Luc MICHEL pour PCN-Info/ 2015 03 10/
Avec Libération – PCN-SPO/
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Des premières réunions avec le gouvernement Tsípras à l’Eurogroupe de ce lundi sur les propositions de réformes d’Athènes, «Libération» dévoile un mois de tractations : « On allait voir ce qu’on allait voir. Syriza, le parti de la gauche radicale grecque, victorieux des élections législatives du 25 janvier, se faisait fort d’en finir avec l’austérité et la dette : il allait «changer l’Europe». Un mois après, Aléxis Tsípras, son chef, a dû se rendre à l’évidence : la Grèce n’a aucune marge de manœuvre financière et elle dépendra encore longtemps de l’aide financière de la zone euro. Elle doit passer sous les fourches caudines de ses créanciers, ceux-ci ayant juste accepté d’adapter aux marges le programme de réformes imposé à Athènes », analyse fort justement le quotidien parisien …
SYRIZA, et notamment son flamboyant ministre des finances au style très rock Varoufakis (*), allait casser la baraque UE. Le « Tsipras français », Mélenchon, ex ministre PS, ex sénateur, député européen (toute une vie financée grassement par le parlementarisme, ses privilèges et ses prébendes), lui se contente de participer honteusement à la majorité de facto hollandiste. A l’autre extrême le FN , lui, va changer l’eau de Bruxelles en vin français. Billevesées que tout cela.
Il n’y a rien à attendre ni du parlementarisme bourgeois – fausse démocratie oligarchique où la politique et les médias sont verrouillés – ni des extrêmes DU système, sur sa droite ou sa gauche, chargées par lui de verrouiller la contestation. Escroqueries politique (ou proxénitisme politique) au détriment des électeurs cocufiés et au profit de ceux qui les organisent (voir la fortune du clan Le Pen).
QUE FAIRE ALORS ?
Il faut étudier la structuration des partis révolutionnaires au XIXe siècle, le long 19e siècle qui va de 1792 (Première Commune de Paris) à 1917 (révolutions russes de février et octobre). Il y a huit décennies entre la Première Commune de Paris, celle de Robespierre, et la Seconde en 1871. Et 125 ans entre les premiers jacobins russes (le Jacobinisme est la matrice du Léninisme) et la victoire du Parti Bolchévique en Octobre 1917. Il y a des périodes de stagnations politiques, de maturation et d’élaboration idéologique (Mazzini, Marx, Engels, etc). Elles doivent toujours précéder la révolution. Et entretemps la réaction et l’impérialisme triomphent. Mais jamais une révolution n’est surgie d’un parlement ! Il en va de même dans l’Union Européenne, de moins en moins « européenne » et de plus en plus américanisée.
Pour changer de Système, pour structurer une Opposition européenne CONTRE le Système (SYRIZA ou FN sont de pseudo « oppositions » DU système), il faut des idées (nous les avons), des cadres (nous les préparons), une idéologie (nous la diffusons). En attendant, il faut regarder s’effondrer le parlementarisme occidental. Et ne plus perdre son temps avec les proxénètes qui s’engraissent sur la misère et le mécontentement …
Luc MICHEL
PCN & MEDD-MCR
(*) Quelle est la part de comédie politicienne, pour distraire et abuser les électeurs grecs et allemands, à qui l’on fait peur à peu de frais, dans tout cela ?
Voir : PCN-TV / ZDF NEO VS VAROUFAKIS. OU L’HUMOUR DANS LA CONFRONTATION BERLIN-ATHENES …
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