LA DEFAITE DE L’AKP A ISTANBUL AURA DES CONSEQUENCES GEOPOLITIQUES : ERDOGAN VA-T-IL REVOIR SA POLITIQUE A L’EGARD DE LA SYRIE?

 

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 06 25/

« Erdogan est tombé du cheval pour la première fois sur la porte d’Istanbul, capitale économique de la Turquie qu’il a négligée à tort pendant des années pour s’en prendre plutôt à Alep qui dans une époque pas lointaine était le fleuron de l’économie syrienne »

LM.GEOPOL - Erdogan istanbul syrie (2019 06 25) FR (2)

– Kamal Kiliçdaroglu, leader du parti kémaliste CHP.

A l’élection municipale partielle d’Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan a essuyé ce dimanche son pire revers électoral en 17 ans (1) (2). Témoignant de l’insatisfaction des Turcs, la défaite du candidat favori du parti islamo-conservateur au pouvoir en Turquie face à la victoire écrasante de l’opposition kémaliste laïque aux élections municipales partielles d’Istanbul « devrait pousser le président turc à revoir ses politiques », commente ‘Farsi’.

Ayant obtenu 54,03 des voix, le kémaliste Ekrem Imamoglu peu connu des milieux politiques, a réédité sa victoire qui, annulée il y a trois moins contre le candidat favori de Parti de la justice et du développement (AKP), mettra fin à environ 18 années de règne du Parti de la justice et du développement sur la municipalité de la ville d’Istanbul. Il est difficile de croire que Recep Tayyip Erdogan, président turc, ne connaisse pas la ville d’Istanbul et ses citoyens. Cet ancien maire d’Istanbul qui chantait sous un ton épique : « Qui gagne Istanbul gagne toute la Turquie », doit maintenant concéder la ville clé à un certain Ekrem Imamoglu qui fut jusqu’à l’année dernière le maire de Beylikdüzü, un district d’Istanbul.

LES ELECTIONS TURQUES AU PRISME DES AVENTURES GEOPOLITIQUES D’ERDOGAN EN SYRIE ET EN IRAK

Bien avant la prise des mesures pour les élections municipales, le président turc a ébahi les observateurs par sa décision d’organiser le 24 juin 2018, des élections présidentielles et législatives anticipées, près d’un an et demi avant la date prévue, arguant que la situation dans les pays voisins à savoir l’Irak et la Syrie, n’était pas favorable et qu’il était donc essentiel d’anticiper les élections pour la sécurité et l’économie du pays. Nombreux sont ceux pour qui l’argument d’Erdogan était inaudible et hors de propos. « Mais lui, ses amis au sein de son camp et les Think tanks turques savaient bien dans les coulisses que ces justifications se traduisaient par l’échec des politiques d’Ankara en Irak et en Syrie, nuisant davantage à l’économie turque et entraînant une baisse du taux de popularité du président turc », commente ‘Farsi’.

« Il est vrai que sur le plan interne le ralentissement de la croissance économique a servi de prétexte pour l’opposition. Mais cette dernière s’était concentrée sur la mise en relief de la politique étrangère d’Erdogan notamment en Syrie qui allait à l’encontre de celle menée par Ahemt Davotglu, connu comme l’architecte de la politique étrangère turque avec pour objectif de ramener à zéro les tensions avec les pays voisins ».

« RETABLISSEZ AU PLUS VITE DES RELATIONS AVEC LE GOUVERNEMENT SYRIEN QUI COMME NOUS, CHERCHE A PRESERVER L’INTEGRITE TERRITORIALE DE LA SYRIE » (CHP KEMALISTE)

« Erdogan est tombé du cheval pour la première fois sur la porte d’Istanbul, capitale économique de la Turquie qu’il a négligée à tort pendant des années pour s’en prendre plutôt à Alep qui dans une époque pas lointaine était le fleuron de l’économie syrienne ». Ce sont les propos prononcés par Kamal Kiliçdaroglu, leader du parti vainqueur lors de la récente élection municipale d’Istanbul qui s’était adressé à Erdogan en lui disant : « Rétablissez au plus vite des relations avec le gouvernement syrien qui comme nous, cherche à préserver l’intégrité territoriale de la Syrie ».

En pleine crise syrienne, le Parti Républicain du Peuple (CHP) auquel appartient Ekrem Imamoglu, n’a manqué aucune occasion pour critiquer les politiques d’Erdogan, appelant ce dernier à la normalisation immédiate des relations avec Damas pour préserver l’intégrité territoriale de la Syrie et éviter les conflits sanglants dans ce pays.

« À l’heure actuelle il appartient au président turc ainsi qu’aux membres de son parti, de tirer des leçons de cet échec qui les invite à revenir aux principes du Parti de la Justice et du Développement », conclut ‘Farsi’.

NOTES /

(1) Voir Luc MICHEL, sur EODE/ OBSERVATOIRE DES ELECTIONS/ TURQUIE. ELECTION PARTIELLE POUR LA MAIRIE D’ISTANBUL : LE PARI PERDU D’ERDOGAN, QUI SUBIT UNE LOURDE DEFAITE FACE AUX LAIQUES KEMALISTES !

sur http://www.eode.org/eode-observatoire-des-elections-turquie-election-partielle-pour-la-mairie-distanbul-le-pari-perdu-derdogan-qui-subit-une-lourde-defaite-face-aux-laiques-kemalistes/

(2) Voir sur EODE/ OBSERVATOIRE DES ELECTIONS/ TURQUIE. ELECTION PARTIELLE POUR LA MAIRIE D’ISTANBUL (II) : LES ENJEUX DERRIERE UNE ELECTION CAPITALE

sur https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel/posts/1603094373158308

(Sources : Farsi – EODE Observatoire des Elections)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

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RE, PRINCIPI, CORTIGIANI E BUFFONI, TUTTI NUDI—– QUANDO L’IMPUDICIZIA RIVELA LA ROGNA —— O DIBBA O MORTE (DEI 5STELLE)

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MONDOCANE

MERCOLEDÌ 26 GIUGNO 2019

 

 “Dove l’eroe più valido / è traditor, spergiuro, / ivi perduto è il popolo / e l’aere stesso impuro, / ivi è impotente il Dio, / ivi codardo è il re” (“Attila”, Giuseppe Verdi, Francesco Maria Piave, Temistocle Solera)

Oltre la vergogna, oltre l’ipocrisia, la nudità esibita

Una volta ancora mi rifaccio alla magnifica fiaba di Andersen, in cui l’innocenza di un bambino rivela al mondo la nudità di un imperatore che pretendeva dai sudditi l’ammirazione per decori inesistenti. Nel caso del principe nostrano, inteso nel senso di quelli in vista che ce la menano e se la tirano, l’impudicizia del titolo, che si può anche sinonimezzare con spudoratezza, inverecondia, comporta un autodenudamento di assoluta sfrontatezza, senza neanche il bisogno del chiaroveggente bimbetto che gridi, alla vista di tanto vergognoso spettacolo con protervia esibito, “l’imperatore è nudo”. E ci ha pure la rogna.

Deve essere colpa dell’infatuazione del selfie, auto esibizione frenetica in tutta la propria nefandezza e imbecillità, istituzionalizzata in legge di comportamento degno di attenzione e ammirazione di massa, fin dai primi Grande Fratello dove godevi a essere osservato fin nel cesso. Il cellulare, altra mazzata inferta all’umanità dai moloch del digitale, ha reso ossessione compulsiva collettiva quella conferma di un sé, oscuramente percepito come insignificante, e oggettivamente inesistente quanto a capacità di cittadinanza. Il selfie come la disperata invocazione a chiunque capiti, di riconoscere il proprio esserci in cambio della reciprocità.

Spirito del tempo, quello del denudamento via selfie, che i filosofi, quasi tutti tedeschi, chiamavano Zeitgeist, dalla duplicità di Giano. Per un verso, nei dominati , masturbazione idolatrica, in totale assenza cibernetica di fisicità reale. Per l’altro, nei dominanti, protervia che si sente impunita e immune e pretende di imporsi mediante la violenza di un qualche potere concesso o acquisito.

Olimpiadi: delitto sempre, castigo mai

Negli ultimi tempi l’impudicizia è diventata  senza limiti e, così, la voluttà di esibire e imporre la propria rogna alla faccia di coloro cui fa senso. Passiamo subito agli esempi. Il più recente e di orrido gusto, è la scomposta esplosione di orgasmi da arrapatura monetaria degli ultrà – inquisiti e non – della devastazione cementizia olimpica, stavolta tra Milano e Cortina. Una classe dirigente che si esalta come una turba di lanzichenecchi al sacco di Roma. Ancora masticano, i predatori dell’Expo (1.5 miliardi di buco e retate di ladroni) e delle cattedrali nel deserto per le Invernali 2006 in Piemonte, Italia 90, Mondiali di Nuoto 2009, che, a dispetto delle devastazioni passate e in programma, perdono ogni contegno per la foia arraffatrice che i 5 Stelle avevano frenato a Roma. Foia a fauci spalancate che oggi si  alimenta della cresta del 257%, che è l’aumento medio del costo delle Olimpiadi degli ultimi 50 anni  rispetto al previsto. E a capo di questa greppia a due, PD-Lega, gli immarcescibili Malagò, Montezemolo, Carraro, Pescante.

Conduttori che Soros denuda

L’unica consolazione, in un altro esempio che mi viene a mente subito, dato che ne ho esperienza personale, è che la nuova (tras)missione di Gad Lerner, già infiltrato in Lotta Continua dalla combriccola dei malversatori in testa all’organizzazione, ha visto subito inabissarsi gli ascolti. Ed è successo appena Lerner si è peritato di lanciare l’ossimoro “Soros-filantropo”. C’è un’Italia non del tutto raggirabile, anche perchè certe facce corrispondono direttamente, nell’epoca del denudamento, non più solo al taciuto, ma all’arrogantemente espresso. Aveva rotto il ghiaccio della mala reputazione di Soros Lilli Bilderberg Gruber con ospite la Bonino, a “Otto e mezzo”, quando entrambe si sono sciolte in ditirambi festosi in onore del novantenne malvissuto, la cui montagna di miliardi è fatta di massi scavati da paesi ridotti a cave. L’ospite fissa del castello di Transilvania (questa volta a Montreux) aveva poi addirittura ecceduto, quando si era inviperita oltre ogni decenza professionale contro un  deputato di FI che le ricordava alcune innegabili imprese dello speculatore.

A pescare nel torbidissimo di quelle sue imprese, a me ne viene in mente subito quella della rovina della lira italiana, che ci costò 40mila miliardi di lire e deprezzamento e vendita del nostro patrimonio industriale. I primi caveau del triliardario li hanno riempiti i cittadini italiani. Altri paesi, tipo Francia e Regno Unito,  hanno alle spalle una storia analoga. Nel Kosovo, l’ebreo ungherese si è diviso il compito della spaccatura della Serbia con Teresa di Calcutta: a lei gli ospedali monoetnici, solo per albanesi, a lui gli istituti scolastici, rigorosamente per soli albanesi. Cornice culturale e cordone sanitario alla pulizia etnica anti-serba. Soros ci ha riprovato con l’università a Budapest, ma, grazie a Orban, mal gliene incolse.

Un sobillatore di famelici dagli appetiti neoliberisti, padrino di ogni sommossa filo-occidentale detta rivoluzione colorata. Un finanziatore di golpe, perfino nazisti, come quello di Kiev, e di migliaia di Ong che, come talpe, scavano sotto i piedi di cittadini in paesi da svuotare (Sud del mondo), ricuperare, o mandare in malora. Dove non poteva mancare la, pur da noi riccamente foraggiata, a dispetto che ci sta sui maroni, radio che da decenni ci ammorba con le sparate a salve anti-regime. Protagonista assoluto dello sradicamento di popoli,  trasferiti a far girare la macina nei paesi con cittadini dalle troppe pretese, dai trafficanti (un tempo “negrieri”) della tratta è effigiato in ogni cabina di comando.

Che ci sarà mai nella busta?

Non contento di  aver ridotto in briciole l’aplomb del giornalista  urlando, dal molto solidale Formigli (“Piazza Pulita”), “Viva Soros”, tra gli editoriali degli eletti della tribù di Debenedetti, “La Repubblica”, Lerner si disfa perfino della foglia di fico del sinistro. Avvolge Soros in un’ agiografia di tenerezze ed encomi che avrebbe commosso il creatore di Adamo. Quanto ai detrattori del magnifico filantropo,  si tratta inevitabilmente di “antisemiti, populisti,mascalzoni che rappresentano l’anticamera delle barbarie”. C’è da stupirsi se la sua (tras)missione su Rai 3, coerentemente fatta da un barcone spiaggiato, è andata come è andata? Naufragio vero, stavolta. Hai voglia ora a stracciarti le vesti sui disperati in gommone respinti dai barbari. Non ne hai più, di vesti.

Buone parole, pensieri reconditi, azioni cattive

Roberto Fico e Alex Zanotelli

Andiamo più veloci. Del frate missionario Zanotelli, uno che con l’altro, Ciotti, riprende i toni bombastici che tuonavano da certi pulpiti medievali a Firenze, mi ero occupato quando aveva invitato l’élite del giornalismo italiano, l’integerrimo cane da guardia della stampa libera e indipendente, a scatenarsi contro l’Eritrea dei tanti “fuggitivi dalla dittatura”? Sul tema, ora che quel paese si è riconciliato con Etiopia e nababbi del Golfo, cari a Israele e agli Usa, tace. Ma dato che il desiderio di schierarsi, costi quel che costi, a fianco di sfruttati e oppressi in lui  è fuoco sacro, ecco che il suo “abbiamo l’obbligo di reagire” stavolta lo fa precipitare sul Decreto Sicurezza bis. Il diavolo, amici, sta nel particolare… dimenticato. Sull’anatema zanotelliano contro multe e accuse di reato alle Ong che trafficano persone in mare, secondo alcuni si può anche discutere.

Personalmente credo che qualsiasi cosa renda appetibile al nativo di un paese, una comunità, una cultura, un ambiente, troncare radici e lasciare casa sua, dovrebbe essere impedito sotto il titolo di “circonvenzione di incapace”. Per il missionario, erede di tutti quelli che hanno aperto la strada al rullo compressore della civiltà occidentale sul resto del mondo, quel decreto “viola i principi fondamentali del diritto e dell’etica”. Del diritto, primo su tutti, di restare a casa propria, non un sospiro.

Esiste solo il diritto di emigrare e, poi, di farsi salvare in mare o dai lager libici ed essere sistemato tra campi e periferie dell’alienazione e dello smarrimento. Salvataggio coronato dal riscatto, se va bene, nelle mense Caritas o Sant’Egidio che, sennò, che farebbero. Il particolare dimenticato dal frate, invece, e che non merita alcun appello al “reagire”, è quello che. nel decreto, prevede a ragazzi, o pensionati, o pastori, o disoccupati, o affamati che manifestano, fino a quattro anni di carcere se solo osano proteggersi dai gas tossici, dalle note mazzate in testa, dai calci in faccia, o tentassero di spiegare al picchiatore anonimo in divisa che così si fa a sudditi, non a cittadini. Qui, per Zanotelli, il “principio fondamentale del diritto e dell’etica”  non è più la “discesa nel baratro  del rifiuto dell’altro”. Frate disattento?

Landini? Nudo, ma rosso!

  

Maurizio Landini, ve lo ricordate, no? Era l’ennesimo fiore spuntato dal deserto della sinistra. S’è strappato di dosso, fieramente, la veste rossa anche lui. I nostri cuori avevano vibrato in sincrono con le sue tonitruanti intemerate a beneficio di telecamere, diventate poi addirittura scomuniche ed esecrazioni a ogni tentativo 5 Stelle di superare l’atarassia dei potenti nei confronti dei poveri, precari e impotenti, gente se possibile da moltiplicare. Succeduto al Cofferati finito negli elenchi degli euro favoriti di Soros, alla Camusso, copertasi di gloria per il paio d’ore di sciopero contro il Jobs Act, ha scatenato l’armageddon contro i gialloverdi. Più i gialli che i verdi, dato che sono loro a rubare il mestiere al sindacato arrogandosi decreti contro il precariato, provvedimenti per i poverissimi, salari minimi. Ma come, non esiste la contrattazione nazionale nella quale ci troviamo tutti in armonia e a tavola, sindacati grossi e padroni? Cos’è questa faccenda scandalosa ed esorbitante dei 9 euro /ora per i lavoratori decisa da un governo sopra le nostre teste? Difficile dire chi fosse più indignato tra Boccia e Landini.

Così a un sindacato sfibrato dalle lotte contro le organizzazioni di base, Landini ha iniettato nuova forza e nuove prospettive, accentuandone, insieme a Confindustria, il carattere rosso e appellando al voto congiunto per l’UE, quello stupendo organismo amico dei lavoratori e insopportabile alle oligarchie finanziarie. Per non farsi mancare niente, poi, ha lanciato gli operai dell’Ilva e i loro famigliari, uniti nella metastasi tarantina collettiva, contro l’abolizione, da parte di Di Maio, dello”scudo” che aveva garantito immunità ai dirigenti responsabili di quella metastasi. Fiore all’occhiello, l’immancabile consociativismo anche con quel ramo industrial-commerciale che allestisce catene di montaggio di uteri in affitto. In questo paese di nudisti, sicuramente, Maurizio è uno dei più nudi.

Più sono nudo, più faccio schifo, più me ne frego

Sapete benissimo che di nudità prorompenti in tutta la loro iattanza non si finirebbe mai di fare il conto. Dal minuscolo equivoco chiamato “il manifesto” , che si denuda appresso a ogni rivoluzione colorata con al timone NED, Cia, Otpor, Soros, ultimamente Algeria, Sudan e ora Repubblica Ceca, al mostruoso gigante Usa che, con un centinaio di aggressioni, militari, economiche, sanzionatorie, golpiste, tra le mani, va per il Golfo Persico sventolando cerini accesi contro l’Iran “terrorista”. Tutti questi si fanno i dispetti, ma sono pappa e ciccia. Alimenti scaduti, ma ancora sugli scaffali in bella mostra e la gente li compra. Faut de mieux.

La perdita della pudicizia e l’abbandono perfino della copertura costituita dall’ipocrisia è lo strumento di comunicazione base dell’omologazione, come definita da Pasolini per chi determina la fisionomia della nostra società. Ed è l’espressione del senso di totale impunità di tutti coloro che oggi si trovano uniti e fortissimi in quello che ho chiamato il monopolarismo globalizzato. Da noi, ne resta fuori il solo M5S e, pensando a Roberto Fico e a qualcun altro/a, neanche per intero. Una società non del tutto compromessa, per questo premiò quell’anomalia extra-monopolare col 33% nel 2018.

5 Stelle tra padelle e braci

Ora lo vede a braccetto di uno che non ha fatto niente da quando è lì, tranne mettere mattoni per uno Stato di polizia e cemento per un territorio da scuoiare, salvo pretendere di respingere migranti a meri fini elettorali, come dimostra il suo salivare sui tappeti rossi di Washington e Tel Aviv, massimi operatori del massacro delle identità tramite spostamenti  a fini predatori. Di fronte a questo obbrobrio, che si vuole necessitato, sei milioni di elettori 5 Stelle si sono accoccolati sull’Aventino. E, da lì, sentono chi rimpiange che il loro MoVimento non si sia accordato col PD. Ma da lì vedono anche che qui si tratta solo di padelle e braci perfettamente intercambiabili. E se li sfrondi dalle etichette, come sempre inaffidabili nei prodotti adulterati, dei centro-sinistra e centro-destra rimane soltanto l’ultimo termine dell’equazione. Due vecchi servitori del capital imperialismo, uno che biascica, l’altro che strepita, che presto o tardi ci mostreranno le pubblicazioni di matrimonio, tanta è l’intesa, tanta la complementarietà.

Tutti a pecoroni  con i Poteri Statali e finanziari che contano, tutti pro-Tav e affini, simboli del territorio visto come mangiatoia, tutti pro14 milioni nostri a una Radio Radicale, scherzosamente detta anti-regime, che in libera concorrenza durerebbe, come “il manifesto” degli equivoci, dall’apericena alla cena. Tutti pro-inceneritori, trivelle, gasdotti, Grandi Navi a Venezia, tutti zeppi di inquisiti, tutti con magistrati al guinzaglio. Ognuno con due regioni , Lombardia-Veneto, Emilia-Romagna-Piemonte, che sperano di buttare nel secchio l’Italia che ci sono voluti mille anni per farla (e qui, sulle scellerate autonomie, caro 5Stelle, si parrà davvero la tua nobilitade!). Tutti che vorrebbero bloccare le intercettazioni non penali, ma solo immorali, tutti contro i provvedimenti sociali dei 5 Stelle, tutti pro-F35, guerra all’Afghanistan, export di armi. Tutti col cialtrone golpista Guaidò e ostili alla Via della Seta…. Vado avanti? O pensate che quello del monopolarismo fosse uno scherzo?  E’ la democrazia del rinnovamento, nel paese degli ossimori e dei nudisti.

Politicamente scorretto

A questo punto appare uno che, se non si è denudato, qualcosina si è tolto. E quando ha sentito Alessandro Di Battista parlare di burocrati nei ministeri (che altro c’è, tolti Bonafede, Costa, Toninelli, forse Grillo?) e quando ha letto il suo libro, liberatoriamente intitolato, contro il peggiore malcostume dell’epoca, “Politicamente scorretto”, quando ha visto che dava addosso al so(r)cio verde e parlava dei valori originari del MoVimento, questo capo è esploso in un “Ognuno stia al suo posto”. Manco fosse Salvini. Che il buon Luigi è l’ultima cosa che avrebbe dovuto dire. Il confronto culturale, tra l’altro, non gli è favorevole. E la cultura, in un movimento di parecchi pressapochisti conta assai. Perché se qualcuno è rimasto al posto dove doveva stare e dove tutti volevano che restasse, nel senso non di mattonella, ma di idee e obiettivi, questo è il felicemente vagabondo Dibba, che di mondo ne sa qualche oncia più di molti. Sono altri che non sono rimasti al loro posto. O che occupano un posto che non gli conviene e che la gente non gli aveva assegnato. E il risultato s’è visto.

Io non so dire – ci vogliono altri numeri – se i  5Stelle debbano mollare l’energumeno monopolarista  e tornare all’opposizione, belli riorganizzati, o tener duro nell’incerto ruolo dell’”argine”. Ma una cosa so. Dibba ha ragione, che i neoletti timorosi di giocarsi il velluto sotto al culo lo condividano o no. O Dibba, o morte. Loro e nostra. E’ metafora, ma ci azzecca.

Pubblicato da Fulvio Grimaldi alle ore 18:12

Blocco di Via dell’Avanà, vogliamo le vigne libere e il cantiere chiuso!

notav.info
26 Giugno 2019 at 18:10
Decine di No Tav si sono ritrovati oggi in Via dell’Avanà perché questo pezzo di valle torni ad essere transitabile in ogni momento del giorno e della notte, dai vignaioli a chi vive in questa valle.

Viviamo da anni la militarizzazione del nostro territorio e le intimidazioni a chi cerca ogni giorno di fare il proprio lavoro alle vigne.

Un cantiere vuoto, fermo da oltre un anno e mezzo, un progetto inutile e costoso.

Vogliamo che si smonti il checkpoint militare all’ingresso e che si chiuda questo cantiere.

Dalle ore 14 dopo il tradizionale aperipranzo della COlombera, abbiamo bloccato VIa dell’Avanà. Dopo 80 minuti (non proprio con celere rapidità), si sono presentati due cellulari di polizia con dietro circa una ventina di digos. Inizialmente con fare minaccioso.

Verso le 17,30 si è presentato il nuovo sindaco di Chiomonte Roberto Garbati che in modo ambiguo e alquanto scivoloso si è detto anche lui in accordo con la necessità di liberare Via dell’Avanà.

Verso le 18 abbiamo liberato la strada, lasciando le forze dell’ordine a presidiare il cantiere fermo da oramai 400 giorni.

SIamo venuti a sapere successivamente di 40 denunce per blocco stradale e 3 per non ottempranza al foglio di via.

Dopo l’incursione notturna della scorsa settimana all’interno del cantiere da parte degli over 70, inauguriamo così la campagna estiva di lotta!

Siamo un movimento che non si arrende!