HAILE SELASSIE ET KADHAFI DANS L’HERITAGE DU NEOPANAFRICANISME (32e ASSEMBLEE GENERALE DE L’UNION AFRICAINE A ADDIS-ABEBA CES 10-11 FEVRIER 2019 III)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2019 02 14/

LM.GEOPOL - Sommet Addis-Abeba III sélassié mk (2019 02 14) FR

« Sommet de l’UA : Haile Selassie fait “roi” à Addis-Abeba »

– AFP (ce 12février).

« Un spectre hante le siège de l’UA, celui de Moammar Kadhafi, fondateur occulté de l’Union à Syrte le 9 sep^tembre 1999 »

– Luc MICHEL.

J’ai participé comme panafricaniste engagé (1) (2) et comme envoyé spécial à la « 32e session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine » ces 10-11 février 2019 à Addis-Abeba (Ethiopie).

PARTIE III : DE HAILE SELASSIE (OUA) A MOAMMAR KADHAFI (UA) ET AU NEOPANAFRICANISME : UNE GRANDE IDEE EN MARCHE

En préambule de mes analyses du Sommet, j’ai salué la mémoire de deux personnalités africaines du passé, préoccupées par la « nécessaire dimension continentale de l’Afrique » comme le négus Hailé Sélassié ou le regretté guide libyen Moammar Kadhafi. J’ai souligné combien ils faisaient tous deux partie de l’héritage du Néopanafricanisme et comment leur mémoire hantait l’Union Africaine …

* Voir sur PANAFRICON-TV/

LUC MICHEL A ADDIS-ABEBA (I):

HAILE SELASSIE ET MOAMMAR KADHAFI DANS L’HERITAGE DU NEOPANAFRICANISME

(STANDUP POUR AFRIQUE MEDIA, ETHIOPIE, 9 FEVRIER 2019)

sur https://vimeo.com/317110970

Mes thématiques :

Comment l’Union Africaine salue la mémoire du Négus ces jours de Sommet à Addis-Abeba, mais occulte celle du Guide de la Jamahiriya libyenne, pourtant l’incontestable père fondateur de l’UA !?

Pourquoi l’héritage panafricaniste de Hailé Sélassié et encore plus celui de Kadhafi est indissociable de l’héritage idéologique et militant du Néopanafricanisme ?

# ALLER PLUS LOIN :

ELEMENTS HISTORIQUES POUR MIEUX COMPRENDRE CE DOSSIER …

HAILE SELASSIE CHANTRE D’UNE AFRIQUE UNIFIEE

L’empereur Hailé Sélassié a été l’un des pères fondateurs de l’OUA. Par son sens politique et son pragmatisme, il a comblé le fossé qui existait à l’époque entre les deux points de vue divergents – les blocs de Casablanca et de Monrovia – et a contribué à réunir les dirigeants africains à Addis-Abeba en 1963 pour réaliser l’objectif de tous les panafricanistes – la création de l’Organisation de l’Unité africaine en mai 1963.

« Sommet de l’UA : Haile Selassie fait “roi” à Addis-Abeba » titre l’AFP : « En Ethiopie où se tenait dimanche le sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine, l’Afrique s’est souvenue de l’une de ses légendes. L’empereur Haile Selassie d’Ethiopie dont une statue a été érigée dans les bâtiments de l’institution panafricaine. Plusieurs dirigeants africains présents au sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine ainsi que des proches de l’empereur ont pris part à la cérémonie d’inauguration de sa statue. Une cérémonie inédite d’autant que cette statue est la première sur le sol éthiopien depuis que Haile Selassie a été mystérieusement tué à l’âge de 83 ans, en 1975, quand la junte militaire du Derg a renversé la dynastie impériale qui existait en Éthiopie depuis 3 000 ans ».

Outre son règne controversé, on se souviendra d’Haile Selassie comme l’un des principaux chantres d’une Afrique réunifiée, et l’un des fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), qui est devenue l’Union africaine. Il a d’ailleurs supervisé la première réunion de l’organe continental en 1963. On lui prête également son soutien à certains pays africains en quête d’indépendance, alors que l’Ethiopie n’a jamais été colonisée (mais que le fascisme italien l’a tenté de 1937 à 1944). Dans les locaux de l’UA, Haile Selassie “siégera” au côté d’un autre panafricaniste reconnu, le premier président du Ghana indépendant, Kwame Nkrumah. Sa statue a été la première à être érigée dans les bâtiments de l’Union africaine. Mais le portait de Kadhafi en a été retiré en 2011 sur ordre des occidentaux …

KADHAFI ET L’UNITE CONTINENTALE AFRICAINE :

LES THESES GEOPOLITIQUES DE KADHAFI

Ces thèses géopolitiques de la Libye des Années 2000-2011, je les connaissait bien, puisque je les avait introduites en Libye au milieu des Années 90. Le « Congrès des Géopoliticiens polonais » en 2010 a par ailleurs porté longuement son attention à ce sujet, occulté en Europe occidentale, mais bien analysé à l’Est (3).

« Si on connaît parfois Kadhafi en sage de l’Afrique, guidant dans la ligne de Nkrumah le Continent vers sa destinée pan-africaine, on ignore trop souvent cette autre des facettes de la personnalité du guide de la Révolution libyenne : Kadhafi l’Européen, l’un des plus ferme soutien de l’unification européenne et de son unité monétaire avec l’Euro. », écrivais-je en 2003. Car Kadhafi savait que l’impérialisme n’a pas d’ennemi potentiel plus dangereux que l’Europe. Et n’a donc eu de cesse de favoriser le retour à cette unité millénaire et de faire de sa Libye un pont entre l’Afrique et l’Europe. L’unité africaine, dont la Libye de Kadhafi était l’ambassadrice en Méditerranée, avait pour vocation de converger avec l’unification européenne en marche libérée de l’Atlantisme.

La vision géopolitique de Kadhafi a culminé dans les Années 2007-2010.

En octobre 2010, j’ analysait la place géopolitique prise par la Jamahiriya : « Le Sommet Europe-Afrique qui se tient à Syrte/Tripoli ce 29 novembre 2010 marque la place centrale de la Libye à la fois politique en tant qu’élément moteur de l’Union Africaine – dont Moammar Kadhafi a été l’initiateur principal – et géopolitique en tant que pont entre l’Union Européenne et l’Union Africaine. Le rôle central joué par le dialogue des cultures est également la réponse proposée par la Libye aux thèses bellogènes du « choc des civilisations » (…) La vision de la Libye comme un pont entre la Grande-Europe et l’Union africaine, que nous avons été les premiers a développer dès le début des années 90, est aujourd’hui largement acceptée et adoptée par les grands acteurs des Unions africaine et européenne. On  notera sur ce sujet le logo officiel, adoptée par la Commission européenne de Bruxelles, pour le projet culturel de coopération entre l’UE et l’Union Africaine « Visionary Africa », où figurent les dimensions eurasiatiques de la carte de la Grande-Europe incluant la Russie » (4).

Je n’en ai pas moins été le seul à annoncer, en Libye même (où je me trouvait pour la « 6e Convention européenne du MEDD », le réseau pan-européen du MCR libyen, organisée à Zawiah, près de Tripoli, les 5-6-7 février 2011), dès les premiers jours de février 2011 l’agression impérialiste qui s’annonçait contre Tripoli (et Damas). J’ai été le seul parmi tous les analystes et commentateurs à comprendre ce qui se passe et à prendre la mesure exacte de l’événement. A un moment où tous les analystes se laissaient prendre aux fumées du pseudo « printemps arabe ». A commencer par les soi-disants journalistes « non mainstream » qui criaient haro en février-mars 2011 sur Kadhafi alors que la tempête impérialiste se levait sur le Golfe des Syrtes (5) …

UNION AFRICAINE :

HERITAGE ET RENFORCEMENT DU PANAFRICANISME

Centenaire du premier congrès panafricain et en l’honneur de L’Empereur Haile Sélassié sont à l’honneur à l’UA. L’année 2019 marquera le centenaire du premier Congrès panafricain organisé à Paris du 19 au 21 février 1919 par des personnes d’ascendance africaine. Le Sommet de février 2019 a été marqué par l’inauguration d’une Statue en l’honneur de l’Empereur Hailé Sélassié d’Éthiopie.

NOTES ET RENVOIS :

(1) Luc MICHEL, président de PANAFRICOM et néopanafricaniste, administrateur-général de EODE Think Tank.

(2) Voir sur PANAFRICOM-TV/

UNIFICATION ET LIBERATION DE L’AFRIQUE ! LES BASES IDEOLOGIQUES DE PANAFRICOM : L’ABC DU NEOPANAFRICANISME (LUC MICHEL, JUIN 2016)

sur http://www.lucmichel.net/2017/08/30/panafricom-tv-unification-et-liberation-de-lafrique-les-bases-ideologiques-de-panafricom-labc-du-neopanafricanisme-luc-michel-juin-2016/

(3) Sur Kadhafi partisan de la « Géopolitique des grands Espaces » et l’introduction par notre Ecole géopolitique et moi-même en Jamahiriya libyenne (que j’évoque dans mon analyse) :

Cfr une étude universtaire polonaise, Kornel SAWINSKI « Znaczenie Libii w geopolitycznych koncepcjach Nacjonal-Europejskiej Partii Komunitarnej (PCN) » (La Libye dans les concepts géopolitiques du PCN), communication au « 3e Congrès des Géopoliticiens polonais » – III Zjazd Geopolityków Polskich –, organisé à Wroclaw (Pologne, 21 et 22 octobre 2010),

Voir sur :

http://www.elac-committees.org/2013/02/18/pcn-spo-znaczenie-libii-w-geopolitycznych-koncepcjach-nacjonal-europejskiej-partii-komunitarnej-pcn/

En pdf sur http://ceredd.free.fr/accueil.htm

(4) Cfr CEREDD / Analyse / Luc MICHEL : GEOPOLITIQUE DE LA DESTRUCTION DE LA JAMAHIRIYA LIBYENNE

sur http://www.lucmichel.net/2014/01/14/ceredd-analyse-luc-michel-geopolitique-de-la-destruction-de-la-jamahiriya-libyenne/

(5) Cfr. PCN-TV, « Le Monde arabe est en feu » : Entretien en Français de Luc MICHEL pour PCN-TV, sur les soit-disant « révolutions arabes » (Tripoli, 7 février 2011).

* VIDEO sur Vimeo : http://vimeo.com/26435385

* VERBATIM sur le Website THE JAMAHIRIYAN RESISTANCE NETWORK : http://www.elac-committees.org/2011/08/03/6-fevrier-2011-luc-michel-annonce-depuis-tripoli-l%E2%80%99agression-occidentale-contre-la-libye-et-la-syrie/

# ANALYSES DE REFERENCE SUR

LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY:

* GEOIDEOLOGIE. ESQUISSE DU NEOPANAFRICANISME (I) :

LE NOUVEAU PANAFRICANISME. DES IDEOLOGIES DU XXe SIECLE A LA GEOPOLITIQUE DU XXIe SIECLE

sur http://www.lucmichel.net/2018/02/27/luc-michels-geopolitical-daily-geoideologie-esquisse-du-neopanafricanisme-i-le-nouveau-panafricanisme-des-ideologies-du-xxe-siecle-a-la-geopolitique-du-xxie-siecle/

* GEOIDEOLOGIE. ESQUISSE DU NEOPANAFRICANISME (II) :

LES GRANDS AXES DU NOUVEAU PANAFRICANISME

sur http://www.lucmichel.net/2018/02/28/luc-michels-geopolitical-daily-geoideologie-esquisse-du-neopanafricanisme-ii-les-grands-axes-du-nouveau-panafricanisme/

(Sources : Afrique Media – PANAFRICOM-TV – AFP – CEREDD Bruxelles – ELAC Website – EODE Think Tank)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –

Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme

(Vu de Moscou et Malabo)

PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily

https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/

________________

* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

WEBSITE http://www.lucmichel.net/

PAGE OFFICIELLE III – GEOPOLITIQUE

https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/

TWITTER https://twitter.com/LucMichelPCN

* EODE :

EODE-TV https://vimeo.com/eodetv

WEBSITE http://www.eode.org/

LINKEDIN https://www.linkedin.com/in/luc-michel-eode-600661163/

POUR UNE GEOPOLITIQUE AFRICAINE ! (32e ASSEMBLEE GENERALE DE L’UNION AFRICAINE A ADDIS-ABEBA CES 10-11 FEVRIER 2019 II)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2019 02 13/

LM.GEOPOL - Sommet Addis-Abeba II geopol afr (2019 02 13) FR

J’ai participé comme panafricaniste engagé (1) (2) et comme envoyé spécial à la « 32e session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine » ces 10-11 février 2019 à Addis-Abeba (Ethiopie). Après avoir tiré pour la Télévision panafricaine AFRIQUE MEDIA les enseignements, les bilans et les enjeux de ce Sommet, j’examine de fond du dossier géopolitique. Avec un coup de projecteur sur des personnalités africaines passé, préoccupés par la « nécessaire dimension continentale de l’Afrique » comme le négus Hailé Sélassié ou le regretté guide libyen Moammar Kadhafi …

PARTIE II : COMMENT LA GEOPOLITIQUE EST ABSENTE DES PROJETS DE L’UNION AFRICAINE ?!

* Voir sur PANAFRICON-TV/

LUC MICHEL A ADDIS-ABEBA (II):

COMMENT LA GEOPOLITIQUE EST ABSENTE DES PROJETS ET LA VISION DE L’UNION AFRICAINE ?!

(STANDUP POUR AFRIQUE MEDIA, ETHIOPIE, 11 FEVRIER 2019)

sur https://vimeo.com/317115322

LES THEMATIQUES DE MON ANALYSE :

* J’affirme la primauté de la Géopolitique, « science du XXIe siècle » … « La Géopolitique, je le dis, et c’est une affirmation personnelle, est la science majeure du XXIe siècle. Au XIXe siècle, la science majeure était l’Economie politique. L’Economie politique de Marx. L’Economie politique de Friedrich List qui est le père du Nationalisme économique. La science également d’Adam Smith, le père du libéralisme. A l’époque, l’Economie politique expliquait le monde. Aujourd’hui, et vous pouvez faire le tour des laboratoires idéologiques, il n’y a que la Géopolitique qui explique le monde. Mais il faut que cela soit une Géopolitique scientifique. Il faut que cela soit une Géopolitique pragmatique. Actuellement, la Géopolitique est passée du statut de science maudite en 1945, en un ornement du discours de la plupart des commentateurs politiques »

* J’explique comment la Géopolitique est au cœur de la recolonisation de l’Afrique par les puissances occidentales. Et comment la géopolitique de Focart, deus ex machina de la France en Afrique (avec ses réseaux et ses « barbouzes », marque encore aujourd’hui la Géopolitique des stratèges américains, qui rêvent depuis le « Sommet USA-African Leaders » d’Août 2014 à Washington de conquérir l’Afrique et d’y imposer des régimes fantoches compradores.

* Enfin, Je déplore l’absence d’une vision géopolitique de l’Afrique au sein de l’UA, en contraste avec les positions de Hailé Sélassié ou de Moammar Kadhafi (3). Il plaide pour une « Géopolitique afriucaine » …

NOTES ET RENVOIS :

(1) Luc MICHEL, président de PANAFRICOM et néopanafricaniste, administrateur-général de EODE Think Tank.

indissociable de l’héritage idéologique et militant du Néopanafricanisme ?

(2) Voir sur PANAFRICOM-TV/

UNIFICATION ET LIBERATION DE L’AFRIQUE ! LES BASES IDEOLOGIQUES DE PANAFRICOM : L’ABC DU NEOPANAFRICANISME (LUC MICHEL, JUIN 2016)

sur http://www.lucmichel.net/2017/08/30/panafricom-tv-unification-et-liberation-de-lafrique-les-bases-ideologiques-de-panafricom-labc-du-neopanafricanisme-luc-michel-juin-2016/

(3) Sur Kadhafi partisan de la « Géopolitique des grands Espaces » et l’introduction par notre Ecole géopolitique et moi-même en Jamahiriya libyenne (que j’évoque dans mon analyse) :

Cfr une étude universtaire polonaise, Kornel SAWINSKI « Znaczenie Libii w geopolitycznych koncepcjach Nacjonal-Europejskiej Partii Komunitarnej (PCN) » (La Libye dans les concepts géopolitiques du PCN), communication au « 3e Congrès des Géopoliticiens polonais » – III Zjazd Geopolityków Polskich –, organisé à Wroclaw (Pologne, 21 et 22 octobre 2010),

Voir sur :

http://www.elac-committees.org/2013/02/18/pcn-spo-znaczenie-libii-w-geopolitycznych-koncepcjach-nacjonal-europejskiej-partii-komunitarnej-pcn/

En pdf sur http://ceredd.free.fr/accueil.htm

(Sources : Afrique Media – PANAFRICOM-TV – CEREDD Bruxelles – ELAC Website – EODE Think Tank)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –

Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme

(Vu de Moscou et Malabo)

PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily

https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/

________________

* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

WEBSITE http://www.lucmichel.net/

PAGE OFFICIELLE III – GEOPOLITIQUE

https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/

TWITTER https://twitter.com/LucMichelPCN

* EODE :

EODE-TV https://vimeo.com/eodetv

WEBSITE http://www.eode.org/

LINKEDIN https://www.linkedin.com/in/luc-michel-eode-600661163/

BILANS ET ENJEUX DE L’ASSEMBLEE GENERALE DE L’UNION AFRICAINE A ADDIS-ABEBA CES 10-11 FEVRIER 2019

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2019 02 12/

« Le président Sissi est sérieux sur l’Afrique car il y a un enjeu de stabilité politique interne et de sécurité nationale, ainsi que de légitimation »

LM.GEOPOL - Sommet Addis-Abeba I (2019 02 12) FR (2)

– Yasmine Farouk, chercheuse associée au centre Carnegie.

« L’Égypte a publiquement soutenu les réformes, mais aimerait probablement qu’elles se concentrent sur d’autres aspects que ceux défendus par M. Kagame, comme la sécurité et la reconstruction post-conflits (…) Personne n’espère vraiment que ce sommet va permettre de résoudre quoi que ce soit, mais vous verrez peut-être quelques décisions prises »

– Un diplomate travaillant à l’UA (et ayant requis l’anonymat).

J’ai participé comme panafricaniste engagé (1) (2) et comme envoyé spécial à la « 32e session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine » ces 10-11 février 2019 à Addis-Abeba (Ethiopie). L’occasion de tirer pour la Télévision panafricaine AFRIQUE MEDIA les enseignements, les bilans et les enjeux de ce Sommet. Avec un coup de projecteur sur des personnalités africaines du présent – comme le rwandais Paul Kagamé (président sortant) et le nouveau président de l’UA le maréchal Al-Sissi – ou du passé – comme le négus Hailé Sélassié ou le regretté guide libyen Moammar Kadhafi …

I- COMMENT ANALYSER CE 33e SOMMET ?

Pour cette première approche du Dossier sur mon Quotidien géopolitique, je vous invite à suivre un long entretien en deux parties, réalisé avec le journaliste camerounais Guy Nfondop pour AFRIQUE MEDIA et diffusé ces 11 et 12 février sous le titre « Conversations avec Luc Michel » :

* Voir sur PANAFRICOM-TV/

LUC MICHEL A ADDIS-ABEBA (III):

REGARDS SUR LE 32e SOMMET DE L’UA ET LE BILAN SORTANT DE KAGAME (AFRIQUE MEDIA, 11.02.2019)

sur https://vimeo.com/317119440

* Et voir sur PANAFRICOM-TV/

LUC MICHEL A ADDIS-ABEBA (IV):

REGARDS SUR LE 32e SOMMET DE L’UA ET LES PERSPECTIVES DE LA PRESIDENCE AL-SISSI

(AFRIQUE MEDIA, 11.02.2019)

sur https://vimeo.com/317121805

LM.GEOPOL - Sommet Addis-Abeba I (2019 02 12) FR (1)

QUELLE SONT LES THEMATIQUES DE MON ANALYSE ?

Parmi les thématiques liées à ce 32e Sommet, j’évoque notamment les questions centrales :

Partie 1 : Pourquoi l’UA est-elle en crise ?

Comment élu sur un programme alléchant, le rwandais Paul Kagamé part sur un constat d’échec ?

Pourquoi Kagamé s’est carbonisé en tentant d’intervenir au profit de l’agenda occidental (USA, UE, ONU) en RDC !?

Partie 2 : Que peut-on attendre de la nouvelle présidence de l’égyptien Al-Sissi ?

Quels en seront les enjeux sécuritaires et économiques ?

Faut-il encore et toujours être optimiste sur l’avenir de l’Union Africaine ?

II- ALLER PLUS LOIN :

ELEMENTS GEOPOLITIQUES POUR MIEUX COMPRENDRE CE DOSSIER …

L’EGYPTE ENTRE GEOPOLITIQUE AFRICAINE ET GEOPOLITIQUE PROCHE-ORIENTALE

Comme sous Nasser (un des quatre pères fondateurs de l’OUA), et plus tard avec Kadhafi héritier en Libye de Nasser, l’Egypte est partagée entre une géopolitique proche-orientale et pan-arabe et une géopolitique africaine.

« L’Egypte se tourne de nouveau vers l’Afrique » titre ‘Le Monde’ : « Le Caire, qui vient de prendre la présidence de l’Union africaine, compte sur cette année pour restaurer son influence politique et économique sur le continent. ’année 2019 sera résolument africaine pour l’Egypte. Alors que le pays se prépare à accueillir fin juin la Coupe d’Afrique des nations, le président Abdel Fattah Al-Sissi a engagé, les 10 et 11 février, à Addis-Abeba, en Ethiopie, sa présidence à la tête de l’Union africaine (UA). Une année pour concrétiser son réengagement sur la scène africaine et restaurer l’influence politique et économique de l’Egypte, après des décennies d’éloignement vis-à-vis de l’Afrique. « Son ambition est très politique : il veut montrer qu’il est capable de réussir une présidence sur la résolution des crises et un agenda commercial », dit un diplomate occidental. Si l’Egypte a fait de la lutte antiterroriste, de la question migratoire, du développement et de l’intégration économique ses priorités, elle est moins attendue sur la réforme de l’UA (…) Depuis son arrivée au pouvoir en 2013, M. Sissi s’est appliqué à restructurer la politique africaine de l’Egypte. Le fossé s’était creusé avec le continent. Alors que Le Caire était davantage tourné vers le monde arabe et l’Occident depuis la présidence d’Anouar El-Sadate (1970-1981), M. Sissi a renoué avec une « diplomatie des sommets », boudée par l’ancien dictateur Hosni Moubarak (1981-2011), après une tentative d’assassinat contre sa personne à Addis-Abeba en 1995.

Les bouleversements géopolitiques issus de la destruction en 2011 par les occidentaux de la Jamahiriya libyenne, jadis pivot géopolitique de la région et les enjeux sécuritaires qui en découlent « ont rendu ce recentrage inévitable » :

« La profondeur stratégique de l’Egypte est en Afrique et ses intérêts ont été menacés à plusieurs égards : la question des eaux du Nil, la situation sécuritaire dans la mer Rouge et la menace terroriste à la frontière avec la Libye », explicite Amira Abdel-Halim, du Centre des études politiques et stratégiques (CEPS) d’Al-Ahram. « La perte d’influence de l’Egypte en Afrique et la présence militaire et stratégique accrue de ses rivaux régionaux – pays du Golfe, Turquie, Israël – ont mis en échec sa politique traditionnelle aux accents hégémoniques, perçue comme arrogante en Afrique car tournée vers ses seuls intérêts », commente encore ‘Le Monde’.

« DES SOLUTIONS AFRICAINES A DES PROBLEMES AFRICAINS » :

COMMENT L’UNION AFRICAINE VOUDRAIT SE REAPPROPRIER LE DOSSIER LIBYEN ?

« L’Union africaine veut prendre la main dans le dossier libyen » titrait l’AFP ce 12 février : « Après le succès de sa médiation en Centrafrique, l’organisation appelle à la tenue d’une conférence internationale sur la Libye à Addis-Abeba (…) Encouragée par sa récente médiation en Centrafrique, l’Union africaine (UA) s’est affirmée dans le dossier libyen, lundi 11 février, appelant à la tenue d’une conférence en juillet pour réunir les acteurs de cette crise et réclamant des élections présidentielle et législatives en octobre ».

L’assemblée de l’UA demande au président de la Commission, Moussa Faki Mahamat, d’œuvrer « dans le but de convoquer à Addis-Abeba, en [juillet] 2019, une conférence internationale sur la réconciliation en Libye, sous les auspices de l’UA et de l’ONU », a indiqué l’organisation panafricaine dans un communiqué résumant les décisions prises lors du sommet organisé dans la capitale éthiopienne, dimanche et lundi. L’assemblée a également demandé à la Commission de l’UA de prendre « toutes les mesures nécessaires », avec l’ONU et le gouvernement libyen, « pour l’organisation d’élections présidentielle et législatives en octobre 2019 ». « L’Afrique a décidé d’appuyer la Libye dans ses efforts pour sortir de la guerre et du terrorisme », a déclaré à la presse le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, qui a pris dimanche la tête de l’UA pour un mandat d’un an, succédant au chef de l’Etat rwandais, Paul Kagame. L’organisation entend ainsi prendre la main dans un dossier où les initiatives sont surtout venues de l’ONU ou d’acteurs extérieurs au continent. Abdel Fattah Al-Sissi a notamment insisté sur l’importance de trouver « des solutions africaines à des problèmes africains ».

Le pays est aujourd’hui profondément divisé avec, notamment, d’un côté, le gouvernement d’union nationale installé à Tripoli (nord-ouest), internationalement reconnu, et, de l’autre, un cabinet parallèle appuyé par l’autoproclamée Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar, qui règne sur le nord-est du territoire et désormais sur une grande partie du sud.

Un diplomate africain a indiqué à l’AFP que les chefs d’Etat du continent voyaient d’un très mauvais œil ce qu’ils considèrent comme des « interférences de pays extérieurs à l’Afrique » lors des dernières conférences ayant rassemblé les acteurs du dossier. Les efforts de paix ont, de fait, été minés dernièrement non seulement par les tensions entre factions libyennes, mais aussi par les divisions entre les différents Etats qui s’intéressent de près au pays. Ainsi, après un sommet libyen à Paris en mai 2018, l’Italie avait reproché à la France de vouloir faire cavalier seul dans ce dossier. En novembre, à Palerme, la Turquie, se disant « profondément déçue » d’avoir été tenue à l’écart d’une réunion, avait claqué la porte d’une conférence sur le sujet.

LES OBJECTIFS SECURITAIRES D’AL-SISSI

« La résolution des crises qui traversent l’Afrique et la reconstruction post-conflit figurent parmi les priorités d’Abdel Fattah Al-Sissi pour son année d’exercice de la présidence tournante de l’UA », précise l’AFP. Ce dernier a d’ailleurs annoncé l’organisation courant 2019 d’un « forum pour la paix et le développement » à Assouan, dans le sud de l’Egypte.

A Addis-Abeba, M. Sissi a également insisté sur la lutte contre « le terrorisme », appelant à viser ses « racines », et a promis de s’atteler à « la crise des migrants, des déplacés et des réfugiés », qui était le thème de ce sommet de l’UA. L’assemblée de l’organisation a, à cet égard, entériné la création à Khartoum d’un centre opérationnel continental visant à combattre les « migrations irrégulières », avec un accent placé notamment sur le trafic d’êtres humains.

Poids lourd régional en quête d’influence en Afrique, l’Egypte s’est par ailleurs engagée à poursuivre certains efforts déployés, à commencer par l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale (Zlec), un projet clé de l’UA.

NOTES ET RENVOIS :

(1) Luc MICHEL, président de PANAFRICOM et néopanafricaniste, administrateur-général de EODE Think Tank.

indissociable de l’héritage idéologique et militant du Néopanafricanisme ?

(2) Voir sur PANAFRICOM-TV/

UNIFICATION ET LIBERATION DE L’AFRIQUE ! LES BASES IDEOLOGIQUES DE PANAFRICOM : L’ABC DU NEOPANAFRICANISME (LUC MICHEL, JUIN 2016)

sur http://www.lucmichel.net/2017/08/30/panafricom-tv-unification-et-liberation-de-lafrique-les-bases-ideologiques-de-panafricom-labc-du-neopanafricanisme-luc-michel-juin-2016/

(Sources : Afrique Media – PANAFRICOM-TV – Le Monde – AFP – ELAC Website – EODE Think Tank)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –

Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme

(Vu de Moscou et Malabo) :

PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily

https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/

________________

* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

WEBSITE http://www.lucmichel.net/

PAGE OFFICIELLE III – GEOPOLITIQUE

https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/

TWITTER https://twitter.com/LucMichelPCN

* EODE :

EODE-TV https://vimeo.com/eodetv

WEBSITE http://www.eode.org/

LINKEDIN https://www.linkedin.com/in/luc-michel-eode-600661163/

Tav la Commissione europea “si aspetta che il progetto sia completato. L’Italia rispetti l’accordo”

https://torino.repubblica.it/cronaca/2019/02/15/news/tav_la_commissione_europea_sia_spetta_che_il_progetto_sia_completato_l_italia_rispetti_l_accordo_-219202346/

15 febbr 19 Repubblica 

“E il governo potrebbe dover rimborsare i fondi già versati dall’Europa”

Sulla Tav la Commissione europea “si aspetta che il progetto sia concluso secondo l’accordo”.

Lo ha detto un portavoce della Commissione, Enrico Brivio, dopo l’incontro tecnico di ieri tra i funzionari del  governo italiano e quelli della commissione.
“La nostra posizione sulla Torino-Lione rimane la stessa. La Torino-Lione è un importante progetto per la Francia, per l’Italia e per l’Europa”, ha spiegato il portavoce.

La Commissione si aspetta che “l’Italia rispetti l’accordo di finanziamento”.

Il portavoce ha sottolineato di non poter escludere una richiesta al governo di rimborsare i fondi già versati per la Tav.
Per la Commissione Ue la Tav “resta un progetto importante per l’Italia, la Francia e l’Ue” in quanto si tratta di un “progetto transeuropeo necessario per unire le regioni e rafforzare la coesione, è un progetto di solidarietà e unione” e che “aumenta i mezzi di trasporto sostenibili”.”Non abbiamo commenti sul contenuto dell’analisi costi benefici, ma la Commissione è stata chiara con le autorità italiane che sono necessari ulteriori chiarimenti nei prossimi giorni su come l’Italia intenda rispettare l’accordo di finanziamento”

E sulla Tav interviene anche la ministra dei trasporti francese  Elisabeth Borne, che invita il governo italiano a prendere “ora” una decisione sulla Torino-Lione.

“La Francia rispetta la scelta dei nostri partner italiani di prendersi del tempo – afferma la ministra su Le Figaro.fr, sito web del noto quotidiano parigino – ma oggi diciamo chiaramente che c’è bisogno che questa decisione arrivi. In ballo ci sono importanti finanziamenti europei che non possiamo perdere”.

 

lo conosco bene Enrico Brivio, è l’unico portavoce (pappagallo) italiano della Commissione Europea e banfa a vanvera, non conoscendo i dossier (me l’ha detto lui stesso..).

Che la CE debba ritirare i fondi applicando la clausola “use it or lose it” va benissimo.

Che la CE si aspetti che sia terminato il progetto è un’ambizione di Jean-Claude Junkie Junker e dei suoi Commissari e funzionari, ma le regole europee dicono cose diverse.

Infatti la clausola più importante per l’abbandono del progetto da parte dell’Italia (e dalla Francia) è questa, perché dà il diritto allo Stato membro di uscire dal progetto: cfr. l’Art. 17.3 del Regolamento (UE) N. 1316_2013 CEF  che lascia agli Stati membri la decisione di attuare i progetti secondo la “capacità di finanziamento pubblico” e la “fattibilità socio-economica” (art. 17 par. 3), così come prevista dall’art. 7, par. 2, lett. c) attraverso un’Analisi Costi Benefici per la sostenibilità socio-economica.

Art. 17.3 “I progetti descritti nella parte I dell’allegato I (tra i quali la Torino-Lione, N.d.R.) non sono vincolanti per gli Stati membri nelle loro decisioni di programmazione. La decisione di attuare tali progetti spetta agli Stati membri e dipende dalle capacità di finanziamento pubblico nonché dalla loro fattibilità socioeconomica conformemente all’articolo 7 del regolamento (UE) n. 1315/2013.”

Ecco perché è importante avere una ACB negativa.

E’ anche scritto nel Il Parere del Prof. Sergio Foà a pagina 4.

Torino-Lione, il rapporto giuridico che fa la differenza

Per quanto riguarda la perdita dei fondi, cfr. qui: Torino-Lione, la Perdita dei fondi Europei e le responsabilità  di TELT – La Commissione sta studiando un Piano B

… Il portavoce della Commissione europea ha informato i media che la Commissione europea, con riferimento agli sviluppi delle negoziazioni tra l’Italia e Francia sul futuro del progetto, sta già studiando il Piano B.

Il dr. Brivio ha infatti affermato che “A seconda degli sviluppi nelle prossime settimane, nella prima parte del prossimo anno potrebbero diventare necessarie modifiche all’accordo di finanziamento per variare l’ambito dei lavori e i suoi tempi”.

Ne discuteremo il 1° marzo con il prof. Foà che ci potrà dare una mano su  come uscire dai guai …

Alla prossima,

Paolo

Travaglio Matteo Pitagorico

http://www.lonesto.it/?p=47024

15 febbr 19 FQ 

di Marco Travaglio

Houston, abbiamo un problema: l’analisi costi-benefici sul Tav “non convince” Matteo Salvini.

E questo è un bel guaio. I professori Ponti&C, incaricati di valutare se convenga o no bucare 60 km di montagna e spendere 13 miliardi sulla carta (più il 40% fisso per sprechi&tangenti) per una ferrovia aggiuntiva a quella che già porta merci e passeggeri fra Italia e Francia, si erano illusi che bastasse comparare la carissima offerta alla scarsissima domanda.

Avevano anche sentito dire che, in tempi di ristrettezze e recessione, non conviene buttare 7-8 miliardi in un’opera inutile, con tutte quelle utili che i cittadini attendono da una vita.

E si erano fatti l’idea che la spending review sia una cosa buona, vista anche la popolarità acquisita dal professor globetrotter Carlo Cottarelli, che stava addirittura per diventare premier senza un solo voto in Parlamento.

Purtroppo non avevano calcolato che l’analisi costi-benefici sul Tav, come peraltro i testi delle canzoni di Sanremo e le sceneggiature di Montalbano, deve convincere Salvini.

Che purtroppo non si è convinto. Quali punti, in particolare, il noto economista padano intenda contestare, non è dato sapere: vincendo la proverbiale ritrosia alle telecamere, s’è limitato a un laconico “più le merci e le persone viaggiano veloci, meglio è”.

Nessuno l’ha informato che da decenni, fra Italia e Francia, le persone viaggiano velocissime sul Tgv, mentre che una merce arrivi un’ora prima o un’ora dopo a Lione non frega niente a nessuno.

Ma può darsi che il Capitano, oltre ai noti poteri taumaturgici, disponga anche di virtù medianiche e riesca a colloquiare con le rape, le patate, i pomodori, i ravanelli e le mozzarelle (soprattutto di bufala, suo ramo di competenza), apprendendo dalla loro viva voce che sulla tratta Torino-Lione adorano l’ebbrezza della velocità.

Noi però, curiosi come siamo, ci interroghiamo su quale, fra le centinaia di calcoli del pool Ponti, non abbia convinto Salvini.

Così abbiamo compulsato riga per riga, tabella per tabella, le 80 pagine del dossier e siamo giunti alla conclusione che a destare le sue perplessità sia quest’espressione matematica: “SO=SMx(1-d)x(1-t)”.

Tutto il resto gli fila liscio come l’olio, ma “SO=SMx(1-d)x(1-t)” no: non riesce proprio a digerirlo. Perché i professori, forse insufflati da Toninelli, hanno inserito quei due segni meno, per giunta fra parentesi? Non potevano metterci due più, in nome dell’ottimismo della volontà? Gatta ci cova. E quella x minuscola, cosa vorrà mai sottintendere?

Ponti non ce la racconta giusta.

Insospettito da quel linguaggio cifrato, il vicepremier-scienziato ha mandato in lavanderia il costume da poliziotto, indossato quello da Archimede Pitagorico e convocato d’urgenza i suoi migliori economisti e decrittatori: i revisori dei conti che certificarono il bilancio della Lega senz’accorgersi di 49 milioni spariti; i calcolatori umani che gli avevano garantito l’immediata espulsione di 600mila clandestini; il sottosegretario ai Trasporti Armando Siri, che ha patteggiato 1 anno e 8 mesi per bancarotta fraudolenta, quindi i numeri li mastica; e il viceministro dei Trasporti Edoardo Rixi, imputato per la Rimborsopoli ligure con richiesta di condanna a 3 anni e 4 mesi per peculato e falso ideologico per essersi fatto rimborsare dalla Regione 19.855 euro di spese private, un altro che col pallottoliere ci sa fare.

Tutto inutile: “SO=SMx(1-d)x(1-t)” non ha convinto neanche quelli.

Poi in soccorso è giunto, inaspettato, il prof. ing. Pierluigi Coppola, quello che è sempre stato pro Tav e dunque, a differenza degli anti, è imparziale.

Ignoto al grande pubblico fino a martedì, da quando ha deciso di non firmare la relazione di Ponti+4 è una star mondiale, portata in trionfo da giornaloni e giornalini.
È lui l’Eroe che “ribalta completamente i risultati dell’indagine di Ponti” e convincerà il Parlamento “che quella di Ponti non è un’analisi oggettiva” (Repubblica).

È lui l’intrepido “commissario dissidente” (Sole 24 Ore) o “prof dissidente” (Corriere della Sera), insomma il Solženicyn del buco.

È lui l’impavido autore del “contro-dossier che elenca sette criticità ‘per ordine di rilevanza’” nel rapporto Ponti+4 (La Stampa) e illustra al mondo gli effetti balsamici del buco nelle Alpi. 

Basterà forarla un altro po’, e la montagna stillerà latte e miele: “Per Coppola i benefici supererebbero di 300 milioni i costi” (Sole 24 Ore).

Anzi no, di più: “Il saldo è positivo di almeno 400 milioni” (Corriere), “Nel contro-dossier vantaggi per 400 milioni” che “potrebbero diventare 500” (La Stampa).

Ma che dico, signore mie, mi voglio rovinare: “Tav, il controparere di Coppola: ‘Positiva fino a 2,4 miliardi’” (Repubblica).

Gonfi d’invidia per la roba buona che si fumano questi controanalisti, capaci di passare da 300 a 400 a 500 milioni a 2,4 miliardi senza fare un plissé, andiamo a controllare cos’ha scritto Coppola nel “contro-dossier” di ben sei pagine.

E scopriamo che non c’è un solo numero, una sola cifra, una sola tabella.

E i 300 milioni del Sole? E i 400 che potrebbero diventare 500 di Stampa e Corriere? E i 2.400 di Repubblica?

Mai citata una sola di queste cifre. C’è di tutto, perfino l’allergia del prof. ing. al calcolo delle accise (come se un governo non dovesse sapere quante tasse perderebbe lo Stato col Tav: 1,6 miliardi), ma nemmeno l’ombra di un dato.

“Coppola – ammette La Stampa, prima di sparare cifre a casaccio – non ha messo numeri o predisposto tabelle”.

Ah ecco. Dev’essere per questo che Salvini, fra l’analisi di 80 pagine dei cinque prof con tutti i dati e quella di 6 pagine del singolo prof senza un dato, ha scelto la seconda: i numeri gli danno l’abbiocco e si ripropongono. Come la peperonata.

Tra contro-dossier e numeri immaginari: guerra di dati sul Tav

https://www.ilfattoquotidiano.it/in-edicola/articoli/2019/02/15/tra-contro-dossier-e-numeri-immaginari-guerra-di-dati-sul-tav/4973616/

Uscite in libertà – Dalla nota del dissidente Coppola a quella dell’Osservatorio: quel che non torna

Tra contro-dossier e numeri immaginari: guerra di dati sul Tav

La guerra ai risultati dell’analisi costi-benefici sul Tav (negativa per 7 miliardi) passa da “contro-dossier”, dati a spanne e vere bufale. Per ultimo ci ha pensato ieri il Commissario di governo Paolo Foietta, grande fan dell’opera: pur essendo ormai scaduto il suo mandato, ha pubblicato un contro-dossier sul sito dell’Osservatorio di Palazzo Chigi per deridere  il lavoro della task force guidata dall’economista Marco Ponti che si è occupata dell’analisi costi-benefici (Acb).

Ieri molti giornali hanno dato risalto anche a un altro contro-dossier: la nota inviata al ministro dei Trasporti Danilo Toninelli da uno dei sei commissari, Pierluigi Coppola, che non ha firmato l’analisi di Ponti. L’ingegnere napoletano, l’unico che faceva parte della struttura tecnica di missione già ai tempi di Graziano Delrio, non ha però partecipato ai lavori, limitandosi a contestarne il risultato in 6 pagine (contro le 80 di Ponti).

Il dossier Coppola. Le contestazioni più forti della nota riguardano tre aspetti dell’analisi di Ponti. Il primo è aver inserito tra i costi le mancate accise per lo Stato pagate dai mezzi le cui merci si trasferiranno sulla ferrovia.

Il secondo è che tra i costi andrebbero considerati anche gli 1,7 miliardi che, in caso di stop all’opera, andrebbero spesi per ripristinare i luoghi dei cantieri e ammordernizzare la vecchia linea ferroviaria del Frejus.

Il terzo: l’analisi di Ponti & C. sbaglia a considerare tutti i 12 miliardi di costo dell’opera, anche quelli a carico di Francia e Ue, mentre andrebbero considerati solo quelli italiani, circa 5 miliardi.

Correggendo questi elementi, l’analisi risulterebbe “positiva”.

Il Corriere parla di benefici per 400 milioni, 300 per il Sole 24 Ore, addirittura 2,4 miliardi per Repubblica se si decidesse di non fare la tratta nazionale tra Avigliana e Orbassano. Problema: nessuno di questi numeri compare nella nota inviata da Coppola al ministero, né l’idea – curiosa – che per analizzare costi e benefici di un’opera si debba prendere in considerazione solo i costi in capo all’Italia (i benefici, peraltro, si dimezzerebbero).

Non è chiaro da dove vengano.

Nella loro analisi, peraltro, i tecnici guidati da Ponti considerano anche i costi per ripristinare i luoghi e ammodernare il Frejus e il risultato resta lo stesso negativo per 5,7 miliardi.

Oltre ai mancati incassi per lo Stato dalle accise (1,6 miliardi) stimano anche i benefici che avrebbero gli utenti e quelli ambientali (secondo l’analisi molto bassi).

Eliminare una voce comporta anche la cancellazione della seconda. E nello scenario “realistico”, peraltro, questa operazione porta lo stesso a un risultato negativo. Accadeva la stessa cosa nell’analisi sul Terzo Valico.

Il dossier Foietta. Pure il commissario di governo ieri ha contestato l’inserimento delle mancate accise nell’analisi, anche se lo stesso Osservatorio da lui presieduto l’aveva inclusa nell’analisi costi-benefici del 2011.

E in quel caso le previsioni erano ancora più negative di quelle calcolate da Ponti e colleghi (il gettito fiscale sarebbe calato di ben 7 miliardi) grazie a previsioni di traffico astronomiche: si stimava che da 28,5 milioni di tonnellate di merci scambiate tra Italia e Francia su quella tratta nel 2004 si sarebbe passati a 97,3 nel 2053 (nel 2017 è stato più basso che nel 2004, soltanto 23,3 milioni).

Nelle sue 27 pagine, redatte insieme al consulente dell’Osservatorio, anch’esso scaduto a fine 2018, Roberto Zucchetti, e infarcite di note come “predicare bene e razzolare male”, “Questa valle è una camera a gas”, “Perché sforzarsi quando quando già lo fanno gli altri” e via dicendo, Foietta si spinge perfino a criticare Ponti & C. per aver “contestato le previsioni del 2011, ritenute ormai unanimemente superate”, ma di averle utilizzate comunque come base per definire i due scenari della loro analisi.

Cosa che invece è un punto di forza del dossier redatto dagli esperti scelti da Toninelli.

Foietta contesta a Ponti anche di aver sottostimato la possibilità che il Tav possa drenare flussi di merci da tutti i valichi occidentali, ma questo invece viene previsto nell’analisi di Ponti proprio perchè parte dai dati dell’Osservatorio.

Tra le critiche più rilevanti c’è quella di aver sovrastimato il costo del tunnel di base. Era 8,6 miliardi nel 2012 e – secondo Foietta – applicando la rivalutazione prevista dall’Accordo Italia-Francia il suo valore oggi sarebbe di 8,7.

Ponti & C. arrivano a 9,6 miliardi. Il motivo è che in media i sovracosti degli investimenti ferroviari in Italia sono del 40%.

Le penali. Ieri La Stampa si è spinta perfino a sostenere che, in caso di stop al Tav, l’Italia rischierebbe di rimanere senza fondi Ue per 5 anni.

Lo prevederebbe il Grant agreement, firmato dai dg dei ministeri Trasporti di Italia e Francia nel 2015, “in caso di seria violazione degli obblighi derivanti dal contratto”, come impone il diritto comunitario.

Problema: per il Grant agreement questo accadrebbe solo se il beneficiario dei fondi “ha commesso errori sostanziali, irregolarità o frodi, o ha reso false dichiarazioni”. E non è questo il caso.

15 febbr 19 FQ 

Travaglio Matteo Pitagorico

di Marco Travaglio