REFERENDUM AU BURUNDI. ECHEC AU NEOCOLONIALISME

 

* Voir sur VOX.BURUNDI & PANAFRICOM-TV/

LUC MICHEL : REFERENDUM AU BURUNDI.

ECHEC AU NEOCOLONIALISME

(PRESS TV, IRAN, 18 MAI 2018)

sur https://vimeo.com/271049015

ou sur https://vimeo.com/271049365

Vignette PANAF-TV ref burundi I

Press TV (Télévision d’Etat iranienne francophone) :

« Analyse complète des critiques contre le référendum au Burundi … Réponse aux critiques envers le référendum au Burundi.

De sérieuses critiques se font entendre contre la démarche du président Pierre Nkurunziza. Le référendum au Burundi est-il l’enterrement de l’accord d’Arusha ?

Luc Michel, géopoliticien, intervient à ce sujet. »

Luc MICHEL dans une ‘Edition Spéciale’

Emission en direct du 18 mai 2018

Sur PRESS TV (Iran)

Images : Press TV

Montage : Panafricom-TV

# L’ACTUALITE DU BURUNDI :

REFERENDUM POUR RENFORCER LA DEMOCRATIE SOUVERAINE BURUNDAISE

Les Burundais se prononçaient jeudi 17 mai par référendum sur une réforme de la Constitution qui pourrait permettre au président Pierre Nkurunziza de rester en place à l’issue de son mandat actuel.

Avec des opposants impuissants, une opposition fantoche aux mains des occidentaux dite « en exil » pour la plupart, il ne fait guère de doute que le texte qui permettra à P. Nkurunziza, 54 ans et au pouvoir depuis 2005, de briguer un nouveau mandat en 2020, allait être adopté.

Quelque 4,8 millions d’électeurs, soit environ 40% de la population, ont voté majoritairement pour le “oui” (“Ego” en kirundi).

Le gouvernement a prévu un fort déploiement sécuritaire, par crainte que des groupes rebelles n’essaient de perturber la consultation. Des hommes armés non identifiés et aux motivations inconnues ont ainsi tué

26 personnes samedi dans le nord-ouest du pays. Un terrorisme importé de l’extérieur, notamment du Rwanda, et bénéficiant du laxisme occidental, frappe le pays depuis l’été 2015 et l’échec de la « révolution de couleur » à l’africaine tentée contre Bujumbura, suivie mi-mai d’un coup d’état pro-occidental avorté.

Au total, 26 partis, pour beaucoup proches du parti au pouvoir CNDD-FDD, et la coalition d’indépendants Amizero y’Abarundi (“Espoir des Burundais”) ont été autorisés à faire campagne. Le CNDD-FDD, fort d’une immense assise populaire, a défendu le “oui” pour soutenir “l’indépendance et la souveraineté du Burundi”, et en expliquant que “le projet de Constitution est une émanation de la volonté populaire”.

Le Cnared, opposition fantoche soutenue par Washington, le Quai ds’Orsay et le néo-colon belge, présenté par les médias occidentaux comme « la principale plateforme de l’opposition en exil » et qui ne représente rien, surtout pas au Burundi, a appelé au boycott. A ses yeux, le texte, qui introduit des modifications d’ampleur, bouleverse l’architecture institutionnelle du pays, en signant “l’arrêt de mort”

de l’Accord de paix d’Arusha. Signé en 2000, il avait ouvert la voie à la fin de la guerre civile (plus de 300.000 morts entre 1993 et 2006), en instaurant un système de partage du pouvoir entre les deux principales ethnies, Hutu et Tutsi. Il spécifiait, inspiré par la thématique américaine, qu’aucun président ne peut diriger le Burundi plus de 10 ans.

Les partis d’opposition intérieurs et Amizero y’Abarundi, conduite par le leader des ex-rebelles hutu des FNL, Agathon Rwasa, et représentée par cinq membres au gouvernement, sont aussi opposés à cette réforme.

Mais ils appellent à voter “non” plutôt qu’au boycott.

Le projet de révision a été critiqué par la soi-disant « communauté internationale » autoproclamée, mais pas par Moscou et Pékin, favorables à Bujumbura. L’Union africaine, instrumentalisée par son président pour l’année 2018, le président rwandais hostile à Bujumbura, n’a pas envoyé d’observateurs. Les Ong occidentales dites « de défense des droits de l’Homme » ont violemment attaqué le référendum.

En réplique, le gouvernement a aussi multiplié les mesures de rétorsion à l’égard des médias. Les radios britannique BBC et américaine VOA (La Voix de l’Afrique, succursale de La Voix de l’Amérique, issue de Radio Free Europa, la radio de la CIA de la guerre froide) ont ainsi été interdites de diffusion pendant six mois.

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L’ACTUALITE QUI CONFIRME L’ANALYSE : VU DES USA. LE CONFLIT GELE DU NAGORNY-KARABAGH ET LA CONFRONTATION ARMENIE-AZERBAIDJAN EN CHIFFRES (INFOGRAPHIE ‘GEOPOLITICAL FUTURES’)

 

LM DAILY / 2018 05 21/

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

 « Se faire enseigner par l’adversaire est un honneur et un devoir »

– Général Karl Hausofer (1869-1946),

le géopoliticien des « Blocs continentaux ».

ART.COMPL.GEOPOL - Nagorno-karabagh II infographie gpf (2018 05 21) FR

Je traitais vendredi le conflit gelé du Nagorno-Karabagh, revenu sous les feux de l’actualité avec la       crise politique arménienne et l’ouverture du gazoduc TANAP, opération anti-russe. Voici ce conflit ouvert dans les Années ’90 (l’une des conséquences de la « grande catastrophe géopolitique du XXe siècle » qu’a été l’implosion de l’URSS, comme le dit si bien Poutine) vu des USA, résumé « en chiffres » par l’équipe de George Friedman (ex patron de STRATFOR, qui dirige aujourd’hui le think-tank ‘Geopolitical Future’).

Cette analyse appelle deux commentaires :

– Tout d’abord elle confirme mes analyses sur deux points centraux. Premièrement le Nagorno-Karabagh est une poudrière toujours prête à exploser (Comme le précise aussi le livre EUROPE’S NEXT AVOIDABLE WAR: NAGORNO-KARABAKH que je présentais vendredi avec mon analyse).

– Secondement le maintien de la paix est l’œuvre de la Russie face à un conflit qui n’a « jamais dégénéré en guerre totale (…) parce que la guerre serait préjudiciable à la Russie » et les pourparlers de paix des Nations-Unies sont « complètement infructueux ».

Ensuite, il ne faut pas se leurrer sur les thèses américaines :

– Et le sérieux du travail de George Friedman et de ‘Geopolitical Future’ ne doit pas dissimuler le tropisme anti-iranien qui fausse cette vision « vue des USA ». Le rapprochement entre Moscou et Téhéran, alliance stratégique qui se transforme chaque jour davantage en axe géopolitique, est une mauvaise surprise pour les USA et leurs alliés étroits israéliens et saoudiens. Inlassablement les think tank US et israéliens  (style Debka) publient des thèses sur « la méfiance de Moscou pour Téhéran ». Qui serait inquiète selon ‘Geopolitical Future’ de voir « l’Iran prendre pied dans le caucase ». J’ai longuement répondu déjà à ces fausses analyses orientées, destinées à intoxiquer les russes.

L’inquiétude par contre est bien réelle face aux rêves pan-turcs (ou pan-touraniens) d’Erdogan dans le Caucase et en Asie centrale, en particulier vers l’Azerbaïdjan. Où l’hostilité envers les populations arméniennes et les ambitions de parrainage des azéris turcophones est caricaturale, en particulier depuis que les « Loups gris » néofascistes du MHP se sont alliés à l’AKP islamo-conservatrice …

LM

VU DES USA :

LE CONFLIT DU NAGORNO-KARABAGH PAR LES CHIFFRES

(GEOPOLITICAL FUTURES, 18 MAI 2018)

« L’Azerbaïdjan et l’Arménie revendiquent tous deux le territoire du Haut-Karabakh. Cette région contestée est située entièrement à l’intérieur de l’Azerbaïdjan – en fait, elle est internationalement reconnue comme azerbaïdjanaise – mais le gouvernement de Bakou n’a pas exercé d’autorité politique sur elle depuis des décennies. Cet honneur revient aux Arméniens ethniques qui le peuplent. En fait, le Nagorno-Karabakh était une enclave arménienne semi-autonome depuis l’arrivée au pouvoir des bolcheviks en Russie. Après la dissolution de l’Union soviétique, dont l’Azerbaïdjan faisait partie, les Arméniens vivant au Haut-Karabakh, soutenus par l’Arménie elle-même, ont mené une guerre avec l’Azerbaïdjan pour garder le territoire. Une trêve a été négociée en 1994, et bien que les négociations sur sa résolution officielle se poursuivent depuis, elles ont été complètement infructueuses.

Des escarmouches mineures y éclatent de temps en temps – dont la plus sanglante s’est produite en 2016 – mais elles n’ont jamais dégénéré en guerre totale. En partie parce que la guerre serait préjudiciable à la Russie. Ses intérêts sont trop nombreux dans le Caucase pour permettre à la Turquie ou à l’Iran d’y prendre pied – ce qu’ils feraient sûrement s’ils soutenaient l’Arménie dans un conflit. Pourtant, si le Nagorno-Karabakh est toujours une cause de guerre, alors l’Azerbaïdjan, dont l’armée éclipse l’Arménie, aurait le dessus. »

(Traduit de l’Anglais par Luc Michel / The post “The Nagorno-Karabakh Conflict, by the Numbers” appeared first in English on ‘Geopolitical Futures’)

Infographie : ‘Geopolitical Futures’

# LES ANALYSES DE REFERENCE DU DOSSIER ARMENIE-AZERBAIDJAN SUR LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY :

* ASIE CENTRALE : NAGORNO-KARABAGH, LE RETOUR DU CONFLIT GELE ENTRE L’ARMENIE ET L’AZERBAIDJAN

sur http://www.lucmichel.net/2018/05/19/luc-michels-geopolitical-daily-asie-centrale-nagorno-karabagh-le-retour-du-conflit-gele-entre-larmenie-et-lazerbaidjan/

* ARMENIA (I) : THE WEAK LINK OF THE ‘EURASIAN ECONOMIC UNION’?

sur http://www.lucmichel.net/2017/09/16/luc-michels-geopolitical-daily-armenia-i-the-weak-link-of-the-eurasian-economic-union/

* ARMENIA (II) : AZERBAÏDJAN – ARMENIA – NAGORNO-KARABAKH. TENSION IN CAUCASUS

sur http://www.lucmichel.net/2017/09/18/luc-michels-geopolitical-daily-armenia-ii-azerbaidjan-armenia-nagorno-karabakh-tension-in-caucasus/

* EN ACCORD AVEC WASHINGTON ET BRUXELLES, VOICI ERDOGAN QUI TRAHIT A NOUVEAU MOSCOU, CETTE FOIS DANS LA GUERRE DU GAZ ET DES GAZODUCS

sur http://www.lucmichel.net/2018/05/15/luc-michels-geopolitical-daily-en-accord-avec-washington-et-bruxelles-voici-erdogan-qui-trahit-a-nouveau-moscou-cette-fois-dans-la-guerre-du-gaz-et-des-gazoducs/

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* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –

Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme

(Vu de Moscou et Malabo) :

PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily

https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/

LUC MICHEL PAGE OFFICIELLE I/

https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel/

WEBSITE http://www.lucmichel.net/

LUC MICHEL Official International Fan Club

https://www.facebook.com/groups/LUCMICHEL.OfficialFanClub/

ASIE CENTRALE : NAGORNO-KARABAGH, LE RETOUR DU CONFLIT GELE ENTRE L’ARMENIE ET L’AZERBAIDJAN

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 02 19/

LM.GEOPOL - Nagorno-karabagh (2018 05 19) FR 2

La crise politique en Arménie (1), mais aussi le projet de gazoduc TANAP anti-russe avec l’Azerbaïdjan (2), remettent sous les feux de l’actualité le conflit gelé du Nagorno-Karabagh qui oppose Erevan et Bakou. Et où les intérêts russes sont directement impliqués. Tous les ingrédients réunis d’un conflit géopolitique au cœur du nouveau « Grand jeu » en Asie centrale et au Caucase et de la « nouvelle Guerre froide 2.0 ». L’OTAN et les USA en étant aussi les protagonistes, notamment avec leur alliance anti-russe du GUAM (3), qui resurgit avec le projet TANAP.

I – LA GENESE DU CONFLIT GEOPOLITIQUE

Le Nagorno-Karabagh (capitale Stepanakert), qui se veut « le deuxième Etat arménien », enclave à majorité arménienne en Azerbaïdjan, a fait sécession de Bakou au terme d’un conflit armé qui a fait, entre 1988 et 1994, des milliers de morts.

Le Haut-Karabagh bénéficiait, au sein de la république soviétique d’Azerbaïdjan, du statut de région autonome. En 1988, à la faveur de la perestroïka gorbatchévienne, la population locale a exigé la réunification de l’enclave à la république soviétique d’Arménie.

Malgré de multiples tentatives de Moscou de faire revenir le calme dans le pays, une véritable guerre a éclaté entre la région et l’Azerbaïdjan après la chute de l’URSS en 1991. Le 2 septembre 1991, les autorités séparatistes ont proclamé l’indépendance de la République du Haut-Karabagh englobant la région autonome du Haut-Karabagh et le district de Chaoumian. Un cessez-le-feu est intervenu en 1994 mais la situation reste tendue, malgré des efforts de médiation du groupe de Minsk de l’OSCE. Depuis, des négociations sont périodiquement en cours à différents échelons entre Bakou et Erevan.

La situation reste tendue dans le Haut-Karabagh, malgré le cessez-le-feu et les efforts de médiation de l’OSCE. « La prochaine guerre européenne évitable : le Nagorno-Karabagh » ? C’est même la thèse du livre (fondamental et incontournable, mais criticable) EUROPE’S NEXT AVOIDABLE WAR: NAGORNO-KARABAKH (de Michael Kambeck et Sargis Ghazaryan pour Palgrave MacMillan).

CAUCASE : LA GUERRE « GELEE » DU NAGORNO-KARABAKH

Le livre – EUROPE’S NEXT AVOIDABLE WAR: NAGORNO-KARABAKH résume le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur ce territoire caucasien contesté, l’une des «guerres gelées» des anciennes frontières de l’Union soviétique. J’étais en Arménie à la fin de février 2013 pour les élections présidentielles. La question du Haut-Karabakh était à nouveau l’un des principaux thèmes de la campagne électorale. Et ce n’est pas un hasard si le président arménien Sarkissian, qui avait encore gagné un nouveau mandat, était longtemps avant le chef des milices du Karabakh dans les années 1990. La crise politique de ces dernières semaines en Arménie voit à nouveau la question du Nagorno-Karabagh être centrale … Du côté de l’Azerbaïdjan, on avait pu croire que Bakou se tournait vers l’intégration eurasiatique, avec le projet du « Corridor Nord-Sud » (Russie – Iran – Azerbaïdjan – Inde)

(4) (5). Mais l’inauguration de gazoduc TANAP, projet fondamentalement anti-russe mené avec la Turquie (qui a des ambitions géopolitiques pan-turques en Asie centrale, vers Bakou précisément), vient de démontrer que les choses ne sont pas si simples.

Un des points chauds de la confrontation OTAN-Russie, ce sont les Républiques auto-proclamées de Pridnestrovie, Abkhazie et Ossétie du Sud, que l’on appelle aussi la « CEI-2 ». En outre, dans une confrontation similaire, c’est le Haut-Karabagh, soutenu par l’Arménie

–  l’allié le plus proche de la Russie au Caucase, contre l’Azerbaïdjan, membre du GUAM pro-OTAN. C’est là que la confrontation entre l’OTAN et la Russie s’exprime directement, aux frontières caucasiennes et aux marches européennes de la Russie.

« LES REPUBLIQUES VENUES DU FROID »

L’Abkhazie (capitale Soukhoumi), ex-république autonome de la Géorgie soviétique depuis 1931, a combattu les forces géorgiennes de 1992 à 1994, au lendemain de la dissolution de l’URSS en décembre 1991.

Soukhoumi ne reconnaît pas la souveraineté de Tbilissi sur son territoire et applique une politique visant à accéder à une indépendance reconnue par la communauté internationale.

Ex-région autonome de la Géorgie d’après la division administrative de l’URSS, l’Ossétie du Sud (capitale Tskhinvali) a proclamé son indépendance le 20 septembre 1990. Tbilissi a alors riposté et les opérations militaires ont fait des milliers de morts de part et d’autre de 1990 à 1992. Lors du premier référendum de janvier 1992, au lendemain de la disparition de l’URSS, l’Ossétie du Sud s’est massivement exprimée en faveur de son indépendance envers la Géorgie.

Les Sud-Ossètes mettent le cap sur le rapprochement avec l’Ossétie du Nord, république du Caucase du Nord russe, notant que les Ossètes, du Nord comme du Sud, ont bénévolement intégré la Russie en 1774, une bonne trentaine d’années avant la Géorgie. Près de 99% des Sud-Ossètes ont dit « oui » au référendum organisé ce 12 novembre 2006 par les autorités séparatistes et proposant de faire de la région un Etat indépendant. Tskhinvali ne cache pas son objectif stratégique de réunification avec l’Ossétie du Nord, une république russe du Caucase du Nord, et refuse catégoriquement de reconnaître la souveraineté géorgienne sur son territoire.

La Pridnestrovie (la PMR, capitale Tiraspol), zone la plus industrialisée de l’ancienne République soviétique de Moldavie et peuplée aux deux tiers par des Slaves, a proclamé son indépendance envers Kichinev en 1992, après la dislocation de l’URSS et à l’issue de plusieurs mois de combats contre les forces moldaves pro-roumaines.

Depuis, Tiraspol refuse de reconnaître la souveraineté moldave sur son territoire et applique une politique indépendante, renforcée après le référendum sur l’indépendance de septembre 2006, très largement remporté par les partisans du rapprochement avec la Russie. Le 17 septembre 2006, un référendum a eu lieu en effet en République Moldave de Pridnestrovie (PMR), et, dans le cadre de cette consultation nationale, la majorité écrasante de la population de cette république autoproclamée s’est prononcée pour la poursuite de la politique d’indépendance de la Pridnestrovie et de son union avec la Russie.

Enfin le Nagorny-Karabakh (capitale Stepanakert), qui se veut « le deuxième Etat arménien ».

A noter que le 30 septembre 2006, les présidents des parlements de trois de ces républiques auto-proclamées – mais néanmoins en Droit international reconnues comme « sujets de droit international » en tant que parties à des conflits – (Abkhazie, Ossétie du Sud,

Pridnestrovie) ont signé un accord instituant l’Assemblée parlementaire de la Communauté « Pour la démocratie et les droits des peuples ». Cette Communauté, qualifiée depuis de « CEI-2 », a été instituée en juin 2006 par les leaders des trois républiques et le Traité d’amitié prévoit une assistance mutuelle au niveau politique et économique, mais aussi, en cas d’agression, une assistance militaire (qui a vu l’Abkhazie soutenir militairement l’Ossétie du Sud lors de l’agression géorgienne de l’été 2008).

QUATRE « CONFLITS GELES »

Quatre « conflits gelés » perdurent autour de ces quatre républiques, que l’on tente, avec l’appui de l’OTAN et de Washington, d’annihiler par la force. En Abkhazie et en Ossétie du Sud agressées par la Géorgie, les combats n’ont cessé qu’après l’intervention d’une force internationale de maintien de la paix. Après l’agression de l’Ossétie du Sud par la Géorgie en août 2008 et la courte guerre entre la Russie et la Géorgie, Moscou a reconnu les deux républiques caucasiennes. La Pridnestrovie réclame depuis deux décennies son indépendance par rapport à la Moldavie, au travers de plusieurs referendum, et abrite un contingent de paix russe malgré l’opposition moldave.

La situation reste tendue dans le Haut-Karabakh, malgré le cessez-le-feu et les efforts de médiation de l’OSCE.

II – UN LIVRE QUI FAIT DEBAT :

« LA PROCHAINE GUERRE EUROPEENNE EVITABLE : LE NAGORNO-KARABAKH » ?

C’est la thèse du livre EUROPE’S NEXT AVOIDABLE WAR: NAGORNO-KARABAKH de Michael Kambeck (Editeur) et Sargis Ghazaryan (Editeur) pour Palgrave MacMillan. Livre qui résume très bien les thématiques du dossier. « Le Nagorno-Karabakh est le plus périlleux des conflits dits gelés en Europe de l’Est. Dans une région presque libre d’observateurs, les conséquences d’une nouvelle guerre dans le Haut-Karabakh sont largement sous-estimés », explique l’éditeur. Les éditeurs, en capitalisant sur leur expérience au sein de l’ONG ‘Les Amis Européens de l’Arménie’, rassemblent les voix à partir d’un large éventail de perspectives interdisciplinaires au sein des sciences sociales et des praticiens travaillant dans le domaine. Ils mettent en lumière la situation actuelle dans le Haut-Karabakh, comment elle a évolué, et les scénarios probables, compte tenu de l’évolution du paysage y compris les nouveaux instruments de la politique étrangère de l’UE. Le livre comprend des propositions concrètes en vue de faire de la guerre, un résultat moins probable.

« Le conflit du Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan définit presque l’insoluble dans les soi-disant conflits ethniques insolubles.

Depuis l’éclatement de l’Union soviétique, il a pourri sans beaucoup de progrès vers un règlement. Ce livre est le premier à aborder le conflit à travers ses différentes dimensions et de suggérer des approches à son amélioration. Ce qui est le plus rafraîchissant sur l’ensemble de la collection est l’attitude que, s’il doit être résolu le conflit doit être considéré comme inéluctablement politique et que les solutions militaires seraient tout sauf ça « , écrit John Agnew (University of California, Los Angeles). Il faut noter, comme l’écrit un des auteurs, que sa «participation à ce projet est venu au milieu de fortes pressions de l’aile pro-gouvernementale de la diaspora azerbaïdjanaise aux Etats-Unis de se retirer de la publication ».

VOICI QUELQUES EXTRAITS DU LIVRE, EXPOSANT LA THESE DES AUTEURS:

« Le livre expose la situation actuelle dans le conflit du Haut-Karabakh et ses implications, et a un fort accent interdisciplinaire. Par accent interdisciplinaire, nous entendons à la fois l’éventail des disciplines au sein des sciences sociales utilisées pour aborder le thème général du livre et de la combinaison des contributeurs qui sont des praticiens et des universitaires ayant une forte connaissance de ce domaine, apportant un large éventail de compétences pour le volume « .

« D’autre part, nous devons reconnaître que, malgré les efforts déployés, il n’a pas été possible de convaincre un plus grand nombre d’auteurs azerbaïdjanais à contribuer au volume. La principale raison du rejet de contribuer était sans doute la peur de la répression par l’Etat azerbaïdjanais, à l’intérieur et même à l’extérieur de l’Azerbaïdjan.

Les éditeurs ont abordé la question de l’équilibre de cinq façons:

1- en invitant des auteurs azéris qui sont connus pour fournir un point de vue indépendant azerbaïdjanais des prépositions de Bakou (Gourbanov offre un tel point de vue);

2- en veillant à ce que plusieurs auteurs sont invités, qui sont connus pour défendre plus les points de vue pro-azéris, bien que n’étant pas d’origine azérie (sans différenciation forte, un peu moins d’un tiers des contributeurs tombent dans ce groupe);

3- en limitant le nombre de contributeurs qui sont connus pour défendre plus des points de vue pro-arméniens (à peu près la même taille que le groupe mentionné ci-dessus);

4- en invitant un grand nombre de contributeurs qui sont explicitement neutres dans leur contexte et points de vue (plus d’un tiers) […].

»

« Geysar Gourbanov (blogueur militant Azerbaïdjanais des droits civiques et ancien directeur du Centre d’information de l’OTAN à Bakou, qui vit actuellement à Seattle) révèle dans un mode unique la genèse et l’évolution conséquente du conflit: à travers le prisme du mythe grec de la Pomme d’or de discorde, qui a conduit à la guerre de Troie. En approfondissant son analyse, fondée sur des approches véritablement novatrices au conflit, l’auteur applique les moyens de la psychologie collective pour faire la lumière sur la dimension sociétale du conflit. En outre, il applique cette boîte à outils pour les obstacles apparemment les plus insurmontables à la résolution du conflit. Il fait valoir que la solution au conflit réside au-delà de la realpolitik des acteurs étatiques. En fait, il soutient que la paix ne peut être réalisée que si une plus grande partie des sociétés touchées participent, en partie, grâce aux médias sociaux, et si la démocratie, la tolérance et l’intégration sont appliquées au niveau régional « .

DEBATTRE LES THESES DU LIVRE

Ce livre intéressant sur ce conflit et sur la géopolitique du Caucase devrait susciter un large débat. Notre critique, précisément, est que ce débat est absent du livre lui même. Ce livre présente en effet les thèses sur ce conflit qui sont celles de la diplomatie de l’Union Européenne. Il y a ici en filigrane les illusions de la politique étrangère de l’UE, puissance soft sans leadership et sans réel pouvoir, qui apparaissent. Et celles de son « partenariat oriental ».

(6) Et nous sommes en 2013, année de parution de ce livre, avant la crise ukrainienne, avant le retour de la Crimée à la Russie, avant le Brexit. Depuis les lignes de fractures se sont approfondies au sein de l’UE. Projet politique mort-né selon moi, tué par ses propres contradictions internes.

Les thèses du grand acteur de ce conflit, la Russie, sont quasi absentes. Sans parler des positions eurasistes sur la Grande-Europe eurasiatique de Vladivostok à l’Atlantique (dixit Poutine et Lavrov).

C’est pourtant de Moscou bien plus que de Bruxelles que peut venir la solution définitive, dans cet « étranger proche » où l’UE a la folle prétention de défier la Russie. Comme vient encore de la montrer le gazoduc TANAP.

Un autre grand acteur, l’OTAN, est trop peu mentionné. Voir les rares

12 mentions de l’Alliance Atlantique dans l’index. Et l’absence du GUAM, alliance anti-russe pilotée par l’OTAN, dans ce même index.

C’est pourtant l’expansion de l’OTAN à l’Est qui est, selon notre analyse, l’une des causes de la persistance du conflit depuis deux décennies. Washington, qui domine l’agenda géopolitique de la région, et y arme le bellicisme de Tbilissi ou de Bakou, est aussi quasi absente.

.Depuis 55 ans nous affirmons que l’OTAN c’est la guerre et le militarisme. Et les conflits de la « CEI-2 » le démontrent à nouveau.

Ma thèse est que c’est l’OTAN qui pousse à la pérennisation de ces conflits, à l’hostilité entre les peuples voisins. Parce que l’OTAN a intérêt à créer des abcès de fixation, à entretenir la logique de guerre pour laquelle elle a été créée. Parce que l’OTAN soutient directement les thèses extrémistes anti-russes des radicaux à Kichinev

(Moldavie) et Tbilissi (comme elle le fait aussi dans les pays baltes en soutenant étroitement les extrémistes baltes dans leur haineuse xénophobie anti-russe), contre les partisans de la paix. Moscou a proposé divers plans de paix, sur base de la fédéralisation des Etats concernés, comme le plan Kozac pour la Moldavie, tous torpillés par les extrémistes soutenus par l’OTAN.

# DOCUMENT/

PRESENTATION DU  LIVRE “EUROPE’S NEXT AVOIDABLE WAR: NAGORNO-KARABAKH »

* Dr Michael Kambeck (Editeur), Dr Sargis Ghazaryan (Editeur) Incluant des contributions de Elmar Brok, Bernard Coulie, Andrew Cooper, Baronne Caroline Cox, Frank Engel, Geysar Gurbanov, Richard Giragosian, Uwe Halbach, Paryur Hovhannisyan, Otto Luchterhandt, Sergey Markedonov, Arpine Martirosyan, Katherine Morris, Tevan Poghosyan, Dirk Rochtus, Dennis Sammut, Peter Semneby et Charles Tannock.

Editeur: Palgrave Macmillan (5 Mar 2013)

Langue: anglais

ISBN-10: 0230300669

Le DR MICHAEL KAMBECK est le co-fondateur de European Friends of Armenia (EuFoA) et est aussi son Secrétaire-général. Il a travaillé comme Directeur pour les Relations gouvernementales

(Burson-Marsteller) et Chef du Personnel pour le député européen Elmar Brok (Parlement européen). Il a un doctorat en Science politique (Université de Bonn) et un Master of Arts en Etudes européennes (Université de Leeds).

Le DR SARGIS GHAZARIAN est membre de Recherche de haut niveau de European Friends of Armenia (EuFoA). Il a été Professeur adjoint d’Analyse de conflits et de Méthodologie de Résolution de conflits au Caucase à l’Ecole de Relations internationales et de Diplomatie (Université de Trieste) et membre de recherche post-Doc au Département de Sciences politiques (Université de Trieste). Il a un doctorat en Géographie politique et Géopolitique et un Master of Arts en Relations internationales et Diplomatie (Université de Trieste)

SOMMAIRE DU LIVRE

Introduction: Setting the Geopolitical Stage; S.Ghazaryan

PART I: APPROACHING THE CONFLICT: THE INTERNAL RATIONALE

The Quintessential Conflict: A Cultural and Historic Analysis of Nagorno-Karabakh; B.Coulie A Case Sui Generis: Nagorno-Karabakh in Comparison with Other Ethnic Conflicts in Eastern Europe; U.Halbach What the People Think: Town Hall Meetings Reveal the EU’s Potential and Limits in the Nagorno-Karabakh Conflict; T.Poghosyan & A.Martirosyan What the People Think: Key Findings and Observations of a Town Hall Meeting Project in Azerbaijan, Armenia and Nagorno-Karabakh; T.Poghosyan & A.Martirosyan

Nagorno-Karabakh: Learning from the Flemish Experience within Belgium?; D.Rochtus The Nagorno-Karabakh Conflict in Light of Polls in Armenia and Nagorno-Karabakh; A.Cooper and K. Morris

PART II: THE INTERNATIONAL COMMUNITY AS FOREIGN POLICY ACTORS IN N-K:

THE EXTERNAL RATIONALE

The EU’s New Foreign Policy and Its Impact on the Nagorno-Karabakh Conflict; E.Brok Soft and Hard Security in the South Caucasus and Nagorno Karabakh: A Euro Atlantic Perspective; R.Giragosian The Cold War Legacy in Nagorno-Karabakh: Visions from Russia, The USA and Regional Actors; S.Markedonov An Eye Witness’ View: Human Suffering in Nagorno-Karabakh and the Possible Role of the UK in Preventing New Violence; C.Cox Evolution of the EU Position Vis-A-Vis the Nagorno-Karabakh Conflict; P.Hovhannisyan

PART III: EUROPE’S NEXT AVOIDABLE WAR: THE PEACE RATIONALE

Conflict and Security in Nagorno-Karabakh: What Contribution from the EU; P.Semneby Nagorno-Karabakh Conflict: the Golden Apple of Discord or a Toy that Two Have Failed to Share; G.Gurbanov The EU’S Commitment in Nagorno Karabakh and the Required Steps Ahead; C.Tannock Building a ‘Consensus for Peace’ in Armenia and Azerbaijan; D.Sammut The Karabakh Dilemma: Right to Self-Determination, Imperative of Territorial Integrity, or a Caucasian New Deal?; F.Engel Learning from Georgia: A Non-Use-of-Force Treaty for Nagorno-Karabakh; O.Luchterhandt

Conclusion: Realistic Scenarios and How to Avoid a War in Nagorno-Karabakh; M.Kambeck

NOTES ET RENVOIS :

(1) A Erevan les partisans de Nikol Pachinian sont heureux après la nomination du leader de l’opposition arménienne au poste de Premier ministre. Après plusieurs semaines de mobilisation pacifique, l’ancien journaliste a été désigné par le Parlement – alors que celui-ci avait refusé de le faire il y a une semaine. Le président arménien, Armen Sarkissian, s’est  félicité du dénouement de la crise traversée par le pays depuis le mois d’avril.

Le chef de l’opposition arménienne Nikol Pachinian a été élu ce 8 mai Premier ministre par le Parlement. « Le Premier ministre est venu me voir, l’entretien s’est très bien déroulé, nous avons discuté du futur gouvernement et j’ai signé le décret le nommant Premier ministre d’Arménie, explique à RFI le président arménien Armen Sarkissian.

Le président arménien a aussi insisté sur la nécessité absolue de maintenir de bonnes relations avec la Russie. Dès le 8 mai, le président russe Vladimir Poutine a félicité Nikol Pachinian, le nouveau Premier ministre à peine était-il élu. « J’espère que votre travail à la tête du gouvernement permettra de renforcer davantage les relations amicales et d’alliés entre nos deux pays », peut-on lire dans le communiqué du Kremlin. « Notre relation avec la Russie est très importante pour l’Arménie et je pense que l’Etat et la nation auront toujours le bon sens de préserver cette relation (…) notre relation avec la Russie date de plusieurs siècles et nos relations avec nos autres voisins font de la Russie un partenaire important. En ce sens compromettre nos relations à l’international ne serait pas une sage décision. »

(2) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ EN ACCORD AVEC WASHINGTON ET BRUXELLES, VOICI ERDOGAN QUI TRAHIT A NOUVEAU MOSCOU, CETTE FOIS DANS LA GUERRE DU GAZ ET DES GAZODUCS

sur http://www.lucmichel.net/2018/05/15/luc-michels-geopolitical-daily-en-accord-avec-washington-et-bruxelles-voici-erdogan-qui-trahit-a-nouveau-moscou-cette-fois-dans-la-guerre-du-gaz-et-des-gazoducs/

 

(3) L’Organisation pour la démocratie et le développement, dite GUAM (Georgia – Ukraine – Azerbaïdjan – Moldova), est une organisation internationale de coopération à vocation régionale regroupant quatre États de l’ex-Union soviétique : Géorgie, Ukraine, Azerbaïdjan et Moldavie (de 1999 à 2005 l’organisation, dite alors GUUAM, comportait en outre l’Ouzbékistan). Cette organisation pro-occidentale, cheval de Troie des USA et de l’OTAN dans la CEI, regroupe des États qui se « sentaient menacés par la Russi »). Elle est en coma depuis plusieurs années, en particulier après la victoire russe en Géorgie (guerre

d’août) de l’été 2008 !

En 1996, la Géorgie, l’Ukraine et l’Azerbaïdjan s’unissent pour former ce qui deviendra le GUAM. L’idée de former un cadre informel pour tenir les consultations quadrilatérales a été articulé en 1997 à Strasbourg (via les institutions dites « européennes » sous contrôle de l’OTAN : UE, PACE, Parlement européen). En 1999, après le retrait du Traité de sécurité collective (OTSC, l’anti-OTAN autour de Moscou) de l’Azerbaïdjan, de la Géorgie et de l’Ouzbékistan, ce dernier, désillusionné du rapprochement avec la Russie, décide de rejoindre le groupe GUAM, qui prend le nom de GUUAM (en anglais, Ouzbékistan s’écrit Uzbekistan). Cependant, les autorités de l’Ouzbékistan jugent le projet peu attirant. Dès 2001, Tachkent pratique la politique de la chaise vide, boude la signature de la Charte de Yalta en 2002 et annonce son retrait en 2005.

Par ailleurs, ces quatre États ont deux traits communs. D’une part, ils sont issus de l’éclatement de l’Union soviétique et membre de la Communauté des États indépendants au moment où ils se constituent en son sein. D’autre part, ils subissent des conflits territoriaux latents où les minorités russophones et la Russie joue un rôle de premier plan, avec l’entretien en particulier de bases militaires :

Pridnestrovie (PMR) russophone pour la Moldavie, Crimée en Ukraine, Abkhazie et Ossétie du Sud (et dans une moindre mesure Adjarie) en Géorgie, et Haut-Karabagh occupé par l’Arménie (alliée de la Russie) pour l’Azerbaïdjan.

 

(4) L’Azerbaïdjan est évoqué sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ L’AXE MOSCOU-TEHERAN : UNE REALITE PUISSANTE A LA FOIS POUR L’EURASIE ET LE PROCHE-ORIENT sur http://www.lucmichel.net/2017/11/02/luc-michels-geopolitical-daily-laxe-moscou-teheran-une-realite-puissante-a-la-fois-pour-leurasie-et-le-proche-orient/

 

(5) Cfr. aussi (en anglais) sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ ARMENIA (I) : THE WEAK LINK OF THE ‘EURASIAN ECONOMIC UNION’?

sur http://www.lucmichel.net/2017/09/16/luc-michels-geopolitical-daily-armenia-i-the-weak-link-of-the-eurasian-economic-union/

Et sur ARMENIA (II) :

AZERBAÏDJAN – ARMENIA – NAGORNO-KARABAKH. TENSION IN CAUCASUS sur http://www.lucmichel.net/2017/09/18/luc-michels-geopolitical-daily-armenia-ii-azerbaidjan-armenia-nagorno-karabakh-tension-in-caucasus/

 

(6) Sur le « Partenariat oriental » de l’Union Européenne, consulter la Page spéciale de EODE pour la MINSK : INTERNATIONAL CONFERENCE “THE PROSPECTS OF THE EASTERN PARTNERSHIP” :

Nombreuses videos et analyses sur

https://www.facebook.com/EODE.Minsk.Conference.2011.easternpartnership/

 

Voir spécialement pour une analyse approfondie sur le « Partenariat oriental » et le « processus de transition » (au Belarus, en Yougoslavie et en Libye notamment) :

* Cfr. International conference “The prospects of the Eastern partnership” – Minsk 5.05.2011/ Conférence de Luc MICHEL (PART.1 – 2 –

3) reprise sur PCN-NCP-TV,

sur “Le Modèle du Belarus comme alternative à la Globalisation”

http://www.dailymotion.com/video/xjjkaz_the-prospects-of-the-eastern-partnership-conference-de-luc-michel-part-1_news

http://www.dailymotion.com/video/xjjlfo_the-prospects-of-the-eastern-partnership-conference-de-luc-michel-part-2_news

http://www.dailymotion.com/video/xjjmbi_the-prospects-of-the-eastern-partnership-conference-de-luc-michel-part-3-conclusion_new

 

(Sources : EODE Think Tank – EODE-Books – Palgrave McMillan Website)

 

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

 

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire – Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme (Vu de Moscou et Malabo) :

PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/

________________

 

* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

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* EODE :

EODE-TV https://vimeo.com/eodetv

WEBSITE http://www.eode.org/

L’ACTUALITE QUI CONFIRME L’ANALYSE : SUR FOND DE CONFLIT SECULAIRE ENTRE LA RUSSIE ET LES OTTOMANS, POURQUOI ‘LA TURQUIE NE SORTIRA PAS DE L’OTAN’ (LA PRAVDA)

LM DAILY / 2018 05 18/

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE
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« Les spécialistes du Moyen-Orient pensent qu’en dépit des différends avec l’Occident, Ankara qui mène aujourd’hui de bonnes relations avec une Russie dont elle n’a pas oublié le passé historique maintiendra son adhésion à l’OTAN »

– La ‘Pravda’ (17 mai 2018).

ART.COMPL.GEOPOL - Turquie otan III pravda (2018 05 18) FR (4)

« Membre de l’Alliance depuis1952, la Turquie honore strictement ses engagements dans le cadre de l’Alliance. Par le passé, l’armée turque s’est rendue en Afghanistan, en Somalie et dans les Balkans pour soutenir l’Otan. Aussi, dans les conditions actuelles, Erdogan reproche-t-il à l’Alliance son inaction « 

– Can Ünver (spécialiste turc des questions de sécurité,

Rossiya Segodnya, 13 mars 2018).

J’analysais ce mardi, à nouveau, le dossier du double-jeu turc en Syrie et avec la Russie. Cette fois dans la « guerre du gaz et des gazoducs » entre Moscou et les occidentaux (1). Dossier essentiel du moment parce qu’il est au cœur de la stratégie des USA et de l’OTAN (que la Turquie a rejointe en 1952) dans cette région, principal point chaud de la « nouvelle guerre froide 2.0 ». Dossier sensible qui me vaut de violentes attaques des agents d’influence d’Erdogan. Dossier sur lequel par ailleurs de nombreux analystes turcs (2) et russes (3) partagent mes analyses : Erdogan et le régime islamo-conservateur turc AKP-MHP est bien un cheval de Troie atlantiste !

Voici les analystes de la ‘Pravda’ qui partagent mon analyse et expliquent que les racines historiques (« la peur de la Russie ») du conflit géopolitique séculaire entre l’Empire ottoman (dont Erdogan se veut l’héritier) et la Russie, puis l’URSS, pour le contrôle des Balkans, des détroits et de l’Asie centrale (qui est au cœur de la lutte entre les projets pan-turc – ou Pan-touranisme – et eurasiste) (4) maintiennent et maintiendront l’alliance occidentale d’Ankara avec l’OTAN et son hegemon nord-américain. Ce conflit séculaire qui commenca sous Pierre le Grand et Catherine la Grande (pour le contrôle de la Crimée, de la Bessarabie – devenue Republica Moldova – et des provinces roumanophones), se poursuivra sous les Tsars, puis Lenine et Staline (qui écrasèrent au Caucase et en Asie centrale le projet pan-turc d’Enver Pacha – le véritable modèle d’Erdogan, plus que le sultan sultan Abdülhamid II) (5).

La « géopolitique de l’émotion » (qui est tout sauf de la géopolitique) parce qu’elle privilégie le moment fugitif instantané passe à côté de cette permanence séculaire (et parfois millénaire) des cycles géopolitiques inscrits dans la durée longue …

LM

« EN DÉPIT DU LANGAGE MENAÇANT DE L’OCCIDENT, LA TURQUIE NE SORTIRA PAS DE L’OTAN » (LA PRAVDA, 17 MAI 2018)

* Voir sur Press TV :

http://www.presstv.com/DetailFr/2018/05/18/562099/Ankara-se-cache-derrire-lOtan

« Les spécialistes du Moyen-Orient pensent qu’en dépit des différends avec l’Occident, Ankara qui mène aujourd’hui de bonnes relations avec une Russie dont elle n’a pas oublié le passé historique maintiendra son adhésion à l’OTAN. La question du retrait de la Turquie de l’OTAN après les propos menaçants de l’Occident contre Ankara est une question qui a fait couler beaucoup d’encre, surtout en Turquie. Il s’agit d’une hypothèse sur laquelle revient également le journal russe Pravda.

Les sénateurs américains ont en effet mis Ankara en garde contre l’éventuel achat de systèmes russes de missiles sol-air S-400 qui mettrait en cause la livraison des chasseurs-bombardiers F-35 américains. Les autorités turques se disent prêtes à entamer des négociations avec Washington concernant la vente des systèmes de missiles sol-air Patriot. Pour ce faire, une délégation turque se rendra prochainement à Washington. Par ailleurs, le Parlement allemand examine un projet de loi sur l’interdiction de l’exportation d’armements en Turquie pour ses agissements à Afrin dans le nord de la Syrie. Berlin avait auparavant cessé de livrer des munitions et pièces détachées de chars à la Turquie, utilisés lors de l’opération Rameau d’olivier dans le nord de la Syrie.

La Turquie, en pleine tourmente diplomatique avec Washington et Bruxelles, ne prendra donc pas le risque de se retirer de l’OTAN. Malgré les beaux sourires et les accords bilatéraux entre Moscou et Ankara, les autorités turques, n’ayant pas oublié les relations avec l’Union soviétique, craignent de se retrouver seules face à leur voisin doté de bombe atomique. D’autant que les infrastructures militaires de la Turquie sont largement soutenues par l’OTAN. Le fait de s’en retirer exposera Ankara au risque de l’isolement en Europe. La crainte de la Russie qui date des siècles laisse donc croire qu’Ankara ne renoncera pas à l’OTAN qui constitue un parapluie de protection. »

NOTES ET RENVOIS /

(1) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

EN ACCORD AVEC WASHINGTON ET BRUXELLES, VOICI ERDOGAN QUI TRAHIT A NOUVEAU MOSCOU, CETTE FOIS DANS LA GUERRE DU GAZ ET DES GAZODUCS

sur http://www.lucmichel.net/2018/05/15/luc-michels-geopolitical-daily-en-accord-avec-washington-et-bruxelles-voici-erdogan-qui-trahit-a-nouveau-moscou-cette-fois-dans-la-guerre-du-gaz-et-des-gazoducs/

(2) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

‘RUSSIA-TURKEY-IRAN COALITION DOES NOT EXIST’ (IBRAHIM KARAGÜL, EDITOR-IN-CHIEF OF AKP MOUTHPIECE ‘YENI SAFAK’)

sur http://www.lucmichel.net/2018/04/19/luc-michels-geopolitical-daily-russia-turkey-iran-coalition-does-not-exist-ibrahim-karagul-editor-in-chief-of-akp-mouthpiece-yeni-safak/

(3) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

L’ACTUALITE QUI CONFIRME L’ANALYSE : ERDOGAN PARTENAIRE OU TRAITRE : ‘TOUT CELA N’INCITE PAS LA RUSSIE A VOIR EN LA TURQUIE UN ALLIE’ (JOURNAL RUSSE RBK DAILY)

sur http://www.lucmichel.net/2018/04/08/luc-michels-geopolitical-daily-lactualite-qui-confirme-lanalyse-erdogan-partenaire-ou-traitre-tout-cela-nincite-pas-la-russie-a-voir-en-la-turquie-un/

(4) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

LE SOI-DISANT ‘RAPPROCHEMENT RUSSO-TURC’(II) : COMMENT LES PROJETS GEOPOLITIQUES NEOEURASISTE RUSSE ET TURC (INTEGRATION DANS L’UE OU PANTOURANISME) SONT ANTAGONISTES !?

sur http://www.lucmichel.net/2017/11/08/luc-michels-geopolitical-daily-le-soi-disant-rapprochement-russo-turcii-comment-les-projets-geopolitiques-neoeurasiste-russe-et-turc-integration-dans-lue-ou/

(5) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

LES EMISSIONS QUI COMPLETENT L’ANALYSE : TURQUIE. LE RETOUR DE L’EMPIRE OTTOMAN ?

sur http://www.lucmichel.net/2018/05/06/luc-michels-geopolitical-daily-les-emissions-qui-completent-lanalyse-turquie-le-retour-de-lempire-ottoman/

________________

# LE DOSSIER DU JEU DE BASCULE TURC :

LES ANALYSES DE REFERENCE …

SUR LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY :

* FAILLITE DE LA ‘GEOPOLITIQUE DE L’EMOTION”: OUI LA TURQUIE D’ERDOGAN ET DE L’OTAN EN SYRIE ROULE TOUJOURS POUR LES USA (PRESSE IRANIENNE)

sur http://www.lucmichel.net/2018/03/08/luc-michels-geopolitical-daily-faillite-de-la-geopolitique-de-lemotion-oui-la-turquie-derdogan-et-de-lotan-en-syrie-roule-toujours-pour-les-usa/

* DUPLICITE TURQUE EN SYRIE : DAMAS DEMANDE LE RETRAIT IMMEDIAT DES TROUPES TURQUES DE LA VILLE D’IDLIB

sur http://www.lucmichel.net/2017/10/15/luc-michels-geopolitical-daily-duplicite-turque-en-syrie-damas-demande-le-retrait-immediat-des-troupes-turques-de-la-ville-didlib/

VOIR AUSSI SUR EODE THINK TANK :

* GEOPOLITIQUE/ Luc MICHEL, QUEL SOI-DISANT ‘RAPPROCHEMENT TURCO-RUSSE’ ? ERDOGAN REUSSIT SON COUP DE POKER OPPORTUNISTE !

sur http://www.lucmichel.net/2016/08/24/eode-think-tank-geopolitique-quel-soi-disant-rapprochement-turco-russe-erdogan-reussit-son-coup-de-poker-opportuniste/

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* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

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“Se usciamo dall’UE finiamo come la Grecia”

mattarella pollon

Tsipras oggi si appresta a varare il 4° taglio alle pensioni in 3 anni.
La posta in gioco è un prestito della “troika” che servirà a ripianare il debito per altri prestiti.
Nel frattempo Germania e altri 4 paesi hanno acquistato il 37% del patrimonio nazionale.

Quando qualcuno dice “senza l’UE finiamo come la Grecia”
Dimentica che la Grecia è ancora nell’UE.

Ed é PER QUESTO che “é finita”.

FUORI DALLA GABBIA DI MATTI!!!!!!!!!! 
(in parte ripresa dall’amico Luigi Ciancio)

Dalla penale ai fondi europei, le fake news non salvano il Tav

Grandi opere. Martellante la campagna per denunciare che la rinuncia all’opera comporterebbe, per l’Italia, il pagamento di mirabolanti e insostenibili multe

https://ilmanifesto.it/dalla-penale-ai-fondi-europei-le-fake-news-non-salvano-il-tav/

Livio Pepino Edizione del 31.05.2018  Pubblicato 30.5.2018, 23:59

Da qualche tempo si alza, di tanto in tanto, un coro per deprecare le fake news che invadono i social provocando disinformazione e tensioni disgregatrici dell’ordine costituito. Naturalmente tacendo che – come è stato scritto di recente da Gianandrea Piccioli «l’enfasi con cui si condannano generalmente le fake news dei cittadini diventati sudditi sembra funzionale al conflitto per il monopolio della verità, che deve appartenere solo alle élites finanziarie che hanno azzerato la politica e organizzato la governance mondiale secondo criteri aziendalistici». Gli esempi di questo spregiudicato condizionamento dell’opinione pubblica sono infiniti, a cominciare, su scala internazionale, dall’invenzione angloamericana del possesso di armi di distruzione di massa da parte di Saddam Hussein, funzionale a giustificare la guerra all’Iraq con connessa «esportazione della democrazia» in quel paese.

Più in piccolo accade in Italia in questi giorni, a margine del programma concordato tra Movimento 5Stelle e Lega per quello che avrebbe dovuto essere il Governo della Repubblica, ma con una validità che va oltre la contingenza.

Un passaggio di quel programma («Con riguardo alla Linea ad Alta Velocità Torino-Lione ci impegniamo a ridiscutere integralmente il progetto nell’applicazione dell’accordo tra Italia e Francia»), seppur modesto e corrispondente a una richiesta risalente di tecnici e intellettuali oltre che del movimento No Tav, ha, infatti, riportato al centro del dibattito la questione del Tav in Val Susa. Immediata la fibrillazione e il fuoco di fila dei promotori (pubblici e privati) dell’opera, dell’establishment affaristico finanziario che la sostiene e dei grandi media ad esso collegati, sfociata in una martellante campagna per denunciare che la rinuncia all’opera comporterebbe, per l’Italia, il pagamento di mirabolanti e insostenibili “penali”. In questa campagna – nella quale si è distinta, sin dal primo giorno, Repubblica – si sono, esibiti, senza preoccuparsi di fornire pezze d’appoggio, editorialisti, opinion makers, “esperti” di ogni ramo del sapere e sconclusionati ospiti fissi di talk show televisivi alla ricerca di audience (da ultimo, a Carta Bianca, Massimo Cacciari e Mauro Corona). E ciò – si noti – a fronte non già della ventilata rinuncia all’opera ma della semplice intenzione di avviare un confronto al riguardo con il Governo francese.

Eppure l’affermata esistenza di penali consistenti – quantificate da solerti gazzettieri in due miliardi o più – altro non è che una clamorosa fake news o, per dirla in modo più casereccio, una colossale bufala. In realtà la rinuncia all’opera non comporterebbe alcuna penale. Infatti:

– non esiste alcun documento europeo sottoscritto dall’Italia che preveda penali di qualsiasi tipo in caso di ritiro dal progetto;

– gli accordi bilaterali tra Francia e Italia non prevedono alcuna clausola che accolli a una delle parti, in caso di recesso, forme di compensazione per lavori fatti dall’altra parte sul proprio territorio;

– il nostro codice civile prevede, in caso di appalti già aggiudicati che, ove il soggetto appaltante decida di annullarli, le imprese danneggiate hanno diritto a un risarcimento comprensivo della perdita subita e del mancato guadagno che ne sia conseguenza immediata (per un ammontare che, di regola, non supera il 10 per cento del valore dell’appalto). In ogni caso, ad oggi, non sono stati banditi né, tanto meno, aggiudicati appalti per opere relative alla costruzione del tunnel di base.

Egualmente infondata è l’affermazione, talora affiancata quella relativa alle penali, secondo cui l’eventuale rinuncia imporrebbe all’Italia la restituzione all’Unione europea dei contributi ricevuti per la realizzazione dell’opera. Infatti i finanziamenti europei sono erogati solo in base all’avanzamento dei lavori (e vengono persi in caso di mancato completamento nei termini prefissati), sì che la rinuncia di una delle parti interessate non comporterebbe alcun dovere di restituzione di contributi (mai ricevuti) bensì, semplicemente, il mancato versamento da parte dell’Europa dei contributi previsti. Si aggiunga che ad oggi i finanziamenti europei ipotizzati sono una minima parte del 40 per cento del valore del tunnel di base e che ulteriori (eventuali) stanziamenti dovranno essere decisi solo dopo la conclusione del settennato di programmazione in corso, cioè dopo il 2021 (e dopo le elezioni del Parlamento europeo nel 2019).

La fake news non potrebbe essere più clamorosa. E c’è di più. I meno sbracati tra i sostenitori della nuova linea ferroviaria glissano sulle penali e sostengono che, comunque, la rinuncia all’opera comporterebbe per l’Italia una perdita secca di quanto sinora speso per le attività preparatorie (compreso lo scavo del tunnel geognostico), pari a circa un miliardo e 500 milioni. Vero. Ma l’affermazione è, a ben guardare, un boomerang. Se, come sostengono le analisi più accreditate di costi e benefici (da quella risalente di Prud’Homme a quella più recente di Debernardi e Ponti), la realizzazione del tunnel di base determinerebbe per gli Stati interessati una perdita economica oscillante tra i 3,4 e i 10 miliardi di euro, la domanda diventa del tutto retorica: conviene di più contenere i danni (mettendo una croce sopra il miliardo e mezzo colpevolmente speso sino ad oggi) o continuare in uno spreco di miliardi per un’opera che più passa il tempo più si rivela inutile?

Governo, Juncker: “Italiani lavorino di più e siano meno corrotti”

Mbriacò che ci fanno 3600 lobbisti a Bruxelles?? E parli di corruzione….ed inoltre noi lavoreremmo di più se la UE NON DISTRUGGESSE LE NOSTRE AZIENDE.
O pensi che i 350 lavoratori della Melegatti se siano impigriti e per quello che la fabbria chiude?
O vorresti che si lavorasse di più per la stessa paga? Parlando di solidarietà ed eguaglianza, perché non possiamo avere gli stipendi tedeschi a parità di mansione? Perché non c’è il reddito di cittadinanza da noi a differenza di tutte le altre nazioni europee tranne la Grecia?
Junker italiani lavorino corrotti
31 maggio 2018
(ap) ROMA – “Gli italiani devono lavorare di più, essere meno corrotti e smettere di incolpare l’Ue per tutti i problemi dell’Italia”: sono le parole durissime espresse dal presidente della Commissione europea, Jean-Claude Juncker, pronunciate nella sessione di domande e risposte con il pubblico alla conferenza a Bruxelles New Pact for Europe. L’esponente di Bruxelles ha invitato inoltre gli italiani a “smettere di guardare all’Ue per salvare le regioni più povere del Paese”.
Juncker – secondo quanto riporta il Guardian – è “profondamente innamorato” della “Bella Italia” ma non accetta che incolpi l’Ue o la Commissione “per tutti i suoi problemi”. “Gli italiani devono prendersi cura delle regioni povere d’Italia. Ciò significa più lavoro; meno corruzione; serietà”, ha indicato Juncker. “Li aiuteremo come abbiamo sempre fatto. Ma non si faccia il gioco di scarico di responsabilità con l’Ue. Un Paese è un Paese, una nazione è una nazione. Prima i Paesi, l’Europa in secondo luogo”.

TORINO-LIONE – ESPOSTO ALLA CORTE DEI CONTI, MAGGIO 2018

 … pare ragionevole procedere all’accertamento delle responsabilità amministrative e contabili in relazione al danno erariale … 

Siamo persone di buon senso impegnate da trent’anni contro lo spreco delle risorse pubbliche che accresce il debito del nostro Paese e distrugge la natura

Chiediamo alla Corte dei conti di difendere questo valore, ci auguriamo che il nostro appello non cada nel vuoto


Il CIPE ha autorizzato nel mese di agosto 2017 l’avvio della realizzazione per lotti costruttivi della Sezione internazionale della «Nuova linea ferroviaria Torino-Lione. Qui le tabelle dei costi aggiornati.

La Deliberazione del CIPE appare redatta con il ricorso a improprietà e ad artifici produttivi di danni ingenti per il nostro Paese.

Il finanziamento autorizzato riguarda la realizzazione di parti dell’opera (cosiddetti lotti costruttivi) prive, singolarmente considerate, di qualunque possibile utilizzo funzionale, che interverrà solo a opera ultimata. E ciò benché il nostro sistema, al fine di evitare sprechi di denaro pubblico in caso di cambi del progetto, richieda il finanziamento dell’intera opera o di sue parti suscettibili di utilizzazione autonoma (cosiddetti lotti funzionali), come espressamente indicato negli accordi con la Francia.

Sulla base di questa ed altre ipotesi è stato inoltrato nei giorni scorsi un Esposto  alla Procura della Corte dei conti da esponenti del Controsservatorio Valsusa supportati da docenti di diritto amministrativo e costituzionale dell’Università di Torino che, nelle sue conclusioni, ritiene ragionevole procedere all’accertamento delle responsabilità amministrative e contabili in capo ai soggetti coinvolti, anche in relazione a profili di causazione di danno erariale, correlate all’avvio delle procedure di realizzazione dei lavori previsti.

In effetti, balza subito agli occhi che i lavori per la Torino-Lione sono solo parzialmente finanziati e autorizzati, in carenza delle necessarie coperture e in violazione dei principi di prudenza finanziaria e contabile, difettando l’integrale finanziamento dei lotti successivi ai primi e le garanzie di realizzazione complessiva dell’opera e del rispetto del progetto generale transfrontaliero e dei richiamati accordi con la Repubblica francese.

Italia e Francia stabilirono alla fine degli anni ottanta del secolo scorso che un nuovo collegamento ferroviario sotto le Alpi fosse auspicabile, ma prudentemente – dati i dubbi sulla sua necessità e urgenza -, adottarono nel corso degli anni precise norme per evitare che si costruisse un’opera inutile e fallimentare.

La grave decisione del CIPE stravolge gli Accordi tra Italia e Francia che:

– nel 2001, con l’Accordo di Torino , imposero all’Art. 1 di non realizzare una nuova linea ferroviaria, e relativo tunnel, prima che quella esistente fosse satura,

– nel 2012, con lAccordo di Roma 30.1.2012, previdero all’Art. 16 che i cantieri per la costruzione del tunnel di base non potessero essere avviati senza la disponibilità di tutti i fondi per la realizzazione del progetto, dividendo inoltre l’opera in lotti funzionali (Art. 4),

– nel 2012, con l’Allegato n. 2 all’Accordo di Roma 30.1.2012, introdussero un forte richiamo all’esigenza di evitare la crescita del deficit e debito pubblico, con questa dichiarazione: “Occorrerà infine prestare attenzione alle incidenze che le modalità contrattuali adottate (ripartizione dei rischi, proprietà degli asset, dispositivi di garanzia, ecc.) possono avere sulla contabilità pubblica nazionale dei due Stati. È pertanto fondamentale valutare tempestivamente l’impatto delle modalità contrattuali del progetto sulle traiettorie delle finanze pubbliche italiane e francesi per ridurre gli effetti sia sul breve, che sul lungo periodo, in particolare per quanto concerne il deficit pubblico, il debito pubblico, la fiscalità e il rispetto del Patto di stabilità e di crescita dell’Unione europea.”

La Delibera CIPE n. 67/2017, che autorizza l’utilizzo di fondi relativi ai lotti (costruttivi) italiani, conferma alla pagina 11 (punto 4) che non tutti i fondi per la parte italiana sono disponibili: ma qual è la situazione per gli altri due soci?

– la Francia non ha messo a disposizione tutti i fondi per le opere definitive, Marc Dendelot, Presidente della Commissione di Accesso ai Documenti Amministrativi, lo ha confermato nell’Avviso n. 20173469 del 4 dicembre 2017 scrivendo: «Elisabeth Borne, ministra dei trasporti ha informato la Commissione che fino ad oggi i lavori definitivi della sezione transfrontaliera non sono stati avviati e che gli stanziamenti finanziari dello Stato corrispondenti a questi lavori non sono ancora stati decisi”.

– l’Europa non ha stanziato tutti i fondi per le opere definitive, come dichiarato dalla Commissaria ai Trasporti Violeta Bulc nella sua lettera del 17 gennaio 2018, in risposta alla richiesta di chiarimenti del 22 novembre 2017 di un gruppo di eurodeputati: “il finanziamento europeo per la Torino-Lione è stato deciso ed è assicurato solo per il periodo 2016-2019  … e alla fine potrebbe essere riallocato ad altri progetti in base al principio “usalo o perdilo”.

In Italia e Francia sono stati nel frattempo avviati lavori di natura geologica, che potrebbero forse essere completati solo nel 2025, con lo scopo di valutare le difficoltà costruttive.

Dopodiché potrebbero essere iniziati, ma solo se integralmente finanziati dai tre soci del progetto, (Italia, Francia e Unione Europea), i lavori definitivi per la realizzazione del tunnel di base.

In tutti questi anni ai cittadini italiani l’opera è stata presentata da molti soggetti come indispensabile e ogni passo giuridico-amministrativo è stato ritenuto lecito dai promotori per realizzarla.

Questi soggetti sono i Presidenti del Consiglio che si sono succeduti e i rispettivi Ministri delle Infrastrutture, i membri del Parlamento che hanno approvato le ratifiche degli Accordi, i Membri italiani della Commissione InterGovernativa, i commissari, i funzionari del Ministro delle Infrastrutture che hanno redatto le istruzioni per il Ministro, quelli italiani di TELT che hanno ideato argomenti per una propaganda aggressiva contenente difese spericolate del progetto, e dulcis in fundo, l’establishment affaristico-finanziario che lo sostiene e i grandi media ad esso collegati.

Ma, contraddicendo la prudenza dei primi anni, l’Italia, con l’approvazione della Legge 5 gennaio 2017 n. 1 , ha introdotto nell’Art. 3 i “lotti costruttivi”, una modifica unilaterale agli Accordi che la Francia non ha gradito e ha considerato irrituale anche perché il diritto dell’Unione europea prevede per queste opere i lotti funzionali.

http://www.presidioeuropa.net/blog/?p=15417

L’introduzione in via unilaterale del finanziamento per lotti costruttivi, riferita alla parte italiana, altera gli equilibri degli accordi internazionali assunti, in relazione ad opere transfrontaliere al cui finanziamento debbono concorrere enti diversi, non italiani.

Nell’esposto è inserito un richiamo a quanto affermato in un documento dall’Osservatorio della Presidenza del Consiglio dei Ministri per la Torino-Lione a pagina: 58-59 “Non c’è dubbio, infatti, che molte previsioni fatte quasi 10 anni fa, in assoluta buona fede, anche appoggiandosi a previsioni ufficiali dell’Unione Europea, siano state smentite dai fatti.”

Questa affermazione, insieme all’assoluta incertezza dello scenario in cui si colloca l’opera transfrontaliera, oltre alla incertezza della copertura dei costi dei lotti costruttivi, riferiti alla parte italiana, conferma che le risorse stanziate oggi per essere spese nel prossimo futuro espongono lo Stato italiano a gravi rischi patrimoniali e finanziari, in violazione dei generali principi di prudenza contabile.

Il richiamo al principio della prudente e sana gestione delle risorse pubbliche è ancor più doveroso in ragione della ingiustificata asimmetria degli impegni finanziari assunti dall’Italia rispetto alla Francia: il 21 per cento del tracciato è di pertinenza dell’Italia e il 58 per cento di tutti i costi sono a carico del bilancio italiano, con un significativo e ingiustificato disequilibrio.

Tale squilibrio, previsto negli accordi tra Italia e Francia avallati dal Parlamento, è privo di ogni giustificazione (se non quella di convincere il Governo francese, da sempre riluttante, a partecipare al progetto) e rende l’esborso di denaro nazionale contrario a criteri di buona amministrazione.

A questo proposito il Dossier di Inchiesta Pubblica francese del 2006, preliminare alla Dichiarazione di Utilità pubblica della parte francese del tunnel, conferma a pagina 73 tale asimmetria svantaggiosa per lo Stato italiano: “L’operazione è positiva per la Francia a causa dell’apporto dell’Italia della maggior parte dell’investimento”. Tra l’altro – fatto non noto in Italia – è da vent’anni che tutta la Alta Amministrazione francese rifiuta il progetto.

Queste in sintesi le ragioni esposte alla magistratura contabile affinché accerti eventuali responsabilità, anche per danno erariale, connesse con l’avvio delle procedure di “realizzazione dei lavori definitivi della Torino-Lione”.

Siamo persone di buon senso impegnate da trent’anni contro lo spreco delle risorse pubbliche che accresce il debito del nostro Paese e distrugge la natura.

Affidiamo alla Corte dei conti il compito di difendere questo valore, ci auguriamo che il nostro appello non cada nel vuoto.

NOTE

– L’Italia ha già stanziato tutti i fondi per la Torino – Lione ? La risposta è No !

– Torino-Lione, la più grande delle sballate opere inutili – L’Italia finanzierebbe la Francia per € 2,3 Mld.

– Il progetto Torino – Lione: impegno Italia/Francia – geografia – chi paga – costo 2017 – TELT – proprietà – privatizzazione. La critica di Marco Ponti e la replica No TAV

LA BCE ABBASSATO LO SPREAD (perché metteva nei guai Mattarella)

30 maggio 2018

Spread in calo, Borsa in recupero”.  E’ tornata la calma sui “mercati”. Ieri, i “mercati” hanno fatto salire lo spread a 300 e passa, ritenevano l’Italia prossima  alla bancarotta; oggi tranquillizzati.   Rasserenati. Nonostante “l’incertezza” prosegua anzi si aggravi, non sapendo se avremo un governo”neutrale”  (Cottarelli) o “politico” (5S).
 
Giusto per completezza di informazione: i mercati liberi e selvaggi che immaginano i media per terrorizzarci, non c’entrano niente.
E’ stata la BCE, naturalmente. Lo testimoniano due tweet di due operatori finanziari attivi. Due testimoni oculari, diciamo:
Andrea Mazzalai (@icebergfinanza) ha twittato alle 11:24 PM on mar, mag 29, 2018:
Oggi la BCE si è tirata indietro posso testimoniare che molti book dei titoli di Stato erano vuoti, assenza totale e deliberata. Le minacce di Constancio sono state messe in pratica. Ecco l’importanza di avere una banca centrale sovrana come USA e UK
Marco Mazzucchelli (@MMazzucchell) ha twittato alle 9:09 PM on mar, mag 29, 2018:
 
Sarebbero bastate poche centinaia di milioni di Euro di acquisti per stabilizzare i mercati oggi. Le mani venditrici erano deboli. Non so perché BCE non l’abbia fatto. Ai miei tempi lo avremmo fatto noi traders delle grandi banche.
Tralascio altri, sarebbe ripetitivo.  Al di là del gergo tecnico, il senso spero sia chiaro: è stata la BCE  a mettere sottosopra “i mercati”, essenzialmente per omissione, per darci una punizione e un avvertimento.  E’ stata la BCE ad  avverare la profezia di Victor Constancio, il vice-governatore della BCE, che un giorno fa aveva minacciato: “Il clima  dei mercati può mutare di colpo”, eccetera.
Dopodiché, si sono accorti che la  salita a  razzo dello spread e le svendite di titoli italiani, ormai, veniva attribuita dal pubblico non più a Di Maio, Salvini e al professor Savona, ma all’atto irresponsabile di Mattarella; che era lui  quello a cui “i mercati”  dichiaravano la loro “sfiducia” . Quindi i “mercati” si sono calmati, la Borsa  è risalita, è tornato il sereno.
E’ anche possibile che tra le “mani deboli”  (ossia svenditori di nostri titoli con poco denaro da sbattere via) ci sia stata la Deutsche Bank. Lo sappiamo perché l’ha  già fatto: nel 2011, svendette 7 miliardi di titoli italiani (su 8 che ne deteneva) e contemporaneamente  acquistò circa 1,4 miliardi di Credit Default Swap (Cds) di copertura sull’esposizione al rischio Italia, azione con cui faceva vedere che il rischio Italia era grosso, grossissimo. Così fu fatto cadere Berlusconi, e soprattutto il suo capace ministro Tremonti.  Sulla svendita massiccia, la rpocura di Trai aprì un’indagine per manipolazione del mercato. A cui la Deutsche Bank rispose, sprezzante, di “aver chiarito tutto con la  Consob”.   La finanza, si sa, è sopra le leggi. Oggi che Deutsche Bank, la prima banca europea tedesca, in sei mesi ha perso più del40% in Borsa,  ha le mani alquanto  più “deboli”.
Adesso i nostri 25 lettori sanno che non sono stati “i mercati” a destabilizzarci. Il  punto è che milioni di italiani non lo sanno, perché tutti i media sono impegnati nella più grande campagna per  terrorizzarli e indurli a cambiare il voto, a cui personalmente abbia mai assistito.  Con la più forsennata e delirante profluvie di fake news.
Come quella di quel tale Floris dalle bella dentatura:  “Se usciamo dall’€ la rata del mutuo variabile sale subito del 70%”. O Lucreazia Reichli:  ritorno alla lira = 30/40% di svalutazione. Ricchezza ridotta del 30/40%. Inflazione, risparmi azzerati…
La professoressa Reichlin avrebbe dovuto spiegare  che anche con l’euro i risparmi degli italiani si sono  svalutati di oltre il 30 per cento dal 2008.
 
Lascio a voi la lettura dell’articolo del Sole: puro Edgard Allan Poe, “I racconti del Terrore”.
Il Corriere è ancora peggio  perché al terrorismo unisce l’infantilismo (sapendo che i lettori da terrorizzare sono come bambini, quanto a conoscenze monetarie), ma ve lo risparmio.
Il problema è che  Salvini andrà ad elezioni dopo quattro mesi di questo martellamento terroristico,  di fake news  non smentite, perché senza contraddittorio. Non si può fare molto   se prima, non si possiede almeno qualche medium maggiore.

Il difetto di obiettività del Sole 24 Ore sull’impeachment su Mattarella: questa volta la faccenda è grave (encore, il giornalista è consulente di Open Society/George Soros)

il Di Maio pur di dare una chance a questa maggioranza ha rinunciato alla richiesta di impeachment, dimostrando che prima di tutto ha a cuore che il progetto di governo sia attuato (non significa che i presupposti per l’impeachment che che ne dicano gli asserviti non ci siano)

Mi piace essere cartesiano, visto che lo sono di formazione. Dunque, in ogni campo è importante avere dei riferimenti a cui rifarsi. Nel caso del presidente Mattarella i riferimenti da seguire per la valutazione della liceità della mancata nomina di Paolo Savona al MEF e quindi la caduta del Governo possono essere solo quelli dei Padri Costituenti. O al limite di ex Presidenti della Corte Costituzionale.
 
Nel caso, visto che l’argomento Costituzionale è poco battuto – anche perchè la Suprema Corte non è accessibile ai privati cittadini/comuni mortali ma solo ad organi ed istituzioni dello Stato, … – i riferimenti non possono esser altro che i testi universitari dove si formano i giuristi.
Sintetizzando, Mattarella con la decisione di ieri ha dato continuità con la sua presa di posizione unilaterale anti-Savona ed anti Lega+M5S al progetto principe dei globalisti (l’euro), parlo del gruppo di interesse capitanato da George Soros per intendersi: alla fine lo stimato prof. Paolo Savona è stato escluso facendo cadere il governo politico per un difetto di opinione ovvero per una pecca nel suo modo di pensare passato (euro critico), senza per altro escludere per lo stesso difetto di pensiero anche Di Maio (anche lui ugualmente critico con la moneta unica in passato).
Fatta questa premessa, leggete i fatti sull’opinione citata del Sole 24 Ore, perchè a dipendenza di come li interpretate ,I FATTI, c’è da ridere o c’è da piangere, restare neutri secondo me è impossibile.
 
Il Sole 24 Ore, per perorare la causa – temo interessata – dell’impossibilità di impeachment per Mattarella ossia confermando che la lista dei ministri forniti dal primo ministro incaricato NON è vincolante, ovvero che Mattarella ha agito diciamo entro i limiti costituzionali, esprime il parere dell’avvocato prof. Giulio Enea Vigevani, classe 1970.  L’incipit dell’articolo è qui sotto riportato, vedasi LINK.
 
Chi scrive, utilizzando il metodo come dicevo “cartesiano”, contrappone a tale tesi del prof. Giulio Enea Vigevani alcuni testi fondamentali di diritto costituzionale dove lo stesso prof. Vigevani dovrebbe aver studiato. Il primo, citato dall’amico Gustinicchi, Compendio di diritto costituzionale di Valerio Onida (classe 1936), dal 2009 anno della sua prima edizione, testo dove hanno studiato migliaia di studenti per preparare l’esame – scoglio di Diritto Costituzionale. Sfogliandolo si giunge alla pagina 227. Faccio notare che Valerio Onida è stato presidente della Corte Costituzionale. Va evidenziato che la conclusione è opposta a quella proposta dal prof. Vigevani sul Sole 24 Ore, ossia che la lista di ministri proposta dal primo ministro incaricato è vincolante. Vedete di seguito lo screenshot del testo:
 
L’amico Gustinicchi sottolinea per altro che alla stessa conclusione arriva anche il testo Biscaretti Di Ruffia del 1962.
 
Ma non basta. Andando a scomodare addirittura l’illustre Costituzionalista membro dell’Assemblea Costituente, Costantino Mortati, ossia uno che la Costituzione l’ha scritta davvero, come per altro ricordatoci dal leghista Calderoli,  nel suo ‘Istituzioni di diritto pubblico, ed. 1975, a pagina 568 scrive che ‘la proposta dei ministri (fatta dal premier, ndr) deve ritenersi strettamente vincolante per il capo dello Stato‘. Impossibile uscirne, dunque.” Va ricordato che su tale testo si sono formati i migliori giuristi italiani.
 
Costantino Mortati, deputato dell’Assemblea Costituente, “Istituzioni di diritto pubblico”, edizione del 1975, pag. 568.
 
Dunque, visto che non mi reputo deficiente, dato che Master, lauree ecc. ce l’ho anch’io, visto che tale differenza di vedute appare obiettivamente non sanabile, mi è sorto qualche dubbio. E, al di fuori della sempre possibile propaganda (volontaria e/o involontaria, eh eh), forse ho scoperto dove sta l’arcano: il prof. Giulio Enea Vigevani, classe 1970 collabora provate ad indovinare con chi ? Proprio con la Open Society di George Soros (vedasi: LINK e LINK). Come Fubini. E come chissà come quanti altri contributori pro-globalisti che scrivono sui giornali, soggetti che dovrebbero teoricamente essere imparziali. Che poi lo siano davvero – appunto – è tutt’altra storia che non sta a me giudicare, lascio dunque a voi le conclusioni sull’argomento specifico.
Ossia il prof. Vigevani da quanto leggiamo sopra possiamo dire che, comunque sia, sempre ragionando in modo cartesiano, fa parte in un certo qual modo del “meccanismo del progetto globalista” essendo consulente – è più che lecito – della Open Society: DOMANDA, avrà forse costui avuto dei conflitti di interesse quando ha dato la sua opinione sul non luogo a procedere per l’impeachment a Mattarella? A maggior ragione andando contro due testi sacri sulla Costituzione italiana? Il dubbio resta…
 
In ogni caso, visto quanto sopra, a scanso di equivoci, voglio darvi un consiglio: quando leggete il Sole 24 Ore ricordatevi di verificare le informazioni che vi vengono proposte, in quanto potrebbero esser incomplete/di parte e comunque non esaustive come potrebbero invece sembrare. E a volte non si tratta di dettagli ma di regole basilari del funzionamento dello Stato (l’esempio di Gianni Riotta che NON conosce l’art. 1 della Costituzione Italiana non è da seguire, credetemi).
A questo punto ritengo che, per evitare che si consumi un grave precedente, al fine che la Costituzione Italiana venga preservata ed a scanso di equivoci, vista anche la propaganda fatta sui media soprattutto a favore di una valutazione in particolare, Salvini e Di Maio DEVONO necessariamente attivare la procedura per la messa in stato d’accusa del capo dello Stato Sergio Mattarella.
Il corpo giudicante darà il suo verdetto. Io non perderei tempo.
 
MD
attualita’ maggio 28, 2018 posted by Mitt Dolcino