolitique la mise en avant de ce concept une décennie après la trahison fondamentale de Sarkozy.

Je suis encore plus agacé de lire en ce moment des articles délirants sur une supposée « défaite des USA ». Ou sur l’échec de leurs projets du « Grand Moyen-Orient » (6). C’est une lecture trop rapide, trop superficielle et totalement inexacte des événements. De la propagande de guerre mais pas de l’analyse géopolitique !

LE REMODELAGE GEOPOLITIQUE DU « GRAND MOYEN-ORIENT »

J’en dirai quelques mots car ce n’est pas mon sujet. Le but des USA c’est depuis le début du nouveau siècle un préalable : le remodelage du « Grand Moyen-Orient » – cette zone géopolitique opérationnelle qui comprend Afrique du Nord, Proche-Orient, Sahel, Afrique centrale et Asie centrale – par l’élimination de l’adversaire principal de Washington et Tel-Aviv : les régimes nationalistes révolutionnaires arabes. Nassérisme, Ba’athismes syrien et irakien, socialisme jamahiryen de Kadhafi (7). Qu’en reste-t-il ? Irak et libye livrés au chaos. Syrie en guerre et détruite. Reste l’Iran, la puissance régionale émergente, qu’il faut détruire, le dernier acte de la tragédie. Le reste, le sort des pays de la zone, fragmentés et dévastés importe peu à Washington. L’horizon ultime est la somalisation (8).

Le but réel, final, de ce vaste plan pour un « XXIe siècle américain » est la mise hors jeu de la Russie et de la Chine. Avec l’alignement total de Paris sur Washington, voilà à la fois le principal obstacle dans l’UE éliminé et l’alternative de l’Axe Paris-Moscou étouffé.

FAUT-IL BAISSER LES BRAS POUR AUTANT ?

« Là où il y a une volonté il y a un chemin » disait Guillaume d’Orange (qui assura l’indépendance des Pays-Bas). Et le grand Nietzsche ajoutait « l’Europe se fera au bord du gouffre ». Ce gouffre est là devant nous, béant, menaçant d’engloutir non seulement les Européens de Vladivostok à Reykjavik, mais aussi nos frères arabes, africains et asiatiques. Frères car nous partageons tous lemême destin géopolitique. Et la situation impose de ne pas renoncer, de ne pas subir. Ne pas subir aujourd’hui, c’est défendre résolument les pays de la ligne de Front : Damas, Moscou, Téhéran !

NOTES :

(1) Auteur du livre fondamental de géopolitique sur la Grande-Europe « Mut zur Macht. Denken in Kontinenten » (Penser en continents), Jordis Von Lohausen, général et géopolitologue autrichien (1907-2002), est un ancien membre de l’Etat major du Maréchal Rommel, proche des patriotes anti-nazis du 20 juillet 1944 (Stauuffenberg, von Trechskow). Il s’inscrit comme moi dans la suite des thèses géopolitiques eurasiatiques de Jean Thiriart sur « l’Europe de Vladivostok à Dublin ». Il a écrit des pages élogieuses concernant le projet européen de Thiriart des Années 1960-75. Lohausen parle notamment de « l’Europe de Madrid à Vladivostok ». Dans l’exemplaire offert par Lohausen à Thiriart en 1983 (et qui m’a été légué avec sa bibliothèque en 1999) figure la dédicace suivante : « En respectueux hommage à un grand Européen ».

(2) Avec le concept de « Grande-Europe », nous concevons précisément la Russie et l’Union européenne comme les deux moitiés de la Grande-Europe, l’Europe-continent de Vladivostok à Reyjavik. Dans la ligne des travaux d’avant-garde de notre Ecole « euro-soviétique » de géopolitique dans les Années 1983-91.

Deux visions du futur de l’Europe se font face. La petite-Europe croupion de Bruxelles, l’UE, la première des colonies yankee, soumise à Washington depuis sept décennies via l’OTAN. De l’autre, la constitution d’un ensemble géopolitique et géo-économique eurasiatique autour de Moscou. Le seul état européen véritablement indépendant et libre, car en géopolitique seule la dimension confère la puissance, et la puissance garantit la liberté. Demain Moscou sera le Piémont de la future Grande-Europe, la Quatrième Rome !

J’ai théorisé le concept géopolitique fondamental de « Seconde Europe » à propos de la Russie régénérée de Poutine dans notre revue francophone LA CAUSE DES PEUPLES (Bruxelles-Paris, n° 31), dès décembre 2006.

* Texte disponible sur le site du PCN-NCP, sous le titre :« Pourquoi nous combattons. Contre Washington, l’OTAN et la fausse « Europe » atlantiste de bruxelles : avec Moscou pour une autre Europe, grande et libre, de Vladivostok à Reykjavik ! » Sur le Site-Archives 1995-2012 du PCN : http://www.pcn-ncp.com/why/pourquoi1.htm

Ce concept est une révision actualisée des thèses de notre « ECOLE EURO-SOVIETIQUE » DE GEOPOLITIQUE (1983-1992, d’où est aussi issu après 1991 le « NEO-EURASISME »). En 1983, j’écrivais déjà dans la revue CONSCIENCE EUROPEENNE « La Russie c’est aussi l’Europe » … L’Europe ne se limite pas à l’Union européenne ! Ni même aux états qui lui sont maintenant associés, comme la Moldavie ou ceux des Balkans.

La Russie, qui a retrouvé son indépendance avec Vladimir Poutine est aussi l’Europe ! Une SECONDE EUROPE, une AUTRE EUROPE eurasiatique se dresse désormais à Moscou face à l’Europe atlantiste de Bruxelles.

Une seconde Europe, qui attire à elle plusieurs anciennes républiques soviétiques.

La Russie a en effet mis en place un processus agrégateur semblable à celui de l’Union Européenne, avec des unions autour des organismes transnationaux qui se constituent autour de Moscou : Communauté économique eurasiatique (CEEA : Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizie, Ouzbékistan, Russie et Tadjikistan), Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC de la Communauté des Etats indépendants, alliance militaire du type de l’Organisation du Traité de Varsovie), Organisation de coopération de Shanghai (OCS : Russie, Kazakhstan, Kirghizie, Chine, Tadjikistan et Ouzbékistan. Le Pakistan, l’Iran, l’Inde et la Mongolie y ont le statut d’observateur, la Chine et la Russie y jouent des rôles clés), Espace économique unifié (EEU :

Russie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizie et Tadjikistan).

Le puissant soleil noir du Néoeurasisme, celui de l’Etat continental, de l’Europe-puissance (ce que ne sera jamais l’UE !), se lève à l’Est ! Et c’est pourquoi nous écrivons depuis 40 ans « la Grande-Europe de Vladivostok à Reykjavik » …

(3) Cfr. sur la crise de 2013 :

PCN-TV / LONDRES : MANIF CONTRE LA GUERRE DE L’OTAN EN SYRIE,

sur http://www.syria-committees.org/pcn-tv-londres-manif-contre-la-guerre-de-lotan-en-syrie/

Et :

Luc MICHEL, FOCUS / L’OPINION EUROPEENNE BASCULE CONTRE LA SALE GUERRE DE L’OTAN CONTRE LA SYRIE

Sur http://www.lucmichel.net/2013/08/30/luc-michel-focus-lopinion-europeenne-bascule-contre-la-sale-guerre-de-lotan-contre-la-syrie/

(4) Ce concept qui a été repris dans de très nombreux milieux influents, celui DE L’AXE PARIS-MOSCOU, ou Paris-Berlin-Moscou, a été développé pour la première fois – à partir de mes textes et éditos  de fin 1992 et 1993 – à propos de THIRIART et du PCN dans un livre qui a été consacré en 1993 au NATIONALISME RADICAL EN FRANCE par Philippe HERTENS.

Le chapitre qui est consacré au PCN s’intitule « Paris-Moscou, les nationaux communistes » :

Cfr. Philippe HERTENS, « Paris-Moscou : Les nationaux communistes », in LE NATIONALISME RADICAL EN FRANCE, Ed. de Magrie, Paris, 1994

Le thème de l’axe Paris-Moscou a été popularisé pour la première fois hors de la presse du PCN dans ce livre. C’est un livre de 1993. Il a aussi été développé aussi par Henri DE GROSSOUVRE, mais dix ans après.

En 2006, avec le régime de Sarkozy et la réintégration militaire de la France dans l’OTAN, j’ai développé un nouveau concept, celui de « SECONDE EUROPE », destiné à fournir une alternative au concept devenu obsolète d’ « Axe Paris-Moscou ». Cfr. NOTE 2 supra.

La géopolitique ce n’est pas le rêve éveillé, mais la prise en compte d’un réel mouvant …

(5)  Au début des Années 80, THIRIART fonde avec José QUADRADO COSTA et moi-même l’ECOLE DE GEOPOLITIQUE « EURO-SOVIETIQUE » où nous prônons une unification continentale « de Vladivostok à Reykjavik » sur le thème de « l’Empire euro-soviétique » et sur base de critères géopolitiques.

Théoricien de l’Europe unitaire, THIRIART a été largement étudié aux Etats-Unis, où des institutions universitaires comme le « Hoover Institute » ou l’ « Ambassador College » (Pasadena) disposent de fonds d’archives le concernant. Ce sont ses thèses antiaméricaines « retournées » que reprend largement BRZEZINSKI, définissant au bénéfice des USA ce que THIRIART concevait pour l’unité continentale eurasienne.

Sur l’Ecole de géopolitique euro-soviétique, cfr. :

* José CUADRADO COSTA, Luc MICHEL et Jean THIRIART, TEXTES EURO-SOVIETIQUES, Ed. MACHIAVEL, 2 vol. Charleroi, 1984 ; Version russe : Жозе КУАДРАДО КОСТА, Люк МИШЕЛЬ и Жан ТИРИАР, ЕВРО-СОВЕТСКИЕ ТЕКСТЫ, Ed. MACHIAVEL, 2 vol., Charleroi, 1984.

Ce recueil de textes fut édité en langues française, néerlandaise, espagnole, italienne, anglaise et russe.

* Et : Жан ТИРИАР, « Евро-советская империя от Владивостока до Дублина », in ЗАВТРА ЛИ ТРЕТЬЯ МИРОВАЯ ВОЙНА ? КТО УГРОЖАЕТ МИРУ ?, n° spécial en langue russe de la revue CONSCIENCE EUROPEENNE, Charleroi, n° spécial, décembre 1984.

Sur les thèses géopolitiques de Jean Thiriart, Cfr. :

* Luc MICHEL, CONCEPTIONS GEOPOLITIQUES DE JEAN THIRIART : LE THEORICIEN DE LA NOUVELLE ROME, Conférence donnée pour la première fois à Bruxelles le 19 septembre 2003, dans le cadre du CYCLE DE CONFERENCES « JEAN THIRIART : L’HOMME, LE MILITANT ET L’ŒUVRE », organisé par l’ « Institut d’Etudes Jean THIRIART » et l’ « Ecole des Cadres Jean THIRIART » (Départements de l’Asbl « Association Transnationale des Amis de Jean THIRIART »), A consulter

sur : http://www.pcn-ncp.com/Institut-Jean-THIRIART/cf/cf01.htm

(6) Sur le projet US du « Grand Moyen Orient », Cfr, :

Luc MICHEL, GEOPOLITIQUE / YEMEN : LE PROJET AMERICAIN DU « GRAND MOYEN-ORIENT » EN ACTION … 2e réédition

sur http://www.lucmichel.net/2013/07/07/luc-michel-focus-geopolitique-yemen-le-projet-americain-du-grand-moyen-orient-en-action/

(7) Cfr. Luc MICHEL, L’AGRESSION AMERICANO-SIONISTE EST UNE GUERRE IDEOLOGIQUE CONTRE LE NATIONALISME ARABE : APRES BAGDAD, DAMAS ET TRIPOLI SONT EN LIGNE DE MIRE ! (sur Al Jazirah, 2003) Réédition

sur : http://www.pcn-ncp.com/editos/fr/ed-031007.htm

(8) Sur le concept fondamental de « Somalisation », Cfr. :

* Luc MICHEL / FOCUS / GEOPOLITIQUE : SOMALIE 2013, NOUVELLES DU LABORATOIRE DU NOUVEL ORDRE AMERICAIN EN AFRIQUE ET AU « GRAND MOYEN-ORIENT »,

sur http://www.lucmichel.net/2013/03/19/luc-michel-focus-geopolitique-somalie-2013-nouvelles-du-laboratoire-du-nouvel-ordre-americain-en-afrique-et-au-grand-moyen-orient/

* Et : Luc MICHEL / FOCUS / GEOPOLITIQUE / SCENARIO SOMALIEN POUR LE YEMEN ?

sur http://www.lucmichel.net/2013/07/08/luc-michel-focus-geopolitique-scenario-somalien-pour-le-yemen/

(Sources : Libération – AFP – Site-Archives 1995-2012 du PCN  – EODE Think-Tank)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Néoeurasisme – Néopanafricanisme (Vu de Moscou et Malabo) :

PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/

________________

* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

WEBSITE http://www.lucmichel.net/

PAGE OFFICIELLE III – GEOPOLITIQUE

https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/

TWITTER https://twitter.com/LucMichelPCN

* EODE :

EODE-TV https://vimeo.com/eodetv

WEBSITE http://www.eode.org/

DEBAT AVEC LUC MICHEL: LA FRANCE ATTAQUERA-T-ELLE LA SYRIE ? (9 MARS 2018)

* Voir sur PCN-TV/
PRESS TV DEBAT AVEC LUC MICHEL:
LA FRANCE ATTAQUERA-T-ELLE LA SYRIE ?
(9 MARS 2018)
sur https://vimeo.com/259401028

LM.PRESS TV - DEBAT france syrie (2018 03 09)

* Le commentaire de PRESS TV :

« Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a mis en garde la Syrie contre un recours aux armes chimiques dans la Ghouta orientale de Damas. « Si l’usage par le gouvernement syrien d’armes chimiques dans la Ghouta orientale est prouvé, Paris entrera en action », a averti le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian.
Il a également déclaré que la Russie disposait des moyens pour s’assurer du respect par le gouvernement de Bachar al-Assad des résolutions de l’ONU sur la Syrie. »

Luc Michel, géopoliticien, s’exprime sur ce sujet …

ALLER PLUS LOIN /

* Voir LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

SYRIE : D’UNE GUERRE À L’AUTRE. COMMENT WASHINGTON ET TEL-AVIV PRÉPARENT LE PROCHAIN CONFLIT …

sur http://www.palestine-solidarite.org/analyses.luc_michel.060118.htm

* Voir Luc Michel sur PCN-INFO/

OUI LA FRANCE EST EN GUERRE ! LIBERATION POSE LA BONNE QUESTION MAIS NE DONNE PAS LES BONNES REPONSES …

sur http://www.lucmichel.net/2016/07/26/pcn-info-oui-la-france-est-en-guerre-liberation-pose-la-bonne-question-mais-ne-donne-pas-les-bonnes-reponses/

* Et voir Luc MICHEL sur PCN-INFO /

GEOPOLITIQUE / LA FRANCE DE DE GAULLE EST TOMBEE DANS LES MAINS DU « PARTI AMERICAIN » ET DU LOBBY SIONISTE

sur http://www.lucmichel.net/2013/08/31/pcn-info-geopolitique-la-france-de-de-gaulle-est-tombee-dans-les-mains-du-parti-americain-et-du-lobby-sioniste/

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CP/

LA GUERRE DES MINES EN AFRIQUE (PARTIE II): LA GUERRE DES MINES EN AFRIQUE II. KABILA ET LE NOUVEAU CODE MINIER EN RDC

Voir sur PANAFRICOM-TV/

LUC MICHEL SUR ‘ZOOM AFRIQUE’

(PRESS TV, 8 MARS 2018) –

LA GUERRE DES MINES EN AFRIQUE (PARTIE II) :

KABILA LE NOUVEAU CODE MINIER EN RD CONGO ET LA RESISTANCE AFRICAINE AUX MULTINATIONALES

sur https://vimeo.com/259365870

LM.PRESS TV - ZOOM AFRO guerre des mines II (2018 03 08)

* Au sommaire de ce Zoom Afrique :

– Le cobalt devait désormais être considéré comme un minerai stratégique.

Comment la RDC (qui en possède la moitié des réserves mondiales) veut en conserver le contrôle ?

– La guerre des mines, comment se prépare la RDC ?

Le géopoliticien Luc MICHEL explique comment le président Kabila organise la résistance aux multinationales occidentales …

* Voir aussi la Partie I :

sur PANAFRICOM-TV/

LUC MICHEL SUR ‘ZOOM AFRIQUE’ (PRESS TV, 19 DEC. 2017):

LA GUERRE DES MINES EN AFRIQUE ET SON EPICENTRE LA GUINEE CONAKRY

sur https://vimeo.com/248505756

 

ALLER PLUS LOIN :

LE BRAS DE FER DU PRESIDENT KABILA AVEC LES MULTINATIONALES OCCIDENTALES

Que dit RFI ?

« En RDC, le président Joseph Kabila a reçu ce mardi 6 mars les plus grands PDG des sociétés minières. L’adoption de la révision du code minier par le Parlement à la mi-décembre n’a finalement pas été promulguée par le président Kabila et le délai de 30 jours a déjà expiré. Mais les miniers s’inquiètent toujours. Ils avaient demandé un rendez-vous début février au chef de l’Etat congolais qui leur a donc finalement été accordé.

Pour l’Etat congolais, l’enjeu est d’obtenir davantage des réserves mondiales de cobalt. Son sous-sol détient plus de 50 % des réserves de ce minerai qui, à cause du développement des batteries électriques, a connu une hausse des prix de plus de 70 % l’an dernier.

Le premier code minier a été adopté en 2003 et il est toujours en vigueur. Le pays s’en était doté après la guerre et à l’époque, il était plutôt favorable aux exploitants. Il s’agissait en effet d’attirer les investisseurs qui auraient pu être rebutés par l’image d’instabilité du pays. Il était prévu qu’il ne s’agissait que d’un code transitoire, en attendant une nouvelle législation dont la négociation devait se faire main dans la main avec les miniers, mais les discussions ont été repoussées régulièrement.

Puis l’an dernier, coup de théâtre. En pleine crise économique, la réforme est adoptée avec une hausse de presque toutes les taxes dont la redevance minière. Celle-ci pourrait même être multipliée par 10 pour certaines substances, dont le cobalt, par un simple acte administratif. A la suite de l’adoption de ce code, sept des plus grandes sociétés minières du pays ont décidé de se constituer en association, affirmant ouvertement que la Fédération des entreprises du Congo n’avait pas su représenter leurs intérêts dans ces négociations. Certaines, comme Glencore, se disent même d’ores et déjà prêtes à porter l’affaire en justice car la RDC n’aurait pas respecté ses engagements. « S’ils veulent leurs voitures électriques, ils vont devoir payer, c’est tout », rétorque un officiel congolais (…) Des économistes et avocats congolais du collectif Makutano demandent au président congolais de ne pas céder à la pression. Le chef de l’Etat « n’a pas le droit à l’erreur face à ceux qui viennent pour défendre les intérêts de leurs sociétés », explique un membre de ce collectif, joint par RFI. Al Kitenge pense que Joseph Kabila doit rester dans son rôle de garant de la nation et défendre les intérêts de la République. « Un pays est géré par les institutions du pays et non par les opérateurs économiques. Ce serait une erreur grave de penser que la République peut être poursuivie parce que simplement elle essaye de défendre les intérêts de la Nation », a-t-il précisé. « Aujourd’hui, un contrat ou une convention nationale ou internationale a ceci de particulier, elle doit être équitable. Dans la situation d’aujourd’hui, il est évident que ce code minier dans sa version de

2002 était extrêmement généreux vis-à-vis des opérateurs économiques.

Il était important que, dans un cadre légal, il soit révisé », a ajouté Al Kitenge, membre du collectif Makutano. » _______________

# PANAFRICOM/

PANAFRIcan action and support COMmittees :

Le Parti d’action du Néopanafricanisme !

* Suivre Panafricom-Tv/

https://vimeo.com/panafricomtv

ALL’1% GLI UTILI IDIOTI DELL’UCCIDENTE LA SIRIA DI GHOUTA E LA GHOUTA DI AMNESTY, PALMIRA E BABILONIA, I NAZIFASCISTI IN AGGUATO, IL GENDER E I MIGRANTI: QUANDO I “SINISTRI” CONDIVIDONO DISTRUZIONI E DISTRAZIONI DI MASSA

http://fulviogrimaldi.blogspot.it/2018/03/all1-gli-utili-idioti-delluccidente-la_9.html

MONDOCANE

VENERDÌ 9 MARZO 2018

 

Quelli “del popolo”

Quelli che risultano più nauseabondi sono sempre gli ipocriti. A partire dal “manifesto” e da tutta la combriccola pseudosinistra dell’imperialismo di complemento, che volteggia nel vuoto dell’interesse e del consenso di un elettorato italiano che, per quanto disinformato o male informato sulle cose del mondo, ha dimostrato di badare più alla sostanza che alle formulette di palingenesi sociale incise sulle lapidi della sinistra che fu. E la sostanza ci dice che mettere tutti sullo stesso piano, 5Stelle e ologrammi nazifascisti, Putin e Trump, opposti imperialismi, migranti in fuga da bombe Nato e migranti attivati dalle Ong di Soros, jihadisti a Ghouta Est e truppe governative, a dispetto dell’immane e unanimistica potenza di fuoco mediatica, poi produce al massimo l’1 virgola qualcosina per cento. Brave persone, certo (esclusi i paraculi fessi dei GuE), ma fuori dal mondo, da chi è il nemico e da come si muove l’1% finanzcapitalista e tecno-bio-fascista nell’era del mondialismo e dell’high-tech. E, permettetemi una risatina, neanche bravi, ma di un narcisismo solipsista che rivela tratti patologici per quanto è dissociato dal reale, quelli della Lista del Popolo (Chiesa, Ingroia, bislacchi e farlocconi vari), trionfalmente giunti allo 0,02%. Ma si puo!

Di Maio tra omaggi a San Gennaro e Mattarella e rifiuto degli F35

Sebbene questo unanimismo di fondo in fatto di geopolitica tra gli ambiguoni o catafratti della sinistra ausiliaria del sistema e del sistema i militanti in divisa, possa aver confuso le idee a molti sulla partita che si gioca in Medioriente, o nei trasferimenti via Ong di popolazioni, o a proposito dello “Zar Putin” e dei suoi maneggi per non far vincere Hillary, basta a volte una piccola crepa e la luce passa e illumina quanto si voleva restasse al buio. Possiamo dire tutto e il contrario di tutto su Di Maio, ma credo che siano davvero pochini gli italiani che condividono l’idea che spendere 80 milioni al giorno per muovere guerre a chi non si sogna di disturbarci e che quindi non abbiano apprezzato il voto 5 Stelle contro ogni missione militare e contro l’acquisto degli F35. Questo al netto delle promesse di “normalizzazione” profferite ora a tutto spiano dal leader 5Stelle e che lo fanno apparire come il pifferaio di Hamelin le cui liete marcette si trascinano dietro tutti i ratti della prima e seconda repubblica.  Pensano di salire sul carro del vincitore, ma nella storia il pifferaio i ratti li porta a precipitare nell’abisso. Di Maio se lo ricorda?   Non vorremmo che si finisse come la fiaba: che poi quelli trascinati via sono i bambini.

La Siria si riprende anche Ghouta: pacifisti e diritto umanisti a stracciarsi le vesti

Prendiamo la Siria, insieme a tutte le altre guerre, una dopo l’altra, che con ripetitività parossistica ci vendono come difesa dei diritti umani di un popolo massacrato dal proprio governante. Ci hanno seppellito  in un bunker di menzogne: i tondini li forniscono le Ong tipo Amnesty International, HRW, MSF, la malta che li tiene insieme sono i media. Date un’occhiata a questo osceno appello di Amnesty perché si costringa Damasco a levare l’assedio alla Ghouta. Ancora una volta questo sempre più lurido arnese del bellicismo imperiale si fa riconoscere. Non una parola sul golem terrorista che da 7 anni sbrana la Siria e tiene ostaggi, ogni tanto masscrandoli, gli abitanti delle zone occupate. Mille parole perfide e lacrimose su Aleppo in corso di liberazione, non una parola su Raqqa polverizzata dai bombardamenti Usa, con tutti i suoi abitanti, mentre elicotteri prelevavano quelli dell’Isis per reimpiegarli, insieme agli ascari curdi, in altri crimini contro il popolo siriano.

Siria: quando i tondini sono di cartone e la malta è di sabbia

Bimbi a Damasco

Ma poi nel calcestruzzo si apre una crepa. Ed è la pigrizia degli stereotipi. C’è sempre un dittatore che bombarda il proprio popolo, una massa sterminata di bambini uccisi, come se, per esempio, Ghouta, fosse tutta una scuola materna, ci sono sempre gli Elmetti Bianchi (vedi video: https://www.youtube.com/watch?time_continue=4&v=yI2s9Ow2snE) e i Medici senza Frontiere, grazie ai soldi di Soros, che stanno inevitabilmente dalla parte dei “ribelli” e che poi vengono esaltati e premiati dagli strumenti di comunicazione di coloro che le guerre le promuovono. Non mancano mai le “armi chimiche di Assad”, linea rossa che poi regolarmente sfuma, cancellata da prove e testimonianze (grazie russi!),  come sono insostituibili i sanguinari jihadisti di Al Qaida e Isis contro cui gli imperiali dicono di combattere, ma dopo averli addestrati, armati e poi salvati dalle offensive dell’esercito siriano e suoi alleati.

Qualcuno rovistando nel web si accorge, a dispetto della furia anti-fake news della Boldrini, che l’attacco siriano alla provincia di Ghouta avviene dopo sei anni che da lì i terroristi hanno ininterrottamente bombardato con razzi e mortai i 7 milioni di civili della capitale Damasco; che le centinaia di vittime dell’offensiva governativa su Ghouta, “soprattutto bambini”, sono il dato inventato dall’Osservatorio che i servizi britannici e i jihadisti gestiscono a Londra; che, se il governo spedisce colonne di autobus a evacuare la gente di Ghouta, o la Croce Rossa siriana prova a creare corridoi umanitari per rifornire di cibo  e medicinali, a bombardare queste colonne e questi corridoi, voluti dal governo, saranno difficilmente gli stessi governativi.

Nel documentario “Armageddon sulla via di Damasco” ho illustrato alcuni effetti del martellamento su Damasco, fino a 90 missili in una settimana. Dal mercato Al Hamidiyya, il più antico e bello del Medioriente, colpito nel momento di maggiore affollamento, alla stazione di autobus disintegrata nell’ora di punta, con schizzi di sangue e parti di corpo spiaccicati fin sul cavalcavia alto 20 metri. Immagini mie e di canali siriani che nessuno in Occidente ha mai ripreso. E’ successo mille volte, come centinaia sono state le incursioni aeree dei pirati israeliani. Avete sentito qualche sussurro di disapprovazione da Amnesty e compari?

Il “manifesto”: tutti uguali ma uno più uguale 

Così, un po’ per volta, si aprono crepe, delle quali la più grossa è il dubbio  che il “manifesto” e affini, quelli che si precipitano a fornire palchi e ghirlande ad Amnesty,  non te la raccontino giusta quando mettono sullo stesso piano chi spara da Ghouta e chi avanza da Damasco e, anzi, trovano che i più cattivi siano coloro che “assediano” il sobborgo della capitale per eliminare uno degli ultimi bubboni tumorali incistati nel proprio territorio dai gangster imperialsionisti e mica quelli, sicari e mandanti, che vogliono mantenere, ai costi più inenarrabili, un presidio che tenga sotto tiro Damasco e impedisca la pacificazione e la vittoria dei giusti. Che sono poi anche le forze popolari siriane precipitatesi in soccorso ai curdi sotto attacco turco ad Afrin, a dispetto delle pugnalate alle spalle che questo mercenariato di Usa, Israele e sauditi, ha inflitto a chi ne aveva accolto, con tanto di cittadinanza, le centinaia di migliaia di fuggitivi dalle persecuzioni di Ankara.

Quando parla il popolo, non gli gnomi da giardino, il re buonista resta nudo

Le ambiguità e distorsioni dei media, a qualsiasi obbedienza politica pretendano di rifarsi, hanno iniziato a frantumarsi contro il muro della realtà. Elezioni politiche che mozzano gli arti alla principale forza di dominio e relegano nell’irrilevanza chi gli opponeva formule di rito anni ‘50, del tutto avulse da quanto una chiara percezione dello stato di cose reale richiederebbe, dimostrano che il re è nudo e nudi sono anche principi, duchi, baroni, paggi, nani e ballerine. La menzogna ha esaurito la sua capacità mistificatrice. Da fuffa e nebbia, demagogia presidenziale e pontificale, sono scaturiti irresistibili gli abusi inflitti dai dominanti ai dominati sul piano sociale, economico, ambientale, di lavoro, scuola, salute. Ma forse anche i crimini dei quali ci hanno voluto  partecipi, anche a spese nostre, compiuti contro altri popoli. Non sarà un caso che gli unici vincitori di questa contesa elettorale siano coloro che a spese e avventure guerresche, come alle sanzioni che a queste si accompagnano,  si sono sempre opposti. E se questa barra la manterranno dritta, sarà già molto.

Al potere via decostruzione e migrazione

Che sono poi anche quelli che, in un modo o nell’altro, quale corretto ed equo, quale rozzo e falsamente motivato, hanno messo in dubbio la sacralità dei facilitatori delle migrazioni “per fame, guerra, persecuzioni”. Il che ci porta a un’altra considerazione. Invasori e terrorismo jihadista ha posto particolare accanimento nella distruzione delle vestigia storiche delle nazioni che sono stati mandati ad assaltare. Ong, umanitaristi, sinistre, Don Ciotti e missionari nelle colonie, Soros, briciole sinistre, sostengono l’accoglienza dei rifugiati  senza se e senza ma. Ci sono punti di contatto, affinità di obiettivi, tra queste forze e le campagne che condividono? Non penso al semplicistico discorso che individua causa ed effetto nelle bombe e nelle conseguenti fughe. Lo stereotipo del “fuggono da guerre, fame e persecuzioni”. Penso a una manovra a tenaglia che cancella corpi e spirito di comunità formatesi nel sangue, nei progetti, nelle sconfitte e nelle rinascite, nella lingua e nei costumi, su una comune terra, in rapporto con lo stesso ambiente ed è così che ha acquisito conoscenza e coscienza di sé, identità, autostima, volontà di perpetuarsi e crescere. Un fiore nell’infinita ricchezza della varietà dei fiori. Prima di manipolazioni e ibridazioni.

Se, io élite di infima minoranza, perseguo un progetto di dominio mondiale assoluto che solo a me e ai miei subalterni obbedienti convenga, delle forze così formatesi e così composte, altrettante negazioni al mio disegno, devo liberarmi. E’ conditio sine qua non per l’affermazione del progetto mondialista. La mia operazione a tenaglia consiste, primo, nel cancellarne i segni della storia, delle opere compiute,  le fondamenta dell’edificio che una comunità, un popolo, una nazione, devono avere sempre in corso d’opera se intendono avere un futuro. Del resto, senza queste tessere del mosaico, l’umanità si estingue. L’élite regnerà sul deserto o su un altro pianeta. E, secondo, nello sradicarli, spostare quelli che non ho decimato con guerre militari o economiche, tagliare radici, staccare il fogliame dal tronco, disperderlo, alienarlo  da se stesso, confondendolo in quello che chiamano “meticciato”.

Erano le mie ultime ore nella Baghdad che ho illustrato in “IRAQ: un deserto chiamato pace”, aprile 2003. I carri Usa, penetrati in città avevano sparato i primi colpi contro l’Hotel Palestine, dove stavamo noi giornalisti che non avevamo seguito l’ordine di Bush di far  parlare solo gli embedded al seguito degli invasori. Morirono un mio amico di Al Jazeera e un reporter spagnolo. Uscendo dalla città in taxi passai accanto al Museo Nazionale: Protetta da reparti angloamericani , manovalanza importata dal Kuweit stava già saccheggiando la più ricca testimonianza della storia araba e irachena, dai sumeri agli Abbassidi, anche a beneficio dei predatori dei caveau occidentali. Subito dopo avrebbero disperso e bruciato i testi, resi sacri dal tempo e dall’amore dei loro lettori,  della Biblioteca Nazionale, dalle tavolette cuneiformi della prima scrittura, alla magnificenza letteraria delle Mille e una notte e ai traduttori arabi di Aristotele. Intanto i carri americani si preparavano a travolgere sotto i propri cingoli Babilonia, Ur, Niniveh, Samarra, Nimrud, Ctesifonte, Hatra. Quattromila anni  di creatività umana,  di civiltà, di culla della civiltà. Meticolosamente, sistematicamente polverizzati o predati.

E poi stessa procedura in Siria, Aleppo, Palmira, Libia, Gaza, ovunque la pianta umana fosse più antica, robusta, rigogliosa, degli stenti arbusti, delle misere gramigne di chi a una cultura annegata nel sangue ha sostituito centri commerciali, tecnologie decerebranti e arsenali atomici.

Mosul

In parallelo i migranti, pezzi interi di popoli, 6 milioni di siriani spodestati, un milione a disposizione dei minijob di Angela Merkel. E, logicamente, afghani, iracheni, libici, pachistani e, soprattutto africani: basta seccare con una megadiga Impregilo un fiume come l’Omo in Etiopia e 60mila perdono l’acqua, i coltivi, la sussistenza, diventano foglie secche al vento che qualche Ong seduce a farsi schiavi “meticciati” in un bengodi di sfruttati europei. Come si vede in ogni sequenza che ci induce a impietosirci e a condividere “l’accoglienza”, sono in stragrande maggioranza giovani con i tempi e le forze capaci di futuro. Un futuro abbandonato alle multinazionali a casa propria, ma per il quale fornire braccia e saperi In Occidente. Sono giovani, in grado di affrontare i pericoli della filiera del traffico di carne umana, ma non procreeranno più per la continuità di una comunità arrivata fin ad oggi a dispetto di prove di ogni genere, procreeranno per il “meticciato”. A compensare ciò che da noi, nell’esaltazione dei generi e transgeneri della sterilità, non nasce più.

E se crediamo che da tutto ciò noi siamo esenti, proviamo a gettare uno sguardo fuori dalla fiinestra, tra un asilo nido che non c’è e una famiglia che il precariato di sistema rinserra in sogni frustrati. Diamo un’occhiata ai territori terremotati, banco di prova e cartina di tornasole di un altro fronte della stessa guerra. Credete che, a quasi due anni dal sisma con migliaia ancora nei campeggi al mare, in alloggi di fortuna lontani, con attività produttive sparite per sempre, con la ricostruzione neanche di una stalla, si tratti solo di inefficienza, ritardi, risse per appalti? Ho girato per quelle terre palmo a palmo (“O la Troika o la vita – Non si uccidono così anche le nazioni”). Paesi con le radici nell’impero romano e le chiese del Medioevo, dove hanno lasciato segni Arnolfo da Cambio, Mantegna, Leopardi, Piero della Francesca: tesori inenarrabili. I terremotati li vogliono scoraggiati, esportati, migranti anche loro, i territori privati di una economia nativa, sorta dal genius loci, anacronisticamente non sovranazionale, ma legata ai bisogni locali, ai biotopi naturali e umani. Spopolare per nuove destinazioni d’uso. Sovranazionali. Come quando sradicano con gli ulivi l’anima della Puglia, per far posto a gasdotti e resort di Briatore. Rifugiati nostrani di cui nessuno tiene conto e né Soros, né alcuna Ong dei diritti umani  reclamano un’accoglienza senza se e senza ma.

Tutto questo Pippo non lo sa. Tutto questo quelli dell’1% “rosso”, PaP (Potere al Popolo), i PC (le scissioni dell’atomo), o LuE (i neoliberisti, NATOisti, Bruxellisti, insofferenti di Renzi), non lo sanno. Sepolti nell’altroieri, del progetto capitalista e della relativa strategia non studiano  e non vedono neanche la più abbagliante evidenza. Nanetti da giardino occupati a strappare erbacce, mentre fuori cresce una giungla di piante carnivore. E non si accorgono che, ignorando quella strategia, ogni lotta contro il precariato di vite e  lavoro è già persa, mentre sono del tutto compatibili quelle contro le molestie, per i matrimoni e le adozioni gay, per ogni più fantasiosa invenzione di genere come fieramente esibite  in quelle manifestazioni d buongusto e di cultura popolare che sono i Gay Pride, contro la minaccia dell’Onda Nera nazifascista. Minaccia eroicamente combattuta, da Macerata a Milano a Roma a Palermo, con  l’illusione di ricavarne dividendi boldriniani e poi spassosamente risultata pulviscolo littorio allo 0,9%, Casa Pound, e allo 0,37% Forza Nuova. Tocca scioglierli per salvarci dall’orrore di nuovi Farinacci e Himmler, era l’invocazione tonitruante della Boldrini, grande specialista di armi di distrazione di massa. Intanto, però, il mondo reale scioglieva lei e i suoi scioglitori. E senza neanche un sorso di olio di ricino.

Ma più compatibile, anzi, più gradita di tutte, è la campagna per l’accoglienza dei migranti. Roba di sinistra, ca va sans dire.

Pubblicato da Fulvio Grimaldi alle ore 18:09

FAILLITE DE LA ‘GEOPOLITIQUE DE L’EMOTION”: OUI LA TURQUIE D’ERDOGAN ET DE L’OTAN EN SYRIE ROULE TOUJOURS POUR LES USA (PRESSE IRANIENNE)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 03 08/

LM.GEOPOL - Turquie usa syrie euphrate (2018 03 08) FR (2)

« Il y a certes à travers ce projet une envie de résurrection de l’empire ottoman, mais surtout la volonté de faire partie du Grand Moyen Orient non pas comme proie des Américains mais surtout comme l’un des prédateurs »

– Fars (8 mars 2018).

LM.GEOPOL - Turquie usa syrie euphrate (2018 03 08) FR (3)

Dans une analyse fouillée (que je partage et que je vous livre commentée), titrée « Afrin: Erdogan contre ou pour les USA? », publiée par l’agence iranienne d’Etat ‘Fars’, tout est dit sur les dessous de l’intervention turque en Syrie : oui, comme aux premiers jours de la guerre importée en Syrie contre Damas par les occidentaux et leurs complices, à Afrin, Erdogan roule toujours pour les américains et l’OTAN !

C’est une analyse qui rejoint les miennes sur « les coups de poker opportunistes d’Erdogan » (2) et qui consacre la faillite définitive de la « géopolitique de l’émotion » (1) (qui est tout sauf de la géopolitique). Ces fausses analyses qui confondent les chocs de l’actualité avec la véritable analyse géopolitique, à froid, sans passion ni illusions …

# « AFRIN: ERDOGAN CONTRE OU POUR LES USA ? » (FARS, 8 MARS 2018)

« La Turquie annonce avoir éliminé depuis le début de son offensive contre Afrin,  plus de 3000 “terroristes kurdes”. Certes, ces chiffres revendiqués par un Ankara qui affiche un air exagérément triomphaliste sont sujets à caution, surtout que l’armée turque a eu, les 50 premiers jours de son offensive, du mal à briser la ligne du front kurde. Alors que la Ghouta orientale monopolise l’attention des médias mainstreams il est peut- être grand temps de livrer une analyste de l’action militaire turque et de ses réels objectifs », dit Fazrs.

LE BILAN DE SEPT ANS DE PRESENCE ACTIVE DE LA TURQUIE AUX COTES DES ANTI-ASSAD ET DES ANTI-SYRIE DANS LE CAMPS AMERICAIN

« En effet, vu le bilan de sept ans de présence active de la Turquie aux côtés des anti-Assad et des anti-Syrie, il est difficile de se laisser berner par “l’argument kurde” (création d’un Etat kurde, NDLR) que ne cesse de brandir Erdogan et au nom de quoi il défend son offensive contre l’intégrité territoriale syrienne. Après tout aussi bien la Turquie que les Kurdes syriens font partie du camp des Américains, bien que cette alliance connaisse des hauts et des bas »

LE “RAMEAU D’OLIVIER” TURC (QUI DEVAIT S’APPELER, “SABRE DE

L’EUPHRATE”) COMPLEMENT DU “BOUCLIER DE L’EUPHRATE” AMERICAIN

« Ce fut en août 2017 que la Turquie a décidé de lancer une action militaire contre Afrin et elle en a même choisi le nom , “Sabre de l’Euphrate”. L’appellation avait le mérite de rappeler aux observateurs la complémentarité qui irait s’établir entre cette offensive et “Bouclier de l’Euphrate” laquelle, rappelons-le, visait en son temps, le nord et le nord-est d’Alep. Ankara ne s’en est toutefois pas tenu à cette nomination et a placé son action militaire à Afrin sous l’appellation de “Rameau d’olivier”. En août 2017, Daech a commencé son déclin en Irak et en Syrie et a perdu  une grande partie du territoire placé par le soutien US/Israël interposé sous sa domination. »

« Qu’est-ce qui inquiète la Turquie? L’Euphrate, entre autres.

Ce fleuve arrive en Turquie depuis le nord syrien avant de se diriger vers le sud-est, là où il entre en Irak, après avoir traversé la localité “Abou Kamal”. Or, de la rive-est, la Turquie est totalement absente. C’est une région extrêmement fertile aux vastes ressources pétrolières et hydrauliques. Les médias “mainstreams” ne cessent d’évoquer la dominance kurde de la rive-est du fleuve où  sont présentes les FDS pro-US, sans toutefois souligner que les Forces démocratiques syriennes sont essentiellement composées d’arabes et pas de Kurdes.  C’est à l’aide de ces mêmes forces que les Américains contrôlent Raqqa, Hassaké et surtout l’est de Deir ez-Zor, là où l’armée syrienne et ses alliés de la Résistance tiennent leurs positions. »

« Il aura suffit que les Américains annoncent vouloir créer une force de sécurité kurde composée de 30.000 personnes pour qu’Ankara comprenne bien le message et commence à  agiter ses troupes en direction de la rive est.  Afrin puis Manbij dont Ankara cherche “la libération” ne sont que deux étapes d’un plus vaste projet qui consiste à placer le nord , le nord-ouest, l’ouest de la Syrie sous l’occupation turque. »

UN « PONT SYRIEN TROP LOIN » :

L’OBJECTIF STRATEGIQUE D’ERDOGAN EXCEDE SES MOYENS MILITAIRES

« C’est l’objectif stratégique majeur qu’Erdogan s’est donné : mais la tache s’est avérée beaucoup plus difficile que prévue.  les premiers contingents turcs à débarquer à Afrin ont été issus de l’ASL mais ils se sont montrés incapables d’avancer face aux Kurdes . Au bout d’une quinzaine de jours une intervention directe de l’armée turque s’est avérée nécessaire.

Mais là aussi les unités d’infanterie ne se sont manifestées à la hauteur pour cause sans doute de l’état dans lequel se trouve l’armée laïque de la Turquie. Celle-ci  n’a jamais entretenu de bonnes relations avec le gouvernement d’Erdogan, ce qui s’est bien reflété à travers le coup d’État de 2016 auquel s’est succédé une purge sans précédent (3). Toujours est-il que si Erdogan parvient à s’emparer d’Afrin, il y procédera à un important changement démographique à renfort des milliers de réfugiés syriens qu’il irait déployer dans cette région . Ce sera alors un une arabisation du nord de la Syrie avec des conséquences stratégiques de court et de moyen terme.  Très curieusement les 1000 combattants des FDS que les Américains viennent d’envoyer de Deir ez-Zor à Afrin pour aider les Kurdes sont eux aussi arabes plutôt que kurdes.

« Dans la perspective de la présidentielle de 2019 qui fera officiellement d’Erdogan le président élu, ce dernier a besoin d’une victoire stratégique. ne serait-ce que pour effacer tous les échecs subis depuis 2011 en Irak et en Syrie. Une telle victoire permettra au clan ” frériste” (Qatar, Soudan, Turquie) de reprendre la poile de la bête et d’avoir son mot à dire. Il y a certes à travers ce projet une envie de résurrection de l’empire ottoman, mais surtout la volonté de faire partie du Grand Moyen Orient non pas comme proie des Américains mais surtout comme l’un des “prédateurs” (4). »

 NOTES :

(1) La « géopolitique de l’émotion » – qui est tout sauf de la Géopolitique ! – est celle qui base ses analyses sur les discours électoraux, la rhétorique, les coups de dés opportunistes. Elle ne conduit qu’à des théories fumeuses, qualifiée de « tournants géopolitiques » (sic). D’un côté, une analyse géopolitique rationnelle, de l’autre des farfeluteries idéologiques emplies d’émotion et d’irrationalité (du style « Trump, Erdogan et Poutine qui seraient unis dans le camp des nationalistes » – sic – ).

Dans le cas du dossier syrien, depuis le mois d’août 2016, je parle de « gesticulations diplomatiques opportunistes » à propos des critiques d’Erdogan contre les USA et du soi-disant « rapprochement avec la Russie » avancée par les « géopolitologues de l’émotion immédiate » des médias russes. La diplomatie d’Erdogan (car c’est bien d’un pouvoir personnel qu’il s’agit) n’est ni atlantiste ni eurasiste (sic), elle est foncièrement opportuniste. Et l’actualité le démontre une fois de plus. Quelques jours après avoir participé au « processus d’Astana », qualifié par la presse russe de « nouveaux Yalta, d’où les USA ont été exclus » – et où Moscou a marqué sa volonté de maintenir Bachar al-Assad au pouvoir -, voici Erdogan qui prétendait « chasser le président syrien du pouvoir ». Et qui dans la même foulée se rapprochait de Trump. La diplomatie néo-ottomane  d’Erdogan ce ne sont plus des « tournants » mais le « grand 8 » des parcs d’attraction !

(2) Cfr. sur EODE THINK TANK/ GEOPOLITIQUE/ Luc MICHEL, QUEL SOI-DISANT ‘RAPPROCHEMENT TURCO-RUSSE’ ? ERDOGAN REUSSIT SON COUP DE POKER OPPORTUNISTE !

sur http://www.lucmichel.net/2016/08/24/eode-think-tank-geopolitique-quel-soi-disant-rapprochement-turco-russe-erdogan-reussit-son-coup-de-poker-opportuniste/

Et sur PCN-TV (sur YouTube) :

LUC MICHEL/ COUP DE POKER GEOPOLITIQUE D’ERDOGAN CONTRE LES KURDES ET DAMAS

sur https://www.youtube.com/watch?v=hXuCP3BgGug

(3) Voir Luc MICHEL, Les 3.000 Justes de Turquie : qui sont les auteurs kémalistes du coup d’état manqué ?,

sur http://www.palestine-solidarite.org/analyses.luc_michel.170716.htm

(4) Il s’agit d’une réponse aux déclarations fallacieuses de l’ancien chef d’état-major de l’armée turque, ce 28 février, le général İlker Başbuğ, qui assure « que la Turquie fait effectivement partie du projet du Grand Moyen-Orient », transformant le prédateur turc, complice essentiel du projet américain en victime.

Que dit ce général :

« Que l’on s’imagine que le projet du « Grande Moyen-Orient » n’englobe pas la Turquie, cela témoigne d’une totale ignorance du passé » a déclaré l’ancien chef d’état-major de l’armée turque le général  İlker Başbuğ. Selon le général turc, la Turquie est incluse dans le projet américain qui vise à démembre les pays de la région.

Prenant la parole devant une assemblée composée de patrons et d’investisseurs à Antalya, l’ancien chef d’état-major de l’armée turque a affirmé que la Turquie faisait partie du projet mais qu’elle était capable d’en échapper avec du bon sens. »

(Sources : Fars – Press TV – EODE Think-Tank)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Néoeurasisme – Néopanafricanisme (Vu de Moscou et Malabo) :

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________________

* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

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Settant’anni, rovinato dallo Stato: azienda dichiarata fallita e casa messa all’asta

una famiglia in mezzo ad una strada PERCHE’ lo stato non solo è moroso, MA MANDA PURE EQUITALIA, secondo voi perché l’imprenditore non ha potuto pagare le tasse SE A SUA VOLTA VANTAVA UN CREDITO nei confronti dello stato che PUO’ TRANQULLAMENTE ESSERE INADEMPIENTE????? bella democrazia, bello stato di diritto

Per lui, i soldi non ci sono anche se gli spettano di diritto. Ma arriva il pignoramento di Equitalia. Dovrebbe distruggere qualcosa per avere un bonifico come hanno fatto gli ospiti di un CIE per il pocket money. Ma a lui andrebbe diversamente.

Monza, imprenditore in credito di 4 milioni, ma i soldi non arrivano. Sloggio rinviato di 60 giorni: “Una vittoria di Pirro”
Pubblicato il 27 febbraio 2018
Monza, Sergio Bramini
Lo Stato chiede (tanto), lo Stato dà (poco, e in ritardo). Il combinato disposto fra la crisi economica, i bilanci pubblici in difficoltà si riflettono sui fornitori della miriade di enti pubblici che ritardano e talvolta annullano i pagamenti delle fatture e dei debiti, lasciando senza risorse le imprese che poi falliscono, travolgendo vite e posti di lavoro. Dopo una legge per sbloccare i crediti incagliati a favore delle aziende che hanno lavorato con le amministrazioni pubbliche, i problemi non sono finiti. I dati aggiornati, tuttavia, raccontano ancora una volta un Paese a due velocità, dove il Nord e la Lombardia in particolare recitano la parte dei virtuosi, a fronte di un Sud in ritardo e in difficoltà. Fra gli enti che pagano le fatture in modo rapido e sicuro, rispetto alle scadenze di 30 e 60 giorni, ci sono quasi tutte le realtà legate alla Regione, aziende sanitarie in testa. I ritardi, relativamente modesti, riguardano soprattutto le Province e la Città Metropolitana, afflitte da carenza cronica di fondi. Meglio i Comuni capoluogo, dove non mancano comunque esempi negativi.
Monza, 27 febbraio 2018 – Fa impressione vedere Sergio Bramini, 71 anni a giorni, una vita da imprenditore di successo, bei quadri e vasi di porcellana cinese disseminati per casa, scoppiare all’improvviso a piangere fra le braccia della figlia. Anche per ieri l’ha sfangata, ma è solo questione di tempo e lo sa. L’ex imprenditore fallito (per colpa dello Stato) a cui il Tribunale ha messo all’asta la villa, unica casa di famiglia (ci vive con moglie, tre figli e una nipotina), doveva essere sfrattato con la forza ieri pomeriggio. E invece in extremis l’ufficiale giudiziario che si è presentato al cancello alla periferia di Monza con l’ordine di sloggio… aveva anche un rinvio di quasi 60 giorni. Tutto rimandato al 16 aprile. Sergio Bramini, dopo ore di tensione, l’ennesima notte insonne e un blitz al mattino in Procura per chiedere l’ennesima udienza, incassa quella che definisce «una vittoria di Pirro»: «Ho lavorato una vita per sentirmi trattare come un delinquente».
«E domani (oggi per chi legge, ndr) l’associazione People in Debt che pochi mesi fa abbiamo fondato per difendere le persone nella mia situazione, e in Brianza ce n’è davvero tante, verrà sfrattata pure lei. Non siamo più soltanto scomodi, siamo diventati dei nemici… questo turbinio di denaro che c’è dietro l’esecuzione delle procedure fallimentari deve finire». Tutto era iniziato nel 2011, quando la sua Icom srl, azienda di punta nel settore del trattamento dei rifiuti (fatturava 5 milioni di euro), si era ritrovata risucchiata nel gorgo del malaffare. A fronte di lavori per milioni di euro, le Ato (Ambito territoriale ottimale) che lo avevano ingaggiato in Sicilia e Campania avevano smesso di pagare accumulando debiti su debiti. L’azienda di Bramini (32 dipendenti) era stata costretta a soccombere. Ed era fallita. Nonostante vantasse crediti per oltre 4 milioni di euro dallo Stato.
I curatori fallimentari erano giunti così ad aggredire la sua villa alle porte di Monza (30 stanze, piscina, parco, box, finiture di pregio). Vana l’opposizione tentata in Tribunale, le denunce, gli esposti. La sua villa era finita all’asta, deprezzata da un iniziale valore di 2 milioni a 664mila euro. «Un meccanismo infernale – spiega Bramini -: ogni volta che viene battuta all’asta il suo valore scende del 25%. Finirà assegnata per 200mila euro anche se sul mercato vale molto di più… ma la mia battaglia non finisce. Qualcuno deve raccogliere le voci di gente come me, trasformata da benestante a pezzente. Lo Stato continua a mietere vittime: gente che più di una volta decide di farla finita, famiglie con la casa messa all’asta e cannibalizzate da speculatori. Una legge anti suicidi per difendere chi è sovraindebitato ci sarebbe anche, ma non viene mai applicata».
Intanto una nuova denuncia penale per abuso di ufficio verrà presentata oggi alla Procura di Milano: il bersaglio è il curatore fallimentare «per aver stralciato la posizione creditoria nei confronti dell’Ato Ragusa, illegittimamente ritenuto inesigibile e per non aver proceduto alla richiesta dei crediti vantati nei confronti di altre pubbliche amministrazioni». Ad appoggiare Bramini c’è anche Andrea Innocenti, esperto amministrativo: «Lo Stato sta volontariamente mancando di inserire le Ato tra le Pubbliche Amministrazioni per “nascondere” all’Europa i veri debiti dell’Italia».

ISRAEL : DES ÉLECTIONS POUR QUE NETANYAHU PUISSE RENVERSER LES ENQUÊTES DE CORRUPTION ?

OBSERVATOIRE DES ELECTIONS/

EODE/ 2018 03 08/

Avec Times of Israel – Reuters/

EODE - ELEC vers des elections en israel (2018 03 08) FR (2)

« Des élections pour que Netanyahu puisse renverser les enquêtes de corruption ? », interroge la presse israélienne. « Les Israéliens pourraient se retrouver devant les urnes au cours des prochains mois en raison d’une crise de coalition orchestrée par le Premier ministre israélien. Si l’on en croit les menaces des partenaires de la coalition, Israël est en route pour de nouvelles élections, et bientôt. »

Au cours de la semaine dernière, alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu fait face à des accusations croissantes de corruption dans cinq affaires distinctes dans lesquelles il semble être impliqué, les partis ultra-orthodoxes de la coalition ont menacé de rejeter le budget de 2019 à moins qu’une loi exemptant les membres de leur communauté du service militaire ne soit approuvée. En réponse, le ministre des Finances Moshe Kahlon a menacé de démissionner si le budget n’est pas adopté la semaine prochaine, et le ministre de la Défense Avigdor Liberman a insisté pour que son parti ne se plie pas aux exigences des ultra-orthodoxes.

Avant de quitter Israël samedi pour un voyage de cinq jours à Washington et New York, M. Netanyahu a déclaré aux journalistes : « Nous n’avons aucune raison de provoquer des élections anticipées, et avec de la bonne volonté, cela n’arrivera pas ». Il a prédit que le gouvernement allait se maintenir jusqu’en novembre 2019, date à laquelle les élections sont actuellement prévues. Mardi, il est apparu moins optimiste, avec des sources gouvernementales de haut niveau proches du Premier ministre disant qu’il n’était pas intéressé par une solution provisoire à court terme, et qu’il pourrait demander la tenue d’une élection anticipée si une solution à long terme n’était pas trouvée.

« L’objectif de Netanyahu pour le moment est un gouvernement qui assume son mandat jusqu’à la fin », a déclaré une source aux médias israéliens. Il n’y a pas de raison que ce gouvernement tombe en mai.

Par conséquent, sans un accord qui garantisse la survie du gouvernement, il n’y aura pas d’autre choix que d’aller aux élections.

» Plusieurs membres de la coalition de Netanyahu ont affirmé qu’il est en réalité à l’origine de cette impasse, et les députés de l’opposition l’ont accusé d’essayer de provoquer les élections pour se soustraire aux enquêtes sur la corruption.

Voici quelques éléments qui expliquent pourquoi ils ont peut-être raison et pourquoi, dans l’affirmative, Netanyahu ne veut pas que le public le sache :

  1. NETANYAHU POURRAIT SÛREMENT RÉSOUDRE LA CRISE DE LA COALITION S’IL LE VOULAIT

Si le budget de l’État n’est pas adopté avant la fin du mois de mars, le gouvernement sera automatiquement renversé. Cependant, le budget de

2018 ayant été approuvé il y a quelques mois, Kahlon exige que le plan budgétaire de 2019 soit approuvé avant la pause de six semaines de la Knesset qui commencera le 18 mars, ce qui ne semble pas être une mesure d’urgence absolue. Il en va de même des exigences des ultra-orthodoxes. L’année dernière, la Cour suprême a rejeté une loi qui exemptait du service militaire les hommes ultra-orthodoxes engagés dans des études religieuses, au motif qu’elle portait atteinte au principe de l’égalité devant la loi. Sans une nouvelle loi, la conscription s’appliquerait automatiquement à tout le monde, mais la Cour a dit que le gouvernement avait jusqu’en septembre pour légiférer à nouveau.

Certains commentateurs ont estimé que Netanyahu a entièrement fabriqué la crise, ayant déjà promis à Kahlon et aux partis ultra-orthodoxes une place dans sa prochaine coalition s’ils l’aident à déclencher des élections. D’autres, comme le chef du parti YaHadout HaTorah, Yaakov Litzman, disent que l’impasse est bien réelle, mais que Netanyahu ne fait aucun effort pour en sortir. Si Netanyahu le voulait, plusieurs membres de la coalition affirment qu’il pourrait demander à Kahlon d’assouplir la date limite qu’il s’est lui-même imposée ou promettre aux dirigeants ultra-orthodoxes de voter sur un projet de compromis sur la conscription immédiatement après l’adoption du budget. À première vue, la supposée crise semble assez facile à résoudre, du moins avec la volonté politique de Netanyahu.

  1. LES POURSUITES NE DISPARAISSENT PAS, MAIS LES ÉLECTIONS POURRAIENT RETARDER LA PROCÉDURE D’INCULPATION

Netanyahu a peut-être échappé à ses ennuis juridiques cette semaine pendant toute la durée de sa visite aux États-Unis, mais ses problèmes restent sans issue, la police poursuivant toujours cinq enquêtes distinctes sur la corruption qui lui sont liées. La police a recommandé de l’inculper pour corruption, fraude et abus de confiance dans deux de ces enquêtes, l’accusant d’implication dans six agissements délictueux différents. Et dans les autres enquêtes, plusieurs de ses plus proches collaborateurs et alliés ont été arrêtés, dont deux parmi eux qui sont devenus témoins de l’Etat contre lui ces derniers jours.

Ses défenseurs au Likud répliquent à juste titre que les recommandations et les enquêtes en cours n’ont aucune valeur juridique à ce stade, et seule une décision du procureur général Avichai Mandelblit de porter plainte pourrait obliger le Premier ministre à quitter ses fonctions. Mais le mantra de Netanyahu « il n’y aura rien parce qu’il n’y a rien » semble avoir été écrasé par le poids des accusations, et de nombreux observateurs prédisent que Mandelblit n’aura finalement pas d’autre choix que de l’inculper.

Une campagne électorale, cependant, retarderait probablement toute poursuite judiciaire jusqu’à ce qu’un nouveau gouvernement ait prêté serment. Alors que de nombreuses enquêtes policières sur des fonctionnaires ont été menées dans la période précédant les élections, le procureur général d’Israël n’a jamais inculpé un homme politique en lice pendant une campagne électorale. Cela pourrait donner à Netanyahu six mois de plus pour obtenir l’appui du public et constituer une défense contre les actes d’accusation éventuels.

  1. NETANYAHU GAGNERAIT PROBABLEMENT LES ÉLECTIONS

Malgré les soupçons de corruption, les sondages effectués depuis l’adoption des recommandations de la police ont révélé une augmentation modeste mais régulière du soutien au parti Likud de Netanyahu. Les sondages les plus récents donnent au parti 29 sièges à la Knesset, soit cinq de plus que son rival en deuxième place, Yesh Atid. Alors que le Likud compte actuellement 30 sièges à la Knesset, avant les recommandations d’inculpation, les sondages montraient qu’il restait autour de 25, à égalité avec Yesh Atid. Netanyahu a même vanté les sondages internes du Likud qui, selon lui, montrent que le parti a remporté jusqu’à 36 sièges.

Pour être clair, dans le même temps, les sondages ont également montré qu’environ la moitié des Israéliens pensent que Netanyahu devrait démissionner en raison des accusations de corruption. Mais ils montrent également un recul significatif par rapport à des sondages similaires publiés avant les recommandations d’inculpation, dans lesquels 60 % ont déclaré que Netanyahu devrait démissionner si la police recommande des accusations de corruption et seulement 28 % estimaient qu’il devrait rester. Bien sûr, les sondages effectués avant même qu’une élection ne soit annoncée pourraient changer radicalement, et une élection perçue comme une tentative d’éviter les mises en accusation pourrait être impopulaire. Mais si de nombreux Israéliens veulent que Netanyahou s’en aille, il semble que les accusations de corruption ont renforcé la détermination de ses partisans. Et cela pourrait se traduire par une victoire dans les urnes.

  1. LE LIKUD A UN MESSAGE DE CAMPAGNE CLAIR

Pendant plus d’un an d’enquêtes policières, M. Netanyahu et ses partisans ont maintenu une ligne d’attaque assez constante pour répondre aux accusations. Il a accusé des « forces de gauche obscures » d’avoir dirigé une conspiration politique intense contre lui. Ses alliés ont dénoncé les manifestants protestant contre la corruption comme des « agents anti-israéliens ». Il a qualifié les informations négatives de « fausses nouvelles » et dit que les médias se livrent à une « chasse aux sorcières obsessionnelle ». La gauche, affirme-t-il avec ses défenseurs, n’a pas réussi à démettre Netanyahu de ses fonctions en raison de ses succès en tant que Premier ministre et fait donc tout ce qui est en son pouvoir pour l’évincer avec de fausses accusations de corruption.

Sa campagne électorale s’articulerait probablement autour du même message, consolidé par une consigne succincte et concrète : « Ne les laissez pas faire ». Une campagne qui soulignerait ses réussites au pouvoir – notamment par la stature de puissance mondiale sur la scène internationale – tenterait à la fois de détourner l’attention des accusations de corruption et de conforter l’opinion selon laquelle personne d’autre ne saurait le remplacer.

  1. LES ÉLECTIONS METTRAIENT L’OPPOSITION DANS UNE SITUATION DÉLICATE

Pendant ce temps, les partis de l’opposition pourraient avoir du mal à formuler un tel cri de ralliement. Insister sur le fait que Netanyahu ne peut pas continuer à exercer son rôle de Premier ministre tout en livrant des batailles juridiques, comme ils le font déjà depuis des mois (même en citant les propos de Netanyahu contre Ehud Olmert), ne suffit pas, comme le montrent les sondages.

Dans le même temps, les demandes de moralité seront accueillies avec des accusations d’hypocrisie à l’encontre du dirigeant de Yesh Atid, Yair Lapid, et du président de l’Union sioniste, Avi Gabbay. Déjà, le Likud a utilisé les relations personnelles de Lapid avec l’un des suspects centraux liés à Netanyahu, ainsi qu’une enquête antérieure contre Gabbay, pour dénoncer leurs positions anti-corruption. Mais une campagne qui met principalement l’accent sur les propositions politiques – ce que beaucoup disent que la gauche n’a pas réussi à faire depuis des années – risque de minimiser les accusations de corruption en légitimant Netanyahu comme un candidat viable et pourrait à certains égards l’aider à nier leur importance. Perdants dans tous les cas, pour ainsi dire.

  1. « PROCÈS AU COMBAT »

Dans la série fantastique très populaire de HBO « Game of Thrones », les auteurs présumés d’infractions à la loi ont le choix entre un procès traditionnel devant les juges ou, s’ils le décident, un « procès au combat » – dans lequel ils sont considérés comme innocents s’ils réussissent à se battre à mort contre un adversaire désigné.

Quelqu’un qui est prêt à regarder la mort en face et en sort vainqueur, mérite le pardon de ses péchés, prétend ainsi cette fiction.

« Gagner les élections ne disculperait pas le Premier ministre. Cela n’annulerait pas les dépositions signées contre lui par les témoins à charge de l’Etat. Cela n’annulerait pas les recommandations de la police. Et cela ne persuaderait probablement pas le procureur général de renoncer aux accusations. Mais, comme un procès au combat, il prouverait au public, et à lui-même peut-être, que Netanyahu peut gagner, au moins un dernier combat », dit le Times of Israel.

II- L’OPTION DES ELECTIONS VUES PAR UN DES PARTENAIRES DE LA COALITION GOUVERNEMENTALE

Le chef du parti YaHadout HaTorah Litzman estime que « Netanyahu veut aller aux urnes ». Il reproche au Premier ministre de « ne pas faire d’efforts pour résoudre la crise de la coalition » …

Les discussions sur la possibilité de convoquer des élections anticipées en raison d’une crise gouvernementale se sont intensifiées ce mardi, quand un partenaire clé de la coalition a affirmé que le Premier ministre Benjamin Netanyahu était désireux d’aller aux urnes, et Netanyahu transmettant un message selon lequel, en l’absence d’un accord à long-terme pour stabiliser sa coalition, le gouvernement s’effondrerait effectivement. Des sources proches du président du parti ultra-orthodoxe YaHadout HaTorah, Yaakov Litzman, auraient déclaré que « le vice-ministre de la Santé ne veut pas d’élections » et qu’il aurait accusé « Netanyahu d’avoir conduit la coalition à un point de rupture ». « Litzman veut trouver un accord, mais personne ne fait rien pour y parvenir », a déclaré une source citée par de nombreux organes d’information en hébreu. « Si aucune solution n’est trouvée à la loi sur la conscription militaire, alors il y aura des élections anticipées. »

YaHadout HaTorah a menacé de voter contre le budget de l’Etat de 2019 à moins que la nouvelle législation ne soit approuvée, exemptant les membres de la communauté ultra-orthodoxe du service militaire, sur décision de l’autorité rabbinique du parti qui est responsable de la plupart de ses décisions, le Conseil des Sages de la Torah. Le ministre des Finances Moshe Kahlon a menacé de démissionner si le budget n’est pas adopté avant les congés de Pessah à la mi-mars, et le ministre de la Défense Avigdor Liberman a également insisté pour que son parti ne se plie pas aux exigences des partis ultra-orthodoxes.

« Il n’y a pas de coordination avec Netanyahu en ce qui concerne les élections. Litzman a estimé mardi que le Premier ministre veut des élections, vu qu’il ne fait pas assez d’efforts pour mettre fin à la crise et que le Likud ne présente pas de plan de compromis », ont ajouté les sources. « Litzman ne veut pas d’élections, mais n’hésitera pas à aller aux urnes si une loi de conscription amendée n’est pas adoptée avant l’approbation du budget, conformément aux ordres du Conseil des Sages de la Torah. » « J’estime que Netanyahu veut des élections », aurait Litzman lors de réunions à huis clos, selon le nouveau site de Walla. « Sinon, je ne peux pas expliquer qu’il n’intervienne pas véritablement et que son équipe, comme [le ministre du Tourisme et l’allié de Netanyahu] Yariv Levin, ne nous présente pas de propositions de sortie de crise. »

Netanyahu est actuellement aux Etats-Unis pour la conférence politique du lobby pro-israélien AIPAC, mais la semaine dernière il a chargé Levin de trouver une solution à la crise. Outre l’impasse dans laquelle se trouve le projet de loi d’exemption, il y a également des spéculations croissantes sur le fait que Netanyahu pourrait chercher à renouveler son mandat avant une éventuelle inculpation pour corruption. Le Premier ministre fait l’objet d’une enquête dans un certain nombre d’affaires de présomption de corruption.

Mardi, des sources gouvernementales de haut niveau proches du Premier ministre ont déclaré qu’il n’était pas intéressé par une solution provisoire à court terme et qu’il pourrait demander la tenue d’un vote anticipé si une solution à long-terme n’était pas trouvée. « L’objectif de Netanyahu pour le moment est un gouvernement qui va jusqu’au bout de son mandat », a déclaré une source aux médias israéliens. Il n’y a pas de raison que le gouvernement tombe en mai.

Par conséquent, sans un accord qui garantisse la longévité du gouvernement, il n’y aura pas d’autre choix que d’aller aux urnes. »

LES ÉLECTIONS SONT ACTUELLEMENT PRÉVUES POUR NOVEMBRE 2019, MAIS POURRAIENT AVOIR LIEU DÈS JUIN SI LE GOUVERNEMENT VENAIT À TOMBER À CAUSE DE LA CRISE.

La source a déclaré que le Premier ministre ne voit que deux options :

« Un accord qui garantit que le gouvernement reste intact jusqu’à la fin ou… de déclencher des élections. Il n’y a pas de troisième option.

» « Nous attendons tous le retour du Premier ministre », aurait déclaré un collaborateur de Netanyahu, selon le nouveau site d’information Walla. En attendant, Liberman ne s’engagera même pas à rester dans le gouvernement si la loi de [conscription] est adoptée, et Kahlon refusera de voter la loi sans Liberman. Litzman insiste pour que la loi soit adoptée en trois lectures avant d’approuver le budget.

Dans cette situation, on ne trouvera pas de compromis. »

Plus tôt mardi, les députés de YaHadout HaTorah Moshe Gafni, Yaakov Asher et Uri Maklev ont déclaré qu’ils rencontreraient les autorités rabbiniques du parti pour prendre une décision sur une solution possible à la crise. Leur principale question serait de savoir s’il faut accepter de n’adopter la loi qu’en lecture préliminaire avant de voter en faveur du budget de l’État. Il s’agit de la forme que prendra le nouveau projet de loi militaire, après que la Cour suprême a rejeté en septembre une loi exemptant du service militaire les hommes ultra-orthodoxes engagés dans des études religieuses, au motif qu’elle portait atteinte au principe de l’égalité devant la loi.

Le gouvernement a jusqu’en septembre pour légiférer à nouveau sur le projet de loi ultra-orthodoxe, les députés haredi défendant deux projets de loi parallèles qui forceraient l’État à reconnaître l’étude à plein temps de la Torah comme une forme de service, et le ministère de la Défense élaborant sa propre version de la loi.

EODE / OBSERVATOIRE DES ELECTIONS/

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