Lorenzo e Claudio assolti con formula piena per via Tecci

Arquata Scrivia Genova NEWS Val Polcevera Val Verde

Ogni tanto arriva una buona notizia. Questa mattina Lorenzo e Claudio, attivisti dei comitati No Tav – Terzo Valico della Valverde e di Arquata sono stati assolti in primo grado con formula piena dal Giudice del Tribunale di Genova per i fatti relativialla giornata di resistenza del 2 maggio 2013 a San Quirico in Valpolcevera. Secondo il Giudice il fatto non costituisce reato e le accuse di violenza privata per cui erano stati denunciati alla magistratura dalla digos genovese si sono sciolte come neve al sole. Una volta tanto la verità storica di quella giornata coincide con quella processuale anche grazie all’eccellente lavoro di difesa degli avvocati Laura Tartarini e Alessandro Gorla. Il 2 maggio 2013 Lorenzo e Claudio insieme ad altre decine di persone si opposero all’inizio dei lavori di cantierizzazione della Finestra Polcevera, nonostante che quei terreni dovessero ancora essere espropriati e ci si trovasse davanti ad uno dei tanti abusi a cui siamo stati abituati in questi anni.

Una buona notizia da festeggiare con la consapevolezza che la lotta in difesa della propria terra è lungi dal concludersi e con l’amarezza dettata dal fatto che quella collina è oggi stata trasformata in un deserto dai devastatori. In alto i bicchieri per Lorenzo e Claudio, in alto i bicchieri per la resistenza del Movimento No Tav – Terzo Valico!

LUC MICHEL: INTERVIEW POUR ‘SPUTNIK INTERNATIONAL’ SUR LA MONTEE DE PARTIS POPULISTES DANS L’UNION EUROPÉENNE

EODE Press Office/ 2015 06 17/

avec Sputnik International (Moscou)/

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EODE PO - LM INTERV. SPUTNIK partis populistes (2015 05 16)  FR

Alexander Mosesov, Correspondent du English News Desk, Sputnik News Agency (Moscou, anciennement La Voix de la Russie) : Sputnik a mené un sondage d’opinion sur les partis politiques en Europe et en particulier la montée de partis tels que l’UKIP, Podemos et le Front national. Lorsqu’on a demandé quelles sont les raisons de la montée des partis d’extrême droite, comme l’UKIP, Podemos et le Front national, la plupart des Européens ont cité trois raisons – le haut niveau de l’immigration (47%), des promesses qui ne sont jamais satisfaites (46%) et le désenchantement à l’UE (38%).

 * Alex Mosesov / Sputnik News Agency: Nous avons découvert que les Européens attribuent la montée de ces partis au haut niveau de l’immigration et au désenchantement dans le projet de l’Union européenne. Pourriez-vous s’il vous plaît commenter ces résultats?

 Luc MICHEL: Une première chose à dire, c’est que la qualification à l’intérieur de la catégorie de “mouvement populiste” est une qualification du système occidental. Dans cette catégorie, ils ont inclus des forces politiques très différentes, principalement de façon à les discréditer. Il y a des partis de droite conservatrice, des mouvements populistes de gauche et les partis d’extrême droite bien sûr (dans la perspective idéologique du fascisme et du néo-fascisme). Dans ces pays, la position politique de ces forces populistes, mais aussi de leur place dans le jeu politique national, ne dépend pas seulement de l’histoire de chaque pays, mais aussi de l’histoire elle-même de chaque mouvement. Dans cette histoire, la relation de la conscience historique du peuple avec la mémoire de l’occupation allemande et du fascisme est différente.

La question de l’immigration ou de la crise sociale n’est que les symptômes d’une crise plus profonde et fondamentale: la crise des Etats d’Europe occidentale. Un Etat européen qui est de plus en plus faible dans la confrontation avec la mondialisation libérale occidentale. Cet état ne fonctionne pas avec efficacité et ne remplit pas son obligation historique, politique et sociale. Dans cela s’inscrit aussi la crise du parlementarisme occidental, qui n’est plus une “démocratie”, mais une oligarchie avec une classe dirigeante (politique, finance, médias et show-business) profondément séparée du peuple. Ce qui explique l’aspiration d’une partie de plus en plus importante de la population pour une autre et plus réelle forme de démocratie (comme la Démocratie directe, la Démocratie participative et ainsi de suite).

 * Alex Mosesov / Sputnik News Agency: Au Royaume-Uni, 67% des personnes interrogées ont cité les niveaux d’immigration. – Pensez-vous que cela est la principale raison de la montée des partis politiques de droite dans le pays?

 Luc MICHEL: Au Royaume-Uni, il ya une montée non pas d’un parti d’extrême droite, mais d’une force conservatrice: l’UKIP, qui n’a pas de base idéologique en commun avec le Front national français. Les clones idéologiques du FN français, comme le BNP (British National Party), n’ont jamais réussi à émerger électoralement.

L’UKIP est aussi une opposition au système britannique qui s’inscrit dans divers mouvements indépendantistes, non seulement le puissant et important SNP en Ecosse (un parti de gauche). Mais aussi dans d’autres mouvements indépendantistes (par exemple au Pays de Galles).

L’UKIP, qui est le principal adversaire au système britannique, peut montrer le meilleur et le pire. Ses positions en matière de politique étrangère sont en opposition avec le système occidental: l’amitié avec la Russie de Poutine, le soutien à la Syrie baasiste, le refus des expéditions militaires de l’OTAN. Par exemple l’UKIP soutient la position de la Russie dans le dossier de la Crimée avec une campagne publique spectaculaire. L’UKIP surfe surtout sur la question de l’immigration, mais au Royaume-Uni, il est principalement axé sur l’immigration interne de l’UE, avec des campagnes honteuses contre les Roumains, Bulgares et Polonais.

Mais le centre de l’attraction politique populaire pour l’UKIP est l’échec complet des partis politiques classiques britanniques.

 * Alex Mosesov / Sputnik News Agency: Le désenchantement dans l’UE. De quoi en particulier pensez-vous que les Européens soient déçus ?

 Luc MICHEL: Ce n’est pas pour moi un désenchantement pour l’UE, mais un échec de l’idée européenne (occidentale). Cette idée a été trahie par les politiciens d’Europe occidentale. Leur soumission à l’OTAN et aux Etats-Unis a complètement empêché la création dans les années 90 d’une “superpuissance Europe», un état transnational avec de l’argent, un gouvernement et une armée. L’OTAN est là pour interdire complètement cette armée européenne (qui est la condition indispensable pour un Etat européen). L’UE, et avant la CEE, a été construite sur l’idée de la paix entre les peuples européens (plus de guerre après deux guerres mondiales) et du progrès et de la justice. L’imposition par le système occidental de l’idéologie libérale détruit progressivement l’idée de progrès social et de justice. Pour le moment la question TATFA (traité transatlantique entre l’UE et les Etats-Unis) démontre le hiatus entre le libéralisme et «l’état social européen» occidental. L’OTAN avec ses différentes agressions militaires, et sa création illimitée de zones de tension, a fermé l’idée de paix entre Européens. Le bombardement de Belgrade en 1999, le premier bombardement d’une capitale européenne depuis 1945, a été la consécration de l’échec européen. Depuis lors l’idée européenne est à l’agonie.

Cela explique aussi la crainte profonde des politiciens de Bruxelles pour la “Deuxième Europe» que le président Poutine construit avec l’intégration eurasienne, qui est une autre idéologie (grand-) européenne, une alternative pour unir le continent, et tout cela n’est pas supportable par la classe politique de l’Europe occidentale.

 * Alex Mosesov / Sputnik News Agency: 44% des Espagnols et des Français citent les échecs économiques. Pensez-vous que Podemos et le Front national peuvent offrir une meilleure alternative?

 Luc MICHEL: Je ne le pense absolument pas! Le Front national est une partie de l’oligarchie française, en dépit de toutes ses prétentions à être une alternative. Depuis sa création au début des années 70, le FN est instrumentalisé en permanence à la fois par la droite classique française et par la social-démocratie. Tous les présidents français ont joué sur ce point. Le Président Mitterrand en particulier a soutenu et organisé l’émergence de Le Pen dans les années 80, en lui donnant accès aux médias d’Etat de masse et en finançant le FN sur le budget caché de la présidence française (les fameux «fonds spéciaux»). La famille Le Pen, une famille de millionnaires, qui a fait fortune avec et par la politique, est un représentant de l’oligarchie française et non du peuple. Sur cela, vous ajoutez le népotisme et la direction clanique du parti. Cette semaine, il ya un grand débat en France parce que le nunéro 2 du FN Philippot a choisi pour avocat Goldanel, l’un des principaux chef de file, représentant non seulement du lobby néocon  atlantiste en France, mais aussi du lobby pro-israélien en France (le CRIF , équivalent de l’AIPAC américain, proche du Likoud israélien). Révélant les liens étroits entre ces lobbys et Marine Le Pen.

En Espagne Podemos aussi ne peut pas offrir une alternative. Voir l’échec de Syriza en Grèce, à gauche.

Mon opinion est qu’il n’y a pas de possibilité dans le système parlementariste occidental. C’est également l’opinion de plus en plus de citoyens européens, qui refusent tout simplement toute participation à ce système. En France, le premier parti n’est pas le FN, mais le «parti des abstentionnistes». Lors des dernières élections européennes (mai 2014), ainsi que pour les dernières élections départementales (genre d’élection régionale), 60% des Français ne vont pas voter. Si vous prenez ces 60% à l’extérieur du vote (votes vraiment exprimés), le FN a moins de 10% et le PS du président Hollande a moins de 7%. Cette situation existe dans d’autres pays européens, par exemple 70% de la population tchèque ne sont pas allés voter aux élections européennes en 2014. Cela explique pourquoi des alternatives démocratiques tels que la Démocratie directe, le référendum, la Démocratie participative, etc, rencontrent un grand intérêt en Europe occidentale.

 * Alex Mosesov / Sputnik News Agency: En Espagne, cependant, beaucoup moins de gens pensent que l’immigration en est la raison (10%) ou le désenchantement dans l’UE (16%). La principale raison pour eux (citée par 49%) est la nécessité de réformes sociales. Pourquoi pensez-vous que les raisons pour l’Espagne sont si différentes que pour la France et le Royaume-Uni?

 Luc MICHEL: La réponse est très simple, car c’est une situation historique complète en Espagne. De 1936 au début des années 80, l’Espagne était une dictature fasciste (l’autorité de fer de Franco), arrivé au pouvoir avec l’aide de Hitler et de Mussolini dans une guerre civile sanglante. Il n’y a aucune place dans l’espace politique espagnol pour un parti comme le FN. Non seulement parce qu’une grande partie du peuple espagnol refuse toutes les idéologies néo-fascistes, mais aussi parce que la droite espagnole, celle du Parti Populaire conservateur radical d’Aznar, occupe l’espace politique qui est laissé à la droite radicale dans d’autres pays comme France. La contestation traditionnelle du système aussi est dirigé par des partis de gauche, qui explique le succès des  nouveaux partis populistes de gauche dans les élections municipales espagnoles, il ya quelques jours. Vous ne pouvez pas éviter le poids de la mémoire populaire historique et sa relation avec le fascisme, l’occupation nazie allemande, la collaboration et ce genre de sujets.

 EODE PRESS OFFICE

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WATERLOO, UN TOURNANT DE L’HISTOIRE MODERNE: GEOPOLITIQUE – IDEOLOGIE – REVOLUTION. LE POINT DE VUE DU PCN

KH pour PCN-INFO/ 2015 06 18/

Avec PCN-Info / http://www.scoop.it/t/pcn-spo

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PIH - 200 ans Waterloo (2015 06 18) FR

Ecoutons Luc MICHEL parler de Waterloo (dans sa Postface à la 3e édition de son livre LE PARTI HISTORIQUE REVOLUTIONNAIRE) :

“Il y a peu de batailles décisives pour orienter le cours de l’Histoire. Moscou (fin 1941, début 1942), puis Stalingrad scellent la défaite du IIIe Reich et empêchent un XXe siècle dominé par Hitler. Waterloo consacre elle un siècle de domination britannique mondiale, celle de la Finance, suivi d’un siècle de domination américaine, celle de Wall-Street. Le règne géopolitique et économique des cousins néo-carthaginois anglo-saxons ! Idéologiquement c’est la défaite des forces révolutionnaires pour un siècle aussi, celle du Jacobinisme, matrice des révolutions des XIXe et XXe siècles. Le “long XIXe siècle” (dixit Hobsbawm) sera un siècle de révolutions brisées, vaincues, récupérées, celui des combats désespérés de Mazzini et de Marx, de Blanqui et de Engels, des décembristes et des jacobins russes, de la Seconde Commune de Paris en 1871 … Il y a 135 ans entre la Première Commune de Paris de 1792 (celle de Robespierre et de la Montagne jacobine, dans lesquels se reconnaissait Lenine) et la Grande Révolution d’Octobre bolchevique fin 1917. Le 18 juin 1815 la réaction d’Ancien régime triomphe, le temps de s’agglomérer aux dynasties bourgeoises pour former les oligarchies dominantes contemporaines. Waterloo, bien au-delà du destin particulier de Napoléon ou même de la France, est un tournant géopolitique et idéologique.”

WATERLOO LOIN DU FOLKLORE ANESTHESIANT …

 C’est celà Waterloo, loin d’un événement historique lointain, transformé en célébration folklorique par ces oligarchies européennes, que dénonce Luc MICHEL. Voir le grand barnum en Belgique – « un monstre géopolitique artificiel érigé au service des intérêts géopolitiques britanniques en 1830 », dit Luc MICHEL – et le sens faussement “réconciliation européenne” que veulent lui donner les régimes belge, hollandais, britannique, allemand et français, alors que la portée historique de Waterloo est toute autre. Précisément les Windsor, Saxe-Cobourg, Nassau qui paradent ces jours-ci à Waterloo sont les héritiers des vainqueurs réactionnaires de 1815, leur survivance dans les oligarchies européennes et mondiales (le roi belgicain Philippe est un assidu des sommets des Bilderberg).

 * Lire à ce sujet :

“Bicentenaire Waterloo: une cérémonie protocolaire sous le signe de la réconciliation” (in La Libre Belgique)

http://www.lalibre.be/actu/belgique/bicentenaire-waterloo-une-ceremonie-protocolaire-sous-le-signe-de-la-reconciliation-55829b743570172b12205266

 POLITIQUE – REVOLUTIONS – CLASSES – OLIGARCHIES EN FRANCE ET EN EUROPE

 Dans un pamphlet publié en 2014, l’ex trotskiste Lionel Jospin (et ce n’est pas un hasard) dénoncera “l’héritage néfaste laissé par l’Empereur”. À ses yeux, Napoléon est “coupable d’avoir détruit la Révolution par le coup d’État du 18 brumaire et, par ses guerres incessantes et sa soif de conquête, d’avoir fait le lit de l’hégémonie britannique au XIXe siècle”.

 Or, la réalité historique est à l’opposé de cette conviction de l’ancien Premier ministre socialiste. Bonaparte a sauvé la Révolution, menacée de mort par la déliquescence corrompue du Directoire et un coup d’État monarchiste qui aurait ramené Louis XVIII. Il a consolidé ses idéaux d’égalité et de mérite dans le Code civil, que ne pourra plus remettre en cause la Restauration. Comme l’avait compris Karl Marx, il a parachevé l’avènement de la bourgeoisie en garantissant la vente des biens nationaux.

 LA PREDOMINANCE GEOPOLITIQUE DES NEO-CARTHAGINOIS ANGLO-SAXONS ET LE REGNE IDEOLOGIQUE DE LA FINANCE

 L’étoile de l’Angleterre s’était levée un siècle plus tôt, à la fin des guerres de Louis XIV, et celle de la France avait pâli à l’issue du traité de Paris de 1763, lorsque Louis XV, sans aucune vision, abandonna sottement le Canada et l’Inde. « Que perd la France ? demanda Michelet. Rien, sinon le monde. » Les guerres de la Révolution et de l’Empire furent l’ultime effort de la France – qui laissa le pays exsangue – pour reprendre son rang de maître de l’Europe.

 Après avoir financé les guerres contre Louis XIV, la City de Londres avait payé les coalitions qui vinrent à bout de « l’Ogre ». Napoléon fut le seul Français (et européens) qui combattit la finance, les armes à la main. L’affrontement entre la France de Napoléon et l’Angleterre de Pitt est idéologique; ce fut celui des deux conceptions de la modernité qui s’annonçait : le modèle libéral et inégalitaire de l’Angleterre, centré sur le marché et l’initiative privée (devenu celui des USA et de tout le Bloc anglo-saxon) et où domine la Finance et le pouvoir économique, opposé au modèle étatiste et égalitaire de la France, centré sur l’Etat et la puissance publique, où prédomine le Politique.

 Dans cette affaire, « les vieilles monarchies européennes, condamnées par l’Histoire – elles mettront un siècle à mourir –, hésitèrent entre les deux camps, passant de l’un à l’autre, avec des habiletés matoises de chat, avant de se rallier au panache d’Albion ». Pour Stendhal, Napoléon fut coupable de les avoir laissées vivre au lieu de les achever ; d’avoir même essayé vainement d’obtenir d’elles ce « droit de bourgeoisie » que Talleyrand le poussait à solliciter.

 Les politiques français, tous ralliés à l’Atlantisme plus ou moins honteusement, tressent d’unanimes louanges à Talleyrand et rejettent Napoléon avec horreur (et ce n’est pas non plus un hasard, car Tallyrand est le modèle même des politiciens compradore rallié à l’ennemi pour conserver une partie du pouvoir), même lorsqu’ils avouent admirer Bonaparte, établissant un distinguo qu’ils croient subtil, alors qu’il signe leur inculture historique. À la décharge de Lionel Jospin, son vainqueur de la présidentielle de 2002, Jacques Chirac ne pensait pas autrement que lui. Nos  deux champions de la droite et de la gauche étaient bien ces « bourgeois louis-philippards envieux de la puissance économique de l’Angleterre, étrangers à la grandeur de la France ».

 C’est d’ailleurs Louis-Philippe qui fit ramener les cendres de Napoléon aux Invalides. Par récupération politique ! Dans son sublime ‘Choses vues’, Victor Hugo décrivait “le décalage entre la ferveur populaire (les survivants de la Grande Armée dormant aux pieds de son cercueil) et la froideur hautaine des élites du régime”. Déjà.

Cette histoire-là n’est plus enseignée ni en France ni en Europe, et n’est même plus audible par les oreilles contemporaines.

 KH / PCN-SPO

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LUC MICHEL: LA CORED ET LE CDPS AU CONGRES DU PS. PARIS DERRIERE LES ATTAQUES CONTRE LA GUINEE EQUATORIALE / SUR AFRIQUE MEDIA TV (14 JUIN 2015)

Les experts internationaux de EODE sur les médias …

EODE-TV & AFRIQUE MEDIA TV/

Avec EODE Press Office/ 2015 06 14/

EODE-TV - EXPERTS lm duplex PARIS CORED ET DESTABILISATION GE (2015 06 14) FR 1

Intervention de Luc MICHEL, Administrateur-général d’EODE,

dans l’émission LE DEBAT PANAFRICAIN :

 PARIS/MALABO : La CORED (coalition groupusculaire de « l’opposition équato-guinéenne en exil) reçue comme délégation officielle au congrès du PS français à Poitiers, la CPDS (petit parti d’opposition, un député au Parlement de Malabo) directement soutenue devant la presse par Manuel Valls le Premier ministre français …

Paris ouvertement contre le Président Obiang Gnuema Mbassogo et publiquement derrière la déstabilisation de la Guinée Equatoriale par les groupuscules fantoche au service de l’Occident ?

Video sur le Website d’EODE-TV

 EODE-TV - EXPERTS lm duplex PARIS CORED ET DESTABILISATION GE (2015 06 14) FR 2

# LES DESSOUS DE LA DESTABILISATION DELA GUINEE EQUATORIALE (2):

LA ROLE DE PARIS DERRIERE L’OPPOSITION FANTOCHE EQUATO-GUINEENNE…

 * Luc MICHEL répond aux questions de Bachir Mohamed Ladan :

De nouveau vous allez nous parler des attaques incessantes contre la Guinée Equatoriale. Expliquez-nous ce qui se passe encore ?

Mais surtout pourquoi « cet archarnement contre ce petit pays » que Miguel Oyono, l’ambassadeur de Guinée Equatoriale à Paris, dénonçait encore cette semaine ?

Et cette fois quelle est la nouvelle attaque ?

Soulignons que l’Ambasseur de Guinée Equatoriale à Paris a élevé une protestation diplomatique officielle contre cette ingérence française. ET qui fait la publicité de cette opposition ?

Comment le PS français et les ministres Vals ou Fabius peuvent-ils soutenir la CORED ou le CDPS, que vous qualifiez avec un impressionnant dossier à charge « d’opposition putschiste »?

Et derrière la Cored qui se cache ? Qui est réellement aux manettes de commande ?

 Filmé en duplex de Bruxelles par EODE-TV

Diffusé en direct sur AFRIQUE MEDIA TV

Ce Dimanche 14 juin 2015 dans l’émission ‘LE DEBAT PANAFRICAIN’

présentée par Bachir Mohamed Ladan.

 # VOIR AUSSI SUR EODE-TV

LES DESSOUS DE LA DESTABILISATION DELA GUINEE EQUATORIALE (1):

CEUX QUI MANIPULENT LA PRESSE ET L’INFORMATION. LEURS MOTIVATIONS.

LE ROLE TROUBLE DE ‘JEUNE AFRIQUE’

Sur https://vimeo.com/130370312

 EODE-TV / EODE Press Office /

 Photos :

Aux côtés du Ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, le W. Mansogo (CPDS), à droite, mais aussi le Secrétaire exécutif de la CORED (groupuscule fantoche d’opposition non légalisé et en exil), R. Ela Nsang, et F.Ela Abema (CORED), à droite.

W. Mansogo Alo (CDPS) et le Premier ministre français Manuel Valls

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LUC MICHEL : INTERVIEW FOR ‘SPUTNIK INTERNATIONAL’ ON THE RISE OF POPULIST PARTIES IN THE EUROPEAN UNION

EODE PO - LM INTERV. SPUTNIK populist parties (2015 05 16) ENGL

* Alex Mosesov / Sputnik News Agency: Sputnik has conducted an opinion poll on political parties in Europe and particularly the rise of such parties as UKIP, Podemos and Front National. We found out that Europeans attribute the rise of this parties to high level of immigration and disenchantment in the European Union project. Could you please comment on these findings?

Asked what are the reasons for the rise of right wing parties, such as UKIP, Podemos and the Front National, most Europeans cited three reasons – high level of immigration (47%), promises that were never fulfilled (46%) and disenchantment in the EU (38%).

 Luc MICHEL : It’s a first thing to say; that the qualification inside the category of  “populist movement” it’s a qualification of Western System. Inside they have included very different political forces, mainly in the way to discredite them. There are conservative right parties, left populist movements and of course far-right parties (in the ideological perspectivce of fascism and neo-fascism). In these countries the political position of these populist forces, but also of their places in the national political game, depends not only of the history of each country but also of the history itself of each movement. In this history the relation of the historical conscience of the people to the memory of the German occupation and fascism is different.

The question of immigration or the social crissis are only symptoms of a more deep and fundamental crisis:  the crisis of the Western European states. A European state which is more and more weak in confrontation with the Western liberal globalisation. This state does not work with efficiency and does not meet its historical, political and social requirement. Inside this is also the crisis of the Western parliamentarism, which is no more a “democracry” but an oligarchy with a leading class (politics, finances, media and show-business) deeply separated from the people. What explains the aspiration of a more and more important part of population for other and more real form of democracry (such as Direct democracry, Participative democracry and so on).

 * Alex Mosesov / Sputnik News Agency: In the UK, 67% of those polled cited immigration levels. – Do you agree that this is the main reason for the rise of right political parties in the country?

 Luc MICHEL : In the UK it is a rise not of a far-right party, but of a conservative force : UKIP, which has no ideological base in common with the French National Front. Ideological clones of the French FN, such as the BNP (British National Party), never succeeded to raise electoraly.

UKIP is also an opposition to the British System which takes inscription in various independantist movements, not only the powerful major SNP in Scotland (a left-wing party). But also in other independantist movements (for example in Wales).

UKIP, which is the major opponent to the British system, can show the best and the worst. Its positions in foreign policy are in opposition to the Western system: friendship with Putin’s Russia, support to Baathist Syria, refusal of NATO military expeditions. For example UKIP supports the Russian position in the Crimean issue with a spectacular public campaign. Besides that UKIP is surfing on the immigration issue, but in the UK it is mainly focused on internal EU immigration, with shamefull campaigns against Romanian, Bulgarian and Polish people.

But the center of the political attraction of the people for UKIP is the complete failure of the British classical political parties.

 * Alex Mosesov / Sputnik News Agency: disenchantment in the EU. What particularly do you think are they disenchanted

 Luc MICHEL : It is not for me a disenchantment for the EU but a  failure of the (Western) European idea. This idea was betrayed by the Western European politicians. Their submission to NATO and the USA impeached completely the uprise in the 90’s of a “Superpower Europe”, a transnational state with money, governement and army. NATO is there to impeach completely this European army (which is the essential condition for a European state). The EU, and before the EEC, was built on the idea of peace between European peoples (no more war after two world wars) and progress and justice. The imposition by the Western system of the liberal ideology destroys progressively the idea of social progress and justice. For the moment the TATFA issue (Transatlantic Treaty between UE and USA)  demonstrates the hiatus between liberalism and Western “European social state”. NATO with its various military agressions, and its unlimited creation of zones of tension, has closed the idea of peace between Europeans. The bombing of Belgrade in 1999, the first bombing of a European capital since 1945, was the consecration of the European failure. Since that the European idea is in agony.

That explains also the deep fear inside the politicians of Brussels for the “Second Europe” that president Putin is building with the Eurasian integration, which is another (Greater) European ideology, an alternative to unite the continent, and all of this is not bearable by the Western European  political class.

 * Alex Mosesov / Sputnik News Agency: 44% of the Spaniards and the French cite economic failures. Do you think that Podemos and the Front National can offer a better alternative?

 Luc MICHEL : I think absolutely not!  National Front is a part of the French oligarchy, despite all its pretentions to be an alternative. Since its creation in the begining of  the ’70, the FN is permanently instrumentalisated  both by the French classical Right and by the Social-Democracy. All the French presidents played on this. President Mitterand especially supported and organised the raise of Le Pen in the 80s, giving him access to the State Mass medias and financing the FN on the hidden budget of the French presidency (the famous “special funds”). The Le Pen family, a family of millionaires, who make fortune with and by the politics is a representative of the French oligarchy and not of the people. On this you add nepotism and clanic direction of the party. This week there is a big debate in France because the FN number 2 Philippot has chosen for lawyer Goldanel, one of the main representative leader, not only of the Atlanticist neocon lobby in France, but also of the pro Israelian lobby in France (the CRIF, equivalent of the US AIPAC, close to the Israeli Likud). Revealing the close links between these lobies and Marine Le Pen.

In Spain Podemos also cannot offer an alternative. See Syriza failure in Greece, on the Left. My opinion is that there is no escape inside the Western parliamentarist system. It is also the opinion of more and more European citizens, who simply refuse all participation to this system. In France the first party its not the FN but the “party of abstentionists”. In the last European elections (may 2014), as for the late Departamental elections (a kind of regional election) 60 percent of French people don’t go to vote. If you take these 60 percent outside the vote (really expressed votes), FN has less than 10 % and the PS of President Hollande has less than 7 %. This situation exists in other European countries, for example 70 % of the Czech people didn’t go to vote in the European elections in 2014. That explains why democratic alternatives such as Direct democracry, referendum, Participative democracry and so on meet a great interest in Western Europe.

 * Alex Mosesov / Sputnik News Agency: In Spain, though, far fewer people think immigration is the reason for (10%) or disenchantment in the EU (16%). The main reason for them (cited by 49%) is the need of social reforms. Why do you think the reasons for Spain are so different than for France and the UK?

 Luc MICHEL : The answer is very simple because it is a complete historical situation in Spain. From 1936 to the begining of the 80s, Spain was a fascist dictatorship (the Iron Rule of Franco), arrived in power with the help of Hitler and Mussolini in a bloody civil war. There is no place in the Spanish political space for a party like FN. Not only because a big part of the Spanish people refuse all neo-fascist ideologies, but also because the Spanish Right, the one of the radical conservative Popular Party of Aznar, occupies the political space that is left to the radical right in other countries like France. Also the traditional contestation of the system is lead by left parties, that explains the success of the left populist new parties in the Spanish municipal elections a few days ago. You can’t avoid the weight of the historical  popular memory and its relation with fascism, German nazi occupation, collaboration and this sort of topics. 

Ascanio a Roma

Ascanio Celestini fa un evento a Roma il 7 luglio per la cassa no tav ^_^

https://www.facebook.com/events/904929759545711/  

 ascanio per cassa notav
STAVORTA ALLA ROMANA NUN SE PO FA!
COME SUI SENTIERI, NESSUNO RESTA INDIETRO!MARTEDI’ 7 LUGLIO TUTTI e TUTTE a SOSTEGNO della CASSA di RESISTENZA NOTAV!dalle 19.30 
Luz 
ColonnaBaron 
reading resistente e canzoniere della memoria “RACCONTI PARTIGIANI”
Go Ask Alice
NoHayBandaTrio
Giulia ANANIA con BELLA, GABRIELLA! & POETI DER TRULLO
#MAT-Marcello Alluli Trio

VIGILANZA SUI TRENI: “Provveda il concessionario con i lauti ricavi!”

http://www.marcoscibona.it/home/?p=893

VIGILANZA SUI TRENI – SCIBONA (M5S): “Provveda il concessionario con i lauti ricavi!”

Nell’esprimere vicinanza a tutti quei professionisti che lavorano nel settore ferroviario, in primis ai controllori e capitreno spesso e volentieri abbandonati dalle stesse aziende concessionarie del trasporto pubblico locale, sottolineiamo la nostra contrarietà alla ventilata soppressione di treni se a bordo non sarà presente la Polfer.

Riteniamo che la sicurezza dei convogli, dei viaggiatori e del personale lavorante debba essere garantita dall’azienda concessionaria del servizio. E’ necessario infatti che personale formato, al pari degli agenti di vigilanza privata, garantisca il normale svolgimento del servizio sui treni ed anche nelle stazioni.

I concessionari devono essere parte attiva nel garantire tranquillità ai fruitori del servizio e nella tutela dei propri lavoratori, essendo i primi responsabili che con i continui tagli al personale hanno abbandonato i propri lavoratori, ormai oberati di mansioni nella più totale solitudine! Non si può riversare sullo Stato un servizio che dovrebbe rientrare nei contratti di concessione.

Le Ferrovie dello Stato investano di più in sicurezza e meno nell’alta velocità! I cittadini ed i lavoratori devono venire prima di tutto!

Marco Scibona – Senatore M5S, Segretario 8a Commissione Lavori pubblici, comunicazioni.