Tav, fermatevi che siete in tempo

http://lospiffero.com/ls_article.php?id=38223

Lo Spiffero

Dicono che il tempo è galantuomo. Forse è davvero così. Un esempio da manuale è quello che emerge dalla lettura di un recente documento dell’Osservatorio per l’asse ferroviario Torino – Lione presso la Presidenza del Consiglio dei Ministri nel quale si può leggere: “Non c’è dubbio, infatti, che molte previsioni fatte quasi 10 anni fa, in assoluta buona fede, anche appoggiandosi a previsioni ufficiali dell’Unione Europea, siano state smentite dai fatti, soprattutto per effetto della grave crisi economica… Lo scenario attuale è, quindi, molto diverso da quello in cui sono state prese a suo tempo le decisioni e nessuna persona di buon senso ed in buona fede può stupirsi di ciò… Dobbiamo liberarci dall’obbligo di difendere i contenuti analitici delle valutazioni fatte anni fa.”

Scusateci, sembrano dire i tecnici dell’Osservatorio, ma dieci anni fa era impossibile prevedere quanto sarebbe emerso in seguito. Verrebbe da domandarsi il perché, allora, fare delle previsioni. Ma la realtà è molto diversa da quella narrata nel documento. A più riprese, fin dal 2005, ben prima dunque del manifestarsi della recessione economica, sono apparsi numerosi contributi di economisti dei trasporti che mostravano come le previsioni di crescita dei traffici fossero del tutto irrealistiche e come, pur con ipotesi di aumento della domanda assai ottimistiche, il progetto non risultasse economicamente fattibile. Fin da allora vi erano dunque, a volerli prendere in considerazione, tutti gli elementi conoscitivi necessari per fermare il progetto.

Seppure in clamoroso ritardo, sono ora gli stessi proponenti del progetto a porsi l’interrogativo. Leggiamo ancora nel documento: “La domanda che i decisori devono farsi è invece un’altra: «al punto in cui siamo arrivati, avendo realizzato ciò che già abbiamo fatto, ha senso continuare come previsto allora? Oppure c’è qualcosa da cambiare? O, addirittura, è meglio interrompere e rimettere tutto com’era prima?».”

Purtroppo, la risposta che viene data all’interrogativo sembra dare ragione a quanto ebbe a scrivere Henry Kissinger: “Quando un ragguardevole prestigio burocratico è stato investito in una politica è più facile vederla fallire che abbandonare”.

Si riesuma la retorica dell'”anello mancante” della rete ferroviaria europea, si ripropongono le già più volte confutate motivazioni ambientali a favore del trasferimento modale dalla strada alla ferrovia e si afferma di voler proseguire lungo il percorso intrapreso senza peraltro fornire alcun nuovo elemento quantitativo a sostegno della fattibilità economica di una linea destinata, In assenza di provvedimenti volti a ostacolare il trasporto su gomma ossia a incrementare artificialmente i costi del trasporto, a restare drammaticamente sotto utilizzata. Per molti decenni non si registrerà infatti alcun vincolo di capacità sulla rete stradale, unico fattore che potrebbe, a determinate condizioni, giustificare l’opera. I tunnel stradali sul versante occidentale delle Alpi sono infatti utilizzati all’incirca per un terzo ed è in fase di realizzazione una seconda “canna” del traforo del Fréjus che allontanerà ulteriormente la prospettiva di saturazione delle infrastrutture esistenti.

Errare è umano ma perseverare sarebbe veramente diabolico.

*Francesco Ramella, docente di Logistica e Trasporti all’Università di Torino

SCANDALES SEXUELS DES ONG OCCIDENTALES : UNE IMMENSE HYPOCRISIE ALORS QUE LE LIVRE ‘EMERCY SEX’ DENONCAIT DEJA LA CULTURE DE L’IMPUNITE EN 2004 … … LA REPONSE DE L’ONU AVAIT ALORS ETE DE TENTER D’INTERDIRE CE LIVRE !!!

LM/ PANAFRICOM/ 2018 02 22/

Avec Le Temps/

sex

« Haro sur les héros de l’humanitaire. Atteint par l’ouragan des révélations d’abus sexuels, le secteur de l’aide internationale doit rapidement crever l’abcès. Ces révélations ne surprendront que celles et ceux qui sanctifient les humanitaires (…) au contact de populations qui ont tout perdu. Quand certains profitent de la vulnérabilité de celles et ceux qu’ils venaient secourir, c’est doublement révoltant »

– Le Temps (Genève, 20 février 2018).

Au moment où les scandales sexuels (impliquant de nombreux cas de pédophilie et de prostitution de mineures) des Ong occidentales se multiplient (Oxfam, MSF, CICR, Plan International) et font écho à d’autres scandales sexuels sans fin impliquant l’ONU, les Casques bleus ou encore l’Armée française en « mission » en Afrique, les responsables de tout ceci, ceux qui au sommet ont organisé l’impunité et la Loi du silence (l’Omerta mafieuse), feignent de s’indigner.

Mais un livre dénonçait déjà tout cela … en 2004. Et loin de sévir et nettoyer les écuries de l’Humanitaire, l’ONU avait tenté d’interdire ce livre !

L’ONU AVAIT VAINEMENT TENTE D’INTERDIRE LE LIVRE « EMERGENCY SEX (AND OTHER DESPERATE MEASURES) » EN 2004 …

« En 2004 déjà, trois jeunes idéalistes avaient raconté leurs premiers pas puis leur désenchantement dans les missions de maintien de la paix onusiennes des années 1990. Leur livre, que l’ONU avait vainement tenté d’interdire, était intitulé Emergency Sex (and Other Desperate Measures) »

– Le Temps (Genève, 20 février 2018).

Le quotidien suisse ‘Le Temps’ révèle ce scandale dans les scandales :

Extrait : « Ces révélations ne surprendront que celles et ceux qui sanctifient les humanitaires. Ces derniers sont motivés par un altruisme indéniable. Mais il est tout aussi certain que le secteur présente de nombreux facteurs de risque. Comme autant de pièges tendus aux volontaires déployés au contact de populations qui ont tout perdu.

Quand certains profitent de la vulnérabilité de celles et ceux qu’ils venaient secourir, c’est doublement révoltant.

Sans vouloir chercher des excuses à quiconque, le déséquilibre de pouvoir entre bienfaiteurs et bénéficiaires de l’aide est abyssal. En l’absence de solides garde-fous, il peut être source de bien des abus.

Si on ajoute à ce tableau le confinement régulier des volontaires, pour des raisons de sécurité, ainsi qu’une part de néocolonialisme plus au moins conscient, les risques augmentent encore.

En 2004 déjà, trois jeunes idéalistes avaient raconté leurs premiers pas puis leur désenchantement dans les missions de maintien de la paix onusiennes des années 1990. Leur livre, que l’ONU avait vainement tenté d’interdire, était intitulé EMERGENCY SEX (AND OTHER DESPERATE MEASURES). Pour signifier que les rapports sexuels étaient un défouloir du trop-plein d’adrénaline ou de la frustration de leur mission impossible. Dans leur récit, il n’était pas fait mention d’abus sexuels mais le terreau était clairement identifié.

Depuis, les cas de harcèlement ou même de viol visant des Casques bleus ou des employés de l’ONU se sont multipliés. Alors que le scandale s’étend aux ONG, longtemps épargnées, l’industrie de l’aide a tout intérêt à ne pas faire l’autruche. Sinon, les donateurs se détourneront des œuvres d’entraide internationales. D’autant que, sur fond d’un retour du protectionnisme et du nationalisme, le «sans-frontiérisme» n’a plus bonne presse. L’exigence d’une solidarité internationale minimale, qui passe par l’aide des Etats mais aussi par le travail remarquable des ONG, vacille. Les partisans d’un repli sur le réduit national profitent objectivement de ce scandale. Raison supplémentaire pour crever l’abcès. »

A PROPOS DE « EMERGENCY SEX (AND OTHER DESPERATE MEASURES) », LE LIVRE DONT KOFI ANNAN A DEMANDE L’INTERDICTION …

Les auteurs Heidi Postlewait, Kenneth Cain et le Docteur Andrew Thomson sont trois jeunes qui rejoignent les Nations Unies (ONU) au Cambodge « avec le rêve de rendre le monde meilleur ». Situé dans les années 1990, le livre a été publié en 2004.

Thomson est un médecin né en Nouvelle-Zélande « qui est inspiré de travailler au Cambodge après avoir rencontré un étudiant en médecine cambodgien d’âge mûr dans sa classe de l’Université d’Auckland ».

Postlewait est une travailleuse sociale de New York « qui a du mal à joindre les deux bouts après la fin de son mariage ». Cain est « un diplômé idéaliste de Harvard qui ne veut pas entrer dans le droit des sociétés ». Leurs trois histoires se croisent à travers les années du Cambodge, en Somalie, en Haïti, au Rwanda, en Bosnie et au Libéria. Ce livre est le premier compte-rendu des travailleurs de l’ONU sur la ligne de front et « un mémoire honnête sur les succès et les échecs de l’ONU ». « Brutal et émouvant, Sexualité d’urgence (et autres mesures

désespérées) explore les problèmes mondiaux urgents sans jamais perdre le sens du personnel », a dit la critique.

« Profondément critique de l’indifférence de l’Occident envers les pays en développement et de l’échec répété de l’ONU à intervenir de manière décisive », le livre a incité Kofi Annan à demander que le livre soit interdit et qu’il ne puissesusciter un débat … « Brillamment écrit et d’une mordrante rigolade, c’est un livre qui continue de faire des vagues ». Et surtout en ces jours de scandales !

A l’époque, en 2004, les chevaliers blancs de médias aux ordres, instigué par l’ONU, avaient démoli le livre. Notamment le ‘Guardian’

britannique’ (en pointe en 2015-2018 sur ces scadales sexuels) ou le ‘New Yorker’. Le ‘New Yorker’ avait remis en question le comportement des auteurs et avait donné la parole dans sa revue des personnalités critiquées dans le livre.

Loin de dénoncer ces scandales ou de faire un grand nettoyage, ces hauts dirigeants de l’ONU avait combattu les auteurs du livre. Ainsi Shashi Tharoor, Secrétaire général adjoint aux communications et à l’information et un responsable de la Mission de maintien de la paix dans l’ex-Yougoslavie (au service des USA dans la liquidation de la Yougoslavie et la main-mise sur les Balkans) (1) (2), avait déclaré avec un grand mépris qu ‘”il ne semblait pas normal que ces gens travaillent pour l’organisation et ne le fasse pas comme les autres”.

Thompson a répondu : « Je pense que Shashi Tharoor s’est mis lui-même et l’organisation sur une pente vraiment glissante, et à la base de ce que vous rencontrez dans le révisionnisme historique et négationnistes sur l’Holocauste” …

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AFRICOM ET RECOLONISATION US DE L’AFRIQUE (II): POURQUOI LES USA VEULENT CONTROLLER LA CENTRAFRIQUE ?

 

PANAFRICOM TV/

AFRICOM ET RECOLONISATION US DE L’AFRIQUE (II):

POURQUOI LES USA VEULENT CONTROLLER MILITAIREMENT LA CENTRAFRIQUE ?

(AVEC LE ‘ZOOM AFRIQUE’ DE PRESSTV – IRAN)

sur https://vimeo.com/256834637

Vignette PANAF-TV africom 2

* Sujet de cette PARTIE II :

Centrafrique.

Washington investi 12,7 millions de dollars dans la FACA (Force Armée de Centre Afrique), pourquoi ? Quel est l’intérêt géopolitique de la RCA pour les USA et l’AFRICOM ?

Aussi : Comment la rivalité militaire franco-chinoise et laquestion de la force africaine du G5 SAHEL s’inscrivent dans la confrontation de Pékin avec l’Occident en Afrique …

* Nous reprenons dans cette série, sur la Recolonisation de l’Afrique par les USA et la mainmise militaire de l’AFRICOM et de l’US Army sur le Continent noir, une sélection de « Flash info » de la Télévision francophone d’Etat iranienne PRESS TV, diffusés dans la quotidienne « Zoom Afrique ».

PRESS TV s’inspire directement des analyses du géopoliticien Luc MICHEL (patron des Réseaux panafricains PANAFRICOM) sur cette Recolonisation de l’Afrique par les USA, sous prétexte du soi-disant « Printemps africain », qui est la menace principale en Afrique aujourd’hui. Paris et la Françafrique étant devenu les auxilliaires militaires de l’AFRICOM (la nouvelle « infanterie sénégalaise du Pentagone » dit Luc MICHEL), « le nouveau sherif de l’Afrique » comme l’a dit le Général US Mattis, chef du Pentagone sous Trump, en avril

2017 sur la base française de Djibouti …

# COMPRENDRE L’ARRIERE-PLAN GEOPOLITIQUE DU DOSSIER :

QUELLE EST LA THESE DE LUC MICHEL ?

LE PANAFRICANISME DOIT REGARDER VERS L’AVENIR. LA GEOPOLITIQUE AFRICAINE DE 2016 N’EST PLUS CELLE DES ANNEES 1960-2007 …

Il y a un arrière-plan géopolitique au soi-disant « printemps africain » de 2014-2018.

La thèse de Luc MICHEL, c’est que cet arrière-plan a changé depuis 2007-2008, que 2007 et 2008 ont été des tournants géopolitiques en Afrique … « Beaucoup de panafricanistes ont une vision du passé, un logiciel bloqué il y a 10, 20 ou 50 ans, nous dit-il. La haine justifiée de la Françafrique leur occulte la réalité de LA RECOLONISATION DE L’AFRIQUE PAR LES USA. Le retour de la France dans l’OTAN organisé par Sarkozy en 2007, la création de l’AFRICOM, le commandement unifié de l’US Army pour l’Afrique, par Bush II et Obama en 2007-2008, sont les marques de naissance d’une nouvelle donne géopolitique en Afrique.

Comme dans l’OTAN, la collaboration militaire et politique franco-américaine se double d’une « CONTRADICTION INTERNE » (caractéristique du Bloc américano-occidental) : l’allié militaire français est aussi le concurrent économique des USA, qu’il faut évincer des marchés africains (Alliés politico-militaires dans l’OTAN, les pays de l’UE sont opposés aux USA depuis les Années ’80 par la guerre économique USA vs UE et la guerre financière Dollar vs Euro).

Autrement dit Paris tire les marrons du feu pour Washington en Afrique !

Lors du « sommet USA-African Leaders » de Washington début août 2014, Obama a annoncé une vague de changements de régime sur le continent, par les méthodes habituelles des USA (révolution de couleur ou soi-disant « printemps arabe » -sic-, cloné en « printemps africain » -resic-). De nombreux pays ont ensuite été secoués par les vents mauvais de ce « printemps arabe » venu de Washington. De 15 à 20 pays sont concernés. Notamment Le Brurundi, où la révolution de couleur a échoué et a fait place au terrorisme. La RDC qui est la cible principale (le « pivot géopolitique » de l’Afrique) et le Cameroun (qui est le pivot du Golfe de Guinée), où des scénarios de révolution de couleur sont en cours d’implantation. La Guinée-Equatoriale et le Tchad, où le dialogue national a asséché le terrain pour une révolution de couleur …

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AFRICOM ET RECOLONISATION US DE L’AFRIQUE (I): LA GUERRE CACHEE DES USA EN AFRIQUE DEPUIS 2007

 

PANAFRICOM TV/

AFRICOM ET RECOLONISATION US DE L’AFRIQUE (I):

LA GUERRE CACHEE DES USA EN AFRIQUE DEPUIS 2007 (AVEC LE ‘ZOOM AFRIQUE’ DE PRESSTV – IRAN)

sur https://vimeo.com/256832865

Vignette PANAF-TV africom 1

* Sujet de cette PARTIE I :

“Secret story” des GI’s en Afrique.

Les militaires US sont bel et bien présents en Afrique, mais pourquoi sont-ils toujours dans l’ombre ? Les États-Unis mènent une vraie guerre en Afrique (sous prétexte de contre-terrorisme), mais celle-ci est largement cachée. Comment l’AFRICOM, de Bush à Obama et puis sousTrump est devenue une pieuvre qui enserre toute l’Afrique ?

* Nous reprenons dans cette série, sur la Recolonisation de l’Afrique par les USA et la mainmise militaire de l’AFRICOM et de l’US Army sur le Continent noir, une sélection de « Flash info » de la Télévision francophone d’Etat iranienne PRESS TV, diffusés dans la quotidienne « Zoom Afrique ».

PRESS TV s’inspire directement des analyses du géopoliticien Luc MICHEL (patron des Réseaux panafricains PANAFRICOM) sur cette Recolonisation de l’Afrique par les USA, sous prétexte du soi-disant « Printemps africain », qui est la menace principale en Afrique aujourd’hui. Paris et la Françafrique étant devenu les auxilliaires militaires de l’AFRICOM (la nouvelle « infanterie sénégalaise du Pentagone » dit Luc MICHEL), « le nouveau sherif de l’Afrique » comme l’a dit le Général US Mattis, chef du Pentagone sous Trump, en avril

2017 sur la base française de Djibouti …

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QUELLE EST LA THESE DE LUC MICHEL ?

LE PANAFRICANISME DOIT REGARDER VERS L’AVENIR. LA GEOPOLITIQUE AFRICAINE DE 2016 N’EST PLUS CELLE DES ANNEES 1960-2007

Il y a un arrière-plan géopolitique au soi-disant « printemps africain » de 2014-2018.

La thèse de Luc MICHEL, c’est que cet arrière-plan a changé depuis 2007-2008, que 2007 et 2008 ont été des tournants géopolitiques en Afrique … « Beaucoup de panafricanistes ont une vision du passé, un logiciel bloqué il y a 10, 20 ou 50 ans, nous dit-il. La haine justifiée de la Françafrique leur occulte la réalité de LA RECOLONISATION DE L’AFRIQUE PAR LES USA. Le retour de la France dans l’OTAN organisé par Sarkozy en 2007, la création de l’AFRICOM, le commandement unifié de l’US Army pour l’Afrique, par Bush II et Obama en 2007-2008, sont les marques de naissance d’une nouvelle donne géopolitique en Afrique.

Comme dans l’OTAN, la collaboration militaire et politique franco-américaine se double d’une « CONTRADICTION INTERNE » (caractéristique du Bloc américano-occidental) : l’allié militaire français est aussi le concurrent économique des USA, qu’il faut évincer des marchés africains (Alliés politico-militaires dans l’OTAN, les pays de l’UE sont opposés aux USA depuis les Années ’80 par la guerre économique USA vs UE et la guerre financière Dollar vs Euro).

Autrement dit Paris tire les marrons du feu pour Washington en Afrique !

Lors du « sommet USA-African Leaders » de Washington début août 2014, Obama a annoncé une vague de changements de régime sur le continent, par les méthodes habituelles des USA (révolution de couleur ou soi-disant « printemps arabe » -sic-, cloné en « printemps africain » -resic-). De nombreux pays ont ensuite été secoués par les vents mauvais de ce « printemps arabe » venu de Washington. De 15 à 20 pays sont concernés. Notamment Le Brurundi, où la révolution de couleur a échoué et a fait place au terrorisme. La RDC qui est la cible principale (le « pivot géopolitique » de l’Afrique) et le Cameroun (qui est le pivot du Golfe de Guinée), où des scénarios de révolution de couleur sont en cours d’implantation. La Guinée-Equatoriale et le Tchad, où le dialogue national a asséché le terrain pour une révolution de couleur …

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APRES L’ARRESTATION DE L’AFFAIRISTE DJOUHRI A LONDRES LE DOSSIER SARKOZY-LIBYE  DU ‘TRIPOLIGATE’ REBONDIT : NICOLAS SARKOZY A-T-IL FINANCE SA CAMPAGNE DE 2007 AVEC DE L’ARGENT LIBYEN ?

Luc MICHEL pour ELAC & ALAC WEBSITE/

Avec AFP – France Info/ 2018 02 22/

http://www.elac-committees.org/

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cg-mk-ns-ok

Nicolas Sarkozy a-t-il financé sa campagne de 2007 avec de l’argent libyen ?

Depuis 2013, des juges français s’intéressent à un possible financement occulte de la campagne de Nicolas Sarkozy par la Libye du colonel Kadhafi. L’arrestation à Londres d’ un personnage-clé dans le dossier a relancé l’affaire. L’affairiste Alexandre Djouhri, une des figures troubles de laFrançafrique, comparaît, ce jeudi 22 février, à Londres (Royaume-Uni). Le tribunal devra statuer sur une demande d’extradition en France. Car le nom de ce Franco-Algérien apparaît dans l’enquête sur un possible financement illégal de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Une affaire à laquelle la justice française s’intéresse depuis 2013 et que franceinfo vous explique.

« UN DOCUMENT EVOQUE “UN ACCORD DE PRINCIPE” POUR LE VERSEMENT PAR LA LIBYE, ALORS GOUVERNEE PAR LE COLONEL KADHAFI, D’UNE SOMME DE 50 MILLIONS D’EUROS POUR SOUTENIR LA CAMPAGNE DE NICOLAS SARKOZY » (FRANCE INFO)

A l’origine de ces soupçons, il y a un document, révélé par le site Mediapart en avril 2012. Il s’agit d’une note officielle émanant des services secrets libyens datée de décembre 2006. Ce document évoque “un accord de principe” pour le versement par la Libye, alors gouvernée par le colonel Kadhafi, d’une somme de 50 millions d’euros pour soutenir la campagne de Nicolas Sarkozy.

Jadis mise au ban de la communauté internationale et diabolisée par les occidentaux, la Libye tente à cette époque de se refaire une place dans le concert des nations. Un rapprochement avec Paris se noue dès la fin 2004, avec une visite du président Chirac à Tripoli. Mais c’est avec le clan Sarkozy que les contacts les plus étroits vont s’établir.

En octobre 2005, celui qui n’est encore “que” ministre de l’Intérieur est reçu par Mouammar Kadhafi. Selon un “mémo” également dévoilé par Mediapart, « la décision d’aider le candidat Sarkozy aurait été prise en marge de cette visite officielle, lors d’une réunion en présence de Brice Hortefeux et Ziad Takieddine ».

DU KARACHIGATE AU TRIPOLIGATE :

LES VALISES DE ZIAD TAKIEDDINE

Cet intermédiaire, aussi mis en examen dans l’affaire Karachi, un autre scandale de financement politique occulte, a déclaré avoir lui-même « transporté cinq millions d’euros en provenance de Libye, dans des valises remplies de billets livrées en trois fois au ministère de l’Intérieur, quelques mois avant la présidentielle ».

Ziad Takkiedine affirme « avoir été reçu par Claude Guéant, directeur de cabinet du ministre lors de ses deux premières visites, puis par Nicolas Sarkozy lui-même lors de la troisième livraison, en janvier 2007 ».

LE TROUBLANT COFFRE-FORT DE CLAUDE GUEANT

Au sein du clan Sarkozy, Claude Guéant semble être au cœur du système.

Les enquêteurs s’intéressent notamment à un coffre-fort loué le 21 mars 2007, soit un mois avant le premier tour, à l’agence BNP de Paris Opéra. Une véritable “chambre forte”, si grande qu’on peut y entrer sans se baisser, dans laquelle il s’est rendu à sept reprises, avant de la rendre le 31 juillet 2007. Les explications de Claude Guéant, selon lesquelles « ce coffre servait à stocker des archives, notamment des discours de Nicolas Sarkozy » (sic), n’ont pas convaincu les policiers.

Mais c’est à cause d’un mystérieux virement de 500 000 euros apparu sur son compte en 2008 que le bras droit de Nicolas Sarkozy a été mis en examen le 7 mars 2015. Pour expliquer l’arrivée de cette somme, Claude Guéant a prétexté « avoir vendu deux tableaux flamands ». Or, l’enquête a pu déterminer non seulement que « lesdits tableaux valaient moins du dixième de ce montant, mais que Claude Guéant n’en avait vraisemblablement jamais été propriétaire ».

RETOUR SUR DJOUHRI :

DES ENVELOPPES D’ARGENT LIQUIDE

En fait, cet argent, en provenance de Libye, a transité via des montages financiers complexes échafaudés par… Alexandre Djouhri.

Lors d’une perquisition menée à son domicile suisse, les policiers ont en effet retrouvé un RIB du compte de Claude Guéant. Avec cet argent, le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy s’est acheté un appartement. A ce stade, rien n’indique que l’argent reçu par le biais d’Alexandre Djouhri ait pu servir à financer la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

Reste que des enveloppes d’argent liquide ont bien circulé pendant et à l’issue de la campagne présidentielle. Entre 30.000 et 35.000 euros seraient ainsi arrivés soit au QG du candidat soit au siège de l’UMP, avant d’être distribués aux salariés de la campagne. Selon Eric Woerth, à l’époque trésorier de la campagne, « cet argent proviendrait de dons anonymes de militants » . Ce qui laisse les enquêteurs sceptiques.

LM/ ELAC WEBSITE/

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CONTRADICTIONS INTERNES AU SEIN DES BRICS ET DE L’ORGANISATION DE COOPERATION DE SHANGHAI (II): L’ATTRACTION FATALE DE L’INDE POUR WASHINGTON ET TEL-AVIV

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 02 22/

ff

« L’Inde, qui connaît depuis longtemps des conflits territoriaux avec ses voisins, la Chine et le Pakistan, a déjà signé dans le passé plusieurs accords de défense coûteux depuis l’arrivée de Modi au pouvoir en 2014. Le pays a pris ses distances face à son allié traditionnel pour le matériel militaire, la Russie, et a approfondi ses liens avec Israël aux niveaux diplomatique et militaire »

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– The Times of Israel (6 février 2018).

Une des « contradictions internes » (pour utiliser ce concept

marxiste-léniniste) fondamentales des BRICS et de l’ OCS (Organisation de coopération de Shanghai) est la double rivalité géopolitique entre l’Inde et le Pakistan et entre New-Dehli et Pékin (1). Elle explique l’attraction fatale de l’Inde pour Washington et Tel-Aviv, qui joue un rôle de poisson-pilote dans la dérive pro-occidentale indienne (2) …

* Lire aussi sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ CONTRADICTIONS INTERNES AU SEIN DES BRICS ET DE L’ORGANISATION DE COOPERATION DE SHANGHAI: LES MALDIVES POINT CHAUD DE LA RIVALITE SINO-INDIENNE OU LA CRISE S’INTENSIFIE

sur http://www.lucmichel.net/2018/02/21/luc-michels-geopolitical-daily-contradictions-internes-au-sein-des-brics-et-de-lorganisation-de-cooperation-de-shanghai-les-maldives-point-chaud-de-la-rivalite-sino-indienne-ou-la/

I/ VERS UNE ALLIANCE AMERICANO-INDIENNE CONTRE PEKIN

« Le président américain Donald Trump et le Premier ministre indien Narendra Modi se sont entretenus ce 8 février au téléphone sur divers sujets dont la guerre en Afghanistan et le sort des réfugiés rohingyas du Myanmar », a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

Vat-on assister à un virage américano-indien face à la Chine ?

L’administration Trump a entrepris des efforts pour approfondir ses liens militaires et économiques avec l’Inde afin d’équilibrer la montée de la puissance chinoise à travers l’Asie.

Les deux pays ont réitéré « leur engagement en faveur de la sécurité en Afghanistan ». Les États-Unis ont récemment décidé de suspendre une partie de leur importante aide militaire au Pakistan, principal rival de l’Inde dotée d’armes nucléaires, prétextant qu’Islamabad était « incapable d’éradiquer les talibans et les éléments du réseau Haqqani qui ont contribué à la longue guerre en Afghanistan » (3). Mais en réalité, il s’agissait de réagir à la réorientation du Pakistan vers Pékin et Moscou, dans le cadre de l’unification du continent eurasiatique (4). L’Inde a augmenté son aide à l’Afghanistan ces dernières années et a promis en 2016 de livrer plus d’armes militaires à Kaboul, amenant au refroidissement des relations entre Islamabad et New Delhi.

Les deux dirigeants ont également évoqué « le sort de plus de 680.000 musulmans rohingyas qui ont fui le Myanmar en 2017 » après que l’armée birmane a lancé une opération militaire dans l’État de Rakhine.

Donald Trump et Narendra Modi ont aussi abordé le dossier nord-coréen.

Washington a mené des efforts diplomatiques pour intensifier la pression internationale contre les programmes et les essais balistiques de Pyongyang, sous prétexte d’une éventuelle attaque contre les États-Unis. Bien que l’Inde et la Corée du Nord aient des ambassades dans leurs capitales respectives, New Delhi a interdit le commerce de la plupart des produits avec Pyongyang, à l’exception des vivres et des médicaments.

II/ LES LIAISONS DANGEREUSES ENTRE TEL-AVIV ET NEW-DEHLI

« Dans l’état natal de Modi, la foule chante la romance entre l’Inde et Israël Le Premier ministre a fait l’objet d’un accueil rarement vu par des dirigeants israéliens ; le directeur du ministère des Affaires étrangères n’a jamais assisté à un tel spectacle (…)Les démonstrations d’amour pour Israël et ses leaders de mercredi – une partie soigneusement chorégraphiée et d’autres, de toute évidence, spontanées – ont renforcé le message affiché par la romance fraternellement amicale entre Netanyahu et Modi, une camaraderie qui, les deux hommes l’espèrent, débouchera sur une relation commerciale et stratégique plus étroite »

– The Times of Israel (18 janvier 2018).

Dans le rapprochement de l’Inde avec le Bloc américano-occidental, dont l’Axe Washington- Tel Aviv est le cœur, Israël joue un rôle fondamental de poisson-pilote. « Les responsables entrevoient un fort potentiel dans le rapprochement commercial et stratégique » entre Tel-Aviv et New-dehli, dit le ‘Times of Israel’ …

NETANYAHU EN INDE A LA MI-JANVIER :

LA DEFENSE ET LES QUESTIONS REGIONALES AU PROGRAMME

Le Premier ministre israélien avait alors affirmé que les deux pays sont à l’aube d’une Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est arrivé à New Delhi, première visite d’un chef de gouvernement israélien en 15 ans, pour « resserrer les relations bilatérales ». « Cette visite constitue l’occasion de renforcer la coopération avec une puissance économique, sécuritaire, technologique et touristique mondiale », avait déclaré le Premier ministre israélien dans un communiqué publié avant le voyage.

« Le Premier ministre indien Modi est un ami proche d’Israël ».

Netanyahu n’était que le second chef de gouvernement israélien à se rendre en Inde, après Ariel Sharon en 2003. Il était accompagné d’une imposante délégation commerciale, avec des représentants des secteurs technologique, agricole et de la défense. Israël est un gros fournisseur de matériel militaire pour New Delhi, avec environ un milliard de dollars d’équipements vendus chaque année. Netanyahu avait aussi ajouté : « Notre relation en matière de défense est assez significative et couvre de nombreux domaines (…) Je pense que le mot-clé est défense. Nous voulons nous défendre. Nous ne sommes pas des nations agressives, mais nous sommes engagés à nous assurer que personne ne nous agresse. »

Les deux hommes ont signé une série d’accords dans les secteurs du pétrole, du gaz, de l’énergie renouvelable et la cyber-sécurité. Ils ont également promis « de renforcer le commerce bilatéral et l’investissement. »

LE POPTENTIEL ET LES DEFIS DU RAPPROCHEMENT ISRAELO-INDIEN

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a donc effectué cinq jours de visite en Inde « durant lesquels un accueil qui, selon certains, sortait de l’ordinaire lui a été réservé ».

Quels sont les défis de ce rapprochement ?

« Les drapeaux israéliens brandis par les enfants et les panneaux géants à l’effigie du leader israélien qui ont été fixés dans toutes les villes visitées par le Premier ministre – ont rapidement disparu.

Plus sérieux toutefois est de savoir si la relation qui s’est affichée par le biais des manifestations minutieusement chorégraphiées pourra surmonter les nombreuses pressions qui s’exercent en sa défaveur », interroge le quotidien israélien.

Aujourd’hui, les relations commerciales entre Israël et l’Inde s’élèveraient, selon des estimations, à près de cinq milliards de dollars, et la majorité de ce commerce concerne le diamant et les armements, avec les sources officielles indiennes qui établissent ce chiffre à « près de 3 milliards de dollars » – ce qui fait de l’Etat juif son 39e partenaire commercial. En comparaison, l’Inde réalise plus de 7,2 milliards de dollars de commerce avec l’Iran. « Mais ce que les responsables des deux côtés appréhendent parfaitement est le potentiel – pour davantage d’échanges commerciaux et une relation stratégique plus proche – et c’est bien ce qui pousse les deux parties à vouloir travailler ensemble ».

L’objectif affirmé du voyage entrepris par Netanyahu et la centaine d’hommes d’affaires qui l’accompagnaient en Inde était « de diversifier et d’étendre les liens commerciaux et de mettre en exergue ce qui est déjà considéré comme une relation diplomatique qui ne cesse de se renforcer ». « Tout est possible », a dit Netanyahu à diverses occasions, un sentiment partagé par le Premier ministre indien Narendra Modi, qui a accompagné Netanyahu lors de plusieurs étapes de ce voyage.

Cérémonie après cérémonie, « les responsables ont mis en scène la proximité de la relation entretenue entre l’Inde et l’Etat juif, l’amabilité régnant entre les pays » et le fait que « chacun de nous est entouré par des ennemis ». « Le mélange entre la technologie israélienne et la créativité indienne a été un autre thème évoqué à de nombreuses occasions durant la visite », alors que Netanyahu était amené à rencontrer des responsables, des chefs d’entreprise, des jeunes entrepreneurs et des agriculteurs soutenus par l’aide israélienne.

« Mais tandis que l’optimisme a été omniprésent, il y a eu également des signes annonçant des divergences, que ce soit au niveau des liens commerciaux ou au niveau stratégique et sécuritaire ».

LES OMBRES DE LA RELATION (1) :

LA QUESTION PALESTINIENNE

« En tant que pays accueillant la deuxième communauté musulmane la plus importante dans le monde, avec une relation ancienne avec Israël et des liens commerciaux forts et continus entretenus avec l’Iran, l’histoire d’amour supposée entre l’Inde et Israël est plus complexe que la romance fraternelle affichée entre ses dirigeants peut le laisser croire », avoue encore le ‘Times of Israel’.

Les deux chefs de gouvernement se sont rendus à un mémorial en hommage aux soldats indiens ayant combattu pour la libération de Haïfa pendant la Premier guerre mondiale. Dans un communiqué conjoint émis après un entretien officiel, aucun des deux Premiers ministres n’a mentionné les Palestiniens, Modi disant même que « les terres que les soldats avaient aidé à libérer lors de la Première guerre mondiale formaient Israël » (cela aurait pu être un lapsus mais Netanyahu a ensuite suivi le mouvement, disant que « ces militaires avaient libéré Israël, la terre d’Israël »).

Mais jeudi matin, quelques heures après que Modi a fait ses adieux à Netanyahu, des informations ont fuité sur le projet du Premier ministre indien de rendre visite à Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, dans quelques semaines. Et quelques semaines avant la visite de Netanyahu, l’Inde a soutenu une résolution de l’ONU qui condamnait la reconnaissance par le président américain Donald Trump de Jérusalem en tant que capitale israélienne, même si les deux pays ont insisté sur le fait « que ce vote n’affecterait pas leurs liens ».

LES OMBRES DE LA RELATION (2) :

UNE ALLIANCE CENTREE SUR LA PERSONNE DE MODI ET SON PARTI BJP

La visite faite par Modi en Israël, au mois de juillet, la toute première d’un Premier ministre indien, n’avait pas inclus de visite à Ramallah. De manière quelque peu similaire, la visite de Netanyahu, la deuxième seulement de la part d’un chef de gouvernement israélien après le passage-éclair d’Ariel Sharon en 2003 – il avait dû revenir au sein de l’Etat juif pour gérer un attentat – n’a pas compris dans son programme de rencontre avec le leader de l’opposition Rahul Ghandi du parti de gauche du Congrès.

Tandis que la faction de Ghandi a, depuis des années, bloqué les liens avec Israël et dirigé le Bloc anti-israélien aux Nations unies, il a maintenu majoritairement des liens positifs avec Israël dans le gouvernement dirigé par Manmohan Singh avant l’arrivée au pouvoir de Modi en 2014, ce qui a rendu cette omission très étonnante. Cette absence de rencontre entre Netanyahu et Gandhi et le fait que le Premier ministre n’a visité que des états dirigés par le parti nationaliste BJP de Modi, évitant même le pôle d’affaires de Bangalore malgré l’orientation commerciale du voyage, « pose la question sur l’éventuelle survie des liens positifs forgés entre Israël et l’Inde sous Modi si ce dernier devait ne plus être au pouvoir ».

« Ce confinement de l’itinéraire de Netanyahu à des états dirigés uniquement par le BJP est une initiative à court terme », a estimé le professeur P. R. Kumaraswamy de l’université Jawaharlal Nehru dans le quotidien ‘Indian Express’. « Dans la mesure où les relations ont été établies par le Premier ministre du congrès Narasimha Rao, la construction du consensus a été la marque de fabrique des relations indo-israéliennes ».

LA QUESTION DES RELATIONS STRATEGIQUES

« Les relations stratégiques pourraient être également entravées par la réticence à prendre position contre les ennemis des uns et des autres. Malgré la tentative d’Israël d’isoler l’Iran sur son programme nucléaire, Téhéran et New Delhi entretiennent un accord de partenariat proche, particulièrement dans le pétrole. C’est une relation que New Delhi n’abandonnera probablement pas sans plus d’incitations que quelques usines de purification de l’eau ».

D’un autre côté, les responsables israéliens ont indiqué qu’ils n’avaient aucun intérêt à essayer de se rapprocher de l’Inde en repoussant le Pakistan et la Chine. Une caricature dans un journal populaire au cours de la visite a représenté « Netanyahu et Modi pilotant un drone alors que le Pakistan et la Chine » se cachaient de peur, mais les responsables israéliens ont insisté sur le fait que ce n’était pas représentatif de la réalité. « Ce n’est pas un jeu à match nul », a déclaré un responsable israélien, en ce qui concerne l’équilibre des liens avec l’Inde et les relations avec la Chine (Israël n’a pas de relations avec le Pakistan).

Cependant, un responsable indien a noté que la relation pourrait être affectée si les liens d’Israël avec la Chine passaient de l’économique au stratégique, l’Inde voyant la Chine – contre laquelle elle a combattu et perdu une guerre frontalière cuisante dans les années 1960 – comme une menace majeure.

Arun Singh, un ancien ambassadeur indien en Israël, a écrit lors du voyage de Netanyahu que la volonté de Jérusalem de garder une ouverture sur les liens avec le Pakistan et d’améliorer les relations avec la Chine pourrait freiner l’amélioration des relations entre l’Inde et Israël. « Il y a des limites à la convergence d’intérêts, comme c’est inévitable entre deux pays, en particulier ceux avec des histoires différentes et des divergences dans leurs défis géopolitiques, » a-t-il écrit sur le site indien The Print. « Nous devons consolider sans hésitation notre relation bilatérale avec Israël, là où elle sert nos intérêts nationaux. Mais nous devons également rester attentifs aux limites des convergences. L’approche d’Israël vis-à-vis de la Chine, de l’Iran et du Pakistan est indicative. »

S’adressant aux journalistes pendant le voyage, M. Netanyahu a dit qu’il « comprenait les sensibilités » entourant la construction de liens avec New Delhi alors que les deux n’étaient pas alignés sur d’autres questions géopolitiques.

DU COMMERCE A LA POLITIQUE ET PUIS A LA GEOPOLITIQUE ?

« Mais le commerce et la politique sont souvent entrelacés, comme en témoigne le projet d’un vol direct entre New Delhi et Tel Aviv survolant l’Arabie Saoudite, qui est devenu un thème majeur du voyage ». Au milieu des rumeurs de négociations sur un éventuel rachat d’Air India, Netanyahu lors d’un forum d’affaires a appelé à un « vol simple et direct ». Plus tard dans la journée, un exportateur indien de produits alimentaires a confirmé que l’absence d’un tel vol nuisait aux relations d’affaires.

Les hommes d’affaires indiens lors de nombreux événements organisés par Netanyahu ont souligné « la force de la relation économique », cependant, en insistant, ils ont admis qu’Israël n’était qu’un élément sur la carte des liens d’affaires potentiels.

De toute évidence, les pourparlers de libre-échange sont resté lettre morte, et la plus grande nouvelle commerciale à venir est la reprise d’un accord pour l’Inde visant à acheter des missiles antichars Spike (connus sous le nom de Tammuz en Israël) auprès de la firme israélienne Rafael. Cependant, il semble que ce soit pour moins que le prix initial de 500 millions de dollars. « L’information sur l’accord avec Rafael a rapidement éclipsé tout le reste des événements de la journée et même une grande partie de l’agenda officiel du voyage, qui avait pour objectif d’élargir la relation économique entre les deux pays au-delà des ventes d’armes et de pierres précieuses. Mais avant que le Premier ministre ne fasse part de cette nouvelle, lui et Modi ont souligné l’importance de l’innovation et de l’agriculture, deux secteurs dans lesquels l’Inde et Israël espèrent étendre leur collaboration ».

Pourtant, « les liens entre les pays se rapprochent indéniablement de plus en plus. Il est impossible d’ignorer les foules d’Indiens venus accueillir Netanyahu, avec des routines bizarres qui semblaient parfois embarrassantes et obséquieuses – un signe qui, dans une large mesure, montre qu’Israël a un géant à ses côtés, même s’il est encore largement concentré sur le fait de sauver des centaines de millions de personnes de la misère », et c’est en grande partie grâce à l’accent mis par Netanyahu « sur le développement des relations diplomatiques dans le monde ». En même temps, il semble logique de mettre l’accent sur l’importance de cette relation.

UNE QUESTION STRATEGIQUE CENTRALE :

LES CONTRAT D’ARMEMENT

Un responsable israélien arrivait en Inde ce 6 février pour finaliser l’accord d’armement. Des sources proches du gouvernement indien ont confirmé pour la première fois « qu’un important accord déterminant l’acquisition de missiles anti-tanks auprès du fabricant d’armes israélien Rafael était à nouveau d’actualité après avoir été dans un premier temps annulé par Delhi », ont fait savoir lundi les médias indiens.

Le général de division Udi Adam, directeur-général du ministère israélien de la Défense, est arrivé le 6 février pour une visite de quarante-huit heures qui a compris des entretiens avec son homologue indien, Sanjay Mitra, et la signature d’un accord intergouvernemental finalisant les détails de l’accord, a rapporté le ‘Hindustan Times’.

Les pays ont négocié les modalités de l’achat des missiles guidés Spike auprès de l’entreprise Rafael Advanced Defense Systems ainsi que leur prix. De hauts-responsables du gouvernement de Narendra Modi ont fait savoir que la commande devrait porter sur environ 3 000 missiles.

« L’accord sera signé par les deux gouvernements, ce qui fait espérer à l’Inde qu’il sera moins onéreux que celui qui avait été annulé fin

2017 dans la mesure où il n’inclut pas un transfert de technologie comme c’était le cas dans l’accord initial », a précisé l’article.

L’article a ajouté « qu’un fabricant d’armes indien qui développe actuellement un missile anti-tank local s’était opposé à l’inclusion de la clause de transfert technologique, ce qui aurait été à l’origine de l’abandon de la convention initiale ».

Le 2 janvier, un porte-parole de Rafael avait confirmé que l’entreprise avait reçu une note officielle de la part du gouvernement indien stipulant que l’accord original – pour un montant de 500 millions de dollars – avait été abandonné. Cet accord d’acquisition de missiles avait été signé en 2014. Avant son annulation, Rafael avait commencé ses préparations pour livrer les missiles, ouvrant une structure de production en Inde au mois d’août avec son partenaire local, le Kalyani Group, un géant industriel. Mais le 17 janvier, durant une visite officielle en Inde, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait annoncé que le gouvernement de Modi « réautorisait l’accord Spike », ajoutant que des détails étaient en cours d’étude.

Quelques jours plus tôt, les médias indiens avaient fait savoir que « Delhi réexaminait la possibilité de remettre l’accord sur la table et d’acheter les armes par le biais d’une convention gouvernement-à-gouvernement ».

Maintenant, alors que l’accord est à nouveau d’actualité, Delhi cherche à « combler les lacunes » avant d’initier un nouveau missile anti-tank construit en Inde et nommé Nag, qui se trouve actuellement en phase d’essai et dont la production commerciale ne devrait commencer que « dans un certain temps », selon le ‘Hindustan Times’. « Le prix négocié des Spike déterminera combien de missiles et de lanceurs seront vendus à l’Inde », a noté l’article, ajoutant que davantage de missiles devraient être fabriqués en Inde dans une coentreprise située à Hyderabad.  « La commande annulée concernait 3 000 missiles et 5 000 autres issus de l’usine de Hyderabad », aurait déclaré un haut-responsable qui n’a pas été identifié. « La commande actuelle devrait concerner environ 3 000 Spike, et l’armée devrait avoir l’option d’acheter les missiles auprès de la coentreprise de Hyderabad ».

Au mois d’avril dernier, Israël et l’Inde avaient signé un accord militaire « d’environ 1,2 milliards de dollars qui comprenait un approvisionnement sur plusieurs années de missiles à moyenne portée sol-air, de lanceurs et de technologies de communication ».

NOTES :

(1) Voir (en Anglais) sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ THE INTERNAL CONTRADICTIONS OF THE SHANGHAI COOPERATION ORGANISATION AND THE BRICS: THE MALDIVES, STAKE BETWEEN INDIA AND CHINA

sur http://www.lucmichel.net/2018/02/15/luc-michels-geopolitical-daily-the-internal-contradictions-of-the-shanghai-cooperation-organisation-and-the-brics-the-maldives-stake-between-india-and-china/

(2) Voir sur EODE. ORG/ GEOPOLITIQUE/

UNE REALITE MECONNUE : L’AXE STRATEGIQUE ET MILITAIRE INDE-ISRAEL

Sur http://www.eode.org/eode-geopolitique-une-realite-meconnue-laxe-strategique-et-militaire-inde-israel/

(3) Voir LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ DJIHADISMES : LA NOUVELLE MENACE DU RESEAU HAQQANI, ALLIE DES TALIBANS EN AFGHANISTAN …

sur http://www.lucmichel.net/2017/10/22/luc-michels-geopolitical-daily-djihadismes-la-nouvelle-menace-du-reseau-haqqani-allie-des-talibans-en-afghanistan/

(4) Voir sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ L’APPEL DE L’EURASIE EN MARCHE : L’ADMINISTRATION TRUMP EST-ELLE EN TRAIN DE PERDRE LE PAKISTAN AU PROFIT DE PEKIN (ET DE MOSCOU) ?

Sur http://www.lucmichel.net/2018/01/08/luc-michels-geopolitical-daily-lappel-de-leurasie-en-marche-ladministration-trump-est-elle-en-train-de-perdre-le-pakistan-au-profit-de-pekin-et-de-moscou/

Et :

Sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

GEOECONOMIE & EURASIE : LE CORRIDOR NORD-SUD BOULEVERSE LES ALLIANCES GEOPOLITIQUES ET LE ‘GRAND JEU’ DU PROCHE-ORIENT …

Sur http://www.lucmichel.net/2017/09/08/luc-michels-geopolitical-daily-geoeconomie-eurasie-le-corridor-nord-sud-bouleverse-les-alliances-geopolitiques-et-le-grand-jeu-du-proche-orient/

(Sources : Fars – Times of Israel – The Hindustan Times – AFP – EODE Think-Tank)

Photo :

Le président américain Donald Trump s’entretient avec le Premier ministre indien Narendra Modi alors qu’ils assistent à une session de travail lors du sommet du G20 à Hambourg, en Allemagne  le 8 juillet 2017.

Le Premier ministre indien Narendra Modi, (à droite), et le Premier ministre Benjamin Netanyahu posent pour des photographes après l’arrivée du leader israélien à l’aéroport de New Delhi le 14 janvier 2018.

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Néoeurasisme – Néopanafricanisme (Vu de Moscou et Malabo) :

PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/

________________

* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

WEBSITE http://www.lucmichel.net/

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* EODE :

EODE-TV https://vimeo.com/eodetv

WEBSITE http://www.eode.org/

Ecco cosa accade tutti i giorni nella zona di Napoli

Ecco cosa accade tutti i giorni nella zona di Napoli, dove masse di immigrati africani assalgono i bus di linea e non pagano il biglietto. Il video è stato girato da un conducente

napoli africa

Lo stupratore della clochard aveva 5 decreti d’espulsione

Nelson Kadowa non doveva essere lì. Non avrebbe potuto esserci, nè tantomeno stuprare, indisturbato, la clochard tedesca che dormiva sotto i portici di piazza Vittorio,”

Nemmeno una donna, anziana per giunta doveva essere lì, nessuno deve essere abbandonato in mezzo alla strada, strada che le nostre splendide cariche dello stato hanno fatto di tutto per rendere mortali. Un’altra donna vittima del governo tanto antirazzista e politically correct, la femminista Boldrini non ha niente da dichiarare, nessuna violenza da condannare. Niente di nuovo, nessuno metta in discussione mafia capitale, anche se le vittime sono donne alle quali, solo a parole, le nostre femministe al caviale pare tenere così tanto. Donne, uomini, famiglie in mezzo ad una strada, questa è la democrazia, bellissimo stato di diritto eh?

Donna di 75 anni violentata in piazza Vittorio a Roma: convalidato il fermo per l’aggressore 31enne
Il senegalese Nelson Kadowa è sfuggito a 5 decreti di espulsione: forniva date di nascita diverse. Durante l’interrogatorio di garanzia di giovedì mattina si è avvalso della facoltà di non rispondere
di Fulvio Fiano
È stato convalidato il fermo del 31enne senegalese arrestato per lo stupro della clochard tedesca nella notte tra lunedì e martedì a piazza Vittorio. Nell’interrogatorio di garanzia Nelson Kadowa si è avvalso della facoltà di non rispondere, pur proclamandosi innocente. Lo assiste l’avvocato Serena Gentili, che dopo un breve colloquio in cui l’accusato ha chiesto tempo per realizzare quanto accaduto, ha sospeso la decisione su ogni richiesta al giudice.
Nelson Kadowa non doveva essere lì. Non avrebbe potuto esserci, nè tantomeno stuprare, indisturbato, la clochard tedesca che dormiva sotto i portici di piazza Vittorio, angolo via Carlo Alberto, nella notte tra lunedì e martedì. Cinque volte, l’ultima nell’aprile 2016, a carico del 31enne senegalese è stato emesso un decreto di espulsione perché senza permesso di soggiorno e sorpreso a spacciare. Ma in nessuno dei cinque casi il provvedimento è stato applicato perché Kadowa «rigenerava» il suo profilo anagrafico, fornendo ogni volta una data di nascita diversa (senza documenti). Così ogni volta sembrava la prima e non scattava l’accompagnamento coatto alla frontiera per il rimpatrio ma semplicemente l’obbligo di lasciare l’Italia entro cinque giorni. Prescrizione, neanche a dirlo, ogni volta disattesa. Stavolta, arrestato in flagranza di reato dai carabinieri del comando di piazza Dante, non dovrebbe farla franca.
Il suo interrogatorio di garanzia è fissato per oggi a Regina Coeli. La pm Eleonora Fini contesta la violenza sessuale che l’intervento di due turisti lussemburghesi, di rientro in albergo all’1,30 di notte, ha potuto solo interrompere, non evitare. Kadowa, addirittura sorridente come in un selfie al momento di sottoporsi alla foto segnaletica, sarà assistito da un avvocato d’ufficio, Serena Gentili, che fino a ieri non lo aveva ancora incontrato per ascoltare la sua versione dei fatti.
«Mi stavo addormentando, quando qualcuno è arrivato alle mie spalle e ha abusato di me» ha raccontato sotto choc l’anziana, aiutata da una mediatrice culturale fornita dal la Sala operativa sociale del Campidoglio. La coppia di giovani turisti ha sentito le sue grida soffocate e ha visto un suo braccio agitarsi sotto l’ammasso di coperte che usa come giaciglio. Da lì si è alzato Kadowa, ancora con i pantaloni abbassati, e si è dato alla fuga. Ma solo per essere intercettato poco più in là, all’angolo con via Rattazzi, dai carabinieri: uno l’ha inseguito a piedi, l’altro gli ha bloccato la strada in auto.
«Inaccettabile ogni tipo di violenza contro le donne. Ancora di più contro le vittime più fragili», ha commentato la sindaca, Virginia Raggi. Attonito il quartiere, che proprio in questi giorni aveva fatto sentire la sua voce contro il degrado e la costante presenza di pusher nei giardini che sono il cuore della storica piazza all’Esquilino.
15 febbraio 2018 | 07:32