Des élus de tous les partis demandent au gouvernement de stopper le projet Lyon-Turin

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20 avril 2019 / Eric Piolle, Matthieu Orphelin, Mathilde Panot et 24 autres élus

Des élus de tous les partis demandent au gouvernement de stopper le projet Lyon-Turin

Dans cette lettre ouverte, 27 élus – sénateurs, députés, maires, conseillers régionaux… – s’élèvent contre le projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin. Ils arguent de sa « difficile soutenabilité financière » et prônent une réallocation budgétaire vers « des propositions réellement créatrices d’emplois, d’améliorations environnementales et de santé publique ».

Lettre ouverte à

Monsieur le président de la République, 
Monsieur le Premier ministre, 
Monsieur le ministre d’État pour la transition écologique, 
Monsieur le ministre des Finances, 
Madame la ministre chargée des transports,

Messieurs, Madame,

La France et l’Italie se sont engagées par traité « à construire ou faire construire la partie commune » du projet Lyon-Turin.

Les gouvernements précédents ont fait ratifier par les parlements nationaux des traités visant à atteindre cet objectif malgré de nombreuses interrogations soulevées par les administrations centrales, notamment en ce qui concerne les prévisions et la rentabilité socio-économique.

Aujourd’hui des travaux d’études et de reconnaissance sont sur le point de s’achever. Il faut maintenant décider, dans un cadre budgétaire contraint, si les travaux définitifs doivent être engagés avec notre partenaire italien divisé sur ce sujet.

Ce projet fortement soutenu régionalement, comme l’a rappelé la Cour des Comptes le 1er août 2012, concerne l’ensemble du pays compte tenu des importants financements publics qu’il réclame pour être mené à son terme, à savoir, 10,5 milliards d’euros (valeur 2009) pour le tunnel transfrontalier (selon RFF en 2012) et 26 milliards d’euros (valeur 2012) selon la direction du Trésor.

La création de transports collectifs ou alternatifs est, elle, une urgence publique

Comme l’a confirmé Madame la ministre chargée des transports depuis sa désignation dès 2017, il existe des urgences de maintenance, de régénération et de sécurisation du réseau ferré pour un budget estimé à plus de 20 milliards d’euros par le Sénat. D’autres rapports confirment ces ordres de grandeurs. S’y ajoute celui de la sécurisation et entretien du réseau routier et des ouvrages d’art pour une cinquantaine de milliards d’euros.

L’Italie connaît la même situation avec toutefois deux facteurs aggravants qui ne font que renforcer l’urgence d’interventions publiques confirmée par l’écroulement du pont de Gênes après bien d’autres exemples :

• des malfaçons souvent imputables à des entreprises liées au crime organisé,
• une sismicité accrue à l’origine d’un vieillissement accéléré de l’ensemble des infrastructures italiennes.

Par ailleurs, la création de transports collectifs ou alternatifs afin de limiter l’usage des véhicules individuels est aujourd’hui reconnue, dans tous les territoires, comme une urgence de santé publique et de réduction de l’empreinte environnementale sous toutes ses formes et réclame des budgets conséquents souvent indisponibles. Les priorités et les urgences d’investissements en matière d’infrastructures sont clairement définies par votre gouvernement et l’ensemble des parties prenantes.

Il existe une ligne ferroviaire entre la France et l’Italie et deux itinéraires ferroviaires entre Lyon et Chambéry parfaitement utilisables

Il nous apparaît prioritaire aujourd’hui de faire des choix budgétaires permettant de financer les priorités énoncées ci-dessus, d’autant qu’il existe une ligne ferroviaire entre la France et l’Italie et deux itinéraires ferroviaires entre Lyon et Chambéry parfaitement utilisables après d’importants investissements faits pour des « aménagements » et « opérations de modernisation du tunnel du Montcenis et de mise au gabarit GB1 et de sécurisation ». Ces investissements justifient d’ailleurs des redevances d’usage rappelées dans le Document de référence de SNCF Réseau (DRR 2020 édition décembre 2018).

La difficile soutenabilité financière du projet Lyon-Turin est reconnue par les services de l’État ainsi que par la société Lyon-Turin Ferroviaire (devenue Telt) dans son dossier d’enquête publique en 2006 avec des résultats socio-économiques négatifs.

Ce sont les raisons qui nous conduisent à vous demander de suspendre le projet Lyon-Turin au profit des urgences que les territoires, y compris la région Auvergne-Rhône-Alpes, doivent financer et pour lesquelles les ressources financières ne sont pas disponibles. Cette appréciation a été depuis de nombreuses années celles des administrations centrales et de la Cour des comptes. Suivre leurs recommandations apparaîtrait justifié en cette période de contrainte budgétaire tant en France qu’en Italie.

Suspendre le projet Lyon-Turin n’hypothèque pas l’avenir du projet

La France a dépensé pour le projet Lyon-Turin depuis 2001, environ 400 millions d’euros compte tenu des financements européens et italiens. Ces travaux d’études et de reconnaissances ont été menés et resteront disponibles même en cas de suspension du projet. Suspendre le projet Lyon-Turin, et particulièrement tout engagement financier pour des travaux définitifs sur le tunnel transfrontalier, n’hypothèque pas l’avenir du projet et permet de financer les urgences dans la France entière. Si la démonstration de son utilité, qui n’a pas été apportée au Conseil d’orientation pour les infrastructures, venait à être faite le projet pourra être repris.

Nous vous remercions de l’attention que vous porterez à la demande de suspension de ce projet Lyon-Turin et restons à votre disposition pour des propositions réellement créatrices d’emplois, d’améliorations environnementales et de santé publique.

Vous assurant de notre haute considération, nous vous prions d’agréer nos respectueuses salutations.

Premiers signataires :

1. Éric Piolle, maire de Grenoble 
2. Pierre Meriaux, conseiller municipal délégué au Tourisme et à la montagne de Grenoble
3. Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère
4. Ronan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique
5. Bertrand Pancher, député de la Meuse 
6. Matthieu Orphelin, député du Maine-et-Loire
7. Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne
8. Damien Carême, maire de Grande-Synthe
9. Jacques Boutaut, maire de Paris 2e
10. Ghislaine Senée, maire d’Evecquemont
11. Georges Oudjaoudi, vice-président de la Métropole de Grenoble
12. Jean-Marc Soubeste, adjoint aux mobilités La Rochelle
13. Pierre Hémon, conseiller délégué mobilités actives de la Metropole de Lyon
14. Vincent Gay, conseiller municipal délégué à l’économie de Crolles
15. Gérard Blanc, conseiller municipal de La Ravoire
16. Gérard Levy, conseiller municipal de Clayes-sous-Bois
17. Yves Jambu, conseiller municipal de Lisieux
18. Jean-Louis Calmettes, conseiller municipal de Decazeville
19. Étienne Lechat, conseiller municipal de Saint-Herblain
20. Benjamin Trocmé, conseiller départemental de l’Isère
21. Thierry Soler, conseiller départemental du Loiret
22. Mounir Satouri, conseiller régional Île-de-France
23. Julien Bayou, conseiller régional Île-de-France
24. Annie Lahmer, conseillère régionale Île-de-France
25. Myriam Laidouni-Denis, conseillère régionale Auvergne-Rhône-Alpes
26. Jean-Charles Kohlhaas, conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes
27. Corinne Morel-Darleux, conseillère régionale Auvergne-Rhône-Alpes

Francia: parlamentari e sindaci chiedono lo stop al Tav Torino-Lione

http://www.notav.info/post/francia-parlamentari-e-sindaci-chiedono-lo-stop-al-tav-torino-lione/

notav.info

post 23 Aprile 2019 at 17:40

In Francia diversi deputati, senatori, sindaci e consiglieri regionali di tutti i partiti indirizzano una lettera aperta al Presidente della Repubblica ed al Governo per chiedere di continuare ad utilizzare le linee esistenti e rinviare il progetto della nuova Torino-Lione: vista la sua difficile sostenibilità finanziaria (come ripetutamente asserito dalla Corte dei Conti) propongono di ri-allocare gli investimenti  in opere realmente generatrici di occupazione, miglioramento ambientale e della salute pubblica.


Eletti di tutti i partiti chiedono al governo di fermare il progetto Lione-Torino

20 aprile 2019 / Eric Piolle, Matthieu Orphelin, Mathilde Panot et 24 altri eletti  

In questa lettera aperta, 27 rappresentanti eletti – senatori, deputati, sindaci, consiglieri regionali … – protestano contro il progetto di collegamento ferroviario Lione-Torino. Essi sostengono che è “difficile che il progetto raggiunga la sostenibilità finanziaria” e chiedono la ridistribuzione dei fondi di bilancio verso “proposte che creino realmente posti di lavoro, miglioramenti ambientali e salute pubblica”.

Lettera aperta a

Signor Presidente della Repubblica,

Signor Primo Ministro,

Ministro di Stato per la transizione ecologica,

Signor Ministro delle Finanze,

Signora Ministro dei Trasporti,

Egregi signore e signori,

La Francia e l’Italia si sono impegnate per trattato a “costruire o far costruire la parte comune” del progetto Lione-Torino.

I governi precedenti hanno fatto ratificare i trattati dai parlamenti nazionali per raggiungere questo obiettivo nonostante le numerose interrogazioni sollevate dalle amministrazioni centrali, in particolare per quanto riguarda le previsioni e la redditività socioeconomica.

Oggi gli studi e i lavori di ricognizione stanno per essere completati. È ora necessario decidere, in un quadro di bilancio limitato, se i lavori definitivi debbano essere intrapresi insieme all’Italia il cui governo esprime opinioni differenti su questo tema.

Questo progetto, che ha ricevuto un forte sostegno regionale, come sottolineato dalla Corte dei conti francese il 1° agosto 2012, riguarda l’intera Francia in considerazione dei significativi finanziamenti pubblici necessari per il suo completamento, vale a dire 10,5 miliardi di euro (valore 2009) per il tunnel transfrontaliero (secondo RFF nel 2012) e 26 miliardi di euro (valore 2012) secondo la Direzione del Tesoro.

La messa a disposizione di trasporti collettivi pubblici o alternativi è un’emergenza pubblica.

Come ha confermato Elisabeth Borne, Ministra dei Trasporti fin dalla sua nomina nel 2017, vi sono urgenti necessità di mantenere, rigenerare e rendere sicura la rete ferroviaria per un bilancio stimato in oltre 20 miliardi di euro dal Senato francese Altri rapporti confermano questi ordini di grandezza. A ciò si aggiunge la questione della messa in sicurezza e della manutenzione della rete stradale e delle opere di ingegneria civile per circa 50 miliardi di euro.

L’Italia si trova però nella stessa situazione, con due fattori aggravanti che non fanno che rafforzare l’urgenza dell’intervento pubblico, confermata dal crollo del ponte di Genova dopo molti altri esempi:

– difetti spesso imputabili a società legate alla criminalità organizzata,

– una forte sismicità in Italia, con conseguente accelerazione dell’invecchiamento di tutte le infrastrutture italiane.

Inoltre, la creazione di trasporti pubblici o alternativi per limitare l’uso di veicoli privati è ormai riconosciuta in tutti i territori come un’emergenza sanitaria pubblica e per ridurre l’impronta ambientale in tutte le sue forme e richiede finanziamenti consistenti che spesso non sono disponibili. Le priorità di investimento nelle infrastrutture e le emergenze sono chiaramente definite dal vostro governo (francese, N.d.T.) e da tutti coloro che sono coinvolti nei progetti.

Ci sono una linea ferroviaria tra la Francia e l’Italia e due linee ferroviarie perfettamente utilizzabili tra Lione e Chambéry.

Oggi consideriamo prioritario operare scelte di bilancio per finanziare le priorità sopra indicate, tanto più che esiste una linea ferroviaria tra Francia e Italia e due linee ferroviarie perfettamente utilizzabili tra Lione e Chambéry dopo importanti investimenti per “migliorie” e “operazioni di ammodernamento e messa in sicurezza del traforo del Moncenisio e di adeguamento allo standard GB1”. Questi investimenti giustificano anche i canoni di utenza menzionati nel documento di riferimento SNCF Rete (DRR 2020 edizione dicembre 2018).

La difficile sostenibilità finanziaria del progetto Lione-Torino è riconosciuta dai servizi dello Stato e dalla società Lyon-Turin Ferroviaire (ora Telt) nel suo fascicolo di Inchiesta pubblica del 2006 con risultati socioeconomici negativi.

Questi sono i motivi che ci inducono a chiedere di sospendere il progetto Lione-Torino a favore delle emergenze che i territori, compresa la regione Auvergne-Rhône-Alpes, devono finanziare e per le quali non sono disponibili risorse finanziarie. Questa valutazione è stata effettuata dalle amministrazioni centrali e dalla Corte dei conti per molti anni. Seguire queste raccomandazioni pare giustificato in questo periodo di restrizioni di bilancio sia in Francia che in Italia.

La sospensione del progetto Lione-Torino non compromette il futuro del progetto

Dal 2001 la Francia ha speso circa 400 milioni di euro per il progetto Lione-Torino, tenuto conto dei finanziamenti europei e italiani. Questa attività di ricerca e di ricognizione geologica è stata effettuata e rimarrà disponibile anche in caso di sospensione del progetto. La sospensione del progetto Lione-Torino, e in particolare l’impegno finanziario per i lavori definitivi relativi al tunnel transfrontaliero, non compromette il futuro del progetto e consente di finanziare le emergenze in tutta la Francia. Se si dovesse dimostrare la sua utilità, che non è stata fornita al Consiglio “Politica delle infrastrutture”, il progetto potrebbe essere ripreso.

Vi ringraziamo per l’attenzione che darete alla richiesta di sospendere il progetto Lione-Torino e rimaniamo a vostra disposizione per esaminare proposte che creino realmente posti di lavoro, miglioramenti ambientali e salute pubblica.

Vi assicuriamo la nostra più alta considerazione e i nostri cordiali saluti.

Primi firmatari:

  1. Éric Piolle, sindaco di Grenoble
  2. Pierre Meriaux, consigliere comunale per il turismo e le montagne di Grenoble
  3. Guillaume Gontard, senatore dell’Isère
  4. Ronan Dantec, senatore della Loira-Atlantica
  5. Bertrand Pancher, membro del Parlamento per la Mosa
  6. Matthieu Orphelin, deputato al Parlamento di Maine-et-Loire
  7. Mathilde Panot, membro del Parlamento della Val-de-Marne
  8. Damien Carême, sindaco di Grande-Synthe
  9. Jacques Boutaut, sindaco di Parigi 2a
  10. Ghislaine Senée, sindaco di Evecquemont
  11. Georges Oudjaoudi, vicepresidente dell’area metropolitana di Grenoble
  12. Jean-Marc Soubeste, Assistente di mobilità La Rochelle
  13. Pierre Hémon, consigliere delegato alla mobilità attiva per il Metropole de Lyon
  14. Vincent Gay, consigliere comunale responsabile dell’economia di Crolles
  15. Gérard Blanc, consigliere di La Ravoire
  16. Gérard Levy, consigliere di Clayes-sous-Bois
  17. Yves Jambu, consigliere comunale di Lisieux
  18. Jean-Louis Calmettes, consigliere comunale di Decazeville
  19. Étienne Lechat, Assessore comunale di Saint-Herblain
  20. Benjamin Trocmé, consigliere dipartimentale dell’Isère
  21. Thierry Soler, consigliere della contea di Loiret.
  22. Mounir Satouri, consigliere regionale Île-de-France
  23. Julien Bayou, consigliere regionale Île-de-France
  24. Annie Lahmer, consigliere regionale Île-de-France
  25. Myriam Laidouni-Denis, consigliere regionale Auvergne-Rhône-Rhône-Alpes
  26. Jean-Charles Kohlhaas, consigliere regionale Auvergne-Rhône-Rhône-Alpes
  27. Corinne Morel-Darleux, consigliere regionale Auvergne-Rhône-Rhône-Alpes

Vedi l’articolo originale di Reporterre del 20 Aprile

PESCE GRANDE MANGIA PESCE PICCOLO E GRETA LI MANGIA TUTTI —— GREEN NEW DEAL : LA NUOVA ACCUMULAZIONE CAPITALISTA—– PRIMA CHE IL 5G CI FULMINI TUTTI

http://fulviogrimaldi.blogspot.com/2019/04/pesce-grande-mangia-pesce-piccolo-e.html

MONDOCANE

MARTEDÌ 23 APRILE 2019

 

“Coloro che sono contro il fascismo senza essere contro il capitalismo, che si lamentano delle barbarie che proviene dalle barbarie, sono simili a gente che voglia mangiare la sua parte di vitello senza però che il vitello venga scannato. Vogliono mangiare il vitello, ma il sangue non lo vogliono vedere.” (Bertolt Brecht)


Squali e sardine

Esemplifichiamo. Il PD, in Umbria (e non solo), viene scoperto a galleggiare in un oceano di fango sanitario? A Roma la sindaca Raggi, per la quale particolare affetto nutre la Procura, viene collegata a un malaffare AMA che lei cercava di impedire? La società liquida innalza la Raggi su cavalloni giganti e fa sparire l’Umbria PD in una dolce risacca. In Sicilia gli intimissimi del trombone in felpa che amministra il paese vengono scoperti a banchettare con coloro che un tempo pasteggiavano con Andreotti e Berlusconi? Il GIP romano indaga Raggi. Il reato più evanescente di tutti: abuso d’ufficio. “Per come ha dato visibilità al progetto dello stadio” (sic). La Raggi, cento volte indagata (altro che Alemanno) e cento volte assolta (altro che Alemanno), annaspa nell’ennesimo maremoto comunale, l’inciampo tangentizio-mafioso del sottosegretario più importante di tutti, scompare, spiaggiato dietro a una duna. La sardina finisce in padella, gli squali se la battono, anzi se la mangiano.

FNSI e gli altri: ma quale Assange, Bordin! 

E’ una costante di sistema. A Londra, Assange,  un giornalista che, con Wikileaks, ha connesso i crimini del potere alla coscienza dell’umanità, da 7 anni in isolamento nell’ambasciata ecuadoriana, viene trascinato fuori da sette energumeni in divisa e arrestato in vista di estradizione a chi lo vuole bruciare vivo. Il nulla osta l’ha concesso un presidente ecuadoriano ladrone che da Wikileaks era stato scoperto imboscare denari pubblici in paradisi fiscali e che per i suoi meriti di traditore viene compensato con un prestito miliardario Usa che eviti la sua bancarotta. Vendetta farabutta di un potere che, insieme a quella  contro Chelsea Manning, universalizza il suo assassinio della libertà d’espressione, informazione, stampa. Abominio di portata planetaria, ma sepolto sotto la vera a propria apoteosi di una stampa ecumenica e senza sbavature, a celebrazione di Massimo Bordin e di Radio Radicale, uomo e radio da sempre nel campo imperialista e delle sue guerre, scandalosamente foraggiati dallo Stato per diffondere  il verbo dei veri padroni. Chi è sardina e chi squalo?

Oggi, per chiunque non si offra schiavo passivo o attivo al Grande Fratello (e dunque non per la FNSI , l’Ordine dei Giornalisti, o Reporters Sans Frontieres), la vicenda Assange, e quella connessa di Chelsea Manning, con la possibile conclusione di una condanna a morte o a vita, risulta l’ennesima prova che chi, politico o comunicatore, intralcia il rullo compressore del totalitarismo globale, non scampa alla punizione. Da Assange a Ellsberg dei Pentagono Papers (crimini in Vietnam), da Giancarlo Siani e Beppe Fava a Jamal Khashoggi, da Peppino Impastato alle dozzine di giornalisti scomparsi nel mattatoio Usa dell’Honduras, fino a tutti noi, a rischio di rimozione da Facebook o Google e di carcere per aver sfrucugliato qualche tabù, o legge mosaica.

Notre Dame. Sri Lanka? E vai con lo scontro di civiltà

Esemplare l’incendio di Notre Dame. Le cui circostanze esigono un’occhiata più attento, specie se viste sullo sfondo dell’altro attacco Isis alla cristianità in Sri Lanka e specie se si ricorda da quale laboratorio è uscito quel Frankenstein. Comunque, spunto perfetto per un’unità nazionale che seppellisca i Gilet Gialli  che stavano scucendo l’Esagono gallico e fornendo suggerimenti a qualche centinaio di milioni di cittadini, a suo tempo privati della cittadinanza per diventare dipendenti UE-BCE. Perfetto anche per rilanciare la linea strategica del globalismo, lo scontro di civiltà, dando alla cristianità, spina dorsale dell’Occidente, il ruolo della vittima, funzionale a qualsiasi attacco. E che la si smetta col rivangare ‘sta pedofilia clericale! Un cristiano ucciso ogni 5 minuti nel mondo? Quanti musulmani, vittime di sette guerre d’aggressione? Mai calcolato. Perfetto, infine, per ridare una verginità, attraverso megadonazioni esentasse di microparticelle dei loro patrimoni predati, ai tycoon dell’industria, dell’agrobusiness e delle piattaforme.

E sia detto di nuovo per inciso, a me, politeista e convinto anticristiano, la rovina di Notre Dame duole quanto la ferita a ogni testimonianza di creatività umana, anche perchè amo moltissimo il gotico. Ma non mi fa scordare ciò che a tutti è stato fatto scordare: che dal 4° secolo in poi, da Costantino detto il Grande e pure santo, a una blandissima, ma gonfiatissima repressione dei cristiani, con l’invenzione di santi e martiri a rimpiazzo dei semidei che, nell’antico, mediavano tra uomini e dei, è succeduta una persecuzione dei pagani che, per ferocia e cinismo, non avuto simili nella storia del mondo. Tra abbattimento di statue e templi, rogo e crocifissione di pagani ed eretici, sterminio di popolazioni renitenti, distruzione di opere d’arte, documentate, ma mai riferite nella nostra Storia, sapete quanto c’è rimasto del patrimonio greco-romano? L’1%. Altro che jihadisti a Palmira.

Greta e la nuova accumulazione

Esempio supremo di come il meccanismo di cui sopra faccia scomparire ogni detrito inconveniente, è stata l’epifania, non di Greta, povera piccola, ma del fenomeno mondiale Greta Thunberg e dei suoi gretini. Che bel film: alta sui marosi, manovrando con superba agilità la sua tavola di surf, sullo sfondo di un orizzonte lacerato da apocalittici furori incendiari, la crisi climatica, la bambina un po’ autistica, quindi inerme e inoffensiva, ma molto eloquente, di cui si dice dire, fare, viaggiare, pagare, tutto da sola, con dietro un gigantesco apparato di marketing che si limita a plaudire, dalla scena ha fatto sparire tutto. Meglio che Salvini il suo retroterra di trafficoni  e intrallazzatori, grazie alla Raggi. Meglio che gli atlantosionisti e la FNSI l’impiccagione della libertà di stampa sul patibolo di Assange, in virtù del radicale libero defunto Bordin.

I flutti della “società liquida”  l’hanno fatta planare a riva con in mano una scopa. Per spazzare via tutto ciò che negli ultimi due secoli ci ha inquinato, intossicato, surriscaldato, disastrato, ucciso? Come no. E dietro ai bravi ragazzini ben pettinati, ben vestiti, bene slogananti, bene intenzionati, bene indignati con i loro genitori, ecco chi si occuperà della “Grande Trasformazione” a salvataggio del pianeta con la Green New Economy. Quella inventata da Thomas Friedman sul New York Times, il giornale che ama farsi bollettino di tutte le guerre, e rilanciata oggi da Alexandria Ocasio Cortez, il parallelo idolo ecologista statunitense, che però su Maduro sta al giudizio di Trump.

Siamo in crisi, si sa. Crisi di sistema, la chiamano. Crisi di sovraproduzione e di riduzione di plusvalore in seguito a diminuita accumulazione. Stritoli il lavoratore e quello non ti consuma più. Allora arrivano i robot e scompaiono gli operai. Domina il virtuale e si offusca il reale. L’indispensabile austerity non permette crescita e consumi. Tocca cambiare registro. Ecco la grande occasione: terrorizzato dal cambiamento climatico, il gregge viene condotto in vista dei prati verdi e ubertosi della rivoluzione verde. Per agevolarla e salvare la ghirba, accetterà di mantenere il modulo anche nella nuova economia: sottomissione e sfruttamento. Perché alla Green New Economy, da realizzarsi in 10 anni, toccherà impegnarsi tutti, il 99%, tagliando benessere e gradevoli usanze, cuocendo d’estate e gelando d’inverno. Sempre che non stai in qualche Smart City a 10mila dollari il metro quadro. L’1%, che è esperto e abituato, dirigerà.  Alla sua collaudata maniera. Grazie alla nuova accumulazione. Costerà, è stato calcolato un 93 trilioni di dollari, 93mila miliardi di dollari. Da dove pensate che verranno? E’ il capitalismo, bellezza.

Sotto il tappeto, tutto

Ma niente paura. E’ comparsa Greta, bambina vergine, gravida del nuovo messia, più verde di Hulk, tutta all’insegna dell’economia digitale, quella che i soldi li sa accumulare. Ed è un’apoteosi: acclamano l’intellighenzia, la stupidenzia, l’ONU, la bergoglienza, la matterellenzia, l’informazia e la contro-informazia. E il belato diventa uraganica standing ovation quando dall’alto Greta scende su una scopa e dall’empireo una voce tuona: “Greta spazza!”. Mentre mani esperte dai polsini con gemelli sollevano un lembo del tappeto.

Tanta è la polvere, tanti i detriti, le macchie di sangue, tanta la sporcizia da far sparire, ma vasto è il tappeto nella cui trama si intrecciano l’ìnnocenza dei bambini e la colpevolezza degli adulti pentiti che gli hanno guastato il globo. E tanti sono gli scopini, dagli apostoli di “Friday for Future” agli anacoreti di “Extinction Rebellion” e ai milioni di corifei di Greta in tutto l’Occidente.

E dalla vista scompare tutto. Perfino Assange, perfino i picciotti eolici di Salvini, perfino la Raggi. Libia, Siria, Yemen, Venezuela, Netaniahu, la triade Pompeo-Bolton-Pence, la Corte Penale Internazionale che processa solo gente di pelle scura, la Via della Seta, Yemen, Assange, Chelsea Manning, Venezuela, Siria, Libia,  la bolla del Russiagate, le sanzioni genocide, Netaniahu, i brindisi e gli evasori di Juncker, i nazisti di Kiev, le Ong del commercio umano, la pulizia etnica fatta dai curdi, le armi di distruzione di massa di Saddam, le bombe di un Gheddafi senza aerei, i mercenari terroristi e un miliardo di altre balle passate sotto il naso della FNSI e dell’Ordine dei Giornalisti senza che se ne accorgessero. Non essendo colpa di papà e mamma, non si sa bene a chi attribuire tutto ciò. Quindi via, sotto il tappeto.

Come anche, sotto il tappeto, figli non degli adulti in genere e, quindi, di NN, come la Nato, l’agroalimentare, la farmaceutica e il 5G che, pure, all’asfissia, ai morbi e all’avvelenamento dei viventi  hanno contribuito in percentuale magari doppia e tripla rispetto alle fonti, di cui tanto si preoccupano i gretiani in quanto colpa di tutti noi sopra i quaranta. Quella cinquantina di milioni di morti ammazzati dopo il 1945, direttamente e nell’indotto, dalle guerre Usa e Nato, quei miliardi di tonnellate di petrolio bruciato e lasciato lì insieme ad altre scorie da milioni di camion, carri armati, cacciabombardieri; quelle sanzioni ai mondo che non sanno stare a tavola o sotto il tavolo, che hanno costretto a tagliare boscaglie, boschi e parchi per cucinare e scaldarsi; quelle sanzioni che hanno costretto ad abbandonare al glifosato e alla successiva sterilità campi e città svuotati dalla fame, o dalla mancanza di farmaci e quindi occupati e sterilizzati dalle multinazionali; quei vaccini, quelle medicine ritirate, dopo aver provocato stragi endemiche, quelle non ritirate.

Quelli che, agitando il moloch Putin, stanno spingendo come invasati verso il confronto nucleare con la Russia e, come ci documenta Daniel Ellsberg (quello dei Pentagon Papers che ci rivelò di che lacrime grondasse e di che sangue la guerra  al Vietnam del buon Kennedy, del cattivo Nixon, del carneade Johnson), hanno scientificamente messo in conto 600 milioni di morti tra Europa e Giappone nei primi sei mesi del conflitto (vedi Daniel Ellsberg, “The Doomsday Machine”).

5G, Quinta Generazione loro, ultima nostra

Del 5G (Quinta Generazione), già in corso di sperimentazione da noi, che ci fa solo scegliere se essere fulminati da onde elettromagnetiche cinesi o statunitensi, la scienza, non la politica, ci informa (di soppiatto) che è come l’amianto. Si sa cosa fa, ma non lo si dice, finchè la barca va. Finchè la montagna di cadaveri non sfonda le palpebre calateci sugli occhi da governi e media tanto irresponsabili, quanto complici. Rispetto a 3G e 4G, già devastanti oltre ogni percezione,  permette velocità  da 10 a 100 volte superiori per ogni connessione: cellulari, video, internet. Di conseguenza promuove gli affari. E i giochi. E le chat. E i tumori.

Già inconsapevoli degli effetti micidiali sul tasso patologico – circolazione, cuore, cervello, tumori, endocrino – dei precedenti G, ci facciamo avviare inconsapevoli e sereni all’olocausto del 5G. Garantito da una torre/antenna ogni cento metri. Come dell’amianto, nessuno ci parla dei rischi delle radiazioni da frequenza elettromagnetica e da micro-onde. Li sussurra qualche centro scientifico (sono disponibili 10.000 studi di alto livello che dimostrano i danni molecolari, biologici, organici, neuronali), li dovrebbe urlare la politica, li tace l’economia che, ovviamente, vince. Finchè la barca va. Per l’amianto  è andata per sessant’anni. Per l’AZT,  che ammazzava gli affetti da HIV pretendendo di curarli, una ventina.  Per gli OGM e il glifosato ancora ci provano. Agenzie, enti, ministeri della sanità non partecipano alle decisioni. Gli altri danno retta, come a suo tempo ai negazionisti  del petrolio e della Terra tonda.

Studi russi sui precedenti 3 e 4G, con migliaia di soggetti sottoposti a trattamento, danno esiti agghiaccianti per quanto riguarda la riproduzione, gli ormoni, la vita umana, animale e vegetale. Nel giro di 10 anni il 91% non scampa a nevrastenia e disordini sensoriali, entro 5 il 66% soffre di malattie cardiovascolari e di depressione, dopo 10 anni il 59% di ipoglicemia. Senza contare i tumori al cervello, la riduzione della vista, distonie neurovegetative….

Il 5G richiede oltre 20mila satelliti  che dovranno essere lanciati da altrettanti razzi con motore alimentato da nuovi idrocarburi. Ciò ridurrà del 6% lo strato dell’ozono ai poli. Nel giro di un decennio di lanci l’emissione di carbonio supererà quello delle emissioni di Co2 di dieci volte. Si creerà uno strato permanente  di particelle di carbonio nella stratosfera settentrionale. Non male come impronta ecologica, vero Greta?

Tutti i paesi sviluppati registrano, a partire dall’era wireless, un rapido declino della fertilità maschile. Entro il 2011 la concentrazione dello sperma nel mondo Wi-Fi era calata del 53%. Secondo una ricerca dell’Università di Gerusalemme, la maggioranza dei maschi in Europa sarà completamente sterile entro il 2060. Calcolo fatto quando il 5G ancora non c’era. Si realizza il programma di Malthus. E anche quello degli accoglitori senza se e senza ma di migranti: la nostra estinzione sarà compensata da chi, provenendo da territori con meno antenne, si riprodurrà di più.

E anche questo è la globalizzazione. Che cammina lieve e spedita sul tappeto di Greta. Sotto ci siamo noi. Sterili, cancerosi e rincoglioniti.

A meno che (vedi vignetta)…..

Pubblicato da Fulvio Grimaldi alle ore 20:17

Greta e i suoi fratelli: ora basta moderazione

https://www.ilfattoquotidiano.it/in-edicola/articoli/2019/04/20/greta-e-i-suoi-fratelli-ora-basta-moderazione/5125032/

sabato 20/04/2019
In 25 mila in piazza del Popolo con lei, che dice: “Vogliamo solo un futuro”
Greta e i suoi fratelli: ora basta moderazione

“Scusa, ti prego, mi dai un titolo? Non ho capito niente”. Il giornalista coi capelli bianchi è nel panico. Greta Thunberg ha appena parlato dal palco ecologico di piazza del Popolo a Roma, alimentato dalle pedalate di cento ciclisti accaldati, ma nessuno ha pensato di tradurre il suo breve discorso in inglese, come invece in inglese, come invece in Senato. E non ce n’è bisogno, infatti, perché le migliaia di ragazzini dei Fridays for Future nati dopo il 2000 che affollano questa piazza – 25.000, secondo gli organizzatori –, capiscono senza problemi e scandiscono le parole di Greta con scrosci di applausi.

Lei, sempre seguita dal padre Svante – baffi, capelli lunghi castani e sorriso perenne – riprende il discorso fatto in Parlamento giovedì. “Possiamo comprare tutto, ma ciò di cui abbiamo bisogno è un futuro. Milioni di studenti sono scesi in piazza, ma nessuno sta facendo niente e le emissioni aumentano. Però noi stiamo cambiando il mondo e continueremo a combattere”.
Sotto il palco, una piccola bambina tiene un cartello verde con una scritta tranchant: “Se moriremo, vi porteremo con noi”. Un altro cartello ironizza sui poteri forti – “Se il clima fosse stato una banca l’avrebbero salvato” – mentre qualcuno, su uno dei tanti foglietti appesi a un filo (una specie di “muro” dei pensieri sul clima), ha scritto col pennarello: “Ah regà, che caldo!”. Ben 14.455 gli euro raccolti in piazza – molte banconote da 50, dicono gli organizzatori – per coprire parte delle spese. E mentre gli interventi dai toni apocalittici si susseguono dal palco, alternati alla musica della band dei Têtes de Bois, c’è chi si abbraccia nello stand dedicato ai free hug, troupe di giornalisti sudati intervistano i partecipanti, con al collo solo un cordino e un cartoncino senza plastica con scritto “stampa”, che anche l’accredito è diventato ecologico.
Quando chiedi a chi è venuto in piazza – da Grottaferrata, Civitavecchia, Bracciano, Latina – se ha cambiato il suo stile di vita, la risposta è: differenziata sì, niente bottigliette di plastica, solo mezzi pubblici, anzi a piedi, che a Roma non funzionano. Ma sulla decisione di Greta di non prendere l’aereo vacillano: “Lei è il capo, deve farlo… Noi meglio che partiamo dalle piccole cose, tipo usare la bicicletta”. E ancor più sulla scelta vegana: “Le proteine animali ci servono per crescere!”. “Il problema sono i polli del supermercato, non la carne”, “Vegano è tosto, siamo umani”, dicono in coro. Filippo ha preso il pollo fritto da McDonald’s il giorno prima, anche se ammette “però mi vergogno”, mentre Francesca dice: “Da Mac non ci vado più. Ma perché sono a dieta”. Insomma, come grida qualcuno dal palco, “seguiamo Greta ma a modo nostro”.
Lei, timidissima, sorridente, forse stanca di questa tre giorni nella Città eterna e sicuramente ignara delle intercettazioni del sindaco e delle rogne dell’Ama, distribuisce, prima di andare via, rose rosse ai bambini. Ed è arduo, guardandola, credere alle tesi complottiste che hanno accompagnato il suo arrivo in Italia, dai legami con la massoneria e i poteri forti al presunto, sfrenato, marketing editoriale. I suoi coetanei, infatti, non hanno dubbi. “Greta manipolata? Anche se fosse, non cambierebbe nulla, quello che sta facendo è positivo”, dice una tredicenne, spazzando via ogni dietrologia.
Per loro, Greta Thunberg è semplicemente una persona con un “grandissimo coraggio”, che “si appoggia a fatti scientifici e dice cose vere”, come spiega, secco, Marco, quindici anni di Latina. Un aggettivo per definirla? “Carismatica”. “Intelligente”. “Rivoluzionaria”. “Radicale”. Troppo radicale? “Anche troppo poco per quello che ci vorrebbe. È finito il tempo della moderazione”, commenta Roberta. Mentre Francesco, brufoli e molta timidezza, chiosa: “Nonostante l’età e la complessità della situazione è riuscita a portare avanti un ideale. Che dire? Chapeau”.
di Elisabetta Ambrosi | 20 Aprile 2019

ALLIANCES HETERODOXES, ‘ALLEGEANCES OBLIQUES’ ET FRONTS RENVERSES: LE CHAOS GAGNE LES PUISSANCES ENGAGEES EN LIBYE !

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Flash Info Géopolitique/ Geopolitical Flash News/

2019 04 19/ #025-2018
FLASH.GEOPOL - 024 - Alliances obliques en libye (2019 04 19) FR 3

“Nous devons exploiter entièrement, soigneusement, attentivement et habilement les moindres brèches de nos ennemis”

  1. I. Lenine.

Au moment où la Libye glisse encore plus dans le chaos, il semble bien que cette maxime de Lenine, ait été méditée au Kremlin. Le chaos libyen lui gagne les puissances engagées en Libye. L’offensive d’Haftar sur Tripoli conduisant à d’inattendues alliances hétérodoxes et à des coalitions à fronts renversés.

ETAT DES LIEUX VU DES USA, PAR ‘GEOPOLITICAL FUTURES’ :

“ALLEGEANCES OBLIQUES EN LIBYE” …

“Jeudi soir, les bombardements (qui auraient été perpétrés par les forces loyales à l’Armée nationale libyenne de Khalifa Haftar) se seraient poursuivis dans plusieurs banlieues de Tripoli, portant à plus de 200 le nombre de morts au cours des deux dernières semaines. Et qui suggèrent que les combats pourraient ne pas se terminer de si tôt. Des responsables de l’ONU, qui reconnaissent officiellement le Gouvernement d’accord national (GNA) basé à Tripoli, ont déclaré jeudi que du matériel militaire, notamment des lance-roquettes et des avions, aurait afflué dans le pays depuis le début de l’offensive de l’ANL. Haftar (un ancien cadre de la CIA) aurait bénéficié d’un soutien de l’Égypte, des Émirats arabes unis, de l’Arabie saoudite et de la Russie.

La GNA a également accusé la France de soutenir Haftar et a suspendu la coopération avec Paris en matière de sécurité. Un responsable de l’Office du président Emmanuel Macron a déclaré jeudi que Paris soutenait le GNA. Dans le même temps, le Qatar et la Turquie semblent toujours soutenir le GNA, augmentant ainsi le risque d’un conflit indirect entre rivaux du Moyen-Orient, bien que les ministres des Affaires étrangères turc et russe aient discuté jeudi de la situation en Libye par téléphone. Dans le même temps, Moscou a bloqué une proposition britannique auprès du Conseil de sécurité américain demandant un cessez-le-feu au motif que le projet de résolution comportait un libellé critiquant Haftar”.

ROME VS PARIS … ET WASHINGTON QUI COMPTE LES POINTS !

Pendant ce temps, Washington compte les points, ravie de voir français et italiens se déchirer. Rome soutenant réellement le GNA et Paris armant Haftar en sous-main. Ce qui va encore fracturer l’UE à qui Trump fait la guerre commerciale (1). Français via Total et italiens via l’ENI se disputant le pétrole libyen. “Les États-Unis sont restés en grande partie sur le banc de touche cette fois-ci”, précise ‘Geopolitical Futures’.

NOTE :

(1) La collaboration militaire et politique euro-américaine se double d’une « CONTRADICTION INTERNE » (caractéristique du Bloc américano-occidental) : Alliés politico-militaires dans l’OTAN, les pays de l’UE sont opposés aux USA depuis les Années ’80 par la guerre économique USA vs UE et la guerre financière Dollar vs Euro. “Contradiction interne” occidentale que l’on retrouve en Afrique : l’allié militaire français est aussi le concurrent économique des USA, qu’il faut évincer des marchés africains. Autrement dit Paris tire les marrons du feu pour Washington en Afrique ! Mais Paris et ses multinationales, comme Total (ex Elf) pilier de la Françafrique depuis les Années 1960, a aussi son propre agenda, en particulier économique.

(Source : Geopolitical Futures – ELAC Website – EODE Think Tank)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

(Infos géopolitiques en bref /

Complément aux analyses quotidiennes de Luc Michel)

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –

Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme

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