VENEZUELA (VII) : AU VENEZUELA, QUE VA-T-IL SE PASSER MAINTENANT ? (ANALYSE PREVISIONNELLE)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Flash Vidéo Géopolitique/ Geopolitical Flash Video/

2019 01 30/

Le Flash Vidéo du jour …

VIDEO.FLASH.GEOPOL - Venezula VII prévisions - presstv (2019 01 30) FR

Le géopoliticien Luc MICHEL dans le ‘REPORTAGE’ du 26 janvier 2019

sur PRESS TV (Iran)

Terminant mon analyse au quotidien de la crise au Venezuela (le point chaud de l’actualité géopolitique), sous agression américano-occidentale directe, j’ai  analysé sur PRESS TV la suite des événements …

Sources :

* La Video sur PCN-TV/

PRESS TV (IRAN) INTERVIEWE LUC MICHEL:

AU VENEZUELA, QUE VA-T-IL SE PASSER MAINTENANT ?

(‘REPORTAGE’, 26 JANVIER 2019)

sur https://vimeo.com/314016253

* L’article sur

« Au Venezuela, que va-t-il se passer maintenant ? »

https://www.presstv.com/DetailFr/2019/01/26/586877/Venezuela-affrontement-entre-les-deux-blocs

* La présentation de PRESS TV :

« Alors que les États-Unis appellent tous les pays à mettre fin à leurs transactions financières avec le gouvernement vénézuélien, que l’Europe lance un ultimatum à Maduro et que la Russie et la Chine bloquent un projet de déclaration américain à l’ONU, quelle conclusion tirez-vous de la situation dans ce pays ?

Luc Michel, géopoliticien, nous répond. »

POURQUOI LA RUSSIE EST RESOLUMENT AUX COTES DU PRESIDENT LEGITIME DU VENEZUELA MADURO ?

“Qu’on évite toute option militaire au Venezuela”

– Sergei Ryabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères.

« La rhétorique américaine sur le Venezuela se militarise. L’échec de la tentative de coup d’État US au Venezuela n’a pas suffi à dissuader les va-t-en-guerre de la Maison Blanche à renoncer au projet de l’effondrement de l’État bolivarien dans le stricte objectif d’appliquer le “Moyen-Orient élargi” au bassin de Caraïbe », commentait ce matin ‘FarsNews’ (Iran).

Le groupe de Lima (avec la Colombie et les USA) se dit, pour l’heure, contre une action militaire contre le Venezuela, n’empêche que Bolton a laissé entendre « avoir un contingent de 5 000 forces aux portes de Venezuela », contingent prompt à passer à l’offensive. « Au Moyen-Orient, des mouvements de troupes US sont particulièrement perceptibles. Des milliers de terroristes daechistes viennent d’être libérés des prisons afghanes par un spectaculaire opération héliportée US, tandis que la France, allié de guerre des États-Unis, a demandé à évacuer les “terroristes français” de Syrie. Quant à Daech toujours retranché à l’est de l’Euphrate il a procédé très étrangement à la mise en liberté des milliers de ses captifs, sans doute parce qu’il a désormais mieux à faire », dit encore l’agence iranienne.

Les États-Unis disposent en fait déjà de trois brigades de combat. Depuis le coup d’État avorté du président du Parlement vénézuélien Juan Guaido, qui s’est autoproclamé président du pays, des analystes tablent sur une hypothèse « selon laquelle Washington envisagerait de retirer des unités militaires d’Afghanistan et de Syrie pour les redéployer à la frontière entre la Colombie et le Venezuela. Pour le reste, des renforts de troupes vénézuéliennes se déploient aux frontières avec la Colombie, un terrain difficile couvert de broussaille et qui demande à être abordé par des guérillas. Ce terrain est effectivement l’objet des opérations de reconnaissance menées par les drones israéliens ».

MAIS UNE GUERRE USA ET CIE CONTRE LE VENEZUELA SERAIT LOIN D’ETRE UNE PROMENADE DE SANTE.

La diplomatie russe l’a d’ailleurs souligné, tout en conseillant aux États-Unis « d’exclure l’hypothèse d’une intervention militaire » :  « Moscou appelle les politiciens qui envisagent une intervention militaire au Venezuela à renoncer à ces projets », a déclaré mardi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov. Le diplomate a ajouté que Moscou ne discuterait pas de ses actions potentielles en cas d’intervention militaire étrangère au Venezuela, car ça serait « contre-productif ».

La Russie a apporté son soutien indéfectible au Venezuela et à son président légal.

Evidemment le dialogue est proposé et les Russes en parlent : « La Russie s’apprête à œuvrer pour envisager un dialogue entre les parties en lice au Venezuela. Nous apportons notre soutien aux négociations des parties en conflit. Auparavant, nous avons exprimé à de nombreuses reprises notre disposition pour mettre en place des discussions interpartites dans ce pays ». Mais le clan belliciste au pouvoir à la Maison Blanche est loin de pouvoir se tenir tranquille.

L’Iran, la Russie, la Chine, la Turquie et Cuba étaient des premiers pays qui ont soutenu le gouvernement légitime de Nicolas Maduro, après que Juan Guaido, opposant au président Nicolas Maduro, s’est auto-proclamé nouveau président du Venezuela et ce soutien se poursuivra. Si des forces spéciales US et des sociétés israéliennes de sécurité, très présentes en Colombie, préparent divers scénarii d’intervention militaire, l’armée vénézuélienne, elle, s’apprête aux plus grandes manœuvres de tout son histoire entre 10 et 15 février. Les conseillers militaires russes, cubains et iraniens coopèrent depuis un bon bout de temps.

À l’approche de la tenue des exercices militaires de l’armée vénézuélienne, Nicolas Maduro a rendu visite aux militaires sur quelques bases en exhortant ces derniers à être prêts à toute intervention américaine.

LA GUERRE DES POURSUITES DE CARACAS VS SANCTIONS DE WASHINGTON

Sur le plan interne, le procureur général vénézuélien, Tarek Saab, a demandé mardi à la Cour suprême d’ouvrir une enquête préliminaire contre Guaido, le président de l’Assemblée nationale qui s’est auto-proclamé chef de l’État. Il a également demandé à la Cour suprême de geler ses comptes bancaires et de lui interdire de quitter le pays. La nouvelle décision du système judiciaire du Venezuela est un défi à l’encontre des Américains qui viennent de mettre la main sur le pétrole vénézuélien. John Bolton en est déjà à avertir que « toute mesure contre le chef de l’opposition au gouvernement vénézuélien pourrait avoir des séquelles négatives pour Caracas ».

Sur son ordre, les États-Unis ont édicté des sanctions à l’encontre de PDVSA, la compagnie pétrolière nationale vénézuélienne. Il est désormais interdit aux sociétés US de payer le pétrole vénézuélien aux autorités constitutionnelles. Elles doivent s’en acquitter auprès du « président par intérim » autoproclamé, Juan Guaidó. Effet collatéral de cette mesure : la société Citgo, filiale US de PDVSA ne pourra pas rembourser ses prêts à la société russe Rosneft. Par conséquent, celle-ci pourrait saisir ses trois raffineries et ses pipe-lines aux États-Unis. Cependant, le Pentagone pourrait s’y opposer pour « raison de sécurité nationale ».

La conséquence ? « En cas d’un débarquement amphibie sur les cotes vénézuéliennes avec le concours de l’OTAN, la Russie ne restera pas les bras croisés. Tout comme l’Iran et la Chine voire Cuba. Ce nouveau front ouvert offre beaucoup de similitude avec le front syrien à cette différence près qu’il se trouve sur l’arrière cour américaine », conclut ‘Fars News’ .

(Sources : Press TV – PCN-TV – Fars News – EODE Think Tank)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

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VENEZUELA (VI) : COMMENT MADURO ET LA REVOLUTION BOLIVARIENNE RESISTENT !?

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

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2019 01 29/

Le Flash Vidéo du jour …

Le géopoliticien Luc MICHEL dans ‘LE DEBAT’ du 27 janvier 2019

sur PRESS TV (Iran)

VIDEO.FLASH.GEOPOL - Venezula VI résistance - presstv (2019 01 28) FR

Poursuivant mon analyse au quotidien de la crise au Venezuela (le point chaud de l’actualité géopolitique), sous agression américano-occidentale directe, j’ai débattu sur PRESS TV de la résistance de Madro et de la Révolution bolivarienne …

* Voir la Video sur PCN-TV/

PRESS TV (IRAN) DEBAT AVEC LUC MICHEL :

VENEZUELA. MADURO ET LA REVOLUTION BOLIVARIENNE RESISTENT !

(27 JANVIER 2019)

sur https://vimeo.com/314015632

* La présentation de PRESS TV :

« Le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré qu’il ne voyait aucune raison de quitter ses fonctions. Après que les États-Unis, qui convoitent le pétrole vénézuélien, ont reconnu le chef de l’opposition Juan Guaido, dans le cadre de leur énième tentative de déstabilisation à l’encontre d’un État qui refuse de se soumettre à leurs diktats, le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré, le vendredi 25 janvier, qu’il ne voyait aucune raison de se retirer du pouvoir. « Je suis vivant et en bonne santé. Je ne vois donc aucune raison de démissionner », a déclaré Nicolas Maduro lors d’une conférence de presse.

Il a ensuite annoncé qu’un exercice militaire serait organisé du 10 au 15 février par les forces armées vénézuéliennes. « Les forces armées de notre pays démontreront que personne ne peut attaquer le Venezuela. Cet exercice militaire devra prouver la capacité de nos forces à protéger le sol, les côtes et les rivières du Venezuela. L’armée de notre pays a la capacité de contrer tout ennemi impérialiste voulant s’infiltrer sur le territoire vénézuélien » a réaffirmé le président légal du Venezuela. Il a souligné que le peuple vénézuélien et les forces armées du pays empêcheraient les États-Unis de lancer un coup d’État dans le pays. « Des millions de personnes, aux quatre coins du monde, savent parfaitement que le Venezuela est un pays démocratique et que la récente crise dans ce pays est alimentée par une tentative de coup d’État américaine », a déclaré Nicolas Maduro.

Luc Michel, géopoliticien, s’exprime sur le sujet. »

MADURO PREPARE DES MANŒUVRES MILITAIRES POUR CONTRER UNE INVASION POSSIBLE DU VENEZUELA (‘FARS NEWS’)

La Russie et la Chine ont fait capoter les tentatives US au Conseil de sécurité contre le président élu du Venezuela Nicolas Maduro. L’oposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l’Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s’est autoproclamé mercredi «Président en exercice» du pays et a prêté serment pendant une manifestation à Caracas. Donald Trump l’a reconnu comme «Président par intérim». es derniers jours, les États-Unis et leurs alliés ont apporté leur soutien à Guaido président autoproclamé du Venezuela tout en menaçant le gouvernement légal d’une intervention militaire. Mais l’appui américain ne se limite pas à des tentatives de déstabilisation et d’insurrection à l’adresse du Venezuela. Alors que le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump tenait un point presse pour annoncer les sanctions contre le Venezuela, une ligne griffonnée en haut de son bloc-notes a attiré l’attention des journalistes. L’inscription évoquait notamment des milliers de «soldats en Colombie». Interrogé durant ce point presse sur une éventuelle intervention militaire américaine au Venezuela, M.Bolton a affirmé, comme l’avait fait Donald Trump la semaine dernière, que «toutes les options» étaient sur la table. La rhétorique rappelle celle utilisée par le clan néoconservateur au Moyen-Orient où les Américains mènent à la fois de multiples actions militaires.

Alors que les États-Unis et leurs alliés poursuivent leurs hostilités contre le gouvernement légal du Venezuela, Nicolas Maduro, président légitime du pays a fait part, devant les forces armées, de l’organisation de grandes manœuvres militaires à venir. Il s’agit du plus grand exercice militaire de toute l’histoire récente de la République bolivarienne. Dans un contexte de tentative permanente de coup d’État, le Président vénézuélien a ainsi annoncé des exercices militaires du 10 au 15 février 2019.  Le Venezuela organisera des exercices militaires à la mi-février durant lesquels les forces armées du pays feront preuve de leur capacité de défense en cas d’invasion », a déclaré Nicolas Maduro lors d’une conférence de presse diffusée sur Twitter.

MAIS UNE INTERVENTION MILITAIRE CONTRE LE VENEZUELA EST-ELLE FACILE A GAGNER ?

Les experts rappellent en effet les risques que contiendrait une guerre par procuration US contre le Venezuela dans la mesure où le pays a des milliers de kilomètres de frontières communes avec les États-Unis. Le Venezuela n’est pas la Syrie qui se trouve à des milliers de kilomètres de distance du territoire américain. L’armée vénézuélienne à qui les États-Unis demandent de désobéir est l’une des plus puissante du continent avec des unités bien spécialisées dans la guérilla.

Et puis la Colombie, en proie déjà à des problèmes domestiques ne serait tenir trop longtemps le choc qu’est une confrontation militaire avec le Venezuela. À moins que, le soulignent les analystes, l’objectif US soit surtout de saper l’État vénézuélien, d’y créer deux gouvernements parallèles, d’en détourner le pétrole. Mais il faut aussi compter avec les soutien iranien, russe, chinois et aussi celui du Hezbollah à cet État vénézuélien qui semble entier et qui n’est guère prêt à se démentir. Et ce soutien pourrait être militaire, selon les analystes.

# L’ANALYSE DE REFERENCE SUR

LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY :

* DESTABILISATION DU VENEZUELA (I) :

LE COUP D’ETAT CONSTITUTIONNEL ABOUTISSEMENT DE DEUX DECENNIES D’AGRESSION U.S.

sur http://www.lucmichel.net/2019/01/26/luc-michels-geopolitical-daily-destabilisation-du-venezuela-i-le-coup-detat-constitutionnel-aboutissement-de-deux-decennies-dagression-u-s/

(Sources : Press TV – PCN-TV – Fars News – EODE Think Tank)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

(Flash Vidéo Géopolitique/

Complément aux analyses quotidiennes de Luc Michel)

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –

Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme

(Vu de Moscou et Malabo) :

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* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

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* EODE :

EODE-TV https://vimeo.com/eodetv

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«Noi, i ragazzi in piazza per il clima»

https://www.corriere.it/cronache/19_gennaio_30/noi-ragazzi-piazza-il-clima-si-mobilita-anche-italia-movimento-fridaysforfuture-cee1d0e6-24a6-11e9-a99c-48a2f60b960f.shtml?fbclid=IwAR16j4ER49f1pH574biXM8qg427gH5T4CjwBbthlaQtyzkELpabbwzJOyjg

Ogni venerdì anche in Italia il movimento dei #FridaysForFuture

L’obiettivo la marcia internazionale per il 15 marzo. Da Milano a Torino, Pisa, Genova e Roma, gli studenti seguono l’esempio della ragazza svedese per manifestare contro il cambiamento climatico.

«Noi, i ragazzi in piazza per il clima» Ogni venerdì anche in Italia il movimento dei #FridaysForFuture

G li scioperi confermati domani sono quelli di Milano, Torino, Pisa, Genova e Roma. Ma manifestazioni analoghe si annunciano in tutta Italia: dalla Puglia al Friuli Venezia Giulia, è un fiorire di iniziative che nascono in modo spontaneo. «Ci sarebbero anche questi tre ragazzi di Modena di 12 anni: l’appuntamento è alle 13,15 nel Parco della Repubblica», informa su Whatsapp Bruno, girando un link al loro profilo Instagram. «E forse venerdì saremo pronti anche a Brescia e Taranto», scrivono via Facebook.

I giovani si mobilitano per il clima
  • I giovani si mobilitano per il clima
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  • I giovani si mobilitano per il clima
Greta tra i potenti di Davos
L’uso dei social

E sì, perché il movimento dei #FridaysForFuture, che nelle ultime settimane è partito da gruppi di studenti decisi a seguire l’esempio di Greta Thunberg — la sedicenne che dallo scorso agosto manifesta tutti i venerdì davanti al Parlamento svedese contro il cambiamento climatico — corre innanzitutto sui social. «Ogni città ha il suo gruppo WhatsApp per comunicare», racconta Ivan: «Quando vogliamo vederci in faccia teniamo delle conferenze su Skype, anche con i gruppi stranieri. Altrimenti ci incontriamo il venerdì».

Gli esempi stranieri

È dai loro coetanei tedeschi, che venerdì scorso hanno scioperato in 30 mila, ma anche da quelli svizzeri, belgi e francesi, che ugualmente si sono mobilitati per dire la loro sul futuro del pianeta, che David a Torino, Bruno a Pisa, Ivan a Milano e tutti gli altri studenti del coordinamento italiano dei #FridaysForFuture stanno imparando a fare rete. Con l’obiettivo di arrivare a essere tanti il 15 marzo, giorno in cui è stata indetta una marcia internazionale per il clima.

Altro che rassegnati

Perché quello che si sta delineando dall’Australia al Nord Europa è un movimento globale. Di adolescenti che dalla storia di Greta hanno tratto l’energia per scrollarsi di dosso la rassegnazione che di solito viene imputata loro. Lo spiega bene Marianna, 17 anni, al quarto anno di uno scientifico di Pavia: «Stavo passando un periodo triste, mi ero convinta che il mondo fosse uno schifo. Quando ho saputo che c’era questa ragazza che stava facendo tutto da sola, ho deciso: lo faccio anch’io». E così ogni venerdì Marianna viene a Milano per unirsi ai sit-in davanti a Palazzo Marino. Non senza qualche problema in famiglia: «Il mio papà all’inizio mi firmava le giustifiche e mi comprava i biglietti, ma secondo me lo faceva solo perché si sente in colpa. Ultimamente si è stancato, e devo andarci a spese mie. Mia mamma però è contentissima, è lei che mi ha trasmesso la passione per l’ambiente, portandomi a fare passeggiate nel bosco».

Un’app per coordinarsi

Per David la scoperta è passata invece da LinkedIn. «Ho letto un post che negava il cambiamento climatico e ho risposto linkando un articolo del New York Times», ricorda questo quattordicenne al primo anno di uno scientifico in provincia di Torino: «Mi hanno subito contattato per chiedermi di far parte del coordinamento». Con un papà americano, David è il genio informatico del gruppo: «Sto programmando un’app usata dai gamer, Discord, in modo che tutte le nostre chat sparse tra WhatsApp, social e Skype, convergano su un’unica piattaforma», dice. «Sono sempre stato interessato all’ambiente, ma non sapevo che fare. Questo movimento mi piace perché è pacifico e non è legato a partiti. E tutto quello che devo fare è venire alle manifestazioni, con dei cartelli per sensibilizzare la gente».

Catastrofisti a chi?

«I miei genitori dicono che mi sosterranno fin quando la media a scuola resterà sopra il 9,2», continua. Anche gli insegnanti lo incoraggiano: «La prof di Scienze mi ha chiesto di fare una presentazione in classe del climate change». «La scuola non è per niente sensibile all’argomento», obietta però Marianna: «Ho imparato più in 4 giorni di scioperi che in 4 anni di liceo, improvvisando dei discorsi col megafono e documentandomi su Internet». Come i suoi coetanei anche lei ha ingaggiato un braccio di ferro a casa per adottare uno stile di vita sostenibile, non mangiando più carne e convincendo il padre a fare un allaccio con un fornitore da rinnovabili. «Mi danno della catastrofista! Ma catastrofisti saranno piuttosto quelli che non fanno nulla e si lamentano solo del genere umano…».

Per informazioni sui gruppi locali e le loro attività, cercare gli hashtag: #fridaysforfutureitaly o italia e #fridaysforfuture+nome delle città #climatestrikeitaly o italia e #climatestrike+nome delle città

Accogliamo Salvini…alla moda nostra

http://www.notav.info/post/accogliamo-salvini-alla-moda-nostra/

notav.info

31 Gennaio 2019 at 09:11
 
Venerdì in mattinata il ministro dell’interno Salvini indosserà una delle sue divise e varrà al cantiere di Chiomonte per portare solidarietà alle forze dell’ordine, gli unici che lavorano (per modo di dire) per il Tav Torino Lione.

Ci saremo anche noi dalle 10, alla centrale di Chiomonte con bandiere e tanta voglia di “spiegare” al ministro che fa circolare dati sballati sui costi che il Tav da qui non passerà mai!

Presidente commissione trasporti UE: nessuna penale per il TAV, potenziare linea esistente

http://www.notav.info/senza-categoria/presidente-commissione-trasporti-ue-nessuna-penale-per-il-tav-potenziare-linea-esistente/

notav.info

 30 Gennaio 2019 at 11:10

 “Non c’è alcun pericolo di sanzioni da parte dell’Unione europea” in caso di abbandono del progetto della seconda linea TAV Torino-Lione.  Lo ha affermato la presidente della Commissione per i trasporti e il turismo dell’UE Karima Delliin una nota congiunta con la co-presidente del Partito Verde Europeo Monica Frassoni. Inoltre, la convinzione è che “il tunnel della Valsusa non sia un’opera prioritaria né per l’Italia né per la Francia né per l’Europa”. La soluzione per il traffico merci transfrontaliero è quella da sempre individuata da numerosi esperti e fatta propria dal movimento notav, ossia il potenziamento della linea esistente. “Non c’è alcuna giustificazione economica (né tantomeno ambientale) per la costruzione di un ulteriore valico, quando si può puntare sulla linea attuale” conclude la nota.

Mentre in Italia si discutono cifre farneticanti su penali che NON esistono fantasticando di flussi di merci che NON esistono, le dichiarazioni dell’UE arrivano come ennesimo chiodo alla bara di un progetto concepito male e ormai moribondo.

Riportiamo in calce la nota

“Il governo italiano sta da mesi cercando l’accordo fra due forze politiche dai programmi completamente contraddittori. Sono ormai 8 mesi che stiamo aspettando che l’analisi costi e benefici venga a nutrire un dibattito che è oggi ideologico e spesso slegato dai dati di fatto concreti. Ribadiamo perciò la nostra convinzione che il tunnel della Valsusa non sia un’opera prioritaria né per l’Italia né per la Francia né per l’Europa.

Non si tratta, contrariamente alla convinzione di molti, di una nuova linea ferroviaria ad alta velocità. 
Del progetto originario di una linea ad alta velocità lunga 270 km, quello che rimane oggi è solo il tunnel della Valsusa, lungo 57,5 km. Il progetto era stato proposto sulla base di stime di traffico in gran parte esagerate: tra il 1980 e il 2000, il traffico sulla linea attuale era di 7/10 milioni di tonnellate, mentre oggi si è ridotto a 3 milioni di tonnellate.

Anche il progetto si è negli anni prosciugato, riducendosi al tunnel, ossia la parte più mediatica ma anche meno necessaria. 

Non c’è inoltre alcun pericolo di sanzioni da parte dell’Unione europea. L’UE aveva deciso di finanziare solo opere preliminari e studi per 813 milioni di euro, in relazione al bilancio pluriannuale 2014-2020, chiaramente insufficienti per coprire tutta l’opera. Non è stata ancora presa alcuna decisione in merito a quali opere andranno i fondi del bilancio 2021-2027. Ciò significa che non sono ancora stati stanziati nuovi fondi e che non ci sono sanzioni da pagare.

Quello che invece è possibile e doveroso fare è potenziare la linea ferroviaria già esistente (attraverso interventi mirati che migliorino capacità ed efficienza di carico), che ha un potenziale pari a 20/21 milioni di tonnellate l’anno. Non c’è alcuna giustificazione economica (né tantomeno ambientale) per la costruzione di un ulteriore valico, quando si può puntare sulla linea attuale. 

Riaprire seriamente la discussione sulla necessità di quest’opera, non solo in Italia ma anche in Francia e in Europa sarebbe un segno tangibile del fatto che i governi prendono sul serio la lotta ai cambiamenti climatici, investendo invece in posti di lavoro verdi, energie e infrastrutture sostenibili e innovative.”

Bruxelles, 28 gennaio 2019

Originale in inglese

Brussels29 January 2019  

The Italian government and public opinion are once again split over the continuation or discontinuation of the works for the Valsusa Tunnel.

Italian and French Green parties and activists have always cooperated in staunch opposition to the project. 

The European Green Party co-chair Monica Frassoni and French Green MEP and Chair of the Committee on Transport and Tourism Karima Delli stated:

“The Italian government has put the works for the Valsusa Tunnel under review. It must now close this useless project once and for all, on the basis of objective considerations in terms of transport needs, costs and environmental impacts, and not of ideological approaches.

“From the original project of a 270 km-long high-speed line, what remains today is the 57.5 km-long Valsusa Tunnel, as there are no longer any discussions of a new railway line. The original project had been approved based on traffic estimates that have largely been exaggerated: between 1980 and 2000, the traffic on the existing line was 7-10 million tonnes, which today has been reduced to 3 million tonnes. Moreover, most of the traffic is moving North-ward, towards Switzerland and Austria rather than France. 

“Nor can there be any justification in maintaining the Valsusa Tunnel project to avoid incurring in penalties with the European Union. The EU had only decided to fund preparatory works for €813 million, in relation to the 2014-2020 budget. The funds are clearly insufficient to finance the whole project, but no decision yet has been taken concerning a new approval for the 2021-2017 budget. This means that no new funds have yet been allocated and no penalty ought to be paid.

“Neither Italy nor France needs this tunnel, which is completely unnecessary taking into consideration the state of affairs of Alpine transport and objectives for sustainable mobility. What is instead possible and necessary is to ameliorate the existing railway line (through targeted interventions to improve capacity and loading efficiency), which has a potential of 20/21 million tonnes per year. There is no economic or environmental justification for the construction of an additional tunnel, when the current line can be used.

“Before the final decisions on the multiannual financial framework are taken, it is still possible to reopen – at Italian, French and EU level – a discussion on how to best ensure an effective and sustainable railway transit without this tunnel, and on reserving more resources instead for sustainable jobs and green innovation.”

END

E paul.nolan@europeangreens.eu
M +32 475946981 
T +32 26260726

European Green Party
Rue Wiertz 31, 1050 Brussels, Belgium
www.europeangreens.eu

La tav, gli studi e il primato dei numeri

Questa è la fonte dei “numeri” di Salvini

https://www.ilsole24ore.com/art/commenti-e-idee/2019-01-30/la-tav-studi-e-primato-numeri-162458.shtml?uuid=AFs04OC&refresh_ce=1


Se allo stadio il tifoso nega un fallo evidente fischiato contro la sua squadra, gli si deve riconoscere l’attenuante dell’eccitazione e della passione sportiva, attenuante che invece non merita il cronista che rivede alla moviola il gioco. Per questo, ritengo sia necessario contestare alcune affermazioni “da tifoso” contenute nell’articolo di Gianfilippo Cuneo dal titolo «Sulla decisione per la Tav pesa un clima da stadio» pubblicato lo scorso 15 gennaio su queste colonne.

Concordo con Cuneo che lo strumento dell’analisi costi-benefici non sia adatto a dire l’ultima parola su una scelta complessa come quella di realizzare la nuova ferrovia Torino-Lione. Comincio invece a dissentire sulle tre «alternative» prospettate: «Non spendere assolutamente niente, spendere gli stessi soldi in altre opere pubbliche o spenderli in assistenzialismo, come il reddito di cittadinanza». Come chiunque sia minimamente informato sa, non è possibile spendere nulla: abbiamo cantieri attivi in Italia e Francia e abbiamo scavato quasi 30 chilometri di gallerie. Come minimo si deve smontare tutto e mettere in sicurezza: stima 250 milioni di euro. Inoltre, senza entrare nelle diatribe lessicali (penali o indennizzi), è chiaro che Francia e Unione europea vorranno indietro i soldi che hanno speso contando che l’Italia onorasse il trattato internazionale votato dal Parlamento e sottoscritto (oltre 1 miliardo da restituire); inoltre le imprese che stanno lavorando e che hanno impiantato i cantieri, otterranno dal tribunale civile di Lione (competente a decidere sulla questione) risarcimenti a vario titolo che possiamo ipotizzare intorno a 300 milioni. Perderemmo anche 813 milioni di cofinanziamento europeo e dovremmo investire almeno 1,5 miliardi per la messa in sicurezza della linea ferroviaria attuale. Un danno per l’Italia di oltre 3,8 miliardi. L’alternativa che ridurrebbe il danno, sarebbe quella, evidentemente voluta dal “tifoso”, di dismettere la ferrovia e fare andare tutto su strada.

Anche il ragionamento che l’investimento deve «provenire dalle tasse» è fuorviante e cela malamente il desiderio del “tifoso”: «Gli italiani voterebbero in massa contro tali spese». Faccio parte di quegli autori che scrivono «favole», applicando modelli di analisi economica utilizzati da quasi un secolo: il bello della «favola» è che se, come in questo caso, il 40% dell’investimento lo paga la Ue il rapporto tra quanto investiamo a debito e quanto otteniamo come rilancio dell’economia è molto più favorevole che in qualunque altro investimento pubblico. Otteniamo quindi il beneficio di sostenere la domanda di lavoro e di beni e servizi, che è proprio quello di cui abbiamo bisogno nel breve periodo, visti gli ultimi, deludenti, dati di crescita.

Tornano poi le “mezze verità” (tutte bugie?) della propaganda No Tav: il traffico merci in calo tra Italia e Francia (la ferrovia storica è fuori mercato e non viene più utilizzata se non per trasporti minimi e il traffico su strada cresce a dismisura, così come gli utili dei concessionari stradali che si possono permettere di fare la seconda canna del tunnel). Poi c’è una bugia che sta prendendo piede, quella secondo cui lo scopo del tunnel è fare andar i treni merci più veloci. Questa favola non è scritta da nessuna parte. In tutta Europa si costruiscono le gallerie di base per fare viaggiare treni lunghi che portano molte merci, così che trasportare sulle lunghe distanze costi molto meno e riduca inquinamento, congestione e incidenti (oltre agli incassi dei concessionari autostradali, cosa che sembra preoccupare molto i No Tav/Sì Tir).

Infine, ridicolizzare il contributo che il treno ad alta velocità ha dato agli spostamenti in Italia è da tifoso, ma non da tecnico e neppure da viaggiatore. Oggi da Torino a Roma ci si muove spesso in treno (4 ore e 20 minuti): con la nuova linea da Torino si andrà a Parigi in meno di 4 ore, mentre da Milano serviranno meno di 4 ore e mezza. Il treno renderà le nostre città mete appetibili per il turismo e lo shopping, e ci permetterà di sentirci sempre più europei: anche per questo, la scelta non è tecnica ma politica, nel senso alto e nobile del termine.

“I dieci anni che sconvolsero il mondo. Crisi globale e geopolitica dei neopopulismi”

ti scrivo per farti sapere che a inizio marzo, giorno più giorno meno, uscirà il mio libro “I dieci anni che sconvolsero il mondo. Crisi globale e geopolitica dei neopopulismi”.

È il tentativo di un primo bilancio di questo decennio che cerca di tenere insieme i tre piani della crisi economico-finanziaria, dello scontro geopolitico, dei soggetti sociali. Non è ovviamente possibile darne qui una sintesi: in allegato troverai la presentazione e l’indice nel caso il titolo sia riuscito a stuzzicare la tua curiosità.

Poiché ho la possibilità di avere dall’editore un certo numero di copie scontate a metà prezzo, nel caso tu sia interessato ad averne una al prezzo di 10£ – solo brevi manu a To e dintorni, non per posta – dovresti farmelo sapere per e-mail quanto prima, così che io possa richiederle per tempo.

Ti chiederei inoltre di far girare questo messaggio il più possibile tra amici, compagni e conoscenti che potrebbero essere interessati all’analisi e discussione di questioni cruciali e sempre più attuali – come si è visto, da ultimo, con la mobilitazione dei gilets jaunes o, su un altro piano, con la guerra commerciale tra Washington e Pechino.

Ringraziandoti per l’attenzione e… la diffusione virtuale,

raffaele sciortino

A un libro obiettivamente denso si addice un’introduzione la più possibile asciutta. Il lettore non troverà qui, dunque, un riassunto del contenuto ma qualche indicazione del quadro nel quale questo lavoro si inserisce, della sua articolazione, delle questioni di fondo che punta a sollevare.

Il quadro. I dieci anni che hanno scosso, se non ancora sconvolto, il mondo sono gli anni della prima crisi effettivamente globale del sistema capitalistico: scoppiata tra il 2007 e il 2008, essa ha investito a cascata i meccanismi della globalizzazione finanziaria, gli assetti geopolitici mondiali, le dinamiche soggettive delle classi sociali fin dentro un Occidente che sembrava bloccato per sempre sul mantra neoliberista. Dieci anni possono essere poca cosa a scala storica ma sono un periodo già discretamente lungo a scala generazionale, tanto più se forieri di trasformazioni significative. Poco per fare un bilancio storico ma non per tentare un primo bilancio del presente inteso come un passaggio della storia. Questo libro, allora, non è un lavoro storiografico canonico – pur basandosi su fonti rigorosamente vagliate – ma è un lavoro politico come figlio di questo decennio. Non solo perché per una sua parte rielabora, sistematizza e fornisce una cornice teorica ad articoli da me scritti in tempo reale man mano che la crisi globale e i suoi risvolti venivano a delinearsi. Ma soprattutto nel senso che è il tentativo di mettere in prospettiva questi dieci anni a partire dalla convinzione che sono in corso mutazioni importanti, per certi versi veri e propri punti di non ritorno.

La dinamica degli ultimi decenni – già esito della peculiare controrivoluzione succeduta al lungo Sessantotto e segnata dal sempre eguale dello Spettacolo mercantile lubrificato dal circuito del debito – si è rimessa in moto. E lo ha fatto, finalmente, a partire da sconquassi che originano non dalla periferia ma dal centro dell’impero del capitale, scuotendo il consenso neoliberista diffuso e il suo pilastro, il soft power statunitense, rimettendo in campo l’interventismo statale a salvataggio dei mercati, riaccendendo il conflitto inter-capitalistico, suscitando anche in Occidente reazioni sociali e politiche esterne e contrarie ai dettati dell’ortodossia liberale. Certo, questi sviluppi e queste reazioni possono sembrare a molti ancora poca cosa o andare senz’altro nella direzione sbagliata. Questa ricerca – in questo senso, critica militante nel suo corpo a corpo con il presente – parte invece dall’assunto che proprio per poter discutere delle direzioni possibili del cambiamento, si tratta innanzitutto di captare l’innesco di una nuova qualità della dinamica storica. È questa nuova qualità che a determinate condizioni potrà produrre anche la quantità del cambiamento, e non viceversa, con diversi esiti possibili ad oggi non ancora predeterminati, da giocare in campo aperto senza rinunce a priori all’opzione per una trasformazione radicale, per quanto remota oggi questa possa apparire.

L’articolazione di questo lavoro, ora. Essa è insieme cronologica e tematica: una struttura a spirale – ogni singola parte tocca una dimensione diversa ma a partire dagli sviluppi di quella precedente – che punta a render conto dello sviluppo a ondate della crisi globale, in una successione serrata che ha investito ambiti e geografie via via più ampi. La crisi economico-finanziaria con epicentro nel cuore del sistema, gli Stati Uniti, si è dapprima riversata in Europa mettendo a serio rischio l’euro e minando per la prima volta in profondità la relazione transatlantica. Si è quindi fatta esplicitamente geopolitica sconvolgendo gli assetti mediorientali e poi andando da un lato ad acuire le già precarie relazioni tra Washington e Mosca e, dall’altro, a scuotere quelle con Pechino, che fin qui avevano retto l’equilibrio sbilanciato della globalizzazione. Infine, è intervenuta la mutazione socio-politica, annunciata dalla Primavera Araba e sfociata nel cosiddetto momento populista interno ai paesi occidentali.

Questi slittamenti hanno intaccato la stabilità sia del triangolo geoeconomico tra Stati Uniti, Unione Europea e Cina – oggetto della prima parte di questo lavoro – sia del triangolo strategico Washington-Mosca-Pechino – oggetto della seconda parte – vale a dire i due pilastri del sistema internazionale attuale. Intaccando altresì il compromesso sociale dell’ultimo quarantennio e dando luogo in Occidente al fenomeno emergente – analizzato nella terza parte – del neopopulismo.

Il tentativo che il lettore ha sotto gli occhi è quello di dare una visione d’insieme di questi smottamenti e delle loro interrelazioni, indicandone i passaggi più significativi. Ma l’intento di fondo non è descrittivo, così come la sequenza presentata non vuole essere meramente cronologica. Questa rimanda, crediamo, alla logica intrinseca al meccanismo di fondo del capitalismo nella sua fase più recente. Dietro la genesi degli assetti globali – se ne veda l’abbozzo di ricostruzione nel paragrafo Assemblaggi della globalizzazione – e la loro attuale crisi fanno capolino il capitale fittizio – figura estrema della presa del capitale sull’intero spettro della vita sociale: si veda l’excursus nella prima parte – e la sua concrezione storica nella finanziarizzazione incentrata sul dominio mondiale del dollaro. La tenuta di questo dominio è niente meno che la posta in palio della crisi attuale e della sua evoluzione futura. Esso, del resto, non si identifica semplicemente con l’egemonia statunitense, perché rappresenta la sintesi che a tutt’oggi tiene insieme l’intero sistema globale. È alla luce di ciò che il libro cerca di tracciare la dinamica degli smottamenti in corso e i nessi tra crisi economico-finanziaria e geopolitica – quanto una volta era chiamato imperialismo – e quelli tra geopolitica e lotta di classe. Fin dentro i risvolti soggettivi e i sommovimenti politici che ne sono espressione – se è vero che il capitale non è un sistema ma un rapporto sociale di produzione e riproduzione della vita umana e naturale.

Non si spaventi il lettore. Senza negare la complessità della materia, va detto che il quadro interpretativo qui presentato è di medio raggio, la teoria rimane sullo sfondo senza che la fenomenologia, però, la faccia da padrona. A riprova, il lettore curioso potrebbe leggere subito il capitolo relativamente a sé stante sul neopopulismo, mentre quello più riflessivo, che è poi solo la metamorfosi del primo, punterà sul quadro d’insieme. Altrettanto importante, però, è confrontarsi con alcuni nodi di fondo che questo lavoro prova a tematizzare.

Le questioni di fondo, allora. Una prima questione verte sul perché la crisi globale, dopo dieci anni, non può affatto dirsi conclusa. Che essa continuerà a lungo a far sentire i suoi effetti è cosa generalmente accettata. Ma il punto discriminante è che il combinato di stagnazione economica, formazione di nuove bolle speculative, scontro geopolitico e decisa incrinatura dei sistemi politici occidentali, combinato che è fin qui il prodotto precario delle misure anti-crisi, è al di qua di una effettiva ristrutturazione del rapporto capitalistico che, solo, potrebbe rappresentare una vera fuoriuscita dalla crisi. È questo il nodo, teorico e pratico, della necessità della svalorizzazione del capitale fittizio e insieme delle enormi difficoltà a procedere in questo senso da parte delle classi dominanti – si veda Smottamenti 1. Come conseguenza di questa aporia, una seconda fase della crisi è dunque assai probabile, e con essa l’acuirsi di tutte le contraddizioni inter-capitalistiche e sociali, con forme e ricadute tutte da vedere.

Una seconda questione riguarda il rimescolamento in atto degli assetti globali. A questo proposito il libro si confronta criticamente sia con la tesi del declino degli Stati Uniti sia con la prospettiva di un nuovo ordine multipolare che da quel declino sarebbe in procinto di emergere – si veda Smottamenti 2. L’argomentazione sviluppata offre abbondanti e fondati spunti, crediamo, che invitano alla cautela rispetto a questo tipo di letture. Non perché gli Stati Uniti non siano scossi violentemente dalla crisi in corso. All’interno, come non succedeva dagli anni Sessanta, basti guardare alla misera parabola obamiana e alla sorpresa Trump, tutt’altro che contingente nei suoi aspetti di fondo. E all’esterno, stante la necessità sempre più evidente per Washington di destrutturare oramai anche stati non marginali e bloccare la possibile ascesa di rivali globali. Il problema è che tale destrutturazione non può non investire al contempo gli assi portanti della globalizzazione finanziaria, tende cioè a disarticolare l’insieme senza che un ordine economico e geopolitico sostitutivo abbia la forza di imporsi. Non crediamo sia solo una questione di tempi, anche se su questo il dibattito ovviamente è aperto e gli sviluppi imprevedibili. Comunque sia, qualunque deciso mutamento negli assetti globali non avverrà a freddo, sarà anche il prodotto di una ripresa del conflitto sociale – piccolo particolare che le analisi riduttivamente economiche e geopolitiche della crisi trascurano.

Questo ci porta direttamente ad una terza, rilevante questione: quale significato dare al fenomeno emergente in Occidente dei neopopulismi, oltre la riduttiva contrapposizione fra denigrazione politico-mediatica e facili attese. Il libro interroga i neopopulismi collocandoli sul filo del tempo, passando attraverso l’intreccio dialettico tra il Sessantotto e gli assemblaggi della globalizzazione. È qui in gioco la trasformazione non contingente della lotta di classe dalle forme novecentesche del movimento operaio classico a quelle attuali degli iper-proletari senza riserve in relazione ad una riproduzione sociale oramai completamente risucchiata all’interno dei meccanismi del capitale ma al tempo stesso da essi sempre più cannibalizzata. Si tratta di forme di attivizzazione spurie, confuse e ambivalenti, ancora in fieri e prevalentemente elettorali e di opinione, dagli esiti aperti, che nella reazione a un globalismo al capolinea ma ancora in grado di produrre disastri sociali non vanno al momento oltre la rivendicazione di un cittadinismo e/o sovranismo sempre a rischio di ricadute nazionaliste. Esse segnalano la crisi dell’individuo neoliberale – e la morte della sinistra – seppur in parte sulla medesima base della meritocrazia dell’intelligenza rivendicata, però, non insieme ma contro i poteri globali. In questo senso, sono espressione di una prima rottura anche soggettiva dell’ordine esistente. Dunque, soprattutto per le domande cruciali che a modo loro sollevano, termine di confronto difficilmente eludibile per chiunque rifiuti l’appiattimento sull’immaginario totalitario del capitalismo e sia ancora animato dalla domanda, per quanto flebile oggi possa risuonare, su una comunità possibile sottratta al dominio del profitto.

Infine, la questione delle questioni, quella delle tendenze. La quarta parte del lavoro – che si sofferma sui più recenti sviluppi cercandovi una conferma, o meno, delle ipotesi avanzate – si confronta con le linee di fuga possibili della globalizzazione imperialista. Torna, oltreché sulle tensioni russo-americane, sullo scontro tra Stati Uniti e Cina, stretta quest’ultima tra crescenti criticità e la necessità di prefigurare, anche sulla spinta della lotta di classe interna, l’avvio di un percorso alternativo al modello economico fin qui seguito. Discute un’eventuale frattura dell’Unione Europea e/o la fine dell’euro come eventi possibili nel quadro del rapporto sempre più conflittuale con Washington – è una delle tesi peculiari di questo libro contro le letture che ruotano sulle presunte esclusive responsabilità tedesche dell’eurocrisi finendo nel cul de sac del dibattito euro/no euro. Il quadro che emerge allo stato è, in estrema sintesi, quello di un’impasse. La globalizzazione per come l’abbiamo fin qui conosciuta è seriamente incrinata, stante la politica degli Stati Uniti di scarico della crisi su alleati e nemici grazie alla rendita di posizione sistemica di cui godono all’interno dell’economia globale. Ma tale corso ha ricadute sempre più negative per l’insieme e per gli altri soggetti, le cui reazioni contribuiscono a minare l’ordine globale senza che possa farsi avanti un sostituto credibile dell’egemone mondiale. Senza gli Stati Uniti e il dollaro come perni centrali, quell’ordine è destinato a scomporsi confusamente, con gli Stati Uniti a incasinarsi e a diventare sempre più predatorio nei rapporti tra aree, stati e classi sociali.

È, questo, il quadro di una disarticolazione in corso, che rimanda alla crisi della riproduzione sociale complessiva basata su un’accumulazione capitalistica che gira sempre più nel vuoto virtuale, e però quanto reale, del capitale fittizio. Né l’allargamento del mercato mondiale alla Cina né le ultime frontiere dell’innovazione tecnologica – entrambi macroprocessi in realtà sostitutivi di un’accumulazione allargata e di una proletarizzazione buona – hanno potuto rilanciare decisamente in avanti, ampliandole, la riproduzione della società e della natura. In astratto, se la Cina fosse sganciata dalla pressione predatoria dell’imperialismo occidentale potrebbe ravvivare e rilanciare il capitalismo mondiale rinviando la resa dei conti con i suoi limiti costitutivi; in realtà quello sganciamento è irrealizzabile e anche solo il tentativo di avviare un corso più autonomo del capitalismo cinese e asiatico sortirà, già sortisce uno scontro durissimo con l’Occidente e gli Stati Uniti in particolare.

Resta da vedere se, tra gli sconquassi dell’ordine internazionale, si apriranno spazi per risposte antagonistiche al sistema esistente. È la cruciale questione dell’emergere del marxiano individuo sociale sul terreno, però, della disarticolazione della riproduzione sociale. Problema inedito, se è vero che finora, bene o male, si era sempre pensato a percorsi di emancipazione, collettivi e individuali, sulla base del progresso della base esistente, della sua ricostruzione, e non di un regresso non momentaneo della società. Lo scarto che si impone è dunque molto più ampio del previsto. Sul piano delle prospettive il discorso è in gran parte da reimpostare, tanto meno può essere affrontato a tavolino da un singolo. È già abbastanza se questo libro avrà contribuito un pochino ad approssimare la questione, discutendo i termini essenziali nei quali inquadrarla alla luce dell’attuale passaggio storico. Il lettore – già ma quale? si può contare oggi su una figura in qualche modo predeterminata? Non è, questa figura, essa stessa parte del problema? – si accontenterà di questo servizio per un movimento reale che ancora non c’è, nella consapevolezza però che i nodi cruciali di una comunità umana senza classi iniziano a porsi. Al momento, nulla più di questo…

Torino, 29 dicembre 2018

*****

I dieci anni che sconvolsero il mondo.

Crisi globale e geopolitica dei neopopulismi

 Introduzione

 Parte prima

Assetti e strategie capitalistiche nella crisi globale

  • Scoppia la crisi: Usa epicentro, fine di Chimerica

1.1.1 Global crisis

1.1.2 Assemblaggi della globalizzazione

excursus_Crisi globale e capitale fittizio    

1.1.3 Fine del change

1.1.4 Chain gang in bilico

  • L’Eurocrisi fra scontro e transitorio compromesso

      1.2.1 Un passo indietro: sull’euro

      1.2.2 La crisi dei debiti sovrani europei: chicken game trattenuto

      1.2.3. La droga di Draghi: il QE e la tregua dopo la tempesta

Smottamenti 1_Primo sguardo d’insieme

Il punto

Svalorizzare e non

Il lato sino-americano

La relazione transatlantica

Geopolitica della crisi

Parte seconda

Il triangolo geopolitico nella crisi

  • Obama al Medio Oriente

      2.1.1 Il détournament obamiano della Primavera araba

      2.1.2 Regime change in Siria

      2.1.3 Turchia linea di faglia

2.2 Accerchiamento della Russia

      2.2.1 Ucraina

      2.2.2 Guerra del petrolio

      2.2.3 Fallimento del regime change in Siria

2.3 Cina a un bivio?   

     Pivot asiatico

     Lotte di classe in Cina

     Passaggio di testimone

     Proiezione all’esterno

     Crash tutto cinese?

2.4 Mister Obama e Frau Merkel

     Merkel all’apice

     Il Datagate

     Berlino batte un colpo?

     Colpisci e metti in riga…

Smottamenti 2_Fascinazioni multipolariste

     Insofferenze…

     … e timori sistemici

     Rotture a freddo?

Parte terza

Dove si nasconde la lotta di classe: geopolitica dei neopopulismi

Prologo: dal 15M a OWS, al momento populista

3.1 Grexit trattenuto e inizio della fine della sinistra

3.2 Prologo: Brexit e dintorni

3.3 Trump, trumpismo

3.4 Germania: scoppia la bolla

3.5 Italia: laboratorio politico di frontiera

No Tav

Il grillismo e le sue (proficue) ambivalenze

Intanto: #9D

Verso lo smottamento definitivo

Smottamenti 3_Neopopulismo: was ist das?

Populismi e movimento operaio

Sessantotto

Crisi del proletariato

Nuovi movimenti sociali e cittadinismo

Neopopulismo, oggi

Intanto in alto e in mezzo…

Nuovi fascismi o secondo tempo del neopopulismo?

Nodi politici

Parte quarta

Tendenze, soggetti, nodi

4.1 Dove va la crisi?

4.2 Le linee rosse di Washington

Trumpismo in azione

Verifiche di medio termine

Obiettivo Cina

4.3 Criticità cinesi

L’opzione nucleare della Fed

4.4 Intanto: Russia, Iran…

4.5 Dove va l’Europa?

Germania…

Che fare della UE?

Europeismo e dinamiche di classe

Francia… in giallo

Italia giallo-verde

Dove andiamo: tracce di ricerca

Contro-dossier di Salvini: la sospensione della Tav ci costerebbe 24 miliardi

https://www.lastampa.it/2019/01/29/italia/controdossier-di-salvini-la-sospensione-della-tav-ci-costerebbe-miliardi-bTo6iVlceKvEYbANBU6agN/premium.html

Amedeo La Mattina Andrea Rossi  

29 Gennaio 2019
ANSA

Un altro strappo con il M5S. Il vicepremier: “Da loro solo elucubrazioni” Leghisti all’attacco: nella costi-benefici ipotizzate spese che non esistono

Matteo Salvini non vuole più sentire ragioni, soprattutto non intende rimanere impiccato a quelle che definisce «elucubrazioni» dei grillini e di Alessandro Di Battista.

Per il leader della Lega la Tav va fatta perché i numeri in suo possesso, che La Stampa pubblica oggi, dicono che «sospenderla costa più che ultimarla». 
Ministri, sottosegretari e tecnici della Lega non hanno mai ricevuto il testo dell’analisti costi-benefici che il ministro Danilo Toninelli tiene chiusa nei suoi cassetti.

Alcuni leghisti hanno avuto la «fortuna» di consultarla, constatando che non sta in piedi.

Vengono ipotizzati costi che non esistono o sono presunti: aumenti dell’Iva, mancate entrate di accise su carburanti, mancati pedaggi autostradali.

«Siamo in attesa di questa fantomatica analisi per confrontarla con la nostra», dice Massimo Garavaglia, viceministro al Mef che ribadisce la fattibilità della Torino-Lione e invita gli alleati a non fermare gli investimenti. 
Il dossier consegnato a Salvini aggrega una serie di documenti ufficiali redatti da Telt, la società italo-francese costituita per realizzare l’opera, e dall’Osservatorio, la struttura creata dalla presidenza del Consiglio nel 2005.

Sono i numeri che l’anima Cinque Stelle del governo spera di veder smentiti dall’analisi costi-benefici del professor Ponti.

Quelli del documento leghista sono invece il frutto del lavoro di alcuni docenti universitari: i professori della Bocconi Roberto Zucchetti e Lanfranco Senn e di Andrea Boitani della Cattolica di Milano.

Si concentrano su tre aspetti: i benefici della Tav, i costi diretti di un dietrofront italiano e quelli indiretti.
Come prima cosa, il dossier leghista smentisce il ministro delle Infrastrutture quando quantifica in 20 miliardi i costi dell’opera. Il tunnel vale 8,6 miliardi, l’intera realizzazione non più di 14, di cui 4,6 a carico dell’Italia. I 20 miliardi di Toninelli sono distanti anni luce, così come il mantra secondo cui la Torino-Lione sarebbe uno spreco. Il documento in mano a Salvini fa sue le cifre fornite dall’ex commissario di governo Paolo Foietta – il tecnico che Toninelli non ha mai voluto ricevere e cui augurava una serena pensione – durante l’ultima audizione alla Camera, due settimane fa: la galleria in Valsusa è l’opera meno costosa tra quelle programmate dall’Italia (Verona-Monaco, Napoli-Bari, Terzo Valico) e i suoi 86 milioni a chilometro sono perfettamente in linea con i costi degli altri tunnel alpini.
Il conto finale di un no alla Tav, come rivelato da uno studio commissionato nel 2014 da Ltf (oggi diventata Telt) al Centro di Economia regionale, dei trasporti e del turismo della Bocconi, è di 20,3 miliardi e riguarda i mancati benefici socio-economici dovuti al blocco temporaneo o definitivo dei cantieri.

Una stima larga, che tiene conto delle prospettive di crescita degli scambi tra l’Italia e l’Ovest europeo, superiori ai 172 miliardi l’anno e tornati oltre i valori pre-crisi (+5% sul 2007).

Secondo le analisi del professor Zucchetti nel 2030 i beni da trasportare supereranno i 50 milioni di tonnellate l’anno che diventeranno almeno 55 milioni, «ma più probabilmente tra i 65 e i 75» entro il 2050.
Questi sono i benefici in termini di Pil e posti di lavoro cui l’Italia sceglierebbe di rinunciare dicendo addio alla Torino-Lione.

Poi ci sono gli effetti negativi immediati, che lo studio quantifica in una cifra che oscilla tra 2,9 e 4,2 miliardi a seconda delle voci considerate: i fondi da restituire a Francia ed Europa per i 65 chilometri di sondaggi e i 25 di gallerie già scavati (900 milioni), i costi per mettere in sicurezza le aree di cantiere (sette anni di lavori per circa 280 milioni cui aggiungerne altri 100 per la sorveglianza da parte delle forze dell’ordine), e ancora i contratti da rescindere.

Infine ci sono i costi (tra 1,4 e 1,7 miliardi) per mettere a norma l’attuale tunnel del 1871, una galleria di 14 chilometri senza una sola uscita di sicurezza, dove potrebbero passare 94 treni al giorno ma ne sono autorizzati solo 38 perché gli standard europei non sono rispettati. 

Questi sono i numeri in mano a Salvini, che attende di leggere quelli della commissione voluta da Toninelli. Il ministro delle Infrastrutture vorrebbe pure che in Parlamento venisse presentata una mozione unitaria della maggioranza giallo-verde che impegni il governo ad attendere i risultati del suo studio. La Lega è contraria e non è nemmeno favorevole a votare una delle mozioni presentate alla Camera da Pd, Forza Italia e Fratelli d’Italia; non intende forzare le divisioni con gli alleati.

«Non votiamo mozioni dell’opposizione. Discuteremo serenamente con i 5 Stelle», spiega il ministro dell’Interno. Il voto verrà rinviato al termine delle votazioni della proposta di legge costituzionale sul referendum consultivo. 
Comunque, per far capire che aria tira, Salvini ha confermato che in settimana andrà a Chiomonte. Deve ancora essere fissata una data, ma la sua presenza al cantiere della Tav è una sfida chiara al M5S sulla base dei numeri che sono stati elaborati dai «suoi» tecnici.

COSA VIVE E COSA MUORE A CARACAS ——- IL TRAMONTO DELL’OCCIDENTE——- CON MESSAGGINO AI 5STELLE

http://fulviogrimaldi.blogspot.com/2019/01/cosa-vive-e-cosa-muore-caracas-il.html

MONDOCANE

MARTEDÌ 29 GENNAIO 2019

 

“Già oggi cominciamo a sentire in noi e intorno a noi i primi sintomi di un fenomeno del tutto simile quanto a decorso e a durata, il quale si manifesterà nei primi secoli del prossimo millennio, il «tramonto dell’Occidente”(Osvald Spengler, “Il Tramonto dell’Occidente”).

“Siamo invisi agli Stati Uniti perché abbiamo qualcosa di molto più importante delle ricchezze materiali che è lo spirito bolivariano che ci muove e che abbiamo risvegliato negli altri paesi. Siamo un esempio per il mondo intero, per tutti quei popoli che vogliono emanciparsi, che vogliono difendere la propria dignità e la pace. Questo è considerato per gli Stati Uniti una minaccia” (Olga Alvarez, costituzionalista venezuelana).

Spero che quel regime comunista cada il più presto possibile” (Matteo Salvini).

Nancy e Roberto presidenti

Nancy Pelosi, speaker (presidente) della Camera bassa Usa, è apparsa a Baltimora da dove ha lanciato la sfida al presidente eletto, Donald Trump, proclamandosi nuovo presidente – ad interim – degli Stati Uniti in virtù del fatto che quello in carica è un usurpatore essendo stato eletto, sì ai termini della Costituzione e della legge elettorale vigente, ma contro la effettiva volontà del popolo, espressosi a maggioranza per Hillary Clinton. A  parte qualche pigolìo contrario di rappresentanti di terzo e quarto livello, la Comunità Internazionale ha condiviso l’azione di Pelosi. Alcuni  ne hanno riconosciuto subito la titolarità, altri hanno intimato all’usurpatore di indire nuove elezioni entro otto giorni e di ricordarsi che “tutte le opzioni sono sul tavolo” a sostegno dell’autonominata. Uno spiazzatissimo Trump, che aveva dato spago a un’analoga novità istituzionale in Venezuela, non ha potuto far altro che capovolgersi per l’ennesima volta e chiamare i suoi sostenitori della Rust Belt a unirsi ai bolivariani del presidente di quel paese nella resistenza agli infervorati presidenti golpisti delle Camere di tutto il mondo.

Accomodatasi nella posizione di usciere alla porta orientale del palazzo e guadagnatasi il sussidio di sussistenza per la riconferma del suo servizio – costi quel che costi – a Usa, Nato e UE, l’Italia si è immediatamente allineata all’impresa interamericana. Roberto Fico, presidente della Camera, sceso dalla nave sulla quale aveva portato a viaggiatori dell’Agenzia Soros fette biscottate, permessi di soggiorno, asilo politico, licenze di spaccio e prostituzione in alternativa a contratti di lavoro nelle masserie di Foggia e contratti d’affitto nelle ecobaracche di Rosarno, si è proclamato duce d’Italia. Non si sa bene se al posto degli usurpatori Mattarella o Conte. Nessuno dei quali come lui eletti dal popolo. La comunità internazionale ha celebrato con ole e turiboli la coraggiosa mossa del diversamente pentastellato e ha intimato, chi a Conte, chi a Mattarella, di togliersi dai piedi entro otto giorni.

Sotto impulso della nuova presidente americana, liberaldemocratica, il metodo si è diffuso un po’ ovunque, tagliando le gambe a tutti i presidenti non perfettamente inseriti, secondo la nuova epistocrazia insegnata dai costituzionalisti euro-americani, nelle logiche del progresso liberaldemocratico  e quindi sostituiti  da presidenti autoproclamati in piazza, davanti un minimo di 80 persone, anche jihadisti.

Assemblea mafiosa? E’ la nostra!

A questo punto è apparsa deboluccia, al confronto con i suoi imitatori, la posizione del neopresidente venezuelano, dato che, diversamente da questi imitatori, confortati dall’obbedienza di un’assemblea parlamentare regolarmente eletta e legittimamente funzionante, la sua era inficiata da un forte deficit legale. I suoi membri erano incorsi nel reato di aver avallato l’elezione di tre deputati mafiosi, dei quali era stato dimostrato il voto di scambio. Per questo  l’intera assemblea era segnata da irregolarità e aveva dovuto essere sanzionata dal Tribunale Supremo di Giustizia (Corte Costituzionale) e sostituita con altra assemblea. Cosa, tuttavia, cui i media unificati non hanno fatto dare molto nell’occhio e, poi, era stata una mossa del precedente regime, quello dell’usurpatore. Si poteva soprassedere.

Cari amici, nel titolo ho citato “Der Untergang des Abendlandes” (“Il tramonto dell’Occidente”), opera massima del filosofo, scrittore e storico Oswald Spengler, topseller in Germania e fuori negli anni Venti. Nei primi anni ’30, l’autore aveva flirtato con Hitler, ma poi aveva pesantemente criticato il nazionalsocialismo e ne era stato ridotto al silenzio. La sua visione di un Occidente assediato da fuori e da dentro sul cammino di un inesorabile declino culturale e dei suoi valori fondativi, gli fu ispirata dallo studio della caduta del mondo classico e dalla visione, intorno a lui, della Germania ai tempi di Weimar, della sua umiliazione a Versailles, della sua depressione. Fu anche preoccupato critico di tecnica, tecnologia, industrialismo, che avanzavano come rulli compressori su popoli che non riuscivano a farsene una ragione evolutiva. Visione forse aristocraticamente conservatrice, ma con un che di profetico alla vista di quanto ci succede oggi, in termini di piattaforme totalitarie, tecnocrazia, robotica, intelligenze artificiali, a scapito di libertà, diritto, cultura, controllo individuale e collettivo e di evoluzioni decerebranti a tutto questo collegate. Ma anche alla vista di una civiltà occidentale che, a eccezione di populisti e sovranisti, da sinistra a destra si piega alla suicida sottomissione a un potere e al suo Stato-strumento che vanta un tasso di criminalità non raggiunto da nessuno nella Storia, nemmeno dalla Chiesa.

Putrefazione

Se l’avventuriero Juan Guaidò, presidente di un’assemblea illegittima, preceduto dai bombardamenti di un poliziotto sul palazzo presidenziale, da un attentato a Maduro tramite drone in occasione di una parata, accompagnato dalla grottesca occupazione di un commissariato di polizia da parte di quattro militari ribelli, dalla compravendita negli Usa di un ambasciatore fellone, da un paio di anni di sporadiche ma sanguinarie sollevazioni, guarimbas, tutte iniziative amerikane e tutte fallite; se a tale tenuta del “regime” e del popolo che ne ha beneficiato socialmente e in termini di libertà come nessun altro paese latinoamericano, si accompagnano le ininterrotte vittorie elettorali dei chavisti e bolivariani, tutte riconosciute internazionalmente come corrette; se l’unica vittoria dell’opposizione di destra, per il parlamento nel 2015, avvenne con lo stesso sistema elettorale e fu immediatamente riconosciuta dal governo…. allora si conclude imperativamente che la democrazia è assalita invano in Venezuela, ma muore in larga parte dell’Occidente. O, più precisamente, se ne decompone la carcassa da tempo corrosa ed eviscerata.

Al pari di briganti di passo, i regimi atlantosionisti hanno incamerato tutti i fondi del Venezuela nelle rispettive banche e imprese, hanno rubato il petrolio venezuelano nelle loro raffinerie e hanno rimpinguato i satrapi feudal-fascisti di Caracas con i trenta denari (20 milioni di dollari), in aggiunta a quanto Cia, NED e USAid hanno iniettato negli anni.

Gangsterismo? Ok per noi.

Il riconoscimento del gangsterino golpista, con l’infondata scusa dell’illegittimità  di Maduro per elezioni dal risultato l’anno scorso non disconosciuto, ma ora sì, e per aver affossato nella miseria il suo popolo, che, seppure menomato, è riuscito a tenere in piedi, a dispetto della più feroce guerra economica condottagli dalle élites interna ed estere, con sanzioni, boicottaggi, imboscamenti, contrabbandi, speculazioni sulla valuta alla Soros, rappresenta  la frantumazione totale, negli Usa e tra i satelliti, della residua finzione di legge e democrazia. E’ la sussunzione di Al Capone nel sistema del potere istituzionale. E la partnership  con il gangsterismo. Quella che da noi si pratica, concordata con l’eterno sopra e-sottobosco mafiomassonico italiota dall’eterno Stato Profondo Usa, fin dal dopoguerra. E il disvelamento della natura ontologicamente eversiva delle nostre classi dirigenti, oggi impudicamente esibita da chi si precipita, in tutta l’opposizione e in metà governo, ad avallare l’ennesimo colpo di Stato imperiale.  E poi non vogliamo parlare dell’Untergang des Abendlandes?

L’America latina che ho visto assaltata, riscattata e riaggredita

Permettetemi ricordi e lavori personali. Ci sono stati altri tentativi, oltre a quelli patetici degli ultimi anni, di rovesciare, in Venezuela e America Latina, il corso della migliore Storia umana. Mi è stato dato di viverne i tre maggiori e di raccontarli in film. Nell’Argentina del default provocato nel 2002 dal FMI con i suoi sguatteri locali. Il più ricco paese del continente, sopravvissuto all’Operazione Condor delle dittature kissingeriane in America Latina, sprofondò nella miseria totale del 50% della popolazione. Letteralmente non mangiavano. Qualcuno s’arricchì, come ora in Grecia e in tutti i disastri sociali, e nei suoi bidoni della spazzatura rovistavano milioni. Poi la rivolta di popolo, l’autorganizzazione, le mense sociali, le fabbriche occupate e da questa materia incandescente i governi della rinascita. Ora abbattuti.

In Honduras, colpo di Stato di Obama e Hillary Clinton contro Manuel Zelaya, un legittimo presidente che aveva osato inserirsi nel flusso dell’emancipazione latinoamericana e nel riscatto anticoloniale. Mesi e anni di resistenza di un popolo in stracci al costo di una repressione sanguinaria, assassini mirati in serie (Berta Caceres, la martire degli indigeni, una mia amica di profondissima cultura marxista e antimperialista). Oggi un paese tornato a essere masticato e divorato dalle multinazionali, con il primato continentale degli omicidi, governato da un regime espresso, questo sì, da brogli constatati perfino dall’OSA (Organizzazione degli Stati Americani), oggi tornata a essere il braccio diplomatico degli Usa e che il suo presidente-fantoccio, Luis Almagro, vorrebbe braccio armato.

Del golpe del 2002 in Venezuela,  che, come vorrebbero oggi, instaurò un dittatore, anche lui subito riconosciuto dalle “demcrature”, ma disintegrato nel giro di due giorni da un popolo che, con Chavez, aveva assaporato per la prima volta, dopo Bolivar, dignità, giustizia e libertà, mi ricordo la lunghissima serrata degli imprenditori e della compagnia petrolifera PDVSA, ancora non resa al popolo. Mancava tutto, ma la Guardia Nazionale requisiva le stazioni di rifornimento, i contadini organizzavano un circuito di distribuzione alternativo, Chavez distribuiva terre e case, cantava la  limpidezza del cielo a davanti  a milioni in camicia rossa che cantavano con lui. La gioventù del mondo si riuniva a Caracas a imparare e promettere antimperialismo. Nel giro di cinque anni, l’ONU proclamò il Venezuela libero dall’analfabetismo. Era primavera e il profumo si spargeva dall’America Latina, Bolivia, Ecuador, Nicaragua, Cuba (ancora), Uruguay, Paraguay, Argentina, sul pianeta.

Chiaroscuri venezuelani, ma più chiaro che  da qualsiasi altra parte

Non tutto è andato bene dopo la morte di Hugo nel 2013. Nel vuoto lasciato dal carisma del Comandante provarono a inserirsi le vecchie serpi, i vecchi vermi, ampiamente foraggiati dal Nord. Ci furono ritardi, anche cedimenti, fenomeni di corruzione. Fu persa l’occasione di avanzare sul solco della rivoluzione, nazionalizzando, diversificando l’economia, radicalizzando la lotta di classe. Apparì un fenomeno deleterio, la cosidetta bolibourgeoisie, strati del movimento che si adagiavano in pratiche dei tempi peggiori. Bisogna dare atto che Maduro reagì come e quando poteva, lanciando campagne di contrasto e bonifica. Ma le condizioni che l’assalto revanscista infliggevano al paese, ne minavano l’efficacia.

Le maschere sovraniste sulle facce degli atlantosionisti

Salvini e gli altri azzardano un Maduro “affamatore del proprio popolo, economista inetto, profittatore senza scrupoli”. Tra queste indimostrate falsità neanche un accenno alla feroce aggressione economica, agli ininterrotti e violenti tentativi eversivi, ai sabotaggi, alla sempre presente mano yankee prodiga di dollari e spie Ong, alla complicità della Chiesa, reazionaria e filofascista, qui come ovunque in Latinoamerica, malamente mimetizzata dalle genericità su dialoghi, pace e benessere dell’ “amato popolo venezuelano”, che fluiscono dall’uomo in bianco.

Quella dell’ennesimo fantoccio da regime change americano, con al seguito i guaiti dei botoli europei che si permettono, Spagna, France, Germania e clienti, di dare gli otto giorni al presidente legittimo di un paese sovrano, a sostegno di un gangster da angiporto, riducendosi definitivamente a portastrascico del cannibalismo imperiale (e noi dovremmo stare in un’Unione con questi!), non rappresenta la fine del Venezuela. Sancisce la fine della legittimità di quella che chiamano “comunità internazionale” e della credibilità del suo progetto maltusiano. Si può calcolare, anche alla mano delle “folle sterminate” che hanno applaudito il giuramento di Guaidò (un video manomesso: prima Guaidò con alcune centinaia di persone, taglio, poi, senza Guaidò, la grande folla di chissà quale avvenimento), che i bolivariani stanno ai golpisti nel rapporto di dieci a uno. Per vincerli occorrono eserciti, o paraeserciti, di Colombia e Brasile. E bombe, missili e Forze Speciali Usa. Come quelle, chiamate Squadroni della morte, dei genocidi Usa, sotto Reagan e Bush Senior, in Salvador e Nicaragua, gestite dal nuovo inviato di Trump per il Venezuela, il neocon con le zanne Elliot Abrams. E da John Negroponte, già datore di lavoro del “povero Giulio Regeni” insieme all’ex-capo delle spie britanniche MI6 (Fico, informati). Ma ormai è tardi: sono arrivate Russia e Cina – un grazie a loro, qualunque ne siano i motivi – e le masse del “terzo mondo” non subiscono più. Altro che Venezuela isolato.

In prospettiva

Sarà comunque durissima per i venezuelani fuori dall’1% golpista. Vivranno tempi ancora più difficili, sotto aggressione, nel sangue: i licantropi non molleranno. Non vinceranno ma, come minimo, puntano al caos. Come in Libia, Somalia,  Afghanistan. Qualcuno ha parlato di brigate internazionali in difesa dell’emancipazione venezuelana.. Non certo quelle che vanno a sostenere i mercenari curdi degli Usa contro la Siria. Tanto meno quelle invocate da Rossana Rossanda ad affiancarsi ai “rivoluzioni democratici” di Al Qaida in Libia. Per il Venezuela sarebbero giuste e belle.

Vanno lasciati da parte, come gusci vuoti di noci un po’ andate, i pronunciamenti striscianti su otto giorni e dialoghi, dei vari Moavero e Salvini, perfettamente euroatlantici. Va sottolineata con un ghigno la coerenza dei nostri fervorosi umanitari delle accoglienze senza se e senza ma, che si allineano con gli umanitari di Guaidò, dato che Maduro, che ha tutta la grande stampa e televisione nazionale contro e non le ha mai sanzionate, “è un dittatore”. La sanno più lunga dei 19 paesi su 35 dell’OSA che si sono rifiutati di riconoscere Guaidò. E che sanno bene che, a parte il petrolio, l’oro, il coltan, l’acqua, quello che più disturba Washington e i suoi corifei è il modello, l’esempio. Come con Gheddafi.

Letterina a Di Battista, per una sesta stella

Diverso è il discorso per i Cinque Stelle, Di Battista, Di Mario, Di Stefano. Se non l’onore, dell’Italia hanno salvato la decenza, riflettendo, non appieno, i sentimenti e le conoscenze di tanti italiani. Non hanno riconosciuto il golpista, non hanno disconosciuto Maduro, hanno denunciato le interferenze. Con Messico e Uruguay hanno chiamato al dialogo. Personalmente, avrei chiamato all’arresto, come è giusto nei confronti dei golpisti e dei traditori della patria. Ma non si può avere tutto. Specie dopo aver attestato la propria fedeltà alle alleanze tradizionali, alla Nato, all’Euro. Quello che vorrei avere e che ci spetterebbe da Alessandro Di Battista, uno che ha vissuto le sofferenze e la volontà dei popoli oppressi in America Latina e le ha così bene raccontate nei suoi reportage sul FQ, è un giudizio un pò meno eurocentrico sulla natura di certi regimi. Intanto Nicolas Maduro non va messo sullo stesso piano, sopra o sotto, di Saddam, Gheddafi, Assad. Nasce da un altro sistema, altra tradizione, più contigua alla nostra. E se si voleva fare un accostamento tra dittatori, o despoti, o autocrati, è uno sbaglio in ogni caso. L’errore su Maduro è fattuale, perché è stato ripetutamente eletto democraticamente, non ha limitato le libertà di nessuno, non ha ristretto l’azione dei partiti, purtroppo neanche quelli sediziosi, tollera i media locali, quasi tutti contro.

L’immaginario collettivo dei popoli colonizzati

Quanto a Saddam e gli altri, caro e stimato Alessandro, è davvero ora per un politico che si occupa di mondo e di storie, ma anche per tutti i cittadini dei paesi del Nord, imparare a rispettare ciò che è il prodotto di altre culture, altre tradizioni, altri bisogni. Intanto, si tratta di società sottoposte da secoli a domini arbitrari esterni, romani, ottomani, coloniali, a cui era lasciata solo la libertà di decisione all’interno della tribù, della sua amministrazione e giustizia. Trovatisi liberi e indipendenti appena mezzo secolo fa, cosa potevano inventarsi, se non il governo del capo tribù, del più autorevole, del più stimato. Che ne sapevano della rivoluzione borghese o proletaria? Eppoi, erano incessantemente, ossessivamente, insidiati dai revanscisti coloniali, dai loro infiltrati, dalle loro spie, dai loro complotti destabilizzanti.

Nel 2000 intervistai a Baghdad l’unica donna componente del Consiglio di Comando della Rivoluzione, organo supremo sotto Saddam. Era una biologa ed è stata la prima a studiare e denunciare gli effetti dell’uranio lanciato dagli Usa sul paese. Mi disse: “Ci accusano di esercitare un potere di controllo autoritario. Ci piacerebbe aprire tutte le finestre del paese. Ma sa che razza di uragano tossico vi farebbero entrare. E 40 anni di indipendenza e di conquiste sociali sarebbero perdute”.  Facile squadernare esigenze di democrazia come la volle il 1789 in Francia, in queste condizioni, difficile, se non impossibile attuarla. Gli intelligenti, i consapevoli, sanno dare tempo al tempo. Ogni popolo ha i suoi e non è accettabile che gli si impongano i modelli prodotti da altre storie. Il metro di giudizio, in primis, è quello che misura la distanza tra ricchi e poveri. E chi obbedisce all’Impero e chi no. Un po’ di rispetto per favore. Chi siamo noi per giudicare?

Pubblicato da Fulvio Grimaldi alle ore 12:00

No Tav, in Val Susa tra diffidenza e attesa: “M5s? Qui è diventato primo partito, se ci tradirà prenderà una batosta”

https://www.ilfattoquotidiano.it/2019/01/27/no-tav-in-val-susa-tra-diffidenza-e-attesa-m5s-qui-e-diventato-primo-partito-se-ci-tradira-prendera-una-batosta/4918170/

“Non abbiamo mai avuto governi amici, ma abbiamo imparato a contare solo sulle nostre forze delegando il meno possibile”. In attesa della pubblicazione dell’analisi costi benefici sul Tav, in Val di Susa regna la diffidenza verso il Movimento 5 Stelle che negli anni ha fatto della lotta contro il treno ad alta velocità uno dei cavalli di battaglia: “Qui sono diventati il primo partito negli anni, ma se cedessero sul Tav prenderanno una bella batosta”. Ogni ipotesi di mediazione e di “piccolo treno” non è contemplata: “Le mediazioni sono enormi menzogne, il piccolo treno è il grande treno dilazionato nel tempo, il piccolo treno noi ce l’abbiamo ed è la linea”