COMMENT COMPRENDRE ET EXPLIQUER LES SANCTIONS AMERICAINES SUR LA CPI ET LEUR CONTEXTE GEOPOLITIQUE ?

 

* Voir la video sur PCN-TV/

LUC MICHEL:

COMMENT COMPRENDRE ET EXPLIQUER LES SANCTIONS AMERICAINES SUR LA CPI ET LEUR CONTEXTE GEOPOLITIQUE ?

(SUR AFRIQUE MEDIA)

sur https://vimeo.com/326333936
PCN-TV - Geopol trump bolton vs cpi (2019 03 27) FR

Deux analyses complémentaires du géopoliticien Luc MICHEL …

* THÈME DES ÉMISSIONS :

Cour Pénale internationale. Fatou Bensouda interdite de séjour aux Etats-Unis.

Comment comprendre les sanctions américaines sur la CPI ?

Les Etats-Unis interdisent ont sanctionnés plusieurs personnages de la cour pénale internationale. « J’annonce aujourd’hui une politique de restrictions des visas américains contre les personnes directement responsables pour toute enquête de la Cour pénale internationale (Cpi) contre des militaires américains en Afghanistan », a déclaré le chef de la diplomatie américaine.

* SEQUENCE 1/

USA VERSUS CPI

LE DESSOUS DES CARTES GEOPOLITIQUE

Les sanctions et l’hostilité fondamentale de l’administration Trump, et notamment de son conseiller neocon Bolton, résulte d’une modification du contexte politique aux USA (l’arrivée au pouvoir de la frange radicale de l’establishment US) et géopolitique au niveau mondial (montée en puissance de Moscou et Pékin, perte de contrôle du Conseil de Sécurité par les USA). Les hostilités ont été déclenchée par la maladresse de la procureur-générale de la CPI qui a voulu ouvrir des dossiers de poursuites contre l’Armée US en Afghanistan et contre l’Armée israélienne à Gaza. Washington en réaction entend punir la CPI …

* SEQUENCE 2/

COMMENT ET POURQUOI LA CPI EST PASSEE DU STATUT D’INSTRUMENT POLITICO-JUDICIAIRE DES USA A CELUI D’ENNEMIE DE TRUMP ?

Les sanctions et l’hostilité fondamentale de l’administration Trump, et notamment de son conseiller neocon Bolton, résulte d’une modification du contexte politique aux USA (l’arrivée au pouvoir de la frange radicale de l’establishment US) et géopolitique au niveau mondial (montée en puissance de Moscou et Pékin, perte de contrôle du Conseil de Sécurité par les USA). Les hostilités ont été déclenchée par la maladresse de la procureur-générale de la CPI qui a voulu ouvrir des dossiers de poursuites contre l’Armée US en Afghanistan et contre l’Armée israélienne à Gaza. Washington en réaction entend punir la CPI …

QUELS SONT LES CRIMES DE GUERRE DE L’US ARMY EN AFGHANISTAN ?

L’invasion et la géostratégie du Chaos contre Kaboul dure depuis 2001 maintenant. Alors qu’un des architectes de l’agression de 2001 est précisément le faucon ultra-nationaliste Néocon Bolton, figure du Régime Bush II, devenu le conseiller de Trump !

Luc MICHEL 

Extrait du Duplex en direct depuis Bruxelles

Sur AFRIQUE MEDIA :

Pour EDITION SPECIALE (séquence 1)

du 20 mars 2019

et LE DEBAT PANAFRICAIN (séquence 2)

du 24 mars 2019

(images EODE-TV Bruxelles /

Montage PCN-TV )

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Tav, Travaglio: “Trattato italo-francese dice che salta se un contraente non stanzia soldi. Francia non ha messo un euro”

https://www.ilfattoquotidiano.it/2019/03/27/tav-travaglio-trattato-italo-francese-dice-che-salta-se-un-contraente-non-stanzia-soldi-francia-non-ha-messo-un-euro/5065517/

 

“Come andrà a finire col Tav? Il governo italiano ha ancora un asso nella manica: è l’art.16 del trattato italo-francese sul Tav, che prevede che, se uno dei due contraenti non mette i soldi, l’opera non si fa“. Sono le parole del direttore de Il Fatto Quotidiano, Marco Travaglio, che a Dimartedì (La7) presenta il suo libro “Perché No Tav” (Paper First), da giovedì 28 marzo in uscita nelle librerie e nelle edicole con Il Fatto.

Travaglio spiega: “I francesi non hanno stanziato la loro parte di denaro per l’opera, perché nel bilancio del governo francese non esiste un capitolo di spesa che dica che quei determinati soldi sono per il Tav. Quindi, ai sensi dell’art.16 di quell’accordo, noi possiamo tranquillamente disdettare il trattato internazionale e bloccare quegli appalti che finora sono “sub iudice”, perché la società costruttrice ha potuto solo varare le dichiarazioni di interesse, ma non bandire le gare, visto che mancano i soldi della Francia

Il direttore del Fatto aggiunge: “Chi leggerà il libro si renderà conto di quante balle sono state raccontate in questi anni per tenere in piedi un fantoccio, che tutti sanno che non serve a niente, ma che si ostinano a voler fare perché conviene soltanto a quelli che la costruiranno, visto che si metteranno in tasca un sacco di soldi nostri. A noi invece quell’opera non converrà. E tra le varie balle che ci raccontano, c’è quella secondo cui Macron spinge per il Tav e noi freniamo – continua – Macron non ha nessuna intenzione di fare l’opera. Dice di volerla fare, ma la Francia, a differenza dell’Italia e dell’Europa, non ha stanziato un euro. E per il collegamento tra il buco francese e Lione, ha rinviato i lavori al 2038“.

OBSERVATOIRE DES REVOLUTIONS DE COULEUR/ NOUVEL ECHEC POUR LA ‘PURPLE REVOLUTION’ US :

LE PETARD MOUILLE DU RAPPORT MUELLER CONTRE TRUMP. LE FBI N’A PAS TROUVE DE PREUVE D’UNE ENTENTE ENTRE DONALD TRUMP ET LA RUSSIE ET L’INGERENCE RUSSE DANS LA PRESIDENTIELLE US EST UN MEDIAMENSONGE

Ce qui aurait du être le point d’orgue de la « Purple Revolution » made in Sorös-Obama-Clinton, pour destituer Trump et alimenter la Russophobie, fait un gros couac ! Ce dossier était pourtant présenté comme celui du Watergate qui avait poussé Richard Nixon à la démission en août 1974 …

LM/ EODE/ 2019 03 25/
Avec FranceInfo/

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ETATS-UNIS :
« LE RAPPORT MUELLER N’A PAS TROUVE DE PREUVE D’UNE ENTENTE ENTRE DONALD TRUMP ET LA RUSSIE » (FRANCEINFO) …

Robert Mueller n’a pas trouvé d’éléments prouvant une coordination entre l’équipe de campagne de Donald Trump et Moscou lors de la présidentielle de 2016.
Le procureur spécial Robert Mueller a conclu, à l’issue d’une enquête de deux ans, à l’absence d’éléments prouvant une entente ou une coordination entre l’équipe de campagne de Donald Trump et Moscou lors de la présidentielle de 2016. Ces conclusions ont été communiquées par le ministre de la Justice américain, dimanche 24 mars, dans un courrier transmis eu Congrès et rendu public. Le département de la justice considère également que le rapport ne contient pas de “preuves suffisantes” établissant une possible entrave de la justice de la part du président américain, mais le procureur Mueller, dans son rapport, indique ne pas vouloir livrer de conclusion définitive sur ce sujet.
“Si ce rapport ne conclut pas que le président a commis un délit, il ne l’exonère pas non plus”, a déclaré le secrétaire à la Justice William Barr, citant Robert Mueller. La Maison Blanche a elle estimé, par la voix de sa porte-parole Sarah Sanders, qu’avec ce rapport, le président des Etats-Unis était “totalement disculpé”.

675 JOURS D’ENQUETE, DE TUMULTES ET DE CRIS, … DEBOUCHENT SUR RIEN !

Robert Mueller a mis un terme à ses investigations à l’issue d’une enquête de 675 jours sur laquelle très peu d’éléments ont fuité mais qui a tenu le pays en haleine, rappelant celle du Watergate qui a poussé Richard Nixon à la démission en août 1974.

Trente quatre personnes et trois entreprises ont été inculpées dans le cadre de l'”enquête russe”, qui a d’ores et déjà valu des peines de prison ferme à Paul Manafort, ancien directeur de campagne de Donald Trump, et à Michael Cohen, qui a longtemps été l’avocat personnel du président.
L’affaire empoisonne la présidence de Donald Trump depuis son investiture, mais les premiers signes depuis le bouclage de l’enquête étaient plutôt encourageants pour le président et son entourage, puisque le procureur Mueller n’a demandé aucune inculpation supplémentaire lorsqu’il a remis le rapport à William Barr vendredi.

SUR QUOI PORTE LE RAPPORT MUELLER ?

Deux questions sont au cœur du rapport confidentiel du procureur spécial Robert Mueller :

D’une part, l’équipe Trump a-t-elle travaillé main dans la main avec Moscou lors de la campagne de 2016 ?
Trente-quatre personnes ont déjà été impliquées ou condamnées dans l’enquête sur d’éventuelles collusions entre des membres de la campagne électorale de Donald Trump et des officiels russes. Ainsi, l’ancien directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort, est acccusé de complot contre les Etats-Unis. Le système judiciaire américain, profondément vicié et vicieux, les ayant poussé à plaider coupables pour éviter la menace du pire …

D’autre part, le 45e président des Etats-Unis a-t-il ensuite essayé de faire obstruction à la justice ?
De nombreux d’observateurs estimaient en effet que le locataire de la Maison Blanche pouvait être accusé d’avoir tenté d’entraver l’enquête.
Les raisons : des pressions verbales qu’il aurait exercées sur l’ancien ministre de la Justice, Jeff Sessions, et son adjoint Rod Rosenstein, ou encore du limogeage abrupt du chef du FBI, James Comey, en mai 2017.

Mueller, dirigeant d’un FBI, dont une fraction reste sous l’influence d’Obama et des Clintons, n’a pas été capable d’apporter des preuves permettant de répondre oui à ces deux questions !

* Lire sur :
https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/etats-unis-le-rapport-mueller-n-a-pas-trouve-d-entente-prouvee-entre-la-russie-et-l-equipe-de-trump-mais-n-exonere-pas-le-president-d-une-possible-entrave-a-la-justice_3248243.html

LA « PURPLE REVOLUTION » C’EST QUOI ?

La ‘Purple revolution’ (d’où aussi les bonnets pourpre-rose – en anglais ‘purple’ est un rose-violet – des manifestantes féministes), financée et organisée par le spéculateur milliardaire George Söros, le mentor des révolutions de couleur en Eurasie, au Proche-Orient et en Afrique depuis près de 20 ans. Comme lors de son galop d’essai aux USA en 2008, ‘Occupy Wall-Street’, Söros s’appuie sur l’extrême-gauche, notamment les trotskistes (PLS et cie), ‘idiots utiles’ des manipulateurs de foules en colère ou en détresse.
Mais aussi sur une ‘seconde armée’, les femmes en colère contre le machisme sexiste et vulgaire de Trump avec son fameux ‘grab them by their pussies’ ! »

* Sur la « Purple Revolution » des Sorös-Obama-Clintons :
Voir sur PCN-TV/
PRESS TV (IRAN) INTERVIEWE LUC MICHEL:
UNE REVOLUTION DE COULEUR EN AMERIQUE ? ‘PURPLE REVOLUTION’ LE ROI EST NU sur https://vimeo.com/201248168

* Et voir sur PCN-TV/
PRESS TV (IRAN) DEBAT AVEC LUC MICHEL :
POURQUOI DES MILLIONS DE MANIFESTANTS DEFIENT TRUMP DANS LA RUE ?

sur https://vimeo.com/201253605

LM / EODE /
OBSERVATOIRE DES REVOLUTIONS DE COULEUR / _____________________

EODE ORGANISATION …

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CONVEGNO INTERNAZIONALE A VENT’ANNI DALL’AGGRESSIONE “DIMENTICARE? PERDONARE? MAI !” —– INVIATO SOTTO LE BOMBE, TESTIMONE DI OGGI

http://fulviogrimaldi.blogspot.com/2019/03/belgrado-serbia-convegno-internazionale.html

MONDOCANE

MERCOLEDÌ 27 MARZO 2019

(Abbiate pietà, siamo di nuovo lunghi, ma è la storia della Serbia che è lunga e complessa)

Il contributo dei pellegrini di Sarajevo

Coloro che in questi giorni, in occasione del XX anniversario dell’aggressione Nato alla Serbia, si stracciano le vesti per una guerra che ha lacerato l’Europa e sancito la fine dellojus gentium, del diritto che regola i rapporti tra i popoli e impone il governo della legge su abusi e arbitri, sono quelli che il 24 marzo 1999, la mattina dopo le prime bombe, si armarono di menzogne e partirono per Sarajevo. Quinte colonne di pellegrini della pace accorsi a offrire un contributo alla frode che parlava di nazionalismo etnico dei serbi, del “dittatore” Milosevic, della persecuzione degli albanesi nel Kosovo, dell’assedio stragista dei serbi alla città bosniaca, del massacro di 8000 innocenti di Srebrenica (solo miliziani del capobanda Nasr Oric, fiduciario del fascista islamista Izetbegovic, massacratore – vero –  di 3.500 serbi attorno a Srebrenica. Ma è Karadzic, il difensore dei serbi dalle orde jihadiste del fascista Izetbegovic, reclutate dalla Nato, che oggi viene condannato all’ergastolo dal tribunale pinocchiesco dell’Aja).

Sicari civili del generale bombarolo Wesley Clark esordivano alla grande a Sarajevo e Belgrado nella missione di asfaltare, con le calunnie sui serbi e sul loro governo, la via alla distruzione dell’ultimo lembo di quel grande esperimento di convivenza e progetto comune che era stata la Jugoslavia socialista di Tito. Comunità sovrana di popoli perno di un altro grande e positivo progetto di alternativa allo spadroneggiare dell’imperialismo: l’organizzazione dei Non Allineati.

Kosovo: l’inversione delle pulizie etniche

 UCK e Isis

Insieme ai pionieri del 1992, Pannella e Bonino, in mimetica accanto ai neo-ustasha croati, al Papa polacco in testa alle sue truppe in tonaca, al pacifista Alex Langer convertitosi al bellicismo Nato, con l’invocazione di bombardamenti sui serbi, ai revanscisti di Berlino, che i serbi, pur con una mano legata dietro alla schiena, avevano sconfitto da soli, torme di Ong avevano già invaso il Kosovo e s’erano già fatte apprezzare da vivandiere degli squartatori dei Balcani. Nei decenni precedenti, la sistematica caccia al serbo, nel cuore kosovaro della Serbia, da parte di albanesi perlopiù immigrati dall’Albania e così diventati maggioranza, era stata resa possibile dalla tolleranza di Tito, nel nome di un equilibrismo preoccupato di non irritare, con un’egemonia serba,  gli altri componenti della Federazione.

Così la pulizia etnica operata dalle bande UCK, sostenuta dalle università di George Soros etnicamente pulite (riservate ai soli albanesi) e dalle strutture sanitarie di Teresa di Calcutta, etnicamente pulite nello stesso senso, venne risolta da queste Ong nel suo opposto: serbi colpevoli, albanesi vittime. L’avallo della stampa italiana e internazionale sul posto, onesta quanto Gianni Schicchi che “va rabbioso altrui così conciando” (Canto XXX dell’Inferno), non si avvide dell’inizio dell’esodo che, alla fine, avrebbe visto 230mila serbi resi profughi perenni, ma privi di neanche un grammo di quella solidarietà elargita oggi ai nuovi sradicati all’ombra dello stesso imperialismo. Non si avvide neanche dei 150 monasteri del XII, XIII, XIV, XV secolo bruciati che, poi, sarebbero cresciuti, sotto gli occhi della KFOR, a oltre 230. Né delle case serbe occupate dagli albanesi, né delle istituzioni dello Stato date alle fiamme. Meriti deontologici che a qualcuno fruttarono l’elevazione al rango di corrispondente da New York. Mentre il banditismo narco- e organo-trafficante dell’UCK  valse ai tagliagole il riconoscimento, non dell’ONU, ma di alcuni governi di pari qualità.

Presidenti democratici nominati dittatori, pulizie etniche, narcostati e interpreti simultanei Ong

Tanto blindata era la dittatura di Slobodan Milosevic, presidente di una federazione e di una repubblica in cui si votava, correttamente, più che in qualsiasi altro paese europeo, dove esistevano forti e vociferanti partiti d’opposizione ed emittenti radio e televisive infeudate ai propagandisti occidentali senza che nessuno li invitasse a moderare le menzogne suggerite da Berlino e Washington. E Ong arlecchinesche, come l’ICS o le Tute Bianche del noto navigatore Luca Casarini,  venivano ospitate da quinte colonne come, rispettivamente, le “Donne in Nero” e Radio B92, organo di George Soros, specializzata in scagliare contumelie sul “regime” e pietre sui partigiani in corteo sotto le sue finestre.

Troppo democratico, Slobo, e troppo preciso rivelatore della strategia dei necrofori all’assalto dei popoli sovrani nella strategia del Nuovo Ordine Mondiale in nuce, da poter essere lasciato in vita nel carcere dell’Aja, dopo che neppure il soldo di Bill Clinton era riuscito a far trovare ai giudici di quel tribunale-burletta la minima prova di una qualche colpa del presidente serbo. Lo salutammo da sotto le sbarre del carcere di Scheveningen. Ma di quelle Ong umanitarie non se ne vide nessuna. E neppure il giornaletto finto di sinistra che, con un suo inviato, piagnucolava sulle bombe cattive, ma si riprendeva parlando del “despota” Milosevic, ancora più cattivo, metteva sullo stesso piano le parti in causa in Kosovo, cianciava di contropulizia etnica dei serbi quando di pulizia etnica ce n’era una sola, quella dell’UCK. Il risultato a cui costui ha dato il suo bel contributo, è un Kosovo  messo in mano al gangster UCK Hashim Thaci, dimostrato responsabile dell’unica pulizia etnica perpetrata e del traffico di organi di civili e soldati serbi catturati. Un paese in miseria nonostante riceva più aiuti di qualsiasi altro, sede della più grande base USA d’Europa, ponte del trasferimento in Occidente dell’eroina in arrivo dalle zone dell’Afghanistan controllate dall’occupante Nato. 

Dall’ “intervento umanitario” all’inferno.

A me, in redazione al Tg3 la mattina del primo dei 78 giorni di bombardamento, l’invito a considerare l’attacco un “intervento umanitario” (il primo di quelli costati all’umanità l’Afghanistan, la Somalia, l’Iraq, la Libia, la Siria, lo Yemen, l’Honduras, diononvoglia il Venezuela), non tornò né giusto, né corretto. Impossibile condividere, schifoso sottostare e in RAI non mi feci vedere più. Presi una telecamera e mi feci vedere a Belgrado, insieme alla gente del “target” che, cantando, sfidava sul Ponte Branko, obiettivo per eccellenza, i topgun Nato che partivano da Aviano su ordine, anche, di D’Alema premier e Mattarella vicepremier e ministro della Difesa. A Kraguievac, con Raniero La Valle, Sandra e il bassotto Nando, schivammo un paio di missili, a Belgrado, di notte, vedemmo in fiamme l’ambasciata cinese e, la mattina, colpito il reparto incubatrici dell’ospedale pubblico. Dal 1999 al 2001 mi aggirai per la Serbia, tra le rovine di ospedali, scuole, ponti, treni, case, orfanotrofi, fabbriche, ambasciata cinese, televisione di Stato e suoi giornalisti e tecnici, la Zastava a Kragujevac, cuore operaio della Serbia jugoslava, vista rasa al suolo dall’uranio e un anno dopo rimessa in opera dagli stessi, eroici, operai. Ne vennero i due unici documentari che in Italia ed Europa provarono a dire un’altra verità. Per la quale, a Belgrado, ora hanno avuto la generosità di offrirmi un riconoscimento. Che terrò incorniciato e in vista, per non dimenticare mai. Come promesso dai convegnisti del Forum di Belgrado.

Il PRC: No, Milosevic no!

Ma ne vennero anche i reportage che “Liberazione”, quotidiano del PRC, mi aveva chiesto di mandargli. E che apparvero nella misura in cui descrissi gli effetti dei bombardamenti. Poi mi occupai della resistenza operaia, intellettuale, popolare, dell’incredibile ricostruzione in pochissimi mesi, in particolare dei magnifici ponti sul Danubio a Novi Sad e della Zastava. E qui, al ritorno, scopersi che il caporedattore Cannavò, – oggi, coerentemente, all’atlantista Fatto Quotidiano – ne aveva cestinato gran parte. “Mica potevamo appiattirci su Milosevic”, fu la giustificazione dell’indecente abuso. La stessa che mi diede la vicedirettrice Rina Gagliardi quando rifiutò la mia intervista a Milosevic. L’ultima che diede, prima dell’arresto tre giorni dopo, dando prova di generosità d’animo, amore per la patria, acutezza di analisi e di impressionante lungimiranza su quello che la distruzione della Jugoslavia avrebbe comportato. La pubblicai sul Corriere della Sera, giornale che almeno sapeva di giornalismo.

Vent’anni dopo. Un convegno. Della memoria e della resistenza.

Ero venuto a Belgrado per il convegno nel X anniversario dell’aggressione. Ci sono tornato ora nel XX. Dubito, a 85 anni, che mi rivedranno al XXX. Ma loro terranno duro, fino a quando la vulgata delle menzogne su Jugoslavia, Serbi, loro uccisori e devastatori non sarà riconosciuta da un’opinione pubblica che insiste a farsi turlupinare da delinquenti della guerra, dello schiavismo coloniale e dell’informazione. Fino a quando le vittime non saranno state risarcite, bonificati i territori e curati i corpi bruciati dall’uranio impoverito (tra i ragazzi sotto i 15 anni tre volte i tumori della normalità senza uranio) e avvelenati dalle sostanze chimiche fatte sprigionare dagli impianti petrolchimici di Pancevo. Sparute voci invocavano memoria, ma anche perdono. Subito subissate dal coro:”Non dimentichiamo, non perdoniamo“.

Loro che tengono duro, fin dai giorni dell’aggressione, sono capeggiati da un uomo della cui specie ne vorremmo avere anche da noi. Zivadin Jovanovic era ministro degli esteri nel governo di Slobodan Milosevic, testimone dell’infame inganno di Rambouillet, trattato di “pace” con cui Madeleine Albright (quella dei “500mila bambini morti che valevano la pena per prendersi l’Iraq”) pretendeva di imporre alla Serbia di farsi occupare dalla Nato. Testimone, alla fine dei bombardamenti, della “pace” di Kumanovo. Forse l’unico, grande errore di Milosevic: il ritiro delle truppe serbe dal Kosovo. Difficilmente l’UCK, se non la Nato, avrebbero prevalso, tra le montagne serbe, sull’esercito erede della lotta partigiana ai tedeschi. Avremmo vissuto un’altra storia.

Sicuramente non quella di una Grande Albania che incorpori Kosovo  e pezzi di Serbia, Montenegro e Macedonia, vascello pirata sospinto dal soffio Nato e UE, tornato virulento in questi mesi e ansioso di farla finita con una Serbia che a Putin in visita a gennaio offre tripudio, un milione di cittadini in festa e il rifiuto della Nato (“Per difenderci basta il nostro esercito. Non abbiamo bisogno della Nato”. Così, alla conferenza, il ministro della Difesa, Aleksander Vulin, ripetendo ciò che aveva detto il presidente Vucic). Una Serbia che dall’inverno scorso viene descritta come assediata dalle opposizioni anti-Vucic, ma che a fine marzo abbiamo visto in piazza ridotta a poche decine di manifestanti. Tra l’altro con parole d’ordine che richiamano con precisione quelle di Otpor, la Quinta Colonna creata dalla Cia nel 2000 e poi attiva nell’innesco di quasi tutte le “rivoluzioni colorate”, fino al golpe di Guaidò in Venezuela.

Forum di Belgrado per un Mondo di uguali

Zivadin Jovanovic (occhiali), Enrico Vigna (in blu) e il sottoscritto (in rosso). Sotto: Jovanovic al palco. 

Con il Forum di Belgrado per un Mondo di Uguali, di cui è rappresentante per l’Italia Enrico Vigna, meritevole anche per i progetti con i serbi del Kosovo che ha illustrato nel suo intervento, Jovanovic, detto Zica dagli amici, dà da vent’anni forma e contenuto alla resistenza serba e alla verità. Per questo anniversario ha riunito nella capitale, da tutto il mondo, 500 tra storici, giornalisti, analisti, esperti militari, biologi e tanti di coloro che su vari piani, in questi anni, tra oblio indotto e ripetizione delle menzogne, hanno tenuto accesi ricordi e verità. A Belgrado siamo, opportunamente, nel palazzo delle Forze Armate Serbe, quelle del cui patriottismo i serbi continuano a fidarsi. Per l’Italia ci siamo io, Vigna e il gruppo di Jugocoord che, da anni, si occupa eminentemente di ricerche storiche su Jugoslavia e fascismo.

Non avevo una precisa idea su quale tema trattare nel mio intervento alla conferenza. Si trattava di evitare dati e considerazioni che sicuramente sarebbero stati trattati dai tanti iscritti a parlare: quasi 30mila raid aerei, 10.000 missili Cruise, 21.700 tonnellate di esplosivo, 350 di uranio impoverito, 36mila bombe a grappolo, bombe alla grafite, 2.200 civili uccisi, 33 ospedali centrati, 23 raffinerie, lo stesso Kosmet, caro alla Nato, con un aumento del 200% dei casi di cancro. E poi la denuncia del complotto genocida che ha visto complici Germania, in primis, e poi Usa, Ue, Vaticano, i mancati risarcimenti, le bonifiche negate, come negata dai paesi Nato è la causalità tra Uranio ed effetti patologici letali. A dispetto dei 400 e passa soldati italiani uccisi dai tumori e dei 6000 ammalati in seguito al contatto, non protetto, con quelle armi, in Kosovo, come nei poligoni della Sardegna.

Il battesimo delle False Flag del secondo millennio

Il bacio della musa dei convegnisti arriva durante il trasferimento dall’aeroporto al centro della capitale. La mia grande amica e compagna serba in resistenza, Gordana Pavlovic, vedova di guerra (una delle grandi donne serbe  che ho avuto la fortuna di conoscere, con in testa Ivana, che in Italia tiene viva la fiamma della verità sulla Serbia), mi indica la sede, che avevo visto semicarbonizzata, del Comitato Centrale del Partito. Forse l’avrebbero lasciata lì, pensavo, monumento perenne al crimine di aggressione. Ma lo sguardo si scontra con un gigantesco complesso commerciale su cui spicca la scritta “Zara” e quella di altre griffe del consumo spietato e imbecille. La grande piazza è un parcheggio. Case, caffè, botteghe, alberi, gente del vicinato, spariti. Un’identità cancellata. L’innesco, il bacio della musa, è stata la parola “identità”. Venutami in mente in quel momento e poi pronunciata  da un solo relatore: Pyotr Olegovich Tolstoy, vicepresidente della Duma, Federazione Russa. Tolstoy ha riferito il termine alla mai sufficiente denuncia delle truffe, inganni, bugie, falsità sesquipedali con le quali si è voluto deformare l’immagine, l’identità della Jugoslavia e  indurre l’opinione pubblica a tollerarne il disfacimento, prodromo alla guerra infinita, detta “al terrorismo”, da parte di una congrega di Stati costruitisi e perpetuatisi nel terrorismo.

A partire dalla frode di Racak, innesco all’attacco, quando qualche decina di cadaveri mutilati di civili erano stati attribuiti dal capo dell’OCSE, presunto ente mediatore, William Walker, a una strage perpetrata dai serbi. Gli anatomologhi finlandesi che esaminarono la scena documentarono che trattavasi di miliziani UCK caduti in combattimento e che erano stati mutilati dopo la loro morte. Poi vennero le armi di distruzione di massa di Saddam, Osama bin Laden, l’11 settembre, Gheddafi e Assad che bombardano il loro popolo… Insomma la False Flag come madre di tutti i crimini contro l’umanità. 

Le frodi si possono rivelare, le colpe attribuire, ponti, palazzi, ferrovie, ospedali, case, scuole, fabbriche, si possono ricostruire. Ma quando un’identità è ferita, mutilata, non smette di sanguinare. Fino alla morte. Ed è questo l’obiettivo strategico dei necrofori con la falce della globalizzazione. Cancellare l’identità con la guerra, o ingabbiarla e soffocarla con la gabbia delle strutture politiche ed economiche, tipo Nato, tipo UE. Il terrorismo bellico  mira a colpire cultura, testimonianze, radici,  opere che una comunità ha espresso nel tempo, i suoi modi e le sue strutture della convivenza. Punta a sottrarre l’anima, a cancellare il nome. La guerra per l’annientamento di ciò in cui un popolo si riconosce, che lo lega a quella Storia e a quel territorio, è terribilmente sottovalutata. Al convegno di Belgrado non ne ha parlato nessun altro, ma che la questione fosse sotterraneamente presente lo hanno dimostrato  il consenso e la condivisione.

Non solo case, ospedali, monasteri, ponti, scuole…

In Iraq gli americani hanno, per primissima cosa, c’ero ancora, fatto devastare, da manovalanze importate dal Kuwait, il Museo e la Biblioteca Nazionali, contenitori di quattro millenni di civiltà, che poi ha saputo trasferirsi nel resto dell’umanità (non a tutta, per  la verità). Con i cingoli a Ur, patria di Abramo, hanno frantumato il primo asfalto inventato dall’uomo. La distruzione di Babilonia, Niniveh, Atra, Nimrud, Mosul, l’hanno perpetrata con le bombe e delegata ai mercenari Isis. Come in Siria per Palmira, Aleppo, Raqqa. Come in Libia per Cyrene, Leptis Magna, Ghadames…

Della Serbia sappiamo dei 150 monasteri ortodossi distrutti nel Kosovo e di altri 100 sotto gli occhi della Kfor. Qualcosa è trapelato sugli effetti genocidi nel tempo dei fumi sprigionati dalle raffinerie incendiate, delle sostanze chimiche mortali uscite dai serbatoi di Pancevo, appositamente e precisamente mirati (quelli vuoti non sono stati sfiorati!). Non sappiamo della distruzione o del danneggiamento dei musei, delle cattedrali, della Fortezza di Belgrado, dei cimiteri antichi, dei monumenti bizantini e medievali, delle chiese, moschee e sinagoghe, del Parco della Memoria a Kraguievac, del Parco Nazionale di Fruska Gora, dove alberi e monasteri venivano frantumati sotto i nostri occhi, dei centri urbani antichi e, dunque, della loro forme di convivenza. Tutti crimini contro l’umanità, violazioni di leggi e convenzioni. Tutto per cancellare radici, identità, anime, livellare, uniformare. E senza identità non c’è sovranità. Se non quella dei globalizzatori, livellatori, espropriatori, odiatori di cultura. Da dove trarre la forza, il senso di comunità, per lottare?

Identità, nemico principale

Il lavoro dei globalizzatori non finisce con la guerra e le bombe. Ne è prova la global-imperialista Operazione Migranti, riesumazione della tratta schiavista e del razzismo colonialista dei secoli passati, coperta dall’ipocrisia dei buonisti e accoglitori senza se e senza ma, ma finalizzata a svuotare di giovani i paesi delle risorse e ad annullare la coscienza della propria identità in chi parte e in chi accoglie. Ne è testimonianza l’universalizzazione delle gentrificazioni nelle metropoli. Con l’arrivo dei ricchi e dei manager e di torme di turisti uniformati da scenari uniformi,tra Tokio, Chicago, Londra, Lisbona e la Milano guastata da sindaci e architetti. Con l’espulsione in periferia del corpo vivo del popolo e il subentrare di centri commerciali, B&B, catene di hotel, ristoranti e boutique in franchising, dopo aver raso al suolo botteghe, caffè, trattorie, le piazze dei muretti, dei balli e delle fontane per il sabato sera della comunità di ieri e di oggi, di sempre.

 “Siede con le vicine a filar la vecchierella incontro là dove si perde il giorno… “I fanciulli gridando sulla piazzola in frotta e qua e là saltando fanno un lieto rumore…. Poeta, ma anche profeta, Giacomo: “Ma la tua festa, ch’anco tardi a venir, non ti sia grave”. Il Centro Commerciale Zara & Co. al posto del palazzo del Comitato Centrale, è un brutto segno. Lo è anche il nuovo quartiere dei ricchissimi, la Waterfront (all’inglese!) sul fiume. Per ora sembra salvo il centro.

Quello del Forum di Belgrado per un Mondo di Uguali è stato, doveva essere, alla vista dell’oblio indotto dai responsabili e dai loro amanuensi, un convegno della memoria. Ma da Zivadin Jovanovic all’ultimo delegato, eravamo coscienti che la memoria non serve se resta galleria degli antenati e dei paesaggi. Ambiente in cui si crogiola troppa gente. La memoria dei serbi non cessa di accusare e avvertire: per i necrofori, la Serbia dovrebbe essere diventata il paradigma dell’umanità. O si resiste alle sirene Usa, Nato, UE, o si muore tutti. La memoria, quando è denuncia,  diventa resistenza.  A partire dalla  lotta contro coloro che oggi vengono di  nuovo incaricati di agitare la piazza. Piazza spuria e strumentale per abbattere un presidente che, forse ondeggiante, ha comunque dichiarato un no epocale alla Nato. Una Nato che, a partire dal progetto che riunisca tutti gli albanesi in unico Stato all’ordine della criminalità internazionale e locale, prosegua l’infinita destabilizzazione dei Balcani  e la faccia finita con quel cuore serbo che ha vinto i nazisti e ora rifiuta di farsi testa di ponte per la guerra alla Russia.

Le conclusioni tracciate da Jovanovic sottolineano l’impegno a difendere e diffondere a livello internazionale la memoria dei crimini e dei loro responsabili. A trarne il rafforzamento dell’opposizione alla Nato e all’UE nel nome di un diritto internazionale e di una sovranità nazionale da ricuperare. A stringere rapporti sempre più stretti con la tradizionale alleata russa. A inserirsi, con la forza dell’esperienza e della sofferenza subita, nel fronte internazionale dell’antimperialismo e dell’autodeterminazione dei popoli. Sotto il segno della parola d’ordine del convegno: “Pace e progresso contro guerra e dominio”.

Ho chiuso il mio discorsetto con una promessa. Che tutti e cinquecento ci saremmo ritrovati qui al XXX anniversario e, anche, al XL. Visto che ci battiamo tutti per una causa giusta, buona e bella, non moriamo mai. Siamo immortali. Un sorriso ci vuole ogni tanto.

Seguirà, nel prossimo post, un’intervista con Zivadin Jovanovic, presidente del Forum di Belgrado e ministro degli esteri del governo Milosevic

Pubblicato da Fulvio Grimaldi alle ore 09:33

In viaggio sulla Lione-Torino: esiste un’opposizione francese al progetto TAV?

https://it.euronews.com/2019/03/26/in-viaggio-sulla-lione-torino-esiste-un-opposizione-francese-al-progetto-tav?fbclid=IwAR01t6HfyHWPH3XMMl2ZHxLrdfP3C2xW4sSXxtCH26ITz7Tucr4HzD5Lnik

In viaggio sulla Lione-Torino: esiste un'opposizione francese al progetto TAV?
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Lillo Montalto Monella

Mentre il caldo dibattito sulla linea alta velocità Lione-Torino, progetto comunemente noto come Tav, sembra essere finito in ghiacciaia, almeno per sei mesi, Euronews ha cercato di rispondere ad una delle domande che – almeno in Italia – ci si pone spesso: cosa ne pensano in Francia? Quale la posizione di chi vive nei paesi interessati dai 270km di linea (il 70% dei quali sul territorio transalpino)? Esiste un’opposizione al progetto che non sia quella del movimento valsusino No Tav?

Fedeli al nostro motto All Views, All Voices, All Welcome, abbiamo dato parola ai residenti di tre comuni francesi lungo il tracciato e abbiamo sondato l’umore in Val di Susa, dove a fine maggio, i residenti saranno chiamati alle urne per le elezioni amministrative.

Sito ufficiale della società che realizza i lavori transfrontalieri, TELT
La mappa del progetto TAVSito ufficiale della società che realizza i lavori transfrontalieri, TELT

Prima tappa. Chimilin, dove il comune non può disporre delle terre “congelate” per il Tav

Partendo da Lione, dopo meno di un’ora di autostrada arriviamo a Chimilin, paesino di poco più di mille abitanti immerso nella campagna ma affacciato sulla rumorosa autostrada A43. Qui il sindaco Monique Chabert dal 1992 si oppone ad una linea che dovrebbe sfociare in territorio comunale da una galleria di 7.5 km, tagliarlo in due e proseguire il suo percorso verso Chambery, passando per un viadotto alto 20 metri.

Chabert ha tre problemi principali. Da una lato la minaccia del milione e mezzo di metri cubi di detriti di scavo che resterebbero sul territorio dopo la realizzazione della galleria, definita “un disastro per gli agricoltori e l’economia totale perché i detriti trasformerebbero le terre agricole in terre aride e inadatte alla coltivazione”. Dall’altro l’impossibilità di utilizzare alcuni terreni appartenenti al Comune, come quello di due ettari di fronte alla fabbrica Aluminium Martigny. “Lo avevamo comprato a caro prezzo per destinarlo ad attività commerciali e ora non possiamo sfruttarlo. Il Municipio è stato indennizzato al prezzo di un terreno agricolo”, ovvero – calcola Chabert – ad un quarto del prezzo originale di acquisto. “Una perdita secca importante”.

Il terzo problema è la totale assenza di certezze, soprattutto sulla data di avvio dei lavori. Un’incertezza che non riguarda solamente il tanto contestato tunnel di base sotto il Moncenisio, ma anche i 140km di linee ferroviarie in territorio francese che dovrebbero farvi giungere i treni merci e i TGV destinati ai passeggeri. Nel febbraio 2018, il Consiglio d’Orientamento delle Infrastrutture francese ha proposto di rinviare l’inizio della costruzione delle vie ferrate e dei tunnel sulla tratta nazionale al 2038. Una nuova galleria, insomma, ma senza nuovi collegamenti almeno fino a metà secolo.

“Siamo di fronte ad un problema economico difficile da trattare, non solo per il fatto che il dossier è cambiato molto negli anni. C’è un progetto ma è avvolto nell’incertezza. Non ci sono date. Tutti aspettano, soprattutto noi del Comune”.

Foto: Lillo Montalto Monella
Monique Chabert, sindaco di ChimilinFoto: Lillo Montalto Monella

Seconda tappa. Chapairellan e quella montagna fragile da cui dovrebbe passare un tunnel

La protesta francese non ha assunto le stesse dimensioni di quella italiana anche perché, finora, “i danni ambientali sono stati minoril’autostrada tra Lione e Chambéry esisteva già e, per ora, il cantiere ha toccato solo la zona di Saint-Jean-de Maurienne, dove il tunnel è stato visto anche come una promessa di nuovi posti di lavoro. L’assenza di un coeso movimento di protesta contro il progetto Tav, come quello valsusino, si spiega anche per una ragione prettamente geografica.

Dall’altro lato delle Alpi, infatti, la linea alta velocità interessa un territorio vasto, fatto da tre dipartimenti (Rhône, Isère e Savoie) per un totale di 71 comuni. Ognuno diverso dall’altro. C’è quello dell’agglomerato urbano di Lione, quello in aperta campagna, quello arroccato sui pendii alpini e, infine, quello dal territorio collinare, ai piedi dei grandi massicci montuosi.

In quest’ultima categoria rientra Chapairellan, nessun bar e quasi 3mila abitanti abituati a fare la spola con Chambery o Grenoble per lavoro, salvo poi godere della tranquillità rurale all’ombra del Mont Granier. Come spiega Stephane, che di professione si è reinventato fornaio, “molti abitanti della regione si oppongono al progetto della Lione-Torino per una ragione geologica. Il tunnel passerebbe sotto il Mont Granier che è molto fragile. In passato ci sono già state frane: nel 1248 ha fatto 3mila morti [in realtà gli storici concordano su un migliaio di vittime, n.d.R.], e l’ultima volta nel 2016″, quando 10mila metri cubi di roccia si sono staccati dalla montagna e hanno quasi lambito il centro abitato. Tanto che il friabile monte è stato paragonato ad un vulcano, “sempre in attività“.

Al di là delle preoccupazioni idrogeologiche, il vicesindaco Gilles Forte evidenzia che il Comune è turbato per il continuo crescere dei costi del progetto. “La nostra opposizione è di tipo istituzionale, anche grazie ai nostri comitati civici” come il CCLT. Forte è uno degli amministratori locali che si oppongono all’opera a colpi di ricorsi al Consiglio di Stato.

Lillo Montalto Monella
Chapairellan, da questa collina dovrebbe sbucare il tunnel della linea alta velocità Lione-TorinoLillo Montalto Monella

Le sue parole confermano quanto sostiene Daniel Ibanez, economista e storico oppositore francese alla Lyon-Turin. “In Francia i primi oppositori sono gli amministratori: il Consiglio generale dei Ponti e delle Strade, l’Ispezione generale delle Finanze, la direzione del Tesoro”, senza dimenticare il parere della Corte dei Conti nel 2012 e 2016.

Amministratori al più alto livello repubblicano ma anche locali, ovvero i sindaci. Non solo quelli dei piccoli comuni ma anche le amministrazioni di Aix-les-Bains e Grenoble, il cui primo cittadino Eric Piolle ha ritirato ufficialmente il sostegno finanziario al progetto nel 2016. Sul fronte opposto, spicca il sì convinto di Chambery, di Lione e di tutta la regione Auvergne-Rhone-Alpes.

Terza tappa: Villarodin-Bourget, isolata roccaforte del no alla Lyon-Turin

Villarodin-Bourget è un villaggio di 500 anime arroccato sulla montagna che sovrasta Modane. Siamo nelle Alpi savoiarde, a pochi chilometri dal tunnel del Frejus. Qui, al contrario che altrove, i lavori sono già iniziati, eccome.

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Il cantiere TELT di Saint-Martin-La-Porte, dove “Federica” sta scavando il tunnel geognosticoLillo Montalto Monella

Dal 2002, gli abitanti protestano contro lo scavo della discenderia di 4 km completata nel 2007. Siamo a meno di mezz’ora di strada da Saint-Martin-La-Porte, dove c’è il cantiere dell’altro tunnel di sondaggio in cui è in azione la fresa ribattezzata “Federica” (qui per approfondire).

Dal paesino di Villarodin-Bourget, divenuto negli anni roccaforte dell’opposizione francese al progetto, si vede chiaramente quella sorta di collina artificiale “a gradoni” piazzata lungo il fiume L’Arc e fatta di milioni di tonnellate di materiali di scavo. Un simile colle artificiale, fatto di scarti, si ritrova anche al cantiere di Chiomonte, sotto i piloni dell’autostrada A32.

Fuori da alcune case sventola bandiera “No TAV”. Il vicesindaco Philippe Delhomme e i suoi concittadini hanno frequenti scambi con il movimento italiano No Tav. I rappresentanti francesi di Villarodin-Bourget non fanno mancare la loro presenza alle manifestazioni, alle marce per l’ambiente e alle “riunioni festive a cui partecipano gli attivisti valsusini.

Anche Gilles Margueron, sindaco di Villarodin-Bourget, lamenta una compensazione non adeguata per i terreni su cui si è insediato il cantiere e sottolinea che da queste parti TELT, la società che si occupa di gestire i lavori di scavo del tunnel di base, agisce da vero e proprio attore politico. “Ha voce in capitolo su ogni dossier che presentiamo alla Regione, visto l’impatto del cantiere sul villaggio”. Delle 58 municipalità della Mauriene, quella di Margueron e Delhomme è l’unica che si è schierata apertamente contro i lavori. I sindaci della valle sono “favorevoli al progetto a causa degli incentivi economici e della creazione di posti di lavoro sul territorio”.

Lillo Montalto Monella
Il cantiere Tav di Chiomonte, in Italia, visto da GiaglioneLillo Montalto Monella

A Villarodin-Bourget la linea dovrebbe passare in galleria, sotto il villaggio, e proseguire la sua corsa verso l’Italia.

“Dopo aver iniziato ad esaminare il progetto nei dettagli, siamo giunti ad una posizione di completa opposizione”, dice Margueron ad Euronews. “Abbiamo pensato che l’opera fosse stata ben pensata da persone super-intelligenti, che sapevano il fatto loro, ma presto ci siamo resi conto che ciò che è stato previsto per il 2020 era l’opposto di ciò che si è realizzato. Ci è stato detto: ‘Abbiamo commesso un errore nei numeri nel 2006, ma abbiamo già iniziato i lavori e ora dobbiamo portarli avanti'”.

Molti degli intervistati sostengono che la complessità del dossier Tav, e le modifiche al progetto che si sono succedute nel corso degli anni, siano un ostacolo decisivo per la formazione di un movimento di opposizione. Nessuno ha più voglia di mettersi al tavolo e studiarsi tutte le carte, insomma.

Dopo una “pausa” per considerare gli investimenti strategici della nazione, Tav incluso, il governo Macron ha di recente ribadito il suo impegno ad onorare i trattati bilaterali, chiedendo all’Italia – per bocca del Ministro dei Trasporti Élisabeth Borne – di decidersi.

A 700km da Parigi, a Villarodin-Bourget, la guida alpina Sylvan denuncia la deturpamento delle riserve naturali del territorio che avrà un impatto sul turismo e sull’economia locale. “Cosa faremo se i turisti non verranno più d’estate?”

Philippe Delhomme, vice sindaco e presidente del gruppo “Vivre et Agir en Maurienne”, critica il processo decisionale che ha portato alla realizzazione del cantiere. “Prima di realizzare un progetto, bisognerebbe chiedere ai residenti coinvolti il loro parere. Gli Stati ne hanno davvero bisogno? La gente del posto ne ha davvero bisogno? Hanno fatto il contrario. Si sono inventati un progetto e alla fine hanno chiesto agli abitanti: di che colore volete che sia il treno?”.

Si sono inventati un progetto e alla fine hanno chiesto agli abitanti: di che colore volete che sia il treno?

Philippe Delhomme 
Vicesindaco di Villarodin-Bourget

Ultima tappa: Valle di Susa, dove i residenti sono stanchi di parlare di Tav

Dopo tre decenni di opposizione al cantiere, la Valle di Susa sembra essere scissa in due anime che respirano due tipi di aria differente. Una stanca, l’altra battagliera. La ribalta nazionale degli ultimi mesi non ha fatto altro che alimentare i due opposti sentimenti.

Il 26 maggio, 40 comuni su 48 saranno chiamati a rinnovare gli organi amministrativi (le elezioni saranno accorpate con le Europee). Al mercato del martedì, una commerciante locale di nome Marta ci dice: “Da quanti anni si parla di Tav, 30? Sembra che il problema dell’Italia sia solo la Tav. Che si faccia o che non si faccia hanno già stufato, non se ne può più”.

Dopo la grande crisi economica vissuta sul territorio tra gli anni ’70 e ’80, con la chiusura di molte fabbriche storiche soprattutto del settore siderurgico, negli ultimi anni in molti si sono ritrovati senza lavoro. “Questo porta ad una valutazione differente del progetto Tav. Sono stati promessi dai promotori dell’opera 50mila posti di lavoro, e questo ha acceso le speranze in chi fatica a trovare lavoro, di chi è rimasto senza o ha i figli che devono trovare occupazione. Ha diviso le opinioni della popolazione”, racconta Giorgio Brezzo, redattore del settimanale storico della Valle, La Valsusa, foglio diocesano con sede nella piazza principale del paese.

Al momento, gli operai locali impegnati a Chiomonte, dove i lavori sono fermi, sono appena una decina. I 4mila posti di lavoro per il solo cantiere di cui si è parlato in passato sono in realtà poche centinaia all’anno, spalmati in dieci anni, fa i conti Il Fatto Quotidiano.

Dopo l’adozione del nuovo progetto nel 2005, alcuni valligiani hanno pensato che la protesta No Tav avesse raggiunto il suo obiettivo e hanno assunto posizioni più favorevoli al dialogo. “La divisione è molto netta, alcune famiglie non si parlano più tra loro. Diventa difficile trovare punti in comune tra favorevoli e contrari al Tav”, conclude Brezzo.

Questa scissione condiziona la vita pubblica e la formazione delle liste elettorali in vista delle prossime elezioni amministrative, anche se secondo Brezzo il tema Tav non sarà più decisivo come in passato.

Lillo Montalto Monella
Un murales nei pressi di Bussoleno, Val di SusaLillo Montalto Monella

Un altro ambulante del mercato, Carlo, ritiene che il Tav “potrà dare occupazione a una valle che ha perso tante industrie e lavoro. Gli operai faranno girare l’indotto, le imprese occuperanno gli alberghi, e per una Valle in cui gran parte della popolazione è costretta ad andare a lavorare nella zona di Torino è importante”.

I No Tav non demordono: “Ce ne andremo un minuto dopo che se ne sono andati loro”

A Susa e dintorni quasi tutti conoscono il dossier a menadito. Stupisce il livello di dettaglio tecnico che si può raggiungere tirando fuori l’argomento Tav ai tavolini del bar. Ogni giorno, mentre la vita quotidiana prosegue nella sua lenta normalità, al cantiere del tunnel geognostico di Chiomonte – qualche km a ovest di Susa – il movimento No Tav fa “sentire la propria presenza” alle forze dell’ordine in maniera pacifica.

“La nostra presenza costante intorno al cantiere è più che giornaliera. La parte cattolica del movimento va a pregare quasi giornalmente per la terra devastata dal cantiere e, contemporaneamente, monitora quanto succede al uso interno. Tutte le settimane, che piova, nevichi o faccia caldo, persone del movimento partecipano a dei presidi. C’è quello del mercoledì in corrispondenza del Museo della Maddalena; c’è l’apericena del venerdì sera in corrispondenza di quello che viene definito da loro ‘checkpoint’ e, in maniera randomica, tutte le settimane, viene organizzata una cena in Val Carea”.

A raccontarlo è Diego Fulcheri, attivista No Tav in pensione ormai da qualche anno, valligiano “acquisito” a partire dall’inizio degli anni ’90. “L’aspetto più bello [del movimento] è la trasversalità, ovvero l’unione di persone provenienti da esperienze politiche e sociali diverse. Ci sono gli anarchici, ma anche i cattolici per la difesa della terra, i pensionati, i centri sociali… tutte persone che hanno due caratteristiche in comune: sono anti-fascisti e anti-razzisti”.

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L’ingresso del cantiere per il tunnel geognostico di ChiomonteLillo Montalto Monella

Dalle reti metalliche con filo spinato che circondano il cantiere geognostico, Guido Fissore, altro attivista No Tav, mette l’accento sul ricambio generazionale in corso tra chi protesta contro il Tav. “Anziché aprire il cantiere a Susa, dopo le nostre proteste hanno deciso di aprirlo qui a Chiomonte, che è un posto isolato e militarmente controllabile. Loro sospettano che il movimento nel frattempo si sieda e tra 4-5 anni pensano di aprire tranquillamente il cantiere a Susa, in un’area che non è militarizzabile come qua. Noi che abbiamo iniziato siamo vecchietti, ma ci sono parecchi giovani che stanno crescendo e quindi troveranno opposizione anche quando cercheranno di aprirlo a Susa”.

L’ultima tappa del nostro viaggio è al presidio No Tav di Venaus, nato come gazebo sui terreni di esproprio ma diventato col tempo centro nevralgico della contestazione e luogo di socialità. Qui vive Fulvio, attivista che da quattro anni ha deciso di spostarvi la residenza per non lasciare mai sguarnito l’avamposto.

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Il presidio No Tav a VenausLillo Montalto Monella

“Col passare degli anni, il movimento No Tav è andato oltre la mera lotta al treno”, racconta Fulvio ai microfoni di Euronews, “è diventato la ricerca di un modello di sviluppo diverso, attento ai bisogni del territorio e della società che ci vive. Qui si parla di buttare via miliardi e miliardi ma poi per le cose che sarebbero necessarie e servono, e darebbero occupazione, non c’è nulla. C’erano parecchie industrie in Valle, ora non c’è più nulla. Non dico che ci stanno prendendo per fame… ma abbiamo resistito, resistiamo e resisteremo”.

La moglie di uno degli attivisti No Tav con cui abbiamo parlato è incinta, partorirà a breve. La loro secondo genita nascerà a Torino: all’ospedale di Susa il punto nascite ha chiuso i battenti.

Marcia per il clima, “siamo in 150 mila”. Tante sigle “per unire le nostre battaglie”

https://roma.repubblica.it/cronaca/2019/03/23/news/partita_la_marcia_per_il_clima_siamo_qui_per_unire_le_nostre_battaglie_-222326448/

Marcia per il clima, "siamo in 150 mila".  Tante sigle "per unire le nostre battaglie"
(lapresse)

In corteo una galassia di associazioni: dagli ambientalisti ai No Tav al comitato No Grandi navi a Venezia. Apre lo striscione con la scritta “Contro le grandi opere inutili e le devastazioni ambientali”. E c’è anche la gigantografia di Lorenzo Orsetti

23 marzo 2019
 “Siamo 150mila persone”: gli organizzatori della marcia “per il clima e contro le grandi opere inutili”, che oggi ha attraversato le strade di Roma snocciolano numeri da grandi raduni per la manifestazione che ha raccolto da tutta Italia decine di migliaia di persone sotto sigle anche diversissime: ambientalisti e movimenti come i No tav, i No Triv, i No Tap e i cittadini di Taranto che chiedono la chiusura dell’Ilva.

A Roma in migliaia per il clima e contro le grandi opere inutili

Presenti anche gli studenti della Rete della Conoscenza: “La nostra generazione – ha dichiarato Giacomo Cossu, coordinatore nazionale della Rete – ha iniziato una rivolta per salvare il nostro futuro, denunciando tutte le attività inquinanti che concorrono al disastro ambientale: vogliamo cambiare il sistema, non il clima. Dalle scuole e dalle università continueremo ad organizzare mobilitazioni per rivendicare un sistema economico sostenibile e un’immediata politica di abbattimento dei danni all’ambiente in ogni attività produttiva. I partiti hanno dimostrato di non voler andare oltre la retorica, perciò continueremo ad occupare le piazze finchè non vedremo un cambio di passo reale”.

“Oggi siamo qui per unire le battaglie di coloro che stanno lottando per migliorare il mondo in cui vivono. Non siamo qui per manifestare a favore del nostro cortile, perché il nostro cortile è il mondo intero”, ha aggiunto Tommaso Cacciari, nipote del filosofo, che fa parte del comitato No grandi navi di Venezia. Ad aprire il corteo, lo striscione con la scritta “Marcia per il clima contro le grandi opere inutili e contro le devastazioni ambientali”. 

“Oggi siamo qui per lottare per i diritti, per la giustizia sociale, per l’acqua pubblica, per la terra, contro le grandi opere inutili. Di legge – ha detto il sindaco di Napoli Luigi de Magistris, anche lui in corteo – ce ne vuole una in Italia e non solo in Italia, quella per la messa in sicurezza delle nostre terre. Bisogna dare potere a chi potere non ha ed unire le lotte. Napoli è presente, noi ci siamo e di questo siamo orgogliosi”.

Per il deputato di Leu, Stefano Fassina, anch’egli in piazza, “viene anche da qui, la domanda di una radicale correzione di rotta per la conversione ecologica dell’economia, per lo sviluppo sostenibile sul piano sociale e ambientale, due facce della stessa medaglia. Sono centinaia le vertenze, radicate nei territori, promosse da una cittadinanza attiva e competente”.

Una gigantografia di Lorenzo Orsetti, il giovane italiano morto in Siria mentre combatteva a fianco dei curdi per sconfiggere lo Stato Islamico, ha campeggiato al centro della marcia. Sul manifesto, tenuto in mano dagli studenti nella parte romana del corteo, c’era la scritta “Lorenzo Tekoser Orsetti, Sehid Namirin” (i martiri non muoiono mai ndr) sotto la foto del giovane. “Ricordiamo Orso Tekoser – dicono gli organizzatori – morto mentre combatteva per tutti noi”

A Roma è invasione NOTAV

http://www.notav.info/post/a-roma-e-invasione-notav/?fbclid=IwAR0ofIpeSHZugHCyG9ZNvxOFrLHkGyD6nsFjFE94fTPg8-gQGOkG4VBtzbk

notav.info

 23 Marzo 2019 at 21:16

La giornata di oggi si conclude con un successo che va oltre ogni aspettativa.

100.000 persone hanno riempito una Roma soleggiata di entusiasmo e parole d’ordine chiare: fermare subito le grandi opere inutili e imposte, mettere al centro dell’agenda del paese una giustizia ambientale capace di indicare responsabilità e soluzioni immediatamente percorribili per salvare il pianeta.

“Serve un cambiamento radicale e non un governo del cambiamento”, questo il filo conduttore di una grande manifestazione che ha visto la partecipazione di comitati e collettivi da ogni parte d’Italia rivendicare un futuro diverso da conquistare insieme, ora, senza più aspettare oltre.


Abbiamo visto le nostre bandiere ovunque, portate da tanti notav del nostro Paese e abbiamo capito quanto la nostra lotta sia sempre più un patrimonio collettivo da far crescere per puntare una volta per tutte alla vittoria. Il TAV è inutile e ecologicamente non sostenibile, come la maggioranza delle grandi opere pensate a tavolino dai soliti gruppi di potere che hanno fame di arricchirsi dai finanziamenti pubblici, inquinando e sfruttando ogni risorsa naturale possibile.

Anche dalla Valle siamo partiti in tantissimi e i giovani notav hanno arricchito il viaggio con la dimostrazione di come un movimento per durare si debba dotare di un ottimo vivaio, e noi ce l’abbiamo.

Il cuore ci si riempie di gioia e di rinnovato entusiasmo, siamo convinti che la battaglia è ancora lunga ma oggi abbiamo visto che c’è una parte di questo paese sempre più grande che non si fa più imbambolare dalle solite bugie sul Progresso e lo Sviluppo. Siamo ancora in tempo ma il tempo è ora. Come al solito proveranno a ignorare questa giornata storica ma la verità è che il modello si sviluppo del cemento e delle grandi opere è arrivato al termine. Questo è solo un assaggio, hanno provato a seppellirci ma oggi si sono accorti che siamo semi. Ci vediamo presto in valle, avanti notav!

No Tav, in viaggio con i militanti verso il corteo contro le opere inutili: “Ora basta promesse e acrobazie giuridiche”

“È da quasi trent’anni che il movimento No Tav lotta contro le grandi opere e contro l’inquinamento, forse Greta (Thunberg) è venuta in Val di Susa a studiare la sua strategia”. È quasi mezzanotte a Bussoleno, storico comune No Tav della Val di Susa. Eugenio insieme ad altri trecentocinquanta militanti si prepara a partire in bus alla volta di Roma per il corteo nazionale contro le grandi opere inutili. “In questi anni molti giovani sono venuti da noi in Valle – racconta Marisa Meyer – ci fa piacere, ma noi gli abbiamo sempre detto di impegnarsi nel loro contesto in piccole battaglie, perché tanti fuochi contribuiscono a creare un grande fuoco”. Durante la sosta in autogrill, alle due di notte, c’è tempo per un cappuccino con Valerio, ex funzionario di un comune della Valle: “Noi abbiamo già vinto perché all’inizio il treno doveva passare a cielo aperto distruggendo case e fabbriche, ma grazie alle nostre proteste quel progetto non si è mai realizzato”. Oggi la lotta dei No Tav non è mai stata così vicino alla vittoria, ma le “acrobazie giuridiche” del governo sulla pubblicazione dei bandi continuano a non convincere: “Non ci bastano le promesse, vogliamo fatti – racconta il barbiere Mario – chi non ha rispettato i patti, come Pecoraro Scanio e Bertinotti non è finito bene, se il M5s non bloccherà l’opera, morirà politicamente”. Il bus arriva a Roma in tarda mattinata, senza essere controllato dalla polizia: “Meno male, perché l’ultima volta ci hanno sequestrato i coltelli da cucina per tagliare il formaggio”. In attesa degli altri bus da tutta Italia, Maria può scrivere sulla sua bandiera No Tav la data di oggi, allungando l’elenco dei cortei a cui ha partecipato dai primi anni Duemila ad oggi.

24 marzo 19 Manifesto Clima e grandi opere inutili, un’onda verde sulla capitale

Il corteo. In decine di migliaia da tutta Italia marciano a Roma in difesa dell’ambiente e della salute. Insieme ai No Tav, No Triv e No Tap sfila la generazione di Greta Thunberg
Serena Tarabini
https://ilmanifesto.it/clima-e-grandi-opere-inutili-unonda-verde-sulla-capitale/
Una piazza di difficile connotazione quella di ieri a Roma e che non si vedeva nella capitale da molto tempo. Decine di migliaia di persone di tutte le età e di tutte le parti del paese hanno sfilato da Piazza della Repubblica a Piazza San Giovanni in una babele colorata dove assieme agli striscioni delle realtà organizzate c’erano anche tanti altri, e cartelli con scritte diverse, ironiche e simboli nuovi.
Ad essere protagonisti soprattutto i tantissimi comitati e movimenti che da tempo danno battaglia per la difesa dei loro territori che in questa manifestazione hanno investito in presenza e contenuti , difficile vederli in così tanti e tutti insieme.
Non una manifestazione solo No Tav quindi, che in virtù dei loro 25 anni di lotta urlano dal camion «siamo ancora qui», ma una varietà e quantità di realtà che rende l’idea di come il Paese sia disseminato di problematiche ambientali e di come anche le piccole e medie opere, non solo le grandi, possono avere un impatto devastante. Come la costruzione della Pedemontana in Veneto, terra già tartassata da consumo di suolo e casi di inquinamento come Pfas e pesticidi, e dove attorno a questa nuova linea di asfalto si moltiplicano corruzioni, speculazioni e crimini ambientali come l’interramento illecito di rifiuti.
Alcune vertenze come il tema Grandi Navi o gli abitanti della Riviera del Brenta colpiti negli ultimi due anni da un tornado e due alluvioni sono arrivate fino a Roma anche in bicicletta per sensibilizzare i territori attraversati in giorni e giorni di pedalate, incontrare gli altri comitati e parlare non solo delle vertenze territoriali ma anche «della grande sfida contro i cambiamenti climatici» racconta uno dei 10 ciclisti che hanno fatto tutto il tragitto per intero.
Fra le bandiere più numerose, oltre naturalmente a quelle No Tav, quelle No Triv, contro le politiche di estrazione e utilizzo degli idrocarburi, che in posti come la Basilicata sta portando a una nuova ed ennesima emergenza. Una problematica quella No Triv che attraversa più regioni, arrivando anche in Lombardi dove dopo aver estratto metano per anni, ora «gli ex giacimenti vengono utilizzati per lo stoccaggio anche in sovrapressione, provocando sismi che mettono a rischio due milioni di persone», denunciano al corteo.
C’è tanto Sud in questa Italia ferita: quello di “Stop biocidio» è uno degli striscioni più grandi, a significare l’entità e la durata di una tragedia, quella della terra dei fuochi, evidente con le sue morti e le sue malattie, e che non riguarda solo la Campania. La Puglia porta i No Tap, Taranto, Brindisi e sono fra i più animati a denunciare quello che per la loro terra è un martirio senza fine.
E poi i No Muos , il Forum per l’acqua, Bagnoli, Il Trentino, la Sardegna… nominarli tutti è impossibile, e a vederli cosi , tutti insieme, ci si rende conto che l’unica , o almeno la prima grande opera di cui l’Italia ha bisogno, è il suo risanamento. «Non c’è giustizia climatica senza fermare le grandi opere» scandiscono dalla testa del corteo, e i giovani che la settimana scorsa hanno inondato le strade di tutta Italia rispondendo all’appello del Friday for Future «Non c’è più tempo» , lo hanno capito e in piazza ci sono ritornati per gridare « Siamo ancora in tempo», lo slogan che ondeggiava sull’enorme telo verde che si dispiegava poco dopo lo striscione di apertura.
Studenti delle scuole e delle Università, con numeri inferiori ma presenti e anche in forme nuove, alternative ai classici collettivi studenteschi, come gli« Studenti per la terra», un ‘organizzazione trasversale ai tre atenei di romani, La Sapienza, Tor Vergata e Roma tre, nata in direzione del 15 marzo , che chiama le Università a fare la loro parte con un impegno più specifico fatto di progetti di ricerca mirati e misure concrete anche all’interno delle strutture universitarie stesse per diminuire lo spreco, consumare in forma alternativa, sensibilizzare gli studenti: per contribuire come gli compete a una riconversione ecologica anche delle menti.
«Manifestare il nostro sdegno contro le grandi opere è il minimo» dice Cristina , una studentessa campana di 21 anni. «Non possiamo percepire necessari questi enormi investimenti di capitali quando al Sud per spostarci dobbiamo prendere tre treni, quando intere fette di popolazione in questo paese sono condannate all’isolamento e alla marginalità». Forte anche la presenta dei centri Sociali, anche loro da tutta Italia, non isolati ma connessi con le vertenze, a testimonianza del fatto che non da ora ma da prima le realtà antagoniste sono impegnate sul tema della difesa dei territori dallo sfruttamento e dal degrado provocate da un modello di sviluppo non più sostenibile.
Il messaggio che dietro le grandi opere e i cambiamenti climatici c’è lo stesso problema è partito soprattutto da loro e ieri questa partita l’hanno vinta , con una manifestazione inclusiva che ha puntato il dito contro i responsabili del disastro ma che ha anche voluto indicare le possibili vie di uscita. « Questa manifestazione non è l’inizio , non è la fine» dice un attivista «ma solo la tappa di un percorso».

Contro le grandi opere e contro chi ci ha ripensato

domenica 24/03/2019

Marcia per il clima – Almeno in 50 mila al corteo di Roma con tutti i comitati locali. Fischi al governo e ai “voltagabbana”

Contro le grandi opere e contro chi ci ha ripensato

Sono accorsi in migliaia a Roma ieri. Circa duecento autobus provenienti da tutta Italia hanno raggiunto in tarda mattinata la capitale per la “marcia per il clima contro le grandi opere inutili e le devastazioni ambientali”. L’idea è nata a novembre scorso in Val Susa durante il primo incontro che ha compattato numerosi movimenti impegnati per la giustizia ambientale e sociale nel nostro Paese. Non salvano nessuno, né governo né opposizione. Per le strade solo la difesa dell’ambiente e della salute.

In testa il Movimento No Tav, seguito dai No Tap, i No Muos, i No Ilva, i No Triv, i No Hub del gas e No Grandi Navi.

Gli organizzatori hanno stimato oltre 100mila partecipanti, per le forze dell’ordine erano poco meno della metà.

Dopo le manifestazioni del 15 marzo scorso in difesa del clima, ieri nel primo pomeriggio un corteo chilometrico è partito da piazza della Repubblica diretto a piazza San Giovanni. Per la prima volta in Italia i movimenti, i comitati e le associazioni si sono uniti in un unico fronte per dire basta ad un modello di sviluppo vincolato al fossile e allo sfruttamento dei territori ai danni della popolazione e dell’ambiente. A favorire l’unità hanno contribuito la creazione di una rete tra i territori e la sfiducia diffusa verso la classe politica, ritenuta “serva delle lobby”.

Non solo un fronte ambientalista: alla marcia di ieri hanno preso parte anche gli studenti universitari della Sapienza e alcune sigle sindacali, come Fiom, Cobas e Usb. Non sono mancate bandiere politiche legate all’estrema sinistra (Potere al Popolo, Comunisti Italiani, Sinistra Europea, Rifondazione Comunista). Non c’erano esponenti di partito, ma c’era il sindaco di Napoli, Luigi De Magistris, che si è detto impegnato nella lotta per i diritti e la giustizia sociale, e Marco Potì, il sindaco di Melendugno dove approderà il gasdotto Tap. “Tap continua a fare porcherie – ha detto – ma ci aspettiamo dalla magistratura autonoma e indipendente un passaggio decisivo”.

Dalla provincia di Lecce a Taranto: in testa al corteo c’era Angelo Di Ponzio, il padre di Giorgio morto a 15 anni per un sarcoma dei tessuti molli lo scorso 25 febbraio. “Sono qui insieme a centinaia di concittadini – ha dichiarato – per chiedere una volta per tutte la chiusura dell’Ilva”. I No Triv della Basilicata vogliono un capovolgimento di paradigma sulle estrazioni di idrocarburi nella loro Regione: “Questo governo – ha ricordato il portavoce Francesco Masi – non ha voluto nemmeno cancellare l’emendamento del governo Monti, che autorizza le proroghe automatiche alle compagnie petrolifere”. Per il comitato Friday For Future “i territori hanno bisogno di piccole opere e della messa in sicurezza del territorio” mentre del principio di precauzione ha parlato il comitato No hub del gas di Sulmona, contrario alla costruzione della Rete adriatica Snam che trasporterà il gas di Tap. “L’Italia ha bisogno di opere che mettano in sicurezza i territori dal rischio idrogeologico e dai terremoti”, denuncia.

Ultimi nel novero, ma i principali organizzatori della manifestazione, gli attivisti del movimento No Tav: “Fermeremo la Torino-Lione con le nostre mani, torniamo a casa ancora più forti e consapevoli” hanno detto.

La polemica contro i politici è stata comunque generalizzata. Di Maio è stato raffigurato come Gigi la trottola. Il leader leghista è finito in uno slogan che diceva: “meno Salvini, più pinguini”.

Anche il leader del Pd Nicola Zingaretti è stato sbugiardato per aver prima citato la giovane attivista svedese Greta Thunberg (il giorno della vittoria delle primarie), poi aver dato il suo sostegno al governatore del Piemonte, Sergio Chiamparino, e aver annunciato la visita al cantiere Tav .