EMERGENZA 118, DAL 1 GIUGNO A RISCHIO GLI INFERMIERI SULLE AMBULANZE DI VAL SUSA E VAL SANGONE

BY  – PUBLISHED: 05/11/2015 –
ambulanza

RICEVIAMO DAL MOVIMENTO 5 STELLE PIEMONTE

Dal 1° giugno al 30 settembre inizia il periodo delle ferie estive anche per i lavoratori piemontesi del settore emergenza – urgenza 118. La situazione è allarmante in quanto con la carenza di infermieri in alcune postazioni si verificherà una carenza di personale mentre altre zone saranno destinate a restare quasi completamente scoperte. I problemi maggiori si verificheranno probabilmente in provincia di Torino in particolare Valsusa e Val Sangone ed in provincia di Vercelli nelle zone di Borgosesia e Varallo.

Ad esempio la postazione di Susa, dove già da alcuni anni dalle ore 20 alle 8.00 non è presente un infermiere sull’ambulanza medicalizzata, sono prevedibili ulteriori disagi anche nelle ore diurne. Analoga situazione si registra a Borgosesia e Varallo (VC) dove dal 1° di giugno il servizio notturno della presenza infermieristica sarà soppressa.

Gli operatori del settore sono in attesa, ormai da diversi mesi, di una deroga per le assunzioni. In tutta la regione basterebbero appena 18 nuove figure infermieristiche per garantire il servizio nel settore emergenza – urgenza.

Saitta deve intervenire subito per sbloccare le assunzioni come più volte annunciato da lui stesso. A partire dal settore dell’emergenza – urgenza che è il primo e decisivo soccorso per i cittadini che si trovano in situazioni in cui rischiano la vita. Colmare le lacune del settore, mai come in questo caso, significherebbe salvare numerose vite umane.

Stefania Batzella, Consigliere regionale M5S Piemonte
Paolo Andrissi, Consigliere regionale M5S Piemonte

L’EXPLOITATION ABSOLUE DE L’HOMME PAR L’HOMME DECRYPTEE: L’ESCLAVAGE, UNE ABOMINATION UNIVERSELLE …

# LUCMICHEL. NET / Luc MICHEL / Avec Eburnie News – PCN-SPO/ 2015 05 11/

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 LM.NET - LM esclavage decrypte (2015 05 11) FR (1)

Vous êtes nombreux à me demander le pourquoi du clash qui m’a opposé à un paneliste sur le plateau du DEBAT PANAFRICAIN d’AFRIQUE MEDIA TV ce dimanche, suite à mon intervention sur la JOURNEE DES ABOLITIONS DE L’ESCLAVAGE ce 10 mai en France, où je saluais la mémoire de Robespierre (1ere abolition de 1794) et de Victor Schoelcher (2e abolition de 1848) …

 Je n’écris pas pour être populaire. Mais pour un public adulte, en Eurasie, en Afrique ou aux Amériques, capable de réfléchir et de comprendre. Qui a appris à aller au-delà des « totems de la tribut » comme disait Arthur Koestler. Je fais ce que je dis et je dis ce que je fais. Sur l’esclavage comme sur tous les sujets …

 L’esclavage n’est pas un conflit racial, noir contre blancs, c’est la pire des formes d’exploitation de l’homme par l’homme. C’est avec la torture et le génocide l’une des trois abominations dont l’humanité – blanche, noire (1), jaune – a osé se rendre coupable. Une abomination qui a concerné TOUTES les civilisations de la plus haute antiquité à nos jours (l’esclavage étant encore pratiqué de façon insidieuse et dissimulée dans trop de pays, dont les monarchies réactionnaires du Golfe, les « Califat » et autres « émirats » djihadistes …).

LM.NET - LM esclavage decrypte (2015 05 11) FR (2)

 Jusque ce que la CIVILISATION DES LUMIERES (2), qui est universelle et universaliste, débouche sur une Révolution politique, idéologique et non nationale, celle du JACOBINISME. Celle de Robespierre et la 1ere Commune de Paris, 1792-94, qui est aussi la matrice des partis révolutionnaires modernes, de Blanqui et Mazzini à Lenine et à notre PCN (3). Qui proclamera et imposera dans les faits l’égalité du Genre humain, la pleine citoyenneté des noirs et des juifs, l’abolition de l’Esclavage …

 Et les européens ont aussi payé le prix du sang. Le vocable “esclave” vient de “slave” (on l’oublie chez les Afrocentristes), population massivement razziée entre le 6e et le 19e siècle par les empires orientaux, dont celui des Ottomans.

 Le Hasard veut que ce jour un Website ami, celui d’EBURNIE NEWS (Côte d’Ivoire) consacre, lui, un article à la Traite des blancs en Méditerranée. Basé sur le livre faisant autorité de l’historien Robert C. Davis (4).

Voici ce qu’écrit ce Site africain : « On l’ignore totalement : au XVIe siècle, les esclaves blancs razziés par les musulmans furent plus nombreux que les Africains déportés aux Amériques. L’historien américain Robert C. Davis restitue les pénibles conditions de vie de ces captifs italiens ou espagnols (…) Car l’Italie, “ œil de la chrétienté ”, fut sans aucun doute, entre le XVIe et le XVIIIe siècle, la région la plus touchée par les raids des Barbaresques, ou Africains du Nord. Des villages y furent sinistrés, des activités (comme la pêche) entravées, des esprits et des sociétés durablement secoués. La Méditerranée devenant “ la mer de la peur ”, nombre d’Italiens auraient alors délaissé les littoraux pour s’installer plus loin, vers l’intérieur. A propos des effets à long terme de ces razzias, l’auteur va jusqu’à parler de “ désastre social et psychologique ” – une question qui mériterait sans doute des études plus étoffées (…) Estimant à environ 15 % le taux de mortalité des esclaves déjà plus ou moins acclimatés à leur nouvelle condition, il évalue entre un million et 1250000 le nombre d’esclaves blancs détenus, entre 1530 et 1780, sur un territoire s’étendant de l’Algérie à la Libye actuelles. Au XVIe siècle, il y avait donc annuellement plus d’esclaves blancs razziés que d’Africains déportés aux Amériques.»

LM.NET - LM esclavage decrypte (2015 05 11) FR (3)

 On voit que l’esclavage conduit partout et en tous temps à la même catastrophe et à la même misère humaine. En Italie ou en Afrique ! L’esclavage, quel qu’en soient les victimes et les esclavagistes, est une abomination. Et comme le proclamait le grand Robespierre le 13 mai 1791, dans son « Discours contre l’esclavage » et l’ignoble « Code Noir » de l’Ancien Régime, « Dès le moment où dans un de vos décrets, vous aurez prononcé le mot esclaves, vous aurez prononcé et votre propre déshonneur et le renversement de votre Constitution ».

 # Lire :

L’esclavage blanc en Méditerranée (1500-1800): Esclaves chrétiens, maîtres musulmans.

Sur http://eburnienews.net/lesclavage-blanc-en-mediterranee-1500-1800-esclaves-chretiens-maitres-musulmans/

 

Luc MICHEL

 (1) Cfr. Alain Mabanckou, LE SANGLOT DE L’HOMME NOIR, Ed. Fayard, 2012.

L’écrivain congolais Alain Mabanckou, , rappelle des vérités occultées par les partisans de l’Afrocentrisme et s’attaque au grand tabou de l’Afrique contemporaine concernant l’esclavage et la traite négrière : « La traite des Noirs est une honte pour l’humanité. Un crime contre l’humanité. Qu’elle soit le fait des Européens, via l’Atlantique. Ou des Arabes, via le Sahara ou Zanzibar. Pourtant, il serait inexact d’affirmer que le Blanc capturait tout seul le Noir pour le réduire en esclavage. La part de responsabilité des Noirs dans la traite négrière reste un tabou parmi les Africains, qui refusent d’ordinaire de se regarder dans un miroir ».

 L’écrivain congolais, qui vit entre la France et les Etats-Unis, où il est professeur, n’est pas le premier à pointer du doigt la responsabilité africaine dans l’horreur de la traite. Le Malien Yambo Ouologuen, dans son livre LE DEVOIR DE VIOLENCE, avait en 1968 revisité l’histoire africaine, soulignant que « les horreurs de l’esclavage existaient sur le continent bien avant l’arrivée des Blancs ». Et Mabanckou s’inscrit dans sa lignée, reprenant même le titre de son ouvrage «le devoir de mémoire» dans un chapitre essentiel de son propre livre. « Mais aujourd’hui, en France comme en Afrique, qui connaît Ouologuen? Qui le lit encore? 

Le directeur du patrimoine culturel du ministère sénégalais de la Culture Hamady Bocoum, lors d’une table-ronde en 2007 à Gorée, s’était déjà demandé « pourquoi cette traite a eu pour cadre l’Afrique et a duré si longtemps, pourquoi l’Afrique n’a pas su bien résister? ». Avant de donner un élément de réponse: « Quand un peuple est vaincu, il y a forcément des collaborateurs ».

 (2) Cfr.Yves Benot, LES LUMIERES, L’ESCLAVAGE, LA COLONISATION, textes réunis et présentés par Roland Desné et Marcel Dorigny, Paris, Éditions la Découverte, 2005.

 (3) Cfr. Luc MICHEL, LE PARTI HISTORIQUE REVOLUTIONNAIRE (Machiavelisme, Jacobinisme, Leninisme, Communautarisme), 2e édition, Editions Machiavel, Bruxelles, 1991.

 (4) Cfr. Robert C. Davis, CHRISTIAN SLAVES, MUSLIM MASTERS. WHITE SLAVERY IN THE MEDITERRANEAN , THE BARBARY COAST AND , 1500-1800, Basingstoke , Palgrave Macmillan, 2003.

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LE COMBAT DES REVOLUTIONNAIRES FRANÇAIS POUR L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE

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LM.NET - KH robespierre ctre l'esclavage (2015 05 11) FR

« Robespierre, dans cette séance, a développé l’âme des Français, combien il était grand, au milieu de ces préjugistes et de ces vendeurs d’hommes qui ont parlé avant et après lui ! »

– L’abbé Claude Fauchet en mai 1791.

 « Robespierre symbolisa tout au contraire la défense du droit naturel dans toute son étendue, aussi bien à la Constituante en 1791 qu’à la Convention : en avril 1793 il inséra la dénonciation de l’esclavage dans son projet populaire d’économie politique »

– Jean-Daniel Piquet (Robespierre et la liberté des noirs en l’an II).

 « … vous nous alléguez sans cesse les droits de l’homme et vous y avez cru si peu vous-mêmes que vous avez décrété constitutionnellement l’esclavage. L’intérêt suprême de la nation et des Colonies est que vous demeuriez libres, et que vous ne renversiez pas de vos propres mains les bases de la liberté. Périssent les Colonies, s’il doit vous en coûter votre bonheur, votre gloire, votre liberté ! Je le répète : périssent les Colonies, si les colons veulent, par les menaces, nous forcer à décréter ce qui convient le plus à leurs intérêts ! »

– Robespierre (13 mai 1791).

 Pour comprendre pourquoi Luc MICHEL ce dimanche sur AFRIQUE MEDIA, à l’occasion de la JOURNEE DES ABOLITIONS DE L’ESCLAVAGE, saluait “le grand, l’immense Robespierre” …

 # DISCOURS DU GRAND ROBESPIERRE CONTRE L’ESCLAVAGE (13 MAI 1791)

 Membre de la société des « Amis des Noirs » (une section du Parti jacobin), Robespierre était déjà intervenu dès 1790 contre l’esclavage (*), et dès 1789 pour l’égalité des Juifs (**). Le 13 mai 1791, Robespierre à la Convention se dresse contre l’esclavage. « La voix de Robespierre sauve l’honneur de la Révolution française dans cette affaire » :

 « Dès le moment où dans un de vos décrets, vous aurez prononcé le mot esclaves, vous aurez prononcé et votre propre déshonneur et le renversement de votre Constitution.

Je me plains au nom de l’Assemblée elle-même, de ce que, non content d’obtenir d’elle tout ce qu’on désire, on veut encore la forcer à l’accorder d’une manière déshonorante pour elle et qui démente tous ses principes.

Si je pouvais soupçonner que, parmi les adversaires des hommes de couleurs, il se trouvât, quelque ennemi secret de la liberté et de la Constitution, je croirais que l’on a cherché à se ménager un moyen d’attaquer toujours avec succès vos décrets pour affaiblir vos principes, afin qu’on puisse vous dire un jour, quand il s’agira de l’intérêt direct de la métropole : vous nous alléguez sans cesse la Déclaration des droits de l’homme, les principes de la liberté, et vous y avez si peu cru vous – mêmes que vous avez décrété constitutionnellement l’esclavage. L’intérêt suprême de la nation et des colonies est que vous demeuriez libres et que vous ne renversiez pas de vos propres mains les bases de la liberté. Périssent les colonies, s’il doit vous en coûter votre bonheur, votre gloire, votre liberté. Je le répète : périssent les colonies et les colons veulent, par des menaces, nous forcer à décréter ce qui convient le plus à leurs intérêts. Je déclare au nom de l’Assemblée, au nom de ceux des membres de cette Assemblée qui ne veulent pas renverser la Constitution, au nom de la nation entière qui veut être libre, que nous ne sacrifierons aux députés des colonies, ni la nation, ni la colonies, ni l’humanité entière. […] On vous parle de l’initiative : est-ce donc un sénat aristocratique de colons que nous avons à consulter ? est-ce un cabinet ministériel ami de l’esclavage ? non c’est l’intérêt suprême de la nation, celui des représentants d’un peuple dont la toute puissance n’est que l’opinion et les principes.

[…] Dès le moment où dans un de vos décrets, vous aurez prononcé le mot esclaves, vous aurez prononcé et votre propre déshonneur et le renversement de votre Constitution. Je me plains au nom de l’Assemblée elle-même, de ce que, non content d’obtenir d’elle tout ce qu’on désire, on veut encore la forcer à l’accorder d’une manière déshonorante pour elle et qui démente tous ses principes. Si je pouvais soupçonner que, parmi les adversaires des hommes de couleurs, il se trouvât, quelque ennemi secret de la liberté et de la Constitution, je croirais que l’on a cherché à se ménager un moyen d’attaquer toujours avec succès vos décrets pour affaiblir vos principes, afin qu’on puisse vous dire un jour, quand il s’agira de l’intérêt direct de la métropole : vous nous alléguez sans cesse la Déclaration des droits de l’homme, les principes de la liberté, et vous y avez si peu cru vous-mêmes que vous avez décrété constitutionnellement l’esclavage. L’intérêt suprême de la nation et des colonies est que vous demeuriez libres et que vous ne renversiez pas de vos propres mains les bases de la liberté.

Périssent les colonies, s’il doit vous en coûter votre bonheur, votre gloire, votre liberté. Je le répète : périssent les colonies et les colons s’ils veulent, par des menaces, nous forcer à décréter ce qui convient le plus à leurs intérêts.

Je déclare au nom de l’Assemblée, au nom de ceux des membres de cette Assemblée qui ne veulent pas renverser la Constitution, au nom de la nation entière qui veut être libre, que nous ne sacrifierons aux députés des colonies, ni la nation, ni les colonies, ni l’humanité entière … »

 1789- 1848 : DE ROBESPIERRE A  SCHOELCHER , LE JUSTE COMBAT CONTRE L’ESCLAVAGE ET POUR LA CITOYENNETE DES NOIRS

 Un an plus tard, l’aile révolutionnaire du Parti Jacobin – l’ancêtre des partis révolutionnaires modernes, de Blanqui et Mazzini à Lenine et à notre PCN -, alliée au mouvement prolétarien sectionnaire parisien (Première Commune de Paris), prenait le pouvoir avec Robespierre. Et abolissait l’esclavage le 4 février 1794 !

 Lorsque le 4 février 1794, la Convention abolit l’esclavage, c’est une première dans l’histoire mondiale. Les idées abolitionnistes issues du SIECLE DES LUMIERES sont largement reprises par les révolutionnaires. Et dès 1789, par l’intermédiaire de la « Société des amis des Noirs », trois revendications sont portées à l’Assemblée : l’égalité des blancs et des hommes de couleur libres , l’interdiction de la traite négrière et l’abolition progressive de l’esclavage colonial. Les débats de l’Assemblée constituante traversent les divisions politiques et bientôt deux camps s’affrontent celui des propriétaires coloniaux et les partisans de l’universalisme des droits. Ce qui fait dire à Robespierre au cours du débat« Périssent les colonies s’il doit vous en coûter votre honneur ».

L’Assemblée constituante vote finalement l’égalité par décret le 15 mai 1791, puis l’abolition de l’esclavage (en France continentale) le 28 septembre 1791. « Mais l’universalisme des idées portées par la révolution ne saurait s’arrêter aux frontières de la France métropolitaine. Car la question de l’esclavage en France concerne principalement les colonies et notamment St Domingue ».

C’est ce principe que consacre l’abolition de 1794. Lors de la séance du vote d’abolition, un député jacobin – Levasseur de la Sarthe – s’insurge contre l’esclavage: « Vous venez d’entendre un de nos collègues dire qu’il y a encore des esclaves dans nos colonies. Il est temps de nous élever à la hauteur des principes de la liberté et de l’égalité. On aurait beau dire que nous ne reconnaissons pas d’esclaves en France, n’est-il pas vrai que les hommes de couleur sont esclaves dans nos colonies ? Proclamons la liberté des hommes de couleur. »

 Après Thermidor (coup d’état de la bourgeoisie jacobine), puis Napoléon c’est la régression. Napoléon Bonaparte s’empresse de restituer dans leurs droits tous ces vils négriers.

Avril 1848 Heureusement, par un décret daté du 27 avril 1848, Victor Schoelcher, député de la Martinique et de la Guadeloupe, sous-secrétaire d’Etat à la Marine, met un terme définitif à cette pratique qu’avait tant combattu Maximilien Robespierre. Désormais, selon l’article 7 du décret d’abolition immédiate de l’esclavage : « nulle terre française ne peut plus porter d’esclaves », en précisant « le sol de France affranchit l’esclave qui le touche ».

 PCN-SPO / KH

 (*) Mars 1790 la Révolution a une dizaine de mois d’existence. Dans son élan, elle a brisé l’absolutisme royal, elle a créé une Nation, divisée en départements et l’a pourvu de sa désormais célèbre cocarde tricolore. Elle a déjà aboli les privilèges, rédigé la « Déclaration des Droits de l Homme et du Citoyen », nationalisé les biens du Clergé et même, émis une nouvelle monnaie. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Il demeure cependant un point noir. Tellement « noir » qu’il concerne la pratique de l’esclavage des Noirs dans les colonies. En ce 8 mars 1790, l’Assemblée Constituante vient en effet d’adopter un décret qui maintient l’esclavage. Sans débat, l’Assemblée vient donc de suivre les recommandations des colons blancs, des Noirs affranchis et des mulâtres, tous favorables à l’esclavage. Et puis, les pétitions des villes maritimes, qui profitent de la traite, ont elles aussi pesé dans cette sinistre décision. Toutefois, sur son banc, un député s’insurge : « Les Droits de l’Homme sont encore bafoués ! » Ce député intrépide et pugnace s’appelle Maximilien Robespierre.

 (**) Intervention à l’Assemblée constituante sur le droit de vote des Juifs (23 décembre 1789) : « On vous a dit sur les Juifs des choses infiniment exagérées et souvent contraires à l’histoire. Comment peut-on leur opposer les persécutions dont ils ont été les victimes chez différents peuples ? Ce sont au contraire des crimes nationaux que nous devons expier, en leur rendant les droits imprescriptibles de l’homme dont aucune puissance humaine ne pouvait les dépouiller. On leur impute encore des vices, des préjugés, l’esprit de secte et d’intérêt les exagèrent. Mais à qui pouvons-nous les imputer si ce n’est à nos propres injustices ? Après les avoir exclus de tous les honneurs, même des droits à l’estime publique, nous ne leur avons laissé que les objets de spéculation lucrative. Rendons-les au bonheur, à la patrie, à la vertu, en leur rendant la dignité d’hommes et de citoyens ; songeons qu’il ne peut jamais être politique, quoiqu’on puisse dire, de condamner à l’avilissement et à l’oppression, une multitude d’hommes qui vivent au milieu de nous. »

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Locandina per Pisticci

In allegato: Fulvio Grimaldi presenta il docufilm “L’ITALIA AL TEMPO DELLA PESTE – GRANDI OPERE, GRANDI BASI, GRANDI CRIMINI” A PISTICCI, Basilicata,  il 16 MAGGIO, 17.30, NELLA SALA CONSILIARE. Si parlerà dell’assalto delle trivelle alla Lucania e ad altre terre e mari del paese.
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Prato: Banca popolare di Vicenza annuncia 200 licenziamenti

10 maggio 2015

Nubi nere si addensano all’orizzonte della Banca popolare di Vicenza, l’istituto di credito che alcuni anni fa ha inglobato la Cassa di risparmio di Prato e che conta il maggior numero di sportelli nella provincia. La banca ha presentato infatti un piano industriale che prospetta la chiusura di 150 filiali e mette in conto circa 200 esuberi tra i dipendenti. Ad aggravare il quadro ci sono le dimissioni presentate dall’amministratore delegato Samuele Sorato, sulla cui sorte si pronuncerà ora il consiglio di amministrazione convocato per martedì 12 maggio.

Le brutte notizie sono arrivate nel corso di una riunione venerdì 9 a cui erano presenti il presidente Gianni Zonin e i rappresentanti sindacali di Dircredito, Fabi, Cigl e Cisl. Il piano industriale vero e proprio verrà presentato ai sindacati lunedì 11, ma i primi numeri sono da brivido: 200 eusuberi, 150 filiali da chiudere, 60 operative solo al mattino. Secondo il Corriere della Sera, che ha dedicato un lungo articolo alla Popolare di Vicenza, sulla scelta dell’amministratore delegato di presentare le dimissioni potrebbero aver pesato dissidi col presidente Zonin ma soprattutto la pressione della Banca centrale europea che dall’inizio dell’anno ha avviato un paio di ispezioni nella sede centrale. Una terza ispezione è stata avviata il 22 aprile dalla Consob, l’autorità che vigila sulla Borsa. Al centro delle verifiche, informa sempre un documento della banca depositato venerdì, il funzionamento della procedura usata per fissare il prezzo delle azioni, la gestione degli ordini di vendita delle azioni dai clienti e la valutazione dell’adeguatezza dei loro investimenti. A Prato, e non solo, aveva fatto molto discutere la decisione della Popolare di svalutare del 22% le proprie azioni, da 62,5 a 48 euro, con un danno di alcuni milioni di euro per la Fondazione CariPrato e per centinaia di piccoli e medi risparmiatori pratesi. La Popolare ha chiuso il bilancio 2014 con 758 milioni di perdite.(…)

Leggi tutto su iltirreno

http://www.crisitaly.org/notizie/prato-banca-popolare-di-vicenza-annuncia-200-licenziamenti/

Yemen: ‘Resistenza’ distrugge base militare saudita

 SANA’A – In risposta ai reiterati bombardamenti contro la popolazione civile, la Resistenza yemenita questa mattina ha attaccato e distrutto una base militare delle forze saudite, al-Hasmah, nella provincia di Jizan, nel sud del regno. Lo riferisce il Faro sul Mondo.

http://italian.irib.ir/notizie/mondo/item/188291

SCANDALO ALL’ACSEL, IN DUE ANNI IL PRESIDENTE HA SPESO 92.000 EURO CON LA CARTA DI CREDITO AZIENDALE. ESPOSITO ACCUSA: “ZANDONATTI VA RIMOSSO”

acsel1

di STEFANO ESPOSITO (Senatore del Pd)

92.000 EURO IN 2 ANNI CON LA CARTA DI CREDITO AZIENDALE. Mi viene segnalato, attraverso una mail, una vicenda che ritengo meriti di essere resa pubblica: il presidente di Acsel, società che gestisce il ciclo dei rifiuti in valle di Susa, Fabrizio Zandonatti, dispone in qualità di presidente senza deleghe della società di una carta di credito aziendale (per inciso, nella mia esperienza di amministatore di società pubbliche non ho mai disposto di carte di credito aziendali, evidentemente non sono stato fortunato).

Negli anni 2013-2014, il Presidente di Acsel avrebbe utilizzato tale carta di credito per un valore di 92mila euro. Ripeto: 92.000 euro!!! Dopo un lungo tira e molla, finora rimasto interno alla società e quindi segreto, il Presidente di Acsel avrebbe autocertificato spese per 52mila euro e deciso di rifondere Acsel con 40mila euro, chiedendo peraltro un prestito alla banca su cui sono appoggiati i conti correnti della società stessa.

Fabrizio Zandonatti è uno di coloro che in valle di Susa non hanno mai perso occasione per qualificarsi come paladini anticasta contro lo spreco di denaro pubblico da parte dei politici di professione. Ovviamente un No Tav seppur ‘moderato’ e un rappresentante della sana società civile impegnata per i diritti ed i beni comuni. Eppure da Presidente di una società pubblica, Zandonatti è riuscito a spendere ben 92mila in due anni. Mi domando perché questa notizia sia rimasta finora ben ‘sigillata’ e la domanda la rivolgo innanzitutto al sindaco di Susa Sandro Plano (spero la ragione non stia nel fatto che la compagna di Zandonatti è assessore nella giunta Plano…).

Visto che si fa un gran parlare di etica e di buon uso delle risorse pubbliche da parte di chi ogni giorno non perde occasione per condurre battaglie contro i politici di professione sempre brutti, sporchi e cattivi, mi aspetto che a fronte di una vicenda così triste e squallida, se confermata, l’assemblea dei sindaci di Acsel assuma l’unica decisione possibile, ovvero la rimozione del Presidente stesso.

Ascoli Piceno: Licenziati e senza casa, in 33 dormono in auto e magazzini. E’ emergenza

Per loro non c’è accoglienza, non sono stati stanziati 35 euro al giorno. Eguaglianza moderna

 9 maggio 2015

Qualcuno dorme in auto, con una coperta ad oscurare la luce dei lampioni in un parcheggio di fortuna. Qualcun altro ogni sera si sistema nel fondaco gentilmente concesso da un amico per passare una notte al coperto anziché sotto le stelle. Sono le “fotografie” scattate ad alcuni tra i trentatre ascolani che, per l’Anagrafe, risultano residenti… a Palazzo Arengo, ovvero senza una residenza propria ed anche senza una casa ufficiale e, molto spesso, pure ufficiosa. Con un tetto da trovare ogni sera o con una sistemazione di fortuna in locali o fondaci, grazie all’aiuto di qualche conoscente, o in automobile.Persone che pur avendo una dignità non hanno più o non hanno mai avuto un lavoro. Oppure non riescono più a sostenere le spese per pagare un canone d’affitto. Trentatre persone che, vista la tendenza, sembrano destinate a crescere, e che, anagraficamente parlando, sul certificato di residenza hanno quale indirizzo “via del Municipio 1″, ovvero hanno come riferimento il palazzo comunale e rappresentano un vero e proprio campanello d’allarme per quell’incubo che viene definito dei “nuovi poveri”. Situazioni inaccettabili che, però, devono fare i conti con la cronica carenza di alloggi popolari disponibili e di case parcheggio. Con Arengo ed Erap che si ritrovano di fronte ad una graduatoria di persone in attesa che si attesta sui 340 nominativi. La casa, dunque resta, ad Ascoli, una vera e propria emergenza. E su un totale di 390 domande pervenute, delle quali un centinaio inviate da persone di nazionalità straniera che vivono ad Ascoli, per una graduatoria scaturita dal bando pubblicato lo scorso anno che avrà validità per quattro anni.

Ma all’orizzonte, in realtà, ci sarebbe la sola prospettiva di una settantina di alloggi disponibili in tempi accettabili, con altrettanti alloggi che potrebbero essere realizzati negli anni successivi. Una risposta che tampona, ma non risolve il grave problema delle persone senza casa. Il tutto con un numero di persone che bussano alla porta dell’Arengo per avere un tetto che si allunga giorno dopo giorno, alla luce di una situazione economica da brividi.

Certo è che la presenza crescente di queste persone che, oltre ad aver perso la vivibilità, non hanno più nemmeno l’opportunità di scrivere il proprio indirizzo di residenza e non hanno più neanche la possibilità di ricevere una lettera che vada aldilà delle comunicazioni istituzionali e che resti nella sfera della privacy, è un segnale triste e molto preoccupante.

E tutto questo, sicuramente, apre una riflessione sulla possibilità di dare una priorità a queste persone che vivono praticamente in mezzo alla strada, magari utilizzando qualche bene comunale per il quale ad esempio potrebbe esserci qualche affittuario che, pur avendo un reddito, non sia in regola con i pagamenti? Oppure magari riconvertendo anche qualche struttura inutilizzata del patrimonio comunale per adattarla a queste crescenti emergenze?

 Fonte corriereadriatico

http://www.crisitaly.org/notizie/ascoli-piceno-licenziati-e-senza-casa-in-33-dormono-in-auto-e-magazzini-e-emergenza/

Communiqué de la Direction des Programmes d’AFRIQUE MEDIA : CE MARDI SOIR SUR AFRIQUE MEDIA TV/ EMISSION ‘FACE A L’ACTUALITE’ DU 12 MAI 2015

Vers 19h00 GMT ou 20h00 (Yaounde) ou 21H00 (Bruxelles/Paris/Berlin) Présentée par Alain Michel YETNA Avec les panelistes, les correspondants internationaux et Luc MICHEL (en duplex depuis Bruxelles) En direct sur streaming sur http://www.afriquemedia.tv/le-live

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GROUPE OFFICIEL AFRIQUE MEDIA TV
(administré par Bachir Mohamed Ladan et Luc Michel) https://www.facebook.com/groups/afrique.media.groupe.officiel/

# LES THEMES DE ‘FACE A L’ACTUALITE’ DU MARDI 12 MAI 2015

I-
VIOLS EN CENTRAFRIQUE:
D’après certaines enquêtes les soldats équatoguinéens et Tchadiens ne sont pas concernés.

II-
MANŒUVRE DU GROUPE BOLLORE:
Acquisition du Port de Kribi avec la complicité des ministres et Conseillers du Président Paul Biya.
Pourquoi Paul BIYA ne tient-il pas le conseil des ministres ? (Preuve des détournements par certains ministres et hauts dignitaires.)

INVITES :

Dr. CHRISTIAN TINTCHOU

M. HERMANN MOUSSINGA

M. MOUBARACK

M. STEPHANE TCHOUMBOU

M. HENRY DIABATE MANDEN

M. AWOUMOU

M. JEAN DE DIEU AYISSI

M. HUBERT KAMGANG

LUC MICHEL (depuis Bruxelles)

JEAN MARC SOBOTH (Canada)

Corso Grosseto spunta la tangente da un milione

http://torino.repubblica.it/hermes/inbox/2015/05/10/news/una_nuova_ipotesi_nelle_indagini_sull_appalto-113988642/

10 maggio 2015

 
federica cravero

C’è l’ipotesi di una grossa tangente dietro all’aggiudicazione alla cordata formata da Ccc (Consorzio cooperative costruzioni) e Itinera Spa, del Gruppo Gavio, dell’appalto commissionato da Scr per la realizzazione del raccordo tra la linea Torino-Ceres e il Passante ferroviario lungo corso Grosseto. Il passaggio di denaro oscillerebbe tra i 500 mila e il milione di euro, quando il valore complessivo dell’appalto messo a bando era di 180 milioni (e ribassato a poco più di 100).

Sulla «grande opera» di corso Grosseto la procura di Torino ha aperto un’inchiesta per turbativa d’asta, corruzione e fatture false affidata ai pm Stefano Demontis ed Eugenia Ghi, che hanno iscritto sei persone nel registro degli indagati. Tra questi l’ex assessore regionale ai Trasporti Barbara Bonino, il suo compagno Ezio Bigotti (rampante imprenditore al vertice del gruppo Sti), il direttore amministrativo di Scr, Leo Massari, e il vicepresidente di Ccc, Omer Degli Esposti (già coinvolto nel «caso Penati» e poi uscito dal processo per prescrizione). Restano tuttavia ancora da chiarire i ruoli e le responsabilità degli indagati nella vicenda. Anche perché, dal punto di vista formale, la gara ha superato il vaglio di un ricorso al Tar. In particolare si ipotizza che Bigotti sia implicato a titolo personale, visto che la sua società non aveva partecipato alla gara d’appalto, facendo fruttare piuttosto i contatti stretti negli ambienti politici e imprenditoriali per altri lavori anche fuori dal Piemonte.

In ogni caso, oltre alle indagini della procura, è aperto da tempo un fascicolo anche della Corte dei conti. È parso infatti sospetto che a vincere la gara sia stata una cordata di imprese che non aveva incluso nel progetto la variante che poi è stata approvata successivamente con un aumento di spesa, mentre la stessa variante era già stata inclusa nelle offerte presentate dalle società sconfitte.

Alla luce di tutto ciò Davide Gariglio (Pd), che dal 2013 denuncia le anomalie di quell’appalto, i cui contratti non sono stati ancora firmati, chiede prudenza «prima di formalizzare un affidamento sulla cui legittimità si avanzano pesanti dubbi. Se venissero confermate le irregolarità, riterrei opportuno annullare la gara e partire con un nuovo bando e con un progetto finalmente fatto bene e completo».