PROCES A PARIS DANS L’AFFAIRE DITE ‘DES BIENS MAL ACQUIS’ : LA CONTRE-OFFENSIVE DE MALABO ET DE SON AMBASSADEUR A PARIS

 WEBTV LA VOIX DE LA GUINEE EQUATORIALE/

WLVDLGE - Bma ctre-offensive malabo (2017 10 20) FR

Dans le procès dit des « biens mal acquis » (BMA), qui implique notamment Teodoro Nguema Obiang Mangue, le vice-président de la Guinée équatoriale, le jugement ne sera rendu que le 27 octobre. Mais les Équato-Guinéens s’activent en coulisses, notamment sous la houlette de leur ambassadeur en France, Miguel Oyono Ndong Mifumu.

SUITES JUDICIAIRES A MALABO

À Malabo, la présidence a prié le procureur général de Guinée équatoriale de diligenter des enquêtes à partir du témoignage de Simon Mann. Le 26 juin à Paris, à la barre, l’ex-mercenaire sud-africain avait mis en cause le Français William Bourdon, par ailleurs avocat de la partie civile dans l’affaire des BMA, et le milliardaire américain George Sorös, qu’il soupçonne de chercher à renverser le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo avec la complicité d’Ely Calil, un homme d’affaires britannique d’origine libanaise.

Selon une source diplomatique équato-guinéenne, « le procureur monterait un dossier afin de poursuivre Bourdon en France et Soros aux Etats-Unis ».

Le 26 juin lors de son témoignage à la barre, en plein procès des biens mal acquis contre Teodorin Obiang, l’ex-mercenaire sud-africain Simon Mann avait directement mis en cause l’avocat et le milliardaire, les accusant de « vouloir déstabiliser la Guinée Equatoriale en tentant de renverser le régime via ce procès ». Leur complice dans cette tentative de déstabilisation supposée serait l’homme d’affaires libano-britannique Ely Calil.

CONTRE-OFFENSIVE DIPLOMATIQUE A PARIS

Avant le verdict, Malabo rappelle à Paris « l’immunité fonctionnelle » de Teodorín Obiang !

Alors que le verdict du procès des « biens mal acquis », qui vise Teodoro Nguema Obiang Mangue – dit Teodorín -, le vice-président de la Guinée équatoriale, devrait être rendu le 27 octobre à Paris, la diplomatie équato-guinéenne s’active en coulisses.

Miguel Oyono Ndong Mifumu, l’ambassadeur en France, a rencontré Franck Paris, le « Monsieur Afrique » de l’Élysée, le 15 septembre au Quai d’Orsay, à qui il a dit déplorer le caractère « politique » de ce procès. Le 24 septembre, le même Mifumu a été reçu par Rémi Maréchaux, directeur Afrique et océan Indien au ministère des Affaires étrangères, à qui il a remis une lettre. Il y indique que les deux pays « doivent tenir compte des conséquences de cette affaire judiciaire » et insiste sur le fait que « le vice-président jouit d’une immunité fonctionnelle telle que stipulée par [la] Constitution » équato-guinéenne.

* Voir aussi sur # EODE-TV/

LUC MICHEL:

AFFAIRE DITE ‘DES BIENS MAL ACQUIS’. COMPLOT CONTRE LA GUINEE EQUATORIALE AU ‘PROCÈS’ DE PARIS sur https://vimeo.com/198856065

LM / ECUATORIAL GUINEA TV /

WEBTV LA VOIX DE LA GUINEE EQUATORIALE/

2017 10 20

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CLUB DE VALDAÏ : POUTINE DENONCE ‘L’EGOÏSME’ DES PAYS OCCIDENTAUX A SOTCHI

EODE-RUSSIA/ Sotchi/ 2017 10 19/

EODE.RU - Valdai poutine égoisme (2017 10 19) FR

Club de Valdaï : Poutine dénonce « l’égoïsme » des pays occidentaux à Sotchi !

Le 19 octobre à Sotchi, Vladimir Poutine est intervenu lors de la session plénière de clôture de la XIVe réunion annuelle du Club de discussion de Valdaï, ayant pour thème : « Le Monde du futur : de la confrontation à l’harmonie ».

« Les dirigeants occidentaux parlent souvent de leur engagement à résoudre par la voie diplomatique les problèmes du monde, mais en réalité, nous observons leur attitude égoïste », a-t-il déclaré selon les agences russes. « L’égoïsme des pays occidentaux touche aussi les institutions internationales dont la vocation est d’assurer les intérêts des pays et d’établir une feuille de route commune. De ce fait, les traités et les accords multilatéraux et les protocoles de coopération bilatéraux sont dépourvus de valeur », a-t-il dit.

Sans citer de noms, Vladimir Poutine a indiqué que certains pays faisaient tout leur possible pour créer un clivage dans la région du Moyen-Orient dans le but de mieux la dominer. « Au lieu de gérer conjointement les crises régionales et d’œuvrer pour la lutte contre le terrorisme, ils cherchent à pérenniser le chaos dans la région », a-t-il souligné avant d’ajouter : « En parallèle de cette politique, une autre approche est celle que la Russie a adoptée en Syrie. Elle coopère avec le gouvernement central de Damas et d’autres États de la région dans la lutte antiterroriste, dans le cadre des lois internationales. » « Les évolutions positives ne s’obtiennent pas aussi facilement. De sérieux différends persistent au Moyen-Orient, mais avec patience et dextérité, nous coopérons avec tous les acteurs du processus », a-t-il précisé.

Institué en septembre 2004, le Club de discussion de Valdaï rassemble chaque année près de trois cents analystes politiques de différents pays et aborde des thèmes dont la discussion permet aux participants étrangers de mieux comprendre la Russie.

EODE-RUSSIA/

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Il vento salva Torino dalle polveri sottili ma incenerisce la Val Susa

https://ilmanifesto.it/il-vento-salva-torino-dalle-polveri-sottili-ma-incenerisce-la-val-susa/

manifesto

 

Ambiente. Un immenso incendio sta divorando boschi, campi e pascoli, avvicinandosi pericolosamente alla case. Il paradosso di una mega opera imposta laddove servirebbero tanti piccoli interventi

Mai come in questi giorni si può dire che Luca Rastello avesse ragione.

Un bel vento è arrivato e ha spazzato via le polveri sottili da Torino, rendendo l’aria frizzante al mattino.
Peccato per quel vago sentore di bruciato e per quella immensa nube gialla che a mezzogiorno oscura il sole. Peccato per quelle fiamme che stanno divorando da due giorni mille e cinquecento ettari di bosco, a macchia di leopardo. Lingue di fiamme alte venti metri che divorano la montagna e i suoi già spogli lariceti, e si avvicinano minacciose alle case delle borgate.

Il punto più lontano dell’universo da Torino arde come una torcia lungo un fronte di quindici chilometri, dove il bosco qua è là è costellato da piccoli e grandi incendi, nati dalla terra ormai trasformatasi in polvere dopo lunghi mesi di siccità.

E’ una giornata splendida in val Susa, così simile a quelle giornate abruzzesi di questa estate, quando le fiamme si mangiarono una montagna, il Morrone, e un parco, la Maiella.
Nell’aria lo stesso odore di bruciato che arriva da lontano.

Vigili del fuoco e volontari della AIB sono fermi nel centro della Croce Rossa di Bussoleno e guardano con i binocoli le mosse dei loro uomini che tentano di spegnere le fiamme corpo a corpo. Hanno delle divise arancioni quelli che stanno lassù nel bosco, ché li rendono visibili: in contatto radio con il campo base vengono istruiti su cosa fare, perché le fiamme, che si spostano a vampate, potrebbero circondarli senza che se ne accorgano.

Basso all’orizzonte si avvista il canadeir carico d’acqua, i cui piloti chiedono all’ufficiale a terra quando sganciare la bomba d’acqua, dato che loro non vedono nulla muovendosi in mezzo all’immensa nube di fimo giallo.
Questa scena si allunga per tutta la valle, e giunge fino alle porte della grande città, probabilmente ignara della gravità di quanto sta accadendo lungo quel “corridoio” che, per i più, esiste solamente in inverno quando lo si attraversa per raggiungere il più in fretta possibile le piste da sci.

Così si entra nel cuore del paradosso: il vento che ha salvato la città, dal pericolo delle polveri sottili nonché dai suoi divieti e consigli, è lo stesso vento che sta distruggendo campi, castagneti, foresta, palestre di arrampicata, il vento di fuoco che rende impossibile respirare e obbliga le borgate alla fuga.

Un libro di molti anni fa aveva un titolo evocativo: La valle in fondo al vento, scritto da Giorgio Cattaneo per Aliberti.
Un libro che tratta la vicenda del Tav che, anche in questo caso è il convitato di pietra. Torino, e in generale tutte le città ammorbate da traffico e inquinamento, piange perché non ha un centesimo per investimenti nel trasporto pubblico, e addirittura deve ridurre quello che ha. Men che meno ci sono soldi per infrastrutture pubbliche, le famose “misure strutturali” che tutti invocano nel momento in cui si devono tener buoni i cittadini inferociti.

La valle deve subire un’opera ciclopica, un tunnel di base da oltre 56 km, costo svariati miliardi di euro, pagati prettamente dall’Italia per quanto concerne il tunnel di base, laddove non c’è traffico e un tunnel ferroviario c’è già.

In un contesto culturale dove gli Stati funzionano ormai come esercizi commerciali, e tutta l’umanità deve rispondere all’unica legge morale sopravissuta alla selezione naturale, quella che prevede il pareggio tra la colonna delle entrate e quella delle uscite, parrebbe abbastanza logico pensare che le risorse impiegate per un’infrastruttura fuori scala come il Tav potrebbero essere impiegate laddove vi è reale bisogno: negli agglomerati urbani dove mancano infrastrutture e risorse pubbliche, indispensabili se si vuole mantenere un minimo di salubrità senza obbligare i cittadini a inventarsi maratoneti, ciclisti, o asceti in cerca del karma sull’autobus pubblico.
Troppo difficile.

Caterina Accalai vive a Caprie e la sua casa dista pochi centinaia di metri dalle fiamme: “Dalla finestra della mia camera vedo ora che l’incendio sta aumentando, e la montagna sembra un braciere a cielo aperto. Non si può parlare di incendi in val Susa senza parlare di Alta Velocità. Ci vogliono fare il Tav e non ci sono soldi per strade taglia fuoco, dobbiamo aspettare i canadeir perché ce ne sono pochi, e in generale è evidente che le risorse per lottare contro questi eventi sono insufficienti. Ci chiedono di essere bravi, calmi, però mi piacerebbe capire perché dobbiamo subire in silenzio queste situazioni.”

Scende la notte, il vecchia soffia sempre teso. Il cielo sembra un girone dantesco: di notte le fiamme sembra che allunghino le loro spire fino a quasi a lambire la lontana città.

QUI VEUT EMBRASER LE TOGO ?

# LUC MICHEL SUR PRESS TV (IRAN)/

DANS ‘REPORTAGE’ (19 OCTOBRE 2017) : 

PANAFRICOM-TV/ 2017 10 19/

Sur https://vimeo.com/238964549

LM.PRESS TV - REPORTAGE togo en flammes (2017 10 19)

PRESS TV, la télévision iranienne internationale francophone, interroge le géopoliticien Luc MICHEL :

Press TV : « Togo : 4 morts lors des manifestations anti-gouvernementales … Les forces de l’ordre ont réprimé les marches de l’opposition togolaise lors desquelles quatre personnes ont été tuées, mercredi 18 octobre, à Lomé et Sokodé. Les manifestants exigent une réforme de la Constitution pour limiter le mandat présidentiel. À Sokodé (nord), deuxième ville du pays où des violences meurtrières avaient déjà éclaté la veille, trois personnes ont été tuées par balle, a déclaré le ministre de la Sécurité, le colonel Yark Damehame. Dans la capitale Lomé, le gouvernement dénombrait en fin de journée un mort et plusieurs blessés par balle, ainsi qu’une soixantaine de personnes interpellées.

Mardi déjà, Sokodé, fief du Parti national panafricain (PNP, opposition) s’était embrasé après l’arrestation d’un imam proche du PNP. Les violences avaient fait quatre morts.

La coalition de l’opposition, qui avait appelé les Togolais à manifester, a dénombré deux morts, dont un enfant de 11 ans, et au moins 20 blessés graves dans la seule ville de Lomé. Selon plusieurs témoignages, la situation restait très tendue mercredi soir dans les deux villes, quadrillées par un impressionnant dispositif de sécurité. Des manifestants avaient dressé des barricades faites de briques, de pneus brûlés, de troncs d’arbre ou de carcasses de voitures et les boutiques sont restées fermées dans plusieurs quartiers de la capitale. La police a notamment tiré à de nombreuses reprises avec des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène à Bé, secteur historique de l’opposition, d’où devaient partir les marches scandant la démission du président Faure Gnassingbé.

Mais pourquoi les gens manifestent-ils au Togo ? Luc Michel, géopoliticien, nous répond. »

LUC MICHEL :

« LE TOGO, NOUVELLE VICTIME DE L’INTERVENTION OCCIDENTALE EN AFRIQUE » «  SUIVRE LE PLAN DE REFORMES DES USA (IMPOSE AU ‘SOMMET USA-AFRICAN LEADER’ D’AOUT 2014) NE GARANTIT PLUS CONTRE UN CHANGEMENT DE REGIME »

Dans ‘REPORTAGE. L’INTERVIEW’, PRESS TV (Iran) interroge Luc Michel, géopoliticien …

* Voir sur PANAFRICOM-TV/

Emission complète « Reportage »

L’ambassadeur américain met le feu au Togo sur https://vimeo.com/238964549

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GEOPOLITIQUE. KIRKOUK ET LA QUESTION DU KURDISTAN

# LUC MICHEL & FABRICE BEAUR SUR PRESS TV (IRAN) DANS ‘LE DEBAT’ (18 OCTOBRE 2017) : 

PCN-TV/ 2017 10 18/

Sur https://vimeo.com/238967613

LM +FB SUR PRESS TV - 'Le Débat' kirkurk kurdistan (2017 10 18) FR

PRESS TV (Iran) propose un débat entre experts dd Proche-Orient :

Luc Michel, géopoliticien, expert des questions politiques, et Fabrice Beaur (Expert EODE-RUSSIA).

La présentation de PRESS TV :

Press TV : « Les forces irakiennes se sont emparées sans combat, le mardi 17 octobre, des deux plus grands champs pétroliers de la région de Kirkouk, après le retrait des forces kurdes, a annoncé la police fédérale. C’est que les Kurdes d’Irak n’ont pas suivi les ordres d’Erbil. « Des unités de la police fédérale ont pris les champs pétroliers de Bay Hassan et Havana », au nord de la ville de Kirkouk, suite au retrait des Peshmergas. La veille, les techniciens kurdes avaient arrêté les opérations de pompage des puits de Bay Hassan et Havana et quitté les lieux avant l’arrivée des forces irakiennes, selon un responsable du ministère du Pétrole à Bagdad. Ces deux champs avaient été pris en 2014 par les combattants kurdes (Peshmergas) au plus fort de l’invasion de Daech contre le nord de l’Irak. Les champs de Bay Hassan et Havana produisent environ 250 000 barils par jour.

Les forces irakiennes ont également annoncé mardi avoir pris le contrôle de la ville de Sinjar, ville à minorité yézidie, persécutée par les terroristes de Daech dans le nord-ouest de l’Irak. La reprise de Sinjar intervient au deuxième jour de la progression des forces irakiennes dans la province de Kirkouk, plus à l’est, pour contrer les appels séparatistes lancés depuis Erbil. « L’armée irakienne et les Hachd al-Chaabi sont entrés dans Sinjar après le retrait sans violence des Peshmergas », a indiqué un communiqué des Hachd. À Sinjar, ce sont les unités yézidies qui sont désormais déployées dans la ville, selon le communiqué qui évoque la parfaite coopération des yézidis avec l’armée nationale. En 2014, des daechistes ont tué des milliers de yézidis, une minorité kurdophone, dans leur fief du mont Sinjar, et enlevé des milliers de femmes et d’adolescentes pour les réduire à l’état d’esclaves sexuelles.

Fabrice Beaur, expert pour l’ONG EODE, et Luc Michel, géopoliticien, partagent leurs analyses à ce sujet. »

LUC MICHEL :

«  DERRIERE KIRKOUK, IL Y A UN ENJEU REGIONAL IRAKIEN – LE MAINTIEN DE L’UNITE DU PAYS -, MAIS SURTOUT UN ENJEU GEOPOLITIQUE : LES TENTATIVES DES USA POUR ‘REMODELER’ LE MOYEN-ORIENT. AVEC AU CENTRE LE KURDISTAN »

* Voir sur PCN-TV/

PRESS-TV/

Emission complète ‘Le Débat’

KIRKOUK ET LA QUESTION DU KURDISTAN

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SIRIA: A CHE GIOCO GIOCA CHI?

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MONDOCANE

GIOVEDÌ 19 OTTOBRE 2017

Inserisco uno scambio di opinioni tra amici della lista No Nato relativo a come valutare quanto sta succedendo in Siria alla luce del ruolo dei vari attori sul campo: siriani, russi,turchi, israeliani-statunitensi e i mercenari curdi e Isis-Al Qaida di questi ultimi. E’ anche un incentivo a contribuire alla discussione su una della più controverse problematiche di questa zona cruciale del mondo. Ovviamente lo scambio parte dal contributo più in basso.

From: Fulvio 
Sent: Wednesday, October 18, 2017 4:15 PM
To: Piero Pagliani ; bye bye uncle sam Subject: Re: Impressioni d’inizio autunno: dalla liberazione di Deir Ez-zor a quella di Al Mayadin

A me, con tutto il rispetto, la stima e l’amicizia, mi pare di sognare a leggere queste righe di Piero. Invidio l’ottimismo e la fiducia nei russi che improntano la sua visione e che cozzano duramente con il mio crescente sconcerto e la dolorosa convinzione che il quadrumvirato Putin, Erdogan, Netaniahu, Trump abbia concordato una tranquilla spartizione in zone d’influenza ai danni dell’integrità della Siria per la quale tanto sangue civile e militare, siriano, libanese, iraniano e russo è stato versato. A me sembra che la successione e il concorso di elementi recenti dipingano un quadro del tutto diverso: Israele crea di suo una zona Isis-Al Qaida sul Golan, torna a bombardare la Siria, distrugge una postazione anti-aerea e nessuno, tranne Damasco, dice niente; fatta pulizia etnica, con il contributo decisivo degli Usa che ha sterminato la popolazione civile di Raqqa prelevandone i jihadisti, poi distribuiti tra curdi all’assalto di Raqqa e jihadisti ancora attivi in Iraq; I mercenari YPG (la sigla SDF è un verminaio pieno di vermi curdi e basta) si installano nel centro della regione petrolifera, in una grande città tutta arabo-siriana che diverrà la capitale del protettorato Usa garantito da almeno tre grandi basi con aeroporti. 


Se si pensa che i curdi abbiano fatto il passo più lungo della gamba, si deve scommettere che i pochi arabi, assiri e turcomanni sopravvissuti alla pulizia etnica possano insorgere e sconvolgere questo assetto; i turchi, proseguendo il loro padrinaggio dei terroristi Al Qaida e coprendosi le terga con gli ectoplasmi del cosiddetto Esercito Arabo Libero, portano avanti il progetto che era manifesto fin dal primo giorno dell’aggressione alla Siria: in primis assicurarsi una fetta vasta e importante di territorio siriano per esercitare una pressione condizionante su ogni futuro governo a Damasco. Non contenti di essersi impadroniti della zona strategica che incombe su Latakia e le basi russe, stanno procedendo verso Aleppo. E, secondo comunicazioni d’agenzia e di fonti varie, l’invasione militare e jihadista turca avviene sotto copertura aerea russa. O, quanto meno, con la garanzia di impunità di Mosca, o quanto ancora meno, nella piena tolleranza russa. Incredibile. Solo per un po’ di captatio benevolentiae di Ankara? Cosa si pensa, che anche qui un’insurrezione araba possa rovesciare questa situazione? O che bastino le disperate proteste di Damasco contro l’occupazione della propria terra da parte di turchi, curdi, Usa e Israele?


Voglio proprio vedere se questa quadripartizione, ormai in atto, non andrà consolidandosi, con l’aggiunta sciagurata delle macchie di leopardo delle zone di de-escalation in cui vanno incistandosi terroristi di varia denominazione, e se potrà essere destabilizzata da rivolte interne o rimedi esterni. Forse questa frantumazione della Siria paga la permanenza per qualche po’ di Assad, il cerchiobottismo di Erdogan, il rallentamento dell’assalto USraeliano all’Iran, il freno ai nazi di Kiev verso il Donbass e il rinvio della resa dei conti con la Corea del Nord. Poi quell’immagine da film strappacore di un Netaniahu che va supplicando ai piedi di Putin (che non alza ciglio vero sulle scorrerie del delinquente in Siria) di opporsi alla crescente influenza (imperialismo?) iraniana! Davvero pensi che un Israele che fa quello che gli pare e tiene al guinzaglio gli Usa, d’accordo con lo Stato Profondo che ha il potere in Occidente, vada strisciando da Putin perchè lo salvi dall’asse scita? Quando un giorno sì e l’altro pure sbeffeggia Putin bombardando i siriani che Putin protegge.

Piero vorrei essere smentito e se lo sarò stapperemo insieme qualcosa di frizzante.

Per il resto, per quanto riguarda la metempsicosi kafkiana dei “compagni”, perfettamente d’accordo. Ma questi sanno benissimo, all’orecchio di gente come Soros, da che parte la loro fetta di pane sia imburrata, come si dice in Germania, o da che parte tiri il vento, come si dice qui, per cui solitamente corrono in soccorso del vincitore. Curdo, israeliano e statunitense. Dove l’unica nota lieta è la presa di Kirkuk, dopo quella di Mosul. E sono balle che i peshmerga si siano ritirati spontaneamente. Sono scappati come conigli, come si conviene a bande di mercenari agli ordini di capibastone e motivati unicamente dal soldo.

Fulvio


From: Piero Pagliani 
Sent: Wednesday, October 18, 2017 3:46 PM

To: bye bye uncle sam 
Subject: Re: Impressioni d’inizio autunno: dalla liberazione di Deir Ez-zor a quella di Al MayadinL’articolo è fondato (anche perché fa leva sulle analisi del ben informato Colonel Cassad – se non mi ricordo male aveva anche un blog in Inglese, che fine ha fatto?). Gli USA hanno il fiato sempre più corto, in economia (ma la nostra presstitute ancora nei giorni scorsi ha uggiolato come un cane commosso al solito miracolo borsistico, ovvero prettamente finanziario-speculativo statunitense, cioè hanno nuovamente ballato sul Titanic che affonda), monetario e persino militare, coi Russi sempre più assertivi (e incazzati perché faranno pagare cara agli USA la morte del loro generale e dei loro soldati – e magari con azioni che nessuna delle due parti comunicherà al pubblico, come è già successo). Sono talmente rintronati che la presstitute USA spera addirittura in un’invasione cinese della Corea del Nord. Ma i generali stanno già mettendo a punto la nuova “posture strategica”, che prevede decenni di guerre ibride, dalle “rivoluzioni colorate” ad atti di sabotaggio, da disordini prolungati basati su ogni pretesto a guerre vere (cioè microguerre in confronto con quella nucleare) condotte da forze etniche e tribali con l’aiuto dell’alta tecnologia militare USA, come quelle in Afghanistan, Libia e oggi in Siria (domani nel Myanmar?). 

Ad ogni modo in Siria, con tutti i limiti che si vogliono, le cose non sono adatte affatto come volevano gli USA e Israele. Adesso il cosiddetto “asse sciita” (termine che dice molto poco, in verità) è per certi versi più forte di prima e infatti Netanhyau sta supplicando quasi tutti i giorni Putin di frapporsi tra Israele e l’aumentata influenza di Teheran. 

Dopo il “referendum” nel Kurdistan, tutti hanno preso le misure e le contromisure, col risultato che i Curdi dei mafiosi Barzani e Talabani sono stati costretti a fare retromarcia. Pare che ci sia ora un accordo con Baghdad basato sul rispetto dei vecchi confini della regione autonoma, quindi niente Kirkuk e niente Mosul per la mafia curda. 


Dal canto loro i Curdi siriani (che in effetti sono quattro gatti) hanno secondo me fatto il passo molto più lungo della gamba. In realtà lo ha fatto la sua dirigenza neo-mafiosa per compiacere gli USA. Ma non hanno né l’appoggio della maggioranza dei Curdi né, tanto meno, quello degli Assiri e delle altre popolazioni non curde che l’YPG/PYD/SDF sta etnicamente ripulendo, col plauso implicito e a volte esplicito di tutta la sinistra italiana, dal PD ai trotzkisti, ai buonisti e diritto-umanisti, una delle più fetenti e ipocrite accolite dai tempi di Riccardo Cuor di Leone, difensore della fede e dei diritti dei cristiani in Terra Santa e criminale di guerra di prima grandezza.

Se l’anima del nobile Saladino, o il suo spirito, vive da qualche parte, sicuramente è a Damasco, a difendere veramente i cristiani del Medio Oriente (la Storia, come diceva Vico, si ripete. Anche allora le monache in Terra Santa si facevano difendere dai soldati del Saladino contro la marmaglia stupratrice crociata).

Insomma, la Storia si ripete, ma con inversioni. Oggi se si è per la pace e la giustizia occorre guardarsi alle spalle, dalle pugnalate degli “ex compagni”. In questa epoca di inversioni radicali, più belli e nobili sono i loro ideali e i loro valori, più sudicie e marce e materialmente criminali sono le loro prese di posizione in politica internazionale. Sembra un paradossale incubo, ma è così.

Piotr

Il giorno 17 ottobre 2017 12:19, bye bye uncle sam ha scritto:

“Di quest’ultimo mese si ricorderà l’accelerazione impressa agli eventi da parte della cosiddetta “Coalizione”, capitanata dagli USA e, come ormai alla luce del sole e oltre ogni minimo accenno di pudore, composta di un esercito di manodopera di riserva estremamente variegato, tipico della guerra ibrida in corso, e che va dalle milizie curde ai terroristi dell’ISIS.

Il tentativo era abbastanza evidente e, come vedremo, prevedibile: colpire il nemico – che, a scanso di equivoci, era ed è Assad e alleati – su più fronti, simultaneamente, efficacemente, per frantumarne le linee di difesa, affondare i colpi e seminare il panico fra le retroguardie di colpo proiettate in prima linea, tagliare i canali di comunicazione e approvvigionamento, obbligare le forze di élite dell’esercito siriano a ripiegare per ripristinare confini e mettere in sicurezza situazioni altrimenti compromesse. Ripiegare da dove? Ma da Deir Ez-zor, dove simultaneamente i Curdi avanzavano senza sparare un colpo, pappandosi fette di territorio sempre maggiori, allungando linee di fronte di decine di chilometri lungo sottili lingue di terra che sfidavano ogni logica di tattica e strategia militare (prima fra tutte, il consolidamento della linea di fronte per evitare contrattacchi fatali sulle retrovie lasciate scoperte e la conseguente formazione di sacche in cui circondare e chiudere le avanguardie), lasciando soltanto come unica ipotesi quella infima, meschina, della combine. Ebbene, la strategia americana verteva su queste due leve: da una parte bloccare (o fatalmente rallentare) l’avanzata siriana nella provincia dei pozzi, dall’altra occupare per prima il ricco Eldorado.

Ci eravamo lasciati con prodromi di questa strategia, ma mai ci saremmo aspettati che si sviluppasse fino a questi livelli. Quanto accaduto in questi trenta giorni circa ha dell’incredibile, e quanto è riuscita a fare l’alleanza Russia-Siria-Iran ha ancora più dell’incredibile, fino al risultato di oggi: la liberazione di Al Mayadin”

L’articolo di Paolo Selmi continua su https://byebyeunclesam.wordpress.com/

 

AXE WASHINGTON – TEL-AVIV – RYAD : ‘TRUMP S’ALIGNE SUR LE SCENARIO DE NETANYAHU’ CONTRE L’IRAN

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Flash géopolitique – Geopolitical Daily/

2017 10 16/

LM.GEOPOL - Trum et Netanyahu alignés (2017 10 20) FR

« Ce qui peut être dit avec un certain degré de certitude, c’est que Trump et Netanyahu sont totalement alignés lorsqu’il s’agit de l’Iran »

– Times of Israel (15 oct. 2017).

Avec la nouvelle stratégie sur l’Iran, Trump s’aligne sur le scénario de Netanyahu, dit la presse israélienne … « Le président américain adopte non seulement l’approche de Netanyahu face à l’accord sur le nucléaire – ‘Arrangez-le ou annulez-le’ – mais ses demandes sont aussi identiques lorsqu’il s’agit de contrer les agressions conventionnelles du régime iranien », commente Raphael Ahren, le correspondant diplomatique du Times of Israël :

Extrait 1 : « Lorsque le président américain Donald Trump a souligné sa nouvelle stratégie pour contrer l’Iran lors d’un discours majeur prononcé vendredi, il a indiqué que ses points de vue avaient été formés « après des consultations extensives avec nos alliés », même s’il ne devait s’agir véritablement que d’Israël et de certains états du Golfe. La majorité des alliés de l’Amérique – de manière plus notable, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni – et autres puissances mondiales ont condamné de manière véhémente ce changement de tactique qui comprend une menace directe de mettre fin à l’accord sur le nucléaire iranien s’il n’est pas modifié de manière significative. »

LES MONARCHIES DU GOLFE – ARABIE SAOUDITE, EMIRATS ARABES UNIS, BAHREÏN – ALIGNEES SUR LA NOUVELLE POLITIQUE AMERICANO-ISRAELIENNE …

Extrait 2 : « Seuls l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn et Israël ont apprécié la nouvelle approche de confrontation adoptée par Washington vis-à-vis de l’Iran. Et si ce n’est un secret pour personne que les états du Golfe partagent l’opposition féroce de Jérusalem au pacte de 2015, qui avait pour objectif de faire reculer le programme nucléaire iranien en échange d’une baisse des sanctions, c’est le leader israélien qui l’a attaqué de la manière la plus persistante et la plus affirmée à chaque occasion où il a pu le faire.

En formulant sa nouvelle stratégie iranienne, Trump s’est clairement saisi d’une page ou deux de la stratégie du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Les principales demandes du président – une application renforcée de l’accord pour l’empêcher d’expirer à l’avenir, et y mettre un terme si ces conditions ne peuvent se réaliser, demandes auxquelles s’ajoutent des sanctions supplémentaires pour punir l’Iran pour ses programmes de missiles et autres comportements agressifs – demandes pratiquement identiques de celles soumises aux Nations unies par le Premier ministre israélien il y a quelques semaines. »

« Le président Trump a simplement créé une opportunité d’arranger ce mauvais accord, de faire reculer les agressions de l’Iran et d’affronter le soutien de la République islamique au terrorisme », a commenté Netanyahu (dans une déclaration pré-enregistrée sur la base d’informations reçues avant le discours de Trump, avant le début du Shabbat, de la part du secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson).

Extrait 3 : « Trump n’a jamais caché son mépris face à l’accord passé par son prédécesseur Barack Obama avec Téhéran, même si l’éventualité de son maintien ou de son démantèlement reste encore en suspens. Dans son discours de jeudi dernier, il a annoncé sa volonté de ne pas certifier la conformité du pacte avec l’intérêt national américain et a demandé aux législateurs de « s’intéresser aux nombreux défauts de l’accord », tout en promettant de l’annuler si le Congrès devait échouer à le faire. Il s’en est également pris aux « clauses de révision » de la convention qui, a-t-il estimé, permettront, « dans seulement quelques années, d’éliminer des restrictions importantes sur le programme nucléaire de l’Iran ».

Il a annoncé la « démarche tant attendue de l’imposition de sanctions dures à l’encontre de l’Iran à travers les Gardiens de la révolution ». Même s’il n’a pas qualifié ce corps d’organisation terroriste, il a donné l’autorisation au département du Trésor « d’appliquer des sanctions à ses responsables, ses agents et affiliés ». Et il a promis de « contrer les activités de déstabilisation du régime et le soutien aux mandataires terroristes de la région » ainsi que le programme de missiles.

Si le Congrès « et nos alliés » ne trouvent pas une solution qui puisse renforcer l’application de l’accord, empêcher l’Iran de développer des missiles balistiques et reprendrent en compte les clauses de révision en rendant permanentes toutes les restrictions des activités nucléaires iraniennes sous les termes de la loi américaine, « alors l’accord sera terminé », a-t-il menacé. »

« SI TOUT CELA SEMBLE FAMILIER, C’EST PARCE QUE NETANYAHU A DIT LA MEME CHOSE A PEU DE CHOSES PRES LE 19 SEPTEMBRE LORS DE SON DISCOURS DEVANT L’ASSEMBLEE GENERALE DES NATIONS UNIES » (DIXIT LE TIMES OF ISRAEL) …

Extratit 4 : « La politique israélienne concernant l’accord sur le nucléaire, avait déclaré Netanyahu vingt-quatre heures après s’être entretenu avec Trump lors d’une rencontre bilatérale à New York, est très simple : « Changez-le ou annulez-le, arrangez-le ou abandonnez-le ». Le Premier ministre avait ajouté : « Abandonner l’accord signifie remettre une pression massive sur l’Iran, avec notamment des sanctions écrasantes jusqu’à ce que l’Iran démantèle pleinement ses capacités d’armement nucléaire. Réparer l’accord implique de nombreuses choses, avec parmi ces dernières l’inspection des sites militaires et autres qui paraissent suspects et la pénalisation de l’Iran pour chaque violation ». Par-dessus tout le reste, avait ajouté Netanyahu, « réparer l’accord signifie se débarrasser de la clause de révision ».

En plus d’évoquer la menace nucléaire, le Premier ministre avait continué : « Nous devons également mettre un terme au développement par l’Iran de missiles balistiques et faire reculer ses agressions croissantes dans la région ».

Que va-t-il se passer maintenant ?

Que fera le Congrès, et cela satisfera-t-il le président ? Répondant aux questions des journalistes peu après le discours de vendredi, Trump a dit des membres du Congrès très franchement : « Ils peuvent revenir vers moi avec quelque chose qui me satisfera pleinement mais si ce n’est pas le cas, dans un très court délai, je mettrai un terme à l’accord ».

Que feront les autres signataires de cette convention ?

Et comment va réagir l’Iran face à des sanctions supplémentaires ?

Rien de cela n’est actuellement très clair. Ce qui peut être dit avec un certain degré de certitude, c’est que Trump et Netanyahu sont totalement alignés lorsqu’il s’agit de l’Iran. Les deux leaders ont l’accord en horreur mais ils sont prêts à le laisser survivre si son application est renforcée et, de manière cruciale, si les restrictions pesant sur l’Iran en sont jamais levées. Ils ont également des demandes identiques concernant la nécessité d’augmenter la pression pour faire face aux agressions non-nucléaires de l’Iran dans la région. »

« Trump ne s’est peut-être pas aligné sur le gouvernement israélien aussi fortement que Netanyahu pourrait l’avoir souhaité au niveau du processus de paix israélo-palestinien, les entreprises d’implantation et la relocalisation de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem. Mais sur l’Iran, au moins, les deux hommes partagent la même inflexibilité », conclut le quotidien israélien …

* Voir sur PCN-TV/

GEOPOLITIQUE. LUC MICHEL:

LA TOURNEE DE TRUMP A RIYAD-TEL AVIV-BRUXELLES ET LE NOUVEL AXE STRATEGIQUE USA-SAOUD-ISRAEL sur https://vimeo.com/218768964

(Sources : Luc Michel – EODE Think Tank – Times of Israel)

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2017 10 19/

LM.GEOPOL - Kurdistan usa (2017 10 19) FR (2)

« Raqa, Kirkouk: le problème kurde de Washington », commente l’AFP… La chute de Raqa et les affrontements pour le contrôle de Kirkouk montrent les faiblesses politiques et géopolitiques de la stratégie américaine en Syrie et en Irak.

Le référendum sur l’indépendance kurde, dont Washington n’a pas su empêcher la tenue fin septembre, a semé la discorde entre les deux principaux alliés des Etats-Unis en Irak et en Syrie: l’armée irakienne, équipée et entraînée par Washington, et les combattants kurdes qui ont empêché en 2014 le groupe Etat islamique de s’emparer de Kirkouk et qui ont largement contribué à la prise de Raqa en Syrie.

“Nous ne prenons pas parti”, a déclaré lundi Donald Trump, apparaissant impuissant alors que les Etats-Unis ont des troupes déployées aussi bien aux côtés de l’armée irakienne que des peshmergas kurdes. Les Etats-Unis veulent “calmer les choses”, a indiqué le ministre de la Défense le général (des Marines) Jim Mattis. Ils sont “très inquiets” et “encouragent le dialogue”, a renchéri Heather Nauert, la porte-parole de la diplomatie américaine. Pour Linda Robinson, du centre de recherche Rand, le gouvernement américain s’est mobilisé “trop tard”, en appelant le président kurde Massoud Barzani à annuler son référendum deux jours avant la date prévue. Partout on sent l’embaras des américains !

Le oui à l’indépendance de la région autonome kurde ainsi que des zones disputées, notamment la province de Kirkouk, riche en pétrole, “a placé (Haider) al-Abadi dans une situation très difficile”, indique Mme Robinson, ajoutant que le Premier ministre irakien, qui est chiite, craignait de se faire déborder par des factions chiites plus radicales, soutenues par l’Iran. L’administration américaine est “exaspérée” par les Kurdes irakiens, ajoute-t-elle, estimant que “les divergences avec Barzani ne devraient pas affecter la coopération de Washington avec les Forces démocratiques syriennes” (FDS), composées de combattants arabes et kurdes.

De fait, les aspirations kurdes à l’indépendance menacent la stabilité de trois pays avec lesquels les Etats-Unis entretiennent des relations compliquées : l’Iran, la Turquie et la Syrie.

* Alors que les tensions diplomatiques sont au plus haut avec la Turquie, pays membre de l’Otan, Washington cherche à garder de bonnes relations avec les militaires turcs, qui ouvrent notamment leur base d’Incirlik à la coalition anti-jihadiste menée par les Etats-Unis. Or la Turquie est confrontée depuis 1984 à une sanglante guerilla du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), organisation classée “terroriste” par Ankara. Dont le PYD est la branche syrienne.

* L’Iran, ennemi historique des Etats-Unis, depuis la révolution islamique, qui abrite lui aussi un forte minorité kurde, a tout intérêt à voir les combattants kurdes perdre du terrain en Irak, mais aussi en Syrie où Téhéran est engagé en aux côtés du gouvernement de Bachar al-Assad pour lutter contre les jihadistes … ainsi que les groupes rebelles soutenus par Washington.

Le Pentagone salue la qualité des combattants kurdes, mais les militaires américains se gardent bien de toute promesse à leur égard. “Les FDS se sont révélés (…) des partenaires efficaces et capables”, a indiqué mardi le colonel Ryan Dillon, porte-parole de la coalition. Interrogé sur la possibilité que la formation militaire des Kurdes par la coalition puisse être suspendue en raison du référendum, il a répondu qu’aucune décision n’avait été prise et que la formation se poursuivait.

Pour David Pollock, du Washington Institute for Near East Policy, “les tensions à Kirkouk bénéficient largement à Téhéran et les Kurdes ont quitté la ville sans combattre car “ils ont compris que personne ne viendrait à leur secours”. Les Etats-Unis ont “utilisé les Kurdes contre Daesh et ils les ont laissé tomber en Irak, et ça peut se produire peut-être en Syrie aussi”, ajoute cet analyste qui s’est récemment rendu à Erbil, la capitale de la région autonome kurde. “On leur dit: vous avez tout donné depuis trois ans, mais on vous laisse tomber”…

* Voir sur PRESS TV/

Emission ‘Le Débat’ avec Luc MICHEL et Fabrice BEAUR (EODE) :

KIRKOUK/SINJAR, LE GRAND RETOUR

sur https://www.youtube.com/watch?v=xH0S1bWhToc

(Sources : AFP – EODE Think Tank)

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