QUAND LA PRESSE AMERICAINE EVOQUE UNE GUERRE WASHINGTON-TEHERAN:

‘COMMENT SE DEROULERAIT UNE GUERRE IRAN – ÉTATS-UNIS ?’ (THE NATIONAL INTEREST)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Flash géopolitique – Geopolitical Daily/

2017 09 28/

LM.GEOPOL - Prospective guerre usa-iran (2017 09 28) FR (1)

Document :

Comment se déroulerai une guerre Iran – États-Unis ?

(The National Interest)

LM.GEOPOL - Prospective guerre usa-iran (2017 09 28) FR (2)

* La revue américaine THE NATIONAL INTEREST  a publié ce jeudi 28 septembre, un article, simulant un conflit militaire entre l’Iran et les États-Unis.

« Un simple déploiement des forces belligérantes près des frontières iraniennes est loin de pouvoir faire reculer les militaires iraniens. Pas autant sophistiquées que les forces américaines, celles de l’Iran sont toutefois assez dures pour barrer la route aux objectifs stratégiques que suivent les États-Unis dans une grande partie du Moyen-Orient. Le Clash USA/Iran s’annoncerait inévitable, au cas où les Américains s’approcheraient des frontières iraniennes. Tout comme les Chinois, les Iraniens, eux aussi, pensent que l’Occident n’a jamais été bienveillant à leur encontre. Téhéran, au contraire de ce que certains disent, ne compte pas mettre sur pied un empire moyen-oriental. Tout ce qu’il veut, c’est de préserver ses intérêts et de les défendre du mieux qu’il peut. Seulement ces intérêts ne croisent pas ceux des États-Unis. Certes, la meilleure solution pour prévenir un conflit de grande échelle est d’opter pour plus de pragmatisme. Ce qui est peu probable par les temps qui courent. »

* Et l’auteur de l’article Harry J. Kazianis de poser cette question : Mais à quoi ressemblera un conflit USA-Iran ? 

« Tout se déroulera dans le golfe Persique : les mines maritimes, les missiles balistiques, les missiles de croisière, les sous-marins et les cyberattaques seront au rendez-vous et ce seront les Iraniens qui s’en serviront  pour empêcher l’ennemi de s’emparer de leur territoire. »

* Kazianis place la date du clash entre 2020 et 2025 et poursuit :

« Une guerre pourrait être déclenchée entre Téhéran et Washington. À ce moment, l’industrie militaire iranienne aura déjà parcouru un trajet en croissance alors que le déploiement des forces US au Moyen-Orient ressemblera à celui de 2011, aussi rigoureux et aussi massif. L’Iran lancerait très probablement une attaque-surprise contre les forces américaines, attaque appuyée par les radars qui sont installés sur les ports iraniens, par les drones et les navires. Les Iraniens collecteraient alors des informations préliminaires au sujet de leurs cibles. Après avoir collecté ces informations, les navires iraniens attaqueraient, en masse, les forces navales américaines, déployées dans d’étroites voies navigables que compte le golfe Persique.

La prochaine étape consisterait très probablement en une pluie de missiles et de roquettes iraniens visant les navires US et cela afin de neutraliser une attaque du système d’armes naval américain AEGIS. Cette offensive pourrait même pousser les navires US à se laisser tomber dans le piège des mines, installées sous les eaux. Mais ce ne sera pas tout ce que les Iraniens pourraient faire… Ils seraient aussi capables d’installer leurs missiles antinavires sur les côtes iraniennes, sur les bateaux non militaires, afin d’intensifier les attaques. C’est juste là que l’Iran pourrait ouvrir un nouveau front, grâce à ses missiles balistiques à courte portée, en vue de prendre pour cible les bases maritimes et aériennes des États-Unis dans la région. De leur côté, les États-Unis et leurs alliés régionaux tenteraient de repousser les attaques iraniennes, à l’aide de leurs systèmes de défense antiaériens mais cette tentative serait également mise à l’échec par une pluie de roquettes, renforcée par des missiles balistiques à courte portée. Pour leur part, les alliés de l’Iran pourraient faire appel à leurs mortiers, roquettes et missiles antiradar pour détruire les radars américains. »

* Le Détroit d’Hormuz enjeu stratégique central :

« Mais les équipements militaires ne sont pas les seuls moyens avec lesquels l’Iran pourrait faire avancer cette guerre, car il serait également capable de contrôler, à sa guise, la circulation maritime dans le détroit d’Hormuz. Les mines, aussi bien de type simple que de type sophistiqué, seraient, de même, utilisées pour réaliser un objectif auquel s’intéressent beaucoup les Iraniens : faire couler les navires US ! Toutes ces opérations sont en cours alors que les chasseurs de mines MCM ne cessent d’être ciblés par les roquettes iraniennes.

Les Iraniens seraient également en mesure d’implanter leurs missiles antinavires le long de leurs côtes ainsi que sur leurs îles et de déployer, en même temps, des pièges électroniques, censés ressembler à des sites balistiques, pour tromper les Américains et les empêcher de lancer des contre-attaques. L’Iran sait bel et bien qu’en élargissant le champ de conflit, il pourra déconcentrer les Américains et diviser leurs capacités militaires. Il pourra, de même, bénéficier des capacités du Hezbollah pour menacer les intérêts des États-Unis sur d’autres fronts, voire même impliquer Israël dans ce conflit. »

Mais que cherche The National Interest en décrivant un scénario aussi apocalyptique, interroge ce même jour la presse iranienne ? L’article se focalise sur le pouvoir balistique iranien et entend convaincre le lecteur à accepter “une interdiction des activités balistiques iraniennes”. L’Iran n’a cessé de répéter « qu’il se servira de ses missiles en cas de menace de sa propre sécurité ».

(Sources : The National Interest – Pars Today – EODE Think Tank)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

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Montanari, il vicesindaco di Torino che difende la piazza: «Dov’è il problema?»

http://www.corriere.it/politica/17_ottobre_03/montanari-vicesindaco-torino-che-difende-piazza-dov-problema-m5s-a0206a96-a7ad-11e7-8b29-3c19760df94c.shtml

«Non tollero atti di violenza fisica e morale nei cortei. E li condanno con forza. Ma rivendico il diritto dei cittadini a organizzare manifestazioni»

Guido Montanari

Professor Guido Montanari, vicesindaco di lotta e di governo? 
«Una semplificazione ingiusta. Una amministrazione ospita un vertice adempiendo a un dovere istituzionale. E poi alcuni suoi responsabili ne criticano i contenuti. Non vedo dove sia il problema».

È normale che la sindaca pranzi con i ministri del G7 mentre i suoi consiglieri marciano contro di loro?
«Se Forza Italia avesse fatto il suo congresso avremmo dovuto osannare Berlusconi? Se ci fosse stato il convegno dei macellai avremmo dovuto ingozzarci di carne? Il diritto di critica in questo Paese mi sembra davvero messo male».

L’aggressione alla Polizia e la finta decapitazione di Matteo Renzi rientrano nel diritto di critica?
«Non tollero atti di violenza fisica e morale nei cortei. E li condanno con forza. Ma rivendico il diritto dei cittadini a organizzare manifestazioni».

Qual è il limite?
«Non ci deve essere limite al diritto di critica, purché civile. Chi, come Renzi, ci attacca per aver permesso quel corteo, si mette su una china anticostituzionale, quindi illegale».

L’amministratore indegno citato dal segretario del Pd era lei?
«Curioso che un partito almeno in teoria ispirato dai valori di Antonio Gramsci si schieri in modo strumentale contro il diritto di critica».

Se è così perché non c’è andato anche lei al corteo contro il G7?
«Avevo un convegno a Jesi sull’architettura eclettica. Lo organizza un mio antico maestro».

Suvvia professore…
«Non ci sarei andato comunque. Temevo una strumentalizzazione della mia presenza. Ma questa mia paura non ha senso, non dovrebbe esistere».

Vede che c’è un problema?
«Non trovo nulla di male nella partecipazione dei nostri consiglieri. Non si può pensare che chi ha idee politiche non le manifesti».

Insieme a centri sociali noti per le loro pratiche piuttosto radicali? 
«Quel corteo è stato pacifico. Poi alcuni violenti hanno provocato le forze dell’ordine, brave a reagire con misura. Personaggi da isolare».

Ma non sono quelli con cui ha fatto alcune riunioni prima del G7?
«Questo è un falso sostenuto da alcuni esponenti del Pd. Io ho partecipato a un solo dibattito, organizzato da Sinistra italiana. Dove ho espresso le mie posizioni di critica per le politiche del G7 contro lavoratori e popoli».

Non è ambiguo dare solidarietà agli agenti senza condannare gli autori degli scontri e della finta ghigliottina? 
«Invece lo abbiamo fatto. Più volte, in tempi diversi. La nostra sindaca aveva già stigmatizzato le prove generali di quella ridicola messa in scena. Non vogliamo alcuna contiguità con quel mondo».

Lei è davvero il «signor No» della giunta torinese?
«Definizione grottesca. Io sono un urbanista, con la sua storia. Sono un convinto No Tav, ho animato un comitato contro il grattacielo di Intesa-San Paolo, mi batto per una università democratica».

La svolta radicale delle proteste ha nuociuto alla causa No Tav?
«L’estremizzazione del dissenso non fa mai bene. Ma in Italia non è mai stato aperto un dibattito su quell’opera. Governo e Stato non hanno mai dialogato con i cittadini».

Sta giustificando la guerriglia del biennio 2011-2013?
«No. Sto elencando dei fatti».

La tragedia di piazza San Carlo è uno spartiacque nella percezione della giunta Appendino?
«Spero di no. Un episodio grave, che però ha radici in una serie di elementi non prevedibili. Tutto si poteva far meglio, ma tutto era sempre stato fatto così. Non siamo entrati in sintonia con i tempi: è una cosa che ci dispiace tanto».

La luna di miele con Torino è finita?
«I cittadini si aspettavano in modo legittimo un cambiamento più veloce, dall’oggi al domani. Finora, per tutta una serie di ragioni, non ci siamo riusciti. Anche questo va riconosciuto».

G7, Di Maio replica a Renzi: “Sterile polemica, la violenza non è nel Dna dei Cinque stelle”

http://torino.repubblica.it/cronaca/2017/10/01/news/g7_dopo_l_arresto_del_leader_di_askatasuna_fuoco_di_polemiche_su_appendino-177029016/

Ma una consigliera regionale M5S chiede di liberare il leader antagonista arrestato dopo gli scontri di ieri

01 ottobre 2017

 

“Torno a casa e in tv vedo che i manifestanti contro il G7 di Torino stanno decapitando due manichini, uno col mio volto, uno col volto del ministro del lavoro. Questi signori hanno installato una ghigliottina e pensano di essere simpatici ricordando le macabre esecuzioni del passato. Non mi fanno impressione le pagliacciate”. Lo scrive, su Facebook, il segretario dei Ds Matteo Renzi che elogia poi l’operato delle forze dell’ordine. “Però in questa vicenda – dice – ci sono agenti di polizia, carabinieri, uomini delle nostre forze dell’ordine che vengono feriti sul serio, non a parole. Le botte le hanno prese davvero, loro: hanno prognosi fino a 40 giorni. E ci sono squallidi amministratori comunali che non hanno avuto la forza – o la voglia – di spendere una parola per prendere le distanze da certe formazioni anarchiche o presunti tali, da centri sociali, da persone abituate a vivere di violenza quantomeno verbale. Non mi fa effetto vedere la mia testa rotolare. Mi fa effetto vedere persone che rinunciano a pensare con la loro testa e vivono di slogan legati a un passato ideologico e fumoso. E mi fa effetto vedere amministratori comunali pagati da tutti i cittadini che anzichè schierarsi con le forze dell’ordine e con le istituzioni rilanciano le immagini della rivoluzione francese e dei tempi della ghigliottina. Troppo facile – conclude – prendere le distanze a parole e poi però sfilare con i violenti nei cortei. Ci avevano chiesto di portare il G7 a Torino e poi hanno fatto fare una figuraccia all’anima profonda e solidale di questa città, prima capitale d’Italia. Peccato. Il mio affetto, la mia solidarietà, la mia gratitudine alle forze dell’ordine e agli agenti feriti”. Anche se non è mai citata la giunta di Torino appare uno dei bersagli dell’ex premier.

A Renzi risponde il candidato premier M5S Luigi Di Maio con un post su Facebook: “Le violenze non fanno parte del Dna del MoVimento 5 Stelle ed è bene sottolinearlo. Soprattutto davanti a Renzi che perde l’occasione di tacere per attaccare l’amministrazione di Torino. Anziché sfruttare cinicamente questi episodi di violenza per una sterile polemica politica, avrebbe potuto limitarsi a solidarizzare con gli agenti e le istituzioni”.

“La sindaca di Torino Chiara Appendino – prosegue Di Maio – ieri, in seguito agli scontri, ha espresso sostegno alle forze dell’ordine per gli attacchi subiti e augurato pronta guarigione agli agenti feriti. Io sto con lei, con la città e con l’amministrazione che si è messa a disposizione per il G7. Non mi è piaciuta e non è giustificabile neppure la macabra provocazione che ha visto protagonista dei manichini con le sembianze sue e di Poletti. Le nostre battaglie le abbiamo sempre fatte in parlamento e in nessuna nostra manifestazione di piazza (e sono tante) è mai avvenuto alcuno scontro nonostante le migliaia di persone partecipanti. Accuse rispedite al mittente. E ora faccia lavorare i suoi per migliori politiche del lavoro e per i giovani visto che purtroppo, ancora per qualche mese, governare tocca a loro”.

A Renzi risponde anche, con una nota diffusa nel pomeriggio dal portavoce della giunta Appendino, il vicesindaco Guido Montanari: “Amministratori e consiglieri che, a Torino, hanno espresso posizioni critiche o hanno partecipato ai cortei (contro il G7, ndr) sono stati accomunati ai delinquenti che hanno bruciato cassonetti o attaccato le forze dell’ordine. Respingo questa visione provocatoria che è lontana dalla realtà”.

Ma Francesca Frediani, consigliere regionale del Movimento 5 Stelle in Piemonte, in un tweet scrive: “Sembra impossibile. Andrea libero subito”, alla notizia dell’arresto di uno dei leader del centro sociale torinese Askatasuna, Andrea Bonadonna . L’uomo è stato preso in consegna ieri sera dalla polizia al termine del corteo di protesta contro il G7.

Il senatore Dem Stefano Esposito stamattina ha postato sui social questo messaggio rivolto proprio a Chiara Appendino:  “Non basta la solidarietà ai poliziotti feriti senza la condanna di Askatasuna”. Il riferimento è all’arresto nella notte di Andrea Bonadonna, leader del Centro sociale Askatasuna, per aver aggredito un poliziotto. Ma c’è di più. Esposito torna all’attacco anche del vicesindaco di Appendino Guido Montanari accusato di aver preso parte alle organizzazioni contro il G7 sebbene poi nel weekend fosse lontano da Torino. “Il vicesindaco Montanari – aggiunge Esposito – è vergogna per Torino. Licenzialo”.

“Che vergogna a Torino. In democrazia si manifesta liberamente. E pacificamente. Condivido parole di @matteorenzi”. Lo scrive su Twitter Ettore Rosato, capogruppo Pd alla Camera. E il “fuoco” di domande da parte dei Dem nei confronti del Movimento Cinque stelle arruola altri esponenti del Pd. “Il G7 doveva essere per Torino una grande opportunità di visibilità internazionale. Invece, la città è stata devastata di fronte al mondo. Qualcuno che siede tra gli scranni del Comune dovrebbe condannare con decisione e prendere le distanze da ciò che è avvenuto. Registriamo invece solo dalla sindaca Appendino un comunicato di circostanza che non dice assolutamente niente”. Così Alessia Morani, vicepresidente del gruppo Pd alla Camera dei deputati, che esprime “tutta la nostra solidarietà e vicinanza alle forze dell’ordine”. “Chissà perché – aggiunge – il candidato premier Di Maio che, nell’immediatezza dei fatti di piazza Indipendenza, a Roma si è precipitato a fare dichiarazioni di vicinanza alle forze dell’ordine, per i fatti di Torino tace. Sarà mica perché con questi gruppi ci hanno flirtato per le elezioni comunali?”.

E il deputato Emanuele Fiano scrive su Facebook: “A Torino arrestato Bonadonna, uno dei capi del centro sociale Askatasuna. Ha picchiato un poliziotto. La consigliera regionale M5S Frediani scrive: ‘Andrea libero subito’. Con chi sta cinque stelle sindaco Appendino? Noi con il poliziotto picchiato. Non di certo con quei delinquenti che hanno decapitato i manichini di Renzi e di Poletti o che picchiavano i poliziotti”.

“Quello che sta accadendo a Torino mi colpisce. Ci sono gli scontri organizzati sempre dai soliti. E poi c’è il partito che guida la città e che esprime il sindaco, che invece di prendere le distanze, solidarizza con chi sta usando la violenza. Hanno chiesto che il G7 si svolgesse a Torino. E poi flirtano con quelli che lo contestano e con i delinquenti che sfasciano tutto”. Lo scrive in un post su facebook il presidente del Pd Matteo Orfini. “Non è solo un problema di inadeguatezza di un gruppo dirigente. È qualcosa di più profondo. È un pericoloso analfabetismo democratico. La verità è che a loro va bene tutto, purché l’odio sia rivolto contro gli avversari. E chi se ne frega se in mezzo c’è una città danneggiata, forze dell’ordine malmenate, cittadini terrorizzati. Sia chiara una cosa però: quelli che usano la violenza per manifestare le proprie opinioni e chi con loro solidarizza, con la sinistra non hanno nulla a che fare”, attacca Orfini.

E vanno all’attacco della sindaca anche Fratelli d’Italia. “E’ ridicolo che il sindaco Appendino pensi di cavarsela con lacrime di coccodrillo sugli attacchi sofferti ingiustamente dalle forze dell’orine quando è proprio il Comune di Torino che lei amministra a fornire agli antagonisti le basi logistiche per le loro violenze politiche, dalla Cavallerizza occupata fino al centro sociale Askatasuna”. Lo dichiarano in una nota congiunta Augusta Montaruli e Patrizia Alessi, esponenti torinesi di Fratelli d’Italia. “Ancora una volta – aggiungono – gli autonomi di Askatasuna si rivelano i registi delle violenze di piazza, con il loro leader arrestato. Perché Appendino, se davvero condanna i violenti, non richiede alla Questura lo sgombero del centro sociale Askatasuna?”.

VAL DI SUSA, IL TEMPO SI È FERMATO A CHIOMONTE

 http://www.eddyburg.it/2017/10/val-di-susa-il-tempo-si-e-fermato.html?m=1

di GIANNI BARBACETTO   

il Fatto Quotidiano, 2 ottobre 2017. «dopo 6 anni il cantiere è ancora militarizzato: già scavati sette km di galleria esplorativa. il no-tav qui è ancora molto forte, anche se in italia se ne parla assai meno» (p.d.)

Per raggiungere il cantiere più difeso del mondo in tempo di pace bisogna salire da Torino fino a Bussoleno e da qui fino a Chiomonte, per una strada statale impavesata di bandiere bianche con la scritta No Tav e percorsa da camionette di carabinieri, polizia, esercito. Poi ci si inerpica ancora fino alla galleria che inghiotte l’autostrada del Frejus, per risputarla verso Bardonecchia e Modane, in Francia.

Sopra Chiomonte, il primo posto di blocco. Cancelli, alte barriere difese con rotoli di filo spinato. Da un prefabbricato escono i carabinieri del check-point che chiedono i documenti, fanno i controlli, parlottano alla radio, si segnano il numero di targa dell’auto, chiedono perché vuoi passare. Ricevuto il via libera, si prosegue su una strada dove sono parcheggiati i pullman azzurri della polizia, attrezzati con alte grate di metallo che proteggono parabrezza e finestrini. Su uno, restano i segni di una vecchia battaglia: la vernice rossa che macchia fiancata e parabrezza. Oltre, ci sono solo le vigne di avanà, che tra qualche giorno sarà vendemmiato e darà un vino rosso che si trova solo qui, in Val di Susa. Solo qui, del resto, succedono tante altre cose. L’auto prosegue lentamente fino al museo della Maddalena, che un tempo era visitabile e che mostrava monete, frammenti di stoviglie e di tombe, dal Neolitico alla Seconda età del Ferro. Non si può proseguire oltre. Il passo è sbarrato da due alte recinzioni, sormontate dal filo spinato. Al cancello “Museo 5” chiedo di entrare per visitare la necropoli del 4000 a.C. Al di là delle grate, un gruppo di alpini in tuta mimetica. Un ufficiale mi chiede di nuovo il documento, si allontana, chiede ordini alla ricetrasmittente. Dopo qualche minuto d’attesa, torna al cancello e mi dice che no, non è possibile passare.
Il buco nella roccia scavato dopo vent’anni di progetti, dibattiti, polemiche, battaglie non si vede, da qui, e non si può vedere, come la vicina necropoli del Neolitico. Eppure è a poche centinaia di metri. È l’accesso al tunnel geognostico che è stato finalmente scavato: 7 km per saggiare la roccia, in vista dello scavo del tunnel più contestato d’Europa, quello per farci passare i treni ad alta velocità e ad alta capacità della Torino-Lione. Lo scontro Tav-NoTav, che ha a lungo occupato le prime pagine dei giornali e ha infiammato e diviso politici e cittadini, oggi è dimenticato. Fuori dalla Val di Susa, nessuno parla più della Torino-Lione e nessuno ricorda più l’esistenza di un movimento NoTav. Che fine hanno fatto i proclami di guerra lanciati dalle due parti? C’è ancora la volontà politica di realizzare la Torino-Lione? E c’è ancora il movimento NoTav? Per rispondere a entrambe le domande bisogna salire fin quassù, tra le barriere di filo spinato e le vigne di avanà della Valsusa.
Gli elefanti di Annibale
Prima notizia. Il progetto Tav c’è ancora. Dopo vent’anni di progetti, lotte, modifiche, cambiamenti e incertezze, il tanto contestato grande buco nella montagna lo vogliono ancora fare. Sembrava tutto rallentato, anzi sospeso. In due decenni, non è stato ancora scavato neppure un metro del tunnel di base e i 7 chilometri del tunnel geognostico realizzati finora sembrano più un risultato da sventolare come una bandiera, per non darla vinta ai NoTav. “Il Tav ha un alto valore simbolico, che è quasi superiore a quello effettivo”, ha dichiarato a luglio 2017 il presidente della Regione Piemonte Sergio Chiamparino. La Francia, d’altra parte, aveva annunciato nella primavera scorsa una “pausa di riflessione” e il nuovo presidente Emmanuel Macron non perde occasione per ripetere che deve mettere a posto i conti dello Stato.
Ma due incontri, la settimana scorsa, hanno rilanciato il progetto. Martedì 26 settembre, Roma: la Conferenza nazionale dei servizi, con i rappresentanti di governo, Regione, Comuni valsusini e della società italofrancese Telt che dovrà fare i lavori, ha discusso l’ultima variante del progetto. Mercoledì 27 settembre, Lione: il vertice tra il presidente del Consiglio italiano Paolo Gentiloni e il presidente francese Macron ha confermato il progetto. “Siamo entrambi impegnati affinchè il troncone transfrontaliero della Torino-Lione sia portato a buon fine. Il tunnel di base deve essere concluso”, ha dichiarato Macron. In realtà qualche problema resta ancora aperto e sarà affrontato da un gruppo di lavoro misto italo-francese. Macron vuole passare dall’attuale finanziamento annuale a quello pluriennale e soprattutto vuole alleggerire i conti dell’opera, facendola pagare almeno per il 50% non allo Stato francese, ma ai camionisti che passano sulle strade della Francia, attraverso l’Eurovignette. Quanto costa il grande tunnel? Già spesi 1,8 miliardi per la progettazione. Per la costruzione, ne servono altri 8,3 che dovranno essere pagati al 25% dalla Francia (2 miliardi), al 35% dall’Italia (3 miliardi) e al 40% dall’Europa (3,3 miliardi). Ai francesi costa 200 milioni l’anno per dieci anni, 300 l’anno all’Italia. “Assurdo che noi italiani dobbiamo pagare di più, per un tunnel che è in gran parte in territorio francese”, protestano i NoTav. “Dei 57 chilometri della galleria, 45 sono in Francia e solo 12 in Italia”, spiega Claudio Giorno, storico esponente del movimento. “Ma noi pagheremo di fatto il 58% dei lavori: ogni chilometro ci costerà 245 milioni, mentre i francesi pagheranno solo 48 milioni a chilometro”. Gli risponde a distanza Mario Virano, direttore generale di Telt: “È una normale compensazione, poi la linea francese, dal tunnel a Lione, è tripla di quella italiana, dal tunnel a Torino”. Avanti tutta, dunque. Con una sola variante di rilievo, quella discussa dalla Conferenza dei servizi del 26 settembre: il cantiere non si fa più a Susa, per cominciare a scavare la galleria su verso la Francia, ma resterà qui a Chiomonte e scaverà giù verso Susa. Per motivi di “sicurezza”, dicono. “Ma nel senso di security, non safety”, ribatte Giorno. “Non è la sicurezza dei lavoratori che faranno gli scavi, né dei cittadini che li subiranno, bensì la difendibilità militare del cantiere, più facile quassù e quasi impossibile a Susa”.
Il governo: “Farà bene all’economia”
La Torino-Lione, sostiene il ministro Graziano Delrio, “farà bene all’economia, alla logistica, alle persone, insomma all’Italia. La direttrice Ovest ha bisogno di una cura del ferro per spostare su rotaia le merci che viaggiano ancora soprattutto su gomma”. Gli fa eco Gentiloni: “Questa linea è di importanza strategica”. Il movimento NoTav risponde ripetendo le cifre diffuse dagli economisti e dagli studiosi dei trasporti: i passeggeri e le merci in viaggio tra Italia e Francia sono in continuo calo da oltre vent’anni. “Per i passeggeri, l’alta velocità fra Torino (o Milano, o Roma) e Parigi c’è già e si chiama voli low cost”, dice con una battuta Marco Ponti, professore del Politecnico di Milano. Quanto alle merci, la linea ferroviaria esistente è già più che sufficiente a coprire il fabbisogno: può trasportare fino a 20 milioni di tonnellate l’anno. Nel 1994 ne ha portate 10, poi è cominciata una diminuzione ininterrotta fino alle 3 tonnellate di oggi. Verso ovest è in calo, del resto, anche il trasporto su gomma. “È chiaro che la Torino-Lione è un’opera inutile”, scandisce Sandro Plano, storico sindaco di Susa, oggi presidente della Comunità montana, esponente del Pd ma da sempre schierato con i NoTav. “È un progetto figlio degli anni Ottanta, oggi i numeri ci dicono che basta e avanza la linea che c’è già. La nostra protesta è cominciata negli anni Novanta, quando il sentire comune degli amministratori locali e dei cittadini era di non far devastare la nostra valle da un’opera inutile. Qui ci hanno già fatto passare la ferrovia, la statale, l’autostrada, l’elettrodotto. Ci fanno passare di tutto, fin dai tempi di Annibale che ci ha portato anche gli elefanti. Immaginatevi di vivere in un appartamento con il corridoio sempre occupato da gente che passa. La Val di Susa è così”.
Gemma Amprino, sindaco di Susa per un mandato, aveva come slogan: “Susa di nuovo grande”. Aveva anticipato Donald Trump? No, aveva creduto alle sirene Tav che promettono di creare a Susa una “stazione internazionale”: “Ma chi mai arrivando da Lione o da Parigi vorrebbe fermarsi a Susa prima di raggiungere Torino?”. Resta invece ottimista Virano, secondo cui l’offerta creerà la domanda: “Io a casa ho una vecchia, bellissima Valentine, la macchina per scrivere rossa disegnata da Ettore Sottsass. Funziona benissimo, potrebbe scrivere migliaia di pagine, non è ‘satura’, ma non la uso, perché per scrivere adopero il computer. Così la vecchia linea ferroviaria: non è ‘satura’ ma va fuori mercato, ci vogliono tre locomotori per portare i treni merce su fino a 1.300 metri. In Italia ci sono sette valichi alpini: tutti hanno un tunnel di base. Lo avrà anche il passaggio a ovest, altrimenti i trasporti verso la Francia (e la Spagna) passeranno dalla Germania e l’Italia sarà tagliata fuori”.
Il Cappellaio Matto progettista
Le seconda notizia che si scopre venendo quassù, nelle nebbioline che annunciano l’arrivo pieno dell’autunno, è che il movimento NoTav c’è ancora. Nel resto d’Italia contano solo gli scontri, le battaglie, gli attacchi violenti al cantiere, i processi, gli antagonisti, gli anarchici. Qui c’è una comunità che da anni costruisce iniziative, discussioni, ma soprattutto stili di vita, luoghi d’incontro, reti di conoscenze e di affetti. Giovani cresciuti a pane e NoTav o vecchi che hanno identificato la loro vita con la difesa della valle hanno un’esperienza in comune: non sono persone che fanno la loro vita e poi impegnano qualche ora del loro tempo nelle attività di un movimento; no, per loro vita e movimento sono una cosa sola. Così oltre il check-point della Maddalena trovo Gianni, che cura il pezzo di terra comprato insieme ad altri mille per poter entrare nell’area di cantiere, cura gli alveari e raccoglie il miele. Tutti i mercoledì, aperipranzo alla Colombera. Tutti i venerdì, apericena fuori dal check-point. Domenica 24 settembre c’è stata una festa dopo che per tutta la settimana erano stati dipinti in valle i murales di Blu e di Scift. A luglio a Venaus c’è stato il “Festival dell’Alta felicità” con musicisti e artisti, Elio Germano e Stefano Benni, Luca Mercalli e Lo stato sociale, Africa Unite e Bandabardò. “Siamo un movimento che mette insieme madamine ben educate e ragazzi con i capelli rasta”, dice il guardaparco Luca Giunti. Al presidio NoTav di Borgone trovo un gruppo di pacifici cittadini che chiacchierano amabilmente. Una madamina sorride: “Il progetto del Tav sembra disegnato dal Cappellaio Matto. A una manifestazione mi sono guardata attorno e ho pensato: chissà che cosa avrebbe detto la mia mamma se mi avesse visto oggi, attorniata da tutte queste bandiere anarchiche. Ma noi difendiamo la nostra valle dall’ennesimo Annibale che ci tratta come un corridoio dove passare; e difendiamo il nostro Paese, l’Italia, da un’opera inutile”.

Gli esperti di diritto sulla Catalogna? Sono dei pirla.

http://www.byoblu.com/post/notiziedalweb/gli-esperti-diritto-sulla-catalogna-dei-pirla

di Paolo Becchi

Eccoli alla carica sui giornaloni gli esperti del diritto, e più sono esperti e più sono dei pirla. Fantozzi docet. Il referendum per l’indipendenza della Catalogna è «illegale». Sì, lo è: è contro la Costituzione spagnola, contro l’«unità indissolubile» dello Stato, come ha di recente ribadito la Corte costituzionale spagnola. Ebbè, non potrebbe essere altrimenti: il potere costituito non può che porre come illegale ogni tentativo, da parte del popolo, di tornare ad esercitare il suo potere costituente, che è sempre un potere «extra ordinem».

Il referendum deve farsi, perché è giusto e legittimo, anche se è illegale anzi proprio in quanto «illegale», proprio in quanto segna, oggi, un grande momento costituente e di autodeterminazione da parte del popolo catalano. Il popolo vuole decidere, oggi: e questa decisione, questa pura Ent-scheidung, questa volontà politica, supera i limiti legali, si rivolge contro di essi in nome di una legittimità, di un diritto naturale, superiore a qualsiasi diritto positivo, e inalienabile – quello dell’autodeterminazione.

Tutto ciò non ha nulla a che vedere con il processo di disgregazione compiuta dei vecchi Stati nazionali, da parte della Unione europea. La spinta secessionistica del popolo catalano non è in alcun modo in contrasto con la logica dello Stato nazionale. Al contrario, ne costituisce l’autentica e originaria espressione: il momento in cui il popolo si fa Stato, si autodetermina come nazione. I catalani vogliono il loro Stato nazionale, e non certo un divorzio politico che li porti soltanto ad «integrarsi» meglio all’interno delle logiche europee, perdendo di nuovo la loro identità nazionale.

È tutto il contrario di quel che si dice: qui si tratta non di Stati che si disgregano, ma di nuovi Stati che nascono. Da uno, ne avremo due. È evidente che vi sia un tentativo, da parte dell’Ue, di servirsi di queste spinte secessionistiche in funzione anti-nazionale. Ma è altrettanto chiaro che ciò avviene proprio perché si è consapevoli del fatto che tali spinte rappresentano obiettivamente momenti di risveglio nazionale, di rivendicazione di un’identità culturale propria, di voglia di nazione. È la voglia di «piccole patrie» che riesplode nell’epoca di una globalizzazione asfissiante.

Tendiamo erroneamente a pensare che vi sia una contrapposizione tra «sovranità» (e quindi: Stato, unità nazionale) e «secessione» (e quindi: indipendentismo, autonomia, etc.). In realtà non è così: contro lo Stato centralista, i catalani rivendicano un’idea di nazione, un modello di sovranità «debole», non leviatanica, che si basa su questo principio: «stare con chi si vuole, stare con chi ci vuole».

Come tra le persone, il divorzio dovrebbe valere anche tra gli Stati. Non dobbiamo più pensare all’unità nazionale come ad un matrimonio indissolubile, che va mantenuto anche quando non esiste più accordo tra le parti. Le nazioni, oggi, devono costituirsi sul libero consenso dei popoli: e se due comunità intendono separarsi, che si separino pure. La cosa migliore ovviamente sarebbe in modo consensuale.

La «legalità» dei politici di Madrid conta poco. E con la violenza contro chi intende votare si otterrà ancora meno. Ciò che conta è la legittima rivendicazione di indipendenza del popolo catalano.

BARCELLONA VIOLENTA

dago

2 OTT 2017 15:45

BARCELLONA VIOLENTA – UNA DONNA, TRASCINATA FUORI DAL SEGGIO, HA URLATO: “STAVO SOLO DIFENDENDO LA GENTE PIÙ ANZIANA, PERCHÉ COLPIVANO BAMBINI ED ANZIANI. MI HANNO ROTTO LE DITA, UNA AD UNA. SULLE SCALE AVEVO IL VESTITO TIRATO SU, MI HANNO TOCCATO IL SENO MENTRE RIDEVANO E MI COLPIVANO’’

Gerard Couzens e Julian Robinson perMail On Line

VIDEO ‘LA POLIZIA ROMPE LE DITA A MARTA TORRECILLAS’

marta torrecillas va a votareM

ARTA TORRECILLAS VA A VOTARE

La donna che è stata trascinata fuori dal seggio a Barcellona, è scoppiata a piangere perché gli agenti della polizia le hanno rotto le dita ‘una ad una’ e l’hanno aggredita sessualmente mentre ridevano.

marta torrecillas trascinata dalla polizia

MARTA TORRECILLAS TRASCINATA DALLA POLIZIA

Il video ripreso alla Paul Claris School di Eixample, mostra Marta Torrecillas mentre viene violentemente portata via dalla polizia, la trascinano per le scale verso l’uscita, il vestito le sale fino alla pancia, lasciandola esposta ed umiliata.

marta torrecillas trascinata dalla polizia copia

MARTA TORRECILLAS TRASCINATA DALLA POLIZIA COPIA

Ha descritto l’accaduto in una registrazione WhatsApp passata ad un’amica per farla arrivare alla stampa: «Stavo solo difendendo la gente più anziana, perché colpivano bambini ed anziani. Mi hanno rotto le dita, una ad una. Sulle scale avevo il vestito tirato su, mi hanno toccato il seno mentre ridevano e mi colpivano. Diglielo Laura, digli cosa stanno facendo. Voglio che tutti lo sappiano. Mi hanno rotto le dita deliberatamente. Questa è cattiveria pura». 

marta torrecillas portata via dagli agenti

MARTA TORRECILLAS PORTATA VIA DAGLI AGENTImarta torrecillas trascinata dalla polizia copia 2MARTA TORRECILLAS TRASCINATA DALLA POLIZIA COPIA 2marta torrecillas con le dita spezzate

MARTA TORRECILLAS CON LE DITA SPEZZATE

Quanti miliardi incassano i sindacati: i bilanci segreti di Cgil, Cisl e Uil

http://espresso.repubblica.it/inchieste/2015/09/17/news/quanti-miliardi-incassano-i-sindacati-i-bilanci-segreti-di-cgil-cisl-e-uil-1.230063

I conti delle grandi associazioni dei lavoratori sono uno dei segreti meglio custoditi d’Italia. 
“L’Espresso” però ha fatto un po’ di analisi, sommando i proventi delle iscrizioni ai finanziamenti pubblici. Risultato? Un montagna di denaro

DI STEFANO LIVADIOTTI 

23 settembre 2015

Quanti miliardi incassano i sindacati: i bilanci segreti di Cgil, Cisl e Uil
Susanna Camusso della Cgil e Carmelo Barbagallo della Uil

Per Susanna Camusso è quasi un’ossessione. Da quando si è insediata al vertice della Cgil (il 3 novembre 2010) si è arrampicata 67 volte su palchi di ogni ordine e grado per invocare trasparenza. La leader del più grande sindacato italiano se ne è poi però puntualmente dimenticata man mano si avvicinava la fine dell’anno e il momento per la Cgil di fare due conti sui contributi degli iscritti rastrellati nei dodici mesi.

Sì, perché il sindacato di corso d’Italia, che non è tenuto a farlo per legge, si guarda bene dal pubblicare un bilancio consolidato: come del resto i cugini di Cisl e Uil, si limita a mettere insieme in poche paginette i numeri che riguardano la sola attività del quartier generale romano. Spiccioli, rispetto al vero giro di soldi delle confederazioni, che negli anni si sono trasformate in apparati capaci di lucrare pure su cassintegrati e lavoratori socialmente utili (nell’ultimo anno l’Inps ha versato a Cgil, Cisl e Uil 59,4 milioni di trattenute su ammortizzatori sociali)

«I sindacati hanno un sacco di soldi», si è lamentato nei giorni scorsi il presidente del Consiglio, Matteo Renzi, che non li ama davvero. Diversi recenti episodi di cronaca confermano che di denari nei corridoi delle sedi sindacali ne girano parecchi. E che il loro uso è molto spesso un po’ troppo disinvolto.

Ai primi di novembre 2014 ha mollato di colpo il suo incarico il segretario della Cisl, Raffaele Bonanni: nel palazzo circolava un dossier dove si documentava l’impennata del suo stipendio dai 79 mila euro precedenti la nomina ai 336 mila del 2011. E quest’estate una mail di un dirigente della Cisl ha alzato il velo sulla retribuzione d’oro di alcuni suoi colleghi capaci di mettere il cappello su più incarichi: il presidente del patronato Inas-Cisl, Antonino Sorgi, per esempio, nel 2014 ha portato a casa 77.969 euro di pensione, più 100.123 per l’Inas e altri 77.957 per l’Inas immobiliare.

I soldi dunque li hanno. Ma sapere quanti è quasi impossibile. I veri bilanci dei sindacati sono uno dei segreti meglio custoditi del Paese. Loro si rifiutano di fornire dati esaustivi. E chi conosce le cifre preferisce non esporsi. Così, almeno su alcuni capitoli, bisogna andare per approssimazione. Vediamo.

IL TESORETTO DEI TESSERATI
Lo zoccolo duro delle finanze sindacali è la tessera, che ogni iscritto paga con una piccola quota dello stipendio di base (o della pensione). Nei bilanci delle tre confederazioni sono indicati complessivamente 68 milioni 622 mila 445 euro e 89 centesimi. Ma è una presa in giro bella e buona. Si tratta infatti solo delle quote trattenute dalle holding. Per avvicinarsi alla cifra vera bisogna seguire un altro percorso. Cgil, Cisl e Uil dichiarano di rappresentare tutte insieme 11 milioni 784 mila e 662 teste (che scendono in picchiata quando è il momento di versare i contributi alla Confédération Européenne des Syndicats, dove si paga un tanto per iscritto). I sindacati chiedono per l’iscrizione lo 0,80 per cento della retribuzione annua ai lavoratori attivi e la metà ai pensionati.

Conoscendo la ripartizione degli iscritti tra le due categorie, gli stipendi medi dei dipendenti italiani (25.858 euro lordi, secondo l’Istat) e le pensioni medie (16.314 euro lordi, per l’Istat), è dunque possibile fare il conto. La Cgil dovrebbe incassare 741 milioni di euro e rotti (loro ammettono poco più della metà: 425 milioni). Alla Cisl si arriverebbe a 608 milioni (in via Po parlano di 80 milioni circa). E la Uil intascherebbe 315 milioni (in via Lucullo ridimensionano a un centinaio di milioni).

Solo le tessere garantirebbero dunque quasi 1,7 miliardi. Ora: è possibile che i calcoli de “l’Espresso” siano approssimati per eccesso, se si considerano il mix degli iscritti (full-time, part-time, stagionali); la durata del versamento, non sempre ininterrotto; l’incidenza di eventuali periodi di cassa integrazione. Ma una cosa è certa: il tesoretto delle tessere non vale solo i circa 600 milioni e spicci che dicono Cgil, Cisl e Uil. Secondo quanto “l’Espresso” è in grado di rivelare, infatti, nell’ultimo anno solo l’Inps ha trattenuto dalle pensioni erogate, e girato a Cgil, Cisl e Uil, 260 milioni per il pagamento della tessera sindacale. Una cifra alla quale va sommata la quota-parte di competenza delle confederazioni sui 266 milioni che l’Inps incassa da artigiani e commercianti e poi trasferisce alle organizzazioni dei lavoratori per la tassa di iscrizione. Già con queste voci si arriva vicino alla somma totale ammessa da Cgil, Cisl e Uil. I conti dunque non tornano.

Tito Boeri
Tito Boeri

Fin qua abbiamo comunque parlato di soldi di privati e quindi di affari dei sindacati e di chi decide di finanziarli (anche se Cgil, Cisl e Uil non sempre giocano pulito: una serie di meccanismi impone a chi straccia la tessera di continuare a versare a lungo il suo obolo). Poi c’è, però, tutto il capitolo dei quattrini pubblici, dove la trasparenza non dovrebbe essere un optional. In prima fila si trovano i Caf, i centri di assistenza fiscale che aiutano i cittadini per la dichiarazione dei redditi (e intanto fanno proselitismo): in teoria sono cosa a parte rispetto ai sindacati, ma il legame è strettissimo.

La legge di Stabilità 2011 ha tagliato i loro compensi. Così piangono miseria, tanto più oggi con l’arrivo della dichiarazione precompilata, che toglierà loro clienti. Ma che presidino un business ricchissimo lo dimostra un fatto: per scardinare il loro monopolio è dovuta intervenire, il 30 marzo del 2006, la Corte di Giustizia Europea, che ha imposto al governo italiano di consentire la presentazione dei modelli 730 anche a commercialisti, esperti contabili e consulenti del lavoro.

All’Agenzia delle Entrate dicono che su 19 milioni, 41 mila e 546 dichiarazioni 2014 quelle passate dai Caf sono più di 17,6 milioni (il 92,6 per cento). Siccome i centri di assistenza incassano dallo Stato 14 euro per ogni dichiarazione (e 26 per i 730 presentati in forma congiunta dai coniugi) e il 45 per cento del settore è appannaggio dei sindacati è facile calcolare il loro giro d’affari: se anche le dichiarazioni che compilano e presentano fossero tutte singole (e così non è) si arriverebbe a più di 111 milioni. In questo caso, i dati ufficiali del ministero dell’Economia non si discostano troppo dalle stime: dicono che nel 2014 il Caf della Cgil ha incassato 42,3 milioni di euro (oltre ai contributi volontari della clientela), quello della Cisl 38,6 milioni e quello della Uil 15,5 milioni. Ai quali vanno sommati i 20,5 milioni che l’Inps ha versato nell’ultimo anno ai Caf confederali per i modelli 730 dei pensionati. E gli ulteriori 33,9 milioni sborsati sempre dall’istituto presieduto dal professor Tito Boeri a favore dei Caf confederali per la gestione di servizi in convenzione (dalle pratiche relative agli assegni di invalidità civile a quelle dell’Isee, l’indicatore per l’accesso alle diverse prestazioni assistenziali).

SOLO DALL’INPS 423 MILIONI
Poi ci sono i patronati, che forniscono gratuitamente servizi di assistenza a lavoratori e pensionati per prestazioni di sicurezza sociale e vengono poi rimborsati dagli istituti di previdenza. Secondo la “Nota sul finanziamento diretto e indiretto del sindacato”, messa a punto da Giuliano Amato su incarico dell’allora premier Mario Monti, solo nel 2012 l’Inps ha versato loro 423,2 milioni di euro (quattrini esentasse, per giunta, in base a una logica imperscrutabile).

Secondo quanto risulta a “l’Espresso”, a fare la parte del leone sono stati Inca-Cgil (85,3 milioni di euro), Inas-Cisl (65,5 milioni) e Ital-Uil (31,2 milioni). «Sembra evidente che il funzionamento dei patronati non comporti un finanziamento pubblico, sia pur indiretto, delle associazioni o organizzazioni promotrici (i sindacati, ndr)», ha scritto Amato nella sua relazione. Poi però lo stesso Dottor Sottile si è sentito in dovere di aggiungere una postilla: «C’è per la verità un’unica disposizione (non legislativa, ma statutaria) che può essere letta in questa chiave e cioè quella secondo cui, nel caso di scioglimento dell’ente (il patronato, ndr), è prevista la devoluzione dell’intero patrimonio di quest’ultimo in favore dell’organizzazione promotrice. Al di la di ciò…». Ma come sarebbe a dire “al di la di ciò”?

No Tav, per la Cassazione l’attacco di Chiomonte non fu terrorismo: “Nessun grave danno al Paese”

http://www.ilfattoquotidiano.it/2017/09/28/no-tav-per-la-cassazione-lattacco-di-chiomonte-non-fu-terrorismo-nessun-grave-danno-al-paese/3883406/

No Tav, per la Cassazione l’attacco di Chiomonte non fu terrorismo: “Nessun grave danno al Paese”

Così la Corte nelle motivazioni della sentenza dello scorso marzo in cui si respingeva il ricorso della procura di Torino. Nel maggio 2013 quattro attivisti lanciarono delle molotov nel cantiere dell’Alta Velocità in Val Di Susa. Confermate le condanne per i reati di danneggiamento, detenzione e porto d’armi e resistenza a pubblico ufficiale
 

L’attacco dei No Tav a Chiomonte in Val di Susa non fu un atto di terrorismo. Con la pubblicazione delle motivazioni, la Cassazione mette un nuovo punto fermo sulla vicenda dell’assalto al cantiere dell’alta velocità Torino-Lione del 14 maggio 2013. Il terrorismo presuppone la volontà di produrre “un grave dannoad un Paese o a un’organizzazione internazionale“,  e anche “il compimento oggettivo di condotte” “idonee allo scopo”. Per i giudici non è avvenuto nulla di tutto questo, perché l’azione non fu tale da “costringere i poteri pubblici a rinunciare alla realizzazione della linea ferroviaria” o, appunto, da “produrre un grave danno al Paese”.

Così la Corte di Cassazione – che si era espressa lo scorso marzo – ha respinto il ricorso della Procura di Torino, che insisteva nel sostenere questa accusa nei confronti di quattro attivisti, Claudio Alberti, Niccolò Blasi, Chiara Zenobi e Mattia Zanotti, che avevano partecipato partecipato all’attacco contro il cantiere lanciando delle molotov. Se per il pg di Torino per parlare di attentato non è necessaria un’azione con dolod’omicidio o di lesioni, ma basta un’azione con volontà di mettere in pericolo l’incolumità o la vita delle persone, per la Cassazione la questione è differente. Secondo il tribunale supremo “l’obiettivo primario dell’attacco” era “la distruzione dei mezzi d’opera destinati alla realizzazione del tunnel geognostico”. Dunque non quella di recare danno agli addetti ai lavori “che non furono mai i diretti destinatari dei gesti di lancio” di molotov. L’attacco, scrive la Cassazione, provocò “costi economici che la collettività ha dovuto sopportare per assicurare la prosecuzione e il completamento dell’opera, presidiando il cantiere”. Ma la finalità di terrorismo si riferisce ad azioni dirette contro lo Stato, al fine “di intimidirela popolazione o costringere i poteri pubblici o un’organizzazione internazionale a compiere o astenersi dal compiere un qualsiasi atto o a destabilizzare o distruggere le strutture fondamentali, costituzionali, economiche e sociali di un Paese”. Inoltre, non basta il solo “finalismo”, ma “occorre” che ci sia anche “il requisito dell’idoneità delle condotte in concreto”. Insomma, devono esserci azioni esplicite che abbiano come conseguenza un “grave danno al Paese o un’organizzazione internazionale”. Caratteristiche, spiega la Cassazione, che come ha rilevato e motivato la sentenza d’appello, l’attacco di Chiomonte non ebbe.

Nelle motivazioni della sentenza rese note oggi, la prima sezione penale della Cassazione ha comunque confermato le condanneinflitte dalla corte d’assise d’appello –  tre anni e sei mesi – per danneggiamento, fabbricazione e trasporto d’armi e resistenza a pubblico ufficiale, escludendo invece la finalità di terrorismo che l’accusa chiedeva a carico. L’assalto a Chiomonte della notte tra il 13 e il 14 maggio del 2013 si concluse in brevissimo tempo con il danneggiamento di un compressore, senza feriti. I lavori per il sondaggio geodetico furono interrotti per mezz’ora.