LA REPONSE CINGLANTE DE BUJUMBURA AU DERNIER SOI-DISANT RAPPORT DE LA COMMISSION DES DROITS DE L’HOMME DE L’ONU !

# PANAFRICOM-NEWS/

SPECIAL ACTU BURUNDI (II):

PANAFRICOM/ 2017 09 14/

Conférence de presse hier 12 septembre 2017 du Secrétaire Général du Gouvernement et Porte Parole du Gouvernement Philippe NZOBONARIBA :

  1. Concernant le RAPPORT DE LA COMMISSION D’ENQUETE SUR LE BURUNDI DU 11 AOUT 2017, il convient de rappeler que celle-ci a été créée irrégulièrement par la résolution 33/24 du Conseil des droits de l’Homme et adoptée par forcing le 30 septembre 2016, malgré le désaccord total avec le Gouvernement du Burundi dont la version des faits n’avait pas été tenue en considération avant son adoption. Une véritable course contre la montre qui couvrait à peine un agenda caché. Cette commission était supposée chargée de mener une enquête approfondie sur les violations et les atteintes aux droits de l’Homme commises depuis avril 2015 au Burundi, de déterminer si certaines d’entre elles constituent des crimes de droit international et d’identifier les auteurs présumés de ces actes. Le gouvernement regrette que ces enquêtes approfondies n’aient jamais eu lieu, la commission ayant produit un rapport tendancieux, déséquilibré et politiquement orienté.
  1. De façon générale et synthétique, LE RAPPORT CHARGE LES INSTITUTIONS BURUNDAISES, particulièrement celles ciblées depuis longtemps comme responsables de l’échec de toutes les tentatives de déstabilisation de la sécurité et de changement du pouvoir par la force, à savoir la tête de l’exécutif et des forces de sécurité. Le rapport s’acharne sur les victimes au lieu de charger les criminels et les putschistes dont les forfaits ont été commis au vu et au su du public et curieusement, aucun de tous leurs crimes n’est relevé par les enquêteurs, ni dénoncé et encore moins condamné par la Commission des Nations unies des droits de l’Homme.
  1. La Commission affirme elle-même qu’elle a confectionné son rapport SUR BASE DE TEMOIGNAGES DE BURUNDAIS S’ETANT REFUGIES DANS LES PAYS VOISINS DU BURUNDI, exactement auprès de ceux-là même qui, après le forfait, se sont repliés chez les pays voisins surtout au Rwanda où ils reçoivent des entrainements militaires pour retourner perturber la sécurité et s’adonner à des assassinats ciblés des hautes personnalités, des faits qui sont déjà connus au niveau du Conseil de sécurité. Elle affirme en outre qu’elle n’a pas pu approfondir ses enquêtes en raisons du temps bref qui lui a été accordé.
  1. La Commission indique pourtant qu’elle a des motifs raisonnables de croire que des crimes contre l’humanité ont été commis depuis avril 2015 au Burundi et que sans une volonté réelle des autorités burundaises de lutter contre l’impunité et de garantir l’indépendance du système judiciaire, les auteurs de ces crimes resteront impunis. Elle conclut en demandant à la COUR PENALE INTERNATIONALE (CPI) d’ouvrir dans les plus brefs délais une enquête sur la situation au Burundi depuis avril 2015.
  1. La Commission affirme néanmoins que DES ATTEINTES AUX DROITS DE L’HOMME ONT EGALEMENT ETE COMMISES PAR DES GROUPES ARMES D’OPPOSITION, mais que celles-ci se sont avérées difficiles à documenter, alors que les faits et crimes relevés au paragraphe 8 ci-après, ont été perpétrés en pleine journée, devant des caméras des médias locales et étrangères et même revendiqués par leurs auteurs.
  1. S’agissant des atteintes aux droits de l’Homme commises par les groupes armés d’opposition ou DANS LE CADRE DE L’INSURRECTION ET DE LA TENTATIVE DE COUP D’ETAT, il est surprenant et ridicule de voir la commission écrire dans le rapport qu’elles ont été difficiles à documenter alors que pour la plupart, elles ont été commises sous la couverture des cameras des journalistes étrangers surtout occidentaux qui avaient été invités à l’avance pour assister à ces spectacles désolants, à des endroits précis pour faire des photos et des films, leur mission étant de présenter au monde entier une image négative d’un Burundi qui brûle. Certains même avaient parié pour un génocide imminent. Des images et films existent pourtant.

On peut citer quelques exemples :

  • La tentative de lynchage par les insurgés en date du 28 avril 2015 à Mutakura, d’un homme du nom d’Olivier Nkundabashaka ayant la double nationalité burundaise alors qu’il passait des vacances en famille au Burundi en lui collant l’étiquette d’Imbonerakure pour mieux le lyncher. L’ambassade de France à Bujumbura s’est rendue sur les lieux.
  • Toujours à Mutakura, un autre jeune homme du nom de Gabby Sungura a été assassiné sauvagement après avoir été mutilé et éventré, il en est de même des fosses communes aménagées par les insurgés pour y jeter leurs victimes, • Au quartier Nyakabiga III à la 10ème avenue  le jeudi 7 mai 2015, un jeune homme du nom de Léonidas Misigaro a été brûlé vif à l’aide d’un pneu (supplice du collier) par les insurgés pour la seule faute d’être soupçonné d’Imbonerakure. Il était pourtant employé d’une compagnie de téléphonie mobile.
  • Une jeune fille du nom de Jacqueline Hakizimana assassinée atrocement à Musaga par les insurgés après avoir subie un viol collectif la nuit du 2 décembre 2015, • Des agents de l’ordre dont des policiers et policières désarmés, tabassés et gravement blessés et fait prisonniers et d’autres tués par les jeunes drogués alors qu’ils étaient en exercice de leur fonctions.
  • Les grenades lancées le 22 mai 2015 en plein centre-ville près de l’ancien marché central contre des femmes vendeuses de fruits et légumes faisant au moins trois morts et plusieurs dizaines de blessés parmi elles ; • Attaque à la grenade perpétrée le vendredi 29 mai 2015, à une Banque Kenyanne KCB Bank, se trouvant au centre ville de Bujumbura, • Attaque à plusieurs roquettes dans la nuit du 26 au 27 octobre 2015 contre le couvent (le Centre Jeunes Kamenge) qui abrite le Président de la Commission nationale vérité et réconciliation (CVR), Monseigneur Jean Louis Nahimana et 3 autres prêtres, une attaque visiblement motivée par la volonté de mettre fin aux travaux de la CVR ou les entraver.
  • Attaque à la grenade dirigée contre le ministre en charge des Droits de la personne humaine, Martin Nivyabandi sur le lieu du culte alors qu’il sortait de la messe à Nyakabiga le dimanche 26 avril 2016, un mort et six blessés dont l’épouse du ministre.
  • Les grenades lancés le 15 février 2016 dans des lieux publics à Bujumbura plus précisément dans les zones de Rohero, Buyenzi et Ngagara faisant beaucoup de morts et de blessés, et d’autres cas qu’on ne peut pas répertorier ici qui sont qualifiés ailleurs d’actes terroristes, mais que vous ne trouvez nulle part dans le rapport déposé par la Commission : une des preuves qu’elle été manipulée.
  1. IL CONVIENT DES LORS DE SE POSER DES QUESTIONS à partir de ce rapport qui contient des contre vérités et des contradictions :
  • Pourquoi le Haut commissariat aux droits de l’Homme n’a jamais exprimé la moindre volonté d’enquêter sur ces cas, ni s’interroger sur l’absence d’un seul paragraphe condamnant les auteurs de pareilles atrocités dans les rapports qui lui sont transmis alors que certains cas étaient même revendiqués ?
  • Comment confectionner un rapport et proposer des actions à entreprendre lorsqu’on ne dispose pas de toutes les données ?
  • Comment croire avoir des éléments de preuve lorsque les témoins se trouvent être les acteurs ?  Entendez ici les témoignages de ceux qui étaient à la tête de l’insurrection et qui se sont réfugiés dans les pays voisins surtout au Rwanda pays qui a reçus la mission de la part de l’occident de déstabiliser le Burundi et dans d’autres comme la Belgique ancien colonisateur et qui est l’initiateur de toutes les mesures injustes prises contre le Burundi par la communauté internationale en général et par l’Union européenne en particulier ?
  • Comment comprendre et faire confiance à un rapport qui ne mentionne nulle part les attaques de groupes armés venus du Rwanda et les enfants soldats capturés sur le champ de bataille et montré aux diplomates accrédités au Burundi (y compris ceux de l’Union européenne), avant de les remettre à leurs parents en présence de l’Unicef après leur passage dans un centre de rééducation ? Pourtant, l’enrôlement d’enfants dans les groupes armés constitue un crime de guerre.
  • Comment oser dire qu’il n’y a pas de volonté de lutter contre l’impunité de la part des autorités burundaises alors que des centaines et des centaines de responsables d’exactions commises y compris les éléments des forces de l’ordre ont été jugés et sont en prison et que des mandat d’arrêt contre les responsables des différents crimes entre autres auteurs de la tentative de coup d’Etat non encore appréhendés ont été lancés même s’ils ne sont pas exécutés par les pays qui les hébergent ?
  1. Les conclusions du rapport qui demandent l’accélération par la CPI de l’ouverture des enquêtes sur le Burundi vient justifier et confirmer les appréhensions du Gouvernement quant aux raisons qui étaient à l’origine de la précipitation et la nervosité qui ont marqué l’adoption de la Résolution mettant en place cette Commission. Le Gouvernement a suffisamment expliqué pourquoi il n’a pas voulu collaborer avec ladite Commission car dès le début elle avait affiché ses intentions en refusant de prendre en considération les arguments du Gouvernement et surtout de les publier.
  1. Ainsi, les preuves sont désormais réunies que CETTE COMMISSION A ETE CREEE EN REALITE AUX FINS DE METTRE EN MARCHE LA COUR PENALE INTERNATIONALE CONTRE LE BURUNDI alors que ce dernier a officiellement signifié son retrait de cette Cour à cause justement de la politisation constatée des rapports sur lesquels elle se base pour s’intéresser à des pays ou en ignorer d’autres. La décision étant irréversible, cette dernière tentative de manipulation de la communauté internationale par rapport encore une fois biaisé vient renforcer la position du Burundi sur ce retrait.
  1. Devant ces omissions volontaires qui constituent un manquement grave aux devoir de moralité en face d’une mission qui engage l’avenir de tout un peuple, LE GOUVERNEMENT DU BURUNDI ESTIME QUE CE RAPPORT EST PARTIAL, MANIPULE, ORIENTE POLITIQUEMENT ET PAR CONSEQUENT INACCEPTABLE. Il demande en conséquence au Conseil de sécurité des Nations unies de n’accorder aucun crédit à ses recommandations aux allures politiques.

(Source : Gouvernement du Burundi)

* Lire sur AFRIQUE MEDIA WebTV :

LUC MICHEL DENONCE « L’AGENDA CACHÉ, BRISER L’AFREXIT CPI » ET « LA MAIN DU NÉOCOLON BELGE DANS CETTE MANŒUVRE » !

https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel/photos/a.322051284595963.1073741828.321184994682592/1114981185302965/?type=3

Photo : Philippe NZOBONARIBA.

# PANAFRICOM/

PANAFRIcan action and support COMmittees :

Le Parti d’action du Néopanafricanisme !

* Suivre Panafricom-Tv/

https://vimeo.com/panafricomtv

* Découvrir notre WebTv/

http://www.panafricom-tv.com/

* Voir notre Page Officielle Panafricom/ @panafricom https://www.facebook.com/panafricom/

* Aborder notre Idéologie panafricaniste/ Panafricom II – Néopanafricanisme

@Panafricom2 https://www.facebook.com/Panafricom2/

* Panafricom sur Twitter/

@Panafricom https://twitter.com/Panafricom

LE DERNIER SOI-DISANT RAPPORT DE LA COMMISSION DES DROITS DE L’HOMME DE L’ONU. UNE OPERATION OCCIDENTALE POUR DESTABILISER BUJUMBURA !

# PANAFRICOM-NEWS/

SPECIAL ACTU BURUNDI (I):

PANAFRICOM/ 2017 09 13/

PANAF-NEWS - Burundi spécial actu I willy (2017 09 13) FR

Le Point de vue de l’Ambassadeur Willy Nyamitwe, premier conseiller en communication de la Présidence du Burundi, sur la genèse de l’opération :

  1. La Commission d’Enquête met en avant la CPI, ce que Bujumbura soupçonnait depuis longtemps.
  1. Cette commission découle d’une résolution qui a été imposée par l’Union Européenne en septembre 2016. L’UE se basait sur un autre rapport produit par l’EINUB (Enquête Internationale des Nations Unies au Burundi). Cette dernière a bénéficié de l’entière collaboration du Gouvernement, mais elle a produit un Rapport biaisé, reconnaissant avoir recueilli des témoignages via Whatsapp.
  1. Le Gouvernement du Burundi a produit, en septembre 2016, un Contre-Rapport qui a été ignoré par l’UE car cette dernière voulait pousser à l’adoption de cette Résolution.
  1. Vu cette façon d’agir, le Burundi a donc décidé de ne pas collaborer avec des individus dont le but est de VALIDER un narratif déjà en circulation pour ouvrir la voie à la CPI.

(Correspondance particulière/

propos recueilli par Luc MICHEL ce 13 septembre 2017)

* Lire sur AFRIQUE MEDIA WebTV :

LUC MICHEL DENONCE « L’AGENDA CACHÉ, BRISER L’AFREXIT CPI » ET « LA MAIN DU NÉOCOLON BELGE DANS CETTE MANŒUVRE » !

https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel/photos/a.322051284595963.1073741828.321184994682592/1114981185302965/?type=3

Photo : L’ambassadeur Willy Nyamitwe et Luc Michel à l’aéroport de Bujumbura en mai 2016.

# PANAFRICOM/

PANAFRIcan action and support COMmittees :

Le Parti d’action du Néopanafricanisme !

* Suivre Panafricom-Tv/

https://vimeo.com/panafricomtv

* Découvrir notre WebTv/

http://www.panafricom-tv.com/

* Voir notre Page Officielle Panafricom/ @panafricom https://www.facebook.com/panafricom/

* Aborder notre Idéologie panafricaniste/ Panafricom II – Néopanafricanisme

@Panafricom2 https://www.facebook.com/Panafricom2/

* Panafricom sur Twitter/

@Panafricom https://twitter.com/Panafricom

IL Y A 59 ANS LE LEADER NATIONALISTE CAMEROUNAIS RUBEN UM NYOBE (UPC) ETAIT ASSASSINE PAR L’ARMEE FRANCAISE

# PANAFRICOM-NEWS/

PANAFRICOM/ 2017 09 13/

ny

Il y a 59 ans, Ruben Um Nyobé, un assassinat programmé !

Né voici un siècle, le militant camerounais, président de l’Union des populations camerounaises, demeure une figure emblématique de la lutte pour une indépendance authentique des peuples africains. Il a été exécuté le septembre 1958 par l’armée française.

* Sur le combat de l’UPC pour le KAMERUN, voir l’émission de Luc MICHEL sur KAMERUN#1 TV:

KAMERUN! LA SALE GUERRE COLONIALE DE LA FRANCE AU CAMEROUN (1952-71) ET L’INVENTION DE LA FRANCAFRIQUE sur https://vimeo.com/223459487

LA SALE « GUERRE COLONIALE DU KAMERUN »

La plus longue «pacification» de l’histoire coloniale française demeure méconnue par l’essentiel de l’opinion hexagonale. Ni la guerre d’Indochine, ni la guerre d’Algérie, ce fut ce qu’il faut bien appeler « la guerre du Cameroun », amorcée en 1955 avec l’interdiction de l’Union des populations camerounaises (UPC) par le gouvernement Edgar Faure, intensifiée trois ans plus tard par le pouvoir gaulliste après l’exécution sommaire du secrétaire général de l’UPC, Ruben Um Nyobé, poursuivie après « l’indépendance » octroyée de 1960. Une répression impitoyable contre jusqu’en janvier 1971, lorsque fut publiquement exécuté, au terme d’une parodie de procès, un autre leader nationaliste Ernest Ouandié, devenu président du Parti nationaliste camerounais, toujours contraint à la clandestinité. Dernière guerre coloniale avec le conflit algérien dont elle fut contemporaine, elle fut aussi et indissociablement la première intervention néocoloniale annonçant et préparant toutes celles qui allèrent suivre dans les périodes ultérieures.

Avant « l’indépendance » du Cameroun, « la reconquête » … Rédigeant le troisième tome de ses Mémoires, Michel Debré écrit froidement « qu’à l’approche de l’échéance prévue pour l’indépendance officielle du Cameroun, il avait pris la décision d’entreprendre une véritable reconquête »… Une expression qui en dit long sur la « décolonisation » française : reconquérir pour pouvoir octroyer l’indépendance !

LE « LUMUMBA CAMEROUNAIS »

Né voici un siècle, ­Ruben Um Nyobé demeure pour les progressistes africains une figure emblématique de la lutte de libération nationale, à l’instar du Congolais Patrice Lumumba. Évoquant sa première apparition sur le devant de la scène politique, le 18 octobre 1945 (jour où il est nommé secrétaire général adjoint de la confédération syndicale USCC), l’écrivain Mongo Beti le désigne comme « l’homme qui va donner une âme à son pays » … Ce rôle d’éveilleur des consciences est confirmé par l’universitaire Kangue Ewane : « Quand je suis arrivé en pays bamiléké, Ruben Um Nyobé y effectuait ses premières actions de sensibilisation. Il nous disait : “Vous êtes des esclaves inconscients”… À cette époque, le Blanc, on ne le regardait même pas en face (…). Mettez trois faits côte à côte – Diên Biên Phu, l’Algérie, le Cameroun – et tout s’éclaire. C’est au moment de Diên Biên Phu que l’UPC a commencé de se faire pleinement entendre. Que le discours d’Um Nyobé sur la réunification d’abord ­(colonie allemande avant 1914, le pays demeurait divisé en une partie sous domination anglaise et une sous domination française – NDLR), l’indépendance ensuite, a commencé de polariser l’attention des Camerounais. Les Français ont fait au Cameroun ce qu’ils ont fait en Indochine, c’est-à-dire la guerre. »

UN ASSASSINAT PROGRAMME JAMAIS JUGE

« 13 septembre 1958, une patrouille du BTC1 investit la forêt de Boumnyebel, village natal de Ruben en plein pays bassa (Sanaga-Maritime), abat le secrétaire général qui y avait trouvé refuge après l’interdiction de l’UPC, sa belle-mère Ruth, Pierre Yem Mback et Jean-Marc Poha. Le groupe ne détenait aucune arme, ce que l’officier français commandant la patrouille savait, tout indiquant qu’il opérait à la suite d’une dénonciation. Ce fut un acte décidé en haut lieu », juge Abel Eyinga ; selon lui, « un faisceau de facteurs objectifs (efficacité des techniques françaises de contre-guérilla, délation, chasseurs de primes…) avait conduit à la localisation de Ruben Um Nyobé par l’armée coloniale assez longtemps avant le 13 septembre. Les militaires n’auraient eu l’ordre que de garder sa trace dans le collimateur. Jusqu’au jour où l’ordre fut donné de le supprimer » …

ALLER PLUS LOIN :

LES LIVRES ‘KAMERUN’ ET ‘LA GUERRE DU CAMEROUN’

SUR LA SALE GUERRE COLONIALE DE LA FRANCE (1952-1971) ET L’INVENTION DE LA FRANCAFRIQUE …

deux livres essentiels sur l’Histoire du Cameroun …

* KAMERUN ! UNE GUERRE CACHEE AUX ORIGINES DE LA FRANCAFRIQUE (1948-1971) Manuel DOMERGUE, Jacob TATSITSA et Thomas DELTOMBE Editeur : La Découverte

* LA GUERRE DU CAMEROUN. L’INVENTION DE LA FRANÇAFRIQUE (1948-1971) Manuel DOMERGUE, Jacob TATSITSA et Thomas DELTOMBE Editeur : La Découverte

# PANAFRICOM/

PANAFRIcan action and support COMmittees :

Le Parti d’action du Néopanafricanisme !

* Suivre Panafricom-Tv/

https://vimeo.com/panafricomtv

* Découvrir notre WebTv/

http://www.panafricom-tv.com/

* Voir notre Page Officielle Panafricom/ @panafricom https://www.facebook.com/panafricom/

* Aborder notre Idéologie panafricaniste/ Panafricom II – Néopanafricanisme

@Panafricom2 https://www.facebook.com/Panafricom2/

* Panafricom sur Twitter/

@Panafricom https://twitter.com/Panafricom

POLITIQUE IRRESPONSABLE DE BUCAREST: LES USA RESSERRENT LEUR ETREINTE SUR UNE ROUMANIE DEVENUE PLATE-FORME D’AGRESSION CONTRE LA RUSSIE

LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Flash géopolitique – Geopolitical Daily/

2017 09 12/

LM.GEOPOL - Roumanie plateforme anti-russe (2017 09 12) FR (1)

« Les dispositifs balistiques mis en place avec le soutien de Washington en Roumanie et dans les autres pays européens sont en réalité une menace contre Moscou et un moyen de neutraliser l’arsenal nucléaire russe »

– MAF russe.

La politique des dirigeants roumains, de « droite » comme de « gauche », inféodés à l’OTAN et soumis à la politique agressive de Washington est irresponsable. Elle soumet le pays, où les USA ont déployés missiles et radars visant la Russie, et à ses frontières, à la menace d’une frappe nucléaire russe directe. Et met un terme à la fraternité russo-roumaine entre peuples orthodoxes, oubliant que la Russie a libéré les roumains de la domination turque au XVIIIe et XIXe siècle …

LM.GEOPOL - Roumanie plateforme anti-russe (2017 09 12) FR (2)

Partie I/

L’ACTU DU JOUR :

WASHINGTON OBLIGE LA ROUMANIE À NOMMER UN NOUVEAU MINISTRE DE LA DÉFENSE

Selon Reuters, le gouvernement social-démocrate de la Roumanie a nommé aujourd’hui, mardi 12 septembre 2017, un nouveau ministre de la Défense dans un élan de modernisation de son armée impulsé par l’OTAN. La Roumanie a en effet promis à son allié, l’Amérique, de consacrer désormais chaque année 2 % de son produit intérieur brut à la défense, et ceci neuf années durant.

Par ailleurs, le parti social-démocrate au pouvoir (PSD) a annoncé que le ministre de l’Économie, Mihai Fifor, 47 ans, remplacera Adrian Tutuian, l’ex-ministre de la Défense qui a quitté la semaine dernière son poste après que son bureau a déclaré qu’il n’était pas possible de payer en intégralité le salaire du personnel de l’armée, déclaration qui a été infirmée quelques heures plus tard par le ministère des Finances. « C’est une position clé. Fifor est une personne responsable, il a l’avantage d’avoir été ministre de l’Économie et d’avoir déjà travaillé en étroite collaboration avec le ministère de la Défense sur l’industrie militaire », a déclaré Liviu Dragnea, responsable du PSD, qui a ajouté que le portefeuille du ministre de l’Économie écherrait désormais à un parlementaire du PSD, Gheorghe Simon.

Membre de l’OTAN, la Roumanie accueille une base de défense antimissile américaine sur son sol et a envoyé des milliers de troupes pour participer aux opérations en Irak et en Afghanistan. L’une des premières étapes de la réforme militaire sera l’achat de systèmes de missiles d’artillerie mobile pour 1,25 milliard de dollars, avec Lockheed Martin comme principal fournisseur, un plan approuvé par le département d’État américain, le mois dernier.

LM.GEOPOL - Roumanie plateforme anti-russe (2017 09 12) FR (3)

Partie II/

LES MAUVAIX CHOIX GEOPOLITIQUES DE BUCAREST

La Roumanie est l’exemple même d’un « darwinisme géopolitique », où les grands états avalent les petits, et ainsi de suite. Bucarest a en effet elle aussi des nostalgies géopolitiques, elles aussi agitées par Washington : celles de la GRANDE-ROUMANIE de 1918-44, ayant alors avalé des provinces hongroises, polonaises, russes et ukrainiennes, et jusqu’à Odessa en 1941-44. Bucarest a des visées ouvertes sur la Moldavie (ex Bessarabie russe), la Transdniestrie (PMR, capitale Tiraspol, la « Transnistrie » des médias de l’OTAN), la Bucovine du Nord ukrainienne (L’Ukraine, qui est de facto dans les mains américaines, et aussi via l’OTAN dans celles de Berlin et Varsovie, est l’objet de projets de partages entre ses alliés atlantistes : Pologne, Roumanie, Hongrie ont toutes des visées territoriales, issues des Années 1918-44,  sur l’Ukraine. Des cartes d’une petite Ukraine, dépecée, réduite à Kiev, circulent depuis 2015). Mais elle est elle-même convoitée économiquement par l’Allemagne et utilisée comme un pion par les américains (ayant accepté l’installation de radars et de missiles US sur son sol, la Roumanie est devenue une cible directe pour les missiles nucléaires russes).

Voir l’analyse de fond et le débat de fond ouvert par moi en roumanie en 2015 :

Je lançais cette thématique de « Bucarest plate-forme d’agression anti-russe, devenue elle-même cible prioritaire en cas de guerre avec Moscou » en Roumanie et en Russie en Avril 2015 sur LA VOIX DE LA RUSSIE. Et j’avais même provoqué un grand débat sur les médias (TV et presse nationale) roumains, étant même cité par STIRILE PROTV, la principale chaîne roumaine, et tous les grands médias nationaux …

* Sur le site de STIRILE PROTV/

POLITICIAN BELGIAN: ROMANIA SE TRANSFORMA IN “PLATFORMA DE AGRESIUNE” CONTRA RUSIEI sur http://stirileprotv.ro/stiri/international/politician-belgian-romania-se-transforma-in-platforma-de-agresiune-contra-rusiei.html

* Sur EODE/ Luc Michel :

GEOPOLITIQUE/ LA ROUMANIE TRANSFORMEE PAR L’OTAN EN PLATE-FORME D’AGRESSION CONTRE LA RUSSIE sur http://www.eode.org/eode-press-office-geopolitique-la-roumanie-transformee-par-lotan-en-plate-forme-dagression-contre-la-russie/

Photo : Des soldats américains dans la base militaire de Deveselu, en Roumanie, à l’occasion de l’inauguration du système antimissile « Aegis Ashore » mis en place par l’OTAN.

La carte qui explique comment le système de l’OTAN est une arme d’agression et le rôle joué par la Roumanie (la Pologne et la Turque).

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

________________

* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

WEBSITE http://www.lucmichel.net/

PAGE OFFICIELLE III – GEOPOLITIQUE

https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/

TWITTER https://twitter.com/LucMichelPCN

* EODE :

EODE-TV https://vimeo.com/eodetv

WEBSITE http://www.eode.org/

LES FAUX DOSSIERS DE LA FIDH – NED –HRW – CPI – CNT – ONU ET CIE QUI ONT PERMIS L’AGRESSION DE LA LIBYE

PCN-TV & JAMAHIRAN-TV/

(REDIFFUSON THEHUMANITARIANWAR/GRTV) sur https://vimeo.com/233501591

Vignette PCN-TV+JAMTV 001 fidh ned

Guerre Humanitaire en Libye : Il n’y a pas de preuve !

Ce document permet de comprendre comment le droit international et la justice internationale fonctionnent mais surtout comment leurs principes élémentaires peuvent être contournés. Les différentes résolutions adoptées contre la Libye se fondent sur la base d’allégations diverses : notamment sur la déclaration selon laquelle Kadhafi aurait « utilisé l’aviation contre son propre peuple et engagé une violente répression contre l’insurrection », celle ci « coûtant la vie à plus de 6000 civils ». Ces allégations ont été diffusées sans jamais avoir pu être vérifiées. C’est pour tant sur la base de ces affirmations que le gouvernement de la Jahamiryah Libyenne a été exclu du Conseil des droits de l’homme des Nations unies avant d’être renvoyée devant le Conseil de sécurité des Nations Unies.

L’une des principales sources à l’origine de l’affirmation selon laquelle Kadhafi aurait « décimé son propre peuple » est la Ligue libyenne des droits de l’homme, une organisation rattachée à la Fédération internationale des droits de l’homme (la FIDH). Le 21 Février, le secrétaire général de la ligue libyenne des droit de l’homme le Dr Sliman Bouchuiguir avait été à l’origine d’une pétition avec l’organisation UN Watch et la National Endowment for democracy (l’une des « vitrines légales de la CIA » qui organisent les fameuses « révolution de couleur » et leurs « Regime changes »). Cette pétition est signée par plus de 70 ONG . Puis, quelques jours plus tard, le 25 Février 2011, le Dr Sliman Bouchuiguir s’est rendu au Conseil des droits de l’homme des nations unies afin d’y exposer les allégations concernant les « crimes du gouvernement de Mouamar Kadhafi ».

Au cours du mois de Juillet 2011 « TheHumanitarianWar » s’est rendu à Genève afin de s’entretenir avec le Dr Sliman Bouchuiguir … ________________________

# PCN-TV

https://vimeo.com/pcntv

# ‘JAMAHIRYAN RESISTANCE NETWORK’

* Website

http://www.elac-committees.org/

* Page Officielle JAMHIRIAN-TV

https://www.facebook.com/ELAC.JAMAHIRIAN.TV/

# SUR FACEBOOK LA COMMUNAUTE KADHAFISTE :

* Page officielle ELAC (Eurasie) :

Aller LIKER notre Page !

https://www.facebook.com/elac.committees/

* Page officielle ALAC  (Panafrique) :

Aller LIKER notre Page !

https://www.facebook.com/ALAC.org/

* Groupe GADDAFI MEMORIAL :

Inscrivez vous et inscrivez tous vos amis !

https://www.facebook.com/groups/GADDAFI.MEMORIAL/

* Pagina CAEL-ELAC ROMÂNIA-MOLDOVA

Comitetele de Actiune Euro-Libiene

https://www.facebook.com/CAEL.ELAC

* ELAC ROSSIA /

Комитеты Евро-Ливийских Действий

https://www.facebook.com/Elac.Rossia/