SOCIALE-DEMOCRATIE BELGE/ ENQUETE: HISTOIRE SECRÈTE DU PS LIÉGEOIS

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EODE-BOOKS - Histoire du PS liégeois (2015 03 31)

# HISTOIRE SECRÈTE DU PS LIÉGEOIS

Auteur: Cools, Mathot, Onkelinx, Daerden et Les Autres

Editeur: La Boite à Pandore

« Cools m’a appris la cruauté sans laquelle on ne peut pas survivre en politique »

– Maurice Dehousse, ancien ministre-président wallon.

« Dans Histoire secrète du PS liégeois, François Brabant, journaliste au Vif/L’Express, retrace un demi-siècle de règlements de comptes, de trahisons, de tragédies et d’intrigues qui ont déchiré, et déchirent toujours, la plus importante fédération du premier parti francophone du pays (…) happés eux aussi dans cette danse folle, où, souvent, le destin des uns s’écrase sur les stratégies des autres. Un livre brillant, mené comme un thriller et fruit d’une longue et minutieuse enquête »

– Le Soir (Bruxelles).

La Sociale-démocratie belge francophone. Plus de 60 ans au pouvoir au niveau national (devenu fédéral), régional ou municipal (dans des mégas municipalités issues, sur mesure, des « fusions de communes »). Des dynasties bourgeoises enrichies par la politique qui forment une oligarchie aux antipodes des grands ancêtres socialistes du Parti Ouvrier Belge et du Parti Socialiste Républicain du XIXe siècle. Une gestion à courte vue qui a conduit à une Wallonie appauvrie, à l’avenir sombre, où règne un clientélisme socio-politique abrutissant et avilissant, en friches industrielles, avec à Charleroi, la plus grande des villes wallonnes, jadis fleuron industriel, un chômage de près de 50%. Une série sans fin, qui donne le vertige, d’affaires, de scandales, de procès et même du meurtre d’un ministre d’état (Cools). A ce propos, un autre baron de ce PS, le Bruxellois Philippe Moureaux devait déclarer qu’ « une mafia s’était emparée du parti ». Il y est quand même resté et a continué à être ministre !

C’est cette Sociale-démocratie francophone (la Flamande, moins puissante, n’est pas mal non plus) faisandée que nous fait découvrir ce livre intéressant, au travers du prisme de la Fédération liégeoise (la seconde grande ville walonne) du PS. Mais on y apercevra Bruxelles ou le Hainaut et Charleroi (avec les Van Cau, Spitaels ou Di Rupo) …

LM

25 ANS DE « SAGA SOCIALISTE » …

François Brabant nous fait pénétrer, à travers une saga qui s’étale sur vingt-cinq ans, de 1988 à nos jours, au cœur d’un fascinant labyrinthe politique, celui du Parti socialiste, et plus spécifiquement de la tumultueuse fédération de Liège. Un véritable empire, avec ses ministres, ses députés, ses bourgmestres, ses milliers d’affiliés, et des ramifications qui s’étendent à tous les secteurs de l’économie publique.

L’histoire est celle, universelle, de la mécanique du pouvoir. Elle est aussi très singulière, en raison d’un drame unique dans l’Histoire de Belgique : l’assassinat en 1991 d’André Cools, ancien vice-Premier ministre, ex président du PS et principal leader de la fédération de Liège.

Les premiers rôles forment un casting extraordinaire : André Cools, Michel Daerden, Guy Mathot, Laurette Onkelinx (aujourd’hui à Bruxelles), Alain Van der Biest, Jean-Maurice Dehousse, Willy Demeyer, Stéphane Moreau, Jean-Claude Marcourt…

De tous ces « grands fauves » de l’arène politique, l’auteur nous trace un portrait tantôt acide, tantôt humain. Il nous décrit leur soif de puissance, leurs coups fourrés … C’est donc un récit haletant que propose ici François Brabant, tant les « affaires », les trahisons et les coups bas s’enchaînent sans cesse, dans un livre au contenu rigoureux, nourri des confidences d’une centaine d’acteurs politiques francophones et conduit à la façon d’un thriller implacable.

« Liège est la ville la plus folle de Belgique », riait Jacques Brel à la télévision publique, en 1971. C’est ce grain de folie douce que montre aussi, en creux, l’enquête de François Brabant.

Un livre aussi pour comprendre la  chute de la Maison Belgique.

CE QU’ILS EN DISENT/

La critique de RTBF Info :

Extraits : « Plus que des secrets, ce sont surtout des confidences, que propose François Brabant, dans un ouvrage très documenté. Au long des trois cents soixante pages, les détails fourmillent sur le dessous des cartes. Des gens ont parlé… Tel grand cru classé débouché dans telle circonstance, tels convives dans tel restaurant pour telle négociation, tel plat commandé par telle éminence dans telle brasserie. Le livre ne parvient pas toujours à éviter le piège de l’anecdotique, au détriment, parfois, du fil rouge des trente dernières années du socialisme liégeois. Et pourtant, c’est un ouvrage à recommander. Parce qu’il s’y trouve quand même quelques révélations. Par exemple, le passage, document à l’appui, sur le rôle, l’implication, du molenbeekois Philippe Moureaux dans le déclenchement de l’instruction judiciaire sur l’affaire Agusta. Ou encore, ces quelques lignes sur les lourds soupçons de fraudes, de la part du clan daerdennien, lors de l’élection de Willy Demeyer à la présidence de la fédération d’arrondissement du parti (…) Et puis, l’énorme mérite du bouquin, c’est de montrer que les alliances, en politique, ce n’est pas une question de camaraderie ou d’amitié : c’est une affaire de rapport de force. Et lorsque les rapports de force évoluent, pour des raisons économiques, fiscales, démographiques,ou électorales, eh bien, les pactes se dissolvent. “Je pense que la politique a toujours, en tout lieu, en tout temps, quelque chose d’extrêmement dur, a indiqué François Brabant sur le plateau de notre JT de 13h. D’ailleurs, c’est Jean-Maurice Dehousse, ancien ministre-président wallon, qui a dit un jour ‘Cools m’a appris la cruauté sans laquelle on ne peut pas survivre en politique’.” (…) »

« Ce livre va rappeler aux plus anciens, et apprendre aux plus jeunes, tout un passé de vieilles rancœurs, de vieilles haines qui peuvent, parfois, expliquer les rivalités d’aujourd’hui. Parce qu’il ne faut pas s’y tromper : les guerres de clans peuvent resurgir à tout moment (…) Si vous voulez comprendre pourquoi, depuis quelques mois, la justice s’intéresse aux polices d’assurances du bourgmestre d’Ans, ou pourquoi, dans quelques mois, une bataille va s’engager pour la maîtrise de l’aéroport, eh bien, vous trouverez dans cette histoire secrète quelques clefs pour vous aider. »

L’AUTEUR:

François Brabant est journaliste depuis 2004. Il couvre l’actualité politique pour l’hebdomadaire Le Vif/L’Express, principal newsmagazine de Belgique francophone, équivalent belge de L’Express. Son enquête « Di Rupo, histoire d’une marque » a été récompensée en 2012 par le prix Belfius. Il est aussi maître de conférence invité à l’École de journalism de Louvain, où il co-anime le cours de presse écrite.

ISBN  978-2-87557-175-5

EAN   9782875571755

Nombre de pages 372

EODE / 2015 03 31 /

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ECOLOGIE & CINEMA / ‘SOUS LE DÔME’, LE FILM SUR LA POLLUTION QUI SECOUE LA CHINE

PCN-TV / 2015 03 26 /

Avec Chai Jing’s review – Libération – PCN-SPO/

PCN-TV - Sous le dôme, la pollution qui  secoue la Chine (2015 03 23) FR

REVUE DE PRESSE/

Libération (Paris) consacre un long article au film écologiste qui secoue la Chine …

« Sous le dôme, plutôt que donner des réponses, pose surtout des questions, destinées à nourrir un débat trop souvent inexistant étant donné de l’absence de droits politiques. «Les lois de protection de l’environnement existent, faisons les appliquer», tel est le message de Chai Jing, qui lance un appel au réveil civique. Ce week-end, quelque chose a changé en Chine. »

 LE FILM complet sur PCN-TV /

CHAI JING’S REVIEW – UNDER THE DOME. INVESTIGATING CHINA SMOG :

https://vimeo.com/122941805

 # EXTRAITS DE L’ARTICLE DE LIBE :

 « C’est un événement sans précédent qui s’est produit le week-end dernier (Ndlr: celui du 11 mars) en Chine. Un documentaire sur la pollution atmosphérique, présenté par la célèbre journaliste Chai Jing, s’est propagé sur les réseaux sociaux chinois, et tout le monde en parle depuis, de l’infirmière au chauffeur de taxi en passant par les voisins dans l’ascenseur. Un film qui s’intéresse aux effets du smog sur la santé et dénonce l’impuissance du ministère de l’Environnement, mais incite également le spectateur-citoyen à agir. Le premier jour, le film a été visionné 155 millions de fois, selon le South China Morning Post.

Chai Jing, 39 ans, a longtemps travaillé pour CCTV, la télévision nationale. En 2013, elle a donné le jour aux Etats-Unis à une petite fille atteinte d’une tumeur qu’il a fallu opérer dès la naissance. A l’époque, ce choix d’accoucher à l’étranger avait d’ailleurs déclenché une vague de critiques, certains accusant la jeune maman d’être une mauvaise patriote.

Le film de plus de deux heures s’appelle Sous le dôme. Un dôme qui renferme des gaz toxiques et recouvre toute le Nord de la Chine. En fait, il s’agit d’une mise en abyme, puisqu’il présente Chai Jing sur scène, montrant son film à un parterre de spectateurs, souvent jeunes.

La journaliste prend pour point de départ la tumeur de sa fille, et s’interroge sur les effets de la pollution atmosphérique sur la santé. Patiemment, avec humour et tact, Chai Jing entreprend de répondre à trois questions. Qu’est-ce que le smog? D’où vient-il? Et que devons-nous faire? Elle s’appuie sur des graphiques, des témoignages, des interviews, des images, même un dessin animé. »

 « Si le problème fondamental n’est pas nouveau, Chai Jing met en lumière comme jamais auparavant les responsabilités de chacun. A commencer par les entreprises d’État des secteurs du charbon et du pétrole. Elle montre notamment comment l’Etat se plie devant celles-ci quand il s’agit de fixer des normes de raffinage. La journaliste souligne aussi l’impuissance du ministère de l’Environnement, avec un fonctionnaire qui avoue devant la caméra: «Je n’ose pas ouvrir la bouche, parce qu’on verrait que je n’ai pas de dents!»

Chai Jing s’attaque aux aciéries, qui engloutissent des subsides de l’Etat sans générer de profit, essentiellement pour maintenir des emplois. Mais elle pose également des questions au spectateur qui prend sa voiture pour quelques centaines de mètres et se gare sur la piste cyclable, scène des plus banales aujourd’hui. Finalement, elle l’incite à assumer son rôle de citoyen et à agir. Cela consiste à intervenir directement quand des violations des lois sont constatées, ou à signaler les violations à un numéro vert ad hoc. »

 « Le film suscite bien entendu des questions. Sa sortie à quelques jours de l’ouverture de la session annuelle de l’Assemblée nationale populaire, le parlement qui se réunit une fois par an, ne doit assurément rien au hasard. Et dans un pays où les médias sont strictement contrôlés, un tel succès est impensable sans de sérieux appuis en haut lieu. Le très officiel Quotidien du Peuple a même posté la vidéo sur son site. Enfin le nouveau ministre de l’Environnement Chen Jining s’est empressé de féliciter Chai Jing. »

 UN FILM UTILE AU PRESIDENT XI JINPING QUI A D’ORES ET DEJA FAIT PART DE SON INTENTION DE REFORMER LE SECTEUR DES ENTREPRISES D’ÉTAT

 « Par ailleurs le Président Xi Jinping a d’ores et déjà fait part de son intention de réformer le secteur des entreprises d’État. Des réformes assurément difficiles à imposer tant les implications sont lourdes. Jusqu’ici, la plus grosse victime de la campagne anticorruption est Zhou Yongkang, ancien numéro un de la China National Petroleum Corporation, entreprise plusieurs fois citée dans le documentaire. Si le film apparaît donc utile pour le pouvoir, il n’est pas pour autant une commande, car la journaliste l’a financé de sa propre poche, y consacrant 1 million de yuans (environ 143000 euros). Un gage de crédibilité imparable aux yeux d’un public chinois peu habitué à voir ses dirigeants prêcher par l’exemple. »

 L’article complet du correspondant en Chine de Libé :

Sur http://www.liberation.fr/monde/2015/03/03/sous-le-dome-le-film-sur-la-pollution-qui-secoue-la-chine_1213269

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IL FILM NO TAV “QUI” PREMIATO AL TORINO FILM FESTIVAL. LA RABBIA DI ESPOSITO: “DAVVERO PENOSO”

BY  – PUBLISHED: 11/29/2014 –

Il film “Qui” dedicato ai No Tav vince un premio speciale al Torino Film Festival, e il senatore del Pd Stefano Esposito va all’attacco. Il parlamentare Sì Tav critica il fatto che il “Premio Gandhi” sia stato assegnato alla pellicola No Tav di Gaglianone, per volontà del Centro studi Sereno Regis, responsabile del riconoscimento.

Secondo Esposito il centro Regis è “notoriamente schierato con i notav, ospita nella sua sede tutte le conferenze stampa del movimento notav. Il TFF ha tra i suoi riconoscimenti il premio Ghandi, assegnato dal centro studi Sereno Regis. Indovinate a chi hanno dato il premio? Al documentario notav di Daniele Gaglianone. Chi l’avrebbe mai detto. Solo in questa città possono capitare cose come questa, peraltro a spese dei contribuenti. Davvero penoso”.

A conclusione del Festival, il riconoscimento del Centro Studi Sereno Regis di Torino è andato al film “Qui” perché è stata la pellicola che “meglio interpreta la visione gandhiana del mondo”.

Nel documentario si raccontano in presa diretta le storie di alcuni attivisti No Tav valsusini. Dopo il successo al Festival di Torino, “Qui” parteciperà anche al Filmmaker Festival di Milano.

“Qui” il film di Daniele Gaglianone – La Val Susa e la strana guerra contro tutti noi

 

Martedì 25 Novembre 2014 17:12

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“Qui”, di Daniele Gaglianone, Italia 2014, 120′, prodotto da Gianluca Arcopinto e Domenico Procacci – produzione “Axelotil Film”, “Fandango”, in collaborazione con Babydoc Film – distribuito da “Pablo”. In rete: “Qui” su Facebook. Twitter: @qui_notav. Pablo Distribuzione: su YouTube e Facebook

L’intervista (a cura di notav.info) a Daniele Gaglianone, regista e autore di “QUI”, in concorso nella trentaduesima edizione del Torino Film Festival nella sezione TFFDOC/DEMOCRAZIA.

“Qui viene ripetuto spesso dai protagonisti e si riferisce ad un posto e un tempo preciso, ma man mano che va avanti questo Qui diventa ovunque, perchè quello che ho imparato facendo questo viaggio, la situazione della Valle di Susa fa emergere qualcosa di latente in tutta la società”

“L’autorità per essere rispettata dive essere autorevole, se l’autorevolezza sparisce l’autorità diventa autoritarismo”

Ma è anche la metafora di una condizione che trascende la Valsusa e il qui diventa ovunque”

“Si è un film schierato, è un film partigiano, è un film di uno che aveva voglia di ascoltare”

qui

Di seguito una recensione da Libreidee:

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Non possiamo non dirci NoTav? E’ la domanda che aleggia attorno all’indagine cinematografica che Daniele Gaglianone conduce in valle di Susa, tra la popolazione che da oltre vent’anni si oppone al progetto di una grande opera come la Torino-Lione, considerata devastante, costosissima e completamente inutile. In due ore, il regista de “I nostri anni”, “Ruggine” e “Rata Nece Biti” interroga l’umanità della “valle che resiste” – ieri al progetto Tav in quanto tale, oggi anche e soprattutto al sistema di potere, percepito come oligarchico e repressivo, post-democratico, che vorrebbe imporre ad ogni costo i maxi-cantieri, ai quali ormai persino l’Ue e la Francia sembrano aver voltato le spalle. Nel documentario “Qui” (Torino Film Festival 2014), emergono le voci di un popolo, fatto di italiani che si sentono abbandonati e traditi dalle istituzioni politiche, dopo anni di vani appelli al dialogo, sempre respinti. In controluce, una tacita rivelazione: siamo ormai in tempo di guerra, e i primi a scoprirlo sono stati proprio loro, i NoTav della valle di Susa.

Travolti dal loro problema – il conflitto fisiologico tra grande opera e benessere del territorio – si sono comportati da cittadini democratici, appellandosi ai diritti previsti dalla Costituzione. Tutto inutile: sono convinti che il potere non abbia lasciato loro altra scelta che vedersela coi reparti della polizia antisommossa. La vertenza NoTav ha origini ormai lontane anni luce dall’attualità odierna, risale infatti a prima del Duemila. Nel documentario di Gaglianone, il primo grande scontro – quello del 2005 – è rievocato dal sindaco di Venaus, Nilo Durbiano, che fece suonare le campane a distesa per far accorrere la popolazione a sostegno degli inermi manifestanti, manganellati a freddo in piena notte. La rottura istituzionale è già perfettamente leggibile: Durbiano racconta di come, in quanto primo cittadino, fu convocato alle tre di notte alla Prefettura di Torino. Un colloquio gelido, evidentemente per sondare il sindaco alla vigilia del pestaggio destinato a sgomberare i NoTav dall’area di Venaus, dove allora doveva sorgere il cantiere della galleria preliminare esplorativa, oggi trasferito a Chiomonte.

Assenza di dialogo: come se fosse già in corso una sorta di guerra, non dichiarata, contro la popolazione. L’unico precedente, all’epoca, era stato il trauma del G8 di Genova, la Diaz e Bolzaneto, che stroncò il movimento no-global, di cui le multinazionali globaliste avevano paura. Subito dopo, l’infarto mondiale dell’11 Settembre e la “guerra infinita” da esso originata: Afghanistan, Iraq, Gaza, Libia, Siria, Ucraina. E poi ancora Iraq, seguendo le eroiche imprese dell’Isis guidato dal “califfo” Al-Baghdadi. Un avventuriero che, secondo varie fonti – ultimo, il massone Gioele Magaldi col suo libro sulle super-logge del potere occulto – fu liberato proprio perché mettesse in piedi l’armata jihadista. Quanto è lontana la valle di Susa dalle “armi chimiche” siriane e dalla manipolazione dello spread per imporre Monti a Palazzo Chigi? Molto meno di quanto si pensi, stando ai resoconti disarmati degli interlocutori di Gaglianone, praticamente smarriti di fronte alla dissoluzione di ogni solido Gabriella Tittonel, attivista cattolica NoTav punto di riferimento: la solitudine siderale del cittadino trova parziale conforto solo nella democrazia spontanea che la stessa cittadinanza alimenta, sotto forma di movimento civile.

Servono risposte, e non arrivano mai. Così, dopo un po’ ci si arrende all’evidenza. Magari pregando, come fanno gli attivisti cattolici, il gruppo di Gabriella Tittonel che accompagna la troupe lungo i reticolati di Chiomonte, filo spinato di fabbricazione israeliana. O cercando di dialogare coi reparti antisommossa, come fa l’infermiera Cinzia Dalle Pezze, esasperata dall’abuso di lacrimogeni e gas tossici. Il documentario propone la voce di antagonisti come Aurelio Loprevite di “Radio Blackout”, in diretta telefonica con Luca Abbà quando l’attivista precipitò dal traliccio sul quale si era arrampicato per protesta, e militanti dal passato sorprendente come Alessandro Lupi, carabiniere in congedo e convinto NoTav, gravemente ferito al volto da un lacrimogeno. La telecamera raccoglie parole e silenzi di persone finite in carcere, Marisa Meyer, pasionaria NoTav, pensionati decisi ad ammanettarsi alle recinzioni militarizzate, famiglie disposte a tutto per difendere la loro casa, minacciata dalla nuova arteria ferroviaria.

Sullo sfondo, i fantasmi di ogni realizzazione faraonica – devastazione ambientale, crisi idrogeologica, dissesto urbanistico, impatto insostenibile dei cantieri, rischi concreti per la salute e l’incolumità della popolazione – e in più, in questo caso, la sordità autistica ed esasperante dell’élite di potere di fronte alle più argomentate osservazioni tecniche, sciorinate dai migliori esperti dell’università italiana: la linea Tav Torino-Lione non è solo l’ennesimo attentato alle dissanguate finanze pubbliche del paese, non è solo l’ennesimo invito a nozze per l’imprenditorialità mafiosa, ma è anche e soprattutto uno spreco totalmente folle, visto che l’attuale linea ferroviaria internazionale che già attraversa la valle di Susa è praticamente deserta. Nonostante il recente e costoso ammodernamento del traforo del Fréjus, non esiste più traffico merci tra Italia e Francia: secondo l’osservatorio europeo per i trasporti alpini, affidato alla Svizzera, l’attuale linea valsusina italo-francese potrebbe tranquillamente incrementare del 900% il volume dei transiti. Perché allora incancrenire lo scontro sociale rincorrendo il miraggio di un super-treno miliardario da imporre a mano armata?

Perché non siamo più in tempo di pace, e da parecchi anni, sembrano suggerire i valsusini ascoltati da Gaglianone, i primi a constatare sulla loro pelle l’avvento del cambio d’epoca: loro erano già sulle barricate molto prima di Occupy Wall Street, prima degli “attentati” all’articolo 18, prima della guerra di Marchionne contro la Fiom. Erano in campo, i cittadini italiani della valle di Susa, ben prima della riforma Fornero, o delle recenti “rivelazioni” di Geithner sul “golpe dello spread”. La Merkel, Draghi, la “dittatura bancaria” dell’euro, la privatizzazione globale. E poi il Ttip, le torture inflitte alla Grecia, la teologia disonesta dell’austerity, la fine del welfare europeo. Ormai il capolinea lo vedono tutti: l’abisso precario della disoccupazione, la sparizione del futuro. Loro, i valsusini, l’hanno avvistato in anticipo. Se c’è una parola che può riassumerli tutti, probabilmente questa parola è “democrazia”. Se ne avverte la dolorosa assenza, la nostalgia. «Se qualcuno mi parla ancora di Tav», scrisse GaglianoneGiorgio Bocca all’indomani dell’insurrezione popolare della valle del 2005, «tiro fuori il mio vecchio Thompson dal pozzo in cui l’avevo seppellito nel ‘45».

Vedeva lungo, il giornalista-partigiano. E oggi, la causa NoTav vanta autorevolissimi sostenitori, nel mondo culturale italiano: ormai le istanze democratiche della popolazione hanno trovato piena cittadinanza, nell’Italia tramortita dalla cosiddetta crisi. Malgrado il costante depistaggio dalla disinformazione “mainstream”, ognuno percepisce la minaccia concreta di un declino che pare inesorabile. Finalmente, con Gaglianone, protagonisti e testimoni della remota trincea valsusina ora affiorano in superficie, mostrando le loro voci e i loro volti, in una quotidianità che si sforza di restare ordinaria, benché terremotata dagli eventi. E’ un’umanità che si esprime con gesti semplici e rivela una natura mite, costretta a misurarsi con la violenza dell’imposizione, nel vuoto cosmico della politica. Anni fa, espressioni come “destra” e “sinistra” avevano ancora maschere rappresentative. Puro teatro, ormai, come sperimentato nella valle alpina che unisce Torino alla Francia. Dove però la grande calamità collettiva ha cementato una comunità plurale, di italiani che resistono e sperano. E che, nel film di Gaglianone, parlano una lingua immediatamente riconoscibile e universale.

Valerio Mastandrea al Torino film festival. “Sono No Tav e rifirmerei l’appello per i quattro ragazzi”

post 24 novembre 2014 

Valerio-Mastrandrea-558x264da Tgvallesusa –

Valerio Mastrandrea, protagonista di Ogni maledetto Natale, è a Torino il 22 novembre per la presentazione del film al Torino Film Festival. È molto legato alla città: “Vorrei essere al Torino Film Festival, a cui sono legato in maniera particolare, come spettatore per vedere ciò che più mi interessa” dice. “Soffro ad essere qui da addetto ai lavori, non per le interviste, ma perché sono molto legato alla città dove ho girato uno dei film più importanti che ho fatto all’inizio della mia carriera Tutti giù per terra e perché’ mi piace vivere la città’ con interesse e curiosità”.

Ma sabato 22 novembre è anche la giornata che porta in piazza a Torino un migliaio di No Tav per chiedere la scarcerazione dei quattro ragazzi accusati di terrorismo per aver incendiato un compressore, in un’azione notturna contro il cantiere dell’alta velocità di Chiomonte (Val di Susa) nel maggio 2013.

“Purtroppo non vado alla manifestazione dei No Tav – ha dichiarato Mastrandrea –, ma ho firmato un appello per quella situazione e se me ne proponessero un altro lo firmerei ancora una volta”.

UN NOUVEAU FILM AU CŒUR DES AVANT-GARDES RUSSO-SOVIETIQUES : ‘CHAGALL – MALEVITCH’

Luc MICHEL pour NNK / avec La Voix de la Russie / 2014 03 04 /

Neue Nationaleuropäische Kultur / Новая Национальная-европейская Культура /

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NNK - LM Chagall et Malevitch (2014 04 04) FR 1

Un nouveau film russe d’Alexandre Mitta plonge au cœur des Avant-gardes russes et soviétiques et des rapports entre l’Art et la Révolution d’Octobre …

 Marc Chagall et Kasimir Malevitch. Deux grands peintres russes connus dans le monde entier. En 1919, leurs destins se sont croisés dans la ville natale de Chagall, Vitebsk. Ces deux grands génies ont travaillé côte à côte mais n’ont pas su devenir amis. C’est cet épisode qui est raconté dans le nouveau film du réalisateur russe Alexandre Mitta. Intitulé ‘Chagall – Malevitch’, qui sort en salles ce 3 avril.

 L’ECOLE ARTISTIQUE DE VITEBSK

 L’Ecole artistique de Vitebsk – aujourd’hui en Biélorussie et dont Marc Chagall fut l’un des maîtres – concentrait « les dimensions multiples de ce lieu privilégié pour l’époque » (selon son historienne Claire Le Foll). « A la fois lieu d’apprentissage, de maturation, de liberté de création, d’engagement révolutionnaire. Outre le fait de constituer l’un des foyers les plus actifs de l’avant-garde russe entre 1918 et 1922, ce fut un point de ralliement pour nombre d’artistes d’origine juive ». Une « aspiration à participer du courant universel et révolutionnaire. L’enthousiasme, l’énergie, la passion, le talent, se côtoyaient assurément à Vitebsk, permettant l’éclosion du (…) du “suprématisme”, de l’art-propagande, de l’agitprop, des arts graphiques… »

 LE NOUVEAU FILM D’ALEXANDRE MITTA

 Bande-annonce sur http://www.youtube.com/watch?v=a7BVmdOoN34

 Chagall n’aimait pas les conflits. Le réalisateur s’est donc réjoui d’avoir trouvé un épisode de sa vie où le grand peintre entrait en confrontation avec ni plus ni moins qu’un autre célèbre artiste, père du Suprématisme – issu du Constructivisme russe – Kasimir Malevitch. Marc Chagall occupait à cette époque le poste de commissaire délégué aux affaires des arts de la région de Vitebsk, où il avait créé une école des Beaux-arts en y invitant tous les avant-gardistes.

 Alexandre Mitta explique : « Les jeunes passionnés par les idées novatrices de Malevitch, les jeunes que Chagall avait trouvés, aidés, à qui il avait enseigné, ces jeunes-là ont rejeté leur maître pour en suivre un autre. Cette histoire des relations entre un artiste et ses élèves constitue l’un des volets du film. Il y en a un autre qui est très important dans un film sur Chagall – ce sont ses relations avec ses proches. Il aimait beaucoup sa femme, c’était sa muse, sa déesse. Et c’est également très intéressant de voir comment étaient les relations entre l’artiste et sa femme, des relations qui n’étaient pas toujours au beau fixe. »

 Ces deux grands personnages du monde des arts étaient des références il y a un siècle et aujourd’hui ils continuent à l’être. Géométriques et plein de couleurs s’agissant des toiles de Malevitch, chargées d’émotions et irréels pour les tableaux de Chagall, les deux artistes sont exposés avec succès partout dans le monde. « Malevitch et Chagall sont des peintres qui véhiculent l’image de la Russie », précise Alexandre Mitta.

 « Même s’il a passé la majeure partie de sa vie en France, en Occident, toute sa vie c’est la Russie que Chagall a peint. Ses toiles, pour le monde entier, sont des cartes postales de la Russie d’avant la révolution avec sa poésie et sa beauté. Quant à Malevitch, c’est un peintre révolutionnaire, l’un des représentants les plus brillants de l’avant-garde apparue au début du XXe siècle. C’est lui qui a créé le premier système non-figuratif. C’est lui qui a été le premier à avoir eu cette idée simple que la couleur et la forme, ces deux fondements de la peinture, peuvent avoir une existence séparée des objets. »

 « Le réalisateur a affirmé vouloir montrer au spectateur qu’il faut apprendre à voir non pas ce que l’artiste a peint, mais ce que cache sa toile », commente La Voix de la Russie.

NNK - LM Chagall et Malevitch (2014 04 04) FR 2

 CHAGALL, MALEVITCH ET LES AVANT-GARDES RUSSES

 Kazimir MALEVITCH est le père de l’art moderne abstrait. Avec ses fameuses œuvres suprématistes « CARRE NOIR » et « CROIX NOIRE » (1).  Qui inspirent encore aujourd’hui les Slovènes de LAIBACK et du « Nouvel Art Slovéne » – le NSK / « NEU SLOVENISCHE KUNST » – et notre NNK, courant politico-artistique. Le Logo du NNK y ajoute le TRIANGLE ROUGE des Constructivistes russes …

 Cette postérité venant directement des concepts des « Suiveurs du Nouvel Art » de Malévitch.

Qui crée à Vitebsk le groupe politico-artistique UNOVIS (parfois MOLPOSNOVIS ou POSNOVIS) qui « fut un groupement éphémère d’artistes russes ayant eu cependant une forte influence, fondé et dirigé par Kasimir Malevitch au sein de l’École artistique de Vitebsk en 1919. Initialement formé par des étudiants sous le nom de MOLPOSNOVIS, le groupe s’est constitué pour explorer et développer des nouvelles théories et de nouveaux concepts dans l’Art. Sous la direction de Malévitch, ils se renommèrent UNOVIS, centralisant leur préoccupation sur ses idées suprématistes et produisant de nombreux projets et publications dont l’influence sur l’avant-garde russe et étrangère fut immédiate et largement diffusée. Le groupe s’est dissous en 1922 ».

Le nom d’UNOVIS est l’acronyme du russe ‘Utverditeli Novogo Iskusstva’, soit les « Champions du Nouvel Art », alors que POSNOVIS était l’acronyme de Posledovateli Novogo Iskusstva, soit les « Suiveurs du Nouvel Art », et MOLPOSNOVIS « signifiant Jeunes Suiveurs du Nouvel Art ».

 Rallié au CONSTRUCTIVISME russe, un courant d’avant-garde issu du FUTURISME RUSSE – Constructivistes et Futuristes russes soutiendront la Révolution bolchévique -, MALEVITCH fonde le SUPREMATISME.

Ces courants sont étroitement liés au Bolchévisme dès le début du XXe Siècle et en particulier à la Fraction bolchévique interne et externe V PERIOD (‘En Avant’) de LUNACHARTSKI, qui est à l’ultra-gauche du Parti bolchévique et est la matrice du National-bolchévisme, vingt ans avant l’Allemagne.

 A ce sujet, j’ai parlé de « National-bolchévisme culturel soviéto-russe » (2). Opinion que partage le politologue AGURSKY dans sa « Troisième Rome » (3) (4).

 En 1917, LUNACHARTSKI devient commissaire du peuple dans le gouvernement bolchévique, en charge de l’éducation et de la culture. Et il lance le grand mouvement artistique poltico-culturel, le « PROLETKULT », avec les avant-gardes artistiques ralliées à la Révolution. Période exaltante ! Trotski lui-même écrira longuement sur ces courants, notamment les Futuristes …

 Avec la révolution de 1917, Chagall est nommé commissaire aux Beaux-Arts à Vitebsk, l’un des foyers les plus actifs de l’avant-garde russe entre 1918 et 1922, qui fut aussi un point de ralliement pour nombre d’artistes d’origine juive.

Mais après un conflit avec Malevitch, il démissionne en 1920. Il quitte à jamais sa ville natale. Deux ans après, il quitte le pays, d’abord pour Berlin, puis Paris.

 LM

 * Sur Chagall, lire :

Luc MICHEL, NNK / CHAGALL, LA RUSSIE, LES AVANT-GARDES ET LA REVOLUTION D’OCTOBRE

http://www.facebook.com/notes/nnk-neue-nationaleuropaische-kultur/-nnk-chagall-la-russie-les-avant-gardes-et-la-revolution-doctobre/428725497166696

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 NOTES ET RENVOIS

 (1) Par suprématisme, Malévitch entend « une création non-objective construite à l’aide d’unités géométriques minimales (carré, cercle, rectangle, triangle et croix ) noires sur fond blanc ». Selon lui, « chaque unité géométrique est issue du carré, référent absolu du système ». Le cercle, « premier élément suprématiste fondamental », est « obtenu par la rotation du carré.

La croix provient de la division du carré en deux rectangles superposés perpendiculairement en leur milieu.

La rigueur géométrique de cette Croix noire sur fond blanc est tempérée par les contours irréguliers de ses bras. La superposition des deux plans semble inachevée, créant une sorte de tension dynamique et vibratoire ». Malévitch parvient ainsi à « susciter dans un espace bidimensionnel la création d’un champ empli d’énergie ».

 (2) Cfr. Luc MICHEL, « UN NATIONAL-BOLCHEVISME CULTUREL RUSSE ET SOVIETIQUE. LE PROLETKULT ET LES AVANT-GARDES ARTISTIQUES RUSSES. 1900-1935 », Conférence pour le CEPSE et l’Ecole de Cadres du PCN, Bruxelles, 1997, version écrite in LA LETTRE COMMUNAUTARISTE, Bulletin interne du PCN, n° spécial hors série, Bruxelles, Septembre 1996.

 (3) Cfr. M. AGURSKY , THE THIRD ROME. NATIONAL BOLCHEVISM IN THE USSR, Westview Press, Boulder, 1987;

M. AGURSKY , LA TERZA ROMA. IL NAZIONALBOLSCEVISMO IN UNIONE SOVIETICA, Il Mulino, Bologne, 1989.

 AGURSKY a développé ses réflexions au départ de sa thèse de doctorat présentée au début des Années 80 :

M. AGURSKY , IDEOLOQIA NATSIONAL-BOLSHEVIZMA, Moscou, 1980;

M. AGURSKY , L’IDEOLOQIE NATIONALE-BOLCHEVIQUE, Thèse, Ecole des Hautes Etudes, Paris, 1983.

 M. AGURSKY est le fils de Samuel AGURSKY (1889-1947) qui fut secrétaire général de la section juive du Parti Communiste de l’URSS, puis directeur de l’lntitut d’histoire de ce parti.

LA “TROISIENE ROME” : LE NATIONAL-BOLCHEVISNE EN UNION SOVIETIQUE , c’est sous ce titre de qu’ AGURSKY réunit les différentes formes de National-bolchevisme en Russie puis en Union soviétique, du milieu du XIXe siècle au triomphe du Stalinisme et du socialisme dans un seul pays en 1927. La thèse centrale d’ AGURSKY est que la Révolution d’octobre fut éminemment et principalement russe et nationaliste avant tout et qu’elle rejoignait ainsi la mission messianique de Moscou et de la Russie, se voulant la “Troisième Rome” succédant à Rome et à Constantinople et le centre d’unification du monde. La volonté de révolution mondiale et l’internationalisme du Komintern étant placés au service implicite de cette mission.

AGURSKY étudie longuement les fondements historiques et culturels en Russie de ceux qui attribuent à ce peuple un rôle salvateur et révolutionnaire dans le monde, notamment les courants panslaviste, populiste et socialiste-révolutionnaire. A propos des fondements culturels, il évoque un « national-bolchévisme culturel ».

L’une des thèses d’ AGURSKY est que LENINE a révisé le Marxisme en le nationalisant et en le russifiant et que STALINE a accompli et porté à son terme ce processus. Avec la victoire des bolcheviques, Moscou, la “Troisième Rome”, devient donc le centre du mouvement révolutionnaire mondial et rejoint par là la mission traditionnelle de la Russie. AGURSKY définit d’ailleurs le Bolchevisme comme l’ “association du Communisme et de la Nation russe”.

Son livre, bien qu’hostile au National-bolchevisme et au Stalinisme, est aujourd’hui incontournable dans l’étude des différentes formes russes du National-bolchevisme et il est particulièrement dommage que les universitaires qui étudient le National-bolchevisme en France et en Allemagne lui attribuent, volontairement sans doute, peu ou pas d’intérêt. Il est vrai qu’il remet fondamentalement en cause leur thèse centrale qui fait du National-bolchevisme une excroissance de la “Révolution conservatrice” et de l’extrême-droite. Mettre en parallèle la thèse du professeur AGURSKY, qui présente un National-bolchevisme issu de la gauche la plus extrême, met évidemment à néant les thèses de l’Université française, style DUPEUX, sur le National-bolchevisme germanique, qui lui est apparenté idéologiquement.

 (4) Sur la notion historique et idéologique de « National-bolchévisme », cfr.

Luc MICHEL, MYTHES ET REALITES DU NATIONAL-BOLCHEVISME 1918-1993, Editions Machiavel, Bruxelles, 2e édition, 1995.

1ère édition en 1991, Traductions en Anglais, Italien, Espagnol et Portugais.

Senza alcun dubbio: la propaganda guerrafondaia dei nostri media e il film censurato dai media mainstream

Il ruolo dei media mainstream occidentali nel promuovere qualsiasi guerra o conflitto non può mai essere sottovalutato -come la storia ha dimostrato più volte, con la loro disponibilità a promuovere ciecamente gli obiettivi di politica estera delle multinazionali e del governo ombra- il che provoca sempre la morte di innumerevoli innocenti. Ciò deve finire.
Questa è la storia di un film che nessuno di voi avrebbe dovuto vedere. Non perché il film non fosse all’altezza di standard giornalistici professionali, o perché fosse di qualità scadente. Né l’una né l’altra cosa. Sfidando le probabilità e il cartello dei media internazionali posseduto dall’elite, il premiato regista e giornalista John Pilger rivela una delle accuse più incriminanti verso i media mainstream americani e britannici.

Il contenuto di questo film senza tempo è scioccante, e mostra aldilà di ogni ragionevole dubbio che i nostri media non solo sono complici nel far avanzare i conflitti in tutto il mondo, ma sono attivamente coinvolti nel promuoverli per conto di coloro che cercano di trarre profitto dalle conflagrazioni internazionali.
Da notare anche il testo della lettera tra Pilger e Noam Chomsky, che rivela come perfino ai livelli più alti della “sinistra liberale” ci sono finanzieri che agiscono da controllori e guardiani dell’informazione.
John Pilger ha realizzato 25 documentari, ma questi non ha ricevuto un’accoglienza calorosa nell’America di Obama
Gli inviti degli autori alla prima USA sono stati cancellati appena 48 ore prima che prendessero l’aereo per Santa Fe, nel New Mexico. Lo sponsor, l’ultra-liberale multi-milionario Patrick Lannan, ha fatto spedire loro da un valletto una email di “scusate l’inconveniente”. Il motivo per l’esclusione? Nessuna spiegazione. Ecco la lettera scritta da John Pilger su quello che è successo…
“10 giugno 2011
Lettera aperta a Noam Chomsky e al pubblico.

Caro Noam,
Sto scrivendo a te e a molti altri amici, soprattutto negli USA, per avvisarvi della straordinaria esclusione del mio film sulla guerra e i media “La guerra che non vedete”, e dell’improvvisa cancellazione di un importante evento alla Fondazione Lannan a Santa Fe, alla quale io e David Barsamian avremmo dovuto discutere di libertà di parola, politica estera USA e censura nei media.
Lannan aveva invitato me e David un anno fa, e ben accolto la mia proposta di ospitare anche la prima USA de “La guerra che non vedete”, in cui giornalisti americani e britannici descrivono il ruolo spesso nascosto dei media nella promozione della guerra, in particolare in Iraq e Afghanistan. Il film è stato ampiamente acclamato nel Regno Unito e in Australia; il trailer e le recensioni sono sul mio sito www.johnpilger.com
L’esclusione e la cancellazione, che hanno scioccato me e David, sono state ordinate da Patrick Lannan in persona, la cui ricchezza finanzia la Fondazione Lannan quale centro liberale di discussione sulla politica e sulle arti. Qualcuno di voi ci sarà stato e conoscerà la Fondazione Lannan come una meritevole sostenitrice delle cause liberali. Infatti io ci sono stato invitato nel 2002 per presentare un premio Lannan alla giornalista Amy Goodman.
Ciò che è profondamente allarmante dell’esclusione è che è successa così all’improvviso e senza spiegazione: 48 ore prima che David Barsamian e io partissimo per Santa Fe, abbiamo ricevuto una breve email di “scusate l’inconveniente” da un impiegato di Lannan che appena pochi giorni prima mi aveva detto quale “grande onore” fosse ospitare la prima USA del mio film alla Lannan, me presente.
Vi invito caldamente a visitare il sito di Lannan, www.lannan.org. Vi si mostra come partecipanti alla discussione sulla libertà di parola gente per bene come Michael Ratner, Jeremy Scahill e Glenn Greenwald. Ci sono anch’io, ma il mio nome è quello con la linea sopra e la parola “Cancellato”.
Né David Barsamian né io abbiamo ricevuto una parola di spiegazione. Tutti i miei messaggi a Lannan non hanno ricevuto risposta; le mie telefonate non sono ritornate; i miei voli sono stati sommariamente cancellati. Su richiesta del giornale New Mexican, Patrick Lannan ha pubblicato una sola frase di scuse verso la “comunità” che supporta Lannan a Santa Fe. Di nuovo, non fornisce alcuna spiegazione per l’esclusione. Ho parlato al direttore del cinema di Santa Fe che avrebbe dovuto mostrare “La guerra che non vedete”. Ha ricevuto una telefonata a tarda notte. Ancora nessun  motivo per l’esclusione, gli si dava appena il tempo di annullare la pubblicità nel Nex Mexican, costretto a perdere un servizio importante.
In tutto questo c’è un simbolo convincente dei nostri tempi straordinari. Un individuo e un’organizzazione ricca e potente, che abbraccia la libertà di pensiero, si è mossa senza scrupoli e senza doverne rendere conto per schiacciarla.
Cordiali saluti,
John Pilger”

Traduzione: Anacronista

Fonte: 21 st Century Wire

Guardate questo incredibile pezzo cinematografico che espone totalmente la cultura di menzogna e inganno nei media americani e britannici:

https://www.youtube.com/embed/lDutkYQF9d8?feature=player_embedded

http://www.controinformazione.info/senza-alcun-dubbio-la-propaganda-guerrafondaia-dei-nostri-media-e-il-film-censurato-dai-media-mainstream/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=senza-alcun-dubbio-la-propaganda-guerrafondaia-dei-nostri-media-e-il-film-censurato-dai-media-mainstream

Gwyneth Paltrow si cura da sola e i media le si scatenano contro

Gwyneth
            Paltrow si cura da sola e i media le si scatenano contro

Gwyneth Paltrow si cura da sola e i media le si scatenano contro

 17.giu 2013 – di Laura Caselli –

 Ultimamente Gwyneth Paltrow è nel mirino della stampa. Dietologi, nutrizionisti, medici, giornalisti e persino colleghi (attori e VIP televisivi) stanno rilasciando dichiarazioni ed interviste contro la Paltrow. Ma perché attaccare in questo modo la bella attrice? Beh, la Paltrow viene derisa ed attaccata per essersi curata da sola… Quelli dell’AMA (American Medical Association) avrebbero sicuramente preferito che la Paltrow avesse assunto farmaci per curare la sua malattia. L’attrice infatti ha curato la sua osteoporosi (una condizione in cui lo scheletro è soggetto a perdita di massa ossea e resistenza) con una dieta alimentare ricca di vitamina D, una vera minaccia per il monopolio medico. Il suo consiglio per avere un organismo in forma e depurato? Mangiare quotidianamente: salmone, spinaci, broccoli, fagioli, mandorle, mirtilli, semi di chia (una bacca dai grandi poteri antiossidanti) e cioccolato fondente, purché in piccole dosi. Suggerisce inoltre una dieta priva di latticini, senza glutine e senza zucchero. I medici però non sono d’accordo.

 

A proposito dello zucchero, scrive sul suo sito internet: «Oggi un terzo delle calorie che consumiamo provengono dagli zuccheri semplici e complessi, come la farina bianca, creando un sovraccarico che il nostro organismo fatica ad affrontare».

 Ma torniamo agli attacchi massmediatici di cui è vittima….

È in seguito alla pubblicazione del suo libro “It’s All Good” – in cui Gwyneth riporta le sue ricette per disintossicarsi e tornare in forma – che si scatena contro di lei una vera e propria campagna diffamatoria. Complici: molte star di Hollywood.

 

Anglina Jolie: “Gwyneth è arrogante e pretenziosa.”; J.Lo: “La più bella? Vorrai scherzare!”; Jennifer: “Gwyn è la tipica ragazza cattiva della scuola.”

 

Madonna ha affermato di non aver mai conosciuto qualcuna così superficiale come Gwyneth. Angelina Jolie pensa che la Paltrow sia un’insulsa idiota.

 

Jennifer Lopez descrive Gwyneth come una piccola ragazzina ricca piagnucolona.

 Non vi sembra strano che “Star” – la rivista numero 1 dedicata alle news dei VIP – vendutitissima nei supermercati americani che vendono merce contenente glutine, zucchero e latticini (secondo Gwyneth da boicottare ), attacchi così duramente l’attrice?

http://www.losai.eu/gwyneth-paltrow-si-cura-da-sola-e-i-media-le-si-scatenano-contro/

 

Raccolta degli ultimi TG sul TAV e Sulla valle di Susa

Fare “click” sulla scritta per visualizzare il filmato

Merloni – L’UE invia l’Aiutino a 1.517 Padri di Famiglia rimasti sul Marciapiede

chi non lavora per la Merloni? Si impicchi, ce ne sono tanti di suicidi. La Ue che non discrimina….

Giovedì,  Marzo 21st/ 2013

– di Sergio Basile –

Merloni – L’UE invia l’Aiutino a 1.517 Padri di Famiglia rimasti sul Marciapiede 

Della Serie: Prima ti provocano il Cancro e poi ti curano con l’Aspirina!

Dobbiamo Adeguarci alla Globalizzazione e allo sfacelo economico? 

Secondo Bruxelles pare di Si!

di Sergio Basile 

Bruxelles, Roma –  Stamane l’Unione europea ha deciso di ufficializzare lo stanziamento di Aiuti UE per un importo pari ad € 5 milioni, in favore degli ex lavoratori dell’Antonio Merloni SpA attingendo al cosiddetto “Fondo Europeo di adeguamento alla Globalizzazione” (altrimenti detto FEG) per “aiutare a trovare nuovi posti di lavoro per i 1.517 lavoratori licenziati” in seguito alla chiusura del noto stabilimento italiano, fino all’anno scorso fiore all’occhiello del Made in Italy. Tali fondi – si apprende da un dispaccio stampa di Bruxelles – sono stati approvati dalla commissione per i bilanci mercoledì scorso. Ora la plenaria dell’Europarlamento a Strasburgo dovrà “confermare gli aiuti affinché possano essere erogati“. La votazione è s tata calendarizzata per il prossimo 16 aprile a Strasburgo.

 “Crisi Economica Glogale”? – Ancora si nascondono dietro a un dito 

Merloni S.P.A. – come ben noto – fino a qualche tempo fa era considerata tra le aziende leader nel settore degli elettrodomestici a livello continentale e mondiale. Questo prima che scoppiasse la cosiddetta “crisi economica globale“: un gioco di parole per nascondersi dietro un dito, e per non ammettere la verità chiamata – più che altro – truffa dell’Euro e dell’Eurozona. Tirata su ad hoc con l’implementazione di una sorta di vero e proprio complotto mercatista internazionale con la complicità delle famigerate agenzie di rating dal “declassamento facile”, dei paesi anglofoni, della Germania (del panzer Angela Merkel) e del bestiale e disumano Sistema Target2 (Scopri cos’è nell’articolo in allegato). Allora, come accade nei peggiori horror Hollywoodiani ecco che la gloriosa Merloni – per sortilegio di qualche santone della finanza (ben noto) – si è trasformata in una scatola vuota. Il quinto maggior produttore di elettrodomestici dell’UE è stato fatto fallire, come d’altronde è accaduto per altri migliaia di colossi italiani e PMI. Quasi mille al giorno nella sola “Povera Italia”: per la gioia dei “traditori del Paese” (affiliati alle varie masso-mafie mondialiste) delle grandi lobby e banche internazionali (dall’acquisto facile) e della concorrenza estera, che ora avrà gioco facile. Altro che “Crisi Economica”! Questa signori è una Frode Economica!  

 Rating, Basile 3 e Sistema Target2 

Frode ingenerata dall’Ue e peggiorata dalla stessa Ue non solo attraverso il Sistema Target2, ma anche attraverso il progressivo innalzameno dei coefficienti bancari di riserva patrimoniale decisi con gli Accordi di Basilea 3 e avallati dallo stesso Parlamento Europeo. Risultato? Niente credito  a nessuno (credit crunch) e fallimenti dietro l’angolo per tutti! Se non è questa mafia, come chiamarla? A farne le spese, in casa Merloni – in particolare – gli impianti di produzione di Ancona e Perugia (Marche e Umbria) 1.517 padri di famiglia.

FEG –  Dobbiamo adeguarci! – La presa in Giro anche nel “nome” 

Secondo Bruxelles “l’aiuto del FEG può essere utilizzato per misure destinate a facilitare il reinserimento nel mercato del lavoro, quali l’orientamento professionale, l’assistenza alla ricerca attiva, l’assistenza all’autoimprenditorialità, il voucher formativo, misure di sostegno orientamento per i lavoratori oltre i 50 anni, l’assunzione di benefici e contributi per le spese di pendolarismo o di trasloco“. L’Italia – per la cronaca – ha presentato richiesta di accesso ai fondi FEG nel dicembre 2011, ma la valutazione finale della Commissione europea è giunta per motivi tecnici solo nel febbraio 2013, pare “per la mancanza di una serie d’informazioni supplementari necessarie“. “La commissione bilanci – si legge nel comunicato – ritiene tuttavia che si sia perso troppo tempo per rispondere alla candidatura“. Rimpallo di responsabilit à che come al solito non giova a nessuno! Ma l’inganno, amici lettori, a ben vedere risiede nello stesso nome del fondo, battezzato dai tecnocrati illuminati di Bruxelles con il curioso appellativo di “Fondo di Adeguamento alla Globalizzazione” (??). In altre parole un fondo nato per convincere i padri di famiglia rimasti sui marciapiedi di Ancona e Perugia che adeguarsi a questo Nuovo Ordine Mondiale e Globalizzante sia giusto. Non dobbiamo combatterlo amici! Dobbiamo adeguarci! Avete capito? 

Sergio Basile (Copyright © 2013 Qui Europa)

http://www.quieuropa.it/merloni-s-p-a-elemosina-ue-a-1517-padri-di-famiglia-rimasti-sul-marciapiede/