CHIOMONTE DA QUESTA NOTTE SI TORNA A DORMIRE AL PRESIDIO!

Da: NO TAV.INFO – 29 novembre 2012 at 20:23

 

IMPORTANTE! IL PRESIDIO E’ RICONQUISTATO E DA QUESTA NOTTE ALCUNI NO TAV DORMIRANNO DI NUOVO AL PRESIDIO! RESTIAMO COLLEGATI E CERCHIAMO DI ANDARE TUTTI A CHIOMONTE  IL PIU’ POSSIBILE PER CONTINUARE A LOTTARE E A DIFENDERE LA NOSTRA TERRA E IL PRESIDIO!

ore 22.46 si rientra piano piano dai sentieri verso casa e un’altra giornata di lotta è passata con qualche difficoltà ma tanta tante soddisfazioni…

ore 22.44 assemblea conclusa ecco i prossimi appuntamenti domani 30 novembre alle 14.00 a Giaglione per un monitoraggio partendo dal campo sportivo sabato 1 dicembre alle 14.00 appuntamento al presidio di Chiomonte per la riapertura e una passeggiata verso il cantiere

ore 22.38 primo caffè dopo la riconquista del presidio! (nel presidio…)

ore 22.25 ascolta la diretta con luca del comitato di lotta popolare di Bussoleno dal presidio riconquistato

ore 22.20 riconquistato il presidio! Cede la grata che ostruiva la porta di ingresso, ora i no tav stanno entrando nel presidio, le forze di polizia cedono ed ora è in corso un’assemblea per programmare i prossimi giorni di mobilitazione

ore 22.00 passando da un varco aperto tra le blindature apposte dagli operai-devastatori oggi al presidio i no tav sono riusciti ad entrare nel presidio e a riconquistarlo, almeno per questa grande serata di lotta…

ore 21.40 nonostante lo schieramento passando attraverso i sentieri i no tav sono riusciti a rompere i sigilli che delimitano il sequestro del presidio!

21.35 Nicoletta Dosio generosa compagna del comitato di lotta popolare di Bussoleno colpita dai getti dell’idrante cade a terra ma aiutata si rialza

ore 21.30 il corteo no tav prova a forzare il blocco ma viene al momento allontanato dai getti di acqua dell’idrante della polizia

ore 21.25 con molta determinazione e caparbietà i no tav hanno deciso di ritornare al presidio sequestrato in regione garavella. Ad attenderli al fondo della strada che scende dal paese di Chiomonte un blocco di polizia e carabinieri e il camion idrante

ore 21.10 i no tav in centinaia si stanno muovendo dalla piazza di Chiomonte in direzione del presidio sequestrato

ore 20.35  centinaia i no tav che stanno ancora raggiungendo ora Chiomonte in attesa una diretta dalla piazza con luca anselmo del comitato di lotta popolare di Bussoleno anche lui tra i no tav colpiti dall’operazione giudiziaria di questa mattina

ore 20.20 Chiomonte arrivano in piazza del municipio i primi no tav!

ore 19.00 Pisa i no tav del collettivo universitario irrompono in comune e calano uno striscione in solidarietà con la valle di Susa

ore 18.00 Torino piazza Castello un saluto e un commento da Gianluca dell’università di Torino

 

 

 

 

http://www.notav.info/senza-categoria/aggironamenti-dai-presidi-no-tav/

Le parti de gauche se positionne contre le Lyon Turin

Da: NO TA0V – SAVOIE-BUGEY – Jeudi 29 novembre 2012

A la veille de l’avant sommet, le parti de gauche se positionne contre le Lyon Turin. Voici le communiqué de presse :

  

POSITION DU PARTI DE GAUCHE SUR LE PROJET TAV LYON TURIN

29/11/12

Ce lundi 3 décembre 2012, les chefs d’état français et italien François Hollande et Mario Monti se

réunissent en sommet à Lyon pour parler austérité et conclure le plan de financement de la ligne à

grande vitesse reliant Lyon à Turin (TAV).

Le Parti de Gauche a toujours eu le souci du développement du système ferroviaire national et de

défense de l’emploi des cheminots. Il défend dans le cadre de la planification écologique le

développement du frêt public comme alternative au tout-routier, tout en prônant la relocalisation de la

production au plus près des besoins de la population.

Or certes, pour mettre les camions sur les rails, encore faut-il disposer de ces rails. Pour autant, le

projet de Ligne à Grande Vitesse Lyon-Turin, qui prévoit à l’horizon 2025 une nouvelle ligne de frêt et

transport de voyageurs par 200 km de voies nouvelles incluant le plus long tunnel d’Europe (57 km)

nous pose pour le moins question au regard de son impact environnemental, de l’escalade des coûts et

de nouveau éléments apparus notamment dans le référé de la Cour des Comptes du 5 novembre

dernier.

Ce projet rencontre une opposition forte de riverains de part et d’autre de la frontière,

essentiellement axées sur le refus du bétonnage des fonds de vallée, l’inquiétude concernant les terres

agricoles, le transport et stockage de dizaines de millions de m³ de déblais toxiques, le risque de

modifications des réseaux d’eaux souterraines et des nappes, et la manière dont le débat public a été

mené.

Dans un contexte d’austérité généralisée voulue par le gouvernement PS-EELV, ce projet représente

des sommes lourdes. Dans son référé adressé à Jean-Marc Ayrault, la Cour des comptes regrette que

le pilotage de cette opération ne réponde pas aux exigences de rigueur nécessaires” sur le plan

financier et s’alarme de l’augmentation du coût du projet, passé de 12 milliards d’euros en 2002 à 26,1

milliards selon les dernières estimations du Trésor, « rendant difficile les financements publics dans le

contexte actuel”. La Cour constate aussi une « faible rentabilité socio-économique » du projet et pointe

les dangers d’un financement non-défini. En conséquence, elle recommande de ne pas “fermer la porte

à l’amélioration de la ligne existante” qui a été écartée sans avoir été explorée complètement.

Concernant le report modal que défend le Parti de Gauche, un audit des Ponts et Chaussées pointait

en 2003 que la surévaluation du trafic par les promoteurs du projet risquait de favoriser indûment ce

projet par rapport à d’autres solutions, et aurait pour effet de capter au profit de l’axe Lyon-Turin des

trafics qui auraient normalement transité par la Suisse, ne soulageant pas les tunnels routiers du Mont-

Blanc et du Fréjus. Par ailleurs en facilitant la traversée des Alpes, ce projet risquerait d’induire encore

plus de camions sur l’axe Lisbonne-Kiev, et de reporter ailleurs le trafic poids lourds.

 

L’augmentation du trafic routier mise en avant cache un nombre important de camions transitant à

vide. Le tonnage des camions à vide représente aujourd’hui sur l’axe Lyon-Turin autour de 14,5 T en

moyenne, contre 16 T il y a quelques années. Selon l’Office fédéral Suisse, « le tonnage de

marchandises entre la France et l’Italie en 2011 est égale à celui de 1988 dans les Alpes du Nord », et

l’augmentation de trafic qui servait à justifier la rentabilité du projet en 2000 s’avère aujourd’hui peu

crédible. La Cour des comptes pointe également ce problème : d’après elle la baisse du trafic transalpin

par rapport aux prévisions établies en 1990 rend improbable la saturation de la ligne existante

envisagée pour 2035.

En résumé, la Cour des Comptes a confirmé dans son référé du 5 novembre tout à la fois la baisse de

trafic entre la France et l’Italie, les sous-évaluations et l’absence de maîtrise des coûts, la sousutilisation

de la ligne existante et le fait que la saturation de la ligne existante, condition de l’accord

franco-italien du 29 janvier 2001, n’était pas acquise.

Enfin, concernant l’argument de l’emploi, dont il est toujours pertinent de s’interroger sur la pérennité

outre l’utilité sociale et écologique, les promoteurs du projet parlent de 10.000 emplois sur 10 ans

pour l’ensemble du projet, dont 3.500 pour le seul tunnel international au maximum du chantier. Or

cela paraît très optimiste au regard des chantiers similaires déjà mis en oeuvre (le tunnel Suisse du St

Gothard en 2009 n’a employé que 1.000 personnes au maximum au lieu des 3.000 attendues). Au final,

l’exploitation de l’infrastructure devrait permettre la création de 130 emplois durables à partir de 2023.

 

Le Parti de Gauche demande en conséquence un moratoire permettant la réévaluation du projet sur

la base des remarques de la Cour des comptes, d’un contrôle démocratique citoyen accru et par des

cabinets indépendants de la maîtrise d’ouvrage.

Il soumet au débat les propositions alternatives suivantes :

 financement alternatif de l’autoroute maritime méditerranéen avec des bateaux de transport issus

des chantiers navals français et la valorisation des infrastructures portuaires : le report sur autoroute

maritime des poids lourds circulant sur la côte méditerranéenne réduirait le trafic de 700.000 camions

au passage de Vintimille pour un coût 50 fois inférieur au projet Lyon-Turin

 financement alternatif de l’autoroute ferroviaire Nord-Sud : sillons Espagne-Belgique, Espagne-

Allemagne-Suisse de traversée de la France via Lyon avec la rénovation de ces sillons – dont le sillon

Lyon-Turin – pour leur permettre la montée en charge.

 concernant les camions transitant à vide, le Parti de Gauche propose de taxer le tonnage à vide à

partir de 16 T puis progressivement jusqu’à 18 T pour accompagner la montée en charge des sillons de

ferroutage Nord-Sud.

Ces mesures permettraient à la fois de ralentir fortement la saturation de la ligne Lyon-Turin si celle ci

s’avérait réelle en donnant le temps pour évaluer des projets alternatifs, de développer le report modal

des marchandises sur le territoire national grâce au ferroutage et au transport maritime, et également

de développer de façon importante et pérenne les emplois de la filière de ferroutage française,

notamment en Rhône Alpes, dans les ports et les chantiers navals.

 

Elles seraient une mise en oeuvre concrète de la planification écologique que nous défendons avec le Front de Gauche.

http://notav-savoie.over-blog.com/article-le-parti-de-gauche-se-positionne-contre-le-lyon-turin-112963469.html

Ocse: Bce ridurrà tassi a dicembre, servono altre misure di rigore in Italia

Prima della ripresa potrebbe aver bisogno di misure supplementari sui conti. Grilli assicura: “Nessuna nuova manovra”. Previsioni Pil: -1% l’anno prossimo e del +0,6% quello successivo. La disoccupazione salira’ all’11,8% nel 2014 e il debito tocchera’ 131,4%/Pil. Maggior calo dei consumi dalla Seconda Guerra Mondiale. Banche Eurozona hanno bisogno di 400 miliardi di capitali freschi.

di WSI
Pubblicato il 
27 novembre 2012 

New York – Le previsioni dell’Ocse non fanno pensare a nulla di buono per l’Eurozona. L’ente ha rivisto al ribasso, rispetto a sei mesi fa, le previsioni economiche sulla maggior parte dei paesi avanzati, parlando di una ripresa “esitante e diseguale” nei prossimi due anni. Presentando l’ultima edizione dell’Economic Outlook a Parigi, il segretario generale Angel Gurria ha ribadito che la crisi sui debiti costituisce il maggior fattore di rischio sulla ripresa mondiale, ma anche il “fiscal cliff” negli Usa ha un potenziale negativo. Persino la Germania, motore dell’economia europea, subira’ una brusca frenata tra quest’anno e il 2013. Nel suo World economic outlook, l’organizzazione ha tagliato la crescita tedesca allo 0,6% dal +2% stimato in maggio. Il Pil dell’area euro sara’ del +1,4% nel 2012, mentre il tasso di disoccupazione salira’ al 12%. L’Ocse avverte poi l’Italia, che nonostante quanto dica il premier Mario Monti, potrebbe aver bisogno di “misure supplementari” sui conti pubblici per centrare i suoi obiettivi di risanamento, mentre ha consistentemente rivisto in peggio le sue previsioni su deficit e debito. “Gli interventi sulla produttivita’ sono impressionanti, ma vanno costantemente implementati se si vogliono produrre risultati”, si legge nel report. Per questo motivo un inasprimento fiscale e’ auspicabile anche nel 2014 per risanare i conti. Sull’allarme e’ interventuo il ministro dell’Economia Vittorio Grilli, che ha voluto rassicurare gli italiani, dicendo che non ci sara’ “nessuna nuova manovra”. Ora sul 2012 l’ente parigino si attende un deficit-Pil italiano al 3%, a fronte dell’1,7% previsto sei mesi fa e del 2,6% stimato dal governo, mentre sul 2013 è atteso un 2,9% e sul 2014 una risalita al 3,4%, di nuovo al di sopra della soglia Maastricht. Sul debito pubblico è previsto un continuo ampliamento, al 127% del Pil quest’anno, dal 119,8% del 2011, e poi al 129,6% nel 2013 e al 131,4% nel 2014. Le previsioni sul Pil del nostro paese sono del -2,2% (da -2,4%) per quest’anno, del -1% l’anno prossimo e del +0,6% quello successivo. Quanto al tasso di disoccupazione, sara’ del 10,6% quest’anno e salira’ all’11,4% nel 2013 e fino all’11,8% nel 2014. A pesare sulla crescita e’ il peggior calo dei consumi dalla Seconda Guerra Mondiale. In ambito di politica monetaria, l’organizzazione e’ convinta che la congiuntura difficile spingera’ Mario Draghi ad abbassare ancora il costo del denaro. La riduzione dei tassi sara’ di 25 punti base, a dicembre. La Federal Reserve e la Banca del Giappone non agiranno, ma quest’ultima dovrebbe aumentare le misure straordinarie di allentamento monetario, i cosidetti programmi di Quantitative Easing, almeno fino a quando l’inflazione non si stabilizzera’ fermamente all’1%. Sempre secondo le stime dell’Ocse, le banche dell’area euro hanno bisogno di 400 miliardi di euro di capitali freschi.

http://www.wallstreetitalia.com/article/1464443/crisi/ocse-bce-ridurra-tassi-a-dicembre-servono-altre-misure-di-rigore-in-italia.aspx

RAJOY SI GIOCA LA SPAGNA

Di comidad (del 29/11/2012 

I centoundici morti della fabbrica di Ashulia in Bangladesh ci danno concretamente il senso di cosa sia la modernità nelle relazioni industriali auspicata dal governo Monti. Per un residuo di dignità sindacale, Susanna Camusso si è rifiutata di apporre la sua firma al cosiddetto accordo sulla produttività annunciato la settimana scorsa. Il testo dell’accordo, dopo un’enunciazione retorica sull’importanza della contrattazione collettiva, di fatto la liquida a favore della contrattazione di secondo livello, cioè quella aziendale. In pratica è un suicidio del sindacalismo confederale; un suicidio che coinvolge la stessa Confindustria, che sino a qualche anno fa era ancora uno dei maggiori potentati italiani, mentre oggi ha poco a che fare con l’industria, ed è ridotta ad una delle tante agenzie di lobbying dei poteri finanziari.Un lobbismo di “secondo livello”, o addirittura meno. 

Lo scopo del cosiddetto accordo è di confinare la contrattazione collettiva nell’ambito della mera ritualità, trasformando le contrattazioni aziendali in ricatti caso per caso nei confronti dei lavoratori. L’accordo non colpisce solo il lavoro, ma va a mettere in difficoltà lo stesso sistema della piccola e media impresa, che, senza contratti collettivi, si troverà sempre più esposta al sindacalismo giallo controllato dalle malavite locali, a loro volta più o meno tutte irretite da poteri sovranazionali, dalla NATO alle compagnie multinazionali. Risulta sempre più chiaro che il vero contenuto degli slogan sulla “produttività”, la “flessibilità” e la “modernità” riguarda il controllo criminale sull’economia, una criminalità che trova i suoi centri dirigenti e le sue protezioni nelle grandi agenzie internazionali, come l’Organizzazione Mondiale per il Commercio (WTO), il Fondo Monetario Internazionale e la stessa ONU, come ha dimostrato la vicenda del traffico di organi umani in Kosovo. 

Il complotto forse non esiste, ma le associazioni a delinquere (“criminal conspiracy”, in inglese), invece esistono eccome. Del resto, quando si mettono in discussione le relazioni sociali fondamentali come l’occupazione, l’istruzione, le pensioni e la sanità, su cos’altro può fondarsi una società se non sul crimine organizzato? 

Anche in Spagna il primo ministro Rajoy si affretta ad affossare quel che rimane dello Statuto dei Lavoratori vigente, che verrà rivisto al ribasso per permettere l’assunzione di personale ricattabile e sottopagato. Ciò per attirare i famosi “investimenti internazionali”. C’è in atto un piccolo accordo con l’azienda di Stato francese Renault, ma il piatto forte riguarda il gioco d’azzardo, con la costruzione di una “Eurovegas” da parte del magnate internazionale del settore, Sheldon Adelson. Secondo alcuni commentatori Adelson può essere considerato una sorta di redivivo Meyer Lansky, il boss del gioco d’azzardo a Las Vegas negli anni ’60, la cui figura fu adombrata nel personaggio di Hyman Roth del film “Il Padrino- Parte Seconda”. [1] 

Sino a qualche anno fa la Spagna era considerata dai media come una locomotiva economica dell’Europa, un modello da imitare. La Guerra di Spagna sembrava un ricordo vago e lontano, una follia ideologica da lasciarsi alle spalle; roba utile giusto per i film di Ken Loach. Oggi invece la Spagna si trova nuovamente ad essere bersaglio di un’offensiva colonialistica; ed ancora una volta l’aggressione coloniale dall’esterno trova i suoi referenti ed i suoi punti di appoggio nelle oligarchie interne. 

La tecnica del furto delle case dei poveri attraverso finanziamenti e mutui truffaldini da parte delle banche, aveva conosciuto un notevole sviluppo in Spagna, ma questa tecnica era stata inventata e messa a punto con successo negli USA. Questa truffa immobiliare presenta come controindicazione il fatto che, dopo aver spolpato fino all’osso la popolazione più povera, gli speculatori e le banche siano costretti a rifilarsi bidoni reciprocamente, oppure a ricorrere all’aiuto soccorrevole dello Stato. Così, mentre il governo Rajoy scatena gli ufficiali giudiziari, gli sfratti per morosità sui mutui crescono in modo esponenziale, i procedimenti di pignoramento dal 2008 ad oggi sono arrivati a 350.000 secondo dati ufficiali, e il fenomeno dei suicidi per chi perde il lavoro o la casa ha raggiunto un livello endemico. Il tutto mentre il numero di abitazioni invendute e vuote in Spagna ha superato il milione di unità. 

La ricetta di Rajoy per risolvere la “crisi” è stata la solita: i “tagli lineari”, cioè riduzione delle deduzioni fiscali, riduzione dei fondi per la Scuola, la ricerca scientifica, la salute e la disoccupazione; e, contemporaneamente, rifinanziamento con soldi pubblici degli istituti di credito che hanno mandato in malora l’economia spagnola con le loro truffe. Qui il governo spagnolo perde la sua durezza e si intenerisce fino a promettere alle banche ben sessanta miliardi di euro. Ma il fatto che la “crisi” sia uno slogan/pretesto per creare povertà e che la povertà sia un business, diventa ancora più chiaro se si pensa che, in un paese ridotto allo stremo, la manovra finanziaria prevede incredibili incentivi per il gioco d’azzardo. 

Mentre l’opinione pubblica spagnola viene distratta dalle velleità secessioniste della Catalogna, ecco come Rajoy ha pensato di giocare veramente le sue carte. Sheldon Adelson aveva posto precise condizioni per il faraonico progetto di Eurovegas, che il governo Rajoy si è affrettato ad accettare. Dopo un tira e molla con la Catalogna, si è deciso finalmente che Eurovegas sorgerà nelle vicinanze di Madrid con sei casinò, dodici resort, nove teatri e cinema, e tre campi da golf; un bel progetto per chi deve tirare la cinghia. In effetti gli incentivi del governo permetteranno di dedurre le perdite al gioco dalle vincite, mentre l’Ibi (l’Ici spagnola) per le case da gioco otterrà esenzioni fino al 95%. Roba da fare invidia alla Chiesa Cattolica nostrana. 

Non c’è dubbio che Adelson porterà in Spagna una ventata di nuova moralità, visto che per i suoi casinò di Macao il magnate risulta già coinvolto in inchieste che riguardano rapporti con la mafia cinese e lo sfruttamento della prostituzione. Il magnate sarebbe anche un magnaccia.[2] 

Ma si tratta di marachelle, di birichinate, ed alla fine si scoprirà che la colpa è tutta dei Cinesi; e magari ci si dirà pure che l’FBI si è ricordata improvvisamente di questi peccatucci solo perché Adelson aveva dato i suoi finanziamenti elettorali a Romney invece che ad Obama. Queste inchieste dell’FBI in effetti sanno molto di cortina fumogena, di espediente per placare quella parte di opinione pubblica che fa fatica a digerire personaggi come Adelson. Il vero problema infatti è un altro. Non si capisce perché debba esistere un “magnate” del gioco d’azzardo. Quali competenze, quali capacità manageriali, quali know-how, sarebbero necessari per impiantare un casinò? Mica è uno stabilimento della Volkswagen. 

Gestire il gioco d’azzardo in realtà non richiede nessuna competenza; semmai la “competenza” consiste nell’accaparrarsi questa gestione, cioè nell’impedire materialmente ad altri di soffiarti l’affare. Non per niente il gioco azzardo in passato o era un affare del crimine organizzato, oppure era un monopolio dello Stato. Oggi capita però che lo Stato ed il crimine organizzato si mettano d’accordo per gestire insieme il business; ed è appunto il caso del “cartello” (o “criminal conspiracy”?) Rajoy-Adelson. 

Io ero con i No Tav arrestati. Vi racconto come sono andate davvero le cose

Da: AGORA’ Vox del 29-NOV-2012  – diDavide Falcioni (sito)

Questa mattina la Digos di Torino ha fatto scattare arresti e perquisizioni nei confronti di cittadini impegnati nella lotta No Tav, in quattro regioni: Piemonte, Lazio, Lombardia e Trentino. In un articolo, il giornalista di Repubblica Meo Ponte spiega:

Due persone sono state messe agli arresti domiciliari per l’aggressione ad una troupe di giornalisti e altre 17 misure (7 arresti domiciliari, 4 divieti di dimora a Torino e 6 obblighi di firma) per l’episodio della Geostudio, in cui sono coinvolti per la maggioranza esponenti dei due centri sociali torinesi Askatasuna e Gabrio. 

Anche i quotidiani La Stampa e il Corriere riportano la notizia. In particolare, quella dell'”occupazione” (durata in realtà solo un’ora) alla ditta Geovalsusa viene raccontata come un’irruzione violenta di un gruppo di facinorosi appartenenti a centri sociali. 

Io c’ero. Mi trovavo in Val di Susa come giornalista, per raccontare l’esperienza di lotta popolare dei No Tav. Di quella settimana a Chiomonte ho scritto in un articolo

Ho assistito anche alla cosidetta “irruzione” alla ditta Geovalsusa: unico giornalista presente, insieme al collega Alessandro Fiorillo. Al momento dell’ingresso nella sede dell’azienda non c’erano uomini della Digos, né altri testimoni, e neppure i cronisti di Repubblica, Corriere e La Stampa.

 Dipinta come un’azione violenta realizzata dei soliti “facinorosi” dei centri sociali torinesi, in realtà ha visto la partecipazione pacifica di decine di persone di ogni età ed organizzazione politica o sociale. L’azione si è svolta a volto scoperto, suonando il citofono e facendosi aprire. Una volta entrati, è stato srotolato uno striscione ed accesi un paio di fumogeni rossi.Nessun danno è stato arrecato agli oggetti dello studio. Nessuna minaccia ai dipendenti che, anzi, hanno amabilmente chiacchierato con i militanti No Tav presenti. Sono stato personalmente invitato da un’ingegnere della ditta a “lasciar perdere la Val di Susa”: “Ma perché non vai nella palestra sotto: c’è un gruppo di donne cinquantenni single che non vede l’ora che gli facciate un’incursione”. Evidentemente non c’era nessuna tensione. Polizia e carabinieri sono arrivati dopo una quarantina di minuti ed hanno fotografato e ripreso con una telecamera tutti i presenti. Da quelle immagini sono state fatte le identificazioni che hanno prodotto i provvedimenti legali nei confronti dei No Tav.

Il Movimento No Tav ha immediatamente rivendicato l’azione con un comunicato sul suo sito, in cui tra l’altro si legge:

La contestazione di oggi alla Geovalsusa Srl ha diverse ragioni, una delle quali è quella per cui essa è complice della militarizzazione e della devastazione del territorio che a partire del 27 giugno 2011 continua ed essere imposta alla Val di Susa. Per “territorio militarizzato” intendiamo la presenza in Valle di centinaia di uomini delle forze dell’ordine, lautamente pagati, a controllare e asfissiare gli abitanti della valle, impedendo l’accesso alle loro terre e la libera circolazione sul territorio. Militarizzazione è la creazione di un sito strategico nazionale laddove è in corso la protesta legittima di una popolazione intera, ma lo è anche la nuova strategia adottata della questura dei “fogli di via”, provvedimenti del prefetto con i quali a numerosi No Tav viene impedito l’accesso alla Val di Susa per motivi di ordine pubblico.

All’indomani dell’azione non si sono fatti attendere i commenti di esponenti politici di spicco. Stefano Esposito, deputato piemontese del PD, tuonò: “Non è solo un’azione dimostrativa, ma un’autentica intimidazione in stile mafioso nei confronti di un’impresa per il solo fatto di aver espresso interesse a partecipare a un appalto relativo alla Tav, cosa del tutto normale in un momento di crisi come quello attuale”. Il segretario regionale del partito, Gianfranco Morgando, commentò: “Ancora una volta siamo di fronte a un’azione che travalica la legittima manifestazione di dissenso e si traduce in un comportamento violento e intimidatorio“. Per il deputato del Pdl Osvaldo Napoli “le intimidazioni di questi professionisti dell’anti-istituzione sono ormai un vero attacco allo Stato“. Per questi signori l’azione alla Geovalsusa, pacifica e a volto scoperto, rappresenta un “attacco allo stato, in stile mafioso”.

E tra i “sobillatori” votati all’eversione contro lo Stato Democratico che stamattina hanno subito provvedimenti c’è anche Patrizia Soldati, signora sessantenne, cuoca in un asilo: “Sono venuti a prelevarmi a casa stamattina alle 7, in cinque: tre uomini della Digos e due poliziotti in divisa. Io faccio la cuoca in un asilo, gli ho spiegato che sarebbe stato un problema per in bambini non ricevere il pranzo se io fossi stata trattenuta tutto il giorno. Sono stata portata in questura e identificata: mi sono state fatte foto segnaletiche e prese le impronte digitali. Ho letto velocemente su un foglio che sarei accusata – come tutti gli altri presenti quel giorno – di “violenza”. Mi è stato dato un provvedimento di “divieto di dimora” a Torino, ma ad altre persone addirittura gli arresti domiciliari. Naturalmente sono serena. Rivendico di aver partecipato all’azione pacifica alla Geovalsusa”.

Non è un caso che tra pochi giorni, il 3 dicembre, si terrà una grande manifestazione a Lione. Secondo il Movimento No Tav gli arresti sono un chiaro atto intimidatorio, volto a criminalizzare chi dissente dalla costruzione della linea ad alta velocità.

La Stampa: aggressione a reporter e aziende – notav nel mirino della digos

http://www.lastampa.it/2012/11/29/cronaca/aggressione-a-reporter-e-aziende-no-tav-nel-mirino-della-digos-SXiBsgI2vIpMZybyyRxlLI/pagina.html

Cronaca

29/11/2012

– alta velocità in val di susa

Aggressione a reporter e aziende,

blitz della Digos contro i No Tav

Blocchi degli attivisti No Tav sull’autostrada 

Blitz contro alcuni attivisti legati all’area anarchica: perquisizioni 
e arresti. Indagati i vertici torinesi
del centro sociale Askatasuna

massimo numa

torino

Nelle prime ore del mattino è scattato un blitz della Digos di 
Torino su disposizione della procura contro una ventina di attivisti No
Tav legati all’area anarchica e dei centri sociali Askatasuna e Gabrio.
Si tratta di arresti che sono in corso di esecuzione, perquisizioni e
notifiche di misure di prevenzione. Nel mirino alcuni tra i più noti
portavoce del movimento contro la costruzione della linea ferroviaria ad
alta velocità, uno dei quali sarebbe agli arresti domiciliari. Gli
inquirenti contestano loro due episodi di violenza: il primo riguarda
l’aggressione ai giornalisti del “Corriere della Sera” avvenuto
sull’autostrada nel febbraio scorso, il secondo l’irruzione all’azienda
torinese Geovalsusa, avvenuta un paio di mesi fa. Per quest’azione sono
indagati i vertici torinesi del centro sociale Askatasuna.

 

Lione : L’Avant Sommet, Manifestazione e Sommet

 

In Francia la mobilitazione per le Giornate di Lione di :

 

venerdì 30 novembre: Conferenza Stampa, Incontro degli Amministratori ed Eletti italiani, francesi ed europei, Conferenza Pubblica

sabato 1° dicembre: incontro delle Anime del Movimento e
Assemblea in vista della manifestazione di lunedì 3 dicembre

lunedì 3 dicembre: Manifestazione Gare des Brotteaux  è crescente.

Gli amici francesi si felicitano per la nostra
partecipazione alla manifestazione di lunedì 3 dic.

e sollecitano una nostra ampia partecipazione
all’incontro 
delle Anime del Movimento di sabato 1° dic.

 I media sono molto attenti alle dichiarazioni e alle mosse dei movimenti di opposizione. A questo proposito una Lettera Aperta dell’opposizione franco-italiana sarà inviata nelle prossime ore a Hollande / Monti.

 Essa fa seguito a quelle inviate dagli agricoltori e dalla Frapna:

http://www.presidioeuropa.net/blog/torino-lione-gli-agricoltori-della-savoia-chiedono-lannullamento-dell%E2%80%99inchiesta-pubblica/

http://www.presidioeuropa.net/blog/monsieur-le-president-de-la-republique-lors-du-sommet-franco-italien-qui-se-tiendra-le-3-decembre-a-lyon-des-questions-liees-aux-transports/

 Con preghiera di massima diffusione e pubblicazione nei siti

 PresidioEuropa

No TAV

www.PresidioEuropa.net

 

Questo bambino è abbastanza morto per voi?

– Chris Floyd –

Tradotto da  Roberta Papaleo

La realtà del “male minore”
A tutti quelli che ora salutano la ri-elezione di Barack Obama come un trionfo di valori decenti, umani e liberali sulla perfidia colante dei Repubblicani, ecco una semplice domanda:

Questo bambino vi sembra abbastanza morto?

Questo piccolo bambino si chiamava Naeemullah*. Era nella sua casa – forse giocava, forse dormiva, forse mangiava – quando un missile-drone americano è stato sparato sull’area residenziale dove viveva, facendo esplodere la casa accanto.

Come tutti sappiamo, i missili-drone sono, come il presidente che li usa, super-intelligenti, un trionfo di tecnologia e competenza tecnocratica. Sappiamo, dato che il presidente ed i suoi collaboratori ce l’hanno continuamente ripetuto, che queste armi – lanciate solo dopo un’attenta consultazione delle restrizioni sulla guerra giusta di Sant’Agostino e San Tommaso d’Aquino, non colpiscono altro che i loro bersagli prestabiliti e non uccidono altro che “i cattivi”. Di certo, i più alti collaboratori del presidente hanno testimoniato sotto giuramento che nessun innocente era tra le migliaia di civili pakistani – cioè, civili di uno Stato sovrano che non è in guerra con gli Stati Uniti – che sia stato ucciso da uno dei missili-drone della campagna del premio Nobel per la pace.

Tuttavia in qualche modo, per una sorta di miracolo, i danni del missile che ha rombato nell’area residenziale dove Naeemullah viveva non si sono limitati solamente alla casa che ha colpito. In qualche modo, inspiegabilmente, il grosso pezzo di metallo, cavi e processori elettronici non è riuscito – solo in questo caso – a guardare nelle anime di tutte le persone del villaggio ed accertarsi, magicamente, chi di loro fosse “cattivo” e quindi ucciderli. In qualche modo – forse il missile è stato infettato dai pidocchi di Romney? – questo bestione carico di esplosivi, beh, è semplicemente esploso con un potere tremendamente distruttivo quando ha colpito l’area residenziale, mandando il mille pezzi il vicinato.

Come riportato da Wired, schegge e detriti sono volati attraverso i muri della casa di Naeemullah e si sono conficcate nel suo piccolo corpo. Una volta finito l’attacco – quando il drone ronzante inviato con agostiniana saggezza dal premio Nobel per la pace non era più in agguato sul villaggio, oscurando le vite di ogni abitante inerme con la minaccia terroristica di una morte imminente, Naeemullah è stato portato nell’ospedale di una città vicina.

Lì è dov’è stata scattata la foto, fatta da Noor Behram, residente nel Waziristan del nord, che documenta gli effetti della guerra dei droni del Nobel per la pace. Quando la foto è stata scattata, Naeemullah stava morendo. È morto un’ora dopo.

È morto.
È abbastanza morto per voi?

È abbastanza morto da non disturbare per niente la vostra danza della vittoria? Abbastanza da non intaccare le feste di inaugurazione a venire? Abbastanza da non attenuare, neanche di un po’, la vostra esultante gioia per il fatto che questo grande uomo, una figura di integrità, decenza e compassione, sarebbe capace di continuare la sua nobile guida della migliore Nazione nella storia del mondo?

Avete dei bambini? Stanno seduti nella vostra casa a giocare allegramente? Dormono dolcemente rannicchiati nei loro lettini caldi la notte? Chiacchierano e cinguettano come buffi uccellini quando li imboccate al tavolo di famiglia? Li amate? Tenete molto a loro? Li considerate esseri umani a tutti gli effetti, anime care di incommensurabile valore?

Come vi sentireste se li vedeste ridotti in brandelli da schegge volanti, nella vostra stessa casa? Come vi sentireste se li portaste di corsa all’ospedale, pregando ad ogni passo che un altro missile non si scagli contro di voi? Vostro figlio era innocente, non avevate fatto niente, stavate solo vivendo la vostra vita nella vostra casa – e qualcuno, a migliaia di chilometri di distanza, in un paese che non avete mai visto, col quale non avete nessun legame, che non avete mai offeso in nessun modo, ha schiacciato un bottone e ha mandato dei pezzi di metallo rovente nel corpo di vostro figlio. Come vi sentireste nel vederlo morire, nel vedere tutte le vostre speranze, i vostri sogni per lui, tutte le ore ed i giorni in cui lo avreste amato svanire nell’oblio, persi per sempre?

Cosa pensereste di chi ha fatto questo a vostro figlio? Direste: “Che uomo nobile, che esempio di decenza ed integrità! Sono sicuro che sta agendo per il meglio”.

Direste: “Certo, è spiacevole, ma è perfettamente comprensibile. Il governo cinese (o l’Iran o al-Qaeda o la Corea del Nord, la Russia, etc.) ha creduto che qualcuno che mi viveva accanto potesse in un certo momento costituire una qualche specie di minaccia in qualche modo per la sua popolazione o per la sua agenda politica – o forse il mio vicino si era comportato arbitrariamente in una certa maniera che aveva segnalato alle persone che lo osservavano da uno schermo di computer a migliaia di distanza che poteva essere il tipo di persona che potrebbe plausibilmente costituire una qualche specie di minaccia per i cinesi (iraniani/russi, etc.), anche se loro non hanno la minima idea di chi sia il mio vicino di casa o cosa faccia nella vita, in cosa creda, cosa ha in mente. Credo che la persona incaricata di un programma simile sia un uomo buono, saggio e decente che chiunque sarebbe orgoglioso di sostenere. Credo che gli chiederò di venire a parlare al funerale di mio figlio!”.

È questo ciò che direste se le schegge di un missile arrivassero nella vostra confortevole casa e uccidessero il vostro amato bambino? Non solo lo potreste accettare, capire, perdonare, minimizzare, superare – potreste anche sostenere attivamente la persona che lo ha fatto, congratularvi con i suoi trionfi personali e deridere tutti quelli che hanno messo in dubbio il suo valore morale e le sue buone intenzioni? È davvero questo che fareste?

Beh, questo è quello che fate quando minimizzate l’omicidio del piccolo Naeemullah. State dicendo che non è importante come vostro figlio. State dicendo che non è un essere umano a tutti gli effetti, un’anima cara di incommensurabile valore. State dicendo che appoggiate la sua morte, che ne siete felici e che ne volete vedere di più. State dicendo che non vi importa se questo bambino – o altre centinaia come lui, altre migliaia, o, come nelle sanzioni irachene del vecchio leone liberale Bill Clinton, 500.000 altri bambini come Naeemullah – vengono uccisi nel vostro nome, da leader che appoggiate e congratulate. State dicendo che l’unica cosa che conta è che qualcuno dalla vostra parte si occupa di uccidere questi bambini. Questa è la realtà dell’atteggiamento del “male minore”.

***

Prima delle elezioni, abbiamo sentito parlare molto della nozione di “male minore”. Dai più famosi oppositori e dissidenti dell’impero come Daniel Ellsberg e Noam Chomsky e Roberta Parry, fino agli innumerevoli blog progressisti e alle conversazioni personali, è emerso questo ragionamento di base: “Si, le guerre dei droni, la distruzione delle libertà civili, gli squadroni della morte della Casa Bianca e tutto il resto è male; ma Romney sarebbe peggio. Quindi, con grande riluttanza, trattenendo il respiro e scuotendo la testa tristemente, dobbiamo scegliere il male minore di Obama e votare di conseguenza”.

Capisco il ragionamento, davvero. Non lo condivido, come ho già detto molte volte prima delle elezioni. Credo che sia un ragionamento sbagliato, credo che il nostro sistema sia talmente andato che anche un “male minore” sia troppo malvagio da sostenere in ogni caso, che tale sostegno perpetui i mali eccessivi del sistema. Ma non sono un purista, non sono un puritano, non sono un commissario o un dogmatista. Capisco che le persone di buona volontà possono arrivare ad una conclusione diversa e sento che debbano scegliere con riluttanza una fazione di stampo aziendale-militarista-imperialista piuttosto che un’altra, nella convinzione che questo possa comportare una qualche leggera mitigazione del male potenziale che l’altro lato potrebbe commettere una volta al potere. La pensavo così, anni fa. Oggi, ancora, non sono d’accordo e credo che la gente per bene che crede in questo non abbia, per un motivo o l’altro, osservato con sufficiente chiarezza la realtà della situazione, di quello che viene davvero fatto, in loro nome, dalla fazione politica che loro appoggiano.

Ma di certo, non sono il solo arbitro della realtà, né un giudice del prossimo; la gente vede ciò che vede ed agisce (o evita di agire) di conseguenza. Lo capisco. Ma ecco cosa non capisco: la sensazione di trionfo ed esultanza e gioia da parte di così tanti progressisti e liberali e ‘dissidenti’ per la vittoria del “male minore”. Dove sono finite la riluttanza, il trattenere il fiato, il triste dissenso? Non dovrebbero lamentare il fatto che il male ha trionfato in America, anche se, ai loro occhi, si tratta di un male “minore”?

Se davvero credevate che Obama fosse il male minore – il 2% di male in meno, come mi pare Digby abbia descritto una volta i democratici nel 2008 – se davvero avete pensato che le guerre dei droni, gli squadroni della morte della Casa Bianca, i bailout di Wall Street, le assoluzioni per tortura e tutto il resto siano atti vergognosi e criminali, come potete essere contenti che tutto questo continuerà? Contenti – e continuamente sprezzanti nei confronti di chi si è opposto alla perpetuazione del sistema.

Il trionfo di un male minore è ancora una vittoria del male. Se nel tuo vicinato regna un regime di guerra tra fazioni mafiose, forse preferiresti che la parte che a volte regala prosciutti vinca sui suoi rivali più spilorci; ma saresti contento del fatto che il tuo vicinato viene ancora tiranneggiato da criminali assassini? Non saresti triste, abbattuto, scoraggiato e demoralizzato nel veder andare avanti la violenza, gli omicidi e la corruzione? Non ti lamenteresti del fatto che tuo figlio debba crescere in mezzo a tutto questo?

Quindi dove sono le lamentele sul fatto che noi, come nazione, siamo arrivati a questo: scegliere tra assassini, scegliere tra predatori? Anche se credi che hai dovuto partecipare e fare l’orribile scelta che ci veniva offerta – “Volete che siano i democratici ad uccidere questi bambini o i repubblicani?” – questo periodo post-elezioni non dovrebbe essere un periodo di dolore e non di sfrenato trionfo, gioia vertiginosa ed irriverente critica dei “perdenti”?

Se siete davvero per il “male minore” – se questa è stata una scelta di genuina moralità che avete fatto con riluttanza e non una razionalizzazione per abbandonarsi ad una partigianeria primitiva e insensata – allora saprete che TUTTI abbiamo perso queste elezioni. Anche se credete che poteva andare peggio, va ancora molto male. Voi stessi avete detto che Obama era cattivo – giusto un po’ “meno” del suo rivale (forse del 2%). E così il male che voi stessi avete visto, scelto e denunciato andrà avanti. Chiedo di nuovo: dove sono la gioia, la gloria ed il trionfo in tutto questo? Anche se credete fosse inevitabile, perché festeggiarlo? E chiedetevi, riflettete: cosa state festeggiando? Questo bambino morto e centinaia come lui? Migliaia come lui? 500.000 mila come lui? Quanto andrete avanti? Cosa non festeggerete? E così, passo dopo passo, tenendo per mano il “male minore”, scendiamo sempre più giù nel pozzo.

Per concessione di ComeDonChisciotte

Fonte: http://chris-floyd.com/component/content/article/1-latest-news/2295-dead-enough-the-reality-of-the-qlesser-evilq.html

Data dell’articolo originale: 09/11/2012
URL dell’articolo: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=8575

Tratto da: Questo bambino è abbastanza morto per voi? | Informare per Resistere http://www.informarexresistere.fr/2012/11/28/questo-bambino-e-abbastanza-morto-per-voi/#ixzz2DZHa5yuS 

– Nel tempo dell’inganno universale, dire la verità è un atto rivoluzionario! 

CCNL E PRODUTTIVITA’: UN’ ACCORDO DA RESPINGERE

CCNL E PRODUTTIVITA’: UN’ ACCORDO DA RESPINGERE

(27 Novembre 2012)
Cisl, Uil e Ugl, firmando il recente accordo sulla produttività si sono resi complici della demolizione del CCNL e della estensione, di fatto, del modello Marchionne all’intero mondo del lavoro. Con questo accordo i contratti saranno completamente subordinati alle necessità aziendali, i salari saranno legati alla produttività (salari a cottimo), perciò condizionati dal mercato, dai profitti, dalla concorrenza, ecc.. Il contratto aziendale diventa, di fatto, il principale contratto di riferimento e potrà contenere deroghe ai contratti nazionali e alle leggi vigenti su orario di lavoro, mansione, flessibilità e organizzazione del lavoro. Lo spionaggio elettronico sui lavoratori oggi vietato sarà permesso. La richiesta, tanto cara a Cisl e Uil, di riduzione fiscale per straordinari e premi di produzione, è il contentino che portano a casa. D’altronde Governo e Confindustria compenseranno il mancato gettito fiscale con i prossimi tagli in materia di sanità, scuola, trasporti, pensioni, ecc.. già annunciati per i prossimi anni.!

In tema di rappresentanza sindacale, il nuovo accordo ricalca il famigerato accordo del 28 Giugno 2011, cioè si delinea un sindacato complice con le esigenze aziendali, che: firma tregue, assicura l’applicazione degli accordi, e accetta eventuali sanzioni nel caso qualcuno non intenda mantenere gli impegni presi.

La CGIL finora non ha firmato, bene ma non basta, occorre combattere ovunque l’accordo e chi lo sostiene senza pasticci e ambiguità. Per prima cosa la CGIL tolga la firma dall’accordo del 28 Giugno 2011, che ha aperto la strada a questo disastroso accordo.! E subito dopo indica uno sciopero generale ad oltranza fino al ritiro dell’accordo. O sarà solo l’ennesima opposizione di facciata.!


Per lo sciopero generale ad oltranza fino al ritiro dell’accordo.!
Per la lotta di classe generalizzata: contro Monti, i suoi mandanti e i suoi complici, nella politica e nel sindacato.!

PCL GENOVA