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Coronavirus : la France rapatrie ses troupes présentes sur le sol irakien

© Daphné Benoit Source: AFP

Des soldats de l’opération Chammal, lors de la visite de la ministre des Armées Florence Parly, le 9 février 2019, à la frontière irako-syrienne (image d’illustration). Le chef d’Etat-Major des armées a fait savoir que la France allait rappeler sur son sol ses troupes stationnées en Irak alors que la pandémie de coronavirus frappe également le Moyen-Orient. Une décision semblable à celle des Etats-Unis. En raison de la pandémie mondiale de coronavirus qui a fait près de 21 000 morts et confiné presque la moitié de la planète, le chef d’Etat-Major des armées François Lecointre a annoncé le 25 mars le rapatriement imminent des soldats français stationnés en Irak. «La France a décidé de rapatrier jusqu’à nouvel ordre le personnel de l’opération Chammal déployé en Irak dans ce cadre», a-t-il souligné dans un communiqué mis en ligne sur les réseaux sociaux dans la soirée, ajoutant que ce rapatriement commencerait «le 26 mars», et que la décision avait été prise en accord avec «le gouvernement irakien» et «la coalition» emmenée par les Etats-Unis. Cette décision survient alors qu’Emmanuel Macron a annoncé le lancement de l’opération Résilience, qui consistera à mobiliser l’armée française pour différentes missions directement liées à la lutte contre le Covid-19. La mesure concerne «la centaine de soldats engagés dans le pilier “formation” auprès de l’armée irakienne, ainsi que les éléments de soutien national stationnés au sein de de l’état-major de l’Opération Inherent Resolve (OIR) à Bagdad», est-il précisé dans le document. Néanmoins, toujours d’après François Lecointre, la France restera «engagée au Levant [en Syrie et en Irak], car la lutte contre Daech continue» et «reprendra ses activités de formation dès que la situation le permettra». Depuis le 22 mars, l’Irak a imposé des mesures nationales pour faire face au virus, les autorités faisant état de 20 décès des suites de la maladie et de 233 cas confirmés de Covid-19. Lire aussi Coronavirus : plus de 20 000 morts recensés dans le monde La nouvelle fait écho à la décision américaine, rendue publique le 20 mars par le United States Central Command (Centcom, entité du département de la Défense notamment responsable des opérations militaires au Moyen-Orient), de rappeler ses troupes présentes sur le sol irakien. «Pour prévenir une propagation du Covid-19, l’armée irakienne a suspendu tout entraînement. Par conséquent, la coalition va renvoyer temporairement dans leurs pays dans les jours à venir certains de ses éléments spécialisés dans la formation», avait-il fait savoir dans un communiqué daté du 20 mars, admettant que désormais «la coalition soutiendra les forces irakiennes depuis moins de bases, avec moins de monde». Cependant, l’Irak, qui peine à se reconstruire après la guerre menée sur son sol par les Etats-Unis depuis 2003 mais aussi suite à la partition du pays résultant de l’implantation de Daesh, pourrait paradoxalement pâtir de ce retrait, pourtant encore réclamé en début d’année par le Parlement. En effet, ce 26 mars, deux roquettes ont été tirées sur la «Zone verte» de Bagdad, où est notamment située l’ambassade des Etats-Unis. Il s’agit de la 26e attaque de ce type en à peine six mois. L’instabilité institutionnelle en Irak laisse ainsi présager d’une lutte farouche pour le contrôle du pays. Reste à savoir qui l’emportera et s’il réussira à unifier l’Irak pour la sortir de sa torpeur. Côté français, si les troupes de l’opération Chammal, lancée il y a plus de cinq ans, le 19 septembre 2014 contre Daesh seront donc rapatriées, aucune mention n’a été faite dans l’immédiat des militaires déployés au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane. Plus 5 000 soldats français se trouvent actuellement dans la région alors qu’y sont détectés les premiers cas de Covid-19 et recensés les premiers morts. Le 25 mars, le Mali a annoncé ses deux premières contaminations confirmées au coronavirus suivant le Niger et le Burkina Faso, dans lequel 4 personnes ont trouvé la mort des suites de la maladie. LIRE AUSSI Syrie, Libye, Yémen : comment se préparer à l’épidémie du coronavirus malgré les conflits en cours ? International

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Coronavirus, il fondo Bridgewater ha puntato 14 miliardi di dollari sul crollo delle borse europee: così prova a speculare sull’emergenza

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Il più grande fondo speculativo del mondo scommette miliardi contro il Vecchio Continente con la tecnica delle vendite allo scoperto: più i titoli scendono, più guadagna. Nel mirino società francesi e tedesche, ma anche tre italiane. Il fondatore Ray Dalio vive da guru nei boschi vicino New York e ha costruito il successo sulla strategia “pure alpha”

Conte: “È una battaglia che in Ue si vince tutti insieme o a perdere saremo tutti. Lo ribadirò”
Mentre tutto il mondo combatte contro la pandemia c’è anche chi pensa di guadagnarci sopra. E lo fa alla grande, puntando 14 miliardi di dollari su un ulteriore crollo delle borse europee e delle aziende quotate. Il più grande fondo speculativo del mondo, Bridgewater, ha piazzato una serie di puntate miliardarie contro il Vecchio Continente. La tecnica è quella delle vendite allo scoperto, ossia si vendono titoli senza possederli con l’impegno ad acquistarli e consegnarli in una data futura prestabilita. Se nel frattempo il prezzo scende si guadagna sulla differenza. Il problema è che in questo modo si amplificano le spinte al ribasso di titoli, che vengono effettivamente venduti, aggravando gli effetti della crisi in corso. Ma per chi fa investimenti speculativi l’importante è che i mercati si muovano, verso l’alto o verso il basso cambia poco. Per questo martedì la Consob ha vietato per tre mesi le vendite allo scoperto per tutte le azioni negoziate sul mercato regolamentato italiano. Misure eccezionali sono state prese anche dall’Esma e dalle autorità di vigilanza di Spagna, Francia e Belgio.

Più nel dettaglio, Bridgewater ha scommesso 5,2 miliardi su un calo di 16 società quotate francesi, 4,8 miliardi contro aziende tedesche, 1,7 miliardi contro 5 olandesi e circa 2 miliardi su 5 società spagnole e 3 italiane. In particolare nel mirino del fondo ci sono il gruppo tedesco di software SAP, sul cui ribasso Bridgewater ha puntato un miliardo di dollari. Poi il produttore olandese di semiconduttori ASML contro cui ha lanciato una fiche da 715 milioni. Già all’inizio del 2018, Bridgewater aveva scommesso forte contro l’Europa. In particolare vendite allo scoperto su azioni come EniEnel, Intesa SanpaloUnicredit. In tutto una puntata da 2,6 miliardi di euro. Andò bene, perché nel corso dell’anno il listino italiano perse circa il 17%.

La strategia “pure alpha” – Bridgewater ha costruito il suo successo su una tecnica battezzata “pure alpha” che scollega gli investimenti dall’andamento generale del mercato. Le puntate al ribasso fanno parte di questa strategia. Con questa tecnica il fondo gestisce 160 miliardi di dollari di investimenti ed era riuscito a superare indenne le crisi degli ultimi anni. Nel 2008 il fondo era addirittura riuscito a guadagnare oltre l’8%. Ma il gruppo si è dimostrato vulnerabile all’ultima emergenza. Il suo fondo principale “Pure Alpha 1” ha perso circa il 20% in un mese. Anche “Alpha 2” ha lasciato sul terreno il 13%, un calo che va ad aggiungersi al meno 8% dei primi due mesi del 2020.

Il fondatore “guru” – Ray Dalio, fondatore e guida di Bridgewater, è un personaggio curioso. Pratica ed invita a praticare la meditazione trascendentale, ha stabilito la sede del suo fondo non nella caotica Manhattan ma sopra un torrente nei boschi vicini a New York. Da qualche anno ha deciso di ergersi a maestro di vita. Ha pubblicato il libro “Principi” in cui non elargisce solo consigli di investimento ma anche ricette esistenziali pop, una specie di “Scientology” della finanza. Si leggono massime a piena pagina e a caratteri cubitali del tipo “MALE PERMETTERE AL DOLORE DI OSTACOLARE IL PROGRESSO”, “BENE IMPARARE A GESTIRE IL DOLORE PER PRODURRE PROGRESSO”. Oppure: “MALE NON ESSERE RESPONSABILI DEL PROPRIO OPERATO E NON CHIAMARE GLI ALTRI A RENDERE CONTO DEL PROPRIO”, “PRATICATE L’APERTURA MENTALE RADICALE, FATE I CONTI CON LA REALTÀ E ACCETTATELA”, “IL TEMPO È COME UN FIUME” e così via.