FAILLITE SECURITAIRE AU CŒUR DE BRUXELLES : APRES LA QUALIFICATION DU MAROC POUR LA PROCHAINE COUPE DU MONDE DES EMEUTES ET ILLAGES AU CENTRE HISTORIQUE DE LA CAPITALE !

# LUCMICHEL. NET/

Luc MICHEL/En Bref/ 2017 11 12/

LM.NET - EN BREF emeutes a bxl (2017 11 12) FR (1)

Emeutes au centre historique et touristique de Bruxelles cette nuit, transformée en zone quasi de guerre, avec des hélicoptères survolant les lieux. Le tout à une rue de nos bureaux de la « Maison Verte », près de la Bourse et de l’Hôtel de ville de Bruxelles, à proximité directe du commissariat central de Bruxelles, des centaines de hooligans et une police dépassée par la violence. Sans oublier les magasins nombreux attaqués, vitrines brisées et pillages. Des voitures ont été incendiées et du mobilier urbain endommagé. Le football n’excuse et n’explique pas tout. Et la faillite des forces de police (qui n’ont pu arrêté aucun des émeutiers et des pilleurs) et des édiles communaux est sans excuse …

LM.NET - EN BREF emeutes a bxl (2017 11 12) FR (2)

Des émeutes impliquant environ 300 personnes ont éclaté à Bruxelles samedi soir, quelques minutes après la qualification de l’équipe nationale marocaine de football pour la prochaine Coupe du monde en Russie. Après la victoire du Maroc sur la Côte d’Ivoire samedi soir (2-0), environ 300 personnes ont provoqué des bagarres dans le centre-ville de Bruxelles, en se réunissant avenue de Stalingrad et sur la place de la Bourse ensuite. Des magasins ont été mis à sac, des voitures incendiées et une vingtaine de policiers ont été blessés en intervenant pour rétablir l’ordre. Les critiques des commerçants fusent sur le manque de rapidité d’action de la police. Le porte-parole du ministre fédéral de l’intérieur indique par ailleurs que le ministre est « étonné que personne n’ait été interpellé » !?!

On notera encore que des centaines de supporters marocains se sont aussi réunis dans les rues de Paris, sur les Champs-Elysées, mais que les scènes de liesse, encadrées par les forces de l’ordre, n’ont pas donné lieu à des débordements, selon le quotidien Le Parisien …

LUC MICHEL/ ЛЮК МИШЕЛЬ/

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LE GRAND SHOW DE LA COP23 (III) : CHOC NORD-SUD. A BONN, LES PAYS EN DEVELOPPEMENT METTENT LA PRESSION SUR LA NEGOCIATION CLIMAT

# LUCMICHEL. NET/ ECOLOGIE RADICALE/

Luc MICHEL/ 2017 11 11/

Avec AFP/

eco 3

La dégradation du climat planétaire se double d’un conflit Nord-Squd et d’inégalités de moins en moins supportée par les pays du Sud …

A Bonn, les pays en développement mettent donc la pression sur la négociation climat. Les pays en voie de développement ont demandé aux pays développés le respect de leurs engagements climatiques, au cours de la première semaine de Conférence climat à Bonn, plongée dans de longues tractations sur fond de surchauffe planétaire.

Les négociations au sein de la COP23 de l’ONU se poursuivent jusqu’à mercredi au niveau des délégués des 197 Etats, qui céderont ensuite la place aux responsables politiques — ministres, chefs d’Etat, et côté américain un diplomate.

Deux ans après l’adoption de l’accord de Paris, les pays commencent juste à définir les règles de son application. Un processus technique censé aboutir fin 2018 à la COP24. Mais d’ores et déjà, au terme d’une année secouée par des cataclysmes météorologiques, les pays en développement sont venus à Bonn avec un message pour les pays riches, accusés de manquer à leurs promesses.

LA MARQUE DE L’ECHEC DES COP 21 ET 22,

DEJA DE GRANDS SHOWS MEDIATIQUES SANS GRANDS EFFETS !

C’est la marque de l’échec des COP 21 et 22, déjà de grands shows médiatiques sans grands effets ! “Beaucoup d’actions climatiques proposées par les pays en développement à Paris étaient conditionnées à la mise à disposition de moyens. Il faut aborder franchement cette question!”, souligne Mohamed Adow, de l’ONG Christian Aid. On ne parle pas là “d’investissements mais de la dette climatique” du Nord envers le Sud, souligne Amjad Abdulla, représentant des petites îles.

LA «  DETTE CLIMATIQUE » DU NORD ENVERS LE SUD

Une référence au principe soutenant les négociations climat depuis plus de 20 ans: les pays riches, premiers émetteurs de gaz à effet de serre, ont une plus grande responsabilité. A eux d’aider les plus pauvres à se développer proprement et à affronter les impacts.

En outre, un groupe de négociation incluant de grands émergents (notamment Chine et Inde, aujourd’hui 1er et 4e émetteurs mondiaux) a convoqué jeudi une conférence de presse pour rappeler l’engagement, ancien, des pays riches à renforcer leurs plans climatiques avant même 2020, date d’entrée en vigueur de l’Accord de Paris. Ils demandent que la question soit inscrite à l’agenda de la COP23.

En 2012, “les pays développés ont accepté de revoir leurs objectifs de réductions d’émissions. Nous ne voyons guère de progrès, il y a un manque pas uniquement sur les actions mais aussi sur le soutien” (aux pays en développement, ndlr)”, a souligné le délégué chinois Chen Zhihua. “Si nous ne respectons pas les décisions prises, comment construire la confiance, et comment donner une bonne base à l’application de l’accord de Paris?” “Tout ce que nous demandons est la concrétisation en actions de cette urgence, et ce (avant) 2020”, a ajouté Walter Schuldt, président équatorien du groupe des G77 (134 pays en développement). “La technologie existe, le capital existe, l’urgence existe. Ce qui manque, c’est la volonté politique des pays développés très émetteurs”, a critiqué le négociateur du Nicaragua Paul Oquist.

Pour Teresa Ribera, directrice de l’Institut des relations internationales (IDDRI), cette revendication a aussi un caractère “tactique”: “C’est une offensive pour éviter de subir toute la pression (notamment pour réduire les émissions, ndlr), alors que la pression n’a pas l’air de monter ni sur l’Europe ni sur les Etats-Unis”. La décision du président Donald Trump de sortir les Etats-Unis de l’accord de Paris pose un problème “d’équité et de justice”, ajoute-t-elle. Les pays en développement “souffrent, donc c’est normal” qu’ils pointent “un retard important des économies industrielles”.

L’UE, GRANDE DONNEUSE HYPOCRITE DE LEÇONS, N’A TOUJOURS PAS RATIFIE LA SECONDE PHASE DU PROTOCOLE DE KYOTO

L’UE est visée parce qu’elle n’a toujours pas ratifié la seconde phase du protocole de Kyoto (qui court jusqu’en 2020), ainsi que le groupe de négociation des pays développés hors UE qui “craint d’être critiqué sur les 100 milliards de dollars annuels (promis à partir de 2020 aux pays pauvres, ndlr)”, souligne l’expert américain Alden Meyer. “Il ne serait pas bon que (la controverse) perdure et devienne un sujet politique pour les ministres” attendus en seconde semaine.

Le volet politique de la COP se tiendra dès mercredi en présence de l’Allemande Angela Merkel, du Français Emmanuel Macron, de chefs d’Etats africains. Les Etats-Unis, à ce stade représentés par une équipe “discrète mais active” selon les négociateurs, enverront un diplomate, Tom Shannon.

VOIR MES ANALYSES DES COP 21 ET 22

Sur EODE-TV/

URGENCE ECOLOGIQUE ET CLIMATIQUE (I)/

LUC MICHEL: COP21. LE BILAN USURPE

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URGENCE ECOLOGIQUE ET CLIMATIQUE (II)/

LUC MICHEL: COP22. ENTRE OPTIMISME BEAT ET MENACE DU CLIMATOSCEPTIQUE TRUMP

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LE GRAND SHOW DE LA COP23 (II) : DES OBJECTIFS INSUFFISANTS ET DES PROGRES TROP LENTS POUR SAUVER LE CLIMAT

# LUCMICHEL. NET/ ECOLOGIE RADICALE/

Luc MICHEL/ 2017 11 11/

eco 2

La COP23, à nouveau un grand show médiatique pour rien ?

Des mesures partielles, trop peu, trop lentes …

« Nous devons réduire de manière drastique les gaz à effet de serre et extraire des milliards de tonnes de dioxyde de carbone de l’atmosphère si nous voulons épargner un cataclysme climatique à nos enfants », avertit le scientifique James Hansen. “Cette réalité est ignorée par les gouvernements du monde entier”, déplore James Hansen, qui s’était fait connaître il y a 30 ans en tirant la sonnette d’alarme à propos du réchauffement climatique devant le Congrès des Etats-Unis. Le scientifique de 76 ans, qui a dirigé jusqu’en 2013 l’Institut Goddard d’études spatiales de la Nasa, et sa petite-fille de 18 ans, Sophie Kivlehan, qui poursuit en justice le gouvernement américain, l’accusant d’aggraver le problème, ont délivré ce message cette semaine à la conférence de l’ONU sur le climat à Bonn.

Réunis jusqu’au 17 novembre, des milliers de diplomates, originaires de 196 pays, négocient encore les détails de l’élaboration des règles d’application de l’accord, conclu en 2015 à Paris et qui doit entrer en vigueur en 2020. La communauté internationale s’est engagée à contenir la hausse du thermomètre “bien en deçà de 2°C” par rapport à la période pré-industrielle et à poursuivre les efforts pour la limiter à 1,5°C.

La température mondiale a déjà grimpé d’un degré depuis cette période, entraînant une intensification des vagues de chaleur, des tempêtes et des sécheresses. L’objectif de 1,5°C “donne le bon élan, parce que si nous atteignons les 2°C, il est certain que nous perdrons notre littoral et nos villes côtières”, alerte James Hansen. “La seule question est de savoir à quelle vitesse”.

LA CONCENTRATION DE DIOXYDE DE CARBONE (CO²) DANS L’ATMOSPHERE A ATTEINT UN NIVEAU RECORD, AVEC 403,3 PARTIES PAR MILLION (PPM), SOIT 145% DE CE QU’ELLE ETAIT A L’EPOQUE PRE-INDUSTRIELLE ET LE PLUS HAUT NIVEAU EN 800.000 ANS

La température à la surface de la Terre, la concentration de CO² dans l’atmosphère et le niveau des océans ont changé de manière synchronisée pendant des centaines de millions d’années, souligne-t-il.En 2016, la concentration de dioxyde de carbone (CO²) dans l’atmosphère a atteint un niveau record, avec 403,3 parties par million (ppm), soit 145% de ce qu’elle était à l’époque pré-industrielle et le plus haut niveau en 800.000 ans, selon l’Organisation météorologique mondiale. Même les scénarios les plus optimistes prévoient que ce chiffre va continuer à augmenter pendant des décennies.

Quelle est la limite acceptable pour le climat ?

Selon le Giec, le groupe d’experts dont les travaux sur le climat font autorité, le monde pourra “probablement” rester sous le seuil des 2°C si le niveau de CO² ne dépasse pas 450 ppm d’ici à 2100.

Mais pour James Hansen, avec un tel niveau, le monde court au désastre !

Selon ses calculs, « la fonte des glaces du Groenland et de l’Antarctique pourrait faire monter de plusieurs mètres le niveau des océans d’ici à 2100 ». « La dernière fois dans l’histoire de la Terre que la concentration de CO² était de 450 ppm, le niveau de la mer était plus élevé de 25 mètres », relève-t-il.

INQUIETANTES PREVISIONS ‘VISIONNAIRES’

Pour lui, la concentration en CO² ne devrait pas dépasser 350 ppm.

“Hansen relève avec justesse que de nombreuses conséquences du changement climatique surviennent plus tôt et sont plus importantes que ce à quoi nous nous attendions”, souligne Michael E. Mann, directeur du Earth System Science Center à l’université d’Etat de Pennsylvanie. Les prévisions qu’il a faites dans le passé “se sont révélées visionnaires et nous l’ignorons à nos risques et périls”, ajoute-t-il.

Selon Hansen, « même si l’humanité réussit à inverser la courbe des émissions bien plus tôt qu’on ne l’imagine actuellement, ce ne serait pas assez rapide pour ramener le niveau de la concentration de CO² à 350 ppm d’ici à la fin du siècle ». « Il faudrait pour cela extraire 150 milliards de tonnes de CO² de l’atmosphère”, soit plus de dix fois le montant actuellement émis tous les ans », précise-t-il. La technologie pour réaliser cette opération n’existe pas pour l’instant.

Comme James Hansen, sa petite-fille, étudiante aux Etats-Unis, se préoccupe de l’état de la planète. Avec une vingtaine d’autres jeunes, elle a attaqué en justice le gouvernement fédéral américain, l’accusant de « négligence climatique ». « Nous avons des droits constitutionnels et ces droits sont violés”, dénonce-t-elle.

Malgré ses sombres prophéties, James Hansen ne cède pas au désespoir, et continue à militer notamment pour une taxe sur les énergies fossiles.

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LE GRAND SHOW DE LA COP23 (I) : LE REGIME TRUMP EN ACCUSATION

# LUCMICHEL. NET/ ECOLOGIE RADICALE/

Luc MICHEL/ 2017 11 10/

Avec La Libre Belgique/

« La décision du président Donald Trump de sortir les Etats-Unis de l’accord de Paris pose un problème d’équité et de justice »

– Teresa Ribera (IDDRI).

Une fois de plus un grand show médiatiques qui restera sans effets suffisant !?

Certains l’appellent déjà “la conférence des îles” !

Placée pour la première fois sous la présidence d’un Etat insulaire – les îles Fidji  -, mais accueillie pour des raisons logistiques à Bonn, la Conférence sur le changement climatique des Nations unies a débuté ce lundi 6 novembre, pour se clôturer le 17 novembre.

 « On pourrait aussi appeler cette COP 23 la conférence “escale”, dit La Libre. Une fois de plus, les quelque 195 pays participants se retrouveront bien pour tenter de se mettre d’accord pour limiter la hausse des températures sur la planète. Mais Bonn est une étape-relais : il s’agira, d’une part, de définir avec clarté tous les termes de l’accord de Paris, et d’autre part de préparer la conférence de 2018 en Pologne, où l’on évaluera les plans nationaux “climat”.

On sait déjà en effet que les efforts doivent s’intensifier, car les ambitions de chaque pays annoncées au début de la conférence de Paris, toutes cumulées, sont insuffisantes pour maintenir la hausse des températures globales sous deux degrés (voire 1,5 °C). Dans l’état actuel, on atteindrait seulement un tiers des réductions nécessaires, un “écart dangereux”, “catastrophique” qui annonce de “super-dérèglements” (canicule, super ouragans…), selon l’Onu. »

L’ECHEC DES COP 21 ET 22 SUR LE TERRAIN

ET LA RESPONSABILITE DU REGIME TRUMP

« On doit continuer à travailler avec un sentiment d’urgence, presse, dans une conférence téléphonique, Manuel Pulgar-Vidal, qui fut président de la COP 20 à Lima (Pérou ). On doit combler ce trou (entre les promesses de Paris et ce qui est nécessaire) ! On doit continuer à travailler à développer les énergies renouvelables, sur l’efficacité énergétique, sur l’accès universel à l’énergie, la restauration des terres, l’alimentation…. Les choses ont déjà commencé à changer, il faut continuer ! »

Ce sera la première COP depuis l’annonce du retrait de l’accord de Paris des Etats-Unis (mais des diplomates américains seront présents, le retrait n’étant effectif qu’en 2020) :

 “C’est capital que les parties à la conférence comprennent que ce qui se passe à Washington n’est pas représentatif de ce qui se passe aux Etats-Unis en matière d’économie et de changement climatique », ajoute l’activiste américain Lou Leonard. « Donc ce sera important pour les leaders climatiques de tous les Etats-Unis (gouverneurs, maires, chefs d’entreprise…) de venir expliquer aux autres pays qu’ils sont encore dans l’accord de Paris, dans le combat contre le changement climatique et que l’économie américaine continue à avancer vers les engagements que les Etats-Unis ont pris lors de l’accord de Paris. » « L’attitude des diplomates américains à Bonn devrait néanmoins être attentivement scrutée par la communauté internationale », commente La Libre.

LA CATASTROPHE CLIMATIQUE EN MARCHE :

“M.TRUMP, LE CHANGEMENT CLIMATIQUE N’EST PAS UNE BLAGUE”

Chef du village de Vunidogoloa aux îles Fidji, Sailosi Ramatu a annoncé qu’il fera le voyage vers Bonn avec un message pour le président américain Donald Trump : « Le changement climatique n’est pas une blague ». « En 2012, Vunidogoloa est devenu le premier village des îles Fidji à être relocalisé en altitude en raison de l’élévation du niveau de la mer. Sur les 10 millions de personnes qui vivent sur les îles Pacifiques, jusqu’à 1,7 million pourraient être déplacées d’ici 2050 à cause du changement climatique », selon la London School of Economics.

Et Fidji, qui organise cette année la Cop 23, mais en Allemagne, est déjà concernée de près par les ravages causés par le réchauffement climatique. « Cette nation de plus de 870 000 personnes au centre de l’océan Pacifique Sud, composée de 300 îles volcaniques, comprend des atolls de faible altitude, qui sont fortement assujettis aux cyclones et aux inondations. Les mesures montrent en effet que le niveau moyen de la mer dans l’Ouest des Fidji a augmenté de 4,6 mm par an depuis 1993 » …

APPEL AU SECOURS POUR LES OCEANS

« Selon des projections, 45 communautés côtières ou proches d’un delta ont été identifiées comme nécessitant une relocalisation. Et les impacts du changement climatique sur les Fidji ne feront qu’augmenter à l’avenir, avertissent les Nations unies : davantage de maladies à cause des hausses de température, de tempêtes destructrices à cause du réchauffement des océans et de la météo extrême, problèmes agricoles à cause de l’arrivée de l’eau salée sur les terres » …

De son côté, c’est à propos des océans que le biochimiste Alfred Ralifo, originaire de Suva, la capitale des Fidji, lance encore un appel au secours de plus, dans une conférence téléphonique avec des médias du monde entier, dont “La Libre” :

« Pour les Fidji et les autres Etats insulaires, les océans sont essentiels à notre propre existence et notre sécurité. Ils sont cruciaux au niveau économique, sécurité alimentaire, bien-être personnel et culturel… Un rapport de 2011 montre par exemple que nous, les Etats insulaires du Pacifique, dont Fidji, nous devrions avoir besoin de 60 % de poissons en plus pour nourrir notre population en croissance en 2015. Mais on n’y est pas du tout ! Pour moi, il n’y a pas de solution au changement climatique sans prendre en compte les océans. »

Son souhait, en tant que responsable du WWF (World Wildlife Fund) dans le Pacifique Sud, est que « ce thème soit introduit de manière plus formelle dans les négociations climatiques internationales ».

COMPRENDRE POURQUOI LE CHOIX DE PRODUIRE MASSIVEMENT DES HYDROCARBURES DE SCHISTE PAR LE REGIME TRUMP PESE LOURDEMENT ET SUR L’ECHEC DES COP ET SUR LA CATASTROPHE CLIMATIQUE ANNONCEE ?

* Voir sur PCN-TV/

GEOECONOMIE & GEOPOLITIQUE:

LUC MICHEL DECRYPTE LA CRISE DU PETROLE ET LES MUTATIONS DE SON ‘NOUVEAU MARCHE MONDIAL’

sur https://vimeo.com/208195737

VOIR MES ANALYSES DES COP 21 ET 22

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LA SOI-DISANT ‘GUERRE AU TERRORISME’ (III): EN SOMALIE, LES INTRIGUES AMERICAINES ET LA FAILLITE DE L’UNION AFRICAINE CONDUISENT A LA MONTEE EN PUISSANCE DES ISLAMISTES SHEBABS

 

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Flash géopolitique – Geopolitical Daily/

2017 11 11/

LM.GEOPOL - Guerre au terrorisme III amison (2017 11 11) FR (2)

L’AMISOM se retire progressivement de la Somalie pour laisser place aux Shebab …

* Lire aussi # LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ LA SOI-DISANT ‘GUERRE AU TERRORISME’ (I):

LA SOMALIE, LABORATOIRE DE LA GEOSTRATEGIE AMERICAINE DU CHAOS sur http://www.lucmichel.net/2017/11/09/luc-michels-geopolitical-daily-la-soi-disant-guerre-au-terrorisme-i-la-somalie-laboratoire-de-la-geostrategie-americaine-du-chaos/

Le représentant spécial du président de la Commission de l’Union africaine (RSCC) pour la Somalie, Francisco Caetano Madeira, a souligné, ce mardi 7 novembre, que « le premier contingent de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) se retirerait progressivement du pays ». Francisco Caetano Madeira a déclaré lors d’une conférence de presse « qu’au moins 1.000 effectifs de l’AMISOM quitteraient la Somalie avant la fin de l’année ».

L’Union africaine retire ses forces de la Somalie, et ce alors que non seulement la situation sécuritaire du pays ne s’est pas améliorée, mais encore le groupe terroriste d’al-Shabab, le groupe terroriste le plus actif en Somalie, a intensifié ses activités dans ce pays africain. C’est au nom de « la lutte contre ces terroristes » que les Américains mènent depuis près de 20 ans des raids aériens sanglants contre la population civile. L’Union africaine dispose de 22.000 militaires en Somalie. L’AMISOM dit « procéder à la formation des forces militaires et sécuritaires somaliennes » et affirme « vouloir établir la sécurité afin de faciliter l’acheminement des aides humanitaires au peuple ».

Sur le seul dernier mois, au moins 400 personnes ont été tuées dans des explosions et attentats terroristes, à Mogadiscio, capitale somalienne. Le 15 octobre, Mogadiscio a été le théâtre de scènes sanglantes. Deux camions piégés ont décimé à deux heures d’intervalle, deux quartiers populaires de la capitale somalienne. Plus de 200 personnes ont été tuées. En 2016, les attentats attribués aux terroristes d’al-Shabab avaient provoqué la mort de 4.281 personnes.

Et c’est dans ce contexte que l’AMISOM décide de quitter la Somalie. Le pays qui abrite les bases de l’Otan et qui occupe une place stratégique dans l’est de l’Afrique devrait, selon les analystes, connaître une recrudescence des ingérences occidentales dans les semaines à venir.

SOMALIE LABORATOIRE AFRICAIN DE LA GEOSTRATEGIE DU CHAOS :

CES SHEBAB, QUE LES OCCIDENTAUX DISAIENT VAINCUS, ONT REPRIS L’OFFENSIVE VERS MOGADISCIO !

Somalie : al-Shabab reprend le contrôle de la ville stratégique de Rasadaay !

« Les terroristes d’al-Shabab ont repris, ce mardi 31 octobre, le contrôle d’une ville clé dans le sud de la Somalie », a rapporté Garowe Online.

Quelques heures après que les troupes de l’Union africaine (UA) ont quitté Rasadaay, ville située à 179 km au sud-ouest de la capitale somalienne, Mogadiscio, le convoi des terroristes d’al-Shabab est entré dans la ville sans combat. On ne sait pas encore pourquoi les troupes de l’UA se sont retirées de la ville stratégique de Rasadaay.

Il est à craindre que le contrôle de Rasadaay, position stratégique, par al-Shabab puisse permettre aux terroristes de prendre position contre les troupes de l’UA dans les régions voisines de Barawe et de Mogadiscio.

Al-Shabab a aussi mené une opération terroriste dans un hôtel de Mogadiscio, le week-end dernier, faisant 29 morts. De même, une explosion dans le nord de la Somalie a tué au moins dix effectifs des forces de maintien de la paix de l’Union africaine. À Mogadiscio le 15 octobre, un double attentat a fait plus de 200 morts.

Comme en Afghanistan, où les talibans contrôlent 40% du territoire, la Somalie est toujours sous l’emprise de ses islamistes radicaux …

LES EMISSIONS QUI COMPLETENT L’ANALYSE :

* Sur PANAFRICOM-TV/

LE ‘ZOOM AFRIQUE’ DE PRESS TV – ED. DU 5 NOV. 2017 – AVEC LUC MICHEL QUI ANALYSE LA DESINTEGRATON DE LA SOMALIE ET LA GEOSTRATEGIE DU CHAOS

https://vimeo.com/241481257

* Ecouter le Podcast sur PCN-TV / GÉOPOLITIQUE / Luc MICHEL SUR RADIO CAMEROUN :

MALI, SAHEL, LIBYE, PROCHE-ORIENT … LA STRATÉGIE DU CHAOS EN ACTION!

https://www.youtube.com/watch?v=Z1xpNkxuctY

Photo :

À Mogadiscio le 15 octobre, un double attentat ayant fait plus de 200 morts.

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/

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* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

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* EODE :

EODE-TV https://vimeo.com/eodetv

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Dopo gli incendi, come stanno i nostri boschi?

http://www.piemonteparchi.it/cms/index.php/natura/biodiversita/item/2152-dopo-gli-incendi-come-stanno-i-nostri-boschi

Pascoli bruciati nel Vallone di Bellino (Cn)
Foto V.M.Molinari

Elicottero della Regione Piemonte iin azione anticendio
Foto V.M. Molinari

Una porzione del Bosco dell’Alevè
Foto T. Farina| arc CeDrap

Le Oasi xerotermiche dopo il passaggio del fuoco
Foto arc LIFE Xerograzing

Operazioni di spegnimento nelle Oasi xerotermiche
Foto arc LIFE Xerograzing

  • Emanuela Celona
Martedì, 07 Novembre 2017 14:02

Gli incendi dei giorni scorsi hanno cambiato le condizioni naturali presenti ma, non necessariamente, hanno lasciato un suolo improduttivo. Perché c’è bosco e bosco

Piove, finalmente, sul Piemonte: ma speriamo non intensamente. Gli incendi boschivi divampati di recente nella nostra Regione hanno infatti ridotto la copertura forestale del suolo montano, rendendo più soggetto a erosioni il terreno nelle zone bruciate e più facilmente trasportabili i materiali accumulati.

Dal punto di vista di geologico, la pioggia che cade a seguito degli incendi non è mai una buona notizia – poiché va a incrementare il rischio di smottamenti e lave torrentizie -, però è comunque positivo che sia arrivata: è infatti anche grazie a queste previsioni meteorologiche che la Regione Piemonte – già venerdì scorso, 3 novembre – ha potuto comunicare che i vasti incendi boschivi si avviavano alla conclusione.

Rimane però ancora elevato il grado di allerta e attiva la sorveglianza sul territorio, tanto che tutta la popolazione è invitata a mantenere comportamenti di particolare attenzione e a non tenere comportamenti incauti o scorretti che possano innescare nuovi focolai.

I boschi del Piemonte, del resto, di fuoco ne hanno già visto abbastanza: incendi che, d’improvviso, hanno cambiato pesantemente le condizioni naturali presenti ma che, non necessariamente, hanno lasciato un suolo improduttivo.

Il bosco, dopo il passaggio del fuoco

«Tutto dipende dal tipo di biomassa che è bruciata nel sottobosco, spiega Vincenzo Maria Molinari, dirigente del settore Biodiversità e Aree naturali della Regione Piemonte. La grave situazione di siccità che ha vissuto la nostra regione ha sicuramente reso la biomassa presente molto più esposta al pericolo d’incendio.
Il fuoco, in alcuni ambienti, è infatti un fenomeno a cui la natura riesce a contrapporsi, continua Molinari, e in alcuni casi – come ad esempio nelle zone caratterizzate dalla macchia mediterranea – la vegetazione brucia con maggiore difficoltà: basti pensare al sughero delle querce (Quercus suber L.) dove questo strato esterno è in grado di difendere la pianta dal fuoco radente; oppure al rosmarino, che tramite la produzione di olii essenziali si protegge dalle scottature. Parliamo di macchia mediterranea non a caso, ovvero di una realtà boschiva in cui si possono verificare, seppur molto di rado, fenomeni di autocombustione, cioè nel bosco si possono verificare incendi non causati dall’uomo».

Quelli scoppiati in Piemonte, però, non sono un fenomeno naturale, né hanno coinvolto una vegetazione in grado di difendersi.
«Sicuramente i boschi travolti dal fuoco nei giorni scorsi avevano raggiunto un livello di necromassa bruciabile importante, dovuto al lungo periodo di siccitàche abbiamo attraversato. Se è vero che, in determinati contesti, il fuoco può agire anche da fertilizzante quando è radente – pensiamo alla pratica del debbio, vecchia come l’uomo – non vale lo stesso discorso se passa in chiomadove distrugge completamente la pianta. Inoltre, dove i focolai sono rimasti attivi per più giorni anche solo nel sottobosco, con più picchi di ripresa, è presumibile pensare che ci siano stati dei danni. Il fuoco potrebbe essere andato in profondità e aver interessato gli apparati radicali delle piante, soprattutto in zone montante come le nostre, in cui spesso pini cembri, larici, abeti e faggi sviluppano apparati radicali importanti ma superficiali, dato il terreno di matrice pietrosa», spiega il forestale.

Salvo il Bosco dell’Alevè

Solo con la prossima primavera, osservando la ripresa vegetativa dei boschi, si potrà fare una stima dei danni. Danni che, fortunatamente, hanno risparmiato il Bosco dell’Alevè – la più grande foresta di Pino Cembro (Pinus cembra) d’Italia e una delle più grandi d’Europa, nonché ZSC (Zona Speciali di Conservazione)– nonostante il fuoco sia arrivato fino ai confini del parco. «Tutte le conifere hanno una forte componente resinosa, infiammabile che contribuisce a far divampare incendi che, velocemente, passano in chioma, a maggior ragione in condizioni di vento: un rischio corso ma che, fortunatamente, in Alevè abbiamo scampato grazie a un efficace intervento dei Vigili del Fuoco e delle squadre A.I.B. della Regione», spiega Molinari, che precisa che i boschi coinvolti non erano altrimenti raggiungibili visto il terreno impervio «a conferma del fatto che soltanto l’intervento dei mezzi aerei poteva essere risolutivo, e non la presenza di più piste forestali, come talvolta sostenuto».

Danneggiate le Oasi xerotermiche in Valle di Susa

Se gli incendi ha risparmiato il Bosco dell’Allevè, lo stesso non si può dire per le ZSC (Zona Speciali di Conservazione) Oasi xerotermiche e Rocciamelone della Valle di Susa: qui sono stati risparmiati i sentieri didattici LIFE Xero-grazing ma lecci e ginepri – caratteristici di una vegetazione relitta mediterranea che milleni fa era dominante sul territorio – hanno subìto l’impeto del fuoco ma, attenzione, perché c’è bosco e bosco.

«Negli ultimi 60 anni, le aree un tempo coltivate e pascolate sono state progressivamente invase da quegli alberi e arbusti che tanto facilmente hanno preso fuoco e che con fatica AIB, cittadini e volontari hanno cercato in parte di tagliare per evitare il propagarsi dell’incendio e proteggere case e persone», si legge sulla pagina Facebook del progetto LIFE Xerograzing 
All’indomani dell’incendio, sono molte «le iniziative, più o meno autogestite, volte a incoraggiare il rimboschimento delle due ZSC (Zone Speciali di Conservazione) piantando alberi (spesso a caso) al posto di quelli bruciati. A tal proposito – si legge nel post – vorremmo sia chiaro che a livello ecologico e gestionale occorre distinguere tra soprassuoli forestali bruciati (per intenderci, a esempio, la preziosa pineta del Pampalù) e boscaglie di invasione bruciate (come quelle presenti in abbondanza sui vecchi terrazzamenti). Insomma, quegli stessi alberi che molti ora piangono, sono presenti perché l’uomo ha abbandonato e smesso di gestire il territorio sia dal punto di vista agro-pastorale, sia selvicolturale; rappresentano una delle principali minacce per la biodiversità quando vanno a sostituire gli originari habitat a prateria importanti per la sopravvivenza di molte specie vegetali e animali e hanno giocato un ruolo fondamentale nel determinare la propagazione dell’incendio» che non ha trovato prati e pascoli a interromperne l’avanzata, unito al vento incessante.

Spetterà dunque ai tecnici recuperare i boschi (quelli veri) andati distrutti, mentre ciò che l’uomo non esperto potrebbe fare è assicurare «la continuazione delle attività agro-pastorali e selvicolturali» sebbene siano diverse le variabili che determinano la capacità delle superfici forestali di resistere ai molti fenomeni di disturbo (più o meno naturali) cui sono sottoposte, tra cui gli incendi.

Una di queste è la resilienza dei boschi, ovvero la capacità di ripristinare le condizioni precedenti la perturbazione, in tempi adatti. In linea generale, da un punto di vista della gestione selvicolturale, questa resilienza può essere favorita ripristinando condizioni naturaliformi dei boschi che spesso, nel tempo, viene meno a causa delle necessità dell’uomo che ha reso i boschi più fragili. Il ripristino delle condizioni naturali boschive dovrebbe essere alla base della gestione selvicolturale di oggi per ricreare una maggiore stabilità e una migliore resilienza che non può proteggere dagli incendi, ma sarebbe una buona base da cui ripartire.

Si ringraziano per la consulenza forestale, Luca DeAntonis e Luca Marello, funzionari del settore regionale Biodiversità e Aree Naturali.

Lettera dei Consiglieri dell’Unione Montana Alta Valle di Susa

TG Valle Susa - Informazione indipendente

Sembra che i promotori dell’opera nella nostra Valle abbiano bisogno di comprare il consenso verso la NLTL con ogni mezzo, anche approfittando di emergenze e disastri ambientali.

 
Unione Montana Alta Val di Susa.
 
Pubblichiamo di seguito risposta alla lettera inviata dal Commissario di Governo Foietta inerente la proposta di destinare parte delle compensazioni CIPE ai comuni interessati dagli incendi di questi giorni e sulla relativa risposta del Presidente dell’UMAVS Piero Nurisso.
 
Lettera messa agli atti del Consiglio dell’Unione UMAVS del 30 ottobre 2017 firmata da 12 consiglieri dell’Unione.
I firmatari Consiglieri dell’Unione UMAVS:
  • Bianco Franca,
  • Comba Paolo,
  • Capella Leonardo,
  • Gagliardi Monica 

I firmatari Consiglieri Comunali Valsusini:

  • Ronsil Roberto,
  • Pozzato Enrico ,
  • Longo Valeria Maria,
  • Nurisso Germano Andrea,
  • Joannas Giuseppe,
  • Guglielmo Giorgio,
  • Bonnet Angelo,
  • Martinuz Ivano,

Di seguito la lettera:

In riferimento alla lettera inviata dal Commissario Straordinario di Governo per l’asse ferroviario Torino -Lione, Architetto Paolo Foietta al Presidente dell’Unione Montana Alta Valle Susa dr. Piero Nurisso ,nonchè al presidente dell’Unione Montana Valle Susa ing.Sandro Plano e per conoscenza al Prefetto di Torino dr. Renato Saccone, al Presidente della Regione Piemonte dr. Sergio Chiamparino e all Assessore all Ambiente dr.Alberto Valmaggia in data 26 ottobre 2017 ci preme fare alcune semplici considerazioni:

Esistono due tipi di Commissario di Governo: quelli con “portafoglio” e quelli senza. Nel nostro caso l’Arch. Foietta appartiene al secondo tipo cioè senza portafoglio. E infatti il Commissario propone “per quanto di sua competenza”.

Fatta questa precisazione, riteniamo deplorevoli le affermazioni del Presidente dell’Unione Montana Alta Valle Susa Piero Nurisso al “giornale” online “L’Agendanews”che qui riportiamo “Non ho ancora avuto modi di rispondere formalmente alla nota del Commissario, che ho invece raggiunto telefonicamente e ringraziato. Io credo che come istituzioni – di fronte a gravi emergenze quali stanno vivendo la nostra Valle e le altre zone colpite dagli incendi – si debba reagire in termini di solidarietà e concreta e pratica visione. E aggiungo con massimo senso di responsabilità verso tutti i cittadini. Ben venga lo stato di calamità chiesto dalla Regione, per avere rapidamente fondi destinati alle aree colpite per gli interventi, ma se è possibile in via straordinaria utilizzare soprattutto per opere durevoli di prevenzione dei rischi anche i fondi CIPE della Torino-Lione perché dire di no per motivi ideologici?”.

Ricordiamo con forza al Presidente Nurisso che nel suo ruolo istituzionale rappresenta una intera Comunità ma pare che troppo spesso se ne dimentichi.
Questo atteggiamento da parte di un amministratore pubblico non giova certo all’immagine dell’Unione in quanto la sostituzione delle vecchie Comunità Montane con la creazione delle Unioni dei Comuni ha avuto come risultato un ente snaturato, con precari finanziamenti da parte della Regione che male permettono di occuparsi del territorio montano. Qualcuno vorrebbe che le Unioni servissero solo ad accorpare le funzioni. Le esigue entrate e la non conoscenza/volontà da parte delle municipalità di accedere a bandi e finanziamenti europei portano sempre più spesso a pensare che solo in altri modi si possono trovare i soldi per andare avanti. Sarebbero anche questi i motivi ideologici a cui si riferisce nella dichiarazione Nurisso? I soldi che non vengono messi a disposizione della prevenzione e della manutenzione ordinaria del territorio dove vanno a finire?

Ma elargire denaro (ipotizzandolo, promettendolo) per venire incontro alle esigenze basilari delle popolazioni non è un dovere che compete ai promotori di grandi opere. Chi realmente è deputato a questo ruolo sta venendo volontariamente meno ai suoi doveri verso la popolazione in territori come il nostro: sembra che i promotori dell’opera nella nostra Valle abbiano bisogno di comprare il consenso verso la NLTL con ogni mezzo, anche approfittando di emergenze e disastri ambientali. In un momento storico delicato come quello che stiamo vivendo dove non vengono stanziati fondi per l’acquisto di canadair, assunzioni di VVFF, ampliamento dell AIB e della Protezione Civile, da parte di Stato e Regione pare che solo accettando la benevolenza di aziende pubbliche ma con diritto d’azione privato (come una normale impresa) si possa far fronte alle carenze.
La situazione dei roghi in Val Susa è stata sottovalutata dalla Regione Piemonte, mentre VVFF e Volontari sostenuti anche economicamente dai cittadini rischiano senza sosta per difendere il territorio oggi e il suo futuro domani.

Firmata

LA SOI-DISANT ‘GUERRE AU TERRORISME’ (II): QUAND LES USA PROJETTENT LA ‘PAKISTANISATION’ DE L’ALGERIE

 

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Flash géopolitique – Geopolitical Daily/

2017 11 10/

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« Les Etats-Unis veulent transformer l’Algérie en « Pakistan » de l’Afrique du Nord », analyse Maghreb Intelligence (ce 7 nov.) :

« C’est un projet qui remonte à Robert S. Ford, le diplomate américain qui a roulé sa bosse  dans les capitales les plus « chaudes » du monde arabe, notamment Damas et Bagdad. Lorsqu’il était en poste à Alger en 2006, ce diplomate chevronné a procédé à une étude approfondie des services de sécurité algériens et de son institution militaire. Le diplomate américain a rencontré dans la discrétion la plus totale de nombreux chefs des services secrets, de la police algérienne (DGSN) et de hauts responsables de l’armée algérienne. A partir de toutes ces rencontres, il dressera en 2007 une feuille de route remise au Département d’Etat américain sous l’administration Bush, avec l’orientation suivante: faire de l’Algérie le « Pakistan » de l’Afrique, à savoir l’allié militaire au Maghreb et dans le Sahel. L’objectif du diplomate américain est de pousser les autorités algériennes à renforcer leur coopération militaire avec les Etats-Unis, et de mener le plus régulièrement possible des opérations sur le terrain, à condition toutefois que l’Algérie s’aligne sur le programme politique américain dans la région.

Un plan qui n’a pas soulevé l’enthousiasme des décideurs algériens, tandis que pour Robert S.Ford une forte « sécuritocratie » en Algérie est un précieux rempart contre l’avancée de l’islamisme radical dans la région, d’autant que la diplomate américain craignait un développement dangereux du fanatisme en Algérie, en Mauritanie, en Libye, ainsi que dans les pays du Sahel.  Cette option devait contraindre les dirigeants algériens à des concessions pour se conformer à l’agenda américain.

Depuis 2014, Joan Polaschik, ancienne ambassadrice des Etats-Unis à Alger, a tout tenté pour concrétiser ce projet. Mais en dépit de la prédominance du président Abdelaziz Bouteflika sur les dignitaires de l’armée et du DRS, la « pakistanisation » ne convainc toujours pas une Algérie qui se méfie de l’Amérique, et qui demeure attachée à ses relations militaires particulières avec la Russie. Joan Polaschik peinera à organiser des rencontres fructueuses entre les militaires algériens et américains.

Cependant, les troubles qui éclatent au nord du Mali et les avancées inquiétantes de Boko Haram au nord du Nigéria ainsi que les événements sanglants en Libye  vont faire évoluer l’Algérie, qui va céder aux sirènes de l’administration américaine en renforçant la coopération avec la CIA et les diverses agences de renseignement américain. Les services algériens vont même fournir des informations précieuses aux militaires américains qui se déploient en toute clandestinité au Niger, au Mali et en Libye.

L’Algérie devient petit à petit le phare sécuritaire des Etats-Unis, et les professionnels américains forment des officiers à Alger et leurs conseils sont religieusement écoutés et appliqués. Même si Alger refusera d’envoyer des soldats en Libye, elle acceptera tout de même de mettre ses réseaux au service des Etats-Unis qui traquent les terroristes alliés avec Daech.

PAS D’INTERVENTION MILITAIRE DE L’ARMEE ALGERIENNE EN LIBYE : ALGER REFUSE DE SE JETER DANS LE GUEPIER LIBYEN COMME LE VOUDRAIENT LES USA !

Alger refuse en effet une deuxième demande de Washington d’intervenir en Libye !

L’Algérie a opposé une fin de non-recevoir à une deuxième demande américaine l’invitant à intervenir en Libye. Se référant à des sources diplomatiques à Alger, le site français spécialisé dans le renseignement Maghreb Intelligence, qui rapporte l’information, explique que Washington a, par deux fois, approché les dirigeants algériens afin qu’ils conduisent une force multinationale ou qu’ils interviennent seuls chez leurs voisins de l’Est. «Aussi bien le département d’Etat que le Pentagone ont essayé de pousser l’armée populaire algérienne à dépêcher un contingent en Libye afin de pacifier la capitale, ainsi que le long de la frontière avec la Tunisie», affirme cette source diplomatique.

Selon le site, «l’Algérie, toujours très influente en Libye où elle maintient un équilibre prudent entre les différentes factions rivales, sait qu’une intervention directe serait difficile à faire passer à l’opinion publique algérienne. D’autant que  la Constitution et la doctrine militaire du pays ne permettent pas une projection des forces armées en dehors de ses frontières».

ALGER CIBLE INITIALE DU « PRINTEMPS ARABE »

« Ce n’est pas un Printemps arabe mais un déluge sur les Arabes et cela se confirme chaque jour (…) C’est la colonisation de l’Irak, la destruction de la Libye, la division du Soudan et l’affaiblissement de l’Egypte » (Ahmed Ouyahia, Premier ministre algérien et leader du RND, en 2011)

« Le pouvoir ne semble pas avoir tiré les leçons de ce qui s’est passé chez nos voisins (…) l’Algérie a reporté son printemps arabe et elle ne l’a pas annulé » (Bouguerra Soltani, président du MSP, branche algérienne des Frères musulmans, en 2011)

Rappelons l’indécence et la perversité de ces demandes américaines pour que l’algérie intervienne en Libye. Car l’Algérie était la cible initiale du soi-disant « printemps arabe » et l’un des buts de la destruction de la Jamahiriyah était de « découvrir » l’Algérie …

Mon analyse est simple et elle est constante depuis 2003 (1) :

* La cible de l’Axe américano-sioniste est la même que celle du Régime Bush en 2003 et le « printemps arabe » n’est rien de plus que l’actualisation depuis 2009 par le Régime Obama du projet dit du « Grand Moyen-Orient ». Cette cible c’est le Nationalisme révolutionnaire arabe et les vestiges des états socialistes arabes.

* L’ultime étape de l’assaut occidental sera l’Algérie et le « printemps arabe » ne sera accompli pour ses promoteurs qu’avec cette dernière étape. Seule la Résistance de la Kadhafi en 2011 – qui a tenu 8 mois alors qu’on lui donnait deux semaines – et la Résistance de la Syrie ba’athiste a retardé une agression déjà esquissée en janvier 2011 et septembre 2011, puis en 2013.

Relire mes nombreuses analyses :

*Sur le coup d ‘état rampant de septembre 2011, cfr :

Luc MICHEL / ASSAUT ORGANISE CE 17 SEPTEMBRE 2011 CONTRE L’ALGERIE : COMME EN LIBYE ET EN SYRIE LE MEME COMPLOT AMERICANO-SIONISTE !

sur : http://www.elac-committees.org/2011/09/17/luc-michel-assaut-organise-ce-17-septembre-2011-contre-l%e2%80%99algerie-comme-en-libye-et-en-syrie-le-meme-complot-americano-sioniste/

* Lire mes analyses – « Le Monde arabe est en feu » (sur PCN-TV) – exposant la nature véritable du soi-disant « printemps arabe » dès début février 2011. Cfr :

PCN-TV, “Le Monde arabe est en feu” : Entretien en Français de Luc MICHEL pour PCN-TV, sur les soit-disant « révolutions arabes » (Tripoli, 7 février 2011).

VIDEO sur Vimeo : http://vimeo.com/26435385

VERBATIM sur le Website THE JAMAHIRIYAN RESISTANCE NETWORK : http://www.elac-committees.org/2011/08/03/6-fevrier-2011-luc-michel-annonce-depuis-tripoli-l%E2%80%99agression-occidentale-contre-la-libye-et-la-syrie/

* Cfr. Luc MICHEL, OU VA L’ALGERIE ? / I : ALGER DANS L’ŒIL DU CYCLONE DU GRAND MOYEN-ORIENT … sur http://www.elac-committees.org/2012/09/28/luc-michel-ou-va-l%e2%80%99algerie-i-alger-dans-l%e2%80%99oeil-du-cyclone-du-grand-moyen-orient-%e2%80%a6/

* Sur le contentieux entre l’Algérie et les islamistes radicaux, vu au prisme du chaos libyen :

Luc MICHEL / LIBYE-ALGERIE : ALGER VERSUS LE SOI-DISANT « CNT ». OU COMMENT LES FANTOCHES DE BENGHAZI PREPARENT LA PROCHAINE AGRESSION DES USA ET DE L’OTAN …

Sur : http://www.elac-committees.org/2011/09/08/luc-michel-libye-algerie-alger-versus-le-soi-disant-%c2%ab-cnt-%c2%bb-ou-comment-les-fantoches-de-benghazi-preparent-la-prochaine-agression-des-usa-et-de-l%e2%80%99otan-%e2%80%a6-2

NOTE :

(1) Lire Luc MICHEL, « L’AGRESSION AMERICANO-SIONISTE EST UNE GUERRE IDEOLOGIQUE CONTRE LE NATIONALISME ARABE : APRES BAGDAD, DAMAS ET TRIPOLI SONT EN LIGNE DE MIRE ! », éditorial du 7 octobre 2003, LE QUOTIDIEN DU PCN – N° 765, sur :

http://www.pcn-ncp.com/editos/fr/ed-031007.htm

et http://www.syria-committees.org/rediffusion-dune-analyse-importante-de-luc-michel-sur-le-monde-arabe/

(Sources : Maghreb Intelligence – Algérie Patriotique – ELAC Website – EODE Think-Tank)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/

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* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

WEBSITE http://www.lucmichel.net/

PAGE OFFICIELLE III – GEOPOLITIQUE

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TWITTER https://twitter.com/LucMichelPCN

* EODE :

EODE-TV https://vimeo.com/eodetv

WEBSITE http://www.eode.org/

STAVOLTA DAVVERO VERSO UN’ALTRA GUERRA – MEDIORIENTE, QUEL CHE SI VORREBBE E QUEL CHE PURTROPPO E’

http://fulviogrimaldi.blogspot.it/2017/11/stavolta-davvero-verso-unaltra-guerra.html

MONDOCANE

GIOVEDÌ 9 NOVEMBRE 2017

Partiamo con una notizia esaltante. Liberata Abu Kamal, città al confine siro-iracheno, dalla vittoria congiunta dell’Esercito Libero Siriano e dalle truppe irachene, esercito e Forze di Mobilitazione Popolare. Una vittoria di altissimo valore simbolico, che vede uniti due paesi che l’imperialismo-sionismo, insieme ai clienti satrapi del Golfo, avevano tentato di distruggere. Un nuovo inizio di unità nazionale araba con il concorso della Russia, dell’Iran e delle forze antimperialiste libanesi. Che questa, per oggi, ci paia l’unica notizia buona non diminuisce la nostra gioia e gratitudine.

Trump e Mohamed bin Salman: verso l’abisso

E’ un antico vezzo di intellettuali, tra cui carissimi amici di notevole livello teorico, attenti alle profondità degli eventi e, come insegnava Montessori, ai dettagli e alle connessioni (vedere gli alberi nel bosco), quello di cucire un vestito e metterlo addosso al soggetto di cui trattano, convinti che gli stia bene, benché una manica sia corta e le spalle caschino.  Succede in particolare da chi scatta dagli stessi blocchi di partenza, anche quando sono cambiati, anche quando non ci sono proprio. Tipo Stati Uniti democrazia liberatrice, o URSS comunque dalla parte di classi e nazioni oppresse. Ruolo che qualcuno poi trasferisce alla successiva Federazione russa. A volte adottando la sineddoche dove la parte per il tutto è la salvezza della Siria dalla disintegrazione programmata dai suoi nemici e il tutto (discutibile) è il ruolo salvifico di Mosca ovunque si aprano contraddizioni e pericoli.

Se qualcuno non fa quel che dice Mosca, allora gli Usa fanno bene a sgretolarlo

Ricordo, a proposito, come si infilarono nella trappola delle mistificazioni propagandistiche imperialiste quelli di Rifondazione quando, alla mia difesa dell’Iraq di Saddam maciullato, ripetevano a pappagallo la balla secondo cui il leader iracheno era stato per anni “l’uomo degli americani”, da loro armato, per cui ben gli stava (dagli Usa i dati e le immagini confermarono che in Iraq non era mai arrivato niente che non fosse vecchio armamentario sovietico e cecoslovacco). A questa balla occidentale sommarono quella sovietica, secondo cui Saddam non meritava nessuna solidarietà poiché aveva rotto la coalizione di governo con comunisti e curdi e di comunisti ne aveva poi uccisi 5000 (Il PC iracheno, all’atto dell’aggressione iraniana del 1980, su ordine di Mosca si schierò con Tehran. Nell’emergenza bellica, Saddam sciolse la coalizione a tre e impose ai comunisti la scelta tra entrare nel Baath, o andare in esilio in Siria. La maggioranza si schierò con il Baath e con la difesa della patria. Alcuni dirigenti, credo 150, che erano andati a combattere con gli iraniani, furono catturati, processati e giustiziati per alto tradimento). Essendo per i compagni l’URSS buona, Saddam era cattivo e gli Usa avevano ragione. Dove si vede l’eterogenesi dei fini degli schemi preordinati in cui incastrare la realtà.

Siria, Iraq: sembrava fatta. Una cippa.

In Medioriente sta succedendo un ambaradan che fa di Casamicciola  una festa di capodanno e rischia di dare ai sette anni di indicibile sconvolgimento siro-iracheno la qualifica di prodromo di qualcosa di peggio.

Ho tutta la stima per Putin e per il suo ruolo decisivo nel contrasto all’espansionismo necroforo degli psicopatici agli ordini dell’élite occidentale. Per i sacrifici che i militari russi hanno subito nell’impedire che la Siria fosse cancellata dalla faccia della Terra. Questo, a dispetto del fatto che certi mezzi di comunicazione dell’establishment russo, ci parlino di un Lenin “psicopatico sifilitico”, “terrorista e traditore”, di una Chiesa Ortodossa pilastro centrale ed eterno di tutte le Russie e di una “rivoluzione bolshevica che ha spazzato via l’illuminato e umano regime zarista e costituito per la Russia la più grande catastrofe di tutti i tempi”. Roba che fa leggermente barcollare e che ci fa capire che ogni questione morale o ideologica è ormai completamente esclusa dai rapporti internazionali.

Mohamed bin Salman: colpo di Stato e apertura delle porte dell’inferno

Hariri-re Salman

Sapete quel che è successo. Su ordine dei suoi padrini sauditi, si è dimesso un manigoldo di primo ministro libanese, Saad Hariri, cittadino libanese ma anche saudita e, come il padre Rafik, grande farabutto palazzinaro e speculatore, ammazzato da Cia e Mossad nel 2005. Come lui, infeudato ai petromonarchi di Ryad e fiduciario di Israele e Usa per la destabilizzazione del Libano.  Dimissioni fattegli dare vergognosamente a Riyad, abbinando alla mossa l’insulto al paese che governava. Le ha giustificate accusando Hezbollah, partner di governo, di rovinare il paese per conto di un Iran che si propone di divorare l’intero Medioriente ingabbiandolo nell’ “Arco scita”. Lo ha dichiarato da fantoccio del ventriloquo Mohamed Bin Salman, figlio del re in carica, ma in effetti nuovo uomo forte della satrapia. Mohamed lo aveva richiamato in “patria”, appena compiuto quel colpo di Stato con il quale aveva rimosso qualche dozzina di principi della casa reale, ministri, parlamentari, tycoon miliardari ed eventuali rivali nella successione. MBS è anche colui che ha fortissimamente voluto il genocidio yemenita, realizzato con il concorso di Usa e Nato (decisivo per uno Stato militarmente tanto armato quanto inetto come la Saudia); che ha ostracizzato il Qatar, l’ex-compare di sterminio, tramite mercenari jihadisti, di siriani e libici, perché troppo tenero con  l’Iran. E’ colui che ha annunciato  la “modernizzazione dell’Arabia Saudita e dell’Islam”, non tanto mediante attenuazione della dittatura delle decapitazioni, quanto con miliardi da investire in orrende espansioni  urbanistiche e tecnologiche, ovviamente gradite alle multinazionali Usa e occidentali in genere.

Tutto bene, madama la marchesa?

Tutto questo, nell’analisi di taluni, non inficerebbe minimamente “il visibile avvicinamento tra Arabia Saudita e Russia”. Rapprochement che “getterebbe scompiglio” nel fronte che include Usa, Nato, Turchia, Saudia, Qatar, Israele, UE. E prezzemoli vari. Scompiglio, ovviamente, per via diplomatica, ché l’alternativa sarebbero bombe su tutto e tutti e, inesorabile, l’olocausto nucleare. Tutto questo sarebbe favorito da quell’”avvicinamento” tra Ryad e Mosca. Non solo, ma addirittura dai “rapporti di odio-amore (sic) tra russi e israeliani”. Sarà pure scocciante che, a ogni tentativo di fermare il Golem che si avventa su ogni cosa, ci si debba appendere alle volatili armi diplomatiche perché sennò scatta il ricatto nucleare.

Sarebbe bello…

Sarebbe bello che gli asini volassero…

Alla base c’è una considerazione un po’ apodittica, un po’ frutto di grandissimo ottimismo della volontà: “Il tempo è contro l’Impero statunitense e Russa e Cina devono guadagnare tempo. Così diventerà impossibile, anche per i più folli, pensare a una guerra totale”. Direi un pio auspicio. I folli mica pensano. Mentre Russia e Cina guadagnano tempo, quegli altri militarizzano l’Africa, l’Oceano Pacifico, preparano qualcosa di brutto alla Corea del Nord, svuotano l’Africa dei suoi abitanti per riversarli, via Ong, su di noi, si radicano militarmente in Siria chiamando le loro basi Kurdistan, strappano al mappamondo lo Yemen…..

Stesso ottimismo della volontà afferma il “Progetto Isis in frantumi”. No, semplicemente sospeso o rivestito di altri panni.In frantumi lo sarà in Siria e in Iraq dove, sputtanato oltre ogni misura dalle sue pratiche orripilanti che dovevano servire a terrorizzare ogni resistenza fino alla resa e militarmente sconfitto  da forze ben altrimenti motivate e capaci, siriane, russe, Hezbollah, iraniane, l’Isis è stato sostituito dai “democratici, laici, ecologici e femministi” curdi. Curdi capaci di entusiasmare di più le vivandiere “sinistre” dell’imperialismo, in quanto aguzzini di siriani e nemici di Assad, dei troppo bigotti jihadisti. Si parla compiaciuti di “rimasugli dell’Isis”. Rimasugli?  Aspettiamo a vedere come verranno utilizzati in Libano, ma più probabilmente in  Afghanistan, Cecenia altre repubbliche ex-sovietiche. Questi mica si sono fatti l’11 settembre e inventati la guerra mondiale al terrorismo per piantarla lì tra Tigri ed Eufrate.

Esprimo stupore per la fiducia di alcuni nelle mosse diplomatiche della Russia che si spinge  fino a considerare che lo scapriciatiello al fulmicotone che ha liquidato metà della tribù del nonno fondatore, si sarebbe scavato la fossa perchè¸ pur di avvicinarsi a Mosca avrebbe fatto incollerire la Cia, Trump, il proprio esercito, Israele, e sarebbe dunque a un centimetro dalla fossa. Il resto del paese, invece, veleggerebbe sereno verso i lidi del Gruppo di Shanghai  (Russia, Cina, altri minori, da cui, peraltro, si va staccando un’India sempre più amerikana). E qui diventa clamorosa una contraddizione: ma se l’erede al trono si è alienato Cia, esercito, tre quarti dell’establishment reale, è lui, o sono quelli che ha voluto far fuori a “slittare verso Mosca, Shanghai, Eurasia”? Il bandolo della matassa sta nel conflitto tra Cia e Trump? Con  Mohamed filorusso che, per il suo golpe, avrebbe addirittura ricevuto una qualche copertura aerea da Mosca!!! A me parrebbe il contrario. Golpe amerikano contro il partito della moderazione e del dialogo. MBS sarà una testa calda, ma non si mette contro il mondo senza copertura, aerea o altra. Ma quella di Washington.

Torniamo al pessimismo della ragione e, ahinoi,  ai mostri della guerra

Vado in visibilio. Da giornalista di strada, spesso obnubilato dai fumi delle battaglie, sono spesso in soggezione davanti alla preparazione teorica e alla capacità di analisi dei miei interlocutori amici. Ma da mezzo secolo sul campo del Medioriente e dello scontro imperialismo-altri, sono anche abbastanza attrezzato a vedere le fratture tra quel che si vede dal tavolino e quel che succede nel quadrante. E mi sembra che ci sia perfetta  e lineare continuità nelle nuove vicende innescate dall’ “avventuriero” di Ryad.  Al suo assalto allo Yemen in rivolta scita gli americani hanno fornito supporto logistico, militare, di sorveglianza, di blocco aereonavale. All’operazione dimissioni di Saad Hariri, con annessa accusa a Libano-Hezbollah-Iran di aver dichiarato guerra ai sauditi avendo, loro, lanciato un missile nei cieli di Riad, Trump non può non aver dato il proprio avallo, dato che pochi giorni prima era lì a firmare con Mohamed bin Salman accordi economici e militari per miliardi. Un Trump che, dopo aver riassunto in pieno, sotto ricatto Russiagate, impeachment e peggio, gli obiettivi e i modi da Armageddon dei neocon hillariani, sarebbe ora tornato sui suoi passi concilianti e multipolari? Ma dove? Ma come? E sarebbe felice di vedere la fine dello storico legame tra i massimi fornitori e massimi consumatori di idrocarburi e di armi del mondo? Sogno o son desto?

Mohamed bin Salman e amici

Dunque, la nuova direzione saudita, vistasi con il presidente Usa, potenzia il suo sbranamento dello Yemen, alleato dell’Iran e di tutto l’Arco scita, ribadisce che Assad se ne deve andare, vistasi sorvolare da un razzo promette distruzione e lutto a Libano e Iran e allo scopo defenestra il premier libanese. Tutto questo d’intesa, non solo con un Trump totalmente alla mercè dello Stato Profondo Usa, ma con Israele, da tempo strettissimo alleato, in perfetta sintonia. Da tempo né Usa, né Israele, sapendo il valore dei propri soldati (buoni più che altro per Abu Ghraib, o per il fosforo su Falluja) e le ricadute delle bare imbandierate che rientrano, non attaccano nemici potenti e non rischiano le proprie truppe.

Che l’Idra a tre teste Saudia-Usa-Israele attacchi direttamente l’Iran è fuori discussione ed è improbabile che assalga il Libano in prima persona. Lo farà assalire. Siamo nel tempo dei “proxy”, delle deleghe, dei surrogati. I sauditi e subalterni manderanno denari, gli Usa forze speciali e droni, Israele insegnerà ai suoi ascari libanesi come si fanno attentati e stragi.

In Siria l’Idra non ha perso, ma non ha neanche raggiunto l’obiettivo prefissato della distruzione del paese, del suo sminuzzamento, della cacciata di Assad. In compenso gli Usa si sono insediati nel Nordest dove costruiscono basi  dopo basi per non andarsene più, come in Kosovo con Bondsteel. Ai riabilitati Al Qaida-Al Nusra, battezzati “moderati”, hanno condiviso che venissero assicurate ampie enclavi di autogoverno.(per future guerre civili). I turchi, alleati Nato che fanno giri di valzer con i russi, si sono assicurati una bella fetta del Nordovest siriano con la scusa di frenare i curdi, ma con l’effetto di essersi mangiati un pezzo di Siria. I curdi, il più fetido mercenariato USraeliano, sono usciti dalla loro ridotta e si sono fatti pulitori etnici e proconsoli degli Usa nel Nordest. La Siria non è stata rasa al suolo, non è stata squartata, ma è stata ridotta a pelle di leopardo e Mosca, sperando di irretire i curdi a stelle e strisce e con stella di David, sostiene un futuro assetto federale (premessa per ogni nequizia secessionista o spartitoria). Chi ha vinto? Con 300mila siriani morti e 4 milioni sradicati? Una cosa certamente non è vera, per quanto detta da un generale russo, quella che l’85% della Siria è stata liberata. E lo sarà, ora che Mosca ha annunciato il suo disimpegno militare?

 Ma non è contento neanche il branco degli aggressori. Sentono il peso di uno stallo che può tornare utile solo se si riprende l’iniziativa. E fatto togliere di mezzo al principe con le zanne i dubbiosi ed esitanti di fronte all’accelerazione, sfasciata la convivenza nel governo di coalizione libanese tra Hezbollah e destra filo imperialista e filoisraeliana (“Futuro” di Hariri,  falangisti di Geagea), invocata la santa alleanza contro Iran e Hezbollah, Usa, Israele e Sauditi riprendono l’iniziativa persa in Iraq e menomata in Siria, per asserirsi dominatori del Medioriente, delle sue fonti e condotte energetiche a spese di Russia, Iran, Qatar, Iraq, Libano.

Questo mi sembra lo stato delle cose. Ho lasciato fuori dalle considerazioni la Turchia, troppo inaffidabile e, dunque, imprevedibile. Non certo un elemento che correrà in soccorso al Libano, o che contrasterà la presa militare Usa su buona parte della Siria,  per quanto in combutta con gli odiati curdi,  o che si compiacerà a veder  ricostituirsi un forte Iraq, seppure a spese dei meno odiati curdi iracheni. Tra i due poteri che, con rispettivi alleati, si contendono l’egemonia sul Medioriente, Iran e Saudia, uno con mezzi pacifici, l’altro, debole e inetto, con le armi altrui, la Turchia fa la parte del terzo incomodo. Si deve barcamenare. Non gli affiderei neanche la mia pianta di Ficus.

Previsioni non ne faccio di solito. Ma a me pare che la buona intenzione dei russi, di seminare subbuglio nell’alleanza Usa-Israele-Saudia, sia svaporata di fronte al cordone ombelicale che unisce in un fronte necessitato geopoliticamente e geoeconomicamente queste tre teste dell’Idra assassina. Possibile che, molto presto, se la prendano con l’anello più debole, il Libano. La defenestrazione di Hariri prefigura un ritorno alla guerra civile che impegnerà gli Hezbollah su un nuovo fronte (indebolendo lo schieramento patriottico siriano), rifarà entrare in funzione l’Isis, potrà richiedere, nel caso che le cose non vadano per il verso giusto, l’intervento di Israele. E qui diventa difficile che non si muova anche l’Iran. La Russia insisterà con il tram ammaccato della diplomazia? Tutto può succedere.

In Libano mi son fatto la guerra civile, la prima e la seconda invasione israeliana e, nel 2006, la vittoria di Hezbollah sugli aggressori israeliani. Mi dispiace che stavolta non sarò in condizione di esserci.

Pubblicato da Fulvio Grimaldi alle ore 18:57

LE SOI-DISANT ‘RAPPROCHEMENT RUSSO-TURC’(II) : COMMENT LES PROJETS GEOPOLITIQUES NEOEURASISTE RUSSE ET TURC (INTEGRATION DANS L’UE OU PANTOURANISME) SONT ANTAGONISTES !?

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Flash géopolitique – Geopolitical Daily/

2017 11 08/

LM.GEOPOL - Neoeurasisme vs pantouranisme (2017 11 08) FR 3

Deux projets turcs s’opposent au Néoeurasisme russe :

D’une part la volonté (maintenue) d’intégrer l’UE ; D’autre part son alternative turque, le « Pantouranisme »…

* Lire aussi :

LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

LE SOI-DISANT ‘RAPPROCHEMENT RUSSO-TURC’(I) :

COMMENT LA QUESTION DE CRIMEE OPPOSE ERDOGAN ET MOSCOU sur http://www.eode.org/luc-michels-geopolitical-daily-le-soi-disant-rapprochement-russo-turci-comment-la-question-de-crimee-oppose-erdogan-et-moscou/

I- LE PROJET D’INTEGRATION DE LA TURQUIE DANS L’UNION EUROPEENNE VS L’UNION EURASIATIQUE

J’ai publié en décembre 2006 la première version de mes « Thèses géopolitiques sur la ‘Seconde Europe’ unifiée par Moscou » (1). Analyse révolutionnaire qui renouvelait la vision géopolitique, mais aussi idéologique, des rapports Est-Ouest entre la Russie et ses alliés, et aussi la vision de la nature géopolitique de l’Union Européenne.

L’EURASIE DE POUTINE : UNE SECONDE EUROPE

Idée centrale, idée-force : L’Europe ne se limite pas à l’Union européenne ! Ni même aux états qui lui sont maintenant associés, comme la Moldavie ou la Serbie. La Russie, qui a retrouvé son indépendance avec Vladimir Poutine est aussi l’Europe ! Une SECONDE EUROPE, une AUTRE EUROPE eurasiatique se dresse désormais à Moscou face à l’Europe atlantiste de Bruxelles. Depuis il y a eu le « Discours de Valdai » de Poutine lui-même (2) …

Cette analyse se situe directement dans la perspective des thèses et des analyses développées entre 1982 et 1991 par les théoriciens de l’« Ecole de Géopolitique euro-soviétique » (Thiriart-Cuadrado Costa-Luc Michel) (3) – d’où est aussi issu après 1991 le « néo-Eurasisme russe » (4) (avec bien des déviations) – , qui prônait une unification européenne d’Est en Ouest. Une Grande-Europe de Vladivostok à Reykjavik, déjà autour de Moscou. Mes Thèses de 2006 actualisent les analyses « euro-soviétiques » après la disparition de l’URSS. Dès 1983, j’affirmais « La Russie c’est aussi l’Europe »…

Ce long détour pour faire comprendre que le projet eurasiste (ou Grande-Europe de Vladivostok à Reykjavik) et l’UE (petite-europe de Bruxelles et Berlin) sont deux visions antagonistes de l’avenir du continent eurasiatique. L’UE représentant par sa sujétion aux USA va l’OTAN la trahison même du projet européiste. Aujourd’hui en 2016, on ne peut plus être à la fois partisan de l’UE et soutenir le projet néoeurasien de Moscou. Par la voix de son ambassadeur à Bruxelles la turquie d’Erdogan a fait son choix. Et ce n’est pas celui du projet russe !

MAIS CETTE TURQUIE SOI-DISANT DEVENUE « EURASISTE » (DANS LES REVES DE CERATINS JOURNALISTES ET INTELLECTUELS) VEUT INTÉGRER L’UNION EUROPÉENNE D’ICI 2023 …

« Ankara ambitionne de rejoindre l’Union européenne d’ici 2023 », a en effet déclaré ce 19 août Selim Yenel, l’ambassadeur turc auprès de l’UE lors d’un entretien accordé au quotidien allemand DIE WELT. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a toutefois prévenu que « le pays était loin d’être prêt ». « Cette date marquera le 100e anniversaire de la fondation de la République turque, a souligné le diplomate. Ce serait une consécration pour mon pays d’en devenir membre à ce moment-là. » « Un statut de membre à part entière est très important pour la Turquie, a-t-il ajouté. A long terme, la perspective de ne pas être admis dans l’Union est inacceptable ».

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a toutefois précisé que « les négociations entre la Turquie et les États membres de l’UE devrait prendre plusieurs années » dans une interview donnée quotidien autrichien TIROLER TAGESZEITUNG jeudi dernier. Il a indiqué que « la Turquie ne devrait pas rejoindre l’UE bientôt parce que le pays ne remplit tout simplement pas les conditions. Quoi qu’il en soit, il ne faut pas arrêter les négociations », a-t-il ajouté. « Nous ne sommes pas seulement en discussion avec (le président turc Recep Tayyip) Erdogan et son gouvernement, mais nous visons une solution globale qui bénéficiera au peuple turc ». L’Autriche, en tête de la Turcophobie dans l’UE, avait appelé à « la fin des négociations avec Ankara pour rejoindre l’UE en raison de l’absence de normes démocratiques » à la suite du coup d’État raté le mois dernier. Mais « la demande a été peu soutenue lors d’une rencontre des ambassadeurs de l’UE cette semaine », ont indiqué les diplomates. La Turquie est officiellement candidate à l’Union européenne depuis 1999. Mais le dossier est ouvert depuis le début des Années 80. L’UE, qui est de facto un « club chrétien » (lire les anciens présidents français Giscard d’Estaing et Sarkozy) et singulièrement catholique, lanterne Ankara depuis des décenies.

Mais ironie de l’histoire, alors que Bruxelles a toujours rejeté la Turquie kémaliste et laïque, au destin européen assumé, elle a tissé une alliance politique étroite avec Erdogan. Jusqu’au coup d’état avorté de l’Eté 2016 ! Précisément entre les islamo-conservateurs néo-ottoman de l’AKP (proche des Frères Musulmans) et la Démocratie-chrétienne pilier fondateur de l’UE. L’AKP est en effet membre observateur … du PPE, le « Parti populaire européen » qui unit les partis démocrates-chrétiens de l’UE (CDU-CSU, CDH et CDNV belges, etc) ! Angela Merkel avait alors qualifié le lien entre l’Allemagne et la Turquie de « spécial », malgré les récentes tensions entre les deux pays. « Ce qui rend la relation germano-turque si spéciale est que plus de 3 millions de personnes d’origine turque vivent en Allemagne », a-t-elle précisé au groupe médiatique Redaktionsnetzwerk Deutschland. Binationaux (l’électorat étant cadenassé par le contrôle des associations turques exercé par l’AKP en alliance avec les « Loups gris » d’extrême-droite), ils y votent et sont un enjeu de politique intérieure. La situation est la même en Belgique, singulièrement en région de Bruxelles-Capitale …

… Mais Néoeurasisme et Union Européenne sont deux projets paneuropéens rivaux et incompatibles a court terme !

II- NON LE « PANTOURANISME » N’EST PAS UNE « VERSION TURQUE DE L’EURASISME » MAIS BIEN SON CONTRAIRE !

Aux sources du Pantouranisme (ou « Panturquisme ») : l’échec des « Jeunes Turcs » d’Enver Pacha et la défaite de l’Empire ottoman en 1918 …

L’AVENTURE D’ENVER PACHA

Il est Membre du Comité Union et Progrès (CUP), aussi appelé Mouvement Jeune-Turc. Ce mouvement, qui naît et se développe dans les écoles supérieures militaires de Constantinople, prône le retour à la constitution ottomane de 1876 abolie par le sultan Abdulhamid II et critique la politique servile de ce dernier à l’égard des occidentaux. En 1908 éclate la révolution jeune-turque à Salonique et Enver devient très rapidement un des leaders du mouvement qui parvient à renverser le sultan et installer la seconde ère constitutionnelle de l’Empire Ottoman. Très proche de l’Allemagne où il a étudié et où il retourne très régulièrement, il est l’un des artisans du rapprochement germano-ottoman et de la réforme de l’armée turque sur le modèle allemand.

Devant la défaite des jeunes-turcs aux élections de 1912 au profit de l’Union Libérale et encouragé par le discrédit du nouveau gouvernement à la suite de la crise des Balkans, Enver décide de prendre le pouvoir par la force. Il prend violemment d’assaut la Sublime Porte, le siège du gouvernement turc, et installe un triumvirat dont il fait partie à la tête de l’Empire. Il est de fait le seul maître du pays, n’accorde que très peu d’intérêt au Parlement et exécute ses opposants politique. Auréolé de ses victoires en Tripolitaine (guerre Italie-Empire ottoman) et en Bulgarie (guerres balkaniques), juste avant la première guerre mondiale, lié politiquement à une Allemagne qu’il admire (c’est l’époque des grands projets géopolitiques de l’Allemagne de Guillaume II au Proche-Orient), Enver choisit naturellement l’alliance des puissances centrales lorsque le premier conflit mondiale éclate.

ESSOR DU PANTOURANISME …

« DU BOSPHORE AU BAÏKAL » !

A la fin de la guerre, poursuivi pour le génocide arménien, Enver prend la fuite en l’Allemagne puis en Asie Centrale où il essaie de faire renaître son rêve de toujours : le Panturquisme (ou Pantouranisme). Il récupère un Courant politique visant à la réunion de tous les peuples finno-ougriens et turcophones, dont l’inventeur est Ziya Gögalp (1875-1924), un intellectuel turc à l’origine d’une doctrine, le « pantouranisme », qui prône le regroupement au sein d’une entité politique commune de tous les individus de race et langue turques qui vivent « du Bosphore au Baïkal ».

En s’appuyant sur les turcophones d’Asie Centrale il tente d’établir un Turkestan indépendant en s’alliant avec l’URSS contre des rebelles locaux, puis en se retournant contre les soviétiques. Il meurt le 4 août 1922 dans une bataille contre l’Armée Rouge dans l’actuel Tadjikistan, après quelques succès militaires. En 1996 sa dépouille est rapportée à Istanbul, où elle repose depuis.

GEOPOLITIQUE DU PANTOURANISME

Contrairemant à ce qu’avancent les eurasistes russes de droite, le Pantouranisme n’est pas une « version turque de l’Eurasisme », mais un projet géopolitique opposé, celui d’un empire turc en Asie centrale et au Caucase qui empêcherait par son existence même toute unification eurasiatique.

Le combat d’Enver Pacha perdu contre les bolchéviques qui entendaient restaurer de facto l’empire russe (selon la vision de Staline qui annonce déjà la « Troisième Rome nationale-bolchévique » de la fin des Années 20) (5) s’inscrit dans l’opposition fondamentale entre les deux projets géopolitiques. Les rêveries ésotériques et mystiques orientales, dont les eurasistes russes de droite ont encombré la géopolitique néoeurasiste, celle de Thiriart, expliquent cette incompréhension fondamentale du Pantouranisme.

NOTES :

(1) Cfr. Luc MICHEL, EODE THINK TANK/ GEOPOLITIQUE / THESES SUR LA « SECONDE EUROPE » UNIFIEE PAR MOSCOU sur http://www.eode.org/eode-think-tank-geopolitique-theses-sur-la-seconde-europe-unifiee-par-moscou/

(2) Voir sur EODE-TV :

EODE-TV & AFRIQUE MEDIA/ LE GRAND JEU (3) : POUTINE A VALDAI DECRYPTE Coproduction Luc MICHEL – EODE-TV – Afrique Media Sur https://vimeo.com/111845727

Luc MICHEL, décrypte la façon dont le Président russe Poutine conçoit la Géopolitique mondiale vue d’Eurasie. Il nous explique aussi d’où viennent les concepts géopolitiques derrière la vision russe du Monde et ses implications. Il aborder ce dossier au travers du grand discours de géopolitique que le Président Poutine a livré au Club Valdai, à Sotchi, ce 25 octobre 2014 …

(3) Au début des Années 80, THIRIART fonde avec José QUADRADO COSTA et moi-même l’« Ecole de géopolitique euro-soviétique » où il prône une unification continentale de Vladivostok à Reykjavik sur le thème de « l’Empire euro-soviétique » et sur base de critères géopolitiques.

Théoricien de l’Europe unitaire, THIRIART a été largement étudié aux Etats-Unis, où des institutions universitaires comme le « Hoover Institute » ou l’ « Ambassador College » (Pasadena) disposent de fonds d’archives le concernant. Ce sont ses thèses antiaméricaines « retournées » que reprend largement BRZEZINSKI, définissant au bénéfice des USA ce que THIRIART concevait pour l’unité continentale eurasienne.

Sur l’Ecole de géopolitique euro-soviétique, cfr. :

* José CUADRADO COSTA, Luc MICHEL et Jean THIRIART, TEXTES EURO-SOVIETIQUES, Ed. MACHIAVEL, 2 vol. Charleroi, 1984 ;

* Version russe : Жозе КУАДРАДО КОСТА, Люк МИШЕЛЬ и Жан ТИРИАР, ЕВРО-СОВЕТСКИЕ ТЕКСТЫ, Ed. MACHIAVEL, 2 vol., Charleroi, 1984.

Ce recueil de textes fut édité en langues française, néerlandaise, espagnole, italienne, anglaise et russe.

* Et : Жан ТИРИАР, « Евро-советская империя от Владивостока до Дублина », in ЗАВТРА ЛИ ТРЕТЬЯ МИРОВАЯ ВОЙНА ? КТО УГРОЖАЕТ МИРУ ?, n° spécial en langue russe de la revue CONSCIENCE EUROPEENNE, Charleroi, n° spécial, décembre 1984.

(4) Cfr.

* PCN-TIMELINE / IDEOLOGIE / 1984 : LE PCN REINVENTE L’‘EURASISME’ MODERNE http://www.lucmichel.net/2014/05/30/pcn-timeline-ideologie-1984-le-pcn-reinvente-leurasisme-moderne/

* Et PCN-SPO / L’EURASIE EST UNE IDEE EN MARCHE. MAIS QUI PARLAIT DE L’EURASIE ET DE L’EURASISME IL Y A 30 ANS ?

http://www.lucmichel.net/2014/05/31/pcn-spo-leurasie-est-une-idee-en-marche-mais-qui-parlait-de-leurasie-et-de-leurasisme-il-y-a-30-ans/

(5) Cfr. les travaux de Mikhail AGURSKY sur la « Troisième Rome » et le « National-bolchevisme russe » et mes nombreuses conférences sur le sujet. Il ne faut pas confondre le « national-bolchévisme allemand » (Nationalbolchevismus, 1918-1937) phénomène nationaliste avec le « national-bolchévisme russe », né au début du XXe siècle au sein d’une des fractions d’ultra-gauche (« V-Period ») du Parti Bolchévique de Lenine et devenu l’idéologie officieuse du Stalinisme dès la fin des Années 20.

(Sources : EODE Think Tank – Luc MICHEL)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

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