POUTINE ET LE BLOC PATRIOTIQUE METTENT KO L’EXTREME-DROITE NEOFASCITE DE LA SOI-DISANT MARCHE RUSSE

Luc MICHEL pour PCN-INFO/

Avec Fabrice Beaur – AFP – ITAR TASS – AFP – Le Figaro/ 2014 11 04/

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EODE PO - Nouvelle vague de diffamation (2014 11 05) FR

« A Moscou, les pro-Poutine éclipsent le défilé des ultra-nationalistes » dit l’AFP, qui lorsqu’il s’agit de parler des néofascistes et néonazis russes à la pudeur des mots. « Cette manifestation a eu pour avantage collatéral de réduire au silence les démonstrations nationalistes dissidentes, organisées le même jour » ajoute Le Figaro …

 Le traditionnel défilé des ultra-nationalistes anti-Poutine à Moscou a en effet été totalement éclipsé cette année par le succès d’une manifestation patriotique organisée par les partis de la majorité aussi bien que de l’ « opposition patriotique » (KPRF en tête) en soutien au président russe et à sa politique en Ukraine.

 Brandissant les slogans “Nous sommes unis!” ou encore “Nous avons confiance en Poutine”, près de 100.000 personnes ont traversé, selon la police, la principale artère de la capitale russe, arborant drapeaux russes et rubans de Saint-Georges, « symbole de ralliement des séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine » commente l’AFP, qui oublie de préciser que c’est surtout le symbole antifasciste de la victoire de la Grande Guerre Patriotique de 1941-45. Un fascisme qui occupe les rues de Kiev ou Lviv, mais aussi parfois celles de Moscou.

 Organisée à l’occasion de la fête de l’Unité nationale, jour férié en Russie qui commémore l’expulsion des forces d’occupation polonaises du Kremlin en 1612, le 4 novembre donne lieu chaque année à des défilés et manifestations dans les grandes villes du pays. “Aujourd’hui, c’est la fête de mon héros, du sauveur de mon peuple, c’est la fête de Poutine, qui a réuni les peuples russes”, se réjouit Maroussia Nikolaevna, une « novorusse » de 59 ans venue du bastion de Donestk avec des amis de Crimée, péninsule ayant fait retour en mars à la Russie. “Je suis ici parce que je soutiens la politique de Poutine. Et je ne suis pas le seul, je n’ai jamais vu autant de monde!”, renchérit Vladimir, 70 ans.

 A la tribune, les représentants des principales forces politiques russes, dont le parti du pouvoir Russie Unie, les communistes du KPRF ou encore les ultra-nationalistes du LDPR, affichent leur soutien à l’homme fort du Kremlin et à la rébellion prorusse en lutte contre les troupes de la junte de Kiev dans l’ ex « est de l’Ukraine », redevenu la Novorossiya  depuis plus de six mois. Le soutien est clair, net, tranchant, défi lancé aux occidentaux : “Nous sommes unis à nos frères en Novorossiya “, a lancé sur scène Sergueï Mironov, le dirigeant du parti pro-Kremlin Russie Juste.

 Dans la rue, une foule impressionnante, où on reconnaissait les drapeaux rouges à croix de Saint-Georges blanches de nos camarades de NASHI, le mouvement de la Jeunesse russe anti-fasciste …

 LES NEOFASCISTES MIS KO DANS LA RUE : “UN SEUL PEUPLE RUSSE” …

 Par son ampleur, cette manifestation des patriotes a éclipsé le traditionnel défilé annuel des ultra-nationalistes, en grande partie néofascistes ou néonazis, majoritairement opposés à Vladimir Poutine, qui a peiné à rassembler cette année. La “Marche Russe”, « qui réunit tous les 4 novembre pas moins d’une cinquantaine de groupuscules ultra-nationalistes et d’extrême droite » , dit pudiquement l’AFP, n’a ainsi attiré que 2.000 personnes selon la police, bien loin des 10.000 à 20.000 personnes attendues par les organisateurs.

 Xénophobes et racistes (l’icône des médias de l’OTAN, l’escroc Navalny, est un des leaders xénophobes), habituellement unis par leur rejet de la présence en Russie d’immigrants venus des ex-républiques soviétiques, ces groupuscules étaient divisés cette année sur la question ukrainienne, les soutiens des nationalistes ukrainiens défilant aux côtés des partisans des séparatistes prorusses.

 « THE OPPOSITION COLUMN » (DIXIT RT)

 Trahison et confusion mêlées dans les caniveaux de la politique russe !

« Pourquoi se fâcher avec l’Ukraine pour la Crimée? Cela nous coûte de l’argent et ne sert à rien », martèle à l’AFP Alexandre Diomine, un cosaque de Rostov. Le leader du mouvement ultra-nationaliste ‘Rousskie’ (Les Russes), Dmitri Demiouchkine, s’est dit pour sa part “contre la guerre civile en Ukraine” (sic), considérant “qu’il n’y a qu’un seul peuple russe malgré ce que l »État essaie de nous faire croire”.

 Ecoutons encore Le Figaro : « Bien que réduit à la portion congrue, le cortège était séparé en plusieurs nébuleuses: des Russes pro-ukrainiens défendant les nationalistes de Maïdan, des «porteurs de Bannière», un mouvement ultra-orthodoxe, des antisémites critiquant «l’hégémonie sioniste»… Comme Vladimir Poutine, la plupart considèrent l’Ukraine comme «un peuple frère» mais dénoncent «la guerre du Kremlin» engagée en Crimée ou dans le Donbass. À l’hiver 2011, presque tous avaient participé aux grandes manifestations anti-Poutine » …

 « The Opposition Column » commente fort justement la télévision RT ‘ex Russia Today) en référence à la 5e colonne fasciste de la Guerre d’Espagne. A noter que les mêmes groupuscules organisaient à … Kiev ce 4 novembre une « marche slave ». Avec l’aide et l’accord de la junte de Kiev et qui a rassemblé quelques dizaines de traîtres …

 ECHEC AUSSI DES GROUPUSCULES QUI ENTENDAIENT DEPASSER POUTINE SUR LA QUESTION DU PATRIOTISME ET DE LA NOVOROSSIYA

 Mais l’échec à rassembler a aussi été celui des groupuscules monarchistes (dont les drapeaux noir-jaune-blanc dominaient la manifestation) et nationalistes qui soutiennent la Novorossiya en dehors des organisations pro-poutine. Une autre manifestation de nationalistes, cette fois en soutien aux populations russophones d’Ukraine, a attiré encore moins de monde que la “Marche Russe”. Le charismatique ancien chef séparatiste Igor Strelkov, qui avait appelé ce rassemblement de ses voeux, n’y a finalement pas pris part. Sttrelkov est un officier de haute valeur, un héros russe, sans qui la Novorossiya n’aurait pas tenu dans les premiers combats, qui affirme soutenir Poutine mais a de mauvaises fréquentations, notamment des bloggeurs anti-Poutine proches de la barbouze occidentale Limonov. Dont les maigres troupes s’étaient jointes au défilé monarchiste.

 Limonov, ni national (sic) ni bolchévique (resic), a été une des figures de proue du front anti-Poutine « L’Autre Russie », avec les libéraux Kasparov et Kassianov et les trotskistes d’Udaltov. Un rassemblement financé par les USA et qui entendait organiser une révolution de couleur en Russie. Subitement, en Mars lors de l’affaire de Crimée, les traîtres limonovistes se sont découvert une fibre patriotique et soutiennent la rébellion du Donbass. Apparaissant sous les noms du « Printemps russe » (slogan occidental) ou de « l’autre Russie », ils entendent, sans succès, déstabiliser Poutine sur la question du Patriotisme. Le parquet général russe a par ailleurs ouvert il y a deux semaines une enquête, suivie de perquisitions, sur des détournements de fonds par les Limonovistes des « collectes de fonds pour le Donbass » organisées par eux (y compris en France où ils ont des relais).

 On notera que les élections présidentielles et législatives du 2 novembre dans les Républiques populaires de Donetsk (DNR) et Lugansk (LNR) ont vu dans un mouvement similaire les candidats proches de la ligne patriotique Kremlin, comme les nouveaux présidents Alexandre Zakhartchenko ou Igor Plotnitski, s’imposer à une majorité écrasante comme leaders incontestables des républiques de la Novorossiya. Et les groupuscules s’effondrer. Les élections ont particulièrement clarifié la situation politique en DNR et éliminé du jeu politique divers groupuscules et chefs de milice, bruyants médiatiquement mais qui n’ont même pas été capables de se présenter selon le prescrit légal fixé par la CEC de DNR.

 PATRIOTISME PANRUSSE VERSUS ULTRA-NATIONALISME

 De tous temps, deux visions se sont opposées en Russie :

– le patriotisme panrusse, liée à une vision étatique du Monde russe, impérial, ouvert à toutes les compositions de l’Empire russe et aujourd’hui de la Fédération de Russie, y compris les Caucasiens et les musulmans intégrés. Cette vision était aussi celle du « patriotisme soviétique » imposé par Staline, avec en arrière-plan le « National-bolchévisme russe » (qui fut au début du vingtième siècle, près de deux décennies avant le National-bolchévisme allemand de Niekisch, le tendance d’ultra-gauche du Parti bolchévique de Lenine).

– l’ultra-nationalisme russe, fondé sur une vision ethnique réductrice d’une Nation russe purgée de ses éléments non slaves et non orthodoxers, et notamment des Caucasiens (appelés les « culs noirs »), vision réductrice qui priverait la Russie de sa puissance même.

– sur cet ultra-nationalisme se sont agrégés des groupuscules néofascistes et antisémites, y compris des néonazis liés à cette mouvance euro-américaine. Ceux-ci oubliant, dans leur imbécillité idéologique, que Hitler faisait des Slaves, en particulier polonais et russes, des peuples à exterminer où à asservir …

 Des analystes et critiques du Kremlin reprochent à Vladimir Poutine de promouvoir, depuis le début de la crise ukrainienne, des sentiments nationalistes pour justifier la pire confrontation que connaît la Russie face aux Occidentaux depuis la fin de la Guerre froide. “Le pouvoir réussit très bien désormais tout seul à mobiliser l’électorat nationaliste”, note Fedor Kracheninnikov, président de l’Institut d’études du développement et de la modernisation (pro occidental).

 Pour déformer cette vision de Poutine, qui en fait est un grand partisan du patriotisme panrusse de type impérial, les médias de l’OTAN et les chercheurs occidentaux n’hésitent pas à truquer les citations. Un exemple, le journaliste Pierre Avril du FIGARO, prétend décrire « l’OPA de Poutine sur les nationalistes » (44 nov. 2014) : « ‘Le plus grand nationaliste en Russie, c’est moi’, déclarait Poutine, fin octobre au Club Valdaï. Après que les libéraux ont été réduits au silence, c’est au tour du nationalisme dissident de plonger dans la marginalité ».

Le souci c’est que la citation a été tronquée. La voici complète : « je suis le plus grand nationaliste … mais si cela ne signifie  pas l’extrémisme et le racisme » dit Poutine …

Luc MICHEL

Photo : manifestation massive pro Poutine à Moscou ce 4 nov. 2014.

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ELECTIONS EN DNR ET LNR : LES FAITS CONTRE LES MEDIAMENSONGES POUR SALIR ‘EODE’ !

EODE Press Office/ 2014 11 05/

EODE PO - Nouvelle vague de diffamation (2014 11 05) FR

 Notre ONG, l’Eurasian Observatory for Democracy & Elections, ONG transnationale, dont l’une des activités depuis 2005 est le monitoring électoral non-aligné (des dizaines de missions réussies en Europe et en Afrique), est à nouveau sous les coups d’une grande campagne de DIFFAMATION pour notre rôle ce 2 novembre 2014 dans l’organisation de la MISSION INTERNATIONALE DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES ET LEGISLATIVES EN DNR (DONETKS) ET LNR (LUGANSK), les deux nouvelles Républiques de Novorossiya.

 Diffamation organisée par des officines atlantistes et anti-russes (liées à l’OTAN, aux Réseaux SOROS et au Journal du fils KHODOROVSKY) et les médias de l’OTAN, qui avaient mené les mêmes attaques en Mars dernier lorsque EODE avait organisé la MISSION INTERNATIONALE DE MONITORING DU REFERENDUM DE CRIMEE ET DE SEBASTOPOL.

 En octobre 2011, lors d’une conférence a la CHAMBRE CIVILE RUSSE (le 3e parlement russe, organe de Démocratie Directe), Luc MICHEL, administrateur-général d’EODE (et fondateur en 1994 du COLLECTIF ANTINAZI “EUROPÄISCHER WIDERSTAND”, vingt ans de combat transnational efficace contre le néofascisme, ceci pour les diffamateurs …), expliquait déjà ce qu’est le “monitoring non-aligné” et ce qui le différencie du “monitoring occidental” …

 # A voir :

EODE-TV / MOSCOU / Luc MICHEL : NON-ALIGNEMENT ET MONITORING ELECTORAL

https://www.youtube.com/watch?v=9fqS-bYBApU

# A voir aussi :

Ce qui nous sépare définitivement des méthodes de l’OSCE …

1 – https://www.youtube.com/watch?v=JfhNF-WCJm

2 – https://www.youtube.com/watch?v=73zEsbvAS_U

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 Photo : la Mission d’observation des élections en DNR et LNR (une partie des 55 observateurs, 3e à partir de la droite : Fabrice Beaur, SG d’EODE)

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Europa che va a puttane: in Grecia operativi i tribunali della Sharia…

5 Novembre 2014

 Si fa strada insinuandosi nelle enclave geografiche e giurisprudenziali, erodendo pian piano l’assetto normativo ed istituzionale europeo: è la sharia, già presente nel Vecchio Continente. Dove detta legge. Non solo in Inghilterra, com’è risaputo. Bensì anche in Grecia.
 
Tutto ha avuto inizio nella Tracia occidentale. Qui vivono circa 100 mila musulmani. Che ormai, per risolvere le loro controversie personali o familiari, non si rivolgono più al giudice, bensì al mufti. Appellandosi ad un cavillo ovvero alla legge del 5 gennaio 1914 relativa alle regole applicabili «ai territori ceduti ed alle loro organizzazioni giudiziarie». Da qui, pian piano, silenziosamente ma inesorabilmente, sgomitando un po’, la sharia è riuscita a farsi strada. E ad ingoiare anche territori e ambiti di competenza, che di per sé non dovrebbero esserle propri. A denunciarlo è stato il giornale on line Médias-Presse-Info.
 
Che ha puntato con forza e con chiarezza l’indice contro quell’indifferenza giurisprudenziale, quel lassismo giuridico e quella superficialità amministrativa, che di fatto han reso possibile alla sharia estendere il suo potere ben oltre le loro competenze, anche verso chi cioè non sia né greco, né musulmano, né residente nella Tracia occidentale. Senza che alcuno abbia avuto alcunché da obiettare, anzi col benestare della Corte di Cassazione, che ritiene il mufti «giudice legittimo» non solo verso i cittadini greci musulmani, ma anche sull’intero territorio nazionale e addirittura oltre le frontiere.
Incredibile! Le controversie relative al diritto familiare gli sono state, ad esempio, affidate anche quando uno dei congiunti non fosse greco, ma egizio, australiano, tedesco, moldavo o palestinese. In questi casi, lo Stato è stato assente, benché chiedesse ai livelli amministrativi di non trascrivere sui registri di stato civile i matrimoni tra stranieri e cittadini greci musulmani.
 
Non solo: ancor più inquietante è il fatto che i “tribunali” islamici di Xanthi e Didimoticho abbiano esteso la loro giurisdizione a quei casi, in cui uno dei congiunti non era neppure musulmano, bensì cristiano ortodosso. E nessuno ha trovato alcunché da ridire. Ancora: i livelli istituzionali hanno affidato ai “tribunali” islamici il compito d’autorizzare o meno il matrimonio tra minorenni di famiglie greche musulmane, chiudendo al contempo sino ad oggi più di un occhio sulle loro pratiche poligamiche, benché la legge ellenica tuteli la famiglia monogamica. Almeno sulla carta. Ma a che serve, quando poi non vi sia chi la faccia rispettare?
 
Fonte: Nocristianofobia.or
 
…Il termine sharia è l’abbreviazione di Shari’at-Allah , che letteralmente significa la via di Dio. Come è noto, le sue fonti principali sono il Corano e la Sunna, ovvero la tradizione che raccoglie gli hadith , i detti attribuiti a Maometto. Il fondamento e il soggetto ultimo del diritto islamico è quindi Dio, la cui volontà – espressa appunto nella sharia – determina i diritti e i doveri dei singoli e della collettività, risultando pertanto superiore a qualsiasi normativa stabilita per mera iniziativa umana.
L’applicazione integrale delle disposizioni della sharia – non solo in materia di diritto familiare, ma anche penale – rappresenta la principale rivendicazione dei gruppi radicali islamici che la considerano l’unico ed effettivo antidoto ai problemi delle società mussulmane, che sono di fatto decadute proprio per essersi allontanate dagli insegnamenti trasmessi da Allah attraverso il Profeta, ma anche l’unico rimedio efficace alle contraddizioni insanabili in cui versano le comunità occidentali…
 
 
DIFESA.IT