ALGHERO: LA QUESTIONE ARABA IN IMMAGINI E PAROLE

MaledettaPrimavera2011_copertina

Ad Alghero, giovedì 27 dicembre 2018, dalle 17.00 in poi, a cura di varie associazioni di Alghero, conferenza sul mondo arabo a partire dalla rivolta di San Valentino in Bahrein.

Presenterò il mio documentario sulle cosiddette primavere arabe, con particolare rilievo alla guerra alla Libia. Verrà illustrata la strategia colonialista e imperialista occidentale contro il millenario obiettivo dell’unione di tutti i popoli arabi (panarabismo).

Una strategia  rivolta contro la resurrezione araba al momento del crollo dell’impero ottomano, alle grandi lotte di liberazione nazionale dei paesi arabi sotto dominio britannico, francese e italiano e si completa nel nuovo millennio con l’assalto Usa, Nato e israeliano a Iraq, Libia, Siria, Yemen.

proiezione del docufilm “MALEDETTA PRIMAVERA –

Arabi tra rivoluzioni, controrivoluzioni e guerre Nato”

A seguire la conferenza sull’unità araba e suoi nemici.

https://www.algheroturismo.eu/event/maledetta-primavera-di-fulvio-grimaldi/

La Rivolta di San Valentino. Bahrain 14 Febbraio 2011

Appuntamento con Fulvio Grimaldi, inviato di guerra RAI, autore e scrittore:

 “Strategie di contrasto all’unità araba dalla prima guerra del Golfo all’attacco alla Siria, tra cosiddette primavere, guerre e terrorismi, alla luce di nuovi protagonisti e inediti allineamenti geopolitici. Potenziali di resistenza”
A cura del Circolo Fotografico Le Conce

DOVE: Torre S. Giovanni

RETOUR SUR LES GUERRES DE YOUGOSLAVIE: LE KOSOVO VEUT SON ‘ARMEE NATIONALE’ … OU COMMENT L’AGRESSION CONTRE LA SERBIE N’EST PAS ENCORE TERMINEE !

 

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 12  18/
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« Le Kosovo aura son armée nationale », titrait ‘La Libre’ (Bruxelles) ce 13 décembre. « Après une première lecture des textes de loi le 18 octobre, les députés du Kosovo vont très certainement voter ce vendredi la création d’une véritable armée nationale. Celle-ci devrait compter 4000 hommes et 2500 réservistes et son coût annuel approcher les 100 millions d’euros – une somme d’ailleurs bien difficile à trouver au vu du budget du pays. Dans un premier temps, les soldats kosovars n’auront guère l’usage que des armes légères dont disposent déjà les Forces de sécurité du Kosovo (FSK), une unité créée en 2008, peu après la proclamation d’indépendance du Kosovo ».

‘Geopoltical Futures’ (le Think Tank de Georges Friedman, l’ancien patron de ‘Stratfor’), dans son ‘Daily Memo’ de ce 17 décembre, explique de quoi il s’agit réellement : « Le Kosovo a officiellement une armée. Le Parlement du Kosovo a adopté une loi qui officialise le statut professionnel des forces de sécurité du Kosovo. Les 107 législateurs présents lors du vote ont voté en faveur de son approbation (120 sièges au total). Ceux qui n’ont pas soutenu le mouvement et ont donc boycotté le vote étaient tous des Serbes. Pour le gouvernement serbe, l’adoption de ce projet de loi est une violation des résolutions des Nations-Unies ». Une résolution qui selon Belgrade endosse la «formation d’une armée d’occupation illégale» sur le territoire serbe. La Serbie ne reconnaissant pas la sécession illégale de sa province Kosovo (par ailleurs foyer historique de la Nation serbe), organisée par les USA, l’OTAN et son bras politique l’UE.

VINGT ANS APRES LES GUERRES DE YOUGOSLAVIE, L’AGRESSION OCCIDENTALE CONTRE BELGRADE N’EST PAS TERMINEE !

Les États-Unis soutiennent l’initiative kosovare, ainsi que Londres. L’UE est généralement alignée sur l’OTAN, bien que l’Allemagne ait exprimé officiellement « son désaccord » (mais soutient Pristina en coulisse. Vingt ans après l’agression de l’OTAN et des USA contre Belgrade, l’agression occidentale contre une Serbie démembrée, fantôme des puissantes Yougoslavies de Tito et Milosevic, n’est décidément pas terminée …

VU DES USA :

‘GEOPOLITICAL FUTURES’ EVOQUE UN RISQUE DE GUERRE FAIBLE MAIS POTENTIEL

Le Think Tank US évoque un risque de confrontation armée impliquant Belgrade mais aussi Moscou : « Belgrade dit qu’il peut répondre en force. Avec le soutien de la Russie, la Serbie a appelé à une réunion du Conseil de sécurité américain lundi pour aborder la question (…) L’armée du Kosovo est trop petite pour affronter la Serbie seule. Ce n’est donc pas comme si le Kosovo prévoyait une invasion. La Serbie n’aime peut-être pas le geste, mais si elle réagit par une action militaire, elle (Pristina) risque de faire appel aux puissances occidentales. Dans ce cas, elle devra compter sur le soutien de la Russie pour avoir une chance de se battre. Ces contraintes expliquent pourquoi la décision du Kosovo de formaliser les forces de sécurité n’a déclenché aucune action militaire de part et d’autre – pour le moment ».

AFFRONTEMENT SERBIE-KOSOVO A L’ONU, IMPUISSANTE ET INUTILE

L’affrontement s’est déplacé à l’ONU ce 17 décembre. Au Conseil de sécurité, Serbie et Kosovo ont campé sur leurs positions :

Chacun à un bout de table, les présidents de la Serbie et du Kosovo, Aleksandar Vucic et Hashim Thaci, ont campé lundi sur leurs positions lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité après la décision par Pristina de créer une armée kosovare. « Je suis très inquiet. J’ai même un peu peur de l’avenir, pour l’avenir, non seulement pour mon peuple, mon pays la Serbie, mais pour l’ensemble de la région », a déclaré le président serbe lors d’une longue intervention empreinte de gravité mais qui est restée mesurée. La Serbie, qui avait demandé cette réunion avec le soutien de la Russie, a réclamé un engagement accru de l’ONU dans le dialogue initié en 2012 par les deux parties sous l’égide de l’Union européenne. « L’armée du Kosovo va contribuer à la stabilité de la région » !

Face à ce duo serbe et kosovar, « à la présence commune rare au Conseil de sécurité », dit l’AFP, ses membres ont affiché leurs divergences. En dénonçant « une violation gravissime de la résolution 1244 » de 1999 sur les forces de sécurité autorisées au Kosovo (ce qui est la stricte réalité), la Russie a agité « la menace d’une situation qui risque d’exploser à tout moment ». « Si des unités pénètrent dans des zones serbes, Belgrade les défendra », a averti l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia.

Les Etats-Unis, le grand déstabilisateur des Balkans, ont réaffirmé « leur soutien à une transformation des forces de sécurité kosovares représentant toutes les communautés kosovares », tandis que la Chine demandait aux deux parties « de s’abstenir de toute rhétorique alimentant les tensions ». Dans une déclaration diffusée avant la réunion, les membres européens du Conseil ont appelé au « dialogue ». « Il est essentiel que la Serbie et le Kosovo s’engagent à travailler à un accord de normalisation complet et juridiquement contraignant » et créent « les conditions permettant de reprendre dès que possible le dialogue facilité par la Haute représentante de l’Union européenne », précise la déclaration de ces pompiers-pyromanes.

# LES ANALYSES DE REFERENCE SUR

LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY :

RETOUR SUR LES GUERRES DE YOUGOSLAVIE:

LE KOSOVO FRUIT VENIMEUX DE LA POLITIQUE AMERICAINE

Sur http://www.lucmichel.net/2018/02/16/luc-michels-geopolitical-daily-retour-sur-les-guerres-de-yougoslavie-le-kosovo-fruit-venimeux-de-la-politique-americaine/

ANALYSE COMPLETE DES ‘GUERRES DE YOUGOSLAVIE’ ET DE LA DESTRUCTION DES IIe ET IIIe FEDERATIONS YOUGOSLAVES PAR LE BLOC AMERICANO OCCIDENTAL

Sur http://www.lucmichel.net/2017/11/28/sur-luc-michels-geopolitical-daily-analyse-complete-des-guerres-de-yougoslavie-et-de-la-destruction-des-iie-et-iiie-federations-yougoslaves-par-le-bloc-americano-occident/

(Sources : AFP – LLB – Geopolitical Futures – EODE Think Tank)

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INTRODUCTION A LA “NOUVELLE POLITIQUE AFRICAINE” DE TRUMP

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
2018 12 17/

LM.GEOPOL - Nouvelle pol afr de trump INTRO (2018 12 17) FR (1)

Contrairement à la vision simpliste des médias européens, la politique de l’Administration Trump n’est dans ses fondements et sa vision idéologique ni erratique ni impulsive. Trump et les siens, bien au contraire, définissent une vision structurée du monde et agissent selon des programmes élaborés (sécurité nationale, vision nucléaire, guerres commerciales et maintenant Afrique).

Voici donc la vision de la « nouvelle politique africaine » de la Maison Blanche. Définie en avant-première par le conseiller Bolton (figure de proue neocon du Régime Bush II) devant la très influente ‘Heritage Foundation’ – preuve de la place que tiennent les réseaux neo-conservateurs dans le Régime Trump -, cette « nouvelle politique africaine » s’inscrit dans la droite ligne de la politique africaine des administrations Bush II et Obama :

– recolonisation directe de l’Afrique,
– utilisation cynique des alliés de l’OTAN (dont la France) mais réduction de leurs positions africaines,
– déstabilisation et isolement des gouvernements africains non-alignés sur les USA,
– « containment » et expulsion d’Afrique des Chinois et des Russes,
– accent mis sur la compétition économique et les guerres commerciales …
– priorité à la « guerre au terrorisme », prétexte à l’ingérence américano-occidentale,

Dans cette « America First », chargée de faire du « XXIe siècle un nouveau siècle américain », l’Afrique, envisagée comme un continent fragmenté et qui doit le rester, n’est pas un partenaire mais un butin ! J’annonçais tout ceci dès janvier 2017. Je me rappelle avec tristesse de cette époque où un avocat africain fan de Trump expliquait bruyamment sur les plateaux de Télévision que les USA, versés dans l’isolationnisme (sic), « allaient quitter le continent noir » (resic) …

# I- QUAND « LE COWBOY BOLTON MENACE L’AFRIQUE » (PRESS TV)

Le ‘ZOOM AFRIQUE’ de la Télévision d’Etat iranienne francophone a consacré une de ses émissions à cette « nouvelle politique africaine », avec une analyse pointue du programme néo-colonisateur américain, suivie d’une de mes analyses sur la Corne de l’Afrique, exemple de la confrontation entre les USA, les chinois et les russes …

* Voir sur PANAFRICOM-TV/
LA « NOUVELLE POLITIQUE AFRICAINE » DE TRUMP ET BOLTON (AVEC LUC MICHEL SUR LE ‘ZOOM AFRIQUE’ DE PRESS TV, 16 DEC. 2018)

sur https://vimeo.com/306769332

PARTIE 1/ ANALYSE DE LA REDACTION DE PRESS TV :
« LE COWBOY BOLTON MENACE L’AFRIQUE »

Que dit ‘Press TV’ :
« Le Wall Street Journal rend ici compte des projets de l’administration Trump concernant la politique américaine en Afrique :
le président Trump envisage de remodeler la politique américaine en Afrique en sommant les dirigeants du continent de faire un choix stratégique en s’alignant sur l’Amérique plutôt que sur la Russie ou la Chine. Comme il l’a fait dans d’autres parties du monde, Trump a pour objectif de renforcer les liens avec des alliés africains aux vues similaires aux siennes et d’isoler les dirigeants peu coopératifs qui travaillent avec les plus grands concurrents de l’Amérique. »

PARTIE 2/ MON ANALYSE :
L’EXEMPLE DE LA CORNE DE L’AFRIQUE, LES EVOLUTIONS EN AFRIQUE DE L’EST …

« Corne de l’Afrique: Isaias Afwerki, le chef de l’État érythréen assis à la même table qu’un haut responsable américain, à Asmara, capitale d’un pays jusqu’alors isolé par la communauté internationale… Cela n’était plus arrivé depuis bien longtemps. Ce mardi, cependant, les relations entre les États-Unis et le pays d’Afrique de l’Est semblent avoir pris un nouveau départ. Mais que se passe-t-il dans la Corne de l’Afrique ? »

« AFRICOM : TRUMP SE DEMENE POUR L’AFRIQUE ET VEUT OBLIGER LES DIRIGEANTS AFRICAINS A CHOISIR ENTRE LES ÉTATS-UNIS, LA RUSSIE ET LA CHINE » (PRESS TV)

Comment la Télévision d’Etat iranienne francophone analyse-t-elle la « nouvelle politique africaine » de Trump et Bolton :

« Les États-Unis ne se sentent pas menacés par les influences chinoises et russes dans le domaine sécuritaire en Afrique, et présenter la politique des États-Unis à l’ensemble du continent comme une compétition à somme nulle ne sera pas très attrayant pour les gouvernements africains. Par contre, ce sont les intérêts économiques qui pourraient inquiéter les États-Unis, et surtout les intérêts géostratégiques. Mais compte tenu de la taille et de la diversité de l’Afrique, définir une politique unique s’appliquant à l’ensemble du continent sera certainement interprété comme un signe que l’administration ne sait pas de quoi elle parle et que Washington cherche à recoloniser le continent.
Cela dit, Washington a déjà pris sa décision. Après le déploiement des bases militaires au Niger, c’est maintenant le transfert du quartier général de l’AFRICOM, se trouvant actuellement à Stuttgart en Allemagne, qui doit se faire en Afrique. Les États-Unis ne demandent pas, ils imposent.
L’actuel chef de l’AFRICOM, le général Thomas Waldhauser est réticent à un éventuel transfert en Afrique. Il s’en était expliqué devant les sénateurs américains, en affirmant que déplacer le quartier général de ce commandement, avec ses 1 500 employés, allait être coûteux sans pour autant en valoir la peine. Et le choix d’un pays en particulier pour cela « pourrait soulever des questions sur ce que cela signifierait pour les autres partenaires de la région », avait-il souligné. Par ailleurs, M. Bolton s’est inquiété de l’influence grandissante de la Chine en Afrique, et notamment à Djibouti, où les forces américaines disposent d’une importante base, le Camp Lemonnier.
Selon Bolton, la stratégie américaine pour l’Afrique va évoluer.
Désormais, les États-Unis auront trois priorités : le renforcement des liens commerciaux, la lutte contre le terrorisme et l’efficacité de l’aide américaine. Sur ce dernier point, Washington a l’intention de retirer tout soutien aux opérations de maintien de la paix menées par l’ONU jugées inefficaces. Washington est bien décidé à prendre sérieusement les choses en main et à chasser tous ses alliés qui ont plus l’air de le gêner qu’autre chose. Les États-Unis croient que le fait de noircir les politiques des pays européens et même de l’ONU pourraient les faire passer pour les gentils qui désirent réellement apporter une aide sur le continent. Le fait que Washington compte réduire ses effectifs militaires en Afrique ne veut pas dire qu’il n’y aura plus de mission militaire US sur le continent. En effet, ce sont les européens qui se chargent d’être les bras armés des États-Unis.
Washington se contente de déployer des base militaires et de mettre en place une logistique pour centraliser et diriger toutes opérations, quelles qu’elles soient.
Les gouvernements africains et les peuples africains sont sceptiques quant au fait que Trump veuille que leurs pays prospèrent. Le plan semble vouloir contraindre les gouvernements africains à choisir le camp de Washington ou à risquer de faire face à un isolement imposé par les États-Unis ou même a une invasion militaire ou avec les mercenaires terroristes. C’est une approche typiquement autoritaire, et elle ne sera pas bien accueillie. Surtout que cette méthode a été imposée au Moyen-Orient, et c’est l’effet contraire qui s’est produit.
Comme elle l’a fait dans d’autres parties du monde, l’administration Trump pense qu’elle peut compter sur les menaces pour obliger les États à choisir dans son sens, mais cela n’est pas plus susceptible de fonctionner en Afrique que partout ailleurs. »

# II- MES COMMENTAIRES :

PRESS TV s’inspire directement de mes analyses sur cette Recolonisation de l’Afrique par les USA, sous prétexte du soi-disant « Printemps africain », qui est la menace principale en Afrique aujourd’hui. Paris et la Françafrique étant devenu les auxilliaires militaires de l’AFRICOM (la nouvelle « infanterie sénégalaise du Pentagone », comme je la nomme), « le nouveau sherif de l’Afrique » comme l’a dit le Général US Mattis, chef du Pentagone sous Trump, en avril 2017 sur la base française de Djibouti …

COMPRENDRE L’ARRIERE-PLAN GEOPOLITIQUE DU DOSSIER :
QUELLE EST MA THESE ?
LE PANAFRICANISME DOIT REGARDER VERS L’AVENIR. LA GEOPOLITIQUE AFRICAINE DE 2016 N’EST PLUS CELLE DES ANNEES 1960-2007 …

Il y a un arrière-plan géopolitique au soi-disant « printemps africain » de 2014-2018.
Ma thèse, c’est que cet arrière-plan a changé depuis 2007-2008, que
2007 et 2008 ont été des tournants géopolitiques en Afrique … « Beaucoup de panafricanistes ont une vision du passé, un logiciel bloqué il y a 10, 20 ou 50 ans. La haine justifiée de la Françafrique leur occulte la réalité de LA RECOLONISATION DE L’AFRIQUE PAR LES USA.
Le retour de la France dans l’OTAN organisé par Sarkozy en 2007, la création de l’AFRICOM, le commandement unifié de l’US Army pour l’Afrique, par Bush II et Obama en 2007-2008, sont les marques de naissance d’une nouvelle donne géopolitique en Afrique. Que confirment Trump et Bolton (lui même idéologue du Régime Bush II) aujourd’hui !

Comme dans l’OTAN, la collaboration militaire et politique franco-américaine se double d’une « CONTRADICTION INTERNE » (caractéristique du Bloc américano-occidental) : l’allié militaire français est aussi le concurrent économique des USA, qu’il faut évincer des marchés africains (Alliés politico-militaires dans l’OTAN, les pays de l’UE sont aussi opposés aux USA depuis les Années ’80 par la guerre économique USA vs UE et la guerre financière Dollar vs Euro). Autrement dit Paris tire les marrons du feu pour Washington en Afrique !

Lors du « sommet USA-African Leaders » de Washington début août 2014, Obama a annoncé une vague de changements de régime sur le continent, par les méthodes habituelles des USA (révolution de couleur ou soi-disant « printemps arabe » -sic-, cloné en « printemps africain » -resic-). De nombreux pays ont ensuite été secoués par les vents mauvais de ce « printemps arabe » venu de Washington. De 15 à 20 pays sont concernés. Notamment Le Brurundi, où la révolution de couleur a échoué et a fait place ensuite au terrorisme. La RDC qui est la cible principale actuelle (le « pivot géopolitique » de l’Afrique) et le Cameroun (qui est le pivot du Golfe de Guinée), où des scénarios de déstabilisation occidentale sont toujours en cours d’implantation …

(Sources : PANAFRICOM-TV – Press TV – EODE Think Tank)

Photo :
Le général des Marines US Mattis, chef du Pentagone (mais aussi homme fort du Club des 121 généraux et amiraux américains qui a imposé Trump en 2015), sur la base française de Djibouti en avril 2016.

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

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La partita truccata della Tav: nella commissione Toninelli già schierati 5 tecnici su 6

16 dic 18 Repubblica 

Le dichiarazioni pubbliche di chi sta valutando costi e benefici dell’opera. Svelati anche i legami con Ponti, presidente del comitato ministeriale

Di Paolo Griseri

Una partita truccata. In cui l’arbitro non nasconde di essere da anni tifoso sfegatato di una delle due squadre.

Quando la sindaca di Torino, Chiara Appendino, dice di conoscere già l’esito della valutazione costi-benefici sulla Torino-Lione non ha “doti divinatorie”.

Basta studiare la composizione della commissione nominata da Danilo Toninelli per capire che la sentenza è già scritta da tempo.

L’hanno pronunciata negli anni, scrivendo articoli e partecipando a dibattiti pubblici, cinque membri su sei del consesso che a giorni dovrà dare il responso sul tunnel in val di Susa.

Perché la commissione di valutazione è stata, di fatto, appaltata al professore No Tav Marco Ponti e ai suoi soci e consulenti nella « Trt — Trasporti e Territorio » , la società fondata da Ponti e dal suo socio Roberto Parolin.

Tra i fondatori della Trt figurava anche Alberto Dufruca, poi fondatore di una seconda società, la Polinomia, che collabora con Ponti e la Trt.

Tra i collaboratori di Trt c’è anche Paolo Beria, successore di Ponti alla cattedra del Politecnico di Milano e alla guida del laboratorio Transpol.

Infine, tra i collaboratori di Beria, incaricati da lui di consulenze a Milano c’è il professor Francesco Ramella Pezza.

Inutile dire, a questo punto, che Ponti, Parolin, Dufruca, Beria e Ramella sono 5 dei sei componenti della commissione di valutazione dei costi- benefici sulla Torino Lione.

Una commissione finalmente « super partes » ha sempre garantito il ministro delle Infrastrutture, « in grado di produrre un’analisi tecnica puntuale e non ideologizzata ».

Il dato emerge da un dossier del gruppo del Pd alla Camera.

La ricerca, condotta dal capogruppo Graziano Delrio e dal deputato piemontese Davide Gariglio, elenca gli atteggiamenti « super partes » dei cinque professori del gruppo Ponti.

Il sesto membro, il professor Pierluigi Coppola, è l’unico sopravvissuto tra i componenti della vecchia struttura del ministero dei trasporti.

Ma è sugli altri, quelli che tra poco ci dovranno dire se è utile o no la Torino- Lione, che vale la pena soffermarsi. Ponti e Ramella, ad esempio, esposero le loro tesi in un libro del 2007 intitolato: «Tav, le ragioni liberali del No».

«Gli autori — è scritto nella quarta di copertina — ritengono che i benefici dell’opera, sia economici sia ambientali, siano inferiori ai costi » .

E questo perché « l’autostrada esistente è largamente sottoutilizzata».

«Ogni giorno — sostiene ancora Ramella — transitano in media 4.000 tir tra Italia e Francia, camion per lo più euro 6 che impattano poco a livello ambientale » .

Dunque, se si possono utilizzare i tir, perché ammodernare la linea ferroviaria?

Passaggio interessante se si pensa che la Sitaf, la società che gestisce la galleria autostradale del Frejus, ha potuto raddoppiare in questi anni la galleria stradale senza proteste di sorta e nel silenzio degli ambientalisti.

Fa parte della commissione anche l’erede della cattedra di Marco Ponti al Politecnico di Milano, Paolo Beria.

È stato anche consulente, dieci anni fa, della Trt- Trasporti e Territorio. « La linea Torino- Lione è una linea su cui non si dovrebbe investire», dichiarava già nel 2012. Riccardo Parolin è socio fondatore con Ponti della Trt di cui detiene il 18,43 per cento.

Sostiene che « per la Torino-Lione le previsioni di domanda si sono dimostrate sovrastimate » Infine Alfredo Dufruca, già membro del cda della Trt di Ponti, oggi amministratore di Polinomia. La sua tesi è esposta nell’appello di Legambiente che ha sottoscritto nel marzo 2012: « La Torino- Lione non è una priorità né per le merci né per i passeggeri».

Con queste premesse sarebbe davvero clamoroso se la commissione sostenesse che la Torino-Lione è conveniente. In ogni caso vale la pena di sottolineare il criterio indicato a suo tempo dal professor Beria: «C’è la necessità di analisi costi- benefici indipendenti. L’affidamento di tali analisi dovrebbe avvenire con gara internazionale».

Tav, Marco Ponti: “E’ vero l’ho avversata e gli altri tecnici li ho scelti tutti io”

https://rep.repubblica.it/pwa/intervista/2018/12/16/news/marco_ponti_la_tav_non_conviene_e_gli_altri_tecnici_li_ho_scelti_tutti_io_-214430818/

16 DICEMBRE 2018

Il capo del team: i miei non sono pregiudizi ma i dati che avevo sconsigliavano l’opera
TORINO – Professor Ponti, come mai cinque tecnici su sei della Commissione che valuta la Torino-Lione sono No Tav?
“Io non sono pregiudizialmente No Tav, dovete smetterla di scrivere questo”.  Ha scritto libri e libri.. “Io sono un tecnico, ho un atteggiamento scientifico. Quando ho scritto quei libri i dati che avevo in mano dicevano che l’opera non era conveniente”.
In ogni caso cinque su sei in Commissione sono un po’ sbilanciati, non trova? 

«Noi non siamo una commissione. Siamo stati nominati singolarmente».

Come mai tutti della sua società Trt o suoi collaboratori?

«Il ministro Toninelli mi ha detto: “Voglio i migliori tecnici delle analisi costi-benefici. Lei, che ha una vasta esperienza e una riconosciuta professionalità, trovi le persone all’altezza”».

Dunque gli altri 4 tecnici li ha scelti lei?

«Li ho scelti io. Ho detto: “Ministro, hanno una solida esperienza e con loro mi sento tranquillo di fare un buon lavoro”».

Ma la pensano tutti come lei…

«Ecco l’errore: non la pensano, constatano. Sulla base dei numeri. Se lei è malato e va a farsi visitare da cinque medici, tutti e cinque le diranno che lei è malato. Sono affetti da pregiudizio?

No, sono dei professionisti e dicono la stessa cosa perché lei è effettivamente malato. I dati sulla Torino-Lione che avevamo prima di questa analisi costi-benefici erano effettivamente tragici. Se mi fossi presentato con quei dati a chiedere un finanziamento alla Banca Mondiale, dove ho lavorato, mi avrebbero licenziato».

Invece l’Unione Europea ha concesso il finanziamento alla Torino-Lione.

«Ho lavorato a lungo anche con l’Unione europea. Lì si tiene conto degli equilibri politici tra Paesi».

E adesso avete altri dati?

«Adesso abbiamo dati diversi».

Dunque cambierete idea?

«Noi non abbiamo preconcetti. Se i dati mi dicono che l’opera è economicamente conveniente, io sono pronto a diventare Sì Tav domattina».

E i nuovi dati lo dicono?

«Non parlo dei risultati del lavoro che stiamo facendo e stiamo per concludere».

Che cosa vuol dire che i dati sono diversi?

«Vuol dire che sono qualitativamente migliori e ci consentono di compiere un’analisi molto più approfondita».

Terrete conto anche dei costi dell’abbandono dell’opera?

«Certo. Lo abbiamo fatto anche nel lavoro sul Terzo Valico. Che peraltro era già stato realizzato al 35 per cento mentre la Torino-Lione è solo all’11».

E come incide la scelta dell’Ue di aumentare il finanziamento?

«Non incide. Noi facciamo un’analisi di sostenibilità economica, non finanziaria. Noi diciamo se un progetto è conveniente, non entriamo nella discussione su chi lo paga».

Come mai tutte le analisi costi-benefici precedenti sulla Tav sono state positive?

«Tutte le analisi in realtà sono una, quella del 2011. E, come noi documentammo, sovrastimava i benefici e sottostimava i costi».

Adesso con nuovi tecnici cambierà il giudizio?

«Guardi anche alcuni dei miei attuali collaboratori hanno partecipato a quelle analisi. Noi rappresentiamo la continuità con la gestione Delrio».

La continuità?

«Certo. Delrio aveva cominciato teorizzando l’analisi costi-benefici. Poi se n’è andato lasciando 132 miliardi di opere senza analisi».

Comunque, non è normale che 5 tecnici su sei abbiano a che fare con la Trt, la società che ha fondato lei.

«Quella società ci ha rimesso. Per le mie posizioni, sono più le commesse che abbiamo perso dalle ferrovie…».

Le ha recuperate dalle autostrade?

«Le autostrade mi hanno querelato».

Ma lei giudica più conveniente l’investimento nelle strade rispetto a quello nelle ferrovie.

«La ferrovia costa ogni anno 8 miliardi allo Stato

Le strade generano un flusso positivo di cassa di 40 miliardi».

Se lei è malato e va a farsi visitare da cinque medici, tutti e cinque le diranno che è malato. Hanno un pregiudizio? No, dicono le stessa cosa perché lei in effetti è malato 

È stato Toninelli a dirmi di scegliere i membri. E io l’ho fatto, perché con loro mi sento tranquillo. Se i nuovi dati ci faranno cambiare idea lo faremo senza preconcetti

Esperto di trasporti Il professor Marco Ponti, 67 anni, docente di Economia applicata al Politecnico di Milano

DUBITO DUNQUE SONO ——- TRAVAGLIO, IL TROTZKISTA, IL FOTOGRAFO, I GILET GIALLI, IL TERRORISTA, I SERBI E IO

http://fulviogrimaldi.blogspot.com/2018/12/dubito-dunque-sono-travaglio-il.html

MONDOCANE

LUNEDÌ 17 DICEMBRE 2018

(vedi anche www.fulviogrimaldicontroblog.info, prima che qui sparisca)

“He who takes a stand is often wrong, but he who fails to take a stand is always wrong.– “Chi si schiera, spesso si sbaglia, ma chi non si schiera si sbaglia sempre” (Anonimo)

Il fustigatore fustigato

Nella sua risposta a Giorgio Bianchi, il giornalista fotografo e documentarista che, in modi garbati, seppure puntuti, gli aveva rimproverato, e documentato, la pessima qualità delle pagine di politica internazionale del Fatto Quotidiano (FQ) e lo stupefacente contrasto tra quel trattamento falso, fazioso, preconcetto degli Esteri e la spesso corretta, coraggiosa parte riguardante i fatti, personaggi e colleghi di casa nostra, Marco Travaglio, direttore del giornale, ha fatto la figura per la quale di solito sbeffeggia gran parte dell’importante stampa e Tv italiane. Preda evidente di un livore che mal si concilia con l’elegante sicumera che esibisce nelle sue epifanie televisive, una delle migliori penne satiriche del paese si è lasciata trascinare a insulti, in risposta a presunti ma inesistenti insulti di Bianchi,, disprezzo per le argomentazioni oppostegli, arroganza e pregiudizi talmente clamorosi da parere quelli di un Sallusti qualunque (direttore del foglio berlusconide sedicente“Il Giornale”). 

Copertosi dietro a collaboratori “antimericani” come Massimo Fini e Pierangelo Buttafuoco, ha ribadito le sue sentenze inoppugnabili e definitive su “Putin detestabile autocrate”, “Assad criminale di guerra e di pace (si fa per dire)” e sul “regime degli Ayatollah che fa dell’Iran un paese dove nessuna persona di mente normale e amante della libertà vorrebbe mai vivere”. Manca la controprova di quanto un cittadino iraniano si troverebbe bene nei paesi delle armi per tutti, stragi nelle scuole, Barbare d’Urso, assassini mirati, stampa in mano ai tycoon, video giochi a chi ammazza di più.

Diversamente da Giorgio Bianchi, da me e da tanti altri, con ogni evidenza Travaglio non ha mai messo piede nei paesi governati da coloro che con tanta virulenza stigmatizza. Ripete a pappagallo quanto spurgano le matrici della propaganda occidentale a sostegno del pensiero, della cultura e del regime unici mondiali, ostacolati proprio dai paesi che infanga e i cui popoli, liberamente, checchè ne dica lui, contraddetto da mille osservatori ONU, sostengono i propri governanti, anche a costo di inenarrabili sacrifici inflitti dal nemico, con percentuali di consenso che i nostri democratici reggitori non si sono mai sognati. Né il regime plutocratico americano dove, se non si hanno soldi, non si viene eletti ai vertici neanche se si resuscita Lazzaro; né quello monarchico di Londra nel quale un primo ministro per reggersi al potere deve essere gradito alla donna più ricca del mondo e, in mancanza, deve avvelenare qualche russo dandone la colpa a Putin; né quello italiota retto fino a ieri, e parzialmente anche oggi, da una cosca mafiomassonica impegnata a mangiare viva la popolazione. E neppure quello bancario francese che, per non essere travolto da un popolo inferocito, col proprio gradimento al 23%, deve ricorrere al supporto fisico di 80mila poliziotti, a quello cartaceo di tutti media padronali europei e all’occasionale mostruosità “islamica”.

E’ chiaro che Travaglio e, ancora più il suo condirettore, delegato dei padroni, Stefano Feltri, è iscritto all’albo d’onore dell’Atlantosionismo e da lì non si muove anche perché, ahinoi, la sua cecità rispetto a un mondo come rappresentato dal cialtroname politico-economico che lui sbertuccia si regge sugli occhiali attraverso cui guarda alla realtà. Che sono quelli di un ottuso eurocentrismo che individua il migliore dei mondi nella gigantesca truffa della democrazia liberale borghese e delle sue finte libertà, sistematicamente pervertite da manipolazioni della mente che iniziano poco dopo la nascita. 

I serbi e il trotzkista
Mi sovviene un episodio che collega un mio trascorso al FQ. 1999: primavera di bombe sulla Serbia di Tito e Milosevic, che non si arrende alla fine della Jugoslavia e al taglio di un suo arto, il Kosovo. Liberatomi dal TG3 la notte delle prime bombe, vado con telecamerina e incarico di “Liberazione” a raccontare il tentato genocidio dei serbi da parte di Nato, Clinton, D’Alema. Mando reportage sulla guerra all’uranio, alle bombe a grappolo, alla manipolazione meteorologica finalizzata a inondare il paese di acque fuoruscite dal Danubio e rese tossiche dalle sostanze dei petrolchimici bombardati a Pancevo. Scrivo anche del Ponte sul Danubio sul quale i belgradesi del “Target” cantano al cielo, sfidando gli F15 in arrivo da Aviano e degli operai dell’automobilistica Zastava che rimettono in piedi da soli una fabbrica polverizzata dai governanti amici dei suoi padroni, la Fiat. E riferisco di come i profughi Rom dal Kosovo, cacciati, insieme ad altri 300mila, da una banda di criminali, l’UCK, al servizio di Nato e narcotrafficanti, siano sistemati in tendopoli del governo e poi indirizzati nelle belle case di un quartiere, con scuole e ospedali, da tempo abitato dai loro fratelli d’etnia. 

Sotto l’anziano direttore Sandro Curzi, devoto a Bertinotti, imperversa un caporedattore agli esteri di nome Salvatore Cannavò, notabile di un microgruppetto trotzkista staccatosi dal PRC. Al rientro da Belgrado, scopro che gran parte dei miei servizi sono stati da costui o mutilati, o proprio cestinati. E anche la mia intervista a Slobo Milosevic, l’ultima prima del suo infame arresto e morte indotta, è stata rifiutata (la pubblicherò poi sul più professionale “Corriere della Sera”), perché tutto questo mostrava “un inaccettabile appiattimento sul despota Milosevic e, di conseguenza, sui serbi, ipernazionalisti e stragisti etnici”, come insieme spappagallavano la vulgata imperialista “Liberazione” e “il manifesto”, quotidiani – bum! – comunisti.

Perché rimastico questi ricordi di esaltante informazione “de sinistra”? Perché il Cannavò me lo sono ritrovato nel FQ, un po’ su lavoro e sindacati, con severa moderazione, un po’ sugli esteri, dove dà rinnovata prova di professionalità e deontologia accorrendo in difesa del capo nella diatriba con Giorgio Bianchi sulle pagine estere. In risposta a uno dei tantissimi interventi, in rete e nelle lettere al giornale, che condivideva le critiche di Bianchi, il nostro trotzkista si precipita a giurare che il giornale di Travaglio non ha né pregiudizi, né conduce campagne mirate (c’è una tale Michela Jaccarino che da mesi non scrive altro che quanto chiaviche siano i russi e Putin, per citarne una, di campagne). Ripete le invettive contro “gli stati autoritari di Putin e Assad e quelli confessionali come l’Iran”. E, a proposito di campagne, andate a cercarvi anche il paginone di Roberta Zunini, il 7 dicembre scorso,in cui si riporta, condividendo, il rapporto della Rand Corporation (una di quelle che finanziavano l’Operazione Condor in America Latina), che lamenta come la Nato in Ucraina, sulla soglia della Russia, sia troppo lenta, abbia troppi limiti: La statua di Hitler, pensate, non è stata ancor rieretta accanto a quella del collaborazionista Stepan Bandera e il Donbass libero non è stato ancora raso al suolo dagli F35 all’uranio.

Nazi e antinazi per me pari son. Ma un po’ meglio i primi.
Procedendo lungo i binari della degenerazione trotzkista, quella delle rivoluzioni democratiche della Nato e dell’Isis saudita contro Siria, Iraq e Libia, il bravo giornalista conclude vantando che il giornale, “nello scontro tra Nato e Russia sull’Ucraina, non si vede sostenitore di un fronte contro l’altro”. Colpo di Stato Usa a Kiev, stavolta usando nazisti al posto di jihadisti, rifiuto del nazismo di popolazioni russe nell’Est e quindi guerra di sterminio a tali popolazioni. Con la Nato che si schiera lungo tutto il perimetro della Russia e la Russia che non vanta neanche un pedalò nel Golfo del Messico, o un aquilone vicino alle Hawai. Equidistanza alla Fatto Quotidiano. E quando sei equidistante tra carnefice e vittima, sai bene dove stai. In Medioriente, come dappertutto. Così come “Liberazione” per i Balcani, il FQ e “il manifesto” per il resto del mondo dovrebbero assumersi una porzioncina nella suddivisione delle responsabilità per diversi milioni di morti e distruzioni vaste come mezzo pianeta.

La domanda, il piccolo dubbio, che dovrebbero anche porsi è molto, molto semplice. Ormai tutti, anche i giornalisti liberi ma uguali, hanno detto e scritto che il jihadismo che ha devastato, crocifisso e sgozzato in Medioriente, Asia e Africa, è stato inventato dagli Usa (Hillary Clinton in prima fila), addestrato in Giordania e Turchia dai marines, pagato dai turchi, che ne hanno smerciato il petrolio rubato, dai sauditi e altri del Golfo. Tra loro molti foreign fighters. Ora costoro fanno casino in Europa. Mutazione genetica, inversione ideologica, o nuovo mandato? 

Aggiungo solo che, per uno che da mezzo secolo si occupa di politica internazionale e anche su media rispettati e, un tempo, main stream (comunque sempre di editori puri), dai vari posti dove questa esplode, le mingherline paginette in fondo che il FQ riserva, a evidente malincuore (sensi di colpa?), agli esteri, non vanno proprio prese in considerazione. Se non per osservare, en passant, come si possa scrivere male, sciatto, con disinvolta mancanza, o ambiguità, di verifiche e fonti partendo da un’obbedienza, o da un pregiudizio e conseguente accanimento politico-culturale colonialista da far sembrare il famigerato “orientalismo”, bollato di eurorazzismo dal grande storico e analista Edward Said, un innocuo culto del folklore.

Gilet Gialli: Gilet che?
Tutto questo spiega la ritrosia nei due giornali “di opposizione”, sedicenti liberi, ma uguali, nei confronti di una roba andata, alla De Andrè, in direzione ostinatissima e contrarissima. Quella dei Gilet Gialli in Francia, tanto da evocare nella cosca degli eurocrati che si sono messi sotto i piedi i paesi europei non collocati nei piani alti del castello, il fantasma della Bastiglia. Grande evidenza alla violenza, non delle truppe macroniane che, compiuti gli arresti preventivi alla Mussolini, sparacchiavano addosso alla gente gas velenosi, flash ball, getti di acqua gelida e pallottole rivestite di gomma e inerme a terra, la massacravano di calci e botte; ma a quei sacrilegi, stufi di Draculi non confinati alla mezzanotte ma impegnati a succhiar sangue h24, che rompevano le vetrine a Zara, Armani e Bulgari. E poi, tutta la stampa riunita sul trampolino a tuffarsi sul terrorismo di Strasburgo, con spruzzi tanto possenti da far sparire persino l’ombra dei giubbini gialli. Non era questo il programma?

Sicuramente lo era e lo è del “manifesto” che,facendosi beffe della sua testatina comunista e soffrendo di allergia a ogni cosa gialla presente, ora addirittura festeggia il rallentamento di quei violenti dei Gilet, definendo il movimento di centinaia di migliaia di subalterni incazzati un “soufflé sgonfiato”. Quindi trattavasi di “aria calda”, svaporata di fronte alle generose offerte di Macron. Autore di testo e titolo, Guido Caldiron, affermatosi, prima in “Liberazione” e poi sul “manifesto”, come grande fan di ogni rivoluzione colorata sorosiana. Coerentemente, si era esibito il giorno prima, nell’inarrivabile inserto di cultura proletaria “Alias”, quello appaltato ai suoi correligionari, con inni, salmi, peana, ditirambi, gospel, alle inchieste sul “nazionalpopulismo” di due immacolati campioni del giornalismo atlanticosionista, debenedettiano ed elkianiano: Ezio Mauro, ex-direttore di “Repubblica” e Maurizio Molinari, direttore de “la Stampa”. Tout se tien.

Pensate – stupite – cosa ha scritto uno sul “manifesto” del 14 dicembre: “Una delle vocazioni della propaganda è di rendere vero, a furia di ripetizione, quello che non lo è necessariamente . E’ un lavoro da fabbro: si tratta di eliminare il dubbio col martello per forgiare un solido senso comune. Si batte sul punto interrogativo fino a raddrizzarlo”.

Viene in mente tale Roberto Ciccarelli che, da un paio di mesi, ogni santo giorno, ripete sul “manifesto” la frase: “Sussidio di povertà impropriamente detto reddito di cittadinanza”. Un vero fabbro. Di quelli che forgiano l’intero quotidiano comunista a spadone contro i 5 Stelle perché, con quasi tutto ciò che fanno, mettono a nudo l’ignavia e l’ipocrisia del giornale e della particina politica che in esso si identifica. Roberto Ciccarelli che, tanti anni fa, con la sua carica a testa bassa contro il rosso di coloro, tra cui in piccolissimo il sottoscritto, che, alla luce di abbaglianti indizi, testimonianze, ricerche di migliaia di esperti indipendenti, dubitavano dell’attribuzione degli attentati dell’11 settembre ad Al Qaida. Lui, quel fabbro, un dubbio non ce l’aveva: dicevano bene evangelisti come Bush, i Neocon, la Cia, il Mossad, Ezio Mauro e Molinari.

Il terrorismo uccide chi capita, la stampa uccide Voltaire.
Da allora, né al “manifesto”, né all’altro giornale libero ma uguale, si è deflesso dalla linea del fabbro. Dubbi mai! E così a Strasburgo, per la quale città il prefetto di Parigi ha previsto un attentato la mattina prima, un tizio spara sulla folla in una strada pedonale dove non si entra che da quattro ingressi strettamente controllati e non se ne esce che da altri due, parimenti controllati. Ne ammazza tre, poi saranno quattro e ne ferisce 13. Ma Nessuno sa chi sia. Neanche la polizia con la quale, poco dopo, avrebbe avuto uno scambio a fuoco nel buio. Non lo prendono, ma immaginano che sia lo stesso la cui casa avevano premurosamente perquisito, godendo di preveggenza, poche ore prima, per trovarvi armi, coltellacci ed esplosivo. Nessuno poi saprà dare indicazioni. Salvo un tassista che, guarda caso, era lì, in una zona proibita a tutti i veicoli, taxi compresi. Dice di aver riconosciuto nel passeggero – ma sarà poi lo sparatore? L’uomo della perquisizione? – Cherif Chekatt, origine marocchina del quartiere Neudorf (Strasburgo e l’Alsazia erano tedeschi), e di averlo lasciato ferito (da chi?), pensa un po’, davanti a un commissariato. 

La salvezza per lo sparatore è là a due passi, attraverso il Reno. Ma forse Cherif non sa nuotare, poi fa troppo freddo. Torna dalle sue parti, dove se no?, la mattina dopo, astuti come volpi, lo cercano in 750, tra forze speciali, brigate antiterrorismo, servizi segreti, vigili urbani. Una persona se ne sta in un magazzino o garage. Chi è? Ma lo sanno tutti, soprattutto i 750: è Cherif. E’ parte una sparatoria degna della battaglia della Marna. Ne può uscire uno che non sia il terrorista morto? Non può. lo si poteva prendere con i gas, per fame? Per farlo parlare e rivelare tutta una rete? Non si poteva. E stavolta è di certo Cherif, mariuolo di molte trasgressioni, per niente religioso, mai stato in moschea, mai visto pregare, ma, secondo ogni fonte, anche quelle della Gazzetta del Borneo, “radicalizzato” al punto da gettare ai piedi di Allah la sua vita. Come quegli altri, a Parigi e Bruxelles, radicali al punto da bere come spugne, spacciare, gestire la prostituzione e non farsi vedere mai dall’imam. 

Cui prodest?
Una vecchia domanda se la ponevano già i romani: a chi conviene, cui prodest? Domanda arcaica, logora, polverosa. Per niente trendy. In Italia si vendono 4 milioni di copie di quotidiani,in nessuno di questi troverete quella domanda. E neanche il minimo dubbio. Sentenze definitive sui Gilet Gialli che, autorevolmente, espressione del popolo, hanno dato voce a dubbi sui tempi e sulle finalità dell’attentato che ne avrebbe inevitabilmente frenato l’azione,fornendo pretesti morali e repressivi all’avversario. Si seppellisce il dubbio sotto valanghe di “complottisti folli”, “teorici della cospirazione”. In compenso, il rilancio del terrorismo, oltre che fornire nuove armi ai fautori della “sicurezza” contro i subordinati, provocando una vittima di forte valenza simbolica, e della cui morte ci dispiace, ha gonfiato i petti e i giornali dell’europeismo alla Junker-Moscovici-Barroso. Noi piangiamo il ragazzo. Loro, speculandoci sopra in nome dei Juncker e affini, il martire eroico di un’Europa che detestiamo.

Con il più bell’ossimoro della storia dell’informazione, il “manifesto”, che di dubbi non ne ha punti, fa seguire al discorso del fabbro che martella i dubbi per farne una spada al cavaliere, quello sprezzante sui cacadubbi delle giubbe gialle e di qualche demente complottista in rete. Garantisce Roberto Ciccarelli, garante anche dell’11/9. Il Fatto Quotidiano non è da meno. Ma Travaglio è un uomo d’onore. E’ quelli del “manifesto” e di tutta la stampa, libera e uguale, pure. Hanno tutti, quelli delle verità storiche e attuali sanzionate una volta per tutte, una paura fottuta del dubbio. 

 

REVUE DE PRESSE : ‘TRUMP, LE PRÉSIDENT DES INDUSTRIELS DU PÉTROLE!’

 

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Complément pour le Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 12 15/

RP LM.GEOPOL - parstoday trump pétrole I (2018 12 15) FR (2)

Mes analyses sur le « nouveau marché du pétrole » et la « nouvelle guerre du pétrole » suscitent un intérêt certain en Iran. Où PARS TODAY, l’influente agence d’information d’Etat, les a publié en Une de son site francophone …

# Revue de Presse :

Mes analyses sur le Pétrole diffusées par ‘Pars Today’ (Iran) …

« TRUMP, LE PRÉSIDENT DES INDUSTRIELS DU PÉTROLE! » (‘PARS TODAY’, 8 DEC. 2018)

* Voir sur : http://parstoday.com/fr/news/world-i73725-trump_le_pr%C3%A9sident_des_industriels_du_p%C3%A9trole!

* Extrait :

« Dans la dernière ligne droite de son mandat à la présidence des États-Unis, Barack Obama avait réussi à protéger 94 % des zones maritimes contre le forage pétrolier et gazier. De concert avec le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, il avait annoncé un moratoire de cinq ans sur l’octroi de nouveaux permis d’exploration en Arctique. D’un coup de plume, Donald Trump a tout annulé.

Dans le communiqué officiel de l’annonce, le gouvernement Trump se vantait d’avoir ouvert 90 % des zones maritimes américaines à l’exploration, alors qu’elles étaient jusqu’à il y a peu, quasi totalement épargnées du forage. Le revirement est complet. En matière d’environnement, les États-Unis ont reculé d’une décennie, en appliquant des politiques qui semblent empruntées à l’ancien vice-président pro-industries pétrolières, Dick Cheney.

Le programme énergétique du locataire de la Maison-Blanche passe par le développement des énergies fossiles…

Décryptage avec le géopoliticien, Luc Michel. »

* ‘Pars Today’ diffuse également mon interview accordée à PRESS TV (la télévision d’Etat iranienne francophone) :

voir sur https://www.youtube.com/watch?v=ctv7eNpLMs0

# L’ANALYSE DE REFERENCE :

Voir sur PCN-TV/

GEOECONOMIE & GEOPOLITIQUE:

LUC MICHEL DECRYPTE LA CRISE DU PETROLE ET LES MUTATIONS DE SON ‘NOUVEAU MARCHE MONDIAL’

sur https://vimeo.com/208195737

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ECHEC DE LA STRATEGIE SAOUDIENNE (I): LE ‘CONSEIL DE COOPERATION DU GOLFE’ PROFONDEMENT DIVISE SUR FOND D’HOSTILITE QATAR-SAOUDS

 

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 12 14/

Cooperation Council for the Arab States of the Gulf Flag. Close Up.

Cooperation Council for the Arab States of the Gulf Flag. Close Up.

Le moins que l’on puisse dire c’est que stratégie saoudienne mise en application par le Prince Ben Salmane depuis son acession au pouvoir réel (avec l’aide Trump et des israéliens) n’est pas un succès. Les alliés et les anciens alliés de Riyad (comme le Qatar) sont de plus en plus rétifs aux aventures géopolitiques engagées par MBS. 

J’ai débattu ce 12 décembre sur PRESS TV (Iran) de ce thème, débat consensuel :

* Voir sur PCN-TV/

PRESS TV (IRAN) DEBAT AVEC LUC MICHEL:

FAILLITE DE LA STRATEGIE SAOUDIENNE AU ‘CONSEIL DE COOPERATION DU GOLFE’

sur https://vimeo.com/306206359

Lors de la dernière session de ce Conseil, ces 9 et 10 décembre en Arabie saoudite, Riyad a tenté de transformer celle-ci en un « tribunal anti-iranien ». Et n’a fait que mettre en lumière la division entre les membres arabes de ce conseil et l’isolement croissant des Saouds. 

« UNE APPROCHE NON CONSTRUCTIVE DU CONSEIL DE COOPERATION DU GOLFE VIS-A-VIS DE L’IRAN » (PARS TODAY, IRAN)

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a critiqué les accusations “sans fondement” du Conseil de coopération du Golfe, déclarant que « celui-ci était devenu un front pour proclamer la politique de certains de ses États membres aux dépens des autres ». Dans une déclaration faite ce lundi 10 décembre, Bahram Qassemi a ainsi réagi aux accusations portées contre la République islamique d’Iran lors du 39e sommet du CCG à Riyad, en Arabie saoudite, déplorant la poursuite de « l’approche non constructive du conseil vis-à-vis de l’Iran ». Présidant la session du CCGP, le roi saoudien Salmane ben Abdelaziz a prétendu que « l’Iran continuait de promouvoir le terrorisme et menaçait la stabilité de la région. Il a également accusé l’Iran de mener des politiques agressives et de s’ingérer dans les affaires intérieures des autres pays ».

En réaction aux accusations du roi d’Arabie saoudite, Qassemi a aussi déclaré: « En pratique, le Conseil est devenu un front pour proclamer la politique de quelques-uns de ses membres et prend position au détriment et au nom de tous les membres, nuisant à la paix et à la stabilité régionales ». Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a ajouté que « le conseil pouvait utiliser son potentiel pour dissiper les incompréhensions et les divergences internes et externes en adoptant une approche indépendante et logique ». « L’Iran estime que les positions annoncées lors du sommet de Riyad ne reflètent pas nécessairement l’attitude de tous les membres du conseil », a-t-il déclaré.

L’ECHEC DE L’ARABIE SAOUDITE A ATTEINDRE SES OBJECTIFS

« L’échec de l’Arabie saoudite à atteindre ses objectifs lors de la réunion peut être vu dans la contradiction entre le texte de la déclaration finale et l’approche pratique adoptée par certains membres du CCGP envers la République islamique d’Iran », a encore souligné Qassemi. Il a expliqué que « certains membres du conseil avaient une compréhension correcte de la politique du voisinage avec l’Iran, des réalités régionales et des exigences du bon voisinage, et avaient toujours été des pionniers dans la réduction des malentendus ».

LES DIRIGEANTS QATARI ET OMANAIS, GRANDS ABSENTS DU SOMMET DU ‘CONSEIL DE COOPERATION DU GOLFE’

Sur fond de crise diplomatique avec le Qatar, le 39ème sommet du Conseil de coopération du Golfe Persique (CCGP) s’est en effet déroulé ce dimanche à Riyad en l’absence des dirigeants du Qatar et du Sultanat d’Oman.

Accusant le Qatar « de soutenir le terrorisme », les Émirats arabes unis, Bahreïn, l’Arabie saoudite et l’Égypte ont coupé il y a un an et demi leurs relations diplomatiques avec le Qatar et ont imposé un blocus terrestre, aérien et maritime à ce pays. L’Arabie saoudite est allée plus loin en fermant le passage Dalavi, la seule voie terrestre avec le Qatar. En dépit des efforts de réconciliation fournis par l’émir du Koweït, le blocus contre le Qatar se poursuit. Les quatre États arabes insistent sur leurs 13 conditions imposées, dont la diminution des relations avec l’Iran, la fermeture de la chaîne d’information qatarie Al-Jazeera surnommée « empire médiatique qatari » et la fin de soutien aux Frères musulmans et au Hamas.

« Riyad et Abou Dhabi remuent ciel et terre pour faire croire que le ‘Conseil de coopération du Golfe’ tient toujours debout. Or, la menace qatarie de quitter le Conseil et l’absence d’une participation régulière de certains pays aux sommets de ce Conseil témoignent bel et bien des différends qui le rongent et qui risquent même de l’effondrer », selon les experts arabes. Les dirigeants saoudiens, émiratis et bahreïnis n’ont donc pas participé au sommet du Conseil tenu l’année dernière à Koweït. Oman a, pour sa part, fait état de la non-participation de Sultan Qaboos à ce trente-neuvième sommet du Conseil. C’est Fahd ben Mahmoud al-Said, le vice-Premier ministre chargé des Affaires de la primature du Sultanat d’Oman qui représentera son pays lors de ce sommet.

Abdel Latif el-Ziani avait auparavant informé que « le dossier syrien, la crise au Yémen ainsi que l’Iran seraient au cœur des discussions » de ce trente-neuvième sommet du Conseil de coopération du Golfe. « Reste à savoir comment ce Conseil,  qui est confronté à de profonds différends à son intérieur et qui  n’est pas parvenu à résoudre la crise des relations avec le Qatar, pourrait aboutir à un accord sur les dossiers aussi sensibles tels que l’Iran, le Yémen et la Syrie », interroge encore les experts. À noter encore que le sommet intervient peu de temps après la décision qatarie de quitter l’OPEP.

QUEL OBJECTIF SUIT LE QATAR EN SE RETIRANT DE L’OPEP ?

Le Qatar a en effet décidé de quitter l’OPEP, « une décision moins destinée à affaiblir l’Organisation qu’à provoquer un effondrement du Conseil de coopération du golfe Persique », selon un media arabe renommé ‘Raï al-Youm’. « Le Qatar a décidé de se retirer de l’OPEP à l’horizon de janvier 2019 », a déclaré le ministre qatari de l’Énergie Saad Al-Kaabi. La nouvelle a surpris et a été largement médiatisée « à titre d’une tentative destinée à saper l’Opep ». Est-ce le cas?  Le journal panarabe ‘Rai al-Youm’ revient sur le sujet, rappelant que « la décision a eu lieu deux jours avant que l’Organisation des pays exportateurs ne tienne sa réunion à Vienne ».

Le ministre qatari a déclaré que « la décision n’était pas politique », mais « qu’elle a été prise pour permettre au Qatar de se concentrer sur la production de gaz liquéfié ». Selon l’analyste de ‘Rai al-Youm’, « la décision qatarie ne peut toutefois ne pas être politique. Si elle ne pèse pas trop lourd sur la production pétrolière de l’OPEP dans la mesure où le Qatar est plutôt un État gazier que pétrolier et qu’il ne produit que 600 000 barils par jour, le retrait qatari a un message à adresser à Riyad et peut-être pas au sein de l’OPEP, mais au sein d’autres instances où Doha et Riyad siègent » !

« Le retrait du Qatar de l’OPEP n’est, de toute façon, pas une première ; l’Indonésie avait quitté l’organisation en 2008, mais elle l’a, à nouveau, rejoint plus tard. En ce qui concerne le Qatar, nous ne savons pas si le retrait serait temporaire ou définitif », dit l’analyste précisant que des sources liées aux pays du golfe Persique ont déclaré à ce journal qu’il était aussi éventuel que « le Qatar aille prendre des mesures plus importantes dans les prochains jours ». En effet, « le Qatar pourrait se retirer, également, du Conseil de coopération du golfe Persique qui tiendra son prochain sommet dimanche à Riyad ». Et l’analyste de ‘Rai al-Youm’ de conclure : « Le retrait du Qatar de l’OPEP n’entraînera évidemment pas son effondrement puisque Doha y maintient un rôle bien limité, mais la situation pourrait être bien différente si elle décidait de se retirer du Conseil de coopération du golfe Persique qui souffre, actuellement, de graves divisions internes » …

(Sources : Pars Today – Press TV – PCN-TV – Raï al-Youm – EODE Think Tank)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

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“MIT, Terzo Valico, ultimata l’analisi costi-benefici e l’analisi giuridica

13 dic 18 Presidio Europa

http://www.presidioeuropa.net/blog/terzo-valico-acb-13-dicembre-2018/

La documentazione integrale prodotta dai tecnici a disposizione per la consultazione

13 dicembre 2018 – Gli esperti della Struttura Tecnica di Missione del MIT hanno completato le valutazioni sulla nuova linea ferroviaria Alta Velocità/Alta Capacità del Terzo Valico di Giovi.

L’analisi costi-benefici, che tiene conto di numerosi fattori, è stata valutata insieme alle ulteriori risultanze per cui, date le spese già sostenute per l’avanzamento dei lavori già compiuti e considerati i costi derivanti dai contenziosi e per il ripristino dei luoghi, si procederà verso la realizzazione di un’opera che, con opportuni interventi, sarà maggiormente utile a Genova e ai territori che attraverserà questa ferrovia.

Tutti i documenti sono interamente pubblicati e liberamente consultabili sul sito del MIT:

  1. Scheda di sintesi; http://www.mit.gov.it/sites/default/files/media/notizia/2018-12/1.%20SCHEDA.pdf
  2. Valutazione del progetto del Terzo Valico dei Giovi; http://www.mit.gov.it/sites/default/files/media/notizia/2018-12/2.%20Valutazione%20del%20progetto%20del%20Terzo%20Valico%20dei%20Giovi%20definitiva.pdf
  3. Allegato 1 – Analisi costi-benefici del Gruppo di Lavoro sulla valutazione dei progetti; http://www.mit.gov.it/sites/default/files/media/notizia/2018-12/3.%20Allegato%201%20%E2%80%93%20Analisi%20costi-benefici%20del%20Gruppo%20di%20Lavoro%20sulla%20valutazione%20dei%20progetti.pdf
  4. Allegato 2 – Relazione tecnico-giuridica. http://www.mit.gov.it/sites/default/files/media/notizia/2018-12/4.%20Allegato%202%20%E2%80%93%20Relazione%20tecnico-giuridica.pdf

Documenti su PresidioEuropa

1 – Scheda di sintesi: http://www.presidioeuropa.net/blog/wp-content/uploads/2018/12/1.-SCHEDA.pdf

2 – Valutazione del progetto del Terzo Valico dei Giovi: definitiva  (*) http://www.presidioeuropa.net/blog/wp-content/uploads/2018/12/2.-Valutazione-del-progetto-del-Terzo-Valico-dei-Giovi-definitiva.pdf

(*) cfr. pag 10 al fondo il trattamento delle fattispecie previste dall’art.12

3 – Allegato 1 Analisi Costi Benefici del Gruppo di Lavoro sulla valutazione dei progetti

4 – Allegato 2 Relazione tecnico-giuridica

http://www.presidioeuropa.net/blog/wp-content/uploads/2018/12/4.-Allegato-2-%E2%80%93-Relazione-tecnico-giuridica.pdf

Regolamento (UE) N. 1316_2013 11 dicembre 2013 CEF con note strozzature e collegamenti mancanti http://www.presidioeuropa.net/blog/wp-content/uploads/2016/01/Regolamento-UE-N.-1316_2013-11-dicembre-2013-CEF-con-note-strozzature-e-collegamenti-mancanti2.pdf

(L 348/145)

Articolo 12 – Annullamento, riduzione, sospensione e soppressione della sovvenzione
1. La Commissione annulla, tranne nei casi debitamente giustificati, l’assistenza finanziaria concessa per studi la cui realizzazione non sia iniziata entro l’anno successivo alla data di inizio stabilita nelle condizioni che disciplinano l’assegnazione del contributo, oppure entro i due anni successivi a tale data per tutte le altre azioni ammissibili a beneficiare di un’assistenza finanziaria a titolo del presente regolamento.
2. La Commissione può sospendere, ridurre, recuperare o sopprimere l’assistenza finanziaria secondo le condizioni indicate nel regolamento (UE, Euratom) n. 966/2012 o in seguito a una valutazione dell’avanzamento del progetto, in particolare in caso di ritardi significativi nella realizzazione dell’azione.
3. La Commissione può chiedere il rimborso totale o parziale dell’assistenza finanziaria concessa se, entro due anni dalla data di completamento stabilita nelle condizioni di assegnazione dell’assistenza finanziaria, la realizzazione dell’azione che ne beneficia non è stata terminata.
4. Prima di prendere una decisione di cui ai paragrafi 1, 2 e 3 del presente articolo, la Commissione esamina il caso in completo coordinamento con gli organismi di cui rispettivamente all’articolo 6, paragrafo 3, e consulta i beneficiari interessati affinché possano presentare le loro osservazioni entro un termine ragionevole. Dopo la valutazione intermedia la Commissione notifica al Parlamento europeo e al Consiglio tutte le decisioni adottate in merito all’adozione dei programmi di lavoro annuali prevista all’articolo 17.

Regolamento (UE, Euratom) n. 966/2012

Regolamento (UE) n. 1315/2013 del Parlamento europeo e del Consiglio, dell’11 dicembre 2013, sugli orientamenti dell’Unione per lo sviluppo della rete transeuropea dei trasporti e che abroga la decisione n. 661/2010/UE

16 dic 18 FQ 

“Sul Terzo Valico era troppo tardi per tornare indietro”

Il ministro dei Trasporti spiega perché ha dato il via libera alla ferrovia anche se l’analisi costi-benefici era negativa

di Stefano Feltri

https://www.ilfattoquotidiano.it/premium/articoli/sul-terzo-valico-era-troppo-tardi-per-tornare-indietro/

Ministro Toninelli, avete deciso di confermare il progetto del Terzo Valico nonostante l’analisi costi-benefici sia negativa: anche contando i lavori già fatti e le penali, in tutto circa 2,5 miliardi, non si risparmiava di più a fermare comunque i lavori visto che il costo complessivo è 6,2 miliardi?

Se concludiamo i lavori, in 30 anni i costi superano i benefici di 1,5 miliardi. Se fermiamo tutto adesso, oltre a 1,5 miliardi già spesi si aggiungono almeno 1,2 miliardi tra penali e chiusura cantieri. Se il risultato dell’analisi della commissione guidata dal professor Ponti fosse stato più negativo avremmo cancellato il progetto.

I critici dicono: sei mesi per tornare al punto di partenza.

I critici hanno iniziato un’opera più di vent’anni fa e ancora non l’hanno finita. Questi mesi di analisi non hanno fatto perdere un solo posto di lavoro o giornata di cantiere.

I vostri attivisti locali, contrari da sempre, hanno capito la scelta?

Il ragionamento è stato spiegato e compreso. Se fossimo arrivati al governo 5 o 10 anni fa, quando lo stato di avanzamento era diverso, avremmo fatto altre scelte.

Ora che c’è il via libera sul Terzo Valico caro alla Lega, voi siete più liberi di fermare il Tav Torino-Lione?

Non esiste alcuno scambio politico.

Se l’analisi costi-benefici boccerà il Tav, potreste confermarlo comunque?

L’analisi preliminare sarà completata a dicembre, poi dovrò condividerla con la ministra francese Borne e con la commissaria Ue Bulc ed eventualmente ridiscutere l’opera con la Francia.

Un referendum nazionale sul Tav coinvolgerebbe tutti gli italiani che dell’opera devono pagarne i costi, non solo i piemontesi che ne avranno i benefici. Che ne pensa?

Servirebbe una legge costituzionale per farlo. Chi invoca il referendum lo sa che ci vorrebbero almeno tre anni?

Però lei ha congelato i nuovi appalti Tav fino al termine del 2019.

Chi governava prima ha accumulato anni di ritardi, noi al massimo pochi mesi.

Il “partito del Pil” attacca: non potete dire di no a tutto.

Io voglio fare le grandi opere utili e le cose che hanno maggior impatto su occupazione e Pil. L’esatto opposto di cose come il ponte sullo Stretto: mai fatto ma che ci è costato centinaia di milioni. Faremo moltissime opere diffuse sul territorio. Una priorità: la manutenzione delle strade provinciali, abbandonate dopo la riforma Delrio.

Si sente di recepire in qualche modo le proteste di Vincenzo Boccia e della Confindustria?

Lo ricevo volentieri ogni volta che vuole per spiegargli le nostre riforme.

Intanto nel settore delle costruzioni vanno in crisi i grandi gruppi: Astaldi, Condotte, Cmc…

Sto girando molto i cantieri, alcuni importanti come la statale 640 siciliana sono bloccati dai guai di Cmc. Stiamo cercando una soluzione: quanto potrà fare, il governo lo farà. Per il futuro speriamo che in queste grandi imprese contino di più i progetti e i lavori e di meno gli studi legali.

Allude al fatto che prima dell’intervento dell’Anac facevano i bilanci con le varianti e gli extra-costi contestati al committente?

È capitato. Vertenze infinite e cittadini senza opere.

Comincia la demolizione del ponte Morandi. Quand’è che Genova tornerà alla normalità?

I poteri e i soldi che il governo ha dato a città e commissario si stanno trasformando in cantieri. La ricostruzione inizierà il 31 marzo.

L’ad Castellucci lascerà Autostrade per la holding Atlantia. Come valuta questa scelta?

Affari suoi. Dovrà rispondere delle responsabilità che ha come ad di Autostrade, ad Avellino come a Genova. Mi preoccupa vedere ad che guadagnano milioni di euro e non fanno bene il loro lavoro.

I processi sono in corso. Come fa lei a parlare già di responsabilità?

Se gestisci le autostrade, monopolio naturale creato coi soldi dei contribuenti, hai responsabilità non solo penali ma anche morali e, in senso lato, politiche.

Ogni anno il Tesoro decide quali aumenti concedere ai concessionari autostradali per compensare l’inflazione e remunerare gli investimenti. Cosa succederà?

I piani economici e finanziari quinquennali da rivedere nell’arco di una durata 40ennale sono di mia competenza. Se ci saranno aumenti dipende però dai piani vigenti. L’articolo 16 del decreto Genova stabilisce che i pedaggi non aumentano più sulla base degli investimenti annunciati ma di quelli fatti e certificati dall’Autorità dei trasporti. Questo porterà con tutta probabilità un calo dei pedaggi….

14 dic 18 Torino 2030 milioni di debito 

“Non Tradiamo Gli Amici Del Terzo Valico

https://notorino2026.wordpress.com/2018/12/14/non-tradiamo-gli-amici-del-terzo-valico/https://www.facebook.com/NoTorino2026/posts/263596027668350

“LA BATTAGLIA NO TAV NON È PER DISTRUGGERE. VOGLIAMO COSTRUIRE UN MONDO DIFFERENTE”

https://www.lastampa.it/2018/12/12/italia/la-battaglia-no-tav-non-per-distruggere-vogliamo-costruire-un-mondo-differente-tOe3YRW2jSsSXbYzmn4OFN/pagina.html?fbclid=IwAR0HZUN7LNASl_dhC75mdMbiQe2Qngb8BqLDfQcMbYKqD-wPRSLJxq8PVe4

L’intervento del presidente della Camera: «Quell’opera ci proietta in un futuro migliore o è un modello di sviluppo già superato?»
REPORTERS

La manifestazione No Tav dello scorso 8 dicembre

Pubblicato il 12/12/2018
ROBERTO FICO
 
Gentile Direttore,

ormai da diverse settimane è tornato a essere vivace il dibattito pubblico sulle grandi opere, in particolare sul legame fra i grandi interventi infrastrutturali e il modello di sviluppo di un territorio e di un Paese.

C’è anzitutto una questione di metodo che credo andrebbe posta nella discussione intorno a ogni grande opera pubblica. Chiediamoci, di volta in volta, a quale visione di lungo periodo una certa opera risponde. E quindi se si adegua a quelle esigenze di sostenibilità – ambientali, economiche, sociali – irrinunciabili nel contesto mondiale attuale. Quell’opera ci proietta in un futuro migliore e sostenibile oppure, attraverso di essa, stiamo inseguendo un modello di sviluppo che è già superato? Questa è la domanda che noi tutti, laicamente, dobbiamo porci di volta in volta di fronte al progetto di una grande opera pubblica.

E chi ritiene che una certa opera non debba, per quelle ragioni, essere intrapresa, non può essere etichettato come un barbaro autarchico o come un luddista. Non possiamo accettare questo e non possiamo accettare che le opere pubbliche diventino terreno di scontro al punto da innalzare muri, recinti, fili spinati, zone rosse.

In questo periodo il dibattito è nuovamente dominato dalla questione Tav, che indubbiamente è stata centrale nel mio percorso politico. Penso che la battaglia no Tav non sia stata, e non sia tuttora, una battaglia orientata a distruggere tutto ciò che è nuovo, ma una battaglia ambientale, sociale e di visione del mondo differente. Una battaglia non del Movimento 5 Stelle ma di un’intera comunità profondamente radicata sul proprio territorio, al cui interno esistono diverse sensibilità.

Non dimentichiamo, infatti, che le grandi opere costituiscono un punto di intersezione delicatissimo, fragile, fra sentimenti e istanze delle comunità, interessi nazionali e sovranazionali, visioni e modelli di sviluppo e di futuro verso cui un Paese è proiettato. Se allarghiamo il campo oltre l’alta velocità e oltre i nostri confini, troviamo in tutte le aree mondo conflitti nati attorno alle grandi opere. E in alcuni casi questi conflitti hanno determinato costi altissimi in termini umani e ambientali.

Forse in Italia abbiamo vissuto il conflitto con toni e conseguenze meno drammatici che altrove, ma siamo dentro quello stesso filo rosso: cosa significa per un territorio trasformarsi, qual è il destino delle risorse di quel territorio, come si coinvolgono le comunità locali nelle decisioni pubbliche sulle grandi opere.

Tutto questo non significa affatto pensare a una dimensione domestica o localistica, di sviluppo e di progresso. È il contrario. Significa pensare a partire dal locale a un modello di sviluppo globale. Siamo in un contesto in cui pericolosamente stanno prendendo fiato teorie che ci riporterebbero indietro di secoli, come quelle «negazioniste» rispetto ai cambiamenti climatici – pensiamo al dibattito intorno alle posizioni del presidente Trump – che riguardano l’intero pianeta. In questo senso, parlare di sostenibilità e di visione di una singola opera solo apparentemente locale, significa in realtà ragionare dentro un orizzonte molto più vasto. Per questo, ogni volta, abbiamo il compito di porci la domanda che suggerivo all’inizio, e abbiamo il dovere di agire, a maggior ragione come istituzioni, guardando lontano e alle future generazioni. E di ambire a essere, anzitutto come Europa, una locomotiva culturale sui temi dell’ambiente, delle grandi opere, del rapporto fra sviluppo e tutela delle risorse di un territorio.