DOCUMENT: COVID-19 ET EXERCICE ‘EVENT 201’. L’AMBASSADE DE CHINE A PARIS ACCUSE LES USA !

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2020 04 22/

LM.GEOPOL - Bio arme US II (2020 04 22) FR

* Que dit l’Ambassade de Chine en France :

« Après la fermeture de la Base Fort Detrick , la grippe N1H1 s’est éclatée aux Etats-Unis. octobre 2019, les organes américains ont organisé un exercice codé « Event 201 » aux cas de pandémie mondiale. 2 mois plus tard, le premier cas de COVID 19 a été confirmé à Wuhan, en Chine.

* De quoi s’agit-il ?

J’ai déjà évoqué sur AFRIQUE MEDIA cet simulation « Event 201 ». La base de l’accusation est celle-ci (qui est aussi à la base des accusations contre le couple Gates en Afrique). Le centre Johns Hopkins, une ONG internationale de santé publique qui « travaille à protéger la santé des populations face aux épidémies », mène des études financées par le gouvernement américain et des mécènes privés, comme la fondation de Bill et Melinda Gates. Le centre a publié un communiqué de presse le 25 janvier (publé par Le Monde à Paris, financé par la Fondation Gates pour dédouanezr maladroitement celui-ci). Il confirme « qu’un exercice de simulation de pandémie appelé « Event 201 », mené en partenariat avec la Fondation Bill et Melinda Gates et le Forum économique mondial, a bien eu lieu en octobre 2019. Le scénario, tel qu’il avait été imaginé, prévoyait une épidémie dont l’épicentre se trouvait dans une porcherie au Brésil et qui allait causer la mort de 65 millions de personnes dans le monde ».

# L’ANALYSE DE REFERENCE SUR

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A PEKIN, TEHERAN, MOSCOU ON ACCUSE : LE CORONAVIRUS COVID-19 EST UNE ‘BIO-ARME’ AMERICAINE !

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Le tweet de l’ambassade de Chine à Paris qui accuse les USA.

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A PEKIN, TEHERAN, MOSCOU ON ACCUSE : LE CORONAVIRUS COVID-19 EST UNE ‘BIO-ARME’ AMERICAINE !

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2020 04 21/ LM.GEOPOL - Bio arme US I (2020 04 21) FR (3)

Nous évoquions ce vendredi l’apparition d’un « complotiste atlantiste », anti chinois (et aussi anti russe), selonl’analyse du Général Delawarde (1), ancien chef du bureau Situation-Renseignement-Guerre Électronique de l’Etat-major français Interarmées de Planification Opérationnelle. Ce nouveau complotisme se déchaîne ces derniers jours : accusations délirantes contre un laboratoire chinois de Wuhan (2), pseudos explications scientifiques d’un prix nobel sénile et dévoyé, le controversé Professeur français Montagnier (3), menaces des Trump, Macron et autres leaders atlantistes …

Tout cela répond pourtant à des accusations précises contre l’origine de la pandémie : une bio-arme déployée à Wuhan par l’US Army. Les médias aux ordres de l’OTAN balayent l’accusation d’un revers … de gazette : « théories du complot » est leur seul argument. Mais cette fois un détail leur échappe, les accusateurs ne sont pas des journalistes français marginaux ou des américains de la « lunatric fringe ». Ce sont le ministère chinois des Affaires étrangères, l’ambassadeur français à Paris, ou encore la diplomatie iranienne, sans oublier des généraux russes spécialistes de la guerre biologique !

“CORONAVIRUS, ARME BIOLOGIQUE EXPORTEE PAR L’ARMEE US”
LM.GEOPOL - Bio arme US I (2020 04 21) FR (4)

L’armée américaine aurait amené le coronavirus dans la ville chinoise de Wuhan !

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a écrit, ce jeudi 12 mars sur son compte Twitter que « l’armée américaine aurait introduit le coronavirus dans la ville chinoise de Wuhan », depuis laquelle le virus s’est mis à se propager en Chine puis dans un grand nombre de pays : « Quand est-ce que le premier cas a été détecté aux États-Unis? Combien de personnes sont infectées? Quels sont les hôpitaux qui assurent des soins ? Ce pourrait être l’armée américaine qui a amené l’épidémie à Wuhan. Soyez transparent ! Rendez vos données publiques ! Les États-Unis nous doivent une explication! », a tweeté Zhao en anglais, un message qui a été rapidement repris jeudi 12 mars par l’agence de presse Reuters.

Cette version, dit Reters, «  alimente davantage les rumeurs et les théories faisant croire que les États-Unis sont à l’origine de la propagation de ce virus en Chine pour ainsi freiner la croissance économique du pays et limiter l’influence de ses multinationales ».

Déjà, le 27 février dernier, Zhong Nashan, un scientifique chinois et conseiller du gouvernement dans la lutte contre le virus, a suggéré ce qui suit: «Bien que le COVID-19 ait été découvert pour la première fois en Chine, cela ne signifie pas qu’il provenait de Chine.»

Cette semaine, le ministère chinois des Affaires étrangères a critiqué le secrétaire d’État américain Mike Pompeo pour avoir qualifié le coronavirus de “virus Wuhan”, en faisant noter que les déclarations de ce dernier sont contradictoires aux recommandations de l’OMS.

QUAND L’AMBASSADE DE CHINE A PARIS LAISSE ENTENDRE QUE « LES USA SONT A L’ORIGINE DE LA PANDEMIE MONDIALE » !

L’ambassade de Chine en France s’est aussi fait remarquer par les médias, car elle a suggéré ce 23 mars dans une série de tweets que la pandémie de Covid-19 « avait débuté aux Etats-Unis », reprenant des accusations officielles chinoises contre les Américains sur l’origine du coronavirus. Tout cela sur fond de guerre économique entre les deux géants.

Que dit l’Ambassade de Chine en France : « Après la fermeture de la Base Fort Detrick , la grippe N1H1 s’est éclatée aux Etats-Unis. octobre 2019, les organes américains ont organisé un exercice codé « Event 201 » aux cas de pandémie mondiale. 2 mois plus tard, le premier cas de COVID 19 a été confirmé à Wuhan, en Chine.

De quoi s’agit-il ? J’ai déjà évoqué sur AFRIQUE MEDIA cet simulation « Event 201 ». La base de l’accusation est celle-ci (qui est aussi à la base des accusations contre le couple Gates en Afrique). Le centre Johns Hopkins, une ONG internationale de santé publique qui « travaille à protéger la santé des populations face aux épidémies », mène des études financées par le gouvernement américain et des mécènes privés, comme la fondation de Bill et Melinda Gates. Le centre a publié un communiqué de presse le 25 janvier (publé par Le Monde à Paris, financé par la Fondation Gates pour dédouanezr maladroitement celui-ci). Il confirme « qu’un exercice de simulation de pandémie appelé « Event 201 », mené en partenariat avec la Fondation Bill et Melinda Gates et le Forum économique mondial, a bien eu lieu en octobre 2019. Le scénario, tel qu’il avait été imaginé, prévoyait une épidémie dont l’épicentre se trouvait dans une porcherie au Brésil et qui allait causer la mort de 65 millions de personnes dans le monde ».

L’ambassadeur de Chine à Paris a été convoqué par le ministre français des Affaires étrangères. Jean-Yves Le Drian a fait part à l’ambassadeur de Chine en France de sa “désapprobation” vis-à-vis de “certains propos récents” critiquant la réponse occidentale à la pandémie de nouveau coronavirus.

MAIS CE N’EST PAS TOUT :

D’AUTRES ACCUSATIOINS VIENNENT DU PROCHE-ORIENT !

Un récent article du journal libanais Al-Akhbar alertait les lecteurs quant à une « possible apparition d’un labo de guerre biologique américaine sur les frontières syro-libanaise, non seulement pour viser la Résistance, mais aussi la Russie ». Le journal Al-Akhbar écrit : « Il y a environ un mois, entre le 10 et le 15 mars, une délégation de la société américaine Parsons Corporation, dont les activités sont étroitement liées aux projets du département à la Défense américain, s’est rendue au Liban. Parsons Corporation est une société américaine d’ingénierie de défense, de renseignement, de sécurité axée sur la technologie dont le siège social est situé à Centerville, en Virginie. Parsons Corporation a été impliqué dans le transfert et la production des armes chimiques par les groupes terroristes en Syrie et a été un outil de l’occupation américaine en Irak ». L’Agence iranienne d’Etat Pars Today avalisant ces informations !

Or la société en question déjà active sous la supervision du Pentagone en Géorgie a été accusée par Moscou, il y a près de deux ans, pour ses études génétiques et biologiques contre la Russie. En effet, « la société avait obtenu un contrat d’une valeur de 9, 2 millions de dollars pour travailler à la frontière entre la Géorgie et la Russie », le gouvernement russe l’ayant accusé « de travailler pour effectuer des tests biologiques dangereux » et collecter des « informations génétiques » sur la population russe. Le ministère russe des Affaires étrangères vient de dénoncer d’ailleurs ce 18 avril la « présence biologique croissante des États-Unis au-delà de leurs frontières, non seulement en Géorgie, mais aussi dans les autres anciennes républiques soviétiques ».

« Mais que ce laboratoire étende sa présence de la Géorgie au Liban, et ce, alors même que le Liban et la Syrie font face à la Covid-19, cela ne peut être anodin », commente Pars Today. En effet, dit Al-Akhabr, indépendamment des accusations russes contre Parsons Corporation, « la présence de cette société américaine à la frontière libano-syrienne est très ambiguë, d’autant plus que le journal Al-Akhbar avait précédemment évoqué le rôle de Parsons dans la mise en place d’un système radar à Chypre pour servir les forces américaines. » Le Covid-19 est sous contrôle en Syrie où l’État a déjà mis sur place de draconiennes mesures (4). Mais rien ne dit que Parsons n’aille pas tenter de créer d’autres vecteurs biologiques pour mettre à la porte le Moyen-Orient, une Russie de plus en plus puissante. Ce serait un moyen pour défaire l’alliance Résistance-Russie qui a mis au pas » les USA !

NOTES ET RENVOIS :

(1) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY

QUELS SONT LES SCENARIOS GEOPOLITIQUES POUR L’APRES-PANDEMIE DU CORONAVIRUS ?

https://palestine-solidarite.org/analyses.luc_michel.170420.htm

(2) Coup sur coup, deux médias américains ont toutefois rapporté ces derniers jours des informations qui ouvrent une autre piste. Selon le Washington Post, l’ambassade des Etats-Unis à Pékin, à la suite de plusieurs visites à l’Institut de virologie de Wuhan, avait alerté à deux reprises, il y a 2 ans, le département d’Etat américain sur les mesures de sécurité insuffisantes dans ce laboratoire qui étudiait les coronavirus chez les chauves-souris. De son côté, le média américain Fox News (la TV des néocons, favorite de Trump) ne réfute pas la thèse selon laquelle ce virus est d’origine naturelle. Mais ce même média assure que sa “fuite” serait involontaire, conséquence de mauvais protocoles de sécurité.

Un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian, a balayé ces accusations. “De nombreux experts médicaux réputés dans le monde estiment que l’hypothèse d’une prétendue fuite n’a aucune base scientifique”, a-t-il déclaré.

L’administration Trump a dénoncé à plusieurs reprises le manque de transparence de la Chine, voire une opération de “dissimulation” de Pékin sur la gravité du virus.

(3) « En liant coronavirus et VIH, le professeur Montagnier fait polémique. Pour le codécouvreur du sida, le virus actuel serait issu d’un accident de laboratoire. Une version battue en brèche par la communauté scientifique », commente l’AFP :

« C’est une sortie médiatique qui fait du bruit. Le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de Médecine et codécouvreur du sida, estime que le nouveau coronavirus serait issu d’un accident de laboratoire. Une théorie vivement contestée par plusieurs membres de la communauté scientifique. Selon cet habitué des polémiques et désormais très controversé dans le monde scientifique, le virus Sars-CoV-2 est en fait issu d’une tentative de fabrication d’un vaccin contre le virus du sida. En atteste, selon lui, la présence d’éléments du VIH dans le génome du nouveau virus, et même d’éléments du « germe de la malaria », argumente-t-il dans un entretien aux sites frequencemedicale et pourquoidocteur. D’après le Pr Montagnier, qui s’est également exprimé sur la chaîne CNews, ces caractéristiques du nouveau coronavirus ne peuvent être survenues de façon naturelle. L’accident serait intervenu dans le laboratoire de haute sécurité de la ville de Wuhan, ajoute-t-il. Il propose même de débarrasser le virus de ces éléments étrangers « avec des ondes ».

 « Cela n’a pas de sens. Ce sont de tout petits éléments que l’on retrouve dans d’autres virus de la même famille, d’autres coronavirus dans la nature », explique à l’Agence France-Presse le virologue Étienne Simon-Lorière de l’Institut Pasteur à Paris. « Ce sont des morceaux du génome qui ressemblent en fait à plein de séquences dans le matériel génétique de bactéries, de virus et de plantes », lance-t-il. « Si on prend un mot dans un livre et que ce mot ressemble à celui d’un autre livre, peut-on dire que l’un a copié sur l’autre ? » « C’est aberrant », assène ce responsable de la structure génomique évolutive des virus ARN à l’Institut Pasteur. Les modifications du virus, qui chercherait à se débarrasser des éléments étrangers (morceaux génétiques de VIH…), et qui seraient observées à Seattle aux États-Unis, selon le Nobel controversé, sont fausses, ajoute Étienne Simon-Lorière qui s’abstient de tout commentaire sur les « ondes » du Pr Montagnier. La théorie selon laquelle ce virus est issu de manipulations génétiques circule depuis longtemps et a été déjà démentie d’après les analyses du génome du virus communiqué par les Chinois, d’autant que les chercheurs dans le monde entier ont pu depuis isoler et analyser eux-mêmes ce virus à partir de prélèvements provenant de patients sur leur propre territoire. Le Pr Montagnier, ancien de l’Institut Pasteur, est lauréat du Nobel de médecine 2008 pour l’identification du virus responsable du sida, avec sa collègue de l’époque, la Pr Françoise Barré-Sinoussi.

Outre ses théories sur les ondes électromagnétiques émises par l’ADN et sur les bienfaits de la papaye, qui lui ont attiré les moqueries, il s’est affiché en 2017 aux côtés du Pr Henri Joyeux, figure de proue des antivaccins, et a joint sa voix pour dénoncer la dangerosité des vaccins et de la vaccination obligatoire estimant qu’on risquait « avec une bonne volonté au départ, d’empoisonner petit à petit toute la population ».

(4) Voir sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

CORONAVIRUS EN SYRIE : LE SECOND FRONT DE DAMAS CONTRE L’ENNEMI INVISIBLE !

http://www.lucmichel.net/2020/03/29/luc-michels-geopolitical-daily-coronavirus-en-syrie-le-second-front-de-damas-contre-lennemi-invisible/

(Sources : Xihuan – Pars Today – Afrique Media – Le Monde – Al-Akhbar – EODE Think Tank)

Photo :

Le tweet de l’ambassade de Chine à Paris qui accuse les USA.

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LE TEMPS DES ‘CORONA-DICTATURES’ (010) : L’UE ET LA PANDÉMIE VONT-ELLES OUVRIR LA VOIE À UNE SURVEILLANCE MONDIALE ISRAÉLIENNE ?

# LUCMICHEL. NET/

REVUE DE PRESSE

Avec / 2020 04 22/

* voir sur PRESS TV/

‘REPORTAGE’ DU 23 MARS 2020/

LUC MICHEL:

VOICI VENIR LE TEMPS DES CORONA-DICTATURES SOUS PRETEXTE DE LA PANDEMIE

https://vimeo.com/406639883

LM.NET - CORONADICTATURES 010 israel III

La pandémie du coronavirus est une opportunité considérable pour les gouvernements et les entreprises d’espionnage d’étendre leur portée, y compris dans la vie privée des individus. Nous évoquions dans notre article précédent la firme de Sécurité israélienne NSO. Le ministre israélien de la Défense Naftali Bennett, à gauche espère maintenant que d’autres pays achèteront un système de repérage du coronavirus fabriqué par cette entreprise d’espionnage impliquée dans l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi …

# L’UE ET LA PANDÉMIE VONT-ELLES OUVRIR LA VOIE À UNE SURVEILLANCE MONDIALE ISRAÉLIENNE ?

(AGENCE MÉDIA PALESTINE/THE ELECTRONIC INTIFADA, 16 04 2020)

Extraits : “Les autorités de santé publique affirment qu’un tracking efficace sera essentiel pour mettre fin à de longs confinements et mettre rapidement un stop à de nouveaux rebonds du virus, au moins jusqu’à ce qu’un vaccin soit développé. Cela signifie que les technologies de surveillance qui promettent d’identifier rapidement quiconque est exposé au virus peuvent certainement trouver un marché mondial. Le danger étant que ce genre de surveillance intrusive devienne permanent. Le célèbre NSO Group est l’une des entreprises qui cherche à tirer parti de cette opportunité. C’est la société qui produit le logiciel malveillant appelé Pegasus qui peut discrètement s’insérer dans le téléphone portable d’une cible. Il peut ensuite être utilisé pour renvoyer presque toutes les informations privées à ceux qui espionnent, y compris les enregistrements, les captures d’écran, les mots de passe, mails et textes. “

L’INDUSTRIE TECHNOLOGIQUE TANT VANTÉE D’ISRAËL A DES LIENS PROFOND AVEC L’APPAREIL MILITAIRE ET D’ESPIONNAGE DU PAYS

“L’industrie technologique tant vantée d’Israël a des liens profond avec l’appareil militaire et d’espionnage du pays, qui utilise les Palestiniens sous occupation armée comme d’involontaires cobayes pour des systèmes qui sont maintenant mis en vente pour d’autres pays. Et on découvre maintenant que les gouvernements européens sont prêts à profiter de cette structure abusive et oppressive, au prétexte de combattre la pandémie.

Pegasus du Groupe NSO, qui n’est vendu qu’à des gouvernements, a été abusivement utilisé contre des journalistes et des militants des droits de l’Homme dans des dizaines de pays. Parmi les utilisateurs suspectés, il y a le Maroc, le Mexique, les Emirats Arabes Unis, le Bahreïn et le Kazakhstan. Pegasus a également été impliqué dans l’assassinat de Jamal Kashoggi, le journaliste saoudien attiré dans le consulat de son pays en 2018 à Istanbul et sauvagement assassiné et dépecé (…) Facebook intente également un procès à NSO Group pour avoir compromis sa plate-forme de messagerie WhatsApp afin d’aider des gouvernements à espionner environ 1.400 personnes. Aujourd’hui, les experts de la vie privée et pour les droits humains s’inquiètent du fait que NSO Group soit à la pointe d’un effort de surveillance du coronavirus sponsorisé par le gouvernement israélien qui pourrait être adopté dans d’autres pays.

Le ministre israélien de la Défense Naftali Bennett s’est vanté le mois dernier que son ministère et l’armée israélienne aient travaillé avec NSO Group au développement d’un système qui permette de donner aux Israéliens une évaluation de la probabilité qu’ils avaient d’être infectés par le nouveau coronavirus. D’après le journal financier israélien Globes, « ce système collectera des informations sur les Israéliens, les mettra à jour en temps réel et attribuera à chaque Israélien un ‘taux d’infection’ sur une échelle de un à 10 ».

Vice.com a fait des recherches sur la technologie de NSO Group.

Le site décrit le système fabriqué par NSO Group, et un système semblable développé par l’entreprise italienne Cy4Gate, comme « essentiellement des outils de surveillance de masse qui aideraient les gouvernements et les autorités de santé à garder la trace des mouvements de chaque citoyen et à rester en contact avec eux ». Dans ce but, selon Vice.com, NSO Group a « adapté l’interface utilisateur et l’outil analytique qu’il avait déjà développés pour pouvoir l’utiliser parallèlement à son puissant logiciel malveillant connu sous le nom de Pegasus, qui peut pirater les téléphones portables et en extraire des données comme les photos, les messages et les appels téléphoniques ».

Ce nouveau système, appelé Fleming, « permet aux analystes de dépister où vont les gens, qui ils rencontrent, combien de temps, et où ». Les individus sont censés se voir attribuer un numéro d’identification secret pour protéger leur vie privée, mais une source de NSO Group a affirmé à Vice.com que le gouvernement peut enlever l’anonymat « lorsque nécessaire ».

EN RÉALITÉ, C’EST DU PIRATAGE EN TEMPS RÉEL.

« Il s’agit d’une tentative extrêmement cynique de la part d’une célèbre entreprise de logiciels espions pour se lancer dans la surveillance de masse », a affirmé John Scott-Railton, chercheur à Citizen Lab de l’université de Toronto, à Vice. Citizen Lab a joué un rôle juridique essentiel en dévoilant comment le logiciel malveillant de NSO Group a été détourné de son usage à travers le monde. « Chaque citoyen dans le monde veut revenir à la normale dès que possible. La ruée vers l’or de la technologie de surveillance pourrait facilement signifier qu’il y a une attente normale de vie privée à laquelle il nous sera très difficile de revenir », a ajouté Scott-Railton.

Comme le fait remarquer Vice, les détenteurs de mobiles dans des pays comme l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la France, la Belgique et le Royaume Uni « partagent déjà l’emplacement de leurs courses avec leurs gouvernements respectifs dans un effort pour dépister l’expansion du virus ». Alors qu’il n’y a aucun rapport fait par ces gouvernements qui utilisent les systèmes du NSO Group, il existe des signes troublants selon lesquels l’Union Européenne et ses membres cherchent à adopter la technologie de surveillance de masse sous couvert de lutte contre le COVID-19. Lundi, l’ambassade des Pays Bas à Tel Aviv a déclaré dans un tweet qu’elle « cherchait des sociétés hollandaises qui voudraient s’associer à un partenaire israélien afin de soumissionner pour une offre unique de solutions numériques intelligentes au Corona par le ministère de la Santé des Pays Bas.

BENNETT, LE MINISTRE ISRAÉLIEN DE LA DÉFENSE, A CLAIREMENT AFFIRMÉ QU’IL VOULAIT EXPORTER LE SYSTÈME DE SURVEILLANCE DU CORONAVIRUS DE NSO GROUP

D’après Giaufret, l’UE a affecté environ 150 millions de dollars de son programme scientifique Horizon 2020 « au financement d’équipes scientifiques à travers l’Europe ainsi que dans des pays partenaires, dont Israël, pour aider à trouver rapidement un vaccin contre le COVID-19 ». Il ajoute que le but de cet effort, « c’est d’améliorer les diagnostics, les préparatifs, la gestion clinique et les traitements ». Ces activités sont suffisamment vastes pour y inclure les efforts de financement de la surveillance, surtout quand Horizon 2020 a déjà servi ces dernières années à financer Elbit Systems, entre autres sociétés de l’industrie guerrière d’Israël. Elbit, qui fait actuellement sa promotion en tant que fournisseur de technologie pour combattre la pandémie.

Bennett, le ministre israélien de la Défense, a clairement affirmé qu’il voulait exporter le système de surveillance du coronavirus de NSO Group. Et Sky News a rapporté au début du mois que NSO Group a « contacté quantité de pays occidentaux pour leur envoyer son logiciel de dépistage du coronavirus ».

TESTÉ SUR LES PALESTINIENS

La maltraitance israélienne sur les Palestiniens, y compris sur ses propres citoyens, pendant la pandémie a poursuivi le même schéma de racisme, de violence et de négligence qui sont fondateurs de cet Etat. Les travailleurs palestiniens de Cisjordanie occupée ont peu d’autre choix que de travailler pour des employeurs israéliens s’ils veulent nourrir leurs familles. Quand ils sont en Israël, ils sont exposés au virus qu’ils risquent alors de rapporter dans leurs propres communautés.

Mais l’indifférence systématique d’Israël pour la santé et la sécurité des Palestiniens ne l’a pas empêché de les obliger à être des sujets d’expérience pour ses technologies de contrôle et de surveillance. « Les Palestiniens qui cherchent à vérifier si leurs permis de séjour en Israël sont encore valides ont reçu l’instruction par Israël de charger une application qui permet à l’armée d’accéder à leurs téléphones portables », a rapporté la semaine dernière le journal de Tel Aviv Haaretz. « L’application permettrait à l’armée de pister la localisation du portable des Palestiniens, ainsi que d’accéder aux avis qu’ils reçoivent, aux fichiers qu’il chargent et sauvegardent, et à la caméra de l’appareil. »

Haaretz n’explique pas comment un accès aussi indiscret a quoi que ce soit à voir avec le combat contre le virus, et il ne dit pas non plus qui a fabriqué cette application particulière. Mais les médias israéliens ont confirmé que la branche de guerre informatique de l’armée israélienne, Unité 8200, est impliquée dans le projet de dépistage du coronavirus de NSO Group. En 2014, des vétérans de l’Unité 8200 ont révélé que « la population palestinienne sous régime militaire est entièrement exposée à l’espionnage et à la surveillance du renseignement israélien ». Les agents israéliens ont avoué que les informations qu’ils ont aidé à collecter et à stocker « nuisent à des gens innocents ». « On s’en sert pour des persécutions politiques et pour créer des divisions à l’intérieur de la société palestinienne en recrutant des collaborateurs et en montant des parties de la société palestinienne contre elle même », ont-il ajouté.

MAINTENANT, LE RESTE DU MONDE PEUT OBTENIR LE TRAITEMENT DES PALESTINIENS

« Ce qui se passe en Palestine ne reste pas en Palestine », note le groupe de recherche Who Profits sur un nouveau site internet consacré à la surveillance de la façon dont la crise du COVID-19 se développe dans le contexte de l’occupation israélienne. « Une raison essentielle pour laquelle Israël cherche perpétuellement à diversifier son arsenal de répression est qu’il peut ensuite le transformer en profit économique et en gains politiques. »

La pandémie du coronavirus est l’opportunité parfaite pour Israël de mettre son espionnage sur le marché de cette façon. Et tout indique que l’Union Européenne – en conformité avec son record sans faille de complicité – est prête à aider Israël à répandre sa surveillance partout dans le monde.

Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine

Source : The Electronic Intifada

* Lire aussi sur la firme NSO Luc Michel sur :

Israël comme modèle de surveillance ?

http://www.palestine-solidarite.org/analyses.luc_michel.160420a.htm

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XB-70 Valkyrie, l’aereo da un miliardo e mezzo di dollari

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 13 Marzo 2019

Avete presente quanti sono 1.500.000.000 di dollari? Ma soprattutto, avete presente quanti erano un miliardo e mezzo di dollari nel 1961? Ve lo dico io: dodici miliardi e mezzo di dollari odierni (dollaro più, dollaro meno).

Ecco, questa è la quantità di verdoni, che potrebbero essere contati a chili, spesi per volare poco più di 250 ore con quel ferro leggendario di cui vi racconterò in quest’articolo e che, a mio avviso, si tratta del mezzo più sfigato che abbia solcato i cieli. Un mezzo che, nonostante le poche ore di volo, ha contribuito in maniera pesante ad aprire il buco dell’ozono. Un ferro che, ogni volta che veniva acceso (Tomma’ accendi!), contribuiva ad aprire di qualche centimetro la faglia di Sant’Andrea.

Ladies and gentlemen: sua maestà XB-70 Valkyrie!

North American XB-70A Valkyrie in flight with wingtips in 65 percent (full) drooped position. (U.S. Air Force photo)

Bello eh? Ma facciamo un passo indietro. Torniamo alla metà degli anni ’50, gli anni in cui Danny Zuko si riempiva i capelli di brillantina (Grease appunto) per portare Sally al drive-in sperando che gliela desse. Ecco, in quegli anni il governo americano si sparò il trip di voler sostituire l’immortale B-52 – che non era ancora entrato in servizio! – con qualcosa di più moderno e veloce.

Venne quindi emessa una specifica tecnica denominata “Intercontinental Weapon System Piloted Bomber” (letteralemente “Sistema d’arma per ferro-del-Dio-pilotato atto a sganciare bomboni”). In tale specifica c’è un lungo elenco di requisiti per la realizzazione di un bombardiere a propulsione chimica (Chemically Powered Bomber) e di uno a propulsione nucleare (Nuclear Powered Bomber).

UN MOMENTO

UN BOMBARDIERE A PROPULSIONE NUCLEARE

Eh si, in quegli anni c’era qualche pazzo che aveva pensato di alimentare un areo tramite un mini-reattore nucleare, ma questa è un’altra storia e tale aereo pare che non sia stato mai realizzato… o no?

Comunque, cose pericolose a parte, la Boeing e la North American risposero al bando di gara per il bombardiere a propulsione “standard” e alla fine la spuntò quest’ultima. È qui che comincia la folle storia del bombardiere più grande e veloce che sia mai stato prodotto, capace di ciucciarsi 165.000 litri di combustibile nello stesso modo in cui Paul Gascoigne (detto Gazza) si scolerebbe un gin-tonic.

Negli anni ’50 gli USA iniziavano a mostrare i muscoli alla Russia, che rispondeva per le rime (avete presente “ti spiezzo in due”?) e nasceva la necessità di costruire un bombardiere che fosse in grado di penetrare il territorio nemico senza farsi beccare dai caccia intercettori russi. Per farlo doveva fare come la gazzella con il leone: correre più veloce e volare più in alto.

Si iniziò quindi a pensare di costruire un bombardiere che potesse viaggiare a Mach 3. Ragazzi, un bombardiere, non un caccia! Stiamo parlando di un fagiano velivolo lungo circa 60 metri, con un’apertura alare di oltre 30 e pesante 250 tonnellate che viaggia a tre volte la velocità del suono! L’idea sembrava balzana e impossibile da realizzare ma fortuna vuole che in quegli anni era appena comparsa la famosa “regola delle aree” che rivoluzionò la tecnica alla base della costruzione delle ali per il volo supersonico e che rendeva possibile anche la più strampalata delle idee.

Come abbiamo visto, la bestia s’aveva da fare (e si poteva fare). Fu contattata la General Electric per iniziare a pensare al tipo di motore da installare sulla suddetta bestia. GE mise a disposizione le sue migliori risorse e adottò il principio che un mitico prof. mi insegnò all’università, un teorema semplice semplice e sempre valido in campo aeronautico: con un motore sufficientemente potente, si può generare una spinta tale da far volare anche vostra nonna legata su una sedia.

Partendo da questo assioma, gli ingegneri della GE iniziarono a fare i loro conti: 250 tonnellate, diviso due, moltiplicato per settordici (o settordici-quattro, non ricordo), riporto tre virgola due, per pi-greco, tutto elevato alla seconda… fa sei! Ebbene si, l’XB-70 Valkyrie era un ferro equipaggiato con sei motori, e che motori!

Sei esemplari dei mitici YJ93-GE-3, che dal nome sembrano troppo dei motori giapponesi montati sotto una Yamaha da GP anni ’80, con post-bruciatore modulabile (in pratica un casino della Madonna) erano installati su questa macchina permettendogli di raggiungere l’incredibile rapporto spinta/peso di 5 a 1. Altra chicca è che questi YJ93 erano derivati dal ben più famoso J79 (il turbogetto utilizzato sui Phantom e sugli F-104) “semplicemente” scalandone le dimensioni: gli YJ-93 sono di un 15% più grandi rispetto ai J79 ma la potenza che riescono a fornire è doppia, oltre 13 tonnellate di spinta con postbruciatore.

Voglio raccontarvi la solita chicca by RollingSteel: la GE fabbricò un altro motore dedicato all’XB-70 Valkyrie (denominato YJ93-GE-5) e che funzionava con benza carburante “vitaminizzato” al boro (nome in codice zip fuel), che aveva più o meno la stessa funzione del Latte Più di Arancia Meccanica o della pozione magica di Asterix. Tuttavia l’utilizzo di questi carburanti ad alta energia creava più problemi di quanti ne risolvesse e l’utilizzo di questo motore fu accantonato quasi subito e la GE si concentrò esclusivamente sullo sviluppo della versione “3” a carburante “standard”.

Intanto alla North American veniva preparata un splendida struttura in acciaio inossidabile ad alto tenore di nichel, con pannelli in honeycomb (letteralmente “a nido d’ape”) che portarono un grandissimo contributo per l’aeronautica. Infatti, prima di allora non erano mai stati usati e saranno alla base delle strutture aeronautiche degli anni successivi. Il tutto era rinforzato con titanio come se piovesse (del prezzo di un culo al kg).

Proprio in quel periodo però iniziò a scricchiolare la certezza di poter utilizzare questo velivolo per le missioni previste in fase di design. Infatti, nel maggio del 1960 successe qualcosa che rivoluzionerà per sempre il mondo dell’aviazione militare: venne abbattuto un velivolo ricognitore U2 (avete presente quegli strani velivoli che volavano in alto in alto, nel blu dipinto di blu?) con un missile SAM (surface-to-air missile) russo. Eh già, erano stati inventati missili terra-aria e stavano diventando operativi, per cui cadeva il castello di carte secondo cui il volare in alto e molto velocemente come una gazzella sfuggendo ai Mig sovietici sarebbe bastato per penetrare lo spazio aereo russo.

Anche perché nel frattempo i russi stavano iniziando a sviluppare il possente Mig-25 proprio per contrastare la nascita del Valkyrie. Interessante la diversità dei due approcci:

CASSONE SOVIETICO TI SPIEZO IN DU

TAMARRATA AMERICANA CIAO BARBONY

Inoltro lo stesso presidente Kennedy, nel 1961, espresse i suoi forti dubbi sulla costruzione di questo aereo che sarebbe costato agli USA il suddetto miliardo e mezzo di dollari (du’ spicci) ma, come cantava Freddie Mercury, the show must go on e si decise di sfruttare il programma per raccogliere dati per la costruzione di un eventuale aereo da trasporto civile supersonico (il nome Concorde vi dice qualcosa?) che in America chiamavano SST, Super Sonic Transport.

The show must go on.

L’11 maggio 1964 il primo esemplare di XB-70 (nome in codice Bu.No.62-0001) è pronto per il primo volo e viene presentato con la sua livrea bianca anti-nucleare (pare che il bianco servisse per riflettere il lampo sprigionato da esplosioni nucleari vicine). Subito gli viene affibbiato il soprannome the Great White Bird (il grande uccello bianco e, per una volta, non si tratta di Rocco). L’aereo è imponente, presenta impennaggi di tipo canard (vedi orecchie al lato del cockpit) che gli permettono una grande capacità di reazione in manovra.

In questo aeroplano tutto è una figata pazzesca, parabrezza compreso. Praticamente aveva una inclinazione “ripida” per viaggiare alle basse velocità e aumentare la visibilità in manovra, considerando che i piloti si trovavano alloggiati oltre 33 metri davanti al carrello di atterraggio e ad una altezza di 10 metri da terra, e una configurazione “schiacciata” per volare a velocità supersoniche rendendo la parte frontale del velivolo molto più aerodinamica.

Ma la vera particolarità di questo aereo erano le estremità alari che si flettevano verso il basso: 25° oltre i 500 km/h e 65° oltre Mach 1.4. Si tratta delle più grosse superfici mobili mai costruite. A cosa servivano? Vedete quella presa d’aria a forma di triangolo? Oltre la presa d’aria sono installati i sei motori e il tutto forma un grosso cuneo (no, non Cuneo, la città piemontese). L’onda d’urto che si formava in volo supersonico a causa di questo grosso cuneo veniva ulteriormente intrappolata, per via della flessione verso il basso delle estremità alari, impedendogli di sfuggire oltre il bordo stesso dell’ala. Questo effetto creava una sorta di risucchio chiamato compression lift (portanza di compressione) che faceva in modo che il velivolo cavalcasse letteralmente l’onda d’urto da se stesso generata… surfin’ bird!!!

Il P1 (che sta per prototipo 1 in aeronautica) fu subito un successo: i pannelli a nido d’ape collassavano al punto che, durante il primo volo a Mach 3, si staccò una porzione del bordo d’attacco della semiala sinistra (bene ma non benissimo); il divisorio tra le due sezioni della presa d’aria si staccò di netto e venne ingerito mettendo KO tutti e sei i motori in un colpo solo (della serie: epic fail); ben presto ci si rese conto che il vano-porta-bomba diventava troppo caldo durante il volo supersonico e, non esistendo all’epoca ordigni in grado di essere stivati a temperature superiori ai 300°C, si capì che non si poteva viaggiare in supersonico portando del carico bellico (era un bombardiere buono, peace and love); i freni del carrello sinistro si bloccarono in atterraggio distruggendo le ruote (dopodiché la BF Goodrich brevettò delle ruote con una innovativa carcassa metallica, severi ma giusti); a tutto ciò andava aggiunta una forte instabilità alle alte velocità, perdite di carico all’impianto idraulico e problemi vari all’impianto di alimentazione.

Nemmeno la vernice rimaneva attaccata all’aereo, qui sotto potete vedere il prototipo numero uno al termine del suo quarto volo con grosse porzioni di vernice volate via.

qui sopra un dettaglio del carrello principale dell’XB-70 Valkyrie: se vi state domandando a cosa serve la piccola ruota centrale la risposta è tanto semplice quanto banale. Quella ruotina è il “sensore” dell’ABS installato su questo aeroplano che era ottimizzato per operare al massimo dell’efficenza in tutte le possibili condizioni della pista di atterraggio.

La NASA stessa ci spiega i dettagli:

Per ovviare a questi problemi di gioventù che si erano presentati sul primo prototipo, venne costruito il P2 (tale Bu.No.62.0207) che si rivelò addirittura più sfigato del fratello. Infatti, la General Electric volle organizzare una bellissima manifestazione durante la quale avrebbero sfigato sfilato tutti i velivoli motorizzati GE.

L’8 giugno 1966, durante una sessione fotografica che vedeva l’XB-70 Valkyrie volare in formazione con dei caccia F-104, che sembravano piccolissimi rispetto a “the Thing” (letteralmente la cosa, altro soprannome che accompagna l’XB-70 Valkyrie), accadde l’irreparabile: uno degli F-104 entrò in contatto con il bombardiere che, dopo aver volato con un assetto corretto per un numero interminabile di secondi, mentre il 104 esplodeva cadendo in una palla di fuoco, si rovesciava e si schiantava al suolo. Nell’incidente, davanti agli occhi atterriti dei fotografi, persero la vita il comandante Carl Cross, pilota del piccolo caccia F-104, e uno dei due piloti dell’XB-70, il comandante Joseph A. Walker che in precedenza era stato un dei piloti del mitico X-15. Il comandante Al White, anche lui a bordo del Valkyrie, riuscì ad eiettarsi in tempo utilizzando la sofisticata capsula (qui sotto) di sopravvivenza e si salvò pur riportando gravi ferite.

Questo sotto è un video con la sequenza fotografica di questo tragico disastro:

Si narra che l’incidente avvenne per cause aerodinamiche: una delle teorie è che il famoso effetto di “compression lift” di cui abbiamo parlato in precedenza, unito all’aspirazione dei sei turbogetti, risucchiò letteralmente l’F-104 sotto l’XB-70.

While an tremendous amount of data was gleaned from the program, sadly the XB-70 is better known for a dramatic accident that happened not long after this photo was taken on June 8, 1966. (U.S. Air Force)

Nonostante l’incidente, la NASA entrò in gioco si fece carico di ulteriori 23 voli sperimentali con il primo prototipo, che venne poi ritirato nel febbraio del 1969. Voli durante i quali furono raccolti una serie di dati di valore inestimabile per quella che fu la storia del volo supersonico degli anni successivi. Infatti, nonostante tutti i suoi limiti, il Valkyrie detiene ancora oggi il record speciale di miglior rapporto portanza-resistenza per un velivolo supersonico. Le sole 250 ore volate, pagate a caro prezzo, hanno rappresentato un passo avanti di notevole nella storia dell’aviazione. Per cui, se vi capita di andare al Museo Nazionale dell’Aeronautica degli USA, vicino Dayton (Ohio), porgete i vostri ossequi a quel gigante ferro del Dio che sfoggia ancora la sua livrea bianca anti-nucleare.

Dedicato a Stefano, perché questo articolo è stato scritto dopo un anno esatto.

Scritto da Matteo Viscogliosi, il nostro inviato nel veloce mondo dell’aeronautica.

Grandi evasori, ecco la lista

https://espresso.repubblica.it/plus/articoli/2019/04/24/news/grandi-evasori-ecco-la-lista-1.334156?fbclid=IwAR1Hk9VkVudoO9Mbs0MD1KaTqpc1wIqveZewvjrfEWCvBEZJn99q-Y4CX8I

Dalle tangenti per il Mose ai conti esteri: scoperte oltre 200 offshore con soldi nascosti al fisco da imprenditori e politici

DI PAOLO BIONDANI E LEO SISTI    

24 aprile 2019

Grandi evasori, ecco la lista
René Caovilla, designer e proprietario dell’omonimo marchio di scarpe

Soldi nascosti in scatole di scarpe. Pacchi di banconote consegnati ad anonimi autisti ai caselli autostradali, in grandi alberghi, ristoranti o studi professionali. Un traffico di contanti che parte dal Veneto e arriva in Svizzera, nelle banche di fiducia di due altolocati tesorieri di denaro nero, con parentele in famiglie reali. Professionisti del pianeta offshore, al servizio di alcuni dei più rinomati commercialisti veneti. Tutti accusati di aver gestito per più di vent’anni una centrale internazionale dell’evasione fiscale. E del riciclaggio di tangenti intascate da politici poi condannati. Ma collegati da legami societari e familiari con parlamentari ancora al vertice delle istituzioni.
Eccoli qua, i Padova Papers. Sono le carte riservate della maxi-indagine fiscale della Procura di Venezia, che pochi giorni fa ha portato al primo sequestro di oltre 12 milioni di euro. Soldi bloccati setacciando un fiume di denaro molto più ampio, «oltre 250 milioni», scrivono i magistrati, dove si mescolano le mazzette dei politici e i fondi neri degli evasori.

Tutto parte dalle indagini sul Mose di Venezia, il più grande scandalo di corruzione in Italia dopo Tangentopoli. Tra il 2013 e il 2014, mentre scattano decine di arresti e condanne, la Guardia di Finanza scopre che imprenditori e politici usano gli stessi canali per nascondere soldi all’estero. In società offshore e conti bancari spesso intestati, sulla carta, a tre commercialisti di un affermato studio di Padova. Si chiamano Paolo Venuti, Guido e Christian Penso. E lavorano per molti ricchi imprenditori veneti, proprietari di grandi alberghi, fabbriche di scarpe, industrie di valigie, aziende di costruzioni, immobiliari, centrali del gioco d’azzardo e altre ditte che non c’entrano con il Mose. Nel maggio 2015 le autorità svizzere accolgono la richiesta del procuratore aggiunto Stefano Ancillotto di perquisire gli uffici dei due presunti tesorieri del denaro nero: un nobile italo-elvetico, Filippo San Germano di San Martino d’Agliè, nipote della regina del Belgio, e il suo braccio destro, Bruno De Boccard. Nel computer di quest’ultimo salta fuori una lista di clienti, aggiornata dal 2002 fino al 2014, finora inedita. I giudici veneti la ribattezzano «lista De Boccard».

In quel computer il professionista svizzero ha trascritto i dati di centinaia di società offshore, con gli azionisti, gli amministratori e l’attività, che si riduce alla gestione di conti esteri o di partecipazioni (riservate) in aziende italiane. In qualche caso compare il vero titolare, in molti altri c’è solo il fiduciario: un altro professionista, in rappresentanza di un cliente che vuole restare anonimo. La Guardia di Finanza concentra le indagini su 48 offshore, controllate da 46 cittadini italiani e da 9 società di capitali, che sembrano ancora attive. I dati però riguardano molti altri evasori. Solo nel 2014 risultano annotate 161 offshore. Nel 2011 se ne contavano 190, nel 2007 erano 232. Già nel 2002, il primo anno inserito nella lista, le offshore erano 228. Questo significa che c’è un esercito di grandi evasori non ancora smascherati.

Visto che la lista è aggiornata a cinque anni fa, molti casi di evasione sono ormai cancellati dalla prescrizione. Mentre gli imprenditori più importanti, interrogati in caserma, spiegano in coro di aver approfittato dello studio fiscale: il super-condono varato nel 2009-2010 dal governo di Berlusconi e Tremonti (sostenuto dalla Lega). Un esempio è la deposizione del “re delle valigie” Giovanni Roncato: «Sono lo storico titolare della Valigeria Roncato spa, attualmente mi occupo di coltivazioni di riso in Romania. Conosco Filippo San Martino da 15 anni, in quanto è anch’egli produttore di riso. Siamo diventati amici (…). L’ho contattato alcuni anni fa, in quanto avevo dei capitali all’estero, da rimpatriare con lo scudo. Avevo iniziato a tenere soldi all’estero parecchi anni prima, a seguito di gravi minacce rivoltemi da un’organizzazione malavitosa che immaginavo essere la Mala del Brenta: si trattava di minacce di morte per i miei figli fatte nel periodo in cui la banda di Felice Maniero operava molti sequestri di persona. Queste minacce mi indussero all’epoca a consegnare cospicue somme di denaro a malavitosi ignoti, in due occasioni, circa 200 milioni di lire alla volta, in contanti, al casello di Padova ovest. Si tratta di fatti che non ho mai denunciato in quanto temevo per la morte dei miei figli allora piccoli».
Chiudendo il verbale, Roncato sottolinea di aver regolarizzato tutto con lo scudo fiscale, da cui risulta che ha rimpatriato 13 milioni e mezzo. Nella lista De Boccard, il suo nome è collegato a una offshore chiamata Alba Asset Incorporation, attiva proprio fino al 2009. Per lui, quindi, nessuna contestazione. Il suo interrogatorio apre però uno squarcio sui rapporti tra imprenditori veneti e criminalità di stampo mafioso: perfino il re delle valigie pagava il pizzo per evitare rapimenti. Proprio come Silvio Berlusconi ad Arcore (tramite Marcello Dell’Utri e lo stalliere mafioso Vittorio Mangano). E come gli impreditori lombardi che negli anni dell’Anonima sequestri affidavano collette di soldi al generale Delfino per placare la ‘ndrangheta.

Anche Renè Caovilla, titolare di un famoso marchio di calzature, conferma a verbale di avere avuto soldi in Svizzera e di aver «aderito allo scudo fiscale del 2009». L’industriale, che controllava la offshore Serena Investors, aggiunge che «le somme non regolarizzate venivano affidate a professionisti operanti con l’estero al fine di depositarle in Svizzera», tra cui ricorda proprio Filippo San Germano, che gli fu presentato da «un commercialista di Venezia, G.B., poi defunto». Caovilla ha rimpatriato con lo scudo 2 milioni e 287 mila euro.
Tra albergatori di Abano Terme, costruttori e imprenditori del gioco d’azzardo, l’oscar dell’evasione va a Damiano Pipinato, un altro big delle calzature, che è anche il più eloquente nella confessione: «Verso il 1997 o 1998 chiesi al mio commercialista, Guido Penso, come poter gestire i proventi dell’evasione, in quanto i controlli erano sempre più stringenti. Il commercialista mi propose di consegnarglieli, affermando che avrebbe messo lui a disposizione gli strumenti per aprire un conto svizzero, senza necessità che io apparissi. Quindi iniziai a consegnare somme consistenti a Penso. La cosa funzionava così: lui mi telefonava e, in codice, mi chiedeva se avessi due o tre campioni di scarpe. Io sapevo, essendo preconcordato, che mi stava chiedendo 100, 200 o 300 mila euro da portare fuori. Spesso lui aveva bisogno di liquidità per compensare partite di giro con altri clienti dello sudio. Infatti più volte ho visto che i miei accrediti, anche di un milione, venivano spezzettati e mi arrivavano da conti diversi. Fatto sta che io predisponevo il contante all’interno di una scatola di cartone, in un sacchetto, e lo portavo in macchina nel suo studio a Padova. Qui Penso non apriva la scatola, non contava il denaro, in ragione della decennale fiducia: io gli indicavo la cifra esatta, lui la riponeva nell’armadio e mi rilasciava un post-it manoscritto, con data e importo. Dopo qualche giorno mi esibiva l’estratto di un conto corrente con la cifra da me versata. A quel punto il post-it veniva stracciato».

L’imprenditore è il primo a chiamare in causa anche i partner di Penso: «Alla metà degli anni Duemila, Guido, suo figlio Christian e il loro socio Paolo Venuti mi proposero di investire nell’immobiliare a Dubai, con altri imprenditori, spiegandomi che stavano organizzando una gestione di fondi all’estero per i clienti dello studio. Iniziai con un piccolo investimento che in un paio di mesi si rivalutò del 40 per cento. Quindi decisi di investire di più, attingendo alle precedenti disponibilità della mia famiglia nella banca svizzera Zarattini. Allora Guido Penso mi spiegò che a gestire il denaro in Svizzera era Filippo San Germano, che era la persona di sua fiducia che copriva anche me. Infatti tutte le mie società e conti esteri erano amministrati da San Germano». In totale, Damiano Pipinato ammette di aver portato all’estero, tramite il commercialista padovano e il suo nobile fiduciario, almeno 33 milioni: 25 in Svizzera, 8 a Dubai. Dove però, dopo la crisi immobiliare, «nel 2013 ho visto che l’investimento continuava a perdere valore». Scoppiato lo scandalo del Mose, l’imprenditore cerca di sanare tutto con la voluntary disclosure, che però non è uno scudo anonimo, ma una vera autodenuncia: l’interessato deve farsi identificare e rivelare come ha fatto a creare il nero. Quindi l’Agenzia delle entrate gli boccia l’istanza. E lui alla fine vuota il sacco.

I due fiduciari svizzeri sono accusati di aver occultato e riciclato fondi neri per molti altri imprenditori veneti. Il tesoro già scoperto dall’accusa sale così di altri 29 milioni, mandati all’estero (attraverso apposite offshore) da imprenditori come Flavio Campagnaro (5 milioni, divisi in 50 consegne), Luca e Roberto Frasson (1,5 milioni), Sergio Marangon (1,2 milioni), Primo Faccia (250 mila dollari), Ignazio Baldan (250 mila euro), Mauro Mastrella (800 mila), Odino Polo (un milione), Maria Rosa e Stefano Bernardi (3 milioni) e Giovanni Gottardo (mezzo milione). In caserma, pur con qualche imbarazzo, tutti finiscono per ammettere i fatti, sottolineando però di essersi messi in regola grazie allo scudo. Alcuni rimarcano di aver soltanto ereditato conti esteri creati dal padre fin dagli anni Sessanta, «quando fare il nero era la regola». Altri, come Pipinato, si vedono contestare società offshore ancora attive, ma rispondono di averle dimenticate «perché furono usate per investimenti in Nicaragua, ma sono andati male e quei soldi li abbiamo perduti».

In almeno vent’anni di traffici di denaro nero, ai tre commercialisti padovani dello studio Pvp (dalle loro iniziali) non sono mai mancate le coperture politiche. Paolo Venuti è stato già arrestato e condannato (a due anni) per le tangenti del Mose, come tesoriere-prestanome di Giancarlo Galan, governatore veneto dal 1995 al 2010 e poi ministro del governo Berlusconi. Quel troncone d’indagine ha svelato un nuovo sistema di corruzione: società private svendute a politici, che incassano le tangenti sotto forma di profitti aziendali. In particolare la Mantovani spa, azienda leader del Mose, ha intestato proprio a Venuti, come paravento di Galan, il 5 per cento di Adria Infrastrutture, la società del gruppo che vinceva appalti stradali con la Regione Veneto. E con lo stesso sistema la Mantovani ha arricchito anche il super-assessore Renato Chisso, altro condannato per il Mose. La nuova ordinanza ora accusa il commercialista di aver nascosto anche contanti incassati da Galan: almeno un milione e mezzo di euro. Soldi finiti in Croazia su un conto intestato alla moglie di Venuti, sempre come prestanome dell’ex doge, come conferma un’intercettazione della coppia in auto, al ritorno da una cena nella villa di Galan (ristrutturata con altre tangenti e quindi sequestrata). La pista dei soldi è emersa grazie ai Panama Papers, le carte segrete delle offshore. Dove L’Espresso nel 2016 ha scoperto un’anonima società panamense, Devon Consultant Assets, intestata a Venuti e mai dichiarata.

Questi, i fattacci del passato, dalla corruzione per il Mose al riciclaggio. Dallo studio Pvp parte però un filo segreto di rapporti professionali e familiari che arriva al presente e porta fino alla seconda carica dello Stato. Lo studio Pvp ha legami molto stretti con una società di Padova, Delta Erre, che è una specie di club dei più affermati fiscalisti veneti. Tra gli azionisti compare Paolo Venuti, che si è visto sequestare la sua quota in questi giorni. La stessa società ha accolto tra i suoi azionisti anche Giambattista Casellati, un grande avvocato di Padova. Che è il marito di Maria Elisabetta Alberti Casellati, l’attuale presidente del Senato. Che ai tempi dello scudo fiscale era sottosegretario alla Giustizia, oltre che parlamentare di Forza Italia. Marito e moglie sono anche soci d’affari in una piccola azienda italiana chiamata Esa, creata nel 1983, che nell’ultimo bilancio (2017) dichiara 55 mila euro di ricavi.

La Delta Erre, costituita nel lontano 1971, è un club esclusivo, con partner selezionati. Fino al 2017 era una fiduciaria, poi si è concentrata sulle consulenze fiscali. Da anni è un punto di riferimento per le aziende di area ciellina. E da sempre ha forti legami con alcuni protagonisti dello scandalo Mose. Tra i soci fondatori spicca infatti Guido Penso, che è stato presidente del consiglio d’amministrazione fino al 1996. Già allora il commercialista manovrava fondi neri degli evasori, come spiega l’ordinanza che oggi accusa lui e suo figlio di aver orchestrato, con il collega Venuti, anche il riciclaggio del tesoro di Galan. I Panama Papers confermano che proprio Penso, attraverso un suo studio di Londra, gestiva già nel 2000 alcune offshore, come la Sorenson Holding delle Bahamas, ora accusate di nascondere i milioni degli evasori.

La Delta Erre non è coinvolta direttamente in questi scandali. Però compare più volte negli atti delle indagini. Ad esempio l’imprenditore Damiano Pipinato, oltre ai 33 milioni dell’evasione, ha parlato anche di una serie di offshore utilizzate per mascherare le sue proprietà a Padova e spostare all’estero i soldi degli affitti. Tra quegli immobili così schermati (con una società italiana controllata da anonime panamensi) c’è una palazzina in via Corciglia 14. Dove ha sede lo studio Cortellazzo e Soatto. Che paga da anni un affitto notevole: 240 mila euro più Iva, poi ribassato a 185 mila. Soldi che, attraverso le offshore, finivano nei conti svizzeri di Pipinato. Sia Soatto che Cortellazzo ricompaiono anche tra i soci della Delta Erre, al fianco di Venuti (il prestanome di Galan) e dell’avvocato Casellati (il marito della presidente del Senato). Allo studio Soatto e Cortellazzo è dedicato perfino un capitolo spinoso della sentenza sul Mose: sono loro ad aver firmato una perizia che, secondo i giudici, ha consentito alla Mantovani spa, l’azienda simbolo delle tangenti venete, di sopravvalutare le sue attività. Il loro studio è registrato con la sigla “Servizi professionali organizzati” e ha come socio di maggioranza il commercialista Lucio Antonello, che è anche l’attuale numero uno della Delta Erre.

Come presidente del Senato, la signora Casellati è sicuramente dalla parte della legalità e della lotta all’evasione fiscale. Il problema è che i soci di suo marito giocano nella squadra avversaria.