VENEZUELA (VII) : AU VENEZUELA, QUE VA-T-IL SE PASSER MAINTENANT ? (ANALYSE PREVISIONNELLE)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Flash Vidéo Géopolitique/ Geopolitical Flash Video/

2019 01 30/

Le Flash Vidéo du jour …

VIDEO.FLASH.GEOPOL - Venezula VII prévisions - presstv (2019 01 30) FR

Le géopoliticien Luc MICHEL dans le ‘REPORTAGE’ du 26 janvier 2019

sur PRESS TV (Iran)

Terminant mon analyse au quotidien de la crise au Venezuela (le point chaud de l’actualité géopolitique), sous agression américano-occidentale directe, j’ai  analysé sur PRESS TV la suite des événements …

Sources :

* La Video sur PCN-TV/

PRESS TV (IRAN) INTERVIEWE LUC MICHEL:

AU VENEZUELA, QUE VA-T-IL SE PASSER MAINTENANT ?

(‘REPORTAGE’, 26 JANVIER 2019)

sur https://vimeo.com/314016253

* L’article sur

« Au Venezuela, que va-t-il se passer maintenant ? »

https://www.presstv.com/DetailFr/2019/01/26/586877/Venezuela-affrontement-entre-les-deux-blocs

* La présentation de PRESS TV :

« Alors que les États-Unis appellent tous les pays à mettre fin à leurs transactions financières avec le gouvernement vénézuélien, que l’Europe lance un ultimatum à Maduro et que la Russie et la Chine bloquent un projet de déclaration américain à l’ONU, quelle conclusion tirez-vous de la situation dans ce pays ?

Luc Michel, géopoliticien, nous répond. »

POURQUOI LA RUSSIE EST RESOLUMENT AUX COTES DU PRESIDENT LEGITIME DU VENEZUELA MADURO ?

“Qu’on évite toute option militaire au Venezuela”

– Sergei Ryabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères.

« La rhétorique américaine sur le Venezuela se militarise. L’échec de la tentative de coup d’État US au Venezuela n’a pas suffi à dissuader les va-t-en-guerre de la Maison Blanche à renoncer au projet de l’effondrement de l’État bolivarien dans le stricte objectif d’appliquer le “Moyen-Orient élargi” au bassin de Caraïbe », commentait ce matin ‘FarsNews’ (Iran).

Le groupe de Lima (avec la Colombie et les USA) se dit, pour l’heure, contre une action militaire contre le Venezuela, n’empêche que Bolton a laissé entendre « avoir un contingent de 5 000 forces aux portes de Venezuela », contingent prompt à passer à l’offensive. « Au Moyen-Orient, des mouvements de troupes US sont particulièrement perceptibles. Des milliers de terroristes daechistes viennent d’être libérés des prisons afghanes par un spectaculaire opération héliportée US, tandis que la France, allié de guerre des États-Unis, a demandé à évacuer les “terroristes français” de Syrie. Quant à Daech toujours retranché à l’est de l’Euphrate il a procédé très étrangement à la mise en liberté des milliers de ses captifs, sans doute parce qu’il a désormais mieux à faire », dit encore l’agence iranienne.

Les États-Unis disposent en fait déjà de trois brigades de combat. Depuis le coup d’État avorté du président du Parlement vénézuélien Juan Guaido, qui s’est autoproclamé président du pays, des analystes tablent sur une hypothèse « selon laquelle Washington envisagerait de retirer des unités militaires d’Afghanistan et de Syrie pour les redéployer à la frontière entre la Colombie et le Venezuela. Pour le reste, des renforts de troupes vénézuéliennes se déploient aux frontières avec la Colombie, un terrain difficile couvert de broussaille et qui demande à être abordé par des guérillas. Ce terrain est effectivement l’objet des opérations de reconnaissance menées par les drones israéliens ».

MAIS UNE GUERRE USA ET CIE CONTRE LE VENEZUELA SERAIT LOIN D’ETRE UNE PROMENADE DE SANTE.

La diplomatie russe l’a d’ailleurs souligné, tout en conseillant aux États-Unis « d’exclure l’hypothèse d’une intervention militaire » :  « Moscou appelle les politiciens qui envisagent une intervention militaire au Venezuela à renoncer à ces projets », a déclaré mardi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov. Le diplomate a ajouté que Moscou ne discuterait pas de ses actions potentielles en cas d’intervention militaire étrangère au Venezuela, car ça serait « contre-productif ».

La Russie a apporté son soutien indéfectible au Venezuela et à son président légal.

Evidemment le dialogue est proposé et les Russes en parlent : « La Russie s’apprête à œuvrer pour envisager un dialogue entre les parties en lice au Venezuela. Nous apportons notre soutien aux négociations des parties en conflit. Auparavant, nous avons exprimé à de nombreuses reprises notre disposition pour mettre en place des discussions interpartites dans ce pays ». Mais le clan belliciste au pouvoir à la Maison Blanche est loin de pouvoir se tenir tranquille.

L’Iran, la Russie, la Chine, la Turquie et Cuba étaient des premiers pays qui ont soutenu le gouvernement légitime de Nicolas Maduro, après que Juan Guaido, opposant au président Nicolas Maduro, s’est auto-proclamé nouveau président du Venezuela et ce soutien se poursuivra. Si des forces spéciales US et des sociétés israéliennes de sécurité, très présentes en Colombie, préparent divers scénarii d’intervention militaire, l’armée vénézuélienne, elle, s’apprête aux plus grandes manœuvres de tout son histoire entre 10 et 15 février. Les conseillers militaires russes, cubains et iraniens coopèrent depuis un bon bout de temps.

À l’approche de la tenue des exercices militaires de l’armée vénézuélienne, Nicolas Maduro a rendu visite aux militaires sur quelques bases en exhortant ces derniers à être prêts à toute intervention américaine.

LA GUERRE DES POURSUITES DE CARACAS VS SANCTIONS DE WASHINGTON

Sur le plan interne, le procureur général vénézuélien, Tarek Saab, a demandé mardi à la Cour suprême d’ouvrir une enquête préliminaire contre Guaido, le président de l’Assemblée nationale qui s’est auto-proclamé chef de l’État. Il a également demandé à la Cour suprême de geler ses comptes bancaires et de lui interdire de quitter le pays. La nouvelle décision du système judiciaire du Venezuela est un défi à l’encontre des Américains qui viennent de mettre la main sur le pétrole vénézuélien. John Bolton en est déjà à avertir que « toute mesure contre le chef de l’opposition au gouvernement vénézuélien pourrait avoir des séquelles négatives pour Caracas ».

Sur son ordre, les États-Unis ont édicté des sanctions à l’encontre de PDVSA, la compagnie pétrolière nationale vénézuélienne. Il est désormais interdit aux sociétés US de payer le pétrole vénézuélien aux autorités constitutionnelles. Elles doivent s’en acquitter auprès du « président par intérim » autoproclamé, Juan Guaidó. Effet collatéral de cette mesure : la société Citgo, filiale US de PDVSA ne pourra pas rembourser ses prêts à la société russe Rosneft. Par conséquent, celle-ci pourrait saisir ses trois raffineries et ses pipe-lines aux États-Unis. Cependant, le Pentagone pourrait s’y opposer pour « raison de sécurité nationale ».

La conséquence ? « En cas d’un débarquement amphibie sur les cotes vénézuéliennes avec le concours de l’OTAN, la Russie ne restera pas les bras croisés. Tout comme l’Iran et la Chine voire Cuba. Ce nouveau front ouvert offre beaucoup de similitude avec le front syrien à cette différence près qu’il se trouve sur l’arrière cour américaine », conclut ‘Fars News’ .

(Sources : Press TV – PCN-TV – Fars News – EODE Think Tank)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

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VENEZUELA (VI) : COMMENT MADURO ET LA REVOLUTION BOLIVARIENNE RESISTENT !?

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

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2019 01 29/

Le Flash Vidéo du jour …

Le géopoliticien Luc MICHEL dans ‘LE DEBAT’ du 27 janvier 2019

sur PRESS TV (Iran)

VIDEO.FLASH.GEOPOL - Venezula VI résistance - presstv (2019 01 28) FR

Poursuivant mon analyse au quotidien de la crise au Venezuela (le point chaud de l’actualité géopolitique), sous agression américano-occidentale directe, j’ai débattu sur PRESS TV de la résistance de Madro et de la Révolution bolivarienne …

* Voir la Video sur PCN-TV/

PRESS TV (IRAN) DEBAT AVEC LUC MICHEL :

VENEZUELA. MADURO ET LA REVOLUTION BOLIVARIENNE RESISTENT !

(27 JANVIER 2019)

sur https://vimeo.com/314015632

* La présentation de PRESS TV :

« Le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré qu’il ne voyait aucune raison de quitter ses fonctions. Après que les États-Unis, qui convoitent le pétrole vénézuélien, ont reconnu le chef de l’opposition Juan Guaido, dans le cadre de leur énième tentative de déstabilisation à l’encontre d’un État qui refuse de se soumettre à leurs diktats, le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré, le vendredi 25 janvier, qu’il ne voyait aucune raison de se retirer du pouvoir. « Je suis vivant et en bonne santé. Je ne vois donc aucune raison de démissionner », a déclaré Nicolas Maduro lors d’une conférence de presse.

Il a ensuite annoncé qu’un exercice militaire serait organisé du 10 au 15 février par les forces armées vénézuéliennes. « Les forces armées de notre pays démontreront que personne ne peut attaquer le Venezuela. Cet exercice militaire devra prouver la capacité de nos forces à protéger le sol, les côtes et les rivières du Venezuela. L’armée de notre pays a la capacité de contrer tout ennemi impérialiste voulant s’infiltrer sur le territoire vénézuélien » a réaffirmé le président légal du Venezuela. Il a souligné que le peuple vénézuélien et les forces armées du pays empêcheraient les États-Unis de lancer un coup d’État dans le pays. « Des millions de personnes, aux quatre coins du monde, savent parfaitement que le Venezuela est un pays démocratique et que la récente crise dans ce pays est alimentée par une tentative de coup d’État américaine », a déclaré Nicolas Maduro.

Luc Michel, géopoliticien, s’exprime sur le sujet. »

MADURO PREPARE DES MANŒUVRES MILITAIRES POUR CONTRER UNE INVASION POSSIBLE DU VENEZUELA (‘FARS NEWS’)

La Russie et la Chine ont fait capoter les tentatives US au Conseil de sécurité contre le président élu du Venezuela Nicolas Maduro. L’oposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l’Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s’est autoproclamé mercredi «Président en exercice» du pays et a prêté serment pendant une manifestation à Caracas. Donald Trump l’a reconnu comme «Président par intérim». es derniers jours, les États-Unis et leurs alliés ont apporté leur soutien à Guaido président autoproclamé du Venezuela tout en menaçant le gouvernement légal d’une intervention militaire. Mais l’appui américain ne se limite pas à des tentatives de déstabilisation et d’insurrection à l’adresse du Venezuela. Alors que le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump tenait un point presse pour annoncer les sanctions contre le Venezuela, une ligne griffonnée en haut de son bloc-notes a attiré l’attention des journalistes. L’inscription évoquait notamment des milliers de «soldats en Colombie». Interrogé durant ce point presse sur une éventuelle intervention militaire américaine au Venezuela, M.Bolton a affirmé, comme l’avait fait Donald Trump la semaine dernière, que «toutes les options» étaient sur la table. La rhétorique rappelle celle utilisée par le clan néoconservateur au Moyen-Orient où les Américains mènent à la fois de multiples actions militaires.

Alors que les États-Unis et leurs alliés poursuivent leurs hostilités contre le gouvernement légal du Venezuela, Nicolas Maduro, président légitime du pays a fait part, devant les forces armées, de l’organisation de grandes manœuvres militaires à venir. Il s’agit du plus grand exercice militaire de toute l’histoire récente de la République bolivarienne. Dans un contexte de tentative permanente de coup d’État, le Président vénézuélien a ainsi annoncé des exercices militaires du 10 au 15 février 2019.  Le Venezuela organisera des exercices militaires à la mi-février durant lesquels les forces armées du pays feront preuve de leur capacité de défense en cas d’invasion », a déclaré Nicolas Maduro lors d’une conférence de presse diffusée sur Twitter.

MAIS UNE INTERVENTION MILITAIRE CONTRE LE VENEZUELA EST-ELLE FACILE A GAGNER ?

Les experts rappellent en effet les risques que contiendrait une guerre par procuration US contre le Venezuela dans la mesure où le pays a des milliers de kilomètres de frontières communes avec les États-Unis. Le Venezuela n’est pas la Syrie qui se trouve à des milliers de kilomètres de distance du territoire américain. L’armée vénézuélienne à qui les États-Unis demandent de désobéir est l’une des plus puissante du continent avec des unités bien spécialisées dans la guérilla.

Et puis la Colombie, en proie déjà à des problèmes domestiques ne serait tenir trop longtemps le choc qu’est une confrontation militaire avec le Venezuela. À moins que, le soulignent les analystes, l’objectif US soit surtout de saper l’État vénézuélien, d’y créer deux gouvernements parallèles, d’en détourner le pétrole. Mais il faut aussi compter avec les soutien iranien, russe, chinois et aussi celui du Hezbollah à cet État vénézuélien qui semble entier et qui n’est guère prêt à se démentir. Et ce soutien pourrait être militaire, selon les analystes.

# L’ANALYSE DE REFERENCE SUR

LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY :

* DESTABILISATION DU VENEZUELA (I) :

LE COUP D’ETAT CONSTITUTIONNEL ABOUTISSEMENT DE DEUX DECENNIES D’AGRESSION U.S.

sur http://www.lucmichel.net/2019/01/26/luc-michels-geopolitical-daily-destabilisation-du-venezuela-i-le-coup-detat-constitutionnel-aboutissement-de-deux-decennies-dagression-u-s/

(Sources : Press TV – PCN-TV – Fars News – EODE Think Tank)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

(Flash Vidéo Géopolitique/

Complément aux analyses quotidiennes de Luc Michel)

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –

Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme

(Vu de Moscou et Malabo) :

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* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

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* EODE :

EODE-TV https://vimeo.com/eodetv

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«Noi, i ragazzi in piazza per il clima»

https://www.corriere.it/cronache/19_gennaio_30/noi-ragazzi-piazza-il-clima-si-mobilita-anche-italia-movimento-fridaysforfuture-cee1d0e6-24a6-11e9-a99c-48a2f60b960f.shtml?fbclid=IwAR16j4ER49f1pH574biXM8qg427gH5T4CjwBbthlaQtyzkELpabbwzJOyjg

Ogni venerdì anche in Italia il movimento dei #FridaysForFuture

L’obiettivo la marcia internazionale per il 15 marzo. Da Milano a Torino, Pisa, Genova e Roma, gli studenti seguono l’esempio della ragazza svedese per manifestare contro il cambiamento climatico.

«Noi, i ragazzi in piazza per il clima» Ogni venerdì anche in Italia il movimento dei #FridaysForFuture

G li scioperi confermati domani sono quelli di Milano, Torino, Pisa, Genova e Roma. Ma manifestazioni analoghe si annunciano in tutta Italia: dalla Puglia al Friuli Venezia Giulia, è un fiorire di iniziative che nascono in modo spontaneo. «Ci sarebbero anche questi tre ragazzi di Modena di 12 anni: l’appuntamento è alle 13,15 nel Parco della Repubblica», informa su Whatsapp Bruno, girando un link al loro profilo Instagram. «E forse venerdì saremo pronti anche a Brescia e Taranto», scrivono via Facebook.

I giovani si mobilitano per il clima
  • I giovani si mobilitano per il clima
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Greta tra i potenti di Davos
L’uso dei social

E sì, perché il movimento dei #FridaysForFuture, che nelle ultime settimane è partito da gruppi di studenti decisi a seguire l’esempio di Greta Thunberg — la sedicenne che dallo scorso agosto manifesta tutti i venerdì davanti al Parlamento svedese contro il cambiamento climatico — corre innanzitutto sui social. «Ogni città ha il suo gruppo WhatsApp per comunicare», racconta Ivan: «Quando vogliamo vederci in faccia teniamo delle conferenze su Skype, anche con i gruppi stranieri. Altrimenti ci incontriamo il venerdì».

Gli esempi stranieri

È dai loro coetanei tedeschi, che venerdì scorso hanno scioperato in 30 mila, ma anche da quelli svizzeri, belgi e francesi, che ugualmente si sono mobilitati per dire la loro sul futuro del pianeta, che David a Torino, Bruno a Pisa, Ivan a Milano e tutti gli altri studenti del coordinamento italiano dei #FridaysForFuture stanno imparando a fare rete. Con l’obiettivo di arrivare a essere tanti il 15 marzo, giorno in cui è stata indetta una marcia internazionale per il clima.

Altro che rassegnati

Perché quello che si sta delineando dall’Australia al Nord Europa è un movimento globale. Di adolescenti che dalla storia di Greta hanno tratto l’energia per scrollarsi di dosso la rassegnazione che di solito viene imputata loro. Lo spiega bene Marianna, 17 anni, al quarto anno di uno scientifico di Pavia: «Stavo passando un periodo triste, mi ero convinta che il mondo fosse uno schifo. Quando ho saputo che c’era questa ragazza che stava facendo tutto da sola, ho deciso: lo faccio anch’io». E così ogni venerdì Marianna viene a Milano per unirsi ai sit-in davanti a Palazzo Marino. Non senza qualche problema in famiglia: «Il mio papà all’inizio mi firmava le giustifiche e mi comprava i biglietti, ma secondo me lo faceva solo perché si sente in colpa. Ultimamente si è stancato, e devo andarci a spese mie. Mia mamma però è contentissima, è lei che mi ha trasmesso la passione per l’ambiente, portandomi a fare passeggiate nel bosco».

Un’app per coordinarsi

Per David la scoperta è passata invece da LinkedIn. «Ho letto un post che negava il cambiamento climatico e ho risposto linkando un articolo del New York Times», ricorda questo quattordicenne al primo anno di uno scientifico in provincia di Torino: «Mi hanno subito contattato per chiedermi di far parte del coordinamento». Con un papà americano, David è il genio informatico del gruppo: «Sto programmando un’app usata dai gamer, Discord, in modo che tutte le nostre chat sparse tra WhatsApp, social e Skype, convergano su un’unica piattaforma», dice. «Sono sempre stato interessato all’ambiente, ma non sapevo che fare. Questo movimento mi piace perché è pacifico e non è legato a partiti. E tutto quello che devo fare è venire alle manifestazioni, con dei cartelli per sensibilizzare la gente».

Catastrofisti a chi?

«I miei genitori dicono che mi sosterranno fin quando la media a scuola resterà sopra il 9,2», continua. Anche gli insegnanti lo incoraggiano: «La prof di Scienze mi ha chiesto di fare una presentazione in classe del climate change». «La scuola non è per niente sensibile all’argomento», obietta però Marianna: «Ho imparato più in 4 giorni di scioperi che in 4 anni di liceo, improvvisando dei discorsi col megafono e documentandomi su Internet». Come i suoi coetanei anche lei ha ingaggiato un braccio di ferro a casa per adottare uno stile di vita sostenibile, non mangiando più carne e convincendo il padre a fare un allaccio con un fornitore da rinnovabili. «Mi danno della catastrofista! Ma catastrofisti saranno piuttosto quelli che non fanno nulla e si lamentano solo del genere umano…».

Per informazioni sui gruppi locali e le loro attività, cercare gli hashtag: #fridaysforfutureitaly o italia e #fridaysforfuture+nome delle città #climatestrikeitaly o italia e #climatestrike+nome delle città

Accogliamo Salvini…alla moda nostra

http://www.notav.info/post/accogliamo-salvini-alla-moda-nostra/

notav.info

31 Gennaio 2019 at 09:11
 
Venerdì in mattinata il ministro dell’interno Salvini indosserà una delle sue divise e varrà al cantiere di Chiomonte per portare solidarietà alle forze dell’ordine, gli unici che lavorano (per modo di dire) per il Tav Torino Lione.

Ci saremo anche noi dalle 10, alla centrale di Chiomonte con bandiere e tanta voglia di “spiegare” al ministro che fa circolare dati sballati sui costi che il Tav da qui non passerà mai!

Presidente commissione trasporti UE: nessuna penale per il TAV, potenziare linea esistente

http://www.notav.info/senza-categoria/presidente-commissione-trasporti-ue-nessuna-penale-per-il-tav-potenziare-linea-esistente/

notav.info

 30 Gennaio 2019 at 11:10

 “Non c’è alcun pericolo di sanzioni da parte dell’Unione europea” in caso di abbandono del progetto della seconda linea TAV Torino-Lione.  Lo ha affermato la presidente della Commissione per i trasporti e il turismo dell’UE Karima Delliin una nota congiunta con la co-presidente del Partito Verde Europeo Monica Frassoni. Inoltre, la convinzione è che “il tunnel della Valsusa non sia un’opera prioritaria né per l’Italia né per la Francia né per l’Europa”. La soluzione per il traffico merci transfrontaliero è quella da sempre individuata da numerosi esperti e fatta propria dal movimento notav, ossia il potenziamento della linea esistente. “Non c’è alcuna giustificazione economica (né tantomeno ambientale) per la costruzione di un ulteriore valico, quando si può puntare sulla linea attuale” conclude la nota.

Mentre in Italia si discutono cifre farneticanti su penali che NON esistono fantasticando di flussi di merci che NON esistono, le dichiarazioni dell’UE arrivano come ennesimo chiodo alla bara di un progetto concepito male e ormai moribondo.

Riportiamo in calce la nota

“Il governo italiano sta da mesi cercando l’accordo fra due forze politiche dai programmi completamente contraddittori. Sono ormai 8 mesi che stiamo aspettando che l’analisi costi e benefici venga a nutrire un dibattito che è oggi ideologico e spesso slegato dai dati di fatto concreti. Ribadiamo perciò la nostra convinzione che il tunnel della Valsusa non sia un’opera prioritaria né per l’Italia né per la Francia né per l’Europa.

Non si tratta, contrariamente alla convinzione di molti, di una nuova linea ferroviaria ad alta velocità. 
Del progetto originario di una linea ad alta velocità lunga 270 km, quello che rimane oggi è solo il tunnel della Valsusa, lungo 57,5 km. Il progetto era stato proposto sulla base di stime di traffico in gran parte esagerate: tra il 1980 e il 2000, il traffico sulla linea attuale era di 7/10 milioni di tonnellate, mentre oggi si è ridotto a 3 milioni di tonnellate.

Anche il progetto si è negli anni prosciugato, riducendosi al tunnel, ossia la parte più mediatica ma anche meno necessaria. 

Non c’è inoltre alcun pericolo di sanzioni da parte dell’Unione europea. L’UE aveva deciso di finanziare solo opere preliminari e studi per 813 milioni di euro, in relazione al bilancio pluriannuale 2014-2020, chiaramente insufficienti per coprire tutta l’opera. Non è stata ancora presa alcuna decisione in merito a quali opere andranno i fondi del bilancio 2021-2027. Ciò significa che non sono ancora stati stanziati nuovi fondi e che non ci sono sanzioni da pagare.

Quello che invece è possibile e doveroso fare è potenziare la linea ferroviaria già esistente (attraverso interventi mirati che migliorino capacità ed efficienza di carico), che ha un potenziale pari a 20/21 milioni di tonnellate l’anno. Non c’è alcuna giustificazione economica (né tantomeno ambientale) per la costruzione di un ulteriore valico, quando si può puntare sulla linea attuale. 

Riaprire seriamente la discussione sulla necessità di quest’opera, non solo in Italia ma anche in Francia e in Europa sarebbe un segno tangibile del fatto che i governi prendono sul serio la lotta ai cambiamenti climatici, investendo invece in posti di lavoro verdi, energie e infrastrutture sostenibili e innovative.”

Bruxelles, 28 gennaio 2019

Originale in inglese

Brussels29 January 2019  

The Italian government and public opinion are once again split over the continuation or discontinuation of the works for the Valsusa Tunnel.

Italian and French Green parties and activists have always cooperated in staunch opposition to the project. 

The European Green Party co-chair Monica Frassoni and French Green MEP and Chair of the Committee on Transport and Tourism Karima Delli stated:

“The Italian government has put the works for the Valsusa Tunnel under review. It must now close this useless project once and for all, on the basis of objective considerations in terms of transport needs, costs and environmental impacts, and not of ideological approaches.

“From the original project of a 270 km-long high-speed line, what remains today is the 57.5 km-long Valsusa Tunnel, as there are no longer any discussions of a new railway line. The original project had been approved based on traffic estimates that have largely been exaggerated: between 1980 and 2000, the traffic on the existing line was 7-10 million tonnes, which today has been reduced to 3 million tonnes. Moreover, most of the traffic is moving North-ward, towards Switzerland and Austria rather than France. 

“Nor can there be any justification in maintaining the Valsusa Tunnel project to avoid incurring in penalties with the European Union. The EU had only decided to fund preparatory works for €813 million, in relation to the 2014-2020 budget. The funds are clearly insufficient to finance the whole project, but no decision yet has been taken concerning a new approval for the 2021-2017 budget. This means that no new funds have yet been allocated and no penalty ought to be paid.

“Neither Italy nor France needs this tunnel, which is completely unnecessary taking into consideration the state of affairs of Alpine transport and objectives for sustainable mobility. What is instead possible and necessary is to ameliorate the existing railway line (through targeted interventions to improve capacity and loading efficiency), which has a potential of 20/21 million tonnes per year. There is no economic or environmental justification for the construction of an additional tunnel, when the current line can be used.

“Before the final decisions on the multiannual financial framework are taken, it is still possible to reopen – at Italian, French and EU level – a discussion on how to best ensure an effective and sustainable railway transit without this tunnel, and on reserving more resources instead for sustainable jobs and green innovation.”

END

E paul.nolan@europeangreens.eu
M +32 475946981 
T +32 26260726

European Green Party
Rue Wiertz 31, 1050 Brussels, Belgium
www.europeangreens.eu

La tav, gli studi e il primato dei numeri

Questa è la fonte dei “numeri” di Salvini

https://www.ilsole24ore.com/art/commenti-e-idee/2019-01-30/la-tav-studi-e-primato-numeri-162458.shtml?uuid=AFs04OC&refresh_ce=1


Se allo stadio il tifoso nega un fallo evidente fischiato contro la sua squadra, gli si deve riconoscere l’attenuante dell’eccitazione e della passione sportiva, attenuante che invece non merita il cronista che rivede alla moviola il gioco. Per questo, ritengo sia necessario contestare alcune affermazioni “da tifoso” contenute nell’articolo di Gianfilippo Cuneo dal titolo «Sulla decisione per la Tav pesa un clima da stadio» pubblicato lo scorso 15 gennaio su queste colonne.

Concordo con Cuneo che lo strumento dell’analisi costi-benefici non sia adatto a dire l’ultima parola su una scelta complessa come quella di realizzare la nuova ferrovia Torino-Lione. Comincio invece a dissentire sulle tre «alternative» prospettate: «Non spendere assolutamente niente, spendere gli stessi soldi in altre opere pubbliche o spenderli in assistenzialismo, come il reddito di cittadinanza». Come chiunque sia minimamente informato sa, non è possibile spendere nulla: abbiamo cantieri attivi in Italia e Francia e abbiamo scavato quasi 30 chilometri di gallerie. Come minimo si deve smontare tutto e mettere in sicurezza: stima 250 milioni di euro. Inoltre, senza entrare nelle diatribe lessicali (penali o indennizzi), è chiaro che Francia e Unione europea vorranno indietro i soldi che hanno speso contando che l’Italia onorasse il trattato internazionale votato dal Parlamento e sottoscritto (oltre 1 miliardo da restituire); inoltre le imprese che stanno lavorando e che hanno impiantato i cantieri, otterranno dal tribunale civile di Lione (competente a decidere sulla questione) risarcimenti a vario titolo che possiamo ipotizzare intorno a 300 milioni. Perderemmo anche 813 milioni di cofinanziamento europeo e dovremmo investire almeno 1,5 miliardi per la messa in sicurezza della linea ferroviaria attuale. Un danno per l’Italia di oltre 3,8 miliardi. L’alternativa che ridurrebbe il danno, sarebbe quella, evidentemente voluta dal “tifoso”, di dismettere la ferrovia e fare andare tutto su strada.

Anche il ragionamento che l’investimento deve «provenire dalle tasse» è fuorviante e cela malamente il desiderio del “tifoso”: «Gli italiani voterebbero in massa contro tali spese». Faccio parte di quegli autori che scrivono «favole», applicando modelli di analisi economica utilizzati da quasi un secolo: il bello della «favola» è che se, come in questo caso, il 40% dell’investimento lo paga la Ue il rapporto tra quanto investiamo a debito e quanto otteniamo come rilancio dell’economia è molto più favorevole che in qualunque altro investimento pubblico. Otteniamo quindi il beneficio di sostenere la domanda di lavoro e di beni e servizi, che è proprio quello di cui abbiamo bisogno nel breve periodo, visti gli ultimi, deludenti, dati di crescita.

Tornano poi le “mezze verità” (tutte bugie?) della propaganda No Tav: il traffico merci in calo tra Italia e Francia (la ferrovia storica è fuori mercato e non viene più utilizzata se non per trasporti minimi e il traffico su strada cresce a dismisura, così come gli utili dei concessionari stradali che si possono permettere di fare la seconda canna del tunnel). Poi c’è una bugia che sta prendendo piede, quella secondo cui lo scopo del tunnel è fare andar i treni merci più veloci. Questa favola non è scritta da nessuna parte. In tutta Europa si costruiscono le gallerie di base per fare viaggiare treni lunghi che portano molte merci, così che trasportare sulle lunghe distanze costi molto meno e riduca inquinamento, congestione e incidenti (oltre agli incassi dei concessionari autostradali, cosa che sembra preoccupare molto i No Tav/Sì Tir).

Infine, ridicolizzare il contributo che il treno ad alta velocità ha dato agli spostamenti in Italia è da tifoso, ma non da tecnico e neppure da viaggiatore. Oggi da Torino a Roma ci si muove spesso in treno (4 ore e 20 minuti): con la nuova linea da Torino si andrà a Parigi in meno di 4 ore, mentre da Milano serviranno meno di 4 ore e mezza. Il treno renderà le nostre città mete appetibili per il turismo e lo shopping, e ci permetterà di sentirci sempre più europei: anche per questo, la scelta non è tecnica ma politica, nel senso alto e nobile del termine.