Coronavirus : la France a le taux de progression de la contamination le plus élevé au monde : 38,6% par jour

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Graphe de Vanedge capital
Graphe de Vanedge capital
 

— Bio Santé —

Editorial
Par Philippe Argouarch
mis à jour le 16/03/20 09:04

Selon un graphe américain établi sur les données de l’OMS, c’est en France que le virus se répand le plus rapidement avec un taux de progression de 38,6% par jour. Cela veut dire quoi ? S’il y a 1000 cas un jour, il y en a 1386 le lendemain. Hier, il y avait 4500 cas connus (il y en a bien plus évidemment), donc aujourd’hui, dimanche 15 mars, il y aurait 6237 personnes infectées ou dans cet ordre de grandeur…

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Le débat sur les chiffres

Le chiffre officiel de cas est en fait inférieur aux prédictions, 5400 cas au dimanche 15 mars. Soit le taux de progression est en dessous de 38,6%, soit beaucoup de cas ne sont pas enregistrés car les malades n’ont pas pu ou pas voulu accéder aux soins ou à un simple test. Les mesures de confinement commencent à avoir de l’effet ? C’est trop tôt pour le dire. Dans tous les cas, la progression est toujours exponentielle.

Le nombre de cas déclarés ou détectés est un chiffre contesté. Le nombre de cas est bien sûr bien plus élevé. Pour s’en rendre compte il nous faut partir du nombre de décès dû au coronavirus qui est un chiffre incontestable et incontesté car tous les décès sont enregistrés. Le taux de mortalité change d’un pays à l’autre mais le pays qui a le plus testé est la Corée du Sud, donc le plus près de la réalité, soit un taux de mortalité de 0,5%. Ce qui donne, pour 120 décès en France, 24 000 cas véritables de malades du coronavirus ou juste de porteur du virus au 15 mars. Si le taux de mortalité est juste 1%, il y aurait en réalité 12 000 personnes contaminées en France, soit trois plus que le chiffre officiel.

Mais arrêtez de vous faire la bise !

Beaucoup d’explications sont données pour expliquer cette progression rapide du virus en France. Le Français est indiscipliné, ne prend pas au sérieux l’épidémie, ou se croit invulnérable. Les facteurs les plus déterminants semblent culturels. Les Bretons comme les Français se font la bise et la plupart continuent aujourd’hui à se faire la bise alors que ce contact est un facteur critique de transmission du virus, comme se serrer la main d’ailleurs. Que l’Italie, l’Espagne et la France, tous des pays latins, soient des pays où le coronavirus sévit le plus en Europe n’est pas dû au hasard : ces pays ont des caractéristiques culturelles similaires y compris se faire la bise, une pratique qui serait héritée de l’empire romain. Intéressant, la bise avait disparu au XIVe siècle à l’époque de la peste noire car on pensait qu’elle la propageait. Le contact transmettait certainement les puces porteuses du virus. Faut-il des millions de morts pour changer des habitudes culturelles ?

La culture ce n’est pas forcément sortir le soir !

L’autre point commun de ces pays latins est de sortir presque tous les soirs faire la fiesta, y compris aller au fest-noz, mais aussi en France pour toutes sortes d’activités culturelles extérieures : cinéma, théâtre, expos, etc etc. On dirait que les latins sont incapables de rester chez eux, lire un livre, regarder un bon film, s’éduquer avec internet, jouer avec les enfants, leur lire ou leur raconter des histoires. Les Français ne respectent pas les consignes du gouvernement sur le sujet et le virus se répand comme une traînée de poudre.

Les erreurs du gouvernement

Les Français ne sont pas les seuls responsables de ce fiasco. Le gouvernement a aussi commis des erreurs. Le rapatriement des Français du Wuhan en Chine semble avoir été une très mauvaise idée. Il aurait été bien plus sage de les laisser en quarantaine en Chine et de ne pas les rapatrier pour le moment, et interdire tous les vols en provenance de Chine dès le début. Que la contamination ait débuté à la base militaire de Creil dans l’Oise où ont atterri les rapatriés ou à CDG ne change pas grand chose au fait que le virus n’a pas été pris au sérieux dès le départ. Il suffit de lire la déclaration de la ministre de la Santé du 20 janvier : «Le risque d’importation du Wuhan est quasi nul, le risque de propagation du virus dans la population est très faible». Tout est dit dans cette phrase en ce qui concerne l’arrogance et ce sentiment de supériorité que nos dirigeants affichent en ce qui concerne nos institutions, notre système social et finalement ce pays. Certes le système de santé français est un des meilleurs au monde mais n’aurait-il pas entraîné un sentiment d’auto-suffisance et d’optimisme béat ?

Et que dire de l’impréparation ? Nous sommes aujourd’hui incapables de fournir suffisamment de masques et de lunettes aux médecins généralistes qui se retrouvent en première ligne. Or, ce point est fondamental : si nous mettons en danger les soignants et les professionnels de santé, nous serons incapables de faire face à un afflux massif de malades. Pire, on apprend que le 17 février la France aurait envoyé à la Chine 17 tonnes de matériel sanitaire dont son stock de masques FFP2, des masques qui font cruellement défaut aujourd’hui aux médecins et aux soignants.

En Bretagne, la situation n’est pas encore dramatique comparée à ce qui se passe dans l’est de la France où les hôpitaux commencent à être saturés. Nous pouvons éviter le pire, il suffit de rester chez soi. Faites des provisions pour deux mois et ne sortez plus de chez vous ! Il vous manque quelque chose d’indispensable ? Commandez-le sur internet.

 
Voir aussi :
  • Coronavirus : le Morbihan en état de grande vigilance par Olivier DELAGARDE (Tv Quiberon-la Baie) le 02/03/2020
  • Le coronavirus menace-t-il les festivals d’été bretons ? par Philippe Argouarch le 02/03/2020
  • Le coronavirus est arrivé en Bretagne par La rédaction le 28/02/2020
  • MEDJUGORIE, I REPROBI E UNA MADONNA MOLTO VENDICATIVA —– BALLANDO SUL BALCONE CON DUE PIEDI NELLA FOSSA DELLA LIBERTA’ — SUICIDIO ASSISTITO DELL’UMANO LIBERO

    https://fulviogrimaldi.blogspot.com/2020/03/medjugorie-i-reprobi-e-una-madonna.html

    MONDOCANE

    DOMENICA 15 MARZO 2020

     

    “Se uno, con parole mielate e cattivo pensiero, convince il popolo, saranno grandi i mali che colpiranno lo Stato” (Euripide, Oreste)

    Stavolta più che leggere si vede e si ascolta.

    https://www.byoblu.com/?link=EsperimentoRiduzioneDemocrazia%E2%80%A6%20#Byoblu24 Trasmissione Byoblu su virus e connessi del 13 marzo 2020, con interventi di Massimo Mazzucco, Alessandro Sansoni e miei

    Byoblu è una web-tv italiana, diretta da Claudio Messora, che fa onore alla nostra informazione per libertà, indipendenza, ricchezza, diversità di notizie e analisi fuori e contro le comunicazioni controllate e obbedienti e che ci offre una preziosa alternativa di ricerca e verità. Ho avuto qualche volte il privilegio di partecipare ai suoi talk show, o tavole rotonde. Così anche sere fa, insieme ad interlocutori fuori dal coro come Massimo Mazzucco, il “debunker” incontestabile di tante Fake News americane, e ad Alessandro Sansoni, giornalista di “Cultura e Identità“. In testa c’è il link. E’ una trasmissione che susciterà consensi e controversie, ma credo che valga la pena, anche perché, di tempo tutti quanti ora, grazie all’esercitazione in corso, ne abbiamo.

    Dalla Germania un’altra storia

    Dissenti? Out!

    https://www.youtube.com/watch?v=p_AyuhbnPOI

    E questo è un video di importanza fondamentale, direi risolutrice. E’ in tedesco con sottotitoli inglesi e lo affido a chi, tra i miei interlocutori, volesse assumersi il campito di tradurlo in italiano, o aggiungerci sottotitoli, in modo da annientare una volta per sempre la sciagurata esercitazione di riassetto socio-politico operata su di noi con il ricatto della salute e della vita. Parla il prof. Wolfgang Wodarg, pneumologo, epidemiologo, massima autorità tedesca ed esponente europeo del sistema pubblico della sanità (vedi il mio “Emergenze “naturali”, o cent’anni di Cigni Neri?” in www.fulviogrimaldicontroblog.info). Nel 2009 smascherò la mistificazione, la corruzione e i conflitti d’interesse di eminenti virologi e della stessa OMS, in riferimento alla falsa pandemia della “peste porcina”. Oggi ripete e documenta l’accusa. Da noi, isolatissima voce dell’onestà e della competenza, in contrasto col suo capo supremo, Galli, è la responsabile per l’epidemiologia e la virologia del “Sacco” di Milano, Maria Rita, Gismondo, quella sbeffeggiata dal noto Burioni. Seguitela su FQ. Si chiede come faccia la Protezione Civile a comunicare il numero dei morti per virus ogni giorno, senza che si siano fatte autopsie e conclude: “Quel che è certo è che in Italia non risultano più mortri se non quelli per Coronavirus. Che caos! Ha detto tutto.

    Fuori come balconi

    Tutti sui balconi a salutare, cantare, sventolare bandiere, giurare che ce la faremo o, come dice uno striscione non so dove: “Tutto andrà bene!”. E nessuno che risponda Sticazzi!  Dall’alto del Palazzo chierici e notabili approvano – “Bravi! bravi! Che patrioti!” – e benedicono. Nessuno che guardi oltre la pochette di Conte Pippo, o la mascherina di Fontana, o le fauci di Big Pharma e s’incazzi. Come, invece, succedeva nel breve attimo di libertà e coscienza collettiva della Repubblica Romana (1848-1849) e in quelle affini, da noi e in Europa, quando il papa e altri sovrani provavano, anche allora, a riportarci al feudalesimo, ai poteri assoluti, al carcere di Galileo e alla pira di Giordano Bruno.

    Mentre da certi giornali e certi schermi colano sciroppose stronzate su come è bella la vita in casa, da soli o in famiglia, quante affascinanti cose si possono fare tra tinello e angolo cucina; mentre gli italiani, non in villa con piscina, tennis e biliardo, si avviano, passate alcune settimane, a sbroccare, picchiare moglie, marito e figli, rincorrere e strozzare la nonna in fuga, accoppare il cane perché piscia in casa, finire rattrappiti e anchilosati con il colesterolo a mille e dalla tv deculturizzati a livelli di Salvini, imbambolati dalle intossicazioni Bilderberg di La7 e Sky; correre urlando per strada facendosi arrestare per violazione dello stato d’assedio, spaccare il televisore dove un Jovanotti, devastatore di ogni ambiente con i suoi concerti ecostragisti, ti invita a rasserenarti coltivando gerani sul davanzale, cambiare a cazzo la carta parati, scivolare dal tetto risistemando le tegole, ridursi a rivedere Via col vento, rivalutare con il trashista Marco Giusti le megacacate dei Fratelli Vanzina, andare in depressione per aver capito che ci hanno fregato definitivamente

    Eravamo diseguali? L’Austerity ci sembrerà una cuccagna!

    Questi ci guadagneranno

    Mentre bottegai, artigiani, piccole e medie imprese, istituti e tutte le start-up dell’illusione cazzara postmoderna ripiegano nella miseria e milioni di precari e meno precari finiscono in strada, azzoppati dall’e-commerce e accecati dai bagliori che emanano dai depositi di Jeff Bezos (Amazon) e di tutto quanto è manovrato dal digitale e dai logaritmi… Mentre succede e sta per succedere tutto questo, degli psicoassediati, contenti di fare i gendarmi di se stessi e di avviarsi a un futuro di larve umane nel bozzolo che non sprigionerà mai più una farfalla, vanno a ballare, suonare, sventolare, cantare “Fratelli d’Italia” sui balconi e a ripetere sotto bacchetta del chierico di turno: “Tutto andrà bene, ora pro nobis”.

    Un’ora “pro nobis” con cui il papa ha fatto capire chi comanda in questo paese annullando la chiusura delle Chiese ordinata dai vescovi in ottemperanza ai provvedimenti del governo. Chiese aperte, folle di fedeli, come quelle che, su ordine del cardinale Borromeo, nella peste del Manzoni, sfilarono in processione spargendo tra sé e la città i benefici germi della morte nera, però benedetta. Ma forse Bergoglio, che ha fonti altissime, ha capito che è tutta una panzana, ad usum delphini. Di costoro, letteralmente “fuori come un balcone”, una cosa si deve condividere: quando i loro evviva, plausi, grazie, vanno al corpo dei nostri sanitari e al loro formidabile impegno su una salute dei cittadini mandata da anni coscientemente in malora. Su questo siamo tutti d’accordo e anche sull’idea fattaci di chi li ha ridotti così.

    Dove c’è virus c’è Chiesa

    Del resto, non è che in situazioni di minchionamento generale dove, per paura e disperazione, si prendono per buone le cose e le parole di coloro che fino a ieri sapevamo minchionarci giorno e notte, a loro pro e a nostra malasorte, non rispuntino i fiori neri di tempi già ritenuti bui, lontani, sepolti. Appena cedi un po’ del tuo potere illuminista del dubbio, ecco che ti si infilano coloro che da sempre acchiappano il potere per la coda. “In cauda venenum”, in coda il veleno delle superstizioni, visioni, madonne piangenti e sanguinanti e stronzate obnubilanti varie. Ed ecco al balzo sui nostri neuroni Radio Maria, inconveniente di disturbo su infinite frequenze, ma profondamente radicata nel sottosuolo apotropaico del nostro immaginario rettilesco. Soffusa del profumo di carni arrostite sui roghi, ci danna con la rivelazione che il virus è una delle piaghe inviate da dio a noi peccatori e, addirittura, infedeli, per convertirci. Padre Livio Fanzaga lo sa, e come se lo sa: glielo ha detto la madonna di Medjugorie via Paolo Brosio. E il Conte Pippo, avvertito da Padre Pio, ha subito recepito. Del resto, quando mai questa Chiesa non ha dato del suo meglio per lubrificare le strade al Potere, qualunque esso fosse.

    Inferno, canto XVIII, Adulatori

    Madonne, papi e dio  e virus a volontà

    Vabbè, Radio Maria è Radio Maria e, per quanto abbia l’ascolto più alto di tutte le radio italiane e lo sponsor in Vaticano, resta pur sempre nell’ambito, appunto, apotropaico. Una chiesa che non ha mai rinunciato ai suoi interventi brutali sulla ragione e a sostegno del Potere falso e predatore. Neanche quando, con questo papa, conviveva e conniveva con gente che torturava a morte e buttava in mare dagli aerei decine di migliaia di innocenti. E’ un segno del Medioevo che avanza sotto i vessilli della Chiesa e di Bilderberg, potere spirituale e potere temporale uniti nella lotta, che nella sua pagina più autorevole, un presunto campione del laicismo, della fronda critica, abbia inserito una roba che, oltre a imbrattare il più elementare buon gusto, è un esempio davvero agghiacciante di servo encomio. Ascoltate tale Don Marco Pozza, illustre e tonitruante testimone di dio e poi ricorrete alla varichina per nettarvi dalla saliva con cui vi ha imbrattati.

    L’umanità del Papa è il segno tangibile del suo essere Dio”. Non di Dio, da Dio, per Dio, con Dio. Dio, punto. Il titolo è da LSD, o da delirio di S.Teresa d’Avila. Ma questo turiferario del papa è lucido e sa quello che vuole. Nel mondo laico, della Ragione, si parlerebbe di smisurata ruffianeria, piaggeria, insaponata. In quello cattolico, no. Qui si tratta di riconoscimento, di rivelazione. Da vicario di dio, per il Pozza, Bergoglio , con meno di un triplo salto mortale è assurto direttamente a dio, senza manco passare per l’ormai automatica santificazione di ogni papa, tutti ovviamente miracolanti. La divinità di Caligola gli fa un baffo. Ma vedete di rintracciare l’intera blandizia: vale la pena per capire fino a che punto una persona possa diventare saliva: “Condottiero mandato da dio, per far transitare il popolo verso l’eterno (inferno? Paradiso? Il purgatorio è stato abolito. Ndr.). E parola (dis)umana, cioè non è d’uomo il suo parlare, manco il riflettere, figurarsi la sua immaginazione… Lui per supplemento di grazia ricevuta può guardare il mondo dall’angolazione di Dio… Ogni papa è il passaggio di Dio nella sua epoca: nel suo corpo, forgiato nell’Eucarestia, è Dio a transitare. … Jorge è lo scafandro, lo Spirito, il palombaro… Quando parla, parla-da-Dio, letteralmente… è la confidenza stessa di Dio, sceso in strada per interloquire con l’uomo…” Smetto, mi prudono le dita sui tasti. Forse qualche cattolico si chiederà chi glielo ha fatto fare.

    A noi rimane sempre la risposta d’antan. Quella degli antichi, facilmente trionfanti davanti a certa barbarie concettuale e di comportamento: Apollo, per la luce, Atena per la sapienza e la verità, Dioniso per la vita.

    E se scendessimo dai balconi a farci un’altra Repubblica Romana!

    Andrebbero bene anche i partigiani, grazie al PCI un po’ meno anticlericali dei patrioti nel Risorgimento, ma la Repubblica uscita dalla loro lotta sta a quella del triumvirato Mazzini, Armellini e Saffi (con Garibaldi) come la Cuba di oggi sta a quella del Che e di Fidel. Non per nulla questa Costituzione fondata sul lavoro (?) viene idolatrata anche da cani e porci.

    Cantano Mameli, ma ci pensa il cardinale Antonelli

    Pensare che Goffredo Mameli, ventenne, scrisse l’inno d’Italia durante il momento più alto in assoluto della nostra Storia moderna, la Repubblica laica, libera, sovrana, democratica, con volontà di uguaglianza sociale quando il socialismo era ancora di là da venire. Quella che nel 1849 in appena sei mesi scrisse una pagina di storia rivoluzionaria, istituzionale, costituzionale, politica, sociale, culturale, che ha poco da invidiare, se non la durata, del 1789 francese. Andate e leggervene i principi, i programmi, gli uomini e le donne. Fare la parodia di quell’inno e di quel tricolore, cantati e sventolati mentre si moriva resistendo alla palude della reazione europea di Chiesa, Borboni, austriaci e francesi rinnegati? Cantare “uniamoci a coorte, l’Italia chiamò” da detenuti ai domiciliari, a celebrazione di un popolo avviato a qualcosa di molto peggio di Pio IX, del suo cardinale tagliateste Antonelli, di Radetzky e Luigi Napoleone, è da polli che festeggiano con i chicchirichì la volpe che gli dice “Andrà tutto bene”. Infatti Antonelli, giustiziate migliaia di “canaglie romane”, morì appollaiato su una montagna d’oro.

    Giacomo Antonelli, segretario di Stato del Papa Re

    Un calcio dall’UE, una mano da Cina e Cuba

    Sulla scia di quella che era, inedita dal 1945, prima della Grande Inversione, degli euro- e Nato-scettici 5Stelle, l’accenno a una politica estera non sodomizzata da Usa, Nato, UE e Vaticano, Di Maio, ministro degli Esteri, s’è preso il merito di aver dimostrato agli italiani e al mondo cos’è la Cina e cos’è la cosca di satrapi usurai dell’oligarchia europea. Christine Lagarde, al pari del meno scoperto e meno scemo devastatore sociale Draghi, che dava una mano finanziando le banche che poi gli ridavano i soldi, ci ha fatto sapere che la nostra Banca di noi se ne infischia. La Cina, orrendo dragone comunista-dittatoriale, superato alla grande il suo sisma biologico, ci corre in aiuto, gratis, con farmaci e medici. Così anche Cuba, ancora descritta, nonostante tutti i ripiegamenti, come orrido bubbone castrista. Potrebbe chiamarsi contrappasso.

    NOTIZIONA. Chelsea Manning, l’eroina delle rivelazioni sui crimini Usa passate a Wikileaks di Julian Assange e che hanno chiuso per 9 anni in carcere perché si rifiutava di testimoniare contro Assange davanti a un Gran Jury segreto, dopo aver provato a uccidersi è stata liberata, ma multata di 1000 dollari per ogni giorno in cui non ha voluto testimoniare, per complessivi 250.000 dollari, Nel giro di 24 ore i suoi sostenitori negli USA hanno raccolto quella somma. A dispetto di Trump, Obama, Cia, Stato Profondo, media imperialisti, e della manovra Coronavirus, c’è vita negli USA e in certe parti del mondo.

    Pubblicato da Fulvio Grimaldi alle ore 18:37

    Il colpo di Stato di cui nessuno si sta accorgendo

    https://economiaspiegatafacile.it/2020/03/16/il-colpo-di-stato-di-cui-nessuno-si-accorge/?fbclid=IwAR2fgKVk63XGoA8IMEVbskeCPZ9s86UANBbkl5yX9VRRnl8OL4nvj6op7LU

    colpo di Stato

    Il colpo di Stato di cui pochi sono al corrente, non è quello di cui sentite parlare in questi giorni.

    Tranquilli, non c’è nessun colpo di Stato in corso da parte degli americani come un tale complottista, a cui non facciamo pubblicità, vuole farvi credere.

    E che bisogno avrebbero di mandarci altre truppe e mezzi, quando sul suolo italiano hanno già installato 113 tra basi militari e siti missilistci in cui depositato anche le loro belle testate nuclari sul nostro territorio?
    In verità il colpo di Stato è già in corso da molto prima, vi racconto qual è.

    Il colpo di Stato che si vede ma che non c’è

    Probabilmente a qualcuno di voi sarà capitato di vedere immagini (alcune un po’ vintage) di carri armati stipati su carghi treno fermi in alcune stazioni italiane.

    Se vi sembra una cosa plausibile, vi invito a fare alcune semplici osservazioni.

    La prima è che, i colpi di Stato di solito si fanno con blitz di 24-48 ore, non si fanno con comodo, disponendo mezzi militari con tutta calma.
    Neanche se la gente è tappata in casa. E anche se fosse, non s’è mai visto un colpo di Stato fermato da inermi cittadini. Men che meno italiani.

    La seconda è che i colpi di Stato non si fanno viaggiando comodamente in treno, né tantomeno sotto il naso dei passanti.

    Il fatto che non ci sia alcun colpo di Stato militare in corso lo dimostrano molti eventi che ci precedono.
    Non è servita alcuna forzatura per farci accettare l’austerity, il decreto sugli esodati della legge Fornerola riforma dell’articolo 18 e così via per tutte le riforme approvate negli anni più recenti.
    Avete visto qualche sollevazione popolare?

    Per altro si tratta di tutte riforme che non hanno risolto nulla; anzi, che hanno aumentato la precarietà dei lavoratori.
    Eppure nessuno scende in piazza per questo.


    Ma c’è di più. Se consideriamo che nei primi anni 90 abbiamo subito un prelievo forzoso – di notte – dai nostri conti correnti e che abbiamo persino pagato l’eurotassa (poi rimborsata) per entrare in Europa, significa che non c’è alcun bisogno di invaderci.

    il complottista del colpo di Stato militare

    Il complottista che grida al colpo di Stato militare è sempre più attivo. Ora si sta creando il gregge a livello nazionale. Invece di seguirlo, segnaliamolo per procurato allarme.

    Le riforme in Italia non hanno mai avuto bisogno di colpi di Stato

    Il colpo di Stato di cui nessuno si accorge non è quello che ci raccontano i complottisti, ma quello in corso da quarant’anni.

    Ecco, l’unica riforma che gli italiani hanno rigettato, è stata quella del referendum costituzionale tentato da Renzi.
    Lo ricordate? È quello con cui il PD voleva far passare le riforme fallite a Berlusconi.
    Uno dei suoi pilastri fondanti era la riduzione dei parlamentari. Lo stesso previsto nel programma della loggia massonica P2 (tutto vero, nessun complotto).
    Allora venne vista come un pericolo per la democrazia, oggi, su spinta e iniziativa del M5S, si appresta ad essere promossa, con plebiscito, dal prossimo (se ci sarà) referendum.

    Quindi come vedete, non c’è nessun complotto in atto e non ci sarà alcun colpo di Stato militare.

    Mi sembra che buone argomentazioni a sostegno di questa previsione ce ne siano a sufficienza.
    Sappiamo fare già tutto benissimo da soli.

    Il colpo di Stato che c’è ma che non si vede

    Il vero colpo di Stato è invece quello che oggi lega lo Stato, mani e piedi, all’andamento dei mercati.

    Se il debito pubblico aumenta nonostante la pesante austerity in corso, se i ponti e le scuole crollano per mancanza di fondi pubblici per la loro manutenzione, se abbiamo scoperto la carenza dei posti letto e di strumentazione per le terapie intensive, ecc. è a causa degli effetti di quel colpo di Stato.

    Nel libro di economia spiegata facile lo descriviamo piuttosto dettagliatamente.
    Esso si svolse verso la fine del 1981; molto prima dei fatti del Britannia; un altro evento tra mito e realtà.

    Nel libro riportiamo i tre principali fattori che fungono da detonatore del debito:

    1. una improvvisa impennata della spesa pubblica;
    2. l’ingresso dell’Italia nello SME;
    3. il divorzio tra Banca d’Italia e Ministero del Tesoro

    Noi ci soffermeremo su quest’ultimo, cruciale, fatto.


    1981 fuga dalla sovranità monetaria
    (il colpo di Stato che subiamo ancora oggi)

    Nel 1981, l’allora Ministro del Tesoro, Beniamino Andreatta scrisse all’allora Presidente della Banca d’Italia, Carlo Azelio Ciampi (altri due eroi, salvatori della Patria) dicendogli che da quel momento la Banca d’Italia non sarebbe stata più tenuta ad acquistare i Titoli di Stato invenduti.
    Senza questo trucco, con il quale si tengono bassi gli interessi, l’Italia arriverà a dover offrire ai mercati rendite fino al 12% sui Titoli pur di renderli appetibili.
    LA DECISIONE VENNE PRESA SENZA PASSARE PER LE CAMERE E QUINDI SENZA CHE FOSSE AVVENUTO ALCUN PASSAGGIO PARLAMENTARE, con apposita discussione ed eventuale emanazione legislativa.
    Insomma venne iniziata la riforma del sistema bancario che si compirà un decennio più tardi con Mario Draghi (sempre più ben visto dal popolo italiano).

    Avvenne così il famoso divorzio tra Tesoro e Banca d’Italia. È un colpo di Stato i cui effetti si vedranno già a partire dall’anno successivo.
    L’Italia ha appena abdicato VOLONTARIAMENTE alla sua sovranità monetaria e, di fatto, smesso di essere padrona della sua moneta.
    Con il Divorzio, l’Italia si disfa, per volontà politica, del suo prestatore di ultima istanza (ne diamo un accenno in questo articolo).

    In pratica il prestatore di ultima istanza è come la KFW tedesca che si appresta a stampare 550 miliardi di Euro da prestare allo Stato.
    È quel soggetto che, in caso di bisogno, fornisce i mezzi finanziari necessari, affinché lo Stato non cada preda degli speculatori.

    In pratica è quel soggetto che permette di far sì che lo Stato non possa fallire mai!
    D’accordo, è un po’ più complessa di così, ma almeno ci siamo capiti.

    Il prestatore di ultima istanza

    Il prestatore di ultima istanza viene spiegato in molte pagine nel libro di economia spiegata facile. Qui in estrema sintesi.

    Le credenze popolari che ci fanno credere veri i colpi di Stato inesistenti e ci fanno ignorare quelli veri

    Fomentati dalle credenze popolari, abbiamo lasciato che il potere fosse trasferito da una classe politica corrotta ai banchieri; notoriamente una categoria fatta da onesti e disinteressati patrioti, VERO?

    Fu così che la curva del debito, contrariamente a tutti gli altri Paesi del mondo, che avevano patito la crisi petrolifera quanto l’Italia, non accennò a scendere.
    Anzi aumentò a dismisura perché le alte spese dello Stato, da allora, vennero pagate con i soldi presi in prestito dai mercati a tassi di interesse molto più elevati di prima.

    gli effetti del colpo di Stato del "divorzio" sull'andamento del debito pubblico

    Effetti del “colpo di Stato”, con il “divorzio”, sul debito pubblico. Grafiti estratti dal libro di economia spiegata facile

    Si era appena scatenata la tempesta perfetta!
    Oggi stiamo pagando scelte in parte condizionate da contingenze storiche e clientelismo politico, appesantite dagli effetti del Divorzio.

    E tranquilli, se gli americani dovessero farci il colpo di Stato, non verranno con i mitra; ci porteranno le tavolette di cioccolata anche stavolta.

    Spero di avervi lasciato sufficienti spunti di riflessione. Per la storia completa…

    ALDO MORO NON ERA INSIEME ALLA SCORTA TRUCIDATA

    https://www.maurizioblondet.it/aldo-moro-non-era-insieme-alla-scorta-trucidata/?utm_medium=push&utm_source=onesignal

       16 Marzo 2020  

    (mb. importantissima ricostruzione:  dalle lettere, si intuisce che  Moro non sapeva la fine tragica dei suoi agenti)

    IL GEN. LAPORTA: ALDO MORO NON ERA A VIA FANI IL 16 MARZO 1978.

    16 Marzo 2020 Pubblicato da  1

    Marco Tosatti

    Carissimi Stilumcuriali, oggi, 16 marzo, ricorrenza del rapimento di Aldo Moro e della strage della scorta a via Fani, il generale Piero Laporta ci fa il regalo di una ricostruzione di ciò che accadde quel giorno, tanto clamorosa nelle sue conseguenze quanto realistica e dettagliata. Buona lettura. 

    §§§

    Questo articolo lo dedico a quanti erigono immagini del presidente Aldo Moro con l’Unità in tasca e ai sedicenti esperti, ricercatori e registi, seminatori di falsità.

    Costoro insultano consapevolmente la sua memoria e la sua dignità. Aldo Moro fu sinceramente e lealmente democristiano, atlantico, fedele alla Costituzione e vocato a cercare la collaborazione fra l’Italia, i suoi grandi gruppi industriali (come la Fiat) il Partito Comunista Italiano, il Dipartimento di Stato, l’Europa e il Medio oriente. Fu tradito da tutti, anche da quanti si dissero favorevoli alla trattativa. Fu una cinica commedia. Il risultato oggi è sotto gli occhi di tutti.

    Aldo Moro non è stato rapito in via Fani, il 16 marzo 1978, alle ore 09.02, com’è stato sempre raccontato dagli uomini dello Stato, dagli investigatori, dai magistrati, dai politici, dalla stampa e dalla tivvù. Ce lo assicura lo stesso presidente Aldo Moro. Vediamo come.

    In via Fani furono rinvenuti 91 bossoli, 49 dei quali d’una sola arma, d’un tiratore mai identificato, d’altissima perizia, peculiare a militari delle forze speciali, «un gioiello di perfezione», secondo un testimone, intervistato da “Repubblica” il 18 marzo 1978.

    91 bossoli, 42 dei quali sparati dai rimanenti sei brigatisti. A detta di Valerio Morucci, «l’unica prova dell’azione era stata compiuta nella villa di Velletri». Ammesso che abbiano sparato, impossibile che abbiano acquisito perizia da tiratori, neppure lontanamente accostabile a quella del professionista. I brigatisti sono assassini buoni a sparare alle spalle di vittime inermi a brevissima distanza, niente di più.

    Il presidente Aldo Moro, come si sa, sarebbe uscito indenne dalla tempesta di fuoco, quindi rapito e trasportato sull’auto che poi l’avrebbe portato alla “prigione del popolo”.

    I suoi assassini potevano permettersi un ostaggio ferito? No, perché sarebbe diventato un problema logistico d’asperrima gestione.  I suoi assassini potevano permettersi di uccidere, sia pure casualmente, il presidente Aldo Moro? No, perché tutta la finzione successiva, ruotata intorno a una “finta trattativa” – e dimostreremo che fu una finzione – non sarebbe rimasta in piedi. Aldo Moro doveva dunque essere rapito incolume. Perché la sua incolumità fosse certa, egli non doveva essere sulla scena della strage.

    Per capirci circa l’impossibilità di garantire l’incolumità di Aldo Moro, mentre i sette assassini sparavano:  supponete di impugnare una pistola e mirare a un bersaglio posto a 2 metri e mezzo da voi. Sparate dal fianco, senza mirare, confidando proprio sulla prossimità del bersaglio, esattamente come fecero i sette assassini. Se la vostra pistola o la mitraglietta, nel momento in cui sparate, devia di solo 4 centimetri, il colpo sul bersaglio è deviato di mezzo metro. Quattro centimetri sono nulla per un tiratore non addestrato. Se poi i centimetri fossero sei, solo due in più, perché il primo colpo vi ha spostato la mano, la deviazione finale sarebbe di 75 centimetri. D’altronde anche il precisissimo tiratore professionista, che spara senza minima dispersione, nulla potrebbe fare se l’ostaggio, come sarebbe naturale, si muovesse scompostamente e improvvisamente, ponendosi sulla traiettoria dei suoi colpi. Insomma, il presidente Aldo Moro, incolume, a via Fani non c’era.

    Da tutte le lettere che Aldo Moro ha scritto, quelle fatteci ritrovare, risalta la totale assenza di interesse per la sorte della scorta. Non una sillaba viene spesa da Aldo Moro. Questo dettaglio fu utilizzato da eminenti esperti per assicurare che Aldo Moro aveva scritto quelle lettere sotto dettatura, dunque non era più lui.

    In realtà tale assenza di interesse per la morte dei cinque sventurati sarebbe inspiegabile per chi ha conosciuto Aldo Moro, un cattolico profondamente credente, d’assoluta bontà, compassionevole come un vero cattolico deve essere.

    Aldo Moro, riferendosi alla scorta, scrisse solo che era stata inadeguata, nient’altro. Aveva ragione di scrivere così. Egli era infatti ignaro della sorte della scorta, sebbene fosse del tutto consapevole che essi si erano lasciati ingannare da chi lo aveva “prelevato”.

    Nel libro “Aldo Moro, Ultimi Scritti, 16 marzo -9 maggio 1978”, a cura di Eugenio Tassini, ed. Piemme, 1998, a pagina 13, nella lettera a Francesco Cossiga, diffusa il 29 maggio 1978, Aldo Moro scrive:

    «Benché non sappia nulla né del modo né di quanto accaduto dopo il mio prelevamento, è fuori discussione – mi è stato detto con tutta chiarezza – che sono considerato un prigioniero politico…» E più avanti continua, riferendosi a questo brano: «Soprattutto questa ragione di Stato nel mio caso significa, riprendendo lo spunto accennato innanzi sulla mia attuale condizione, che io mi trovo sotto un dominio pieno e incontrollato…»

    ….

    A pagina 159 dello stesso libro, Aldo Moro fornisce la chiave di quanto accaduto, con un messaggio tanto inequivocabile quanto terribile, in una forma del tutto morbida, com’è nel suo stile.

    Quando conclude la lunga lettera, scritta all’adorata moglie, nel giorno della Santa Pasqua, il 27 marzo 1978, butta lì alcune raccomandazioni, apparentemente inoffensive: «Ed ora alcune cose pratiche. Ho lasciato lo stipendio al solito posto. C’è da ritirare una camicia in lavanderia.

    Data la gravidanza e il misero stipendio del marito, aiuta un po’ Anna. Puoi prelevare per questa necessità da qualche assegno firmato e non riscosso che Rana potrà aiutarti a realizzare. Spero che, mancando io, Anna ti porti i fiori di giunchiglie per il giorno delle nozze» e poi arriva il punto esplosivo «Sempre tramite Rana, bisognerebbe cercare di raccogliere cinque borse che erano in macchina. Niente di politico ma tutte attività correnti, rimaste a giacere nel corso della crisi. C’erano anche vari indumenti di viaggio».

    Aldo Moro è quindi convinto che l’auto su cui ha viaggiato, quel mattino sicuramente sino alla chiesa di Santa Chiara, sia giunta a destinazione, senza di lui ma con le sue borse e quindi con la scorta in buona salute. Tutte le mattine Aldo Moro, scendendo dalla sua abitazione di via Cortina D’Ampezzo, si fermava alle otto e trenta alla chiesa di Santa Chiara, per una breve preghiera prima di dirigersi al lavoro.

    Aldo Moro ha quindi visto coi suoi occhi la sua scorta andare via, portandosi le sue borse e i suoi indumenti di viaggio e chiede alla moglie di recuperarli.

    Fin qui i fatti. Ora andiamo alle deduzioni.

    Aldo Moro è stato allontanato dalla sua scorta. Questo può essere avvenuto solo per opera d’un drappello di carabinieri o poliziotti (finti o veri non sta a noi dirlo) comandati da un ufficiale ben noto al capo scorta, Oreste Leonardi, il quale mai avrebbe abbandonato il suo Presidente in mani sconosciute.

    «Signor Presidente, mezz’ora fa Radio Città futura ha annunciato il suo rapimento» quindi rivolgendosi anche a Leonardi, il delinquente in uniforme avrebbe potuto aggiungere: «Abbiamo quindi pensato a un piano diversivo. Lei, signor Presidente, potrebbe venire con noi con auto blindata e scorta adeguata. Tu, Leonardi fai il tragitto prestabilito. All’incrocio fra via Fani e via Stresa troverai dei nostri in uniforme dell’Alitalia. Rallentate e fatevi riconoscere. Anzi, per evitare equivoci, perché non so bene da quale reparto arrivino, mettete le mitragliette nel portabagagli, caso mai le tirate fuori dopo. Ci vediamo in Parlamento».

    In Parlamento, dove Aldo Moro pensava che la sua scorta fosse giunta indenne e con le sue cinque borse, gabbata dai rapitori veri, quelli che lo avevano “prelevato”, com’egli scrive a Cossiga. Una scorta inadeguata, dopo tutto, ha ragione Aldo Moro di lamentarsene. Come dite? Potevano telefonare al comando per sincerarsi che tutto fosse regolare? Non c’erano cellulari e quel mattino la SIP ebbe un’avaria; tutte le comunicazioni telefoniche erano bloccate. E’ verosimile che a Leonardi fosse consegnato un ordine scritto autentico nella sua falsità. Il resto è noto? Non è detto. Aldo Moro non poteva tornare vivo dalla prigionia, altrimenti avrebbe testimoniato, e sarebbero saltati tutti a cominciare dai fautori della linea intransigente della DC e del PCI, oltre ai fedeli servitori dello Stato prestatisi a questa porcheria. La trattativa aveva dunque un unico sbocco possibile: la morte di Aldo Moro, non la trattativa.

    I suoi assassini, i pochi individuati, fanno una vita agiata.

    Piero Laporta

    Tagli da morire, è la cura Renzi per la Sanità

    https://ilmanifesto.it/tagli-da-morire-e-la-cura-renzi-per-la-sanita/?fbclid=IwAR1gLfjwvFSOV-mRfU6tWEms0Jkwj4aQjPV0LtfDyArifqAbEDsj_sqPJ5U

    manifesto

    Welfare. Il 18° rapporto Pit Salute dal Tribunale per i diritti del malato-Cittadinanzattiva accusa. Aumentano i ticket e i rifiuti delle prestazioni, difficoltà di accesso ai farmaci. Per una Tac attesa fino a 13 mesi

    Liste di attesa in aumento, ticket gravosi, assistenza territoriale in affanno, servizi per la salute mentale in crisi. Ritratto della sanità italiana al tempo del governo Renzi che ha rinunciato all’incremento del fondo sanitario di due miliardi previsto dal decreto enti locali approvato solo tre mesi fa e ha approvato il decreto sull’appropriatezza che riduce le prestazioni del sistema sanitario nazionale. La 18° edizione del rapporto Puit-Salute «Sanità pubblica, accesso privato», presentato ieri a Roma dal Tribunale per i diritti del malato-Cittadinanzattiva descrive un mondo angosciante: quello della sanità che sarà tagliata per 2,35 miliardi quest’anno, 1,33 miliardi saranno i tagli sull’acquisto di beni e servizi e dispositivi medici. Il resto delle risorse dovrebbero derivare dalla stretta su 180 prestazioni di specialistica ambulatoriale (in totale sono 1.700): tac, risonanze magnetiche agli arti e alla colonna, test di colesterolo e trigliceridi, medicina nucleare, dialisi, test di genetica e allergologici, odontoiatria. Inoltre con il decreto 78, approvato il 4 agosto scorso, nei prossimi anni si attendono 4 miliardi alle regioni programmati dal governo Renzi con la legge di Stabilità del 2015.

    «I costi saranno spostati ancora una volta sulle famiglie – sostiene Tonino Aceti coordinatore del tribunale per i diritti del malato/cittadinanzattiva – Il Servizio sanitario nazionale è considerato sacrificabile come i diritti. Con il Ddl sulla responsabilità professionale e la conseguente inversione dell’onere della prova sul cittadino, sarà ancora più complicato avere accesso al diritto al risarcimento del danno subito, scaricando sul soggetto più fragile il peso di dovere dimostrare la dinamica dei fatti pur sapendo che non ha gli strumenti per farlo». Dal punto di vista dei cittadini, e dei malati, questa è la conseguenza dell’austerità praticata dal governo Renzi sulla vita realmente vissuta. Non quella che si nutre di annunci e spopola sul twitter dello spaghetto-liberismo.

    Il rapporto sostiene che dal 2013 è aumentata la difficoltà di accedeere alle prestazioni sanitarie. Per un’ecografia si aspetta fino a nove mesi, tempi insostenibili anche per esami delicati come risonanze magnetiche e Tac. Alle sedi nazionali e locali del tribunale per i diritti del malato sono aumentate le segnalazioni sui tempi delle liste d’attesa aumentati del 58,4% in un anno. L’aumento contestuale dei ticket del 31,4% corrisponde alle tasse sulla salute pagate dalla popolazione per garantire alle regioni la chiusura dei bilanci sempre più in sofferenza.

    I ticket rappresentano un «ostacolo all’accesso alle prestazioni: un peso sempre più insostenibile per i redditi delle famiglie, nonché un paradosso del Servizio pubblico che respinge i cittadini e li indirizza verso il privato o l’intramoenia, talvolta persino più convenienti per costi o per attese». Per il 2014, il 42% segnala problemi legati ai costi elevati e agli aumenti dei ticket per diagnostica e specialistica. Il 29,3% delle segnalazioni evidenzia difficoltà a ottenere informazioni corrette e complete sulle esenzioni dal pagamento della compartecipazione alla spesa sanitaria; il 17,8% (12,9% nel 2013) segnala invece che esistono prestazioni troppo care, e troppo numerose, non oggetto di esenzione.

    Sempre più critica la situazione degli ospedali alle prese con la riduzione dei servizi e del personale. I problemi di ritardi riscontrati per le visite specialistiche o esami di diagnostica, oggi sono il pane quotidiano degli ambulatori. Tutto è causato dai tagli agli acquisti dei macchinari, dalla mancanza dei fondi per il personale, l’acquisto di un macchinario. Altro aspetto inquietante: crescono le segnalazioni sui rifiuti dei medici di base di effettuare visite a domicilio. I dinieghi sono passati dal 23,3% del 2013 al 28,3% del 2014, i rifiuti di effettuare prescrizioni da parte del medico di medicina generale dal 17,8% del 2013 al 24,5% del 2014. Negati anche i ricoveri, a volte ritenuti «non necessari perché la prestazione può essere erogata dai servizi territoriali, che non sono sempre in grado di offrirli». Molto più spesso i rifiuti sono causati dai tagli ai servizi che producono «mancanza posti letto, chiusura reparti, accorpamenti presidi, scarso personale». Il 31,7% sulle oltre 24 mila segnalazioni ricevute dal tribunale sostiene di avere incassato un diniego all’accesso alle proprie informazioni cliniche, cartella clinica e referti. In altre parole, i tagli alla sanità producono anche il rifiuto delle prestazioni.

    Il Rapporto Pit Salute «descrive un sistema sanitario sempre più in affanno che non riesce a garantire il diritto alla salute. Le responsabilità del governo sono evidenti e frutto di una chiara scelta politica» Una realtà alla deriva» commentano i parlamentari del Movimento 5 stelle in Commissione Affari sociali della Camera.