LE NOUVEAU LIVRE-ENQUETE CHOC SUR L’EMPIRE BOLLORE : ‘VINCENT TOUT-PUISSANT’

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Le livre-choc dont Luc MICHEL vient de parler dans LE DEBAT PANAFRICAIN sur AFRIQUE MEDIA TV …

EODE-BOOKS - Vincent tt-puissant (2018 04 01) FR

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de l’Ong EODE

# ‘VINCENT TOUT-PUISSANT’.

L’ENQUETE QUE BOLLORE A VOULU EMPECHER …

Auteurs : Nicolas Vescovacci, Jean-Pierre Canet

Editeur : JC Lattès (2018)

Quand un huissier s’est présenté à sa porte, Nicolas Vescovacci a d’abord cru à une erreur. Puis il a compris : Vincent Bolloré lui réclamait 700 000 euros pour avoir simplement cherché à obtenir une interview avec l’homme d’affaires ou ses proches. Cette “anecdote” dit tout : l’art de l’intimidation du tycoon, son goût de la transgression, sa puissance de feu financière, la démesure de son monde mais aussi sa hantise d’être l’objet d’une enquête.

Il était, dès lors, impossible de renoncer. Ce livre est le fruit de deux années d’enquête sur les réseaux et les méthodes d’un des hommes les plus puissants de France.

LES AUTEURS :

Nicolas Vescovacci et Jean-Pierre Canet sont journalistes d’investigation (enquête sur le Crédit Mutuel, Cash Investigation, Envoyé spécial. Ils sont membres fondateurs du ‘collectif Informer n’est pas un délit’.

# REVUE DE PRESSE :

LA CRITIQUE DE TELERAMA (PARIS)

AVEC DES « BONNES PAGES » DU LIVRE :

Renvois d’ascenseur, censure, intimidation, invitations royales… Le livre-enquête signé des journalistes d’investigation Jean-Pierre Canet et Nicolas Vescovacci révèle certaines tactiques et pratiques de “Vincent tout-puissant”… Extraits, en exclusivité pour “Télérama”.

En 2015, Jean-Pierre Canet et Nicolas Vescovacci travaillaient pour Canal+. Leur documentaire sur le Crédit mutuel-CIC avait été déprogrammé par Vincent Bolloré, à la demande du pdg de la banque – et il avait finalement été diffusé sur France 3. Les deux journalistes d’investigation racontent leur mésaventure dans Vincent tout-puissant, un livre-enquête sur l’homme d’affaires breton, dont nous vous proposons de lire quelques extraits choisis ci-dessous (les titres des paragraphes ont été écrits pas nos soins).

* Les vraies raisons de la censure :

« Pendant l’été 2015, Vincent Bolloré a besoin des 3 % de Canal+ détenus par le Crédit Mutuel-CIC qui lui-même gère pour partie l’opération de rachat des actions de la chaîne (par Vivendi…)… Autrement dit, Vincent Bolloré a comme qui dirait “besoin” de Michel Lucas, le patron incontesté de la banque mutualiste pour réussir son opération […] A ce jour, cette opération de rachat des actions de la Société d’édition de Canal+ (SECP) nous semble l’explication la plus plausible à la censure de notre film. Il s’agirait donc d’un simple “renvoi d’ascenseur à son ami Michel Lucas”, comme il l’aurait expliqué à Rodolphe Belmer, l’ex-numéro 2 de Canal+. »

* Diffusion du documentaire sur le Crédit Mutuel-CIC sur France 3 en octobre 2015 : l’étrange échange entre le patron de la banque et Delphine Ernotte, pdg de France Télévisions

« La censure, […] cela peut être aussi simple qu’un coup de fil. […] Quelques jours avant l’émission, Delphine Ernotte décroche son téléphone pour prévenir Michel Lucas, le grand patron du Crédit Mutuel-CIC. La patronne de France Télévisions se souvient de la voix “d’un vieux monsieur embarrassé” qui “osa se mettre personnellement en danger” pour faire retirer notre film de l’antenne en menaçant d’arrêter les contrats publicitaires de sa banque avec les chaînes du groupe France Télévisions. Delphine Ernotte ne cède pas à ces ultimes pressions. »

* Des Guignols à la sauce Bolloré :

« Les “nouveaux” Guignols en préparation auraient reçu quelque temps après une “commande” de l’actionnaire en personne. Vincent Bolloré aurait demandé à ce qu’un sketch, mettant en scène son arrivée tonitruante à Canal+, soit filmé. Le sketch, nous confirme une source, “a effectivement été tourné”. Voici quelques bribes du scénario proposé par… Vincent Bolloré lui-même. Le patron breton aurait été présenté en Clint Eastwood, un cow-boy revêche et rapide comme l’éclair. A Canal+ toute la direction est en train de faire la fête, champagne et cotillons à gogo, “Vincent Clint Eastwood Bolloré”, en redresseur de torts, débarque alors sans prévenir, défouraille dans tous les coins et remet toute la maison au pas. Lee Van Cleef plutôt que Clint Eastwood, la Brute plutôt que le Bon. […] Ce sketch narcissique scénarisant la brutale reprise en main de Canal+ n’a évidemment jamais été diffusé sur les antennes du groupe. »

* Le CSA aux abonnés absents :

« A la fin de la réunion [avec le collectif Informer n’est pas un délit et Reporters sans frontières, ndlr], l’une des rares sages de l’institution à avoir une expérience de journaliste de terrain lâche à la délégation : “Tirez le signal d’alarme ailleurs, ici, malheureusement, il ne se passera rien.” Et, de fait, le CSA ne lèvera pas le petit doigt contre les censures ordonnées par Vincent Bolloré. »

* La “philosophie” de Serge Nedjar, le nouveau boss d’i-Télé :

« Règle numéro un : ne jamais déplaire à Vincent Bolloré.

Règle numéro deux : ne jamais nuire aux clients et partenaires de Vincent Bolloré.

Règle numéro trois : assurer si possible la promotion des produits et services “maison” ainsi que ceux desdits clients et partenaires.

Surnommé le général Tapioca par ses équipes, Serge Nedjar aurait appliqué avec zèle les consignes de son maître.  »

* Les salariés d’i-Télé défendus par… le fils du président de la République :

« Pendant quatre-vingt-dix minutes, Thomas Hollande [avocat, il est spécialisé dans le droit du travail, ndlr] remonte le moral d’une rédaction à la dérive. “La direction aurait dû mettre en place un plan de sauvegarde de l’emploi, explique-t-il à des journalistes médusés. Sinon, les 52 ruptures sont nulles et vous pourrez demander leur réintégration.” […] A la manière d’un leader syndical, il suggère à ses interlocuteurs un moyen de pression : “Dans une négociation, l’arme des salariés, cela ne peut être que la grève. Vous pouvez voter la grève tout de suite. […] Peu d’entreprises ont un tel pouvoir de nuisance, vous ne vous rendez pas compte !” »

* Coup de fil au député qui porte la loi sur… l’indépendance des médias :

Un samedi matin, Patrick Bloche entend sonner son téléphone. “Bonjour, c’est Vincent Bolloré.” Le patron de Vivendi se recommande de Bernard Poignant, le conseiller de François Hollande [ex-maire de Quimper, c’est un ami de trente-cinq ans du milliardaire breton, ndlr]. “Ce qui m’a frappé, c’est le mépris que j’ai senti dans ses propos, nous confie Patrick Bloche. Il a été tellement obséquieux, répétant cent mille fois qu’évidemment il ne voulait en rien m’influencer et qu’il était éminemment respectueux de la représentation nationale et du suffrage universel que j’ai eu le sentiment d’un mépris social. Il ne m’a rien demandé sinon pour me dire sa disponibilité dans la discussion. Il a pensé m’impressionner. […] C’était une manière de me dire : fais gaffe ! »

* Loi Florange : quand Bolloré soutient Montebourg :

« “Vous savez que je suis un défenseur de cette loi, c’est formidable !” aurait alors tonné le patron breton [lors d’un déjeuner à l’Elysée avec Jean-Pierre Jouyet, alors secrétaire général de la présidence, ndlr]. Cette loi recèle effectivement une disposition qui a tout pour plaire à Vincent Bolloré […]. Elle octroie un double droit de vote pour chaque action détenue depuis plus de deux ans par un investisseur. »

* Echange surréaliste avec un responsable de Spécial investigation :

« Costume clair, teint hâlé, détendu, Vincent Bolloré remonte une travée et se fige devant un tableau noir, sur lequel figure la liste des enquêtes diffusées et celles qui le seront bientôt. “Bolloré a bloqué son regard sur deux films, se souvient Jean-Baptiste Rivoire [alors rédacteur en chef adjoint de Special iinvestigation, ndlr]. Le premier portait sur la famille Mulliez, propriétaire d’Auchan, et l’autre sur Dominique Strauss-Kahn, DSK. Il a bredouillé les deux noms […] en faisant une moue, et là je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai dit : “Vous voulez qu’on ajoute Vincent Bolloré ?” Surpris par tant d’insolence, l’industriel éclate de rire et répond : “Allez-y, je n’ai rien à cacher !” »

* Les relations Bolloré-Sarkozy :

S’ils ont pu « se renifler » dès le milieu des années 80, s’apprécier au début des années 90, « l’épisode Bouygues » [la fameuse tentative d’OPA de Bolloré sur Bouygues fin 1997-début 1998, ndlr], malgré sa violence, semble paradoxalement avoir rapproché Nicolas Sarkozy et Vincent Bolloré [Nicolas Sarkozy est alors l’avocat de Martin Bouygues, dont il est très proche, ndlr].

* L’escapade de Nicolas Sarkozy sur le yacht du milliardaire :

« Départ le lendemain [de son élection, le 6 mai 2007, ndlr] pour l’île de Malte dans le jet privé de Vincent Bolloré : un séjour aller-retour tous frais payés. L’avion, le bateau, le personnel, la pension complète, tout est offert par la « maison Bolloré. » Bienvenue sur le Paloma, 60 mètres de long, 2 ponts, 7 cabines pour une capacité de 12 passagers, plus les hommes d’équipage. Tarif de location à la semaine : 190 000 euros. Le jet privé, un Falcon 900, est habituellement facturé 6 000 euros de l’heure. Sept mois plus tard, à Noël, rebelote, encore un petit tour “gratis” dans le Falcon 900 de Vincent Bolloré pour aller en Egypte. »

* Les relations de Bolloré avec l’abbé Grimaud :

« Nous avons rencontré un prêtre qui observe l’homme d’affaires depuis plus de vingt ans. […] Notre témoin, qui souhaite garder l’anonymat, croit tenir la clé de la relation Grimaud-Bolloré : “Bolloré, c’est un catholique qui se sert de la religion […] Lui et son abbé croient au pouvoir magique du sacrement. C’est simple : quand Bolloré fait une bêtise, il se confesse. Il se blanchit et il repart. C’est une conception très vieille France de la religion, préconciliaire (Vatican II) que l’on inculquait aux enfants avant guerre pour les tenir.” […] Il semble que l’abbé Grimaud soit celui qui réconcilie la vie terrestre de Vincent Bolloré avec ses aspirations spirituelles. »

TELERAMA : ENTRETIEN

JEAN-PIERRE CANET ET NICOLAS VESCOVACCI : “VINCENT BOLLORÉ, C’EST L’IMPUNITÉ TOTALE”

Extraits :

« Les deux auteurs de “Vincent tout puissant”  reviennent sur la génèse de ce livre révélation, qui met à nue les pratiques du patron de Canal+.

Lors de la déprogrammation sur Canal+ du documentaire sur le Crédit Mutuel-CIC, décidée par Vincent Bolloré, vous étiez aux premières loges. Dans les mois qui ont suivi, vous avez même été contraints de quitter KM, le producteur. Vous réglez vos comptes ?

Non. Beaucoup de choses avaient été écrites sur cette histoire, mais jamais par ceux qui l’ont directement vécue ! Cette censure brutale, « à l’ancienne », constitue le premier acte de la révolution éditoriale menée à Canal+ par Vincent Bolloré. Quand un des lanceurs d’alerte du Crédit Mutuel-CIC nous a dit « vous savez, ce n’est pas sûr qu’elle sorte, votre enquête… », on lui a ri au nez. En fait, il était bien informé. Après ce documentaire, on devait faire aussi de l’investigation pour Le grand journal ! Avec ce livre, on voulait comprendre ce qui nous était arrivé.

Et alors ?

On a péché par naïveté. Personne n’avait imaginé que Vincent Bolloré pouvait exercer un tel contrôle. On était sur Canal+, l’antenne qui a révolutionné le PAF dans les années 90 et lancé l’investigation à la télévision, avec 90 minutes et Le vrai journal. Il existait à notre sens un véritable « esprit Canal », une sorte de pacte avec les abonnés qu’on peut résumer comme suit — à part le foot et le cinéma, on peut dire à peu près ce qu’on veut. L’intérêt marketing de la chaîne rencontrait l’intérêt journalistique en interne. Bref, subir la censure était impensable, au risque d’abîmer l’image de la chaîne en profondeur. Vincent Bolloré s’en moque. A i-Télé, il s’est débarrassé sans vergogne d’une centaine de personnes. Les gens ne se rendent pas compte ce qui est arrivé à cette chaîne ! Dès qu’on a compris que notre affaire était grave, on s’est dit qu’on se battrait pour que ce documentaire soit diffusé. Notre affaire pose aussi la question de la concentration des pouvoirs : cet homme-là plus que d’autres utilise ses médias pour servir ses intérêts personnels, sans aucune limite.

Evasion fiscale Crédit mutuel : les dessous d’une enquête censurée

Comment analysez-vous la façon dont Vincent Bolloré mène ses affaires ?

C’est un activiste financier, au sens anglo-saxon du terme : il investit dans des boîtes pour en tirer un maximum de dividendes et de cash le plus rapidement possible. La manière dont il a mis la main sur Canal+ — vendre ses chaînes Direct 8 et Direct Star, pour ensuite monter au capital de Vivendi et prendre le contrôle, on n’est pas loin du coup du siècle ! A chaque fois, les gens en face, comme Martin Bouygues, Alain de Pouzilhac chez Havas ou Bertrand Meheut à Canal+, ne le voient pas venir. Ses méthodes choquent même le monde des affaires, qui admire pourtant ses coups financiers. Le Meccano industriel, comme savoir s’il faut ou non faire des synergies avec Dailymotion, etc., ce n’est pas son sujet (…)

Et la manière dont il exerce le pouvoir ?

Ce qui frappe, c’est son impunité totale. Il n’a aucun rôle opérationnel à Canal+, mais c’est lui qui fait tout. Il y exerce un pouvoir par la peur – il a dit lui-même qu’il faut un peu de « terreur » pour gouverner. Il y a eu une forme de soumission de cette chaîne — alors que i-Télé a fait grève un mois — qui interroge. Vincent Bolloré joue sur l’incapacité des gens à exercer une résistance éclairée. Pourquoi des historiques comme Michel Denisot, Antoine de Caunes, ou même Pierre Lescure, n’ont-ils jamais pris la parole pour défendre Canal+ ? On peut faire le parallèle avec le « shock and awe » (le choc et l’effroi), mis en œuvre par l’armée américaine en Irak en 2003. Tu frappes fort, tu crées la peur et l’effroi, et après plus personne ne bouge. Que ce soit les salariés, les dirigeants mais aussi l’Etat. Très peu de politiques ont réagi à ce qui s’est passé à i-Télé, à l’exception d’Arnaud Montebourg, Marie-Noëlle Lienemann et David Assouline. François Hollande et Manuel Valls n’ont pas dit un mot ! (…)

“Emmanuel Macron a soutenu la montée de Bolloré dans le capital de Vivendi quand il était à Bercy… Et aujourd’hui président de la République, il répond au téléphone à Cyril Hanouna”

Dans le livre, vous évoquez aussi les nombreux relais de Vincent Bolloré dans le monde politique…

Alors qu’il était conseiller de François Hollande à l’Elysée, Bernard Poignant a déclaré à l’un de nous deux que « Vincent Bolloré, c’est un bout de la France ». Il estime qu’un industriel comme lui doit être soutenu et vénéré par le pouvoir car il représente notre pays. François Hollande confirme pour la première fois dans le livre avoir évoqué avec son homologue Paul Biya le sort du port de Kribi, au Cameroun, lors d’un voyage officiel dans ce pays en juillet 2015. Candidat à sa concession, le groupe Bolloré, non retenu dans un premier temps, l’a finalement décrochée quelques semaines après cette visite. De son côté, Emmanuel Macron a soutenu la montée de Bolloré dans le capital de Vivendi quand il était à Bercy… Et aujourd’hui président de la République, il répond au téléphone à Cyril Hanouna quand celui-ci lui souhaite son anniversaire en direct à la télé ! C’est assez dingue.

En janvier 2017, alors en pleine enquête, Nicolas Vescovacci a été assigné en justice, le groupe Bolloré lui réclamant 700 000 euros de dommages et intérêts. Cela vous-a-t-il surpris ?

C’est du jamais-vu. Car cette assignation concernait… de simples demandes d’interview sur des questions précises afin de respecter le principe du contradictoire. Sept en tout, ça nous fait 100 000 euros la question, c’est un peu cher, non ? Plus sérieusement, c’est à notre sens l’exemple type de « poursuite-bâillon », destinée à dissuader les journalistes d’enquêter et à les réduire au silence. Comme de nombreux confrères, collectifs et sociétés de journalistes, nous avons d’ailleurs signé la semaine dernière la tribune publiée dans de nombreux médias (dont Télérama) pour dénoncer ces procédures abusives. »

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GEOPOLITIQUE. LA COOPERATION STRATEGIQUE CHINE-CAMEROUN ET LA VISITE DE PAUL BIYA A PEKIN

 

* Voir sur KAMERUN#1.TV & PANAFRICOM-TV/ LE ‘ZOOM AFRIQUE’ DE PRESS TV (IRAN, 31 MARS 2018) – AVEC LUC MICHEL:

GEOPOLITIQUE. LA COOPERATION STRATEGIQUE CHINE-CAMEROUN ET LA VISITE DE PAUL BIYA A PEKIN (PRESS AFRIQUE)

sur https://vimeo.com/262733748

vignette biyachine

Le Géopoliticien Luc MICHEL analyse la visite du président camerounais Paul Biya en Chine et la « coopération stratégique Chine-Cameroun ».

Il expose le contexte géopolitique africain. Puis donne son analyse de la reprise de l’opération mains propres « Epervier » au Cameroun, liée selon lui au contexte sino-camerounais. Enfin il explique les manœuvres de déstabilisation de la Françafrique, visant la Présidentielle camerounaise et le ministre de la Justice Laurent Esso (homme fort d’Epervier) …

Luc MICHEL dans ‘Zoom Afrique’

Emission du 31 mars 2018

Sur PRESS TV (Iran)

Images : Press TV

Montage : KAMERUN#1.TV / PANAFRICOM-TV

# ALLER PLUS LOIN :

LE PRESIDENT BIYA EST RECU EN CHINE AVEC TOUS LES HONNEURS …

Pour Xi Jinping, Paul Biya est « un leader expérimenté en Afrique et un vieil ami du peuple chinois » …

Le président camerounais Paul Biya achève, ce samedi 24 mars, sa visite en Chine où il a passé plusieurs jours. Il part de Pékin avec cinq accords signés qui vont de la construction d’infrastructures jusqu’à une coopération industrielle et technologique renforcée. La Chine, premier pays investisseur étranger au Cameroun, injectera davantage d’argent dans l’économie camerounaise en crise. Le montant global de ces accords n’a toutefois pas été dévoilé. La banque Exim Bank of China, qui finance déjà la première autoroute du pays entre Yaoundé et Douala, accordera des prêts supplémentaires pour développer l’alimentation, en eau potable, de neuf villes camerounaises. Huawei, le géant des télécoms chinois, s’est également dit prêt à s’engager davantage au Cameroun. « Ensemble, nous allons perfectionner l’infrastructure numérique et jeter les bases d’une économique digitale florissante », a assuré le responsable du marché africain, Peng Song, lors de la visite de Paul Biya au siège de l’entreprise. Le fabricant de téléphones portable Huawei, présent au Cameroun depuis 2005, y emploie aujourd’hui 300 salariés. Dans le futur, il dit vouloir agrandir le réseau de fibre optique et installer des parcs solaires dans des zones rurales.

« La Chine veut aider les pays de l’Afrique de l’Ouest à développer une économie durable », a déclaré le Premier ministre Li Keqiang, lors de sa rencontre avec le président camerounais.

C’était la 6ème visite du Président Paul BIYA dans l’Empire du Milieu depuis 1987. La dernière visite a eu lieu du 20 au 21 juillet 2011. Le Couple président a, par la suite, été accueillis, avec faste et solennité par le Président XI JINPING au Grand Palais du Peuple (la Présidence de la République chinoise) au cours d’une cérémonie majestueuse. Le dispositif protocolaire spécial déployé pour la circonstance comprenait, entre autres, des éléments de l’armée chinoise dans leur plus belle tenue miliaire, l’exécution des hymnes nationaux du Cameroun et de la Chine, le passage des troupes en revue par les deux Chefs d’Etat ; 200 petits enfants chinois criant de joie au passage des deux Présidents ; la présentation des deux délégations aux deux Chef d’Etat ; et, cerise sur le gâteau, une chanson patriotique camerounaise exaltant l’action du Président Paul BIYA à la tête de l’Etat du Cameroun, jouée par l’armée chinoise !

Le Président Paul BIYA est le premier Chef d’Etat étranger à être reçu à Beijing cinq jours seulement après la réélection à l’unanimité du Président XI JINPING à la Présidence de la République Populaire de Chine pour un second mandat de cinq ans par l’Assemblée nationale populaire. Ce privilège témoigne de l’attention et de l’estime particulières à l’égard du N°1 camerounais et du peuple camerounais tout entier, compte tenu des nombreuses demandes de visites officielles enregistrées par le Gouvernement chinois. En effet,  la Chine considère le Cameroun comme « un pays frère et ami » qui a su contribué significativement à la consolidation de la relation amicale et fructueuse avec l’Afrique depuis 1971, date de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Le Président Paul BIYA et le Président XI JINPING ont eu des entretiens de près de 45 minutes, élargis aux délégations des deux pays. Les deux parties ont échangé sur les aspects de la coopération bilatérale et les autres questions d’intérêt commun. Le Président Paul BIYA salué l’excellence des relations entre la Chine et le Cameroun. Le Chef de l’Etat a relevé que la Chine est un partenaire stratégique du Cameroun. Il  a souhaité que les relations de coopération entre les deux connaissent de nouveaux progrès dans l’intérêt réciproque de nos deux peuples au terme de cette visite d’Etat.

Signal fort, cinq accords de coopération ont été signés en présence des deux Chefs d’Etat par le Cameroun et la Chine pour consolider ce partenariat stratégique.La Chine est actuellement le premier partenaire commercial du Cameroun et le premier investisseur  (en IDE) au Cameroun dans la réalisation des projets de développement. En 2016, le volume des échanges commerciaux bilatéraux a atteint le chiffre record de 1510 milliards de FCFA. La Chine est particulièrement présente au Cameroun dans les domaines de l’alimentation en eau potable, la médecine, les infrastructures routières et portuaires, l’hydroélectricité, les logements sociaux, l’aéronautique civile ou encore les télécommunications.

CAMEROUN « OPÉRATION ÉPERVIER » :

COMMENT ANALYSER CETTE NOUVELLE VAGUE D’INTERPELLATIONS ET D’ARRESTATIONS ?

Cameroun: l’«opération épervier» contre la corruption s’intensifie !

L’«opération épervier», qui lutte depuis douze ans contre les gestionnaires de fonds publics indélicats, a fait plusieurs victimes cette semaine. D’anciens ministres ou d’anciens directeurs de sociétés publiques. Il est reproché aux uns et autres, des détournements allant souvent jusqu’à plusieurs dizaines de milliards de francs CFA. Les enquêtes se déroulent dans les locaux du tribunal criminel spécial où hier encore, Basile Atangana Kouna, ancien ministre de l’Eau et de l’Energie, a été longuement interrogé avant d’être placé en détention provisoire.

L’ancien ministre de l’Eau et de l’Energie était principalement interrogé sur la gestion de la privatisation de l’ancienne Société nationale des eaux du Cameroun (SNEC), du temps où il en était le directeur général. Ainsi s’est refermé une semaine folle en rebondissements, après sa spectaculaire cavale pendant des jours et son arrestation au Nigeria. En prison, il a rejoint d’autres dignitaires du régime, dont le professeur Bruno Bekolo Ebe, ancien recteur de l’université de Douala, entre 2003 et 2012. Sa gestion aurait fait perdre à l’université sur la période 2007-2010 plus de deux milliards de francs CFA, selon les conclusions d’un rapport de contrôle budgétaire rendu public en 2014. C’est à la suite de ce rapport qu’il avait été limogé de son poste de recteur. Il a été incarcéré mercredi dernier, tout comme, Jean William Sollo, ancien directeur général d’une société, la Camwater, en charge des ouvrages de la production d’eau dans l’ensemble du pays. C’est un rapport de l’Agence nationale d’investigations financières (ANIF) qui a révélé un déficit de 50 milliards de francs CFA dans sa gestion.

Des sources policières annoncent que des dizaines d’autres personnalités frappées d’interdiction de sortie du territoire devraient être inquiétées dans les prochains jours.

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# KAMERUN#1-TV

https://vimeo.com/kamerun1tv

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PANAFRIcan action and support COMmittees :

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L’AFFAIRE SKRIPAL EN LIEN AVEC LA VICTOIRE RUSSE EN SYRIE ? (29 MARS 2018)

 

* Voir sur EODE-TV/

PRESSTV INTERROGE FABRICE BEAUR (EXPERT EODE):

L’AFFAIRE SKRIPAL EN LIEN AVEC LA VICTOIRE RUSSE EN SYRIE ?

(‘REPORTAGE’, IRAN, 29.MARS 2018)

sur https://vimeo.com/262744068

vignette fbskripalsyrie

PRESS TV, la télévision d’Etat iranienne internationale francophone, interroge Fabrice BEAUR (Expert EODE, Administrateur de EODE-RUSSIA) :

« Vingt-six pays, dont les États-Unis et 18 membres de l’Union européenne, ont décrété plus de 120 expulsions de diplomates russes suite à l’empoisonnement de l’ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille, attribué par le gouvernement britannique à Moscou.

Certains analystes établissent un lien entre les avancées de l’armée syrienne et de ses alliés ces quatre dernières semaines dans la Ghouta orientale, et la campagne d’acharnement politique et médiatique contre la Russie.

Analyse de cette question, avec Fabrice Beaur, expert pour l’ONG EODE. »

* Voir aussi sur PCN-TV/

PRESS TV DEBAT AVEC LUC MICHEL :

BATAILLE ASYMÉTRIQUE RUSSIE-EUROPE SOUS PRÉTEXTE DE LA PROVOCATION SKRIPAL (28.03.18)

sur https://vimeo.com/262266182

# ALLER PLUS LOIN :

QUELS LIENS ENTRE L’AFFAIRE SKRIPAL ET LA VICTOIRE SYRIENNE DANS LA GHOUTA ?

Plus d’un analyste tend, comme les experts d’EODE,  à faire le lien de cause à effet entre les avancées de l’armée syrienne et de ses alliés ces quatre dernières semaines dans la Ghouta orientale d’une part, et la ridicule campagne d’acharnement politique et médiatique dont la Russie est victime autour de l’affaire de l’agent double Skripal, de l’autre.

Interrogé par Interfax, Akram Nayf al-Shali, président du ‘Centre de documentation des violations en Syrie’ (ONG russe basée dans la

Ghouta) livre son analyse: « en effet, dans la Ghouta orientale, des officiers américains, français, israéliens auraient été arrêtés dans le QG des forces terroristes, d’où la véhémence avec laquelle la Grande-Bretagne et ses alliés s’en prennent ces temps-ci à la Russie ». « Les démarches anti-russes de Washington et de ses alliés se multiplient et conduisent le monde vers une guerre à l’échelle internationale. La cadence des évolutions est extrêmement rapide. À défaut d’une victoire à la loyale sur la Russie et ses alliés en Syrie, les États-Unis et leurs alliés occidentaux font chanter les Russes, que ce soit dans le domaine politique, diplomatique ou encore médiatique ».

C’est là une « méthode bien lâche » qui comme le souligne le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, « va à rebours du droit international ». L’analyse constate à juste titre « une tension extrême entre la Russie et les capitales occidentales qui n’a pas de précédent depuis la fin de la guerre froide ».

Pour al-Shali, « la politique de la Russie défiant l’Occident a choqué les Etats-Unis ». Seuls maître » à bord pendant des décennies, « les Américains et leurs nervis européens supportent mal que les Russes défient leur puissance , qu’ils répondent à chacun de leurs actes et démarche du tac au tac ».

LE VRAI SCANDALE QUE DISSIMULE L’AFFAIRE SKRIPAL CE SONT LES OFFICIERS OCCIDENTAUX QUI SE BATTAIENT AUX COTES DES TERRORISTES DJIHADISTES A LA GHOUTA ORIENTALE : « IL Y A PARMI EUX DES OFFICIERS FRANÇAIS, BRITANNIQUES, AMERICAINS ET ISRAELIENS, MAIS AUSSI DES OFFICIERS DE CERTAINS PAYS ARABES » …

Selon al-Shali, en Syrie, « les Américains et leurs alliés ont dépensé des centaines de milliards de dollars depuis sept ans dans l’espoir de s’accaparer le gaz et le pétrole du pays. Idem en Irak où depuis 2003, leurs opérations de pillage des richesses pétro-gazières ont régulièrement du plomb dans l’aile ».

« L’hystérie anti-russe du camp occidental renvoie en partie à la victoire de l’armée syrienne et de ses alliés dans la Ghouta orientale où ces derniers ont mis la main sur les officiers occidentaux qui se battaient aux côtés des terroristes takfiristes. Il y a parmi eux des officiers français, britanniques, américains et israéliens mais aussi des officiers de certains pays arabes. C’est pour masquer ce scandale que l’Occident a orchestré toute cette mise en scène autour de l’agent Skripal », a-t-il indiqué.

Or, selon al-Shali, « les tentatives désespérées de Londres, Washington et de leurs alliés arrivent tardivement: l’axe de la Résistance et la Russie ont signé un pacte qui effraie le camp occidental puisqu’il a chamboulé l’ordre établi » …

PRESENCE MILITAIRE U.S., BRITANNIQUE ET FRANCAISE A LA GHOUTA OREIENTALE !

Selon des témoins de l’évacuation des djihadistes de la Ghouta orientale ces derniers jours, des terroristes étaient encadrés par des soldats réguliers américains, britanniques et français, déjà sur place évidemment ! Confirmant ainsi les mises en garde de la Russie dont le ministre des A.E., Sergueï Lavrov dénonçait il y a peu « une implication directe des militaires occidentaux » dans des combats dans la Ghouta orientale. Les militaires occidentaux n’ont pas arrêtés avec les terroristes, mais ils les ont été évacués séparément dans un convoi dit « humanitaire » et sous l’auspice de l’Onu. Le même type de constat avait déjà été fait à Alep, en décembre 2016.

Le jour où les terroristes en question, coupables du meurtre des centaines de syriens, étaient évacués, les médias occidentaux criaient au loup, après une attaque terroriste revendiquée par Daech dans un supermarché dans le sud de la France.

Il n’y a jamais eu de guerre civile en Syrie, mais une agression extérieure planifiée et sponsorisée par les Occidentaux. Cette agression en partie contrée par l’Armée arabe syrienne,implique désormais directement les forces terrestres américaines, françaises et britanniques.

LM / EODE-TV

(Sources : presse iranienne – AFP – SANA) _____________________

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L’AFFAIRE SKRIPAL : ‘UNE PROVOCATION DES SERVICES DE RENSEIGNEMENT BRITANNIQUES’ (AMBASSADEUR RUSSE A LONDRES)

Luc MICHEL/En Bref/ 2018 04 01 (II)/

LM.NET - Guerre des sanctions II (2018 04 01) FR (2)

Skripal : “Une provocation des services de renseignement britanniques”, affirme l’ambassadeur russe au Royaume-Uni !

« L’affaire Skripal est une provocation des services de renseignement britanniques, visant à garder la Russie sous contrôle », a affirmé dimanche l’ambassadeur russe au Royaume-Uni, Alexander Yakovenko, sur la chaîne de télévision russe NTV TV.

« Il y a quelques années, la Grande-Bretagne réfléchissait activement à son rôle au sein de l’alliance occidentale. A cette époque, en 2015, lorsque le concept de sécurité nationale a été introduit et confirmé par Theresa May, les Britanniques ont pris le leadership dans ledit contrôle de la Russie », a-t-il ajouté. Selon l’ambassadeur, une « forte provocation était nécessaire afin de maintenir le contrôle et aussi le soutien de la population et du gouvernement ». « Une telle provocation a très probablement été mise en place par les Britanniques pour accuser la Russie » …

LUC MICHEL/ ЛЮК МИШЕЛЬ/

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AFFAIRE SKRIPAL ET EXPULSIONS DE DIPLOMATES : A MOSCOU LES GIFFLES SE DONNENT PAR DEUX !

Luc MICHEL/ 2018 04 01/

PREMIERE GIFFLE RUSSE …

LM.NET - Guerre des sanctions I (2018 04 01) FR

Affaire Skripal : les diplomates (et espions) américains plient bagage ce 31 mars !

Les diplomates américains pliaient bagage samedi à la suite d’une crise diplomatique sans précédent opposant Moscou à l’Occident qui a vu la tension monter encore d’un cran entre la Russie et le Royaume-Uni. Les camions de déménagement se sont succédé dès samedi matin devant le consulat des Etats-Unis à Saint-Pétersbourg, tandis que le drapeau américain a été retiré du fronton.

DEUXIEME GIFFLE RUSSE …

Et faisant encore monter la tension d’un cran, Moscou a annoncé ce samedi que le Royaume-Uni devrait réduire son personnel diplomatique en Russie de plus de 50 personnes, dans le cadre de la vague d’expulsions croisées liées à l’empoisonnement (dont Moscou est accusé sans aucune preuve par des britanniques hystériques) le 4 mars sur le sol britannique de l’agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia.

Cette demande de réduction des effectifs diplomatiques, dont Moscou n’a pas précisé les modalités, intervient après l’expulsion par la Russie de 23 diplomates britanniques qui ont déjà quitté son territoire. “La Russie a suggéré la parité. La partie britannique a plus de 50 personnes en excédent” dans ses représentations diplomatiques, a déclaré à l’AFP la porte-parole russe du ministère des Affaires étrangères Maria Zakharova. Moscou, qui a convoqué vendredi les ambassadeurs de 23 pays pour leur signifier les mesures d’expulsion prises à l’encontre de leurs diplomates, a donné à cette occasion un mois à Londres pour réduire son personnel diplomatique en Russie au même niveau que celui des missions diplomatiques russes au Royaume-Uni.

L’ambassadeur britannique en Russie, Laurie Bristow, s’est vu remettre une note de protestation en lien avec “les actions provocatrices et infondées de la partie britannique qui a été l’instigatrice de l’expulsion injustifiée de diplomates russes par divers Etats”, selon le ministère.

LONDRES POURSUIT SES PROVOCATIONS !

Rajoutant aux tensions entre les deux capitales, le Royaume-Uni a annoncé samedi que sa police aux frontières avait perquisitionné à bord d’un avion russe dans un aéroport londonien, suscitant l’indignation de la Russie. Londres a assuré qu’il s’agissait d’une procédure “routinière”, mais Moscou a dénoncé avec raison une “nouvelle provocation flagrante” relevant d’une “politique hostile” des autorités britanniques.

Londres impute à la Russie l’empoisonnement à Salisbury (sud-ouest de l’Angleterre) de Sergueï Skripal et de sa fille malgré les démentis de Moscou qui clame son innocence et a demandé la convocation d’une “session extraordinaire” du Conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).

Parallèlement, Londres a annoncé samedi étudier la demande de la Russie d’obtenir un accès consulaire à Ioulia Skripal. “Nous examinons des demandes d’accès consulaire conformément à nos obligations découlant du droit international et national, y compris les droits et les volontés de Ioulia Skripal”, a déclaré une porte-parole.

L’hôpital de Salisbury où est soignée Ioulia Skripal, 33 ans, a précisé jeudi que son état de santé s’améliorait “rapidement”. Selon la BBC, elle est consciente et en état de parler. Son père Sergueï, 66 ans, reste dans un état critique mais stable. Comme le soulignait Poutine, il est étrange qu’un « agent chimique militaire n’ait pas tué immédiatement » …

LA « NOUVELLE GUERRE FROIDE 2.0 » SUR LES PAS DE LA PRECEDENTE

Chronologie d’une confrontation initiée par Londres ç l’instigation de ses maîtres de Washington :

La vague d’expulsions croisées, la plus importante de l’Histoire, concernant au total environ 300 diplomates de part et d’autre, a débuté le 14 mars avec l’annonce par Londres de l’expulsion de 23 diplomates russes et de la suspension des contacts à haut niveau.

La Russie a ordonné trois jours plus tard l’expulsion de 23 Britanniques et la fermeture des activités du British Council en Russie ainsi que du consulat du Royaume-Uni à Saint-Pétersbourg.

Les Etats-Unis ont ensuite annoncé le renvoi de 48 diplomates russes attachés à l’ambassade de Russie à Washington et de 12 autres travaillant à la mission russe à l’ONU. Ils ont également décrété la fermeture du consulat russe à Seattle (nord-ouest).

Jeudi et vendredi, Moscou a annoncé l’expulsion d’au moins 121 diplomates d’autres pays en poste en Russie dont 60 pour les Etats-Unis qui doivent également fermer leur consulat à Saint-Pétersbourg.

Au total, les Etats-Unis et d’autres pays, notamment de l’Union européenne, ainsi que l’Otan ont annoncé l’expulsion de plus de 150 diplomates russes. En représailles, Moscou a pris des mesures identiques envers un nombre équivalent de diplomates de ces Etats.

La France, l’Allemagne, le Canada et la Pologne ont chacun annoncé l’expulsion par la Russie de quatre de leurs diplomates. D’autres pays, dont l’Australie et l’Ukraine, se sont également vus intimer des expulsions de diplomates.

LUC MICHEL/ ЛЮК МИШЕЛЬ/

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LES CONTRADICTIONS INTERNES DU BLOC AMERICANO-OCCIDENTAL (II) : EXPULSIONS DE DIPLOMATES RUSSES. ‘LA BELGIQUE ABOIE AVEC LES LOUPS DE L’OTAN, MAIS NE MORD PAS MOSCOU’

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 03 29/

LM.GEOPOL - Belgique maillon faible II (2018 03 29) FR 2

« Au sommet européen de vendredi dernier, le Premier ministre Charles Michel a en effet « été le seul à s’opposer à un renvoi de diplomates russes à Moscou »

– De Morgen (quotidien flamand, 30 mars 2018).

« Votre visite va servir au bien des économies de nos deux pays »

– V.V. Poutine au premier ministre belge (à Moscou, ce 31 janvier 2018).

« Expulsions de diplomates russes: “La Belgique aboie, mais ne mord pas”… », dit le quotidien flamand De Morgen. Le Premier ministre Charles Michel (MR) a annoncé que la Belgique procéderait au renvoi d’un membre du personnel diplomatique de la mission russe. Sa décision d’expulser un seul diplomate ne fait pas l’unanimité et se heurte aux critiques de ceux qui y voient un “compromis classique à la belge”.

Décidément, le Belgique est bien le maillon faible de l’UE et de l’OTAN !

* Lire la Partie I de mon analyse :

LES CONTRADICTIONS INTERNES DU BLOC AMERICANO-OCCIDENTAL :

LA BELGIQUE MAILLON FAIBLE DE L’OTAN ET DE L’UE ?

sur http://www.lucmichel.net/2018/03/27/luc-michels-geopolitical-daily-les-contradictions-internes-du-bloc-americano-occidental-la-belgique-maillon-faible-de-lotan-et-de-lue/

LM.GEOPOL - Belgique maillon faible II (2018 03 29) FR 3

TOUTE LA PRESSE BELGE S’INTERROGE SUR LA RETENUE BELGE FACE AUX NOUVELLES SANCTIONS RUSSES

Après quelques hésitations, et surtout beaucoup de pressions des USA, de l’OTAN et de l’UE, la Belgique a donc décidé de suivre l’exemple des États-Unis, du Canada, de l’Australie et de seize pays européens.

Elle expulse un ( !) diplomate russe, mesure cosmétique, pour dénoncer l’empoisonnement de l’agent Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia.

Selon le quotidien fland ‘De Morgen’, « le diplomate russe expulsé, dont on ignore l’identité, a 48 heures pour quitter le pays. L’OTAN a également décidé de retirer l’accréditation de sept membres de la mission russe et de refuser l’accréditation demandée pour trois autres. En tout, il y a en Belgique 227 Russes munis d’un passeport diplomatique, 103 assurent les contacts bilatéraux entre notre pays et la Russie. Les autres travaillent pour l’Union européenne et l’OTAN’.

« Compromis à la belge » ?

Charles Michel, le seul à s’opposer à un renvoi de diplomates russes à Moscou lors du sommet européen de vendredi 23 marsdernier, « a finalement cédé aux partis flamands du gouvernement, favorables à l’élan de solidarité occidentale. En n’expulsant qu’un seul diplomate, il conclut toutefois un compromis “à la belge”. »

 Désireux de préserver ses efforts de diplomatie déployés à Moscou en janvier dernier, Charles Michel continue en effet à plaider pour un « dialogue franc et ouvert avec la Russie sur les sujets d’intérêt général ». Si le gouvernement parle d’un « signal fort », le journaliste de la VRT (TV flamande) Johan Depoortere estime qu’il s’agit là « de pratiques diplomatiques dont le sens lui échappe ». « C’est vouloir aboyer, mais ne pas oser mordre », déclare-il au ‘Morgen’.

Le quotidien ‘De Standaard’ estime également que « la Belgique envoie un signal ambigu. D’une part, elle fait preuve de solidarité avec ses alliés occidentaux, d’autre part la sanction n’est pas assez importante pour rompre les relations entre Bruxelles et Moscou ». Le journal y voit « une manoeuvre destinée à remporter un siège temporaire au Conseil de sécurité des Nations-Unies en 2019. La Belgique souhaite garder son rôle de conciliateur ».

CETTE « NOUVELLE GUERRE FROIDE » QUI GLACE LA BELGIQUE

Les États-Unis, le Canada, l’Australie et seize pays européens, dont le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, annoncent le renvoi de diplomates russes à Moscou suite l’empoisonnement de l’agent Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia perpétré à Salisbury. Les représailles contre la Russie replongent le monde au temps de la Guerre froide, en fait la « nouvelleguerre froide 2.0 » démarrée en 2014 avec le coup d’état pro-occidental de la Junte de Kiev et la crise de Crimée consécutive.

Interrogé par ‘De Morgen’, le professeur en politique internationale David Criekemans (Université d’Anvers) « voit la décision de la Belgique d’un mauvais œil (…) Ce qui s’est passé à Salisbury est scandaleux, mais c’est un pas dans la mauvaise direction. Elle contribue à un climat déjà dégradé dans la direction d’une nouvelle Guerre froide ». Il s’agit pour lui d’une politique purement symbolique, décidée sans enthousiasme sous les pressions extérieures.

« Manifestement, la pression politique de suivre nos pays voisins était devenue trop importante », explique-t-il. Il estime que « la Belgique aurait mieux fait d’attendre la décision de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes chimiques ».

POURQUOI LA BELGIQUE HESITE A RENVOYER LES DIPLOMATES RUSSES ?

« Pourquoi la Belgique hésite à renvoyer les diplomates russes », interroge ‘Le Vif-L’Express’. Le quotidien ‘De Morgen’ se demande de son côté « pourquoi la Belgique ne suit pas l’exemple de ses partenaires européens, qui affichent leur solidarité avec le Royaume-Uni ». Au sommet européen de vendredi dernier, le Premier ministre Charles Michel a en effet « été le seul à s’opposer à un renvoi de diplomates russes à Moscou ». « Nous sommes de bons Européens, mais si la Première ministre britannique souhaite une opération coordonnée, elle ferait mieux de la soumettre à l’Union européenne », confie un proche du gouvernement.

Toujours selon ‘De Morgen’, « il y a plusieurs raisons à l’hésitation de Charles Michel. Comme la Belgique est un petit pays, elle ne dispose guère de nombreux diplomates en Russie. Si Poutine décide de renvoyer autant de diplomates belges, cela reviendrait à couper les ponts et les efforts récents du Premier ministre de se rapprocher de la Russie seraient réduits à néant ». « De plus, la Belgique abrite l’OTAN et les institutions européennes, ce qui fait qu’elle héberge également des diplomates accrédités par ces organisations ».

Professeur en politique internationale David Criekemans (Université d’Anvers), salue le « manque d’enthousiasme de la Belgique » : « C’est une action symbolique qui ne rapportera pas grand-chose. Elle ne fera que renforcer la méfiance mutuelle. Alors qu’il est justement souhaitable d’entamer le dialogue avec la Russie ». Pour le professeur, « l’Europe aurait plutôt intérêt à profiter du malaise économique russe. Celui-ci offre des possibilités à l’Europe qui doit assurer la sécurité de l’importation de gaz et la stabilité du continent ».

LES ÉTATS-UNIS ONT FAIT PRESSION SUR LEUR « ALLIÉS » EUROPÉENS POUR QU’ILS EXPULSENT LES DIPLOMATES RUSSES

La réaction russe en dit long sur les presions exercées par Washington et l’OTAN sur les membres de l’Alliance, et notamment la Belgique … Pour la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, l’OTAN est derrière l’expulsion des diplomates russes des pays européens, une mesure dont l’objectif est d’affaiblir la Russie. « Ces mesures ont été prises pour affaiblir la Russie. Ce à quoi nous assistons fait partie d’un plan de russophobie à long terme », avertissait Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, ce 27 février. « Nous sommes bien conscients que l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) est derrière les actions de l’UE. L’OTAN constitue la toile de fond de la structure politique de l’Union européenne », a déclaré Zakharova à la chaîne de télévision ‘Russia 1 ». « Ces mesures ont été prises dans le but d’affaiblir la Russie, et ce dont nous sommes témoins, à présent, fait partie d’un plan de russophobie à long terme. Ce problème concerne non seulement la Russie mais aussi son peuple », avait-elle ajouté.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a accusé ce mardi Washington « d’exercer des pressions sur ses alliés pour qu’ils expulsent les diplomates russes », rapporte l’AFP. « C’est le résultat des pressions et des chantages des Américains, un outil dont se sert Washington sur la scène internationale », a-t-il déclaré en Ouzbékistan.  « Nous répondrons sans aucun doute à cette action.

Personne n’accepte un tel comportement », a-t-il ajouté.

L’OBECTIF DE LA BELGIQUE :

« EXPLORER LES VOIES POSSIBLES D’UNE RÉDUCTION DE LA TENSION EURO-RUSSE »

Une analyse (venant d’un professeur conservateur) confirme notre grille de lecture de la première partie de cette analyse sur la « Belgique maillon faible de l’UE et de l’OTAN ».

« Elle a expulsé un diplomate russe, et elle ne pouvait décemment faire davantage sous peine, en cas de réplique, de réduire à peau de chagrin la représentation diplomatique belge à Moscou, qui ne compte que six membres. En outre, il ne faut pas oublier que le Premier ministre est allé en Russie récemment avec comme message d’explorer les voies possibles d’une réduction de la tension euro-russe. C’est évidemment mal parti avec cette affaire. Mais cela reste l’objectif de la Belgique qui souffre actuellement des contre-mesures économiques qui ont été prises par la Russie à la suite des décisions prises par l’Union européenne. La Russie a banni certains produits agricoles belges de son territoire », conclut le Pr. de Wilde (UCL), interrogé par ‘La Libre Belgique’.

EN CONCLUSION :

UNE EUROPE FRACTUREE. MAIS PAS SUR QUE SUR LE LONG TERME CELA SERVE LES BUTS IMMEDIATS DE WASHINGTON ET DE LONDRES …

Je renvoie pour ces conlusions mon lecteur au débat que j’ai eu sur PRESS-TV (Télévision iranienne d’Etat francophone) avec M. Bruno Guige (un ex haut fonctionnaire français, cassé, fait très rare, pour avoir préféré ses convictions à sa carrière). Un débat en phase, avec des analyses qui se complètent …

* Voir sur PCN-TV/

PRESS TV DEBAT AVEC LUC MICHEL:

BATAILLE ASYMÉTRIQUE RUSSIE-EUROPE SOUS PRÉTEXTE DE LA PROVOCATION DE L’AFFAIRE SKRIPAL

(28 MARS 2018)

sur https://vimeo.com/262266182

(Sources : De Morgen – De Standaard – Le Vif-L’Espress – Website MAE russe – AFP – La libre Belgique – EODE Think-Tank)

Photos :

Le premier ministre belges à Moscou ce 31 janvier.

Cartes : géopolitiques à la fois rivales et complémentaire de la Russie et de l’UE : Vers la Grande-Euasie de Vladivostk à Reykjavik …

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

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USB: “Leroy Merlin, una multinazionale fondata sullo sfruttamento. Schiavi mai”

siamo noi che siamo choosy e non abbiamo voglia di lavorare, come ha ricordato ultimamente John Elkann. Le coop siamo noi, più che altro POSSEGGONO noi. Sono tanto tanto solidali e generose, non è business sui lavoratori…è magnanimità la loro, mafia capitale ed altro..

.
Riceviamo e immediatamente pubblichiamo questo comunicato dell’USB
La grande multinazionale francese Leroy Merlin, con propri negozi e strutture in tutto il mondo, utilizza il “caporalato” per il reclutamento dei dipendenti nel magazzino del Polo Logistico di Castel San Giovanni in provincia di Piacenza.
I 420 lavoratori non sono assunti direttamente alle dipendenze della multinazionale, ma attraverso un sistema di “cooperative” che operano come veri e propri intermediari di mano d’opera e che si arricchiscono sottraendo salario e diritti ai “loro” operai.
Non solo le cooperative che forniscono manodopera a Leroy Merlin non garantiscono il rispetto del contratto e dei diritti minimii licenziamenti sono all’ordine del giorno e il ricambio è elevatissimo, basta provare ad alzare la testa – ma cambiano continuamente denominazione e codice fiscale per sfuggire agli Ispettori del Lavoro, all’INPS e all’INAIL per poter continuare indisturbati a violare le norme che regolano il salario, la regolarità contributiva, la tutela della salute negli impianti. In questo spesso aiutati da sindacati compiacenti.
La maggioranza degli operai, in tutta la Logistica, è composta da stranieri molto ricattabili perché la perdita del posto di lavoro comporta anche mettere a rischio il rinnovo del permesso di soggiorno e di questa condizione di inferiorità si approfittano le cooperative.
Dietro gli sconti e il basso prezzo delle merci esposte sugli scaffali dei suoi negozi si nasconde lo sfruttamento e la schiavitù di migliaia di facchini che lavorano giorno e notte per garantire la movimentazione e il trasporto dei prodotti.
NOI RITENIAMO CHE LEROY MERLIN SIA DIRETTAMENTE RESPONSABILE DI QUESTA SITUAZIONE DI SFRUTTAMENTO, CHE STA DIVENTANDO UNA NUOVA FORMA DI SCHIAVITU’. TUTTO IL SISTEMA DELLA LOGISTICA È BASATO SU QUESTE PRATICHE CHE STANNO CONSENTENDO ANCHE AI COLOSSI DELL’E COMMERCE, COME AMAZON E ALTRI, DI POTER ACCUMULARE ENORMI RICCHEZZE E PROFITTI.
La USB è presente con migliaia di iscritti nei magazzini della logistica in tutto il Paese ed anche nel territorio di Piacenza dove si addensano molti magazzini con migliaia di addetti. USB chiede che le grandi aziende della distribuzione, del commercio, dell’e-commerce, le multinazionali come Leroy Merlin interrompano immediatamente ogni rapporto con il sistema delle cooperative, assumano in proprio i loro dipendenti, gli applichino il contratto di riferimento senza sconti, paghino le tasse e i contributi nei paesi che li ospitano.
USB distribuirà questo comunicato di fronte ai negozi Leroy Merlin in tutta Italia e, grazie alla collaborazione dei sindacati esteri aderenti alla Federazione Sindacale Mondiale, anche nei negozi dei Paesi in cui sono presenti impianti o negozi della multinazionale francese.
Marzo 2018
SCHIAVI MAI!
USB Unione Sindacale di Base Notizia del: 21/03/2018
leroy merlin

Jobs Act: dal mito virtuale alla tragedia

si ringraziano i sindacati che hanno contribuito a questo scenario, quello che ha prodotto 30 MILIONI di italiani in disagio economico (dati corriere.it dicembre 2017). Si vede che non sono francesi i nostri “difensori dei deboli”, i nostri erano in altre battaglie affaccendati.

Del Jobs Act si parla assai poco: è un argomento obsoleto o occultato? Un mito virtuale renziano si è trasformato in una tragica realtà.
Dal 2015, anno in cui fu varata la riforma del lavoro denominata Jobs Act, sono stati assunti con il contratto a tempo indeterminato a tutele crescenti un milione e mezzo di lavoratori. Tale normativa prevedeva, per i nuovi assunti nel 2015 l’esonero contributivo del 100% per le imprese. Imprese che hanno usufruito di un risparmio contributivo per 3 anni di 8.000 euro all’anno. Nel 2018 scade il periodo previsto per il totale sgravio contributivo e pertanto, a regime ordinario, il costo del lavoro per gli assunti con il Jobs Act si incrementerà del 25 – 30%.
E’ stato rilevato da un rapporto dell’Inps del luglio 2017, che in questo ultimo triennio circa 700.000 lavoratori sono fuoriusciti dalle imprese per dimissioni o licenziamento. Occorre infatti rilevare che contestualmente al varo del Jobs Act, è stato abrogato l’articolo 18 dello Statuto dei Lavoratori. In caso di licenziamento illegittimo, il lavoratore non ha più dunque diritto al reintegro nel posto di lavoro, ma solamente ad una indennità che può essere compresa tra i 4 e le 24 mensilità, a seconda dell’anzianità di servizio. E’ evidente che la abrogazione dell’art. 18 ha favorito la flessibilità in uscita e quindi ha incrementato la precarietà del lavoro. Aggiungasi poi che è stata rimodulata la normativa concernente la cassa integrazione: i licenziati delle nuove e ricorrenti crisi aziendali possono usufruire solo della NASPI, cioè del solo sussidio di disoccupazione.
Sono quindi venuti meno con la recente riforma del lavoro, essenziali strumenti di protezione sociale per l’occupazione. Il progressivo smantellamento dello stato sociale è ormai un dato di fatto, verificatosi a seguito della liberalizzazione del mercato del lavoro.
Già dal 2016, venendo meno i bonus della totale decontribuzione per i nuovi assunti, per i quali sussisteva solo una esenzione parziale, i nuovi contratti a tempo indeterminato registrarono una flessione del 27% rispetto al 2015, ma contemporaneamente i contratti a tempo determinato ebbero un incremento del 73%. Tale tendenza si è via via accentuata successivamente. Tuttavia una alta percentuale dei contratti con totale esenzione contributiva hanno avuto una durata inferiore ai 36 mesi previsti. E’ invece cresciuto in misura esponenziale il ricorso al lavoro temporaneo.
Negli ultimi anni i contratti a tempo sono aumentati di 400.000 unità: il lavoro a tempo determinato ha assunto dimensioni sempre più accentuate fino a raggiungere la percentuale del 14% del totale degli occupati.
Occorre inoltre rilevare gli effetti dell’abolizione dei voucher. Tale strumento, introdotto dal governo Renzi per l’emersione del lavoro occasionale (per lo più svolto in nero), diede luogo a macroscopici abusi: si legalizzò di fatto il lavoro nero e lo sfruttamento indiscriminato. Ma l’abolizione dei voucher ha comportato il massiccio ricorso da parte delle imprese ai contratti di lavoro chiamata: una nuova e più estesa precarietà del lavoro.
In realtà sono oggi visibili gli effetti demagogici del Jobs Act e delle riforme del lavoro dell’ultimo quinquennio. L’aumento della precarietà è comunque conforme all’obiettivo di flessibilizzazione del lavoro imposto dalla UE.
La precarietà del lavoro era già stata incentivata dal decreto Poletti del 2014, con il quale venivano ampliate le possibilità di ricorso al contratto a termine: con tale decreto veniva prevista la possibilità di rinnovare i contratti a termine fino a 5 volte in 3 anni, a discrezionalità delle imprese, che in tal modo non erano affatto incentivate ad assumere con contratto a tempo indeterminato.
Con il Jobs Act, in aperta violazione del principio di eguaglianza sancito dalla costituzione, si è istituito in Italia un deleterio dualismo tra lavoratori anziani, forniti di tutte le tutele sindacali e previdenziali previste dallo Statuto dei Lavoratori, e i giovani che, a parità di qualifica, ma assunti con la nuova normativa, sono a tutti gli effetti lavoratori precari e non usufruiscono delle tutele sociali degli anziani.
La smisurata crescita del precariato è inoltre documentata dal fatto che all’incremento occupazionale ha fatto riscontro la crescita dei licenziamenti e la percentuale delle imprese con oltre 15 dipendenti è aumentata del 20%. L’abrogazione dell’art. 18 ha favorito la liberalizzazione del mercato del lavoro.
L’aumento della precarietà del lavoro avrà nel prossimo futuro conseguenze devastanti sulla tenuta del sistema pensionistico. La stessa ripresa economica degli ultimi anni, con il ricorso massiccio alla mobilità del lavoro, rivela tutta la sua fragilità ed evidenzia il clima di perdurante incertezza per il futuro che domina la nostra economia.
La precarietà non favorisce la crescita economica, non consente una adeguata formazione per i giovani e disincentiva gli investimenti nella innovazione. Anzi, la mobilità esasperata del lavoro costituisce un incentivo alla emigrazione delle risorse umane disponibili nei settori dell’economia a più alta specializzazione. La carenza di manodopera registratasi in Italia in settori tecnologici ad alto tasso di specializzazione è un effetto visibile di questo processo di precarizzazione del lavoro.
Lo stesso FMI ha rilevato che la flessibilità e la precarietà del lavoro costituiscono un incentivo per le imprese a non innovare: con la compressione del costo del lavoro possono infatti essere conseguiti profitti a discapito degli investimenti nell’innovazione. Con lo sviluppo di nuove tecniche di produzione più avanzate si potrebbe invece incrementare la produttività del lavoro. Si rivela dunque del tutto infondata la teoria neoliberista secondo cui la liberalizzazione del mercato del lavoro possa costituire un fattore di sviluppo dell’economia. Il fatto che la produttività del lavoro sia cresciuta in Italia in 20 anni di appena 5 punti costituisce la più evidente smentita delle teorie economiche neoliberiste.
L’emergenza occupazione, che è stata abilmente occultata con il ricorso a strumenti temporanei di incentivo alle assunzioni, quali il Jobs Act, viene oggi drammaticamente a riproporsi.
Il fallimento del modello neoliberista imposto dalla UE è evidente. Ma proposte e programmi di nuovi modelli di sviluppo alternativi restano tuttora carenti nella politica istituzionale italiana.
jobs act
di Luigi Tedeschi Fonte: Italicum

Lettera ad un idiota: “Ha mai provato a mandare 50 curriculum senza una risposta?”

incredibile, la supponenza ed arroganza dell’elites, senza limiti. Facciamo finta esistano sti lavori di cui ciancia uno che di lavoro non sa nulla, parliamo delle paghe e delle ore lavorate?!?!?!!! Parliamo dei 33 centesimi all’ora in un call center e roba simile? Ha mai provato a peregrinare continuamente dalle agenzie interinali che ripubblicano centinaia di volte anche per mesi gli stessi annunci spesso farlocchi?

In un incontro con degli studenti universitari di Sondrio, John Elkann, rampollo della famiglia Agnelli, primogenito di Margherita Agnelli e del suo primo marito Alain Elkann, ha dichiarato: «Il lavoro c’è ma i giovani non sono così determinati a cercarlo».
A quanto pare, non si è trattato di un lapsus o di un misunderstanding, perché il giovane imprenditore ha proseguito così: «Se guardo a molte iniziative che ci sono, non vedo in loro  la voglia di cogliere queste opportunità perché non c’è una situazione di bisogno oppure non c’è l’ambizione a fare certe cose». Un esempio? «Ci sono tantissimi lavori nel settore alberghiero, ma i giovani o stanno bene a casa o non hanno ambizione». Dopo essere stati definiti «bamboccioni» da Tommaso Padoa-Schioppa, «choosy» da Elsa Fornero, «sfigati» da Michel Martone ora John Elkann definisce i giovani «poco intraprendenti» e «senza stimoli».
Caro John Elkann, so bene che Lei ha un  curriculum vitae et studiorum di tutto rispetto e che è una persona preparata. Basta fare un giro su wikipedia per apprendere che durante il periodo universitario ha maturato esperienze di lavoro in numerose società: montaggio dei fari in una fabbrica della Magneti Marelli di Birmingham, in Inghilterra, linea di montaggio della Panda a Tychy, in Polonia, concessionaria d’ auto a Lille, in Francia.
Ma, caro John Elkann, John Elkann, racconti di quella volta in cui ha mandato il suo curriculum in giro per farsi assumere
 
Ah, giusto. Lei non ha avuto bisogno di inviare il curriculum perché di cognome fa Elkann ed è parente della famiglia Agnelli. Lei non è stato assunto, come capita (ormai sempre più raramente: la disoccupazione giovanile in Italia ha superato il 41%) a noi comuni mortali. Lei è stato scelto, eletto da Suo nonno Gianni Agnellicome successore.
Lei, caro John Elkann, non ha mai provato sulla Sua pelle cosa significhimandare più di 50 curricula senza ricevere alcuna risposta. O, peggio, ricevendo risposte come questa: «gentile X, La ringraziamo per la disponibilità, ma anche se fossimo interessati, al momento non abbiamo in budget estensioni della redazione o delle collaborazioni».
E io, personalmente, mi ritengo fortunato, perché mentre cerco lavoro sto proseguendo i miei studi universitari che, fortunatamente appunto, i miei genitori possono permettersi di pagare. Io sono, insomma, un privilegiato. Ma mai quanto Lei, s’intende.
Caro John Elkann (o, più semplicemente, can e basta), se la situazione è quella che è e la disoccupazione giovanile è altissima, è anche colpa di quelli con il Suo cognome, degli Agnelli, dei Briatore, dei Marchionne e di tutti quegli altri «grandi imprenditori» che hanno risucchiato risorse da questo Paese senza dare nulla in cambio e senza offrire alcuna prospettiva a quei lavoratori che hanno permesso alle Vostre aziende di fiorire.
In Italia, caro John Elkann, ci vorrebbero più imprenditori come Adriano Olivetti che, nei periodi di crisi, alzava gli stipendi ai propri dipendenti e aumentava loro le ferie. Che si distinse per i suoi innovativi progetti industriali basati sul principio secondo cui il profitto aziendale deve essere reinvestito a beneficio della comunità. Invece, purtroppo, gli Olivetti scarseggiano, mentre gli imprenditori succhia-sangue si moltiplicano: arrivano, arraffano e sfruttano, delocalizzano.
Caro John Elkann, mi scusi se Le sono sembrato irriverente. Ma sa, ho l’ambizione di diventare giornalista. Forse sono un po’ «choosy», forse anche un po’ «bamboccione» e «sfigato», ma, La prego, si faccia un bagno di umiltà e un giro tra i cittadini comuni prima di utilizzare certi termini e pensare certe cose.

FRANCIA, IL REGIME MACRONISTA ALLA PROVA DELLA PIAZZA

i miei sindacati sono differenti….. 

Non è trascorso neppure un anno dall’insediamento all’Eliseo di Emmanuel Macron e già si avvertono sinistri scricchiolii. Il “regime macronista”, espressione come le presidenze di Pompidou, Giscard e Mitterand, dell’alta finanza parigina, si è lanciato in una serie di riforme neoliberiste che consentano alla Francia rimanere “agganciata” alla Germania: il settore pubblico, colonna portante dell’economia transalpino, è finito nel mirino delle classiche politiche di svalutazione interna. L’immediata reazione dei sindacati, già scesi in piazza con l’imponente manifestazione del 22 marzo, lascia presagire una primavera bollente. Dalle indagini su Sarkozy al rigurgito del terrorismo, il regime macronista risponde con la stessa strategia già adottata da Hollande: distogliere l’attenzione dalle tensioni sociali con crisi alimentate ad hoc.
“Ça va très mal finir”
Con una certa lungimiranza, nell’ottobre 2017, Nicolas Sarkozy aveva già lanciato un monito al neo-inquilino dell’Eliseo: “Ça va très mal finir1”. Finirà molto male, notava pessimista l’ex-presidente della Repubblica, perché Emmanuel Macron è sconnesso dal Paese, rappresenta soltanto l’élite del denaro, è sordo alle grida che si alzano dalla società in ebollizione. C’è rischio di una “éruption politique”. Ciò che Sarkò ignorava è che lui stesso sarebbe finito male, dato in pasto alla magistratura e all’opinione pubblica, proprio per distogliere le attenzioni dalle crescenti difficoltà che sta incontrando la presidenza Macron.
Appena conosciuto l’esito delle elezioni francesi, nel maggio dello scorso anno, avevamo anticipato l’evoluzione della presidenza di Macron, dall’alto dell’esperienza maturata in Italia: forti erano, infatti, le analogie tra la stella di “En Marche” e l’ex-presidente del Consiglio italiano, Matteo Renzi. Entrambi giovani, entrambi “rottamatori”, entrambi “modernizzatori”, entrambi dotati di un illimitato capitale politico appena entrati nella stanza dei bottoni: come Renzi l’aveva dilapidato in mille giorni, impiccandosi al referendum costituzionale del 4 dicembre 2016, così, dicevamo, sarebbe successo a Macron. Quanto sta accadendo in Francia sembra confermare le nostre previsioni.
È un regime, quello macronista, simile alle presidenze di Georges Pompidou e di Valéry Giscard d’Estaing (cui si deve la legge del 1973 che separò il Tesoro dalla Banca di Francia, con effetti simili a quelli prodotti in Italia con l’analogo provvedimento di Beniamino Andreatta) o al regno di François Mitterrand (cui si devono le grandi privatizzazioni di fine anni ‘80 ed il nulla osta alla nascita dell’euro): è il regime dell’alta finanza parigina, dei Rothschild, dei ricchi notabili cosmopoliti. Creato dal nulla pochi mesi prima delle elezioni, “En Marche” è studiato per subentrare ai socialisti di François Hollande, ormai esausto dopo cinque anni all’Eliseo: a colpi di scandali mediatico-giudiziari (l’eliminazione di Fraçois Fillon) e di demonizzazione degli avversari (la minaccia “nera” di Marine Le Pen), Macron è fortunosamente paracadutato ai vertici della Francia, perché portanti avanti “le riforme” di cui la Francia ha bisogno.
Sono le classiche ricette di svalutazioni interna, con cui la Francia deve smettere di “vivere al di sopra delle proprie possibilità” (si veda la voragine nella bilancia commerciale), cosicché possa rimanere agganciata alla Germania e all’euro-marco. È un compito titanico perché, come testimoniano i diversi andamenti del debito pubblico (esploso in Francia dopo l’introduzione dell’euro e oramai vicino al 100% del PIL, sotto il 70% in Germania e in calo da anni) e i diversi tassi di disoccupazione (9% contro 3,5%2) il motore franco-tedesco è sbiellato. Ciononostante, il giovane e ambizioso Macron si cimenta nell’impresa, prendendo ovviamente di mira la bestia più odiata dagli ambienti dell’alta finanza: lo Stato, che irradiandosi da Parigi all’ultimo dei dipartimenti, rappresenta l’orgoglio della Francia sin dai tempi di Luigi XIV. È lo Stato che con le partecipazioni statali consente di presidiare tutti settori strategici dell’economia, che consente alla Francia di avere il più alto tasso di fecondità d’Europa grazie ai generosi servizi elargiti alle famiglie, che garantisce opportunità di lavoro anche nelle zone più disagiate.
Contro questo “kombinat tecnico-burocratico che assorbe il 57% del pil, della ricchezza nazionale”3 (che “assorbe” e non “produce”, si noti), l’ex-banchiere della Rothschild & Ciepromette di agire con sega e bisturi: 120.000 licenziati tra i dipendenti pubblici in cinque anni4, blocco degli stipendi, sospensione del turnover, lotta ai “regimi speciali” di cui godono una trentina di categorie di lavoratori pubblici. La lotta ai “privilegiati dello Stato”, in particolare, porta Macron in rotta di collisione con il potente sindacato dei ferrovieri, quei “cheminots” che possono vantare un regime previdenziale molto generoso (età pensionabile a 52 anni, contro i 62 delle altre categorie) e che garantiscano ogni anno lo spostamento di 1,4 miliardi di persone5. Attaccare il sindacato dei ferrovieri significa correre il rischio di paralizzare letteralmente la Francia, isolando Parigi dal resto del Paese e le comunicazioni dentro la stessa Ile-de-France.
Il 22 marzo, Macron affronta così la prima prova di piazza: dipendenti di ferrovie, scuole, ospedali e aeroporti incrociano le braccia. Si tratta peraltro soltanto di un “avvertimento”, perché lo sciopero dei ferrovieri si estenderà da inizio aprile a fine giugno, al ritmo di due giorni di sciopero ogni cinque.
Si prospetta quindi una primavera bollente per il regime macronista, che guarda con terrore il saldarsi delle diverse proteste (SNCF, Air France, sanità, educazione pubblica, etc.): come nel caso di Hollande, la stagione degli scioperi rischia di affondare una presidenza già oggi compromessa, che raccoglie il giudizio negativo della maggioranza dei francesi (57% di insoddisfatti secondo un recente sondaggio6).
Dopo Macron, è però quasi impossibile che l’establishment francese riesca a trovare un candidato per frenare l’onda nazional-populista: il suo quinquennio è l’ultima occasione per attuare con successo quelle riforme indispensabili per tenere la Francia al passo con la Germania. Tutto deve essere fatto per distogliere l’attenzione dell’opinione pubblica dalla manifestazioni di piazza e dalle montanti tensioni sociali: come la Francia ha eletto Macron in pieno “stato d’emergenza”, così è facile il Paese, man mano che il regime macronista incontra resistenza, precipiti di nuovo in quella condizione.
Il primo a essere immolato è stato Nicolas Sarkozy: il 20 marzo, due giorni prima del “giovedì nero” dei trasporti, la stampa annuncia che l’ex-presidente della Repubblica è in stato di fermo, sottoposto a interrogatorio per i finanziamenti illeciti ricevuti da Muammur Gheddafi per la campagna elettorale del 2007. Nonostante ci siano pochi dubbi sull’effettiva ricezione dei fondi e sulla bassezza morale di Sarkozy, mandante dell’omicidio del rais libico (ucciso da agenti francesi7), è ormai chiaro che “l’affare libico”, aperto dalla magistratura nel 2013, torna a galla quando è più comodo all’establishment: successe così nell’autunno 20178, alla vigilia delle primarie del centrodestra, e succede così nel marzo 2018. L’annuncio sulla messa sotto indagine dell’ex-presidente della Repubblica è dato alla vigilia dello sciopero del 22 marzo e consente, così, di calamitare l’attenzione dei media lontano dalla mobilitazione dei sindacati.
Più grave e sfacciato ancora è l’immediato rigurgito del terrorismo “islamico” che, dalla strage di Charlie Hebdo in avanti, ha accompagnato la declinante presidenza di Hollande sino a culminare con la mattanza del Bataclan e la proclamazione dello stato d’emergenza: non trascorrono neppure 24 ore dalla conclusione delle grandi manifestazioni sindacali che l’ISIS, “dormiente” per buona parte del 2017, torna a colpire la Francia. Un 26enne di origine marocchina, già noto ai servizi e schedato per radicalizzazione, ruba una macchina, ferendo il conducente e uccidendo un passeggero, colpisce alcuni agenti e si barrica in supermercato di Trebes, sud-est della Francia, dove uccide altre due persone prima di essere liquidato dalle teste di cuoio. Macron è avvisato della situazione davanti alla telecamere, quando si trova a fianco di Angela Merkel per la conferenza congiunta al termine del Consiglio Europeo9.
Si rifà viva anche la solita Rita Katz, che non si dice sorpresa perché, dopo la bonaccia del 2017, c’erano segnali di una ripresa di attività dell’ISIS: è sufficiente infatti che i servizi occidentali liberino qualche terrorista allevato ad hoc.
Se per l’Italia sono in serbo altri piani (un governo M5S, l’ultimo saccheggio dei risparmi pubblici e dei beni statali, l’uscita caotica dall’euro ed un possibile default), nel caso francese c’è, invece, la volontà di tenere Parigi agganciata a Berlino: ecco perché, man mano che il regime macronista procede con “le riforme”, affondando parallelamente negli indici di gradimento, è pressoché certo che si assista ad una nuova recrudescenza del terrorismo, distogliendo l’attenzione dell’opinione pubblica dalle tensioni sociali in rapido aumento. Allo scellerato Sarkozy si può rinfacciare tutto, ma bisogna riconoscergli di aver azzeccato almeno una previsione: “Ça va très mal finir”.