L’AVIATION DE LA COALITION PRO-USA APPUIE LES DJIHADISTES AU SOL CONTRE DAMAS !

 

SYRIA COMMITTEES/ COMITES SYRIE/

КОМИТЕТЫ СИРИИ/ 2018 06 18/

Syrie: ce 18 juin frappes de la coalition menée par les Etats-Unis contre des positions de Damas !

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Des avions de guerre de la coalition menée par les Etats-Unis ont mené des frappes meurtrières sur des positions du gouvernement syrien dans l’est du pays, a affirmé l’agence officielle syrienne SANAdans la nuit de dimanche à lundi. “Des appareils de la coalition américaine ont bombardé l’une de nos positions militaires dans la zone de al-Hari, au sud-est de Boukamal”, ville de la province de Deir Ezzor (est), a écrit l’agence Sana citant une source militaire, ajoutant que plusieurs personnes avaient été tuées.

Dans la province orientale de Deir Ezzor, riche en pétrole, les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les Etats-Unis et les forces gouvernementales syriennes mènent des offensives parallèles mais séparées contre le groupe état islamique (EI). Les forces gouvernementales contrôlent les terres à l’ouest de l’Euphrate qui traverse la province, tandis que les FDS se battent pour expulser l’EI d’une série de villages situés sur les rives est du fleuve, près de la frontière irakienne.

Les deux parties ont pour la plupart évité de se combattre et il existe une ligne dite de “déconfliction” pour éviter de tels incidents. Mais il y a eu des exceptions.

En avril, de rares affrontements ont éclaté entre les deux camps, tuant plus d’une douzaine de combattants.

La coalition pro-US, elle, appuie au sol … Daech et frappe les forces de Damas qui combattent les djihadistes ! Comme elle soutiennent ailleurs les djihadistes rivaux – dits « modérés » – sic – et alliés à la Turquie, membre de l’OTAN – du Jabbat al-Nosra (ex al-Qaida en

Syrie) !!! En février, la coalition dirigée par les Etats-Unis avait mené des frappes aériennes dans la province de Deir Ezzor qui ont tué au moins 100 combattants pro-gouvernementaux.

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RETOUR A LA GEOPOLITIQUE DU JAPON (I) : VU DES USA

La crise coréenne a remis à l’ordre du jour un des grands acteurs géopolitiques asiatiques, la Japon, bien oublié par Trump et les médias internationaux. Mais la Géopolitique a horreur du vide, elle déteste aussi les perspectives tronquées. Ce qu’est la question coréenne sans le joueur japonais. Nous entamons donc une série d’analyses sur le « retour de la Géopolitique japonaise » sur le devant de la scène en Mer de Chine …

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 06 17/

 Résumé français d’une analyse de Luc MICHEL

publiée originellement en anglais.
LM.GEOPOL - Geopol japon I vu des usa (2018 06 17) FR 3

* Version anglaise complète (avec l’article intégral de G. Friedman) sur :

LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

BACK TO THE GEOPOLITICS OF JAPAN (I): SEEN FROM THE USA

sur https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel/posts/1301539253313823

“La diplomatie en tant qu’œuvre d’art:

Il s’agit de créer des illusions et de convaincre les autres qu’ils sont réels “

– «Futurs géopolitiques», Weekly Digest, 16 mai 2017).

LM.GEOPOL - Geopol japon I vu des usa (2018 06 17) FR 4

« Vouloir faire de la Géopolitique sans raisonner sur les cartes et les atlas, à commencer par les atlas historiques, c’est comme vouloir naviguer sans regarder les étoiles »

– Jean Thiriart (1922-1992),

le géopoliticien de « l’Empire euro-soviétique ».

Le Japon est la pièce manquante du puzzle de la crise coréenne. Où plutôt la « Stratégie nationale du Japon », qui depuis la défaite japonaise de 1945 pour la domination du Pacifique et de l’Asie, est étroitement, intimement liée aux USA. Comprendre comment Washington voit la question japonaise dans la crise coréenne est donc essentiel. George Friedman (l’ancien patron du Think Tank ‘Stratfor’, qui dirige maintenant ‘Geopolitical Futures’) vient de publier une analyse importante sous le titre “The Trap in Japan’s National Strategy”, qui recentre l’analyse sur la Corée autour du point de vue japonais. La quatrième grande puissance autour de la question coréenne, où tout le monde parle des USA, de la Chine et de la Russie, mais oublie la puissance japonaise. Au moment même où Tokyo est entré dans une phase de recherche et de réflexion sur précisément sa « stratégie nationale ». Et où la puissance militaire et le militarisme, y compris dans ses aspects révisionnistes sur l’impérialisme japonais d’avant 1945, est à nouveau à l’agenda nippon.

LES DILEMMES QUI SE POSENT AU JAPON

J’ai esquissé pour PRESS TV (Iran) les questions qui se posent au Japon, à la fois dans sa stratégie nationale, mais aussi quant à son avenir, où la crise coréenne n’est qu’un des aspects des choix qui se posent à Tokyo :

* Voir sur PCN-TV/

PRESS TV (IRAN) INTERROGE LUC MICHEL:

LE JAPON, L’OUBLIE DU SOMMET DE SINGAPOUR, PREND POSITION

sur https://vimeo.com/275422034

QUE DIT FRIEDMAN ?

Friedman commence par analyser le rôle des USA qui garantissent la sécurité japonaise depuis 1945, en échange d’une souveraineté limitée. Le Japon est en fait un porte-avion américain en Mer de Chine : “Depuis la Seconde Guerre mondiale, le fondement de la stratégie nationale japonaise a été le recours aux Etats-Unis pour protéger les intérêts nationaux du Japon. Les États-Unis veillent à ce que les voies maritimes alimentant le Japon en matières premières essentielles restent ouvertes. Il garantit la sécurité physique du Japon – contre les menaces de l’Union soviétique pendant la guerre froide, et de la Chine par la suite. Et cela donne au Japon un accès aux marchés américains, d’abord pendant sa reprise financière après la guerre, puis dans le cadre de son développement dans la troisième plus grande économie du monde. En retour, les Japonais ont accepté la présence des forces américaines au Japon, fournissant une base d’opérations visant à préserver le contrôle du Pacifique Nord-Ouest que les États-Unis ont atteint pendant la Seconde Guerre mondiale. De ces bases, les États-Unis pourraient bloquer la flotte soviétique à Vladivostok, soutenir des opérations en Corée du Sud et ainsi de suite (…) La stratégie a bien fonctionné pour le Japon pendant plus de 70 ans, jusqu’à ce que le solde de la péninsule coréenne montre des signes de changement. Au début, à mesure que la menace nucléaire augmentait en Corée du Nord, les États-Unis sont devenus plus alertes et agressifs face à la menace. Les Sud-Coréens ont soutenu une politique américaine agressive, et l’appel pro forma aux Chinois à raisonner avec la Corée du Nord n’a pas apporté de solution. Les États-Unis ont menacé d’une action militaire pour détruire les armes nord-coréennes et, bien que des bases japonaises puissent être utilisées, le Japon ne serait pas impliqué militairement.”

COMMENT LA CRISE COREENNE A CHANGE LE ROLE STRATEGIQUE DE LA PENSINSULE VU DE TOKYO ?

Mais la crise coréenne, et paradoxalement le rapprochement – possible – entre les deux Corée, pose un défi stratégique au Japon, car il change le rôle stratégique que joue la péninsule pour la protection du Japon. Et ceci que ce soit avant ou après 1945 !  Friedman expose clairement ce changement, décisif pour Tokyo : “Mais la stratégie japonaise a commencé à déraper récemment avec une tentative de rapprochement entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. Dans sa stratégie d’avant la Seconde Guerre mondiale, le Japon considérait depuis longtemps la péninsule coréenne comme un tampon entre lui et le continent. Les Japonais ont occupé la péninsule pour s’assurer que ce tampon reste. Après la guerre, la division de la péninsule et la présence américaine au sud garantissent le tampon. Mais le rapprochement olympique de l’année dernière s’est produit, et il a modifié une hypothèse stratégique significative des Japonais: que le statu quo était acquis. Il y avait soudainement un potentiel d’accommodement entre le Nord et le Sud et même potentiellement, avec le temps, une influence chinoise accrue. Même comme une possibilité lointaine et improbable, c’était un problème sérieux pour le Japon. Si les États – Unis acceptaient une entente entre le Nord et le Sud, et si cette entente comprenait le retrait de certaines ou même de toutes les troupes américaines de Corée, alors l ‘équilibre stratégique changerait. “

LA FRONTIERE CHINE-JAPON EN MER DU JAPON OU EN MER JAUNE ?

Telle est la conséquence stratégique des évolutions de la crise coréenne pour le Japon : “Le Japon perdrait son tampon contre la Chine. La mer du Japon, et non la mer Jaune, deviendrait le centre naval, et avec l’intérêt décroissant des États-Unis pour la région, ce serait la marine japonaise qui aurait pour mission principale de contrôler la mer du Japon. La Corée du Nord pourrait abandonner ses missiles intercontinentaux, qui menacent les États-Unis, mais garder ses missiles à courte portée capables d’atteindre le Japon, et le Japon devrait donc créer ouvertement sa propre force de dissuasion nucléaire. Et en fonction de l’ampleur du recul de la région en provenance des États-Unis, le Japon pourrait ne plus pouvoir compter sur les États-Unis pour garantir son accès aux matières premières.”

LE JAPON PIEGE DANS LA NOUVELLE EQUATION STRATEGIQUE – POSSIBLE – EN COREE !

“Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, le Japon doit se demander si la réalité stratégique dans sa région pourrait évoluer dans une direction” pas nécessairement à l’avantage du Japon “, selon le discours de capitulation de Hirohito en 1945. Un tel changement obligerait le Japon à repenser il se voit et son rôle dans le monde (…) si la réconciliation se produit, le Japon n’aura peut-être pas le temps de créer la force militaire dont il aura besoin pour défendre ses intérêts. Le Japon ne peut pas attendre jusqu’à ce qu’il y ait une clarté, ni ne puisse aller de l’avant sans une crise politique. Le Japon est pris au piège entre une nouvelle réalité et sa vieille stratégie.”

C’est cela le véritable arrière-plan du nouveau round diplomatique autour de la crise coréenne, entre le Japon et la Corée du Nord. Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a appelé ce samedi le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un à surmonter ensemble leur méfiance mutuelle, et confirmé que des efforts étaient en cours en vue d’un sommet. Dans un entretien télévisé, Shinzo Abe a expliqué que son gouvernement avait contacté la partie nord-coréenne « par différents canaux » afin de mettre sur pied une rencontre avec Kim Jong-un. Lors d’un sommet historique mardi à Singapour avec le président américain Donald Trump, le leader nord-coréen s’était montré, selon des médias japonais, prêt à rencontrer Shinzo Abe. « Pendant le sommet, M. Kim a dit à M. Trump “Je peux rencontrer le Premier ministre Shinzo Abe” », a notamment rapporté le quotidien ‘Sankei’. Le Japon était resté à l’écart de l’intense ballet diplomatique des derniers mois …

* Voir aussi sur :

LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

DEBAT : COMMENT INTERPRETER LA RENCONTRE KIM JONG UN – TRUMP ET LEURS POURPARLERS DIPLOMATIQUES SUR LA PENINSULE COREENNE ?

sur http://www.lucmichel.net/2018/06/13/luc-michels-geopolitical-daily-debat-comment-interpreter-la-rencontre-kim-jong-un-trump-et-leurs-pourparlers-diplomatiques-sur-la-peninsule-coreenne/

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –

Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme

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BACK TO THE GEOPOLITICS OF JAPAN (I): THE JAPANESE NATIONAL STRATEGY AND THE KOREAN CRISIS (SEEN FROM THE USA)

The Korean crisis has put back on the agenda one of the great geopolitical actors of Asia, Japan, well forgotten by Trump and the international media. But Geopolitics hates emptiness, and hates truncated perspectives. What is the Korean question without the Japanese player. So we start a series of analyzes on the “return of Japanese Geopolitics” on the front of the scene in the China Sea …

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL for EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 06 16/
LM.GEOPOL - Back to gepol of japan I (2018 06 16) ENGL 2

”Diplomacy as a Work of Art:

It’s all about creating illusions and convincing others that they’re real”

– ‘Geopolitical Futures’, Weekly Digest, May 16, 2017)

“Wanting to do geopolitics without thinking about maps and atlases, starting with historical atlases, is like wanting to navigate without looking at the stars”

– Jean Thiriart (1922-1992),

the geopolitician of the “Euro-Soviet Empire”.

LM.GEOPOL - Back to gepol of japan I (2018 06 16) ENGL 4

Japan is the missing piece of the puzzle of the Korean crisis. Where instead the “National Strategy of Japan”, which since the 1945 Japanese defeat for the dominance of the Pacific and Asia, is closely intertwined with the US. Understanding how Washington sees the Japanese issue in the Korean crisis is therefore essential. George Friedman (the former head of the Think Tank ‘Stratfor’, who now heads ‘Geopolitical Futures’) has just published a major analysis under the title “The Trap in Japan’s National Strategy”, which focuses the analysis on Korea around Japanese point of view. The fourth great power around the Korean question, where everyone talks about the US, China and Russia, but forgets the Japanese power. At the very moment that Tokyo has entered a phase of research and reflection on precisely its “national strategy”. And where military power and militarism, including its revisionist aspects of pre-1945 Japanese imperialism, is back on the Japanese agenda.

USA AND JAPANESE NATIONAL STRATEGY

Friedman begins by analyzing the role of the US, which has guaranteed Japanese security since 1945, in exchange for limited sovereignty. Japan is actually an American aircraft carrier in the China Sea: “Since World War II, the foundation of Japanese national strategy has been reliance on the United States to protect Japan’s national interests. The U.S. ensures that sea lanes supplying Japan with essential raw materials stay open. It guarantees Japan’s physical security – against threats from the Soviet Union during the Cold War, and from China thereafter. And it gives Japan access to American markets, first during its financial recovery from the war and then as part of its development into the world’s third-largest economy. In return, the Japanese accepted the presence of American forces in Japan, providing a base of operations designed to preserve the control of the Northwest Pacific that the U.S. attained during WWII. From those bases, the U.S. could block the Soviet fleet in Vladivostok, support operations in South Korea and so forth (…)The strategy worked great for Japan for more than 70 years, until the balance on the Korean Peninsula showed signs of changing. At first, as the nuclear threat in North Korea grew, the United States became more alert and aggressive toward the threat. The South Koreans supported an aggressive American policy, and the pro forma call for the Chinese to reason with North Korea did not yield a solution. The U.S. threatened military action to destroy the North Korean weapons, and though Japanese bases might be used, Japan would not be involved militarily.”

HOW THE KOREAN CRISIS CHANGED THE STRATEGIC ROLE OF THE PENSILE SEEN FROM TOKYO?

But the Korean crisis, and paradoxically the possible rapprochement between the two Koreas, poses a strategic challenge to Japan, because it changes the strategic role that the peninsula plays in the protection of Japan. And this before or after 1945! Friedman clearly states this change, decisive for Tokyo: “But Japanese strategy began to go off the rails recently with an attempt at rapprochement between North and South Korea. In its pre-World War II strategy, Japan had long viewed the Korean Peninsula as a buffer between itself and the mainland. The Japanese occupied the peninsula to ensure that this buffer remained. After the war, the division of the peninsula and the American presence in the south guaranteed the buffer. But then last year’s Olympic rapprochement happened, and it altered a significant strategic assumption of the Japanese: that the status quo was a given. There suddenly existed the potential for an accommodation between North and South and even potentially, over time, increased Chinese influence there. Even as a distant and unlikely possibility, this was a serious problem for Japan. If the U.S. would accept an understanding between the North and South, and if that understanding included the withdrawal of some or even all U.S. troops from Korea, then the strategic balance would shift.”

THE CHINA-JAPAN FRONTIER IN THE SEA OF JAPAN OR IN YELLOW SEA?

This is the strategic consequence of developments in the Korean crisis for Japan: “Japan would lose its buffer against China. The Sea of Japan, not the Yellow Sea, would become the naval focus, and with U.S. interest in the region declining, it would be the Japanese navy that would have the primary mission of controlling the Sea of Japan. North Korea could give up its intercontinental missiles, which threaten the U.S., but keep its shorter-range missiles capable of reaching Japan, and thus Japan would have to openly create its own nuclear deterrent. And depending on the extent of the U.S. retreat from the region, Japan may no longer be able to rely on the U.S. to guarantee its access to raw materials.”

JAPAN TRAPPED IN NEW STRATEGIC EQUATION – POSSIBLE – IN KOREA!

“For the first time since World War II, Japan must consider whether the strategic reality in its region could evolve in a direction “not necessarily to Japan’s advantage,” to quote Hirohito’s surrender speech in 1945. Such a shift would require Japan to rethink how it sees itself and its role in the world (…) if reconciliation happens, Japan may not have time to create the military force it will need to defend its interests. Japan cannot wait until there is clarity, nor can it proceed without a political crisis. Japan is trapped between a new reality and its old strategy.”

This is the real background of the new diplomatic round around the Korean crisis, between Japan and North Korea. Japanese Prime Minister Shinzo Abe on Saturday called on North Korean leader Kim Jong-un to overcome mutual mistrust, and confirmed that efforts are under way for a summit. In a televised interview, Shinzo Abe explained that his government had contacted the North Korean side “through various channels” to set up a meeting with Kim Jong-un. At a historic summit Tuesday in Singapore with US President Donald Trump, the North Korean leader had shown, according to Japanese media, ready to meet Shinzo Abe. “During the summit, Mr. Kim told Mr. Trump “I can meet with Prime Minister Shinzo Abe”, ‘Sankei’ newspaper reported. Japan had stayed away from the intense diplomatic ballet of recent months …

* See also (in French) on:

LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

DEBAT : COMMENT INTERPRETER LA RENCONTRE KIM JONG UN – TRUMP ET LEURS POURPARLERS DIPLOMATIQUES SUR LA PENINSULE COREENNE ?

on http://www.lucmichel.net/2018/06/13/luc-michels-geopolitical-daily-debat-comment-interpreter-la-rencontre-kim-jong-un-trump-et-leurs-pourparlers-diplomatiques-sur-la-peninsule-coreenne/

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

# DOCUMENT:

THE KOREAN CRISIS AND THE JAPANESE NATIONAL STRATEGY, SEEN FROM THE USA:

“THE TRAP IN JAPAN’S NATIONAL STRATEGY”

(BY GEORGE FRIEDMAN, ‘GEOPOLITICAL FUTURES’, MAY 23, 2018)

“Since World War II, the foundation of Japanese national strategy has been reliance on the United States to protect Japan’s national interests. The U.S. ensures that sea lanes supplying Japan with essential raw materials stay open. It guarantees Japan’s physical security – against threats from the Soviet Union during the Cold War, and from China thereafter. And it gives Japan access to American markets, first during its financial recovery from the war and then as part of its development into the world’s third-largest economy. In return, the Japanese accepted the presence of American forces in Japan, providing a base of operations designed to preserve the control of the Northwest Pacific that the U.S. attained during WWII. From those bases, the U.S. could block the Soviet fleet in Vladivostok, support operations in South Korea and so forth.

“Those were the direct benefits, but indirectly Japan received an additional perk: absolution from participating in U.S. conflicts. The U.S. had crafted a post-war constitution for Japan that prohibited it from developing a military. Much as with Germany, the sense was that the permanent disarmament of Japan was essential to prevent the re-emergence of a militaristic country. And as with Germany, the U.S. came to regret this principle. As the American strategy of containment took shape against the Soviet Union, the U.S. wanted a rearmed Germany to block Soviet moves in the west. Similarly, as the Korean War broke out, the U.S. wanted Japanese military force to assist it. Japan helped with essential military production – trucks, for example – but it held on to Article 9, the provision in its constitution that prevented it from forging a military to fight in Korea.

“Later, Japan reinterpreted Article 9 from an absolute prohibition on military force to an absolute prohibition on an offensive military force. Then, as its military force developed, Japan redefined the meaning of an offensive force to focus not on the nature of the force but on the nature of its utilization. A destroyer or fighter plane is by its nature an offensive weapon, but Japan decided that so long as such weapons were not used offensively, their existence was constitutional. Using this logic, Japan has developed a substantial military force that it withholds from any offensive operation, although it has used it in some peacekeeping operations.

“Japan has therefore avoided operational deployment in U.S. wars, from Korea and Vietnam to Iraq and Afghanistan. At the same time, it has developed a significant naval and air force, and it is capable of becoming a nuclear power at will, given that it has one of the most sophisticated civilian nuclear programs in the world. One joke goes that Japan does not have a nuclear weapon because a single screw needed to enable it has not been tightened. That may overstate the hurdles but it captures the principle. The limit of Japanese military power is Japan’s will.

“On the whole, the U.S. has been content with this arrangement, even if it is occasionally frustrated by Japan’s posture as an ally. The strategy worked great for Japan for more than 70 years, until the balance on the Korean Peninsula showed signs of changing. At first, as the nuclear threat in North Korea grew, the United States became more alert and aggressive toward the threat. The South Koreans supported an aggressive American policy, and the pro forma call for the Chinese to reason with North Korea did not yield a solution. The U.S. threatened military action to destroy the North Korean weapons, and though Japanese bases might be used, Japan would not be involved militarily.

“But Japanese strategy began to go off the rails recently with an attempt at rapprochement between North and South Korea. In its pre-World War II strategy, Japan had long viewed the Korean Peninsula as a buffer between itself and the mainland. The Japanese occupied the peninsula to ensure that this buffer remained. After the war, the division of the peninsula and the American presence in the south guaranteed the buffer. But then last year’s Olympic rapprochement happened, and it altered a significant strategic assumption of the Japanese: that the status quo was a given. There suddenly existed the potential for an accommodation between North and South and even potentially, over time, increased Chinese influence there. Even as a distant and unlikely possibility, this was a serious problem for Japan. If the U.S. would accept an understanding between the North and South, and if that understanding included the withdrawal of some or even all U.S. troops from Korea, then the strategic balance would shift.

“Japan would lose its buffer against China. The Sea of Japan, not the Yellow Sea, would become the naval focus, and with U.S. interest in the region declining, it would be the Japanese navy that would have the primary mission of controlling the Sea of Japan. North Korea could give up its intercontinental missiles, which threaten the U.S., but keep its shorter-range missiles capable of reaching Japan, and thus Japan would have to openly create its own nuclear deterrent. And depending on the extent of the U.S. retreat from the region, Japan may no longer be able to rely on the U.S. to guarantee its access to raw materials.

“And Japan’s concerns are not utterly far-fetched. South Korea has an overriding imperative to avoid another war on the peninsula. The U.S. does not want intercontinental ballistic missiles in North Korea, but it might accept a deal permitting short-range missiles. And though neither North nor South Korea really trusts the Chinese, a U.S. retreat from the region might require some accommodation with China.

“Obviously, this scenario has yet to play out, but the Japanese have made it clear to anyone who will listen that the direction of accommodation is unacceptable to them. And this is where Japan runs into the trap embedded in its national strategy. Depending on its relationship with the U.S. to both protect it from major threats and excuse it from significant offensive action, the Japanese force, though far from insignificant, does not give Japan the weight to change the course of the negotiation. China has the potential to do so. The U.S. does as well. Japan does not.

“Charles de Gaulle warned the world of this type of problem. The ultimate guarantee during the Cold War was that, if needed, the U.S. would escalate to nuclear war to block Soviet advance. De Gaulle argued, however, that the U.S. would not trade New York for Paris. Now Japan must ask itself how far the United States would go to maintain its position in the Northwest Pacific. The region is important to the U.S., but likely not important enough to warrant a nuclear exchange. The U.S. can exit and survive. Japan does not have the luxury.

“For the first time since World War II, Japan must consider whether the strategic reality in its region could evolve in a direction “not necessarily to Japan’s advantage,” to quote Hirohito’s surrender speech in 1945. Such a shift would require Japan to rethink how it sees itself and its role in the world. Nothing may change. Indeed, with less than three weeks to go until the scheduled Kim Jong Un-Donald Trump summit on June 12, the U.S. is already suggesting there’s a “substantial chance” talks won’t happen in June. But if reconciliation happens, Japan may not have time to create the military force it will need to defend its interests. Japan cannot wait until there is clarity, nor can it proceed without a political crisis. Japan is trapped between a new reality and its old strategy.”

(The post “The Trap in Japan’s National Strategy” appeared first on ‘Geopolitical Futures’)

* With the Geopolitician of the Eurasia-Africa Axis:

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LA RUSSIE EST DE RETOUR EN AFRIQUE : LES CONSEQUENCES GEOPOLITIQUE ET LE NOUVEAU ‘GRAND JEU’ AFRICAIN…

I- L’ACTU – CE DIMANCHE 17 JUIN 2018 SUR AFRIQUE MEDIA/

DANS ‘LE DEBAT PANAFRICAIN’ AVEC LE GEOPOLITICIEN LUC MICHEL :

POURQUOI LE RETOUR DE LA RUSSIE EN AFRIQUE INQUIETE PARIS ?

PUB LM.GEOPOL DAILY - Pub russie de retour en afrique (2018 06 17) FR 2

En direct vers 15h00 (Douala/Yaoundé/Malabo/Bruxelles/Paris/Berlin)

Multiplex de Douala – Yaoundé – Ndjaména – Bruxelles

Présentation de Manula Sike

Luc Michel en multiplex EODE-TV depuis Bruxelles

Rediffusion ce lundi …

PUB LM.GEOPOL DAILY - Pub russie de retour en afrique (2018 06 17) FR 3

* 3e Thème de l’émission :

AFRIQUE / FRANCE VS RUSSIE

La France s’inquiète du retour en force de la Russie en Afrique

>> Le géopoliticien Luc MICHEL :

Le retour de la Russie « sur les champs de bataille de la guerre froide en Afrique », après le départ brutal de 1991-92 du à l’implosion de l’URSS, est une mauvaise surprise pour le Bloc américano-occidental, l’AFRICOM et l’OTAN. Et en particulier pour Macron et sa « nouvelle Françafrique 2.0 », choisie comme « nouveau sherif de l’Afrique » par le général Mattis, chef du Pentagone et homme fort de l’Administration Trump.

En particulier Moscou intervient directement sur les chasses gardées de Paris : Libye avec Haftar, Centrafrique, RDC (où des accords russo-congolais viennent d’être conclu) …
* AFRIQUE MEDIA

Rediffusion sur la WebTV AFRIQUE MEDIA

sur http://www.afriquemedia-webtv.org/

II –VOIR L’ANALYSE DE REFERENCE SUR

LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY :

* AFRICAN GEOPOLITICS: HOW ‘RUSSIA REVISITS AN OLD COLD WAR BATTLEGROUND’ (SEEN FROM THE USA)

sur http://www.lucmichel.net/2018/01/17/luc-michels-geopolitical-daily-african-geopolitics-how-russia-revisits-an-old-cold-war-battleground-seen-from-the-usa/

La guerre froide – la nouvelle « Guerre froide 2.0″ – est de retour en Afrique !

Le Think-Tank STRATFOR (proche du Pentagone et du Lobby militaro-industriel US) consacrait début janvier une intéressante analyse au retour de la Russie sur « les champs de bataille » de la confrontation entre les USA et les soviétiques. Une analyse qui révèle les inquiétudes de Washington sur le grand retour de Moscou en Afrique. En commençant par l’Afrique sub-saharienne …

III -VOIR AUSSI LES ANALYSES VIDEOS :

* Voir sur PANAFRICOM-TV/

ZOOM AFRIQUE DE PRESSTV (22.03.18) AVEC LUC MICHEL:

LE CONTINENT AFRICAIN SE TOURNE VERS LA RUSSIE DE POUTINE

sur https://vimeo.com/261330852

* Voir sur EODE-TV/ GEOPOLITIQUE AFRICAINE/

LUC MICHEL: MOSCOU DE RETOUR SUR LES CHAMPS DE BATAILLE DE LA GUERRE FROIDE (PARTIE I)

sur https://vimeo.com/252349360

* Voir sur EODE-TV/ GEOPOLITIQUE AFRICAINE/

LUC MICHEL: MOSCOU DE RETOUR SUR LES CHAMPS DE BATAILLE DE LA GUERRE FROIDE (PARTIE II)

sur https://vimeo.com/252349171

* Voir sur EODE-TV/ LUC MICHEL:

RCA-SOUDAN-LIBYE-EGYPTE, MOSCOU S’INSTALLE EN AFRIQUE

(LE GRAND RETOUR DE LA RUSSIE EN AFRIQUE III)

sur https://vimeo.com/255284315

* Voir sur EODE-TV/ LUC MICHEL:

POURQUOI MOSCOU SOUTIENT KINSHASA AU CS DE L’ONU

(LE GRAND RETOUR DE LA RUSSIE EN AFRIQUE IV)

sur https://vimeo.com/256037909

* Voir sur EODE-TV/ LUC MICHEL:

MOSCOU VA-T-ELLE S’ENGAGER EN RCA ET AU SAHEL?

(LE GRAND RETOUR DE LA RUSSIE EN AFRIQUE V)

sur https://vimeo.com/260800785

# Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –

Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme

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Le solite illazioni del “ben informato” Griseri

16 giugno 18 Repubblica 

Ipotesi cento milioni in più per il territorio, il piano per far digerire la Tav alla Val Susa

Un grande progetto di riqualificazione in cambio del tunnel: la strada per uscire dall’impasse tra M5s e Lega

di Paolo Griseri

http://torino.repubblica.it/cronaca/2018/06/16/news/cento_milioni_in_piu_per_il_territorio_il_piano_per_far_digerire_la_tav_alla_val_susa-199109700/

Un grande progetto di riqualificazione della Val di Susa destinato ad aumentare di molto la cifra di 100 milioni di euro già stanziata negli anni scorsi.

Fonti vicine ai partiti di governo ipotizzano questa strada per uscire dall’impasse che potrebbe crearsi dopo il braccio di ferro di Salvini sull’immigrazione.

Perché, si ragiona negli ambienti del centrodestra piemontese, accontentate le pulsioni più viscerali del popolo salviniano contro gli immigrati, Di Maio potrebbe pretendere ora uno scalpo altrettanto ghiotto da sventolare per inorgoglire l’elettorato grillino.

E quale miglior occasione, se non quella di pretendere che la Lega approvi lo stop alla Torino-Lione? Mossa politicamente discutibile (come spiegare che il blocco della Tav è stato barattato con quattro giorni di navigazione in più per i disperati dell’Aquarius?) ma forse di qualche effetto.

Le opere di trasformazione del territorio (guai a chiamarle opere di compensazione) sono, a ben pensarci, l’unico terreno su cui agire.

Anche se i grillini non la pretendessero come bandiera da sventolare, la questione che dovrà affrontare il ministro Toninelli è tutt’altro che semplice.

Il 6 giugno scorso, con una mail di posta certificata, il commissario di governo per la Torino-Lione, Paolo Foietta, ha scritto allo stesso ministro delle Infrastrutture e al sottosegretario alla presidenza del Consiglio, Giancarlo Giorgetti, dichiarando la sua «completa disponibilità ad un incontro per informarla, nelle modalità che riterrà opportune, del quadro della situazione».
È dunque immaginabile che nelle prossime settimane, come aveva dichiarato lo stesso Toninelli inaugurando il Salone dell’auto di parco Valentino, si possa prendere una decisione sul da farsi. L’ipotesi di un aumento delle compensazioni da spendere nel grande progetto di riqualificazione del territorio è solo una delle possibilità anche se non è facilissima da percorrere.

Perché i Comuni direttamente interessati dall’opera sono pochissimi e il principale impatto del progetto sulla valle è un cantiere sotto i piloni di un viadotto autostradale. Non un granché.

Quale altro scalpo si potrebbe dunque offrire al popolo grillino? Le ipotesi allo studio, in modo riservato, sono diverse.

Escluso ogni intervento sul tunnel di base: per bloccare i lavori ci vorrebbero anni. Bisognerebbe uscire dai trattati internazionali e trovare in Parlamento una maggioranza (che oggi non c’è) che voti una legge per lo stop al supertreno.

Forse l’unica parte da eliminare nel progetto nella parte internazionale potrebbe essere la costruzione della nuova stazione di Susa.

Un risparmio di circa 100 milioni che i Cinque stelle potrebbero esporre come trofeo. Anche se sposterebbe il traffico di interscambio da Susa a Bussoleno, cioè da un comune grillino ad uno a guida Pd.

Più difficile intervenire sulla tratta Torino-Susa, anche perché è proprio su quella parte del tracciato che già si sono operati i tagli negli anni scorsi.

L’ultima proposta di modifica è stata avanzata nei giorni scorsi dal sindaco Pd di Rivalta, Nicola De Ruggiero. che ha suggerito di non scavare sotto la collina morenica di Avigliana per collegare la ferrovia con il centro logistico di Orbassano.

Ipotesi non semplice perché creerebbe un intasamento con le linee tra Torino e l’hinterland. Qualsiasi sia lo stendardo che si potrà offrire agli elettori grillini per poter consentire ai loro rappresentanti di dire che il vento è cambiato, anche sulla Tav, è chiaro che le prossime settimane saranno decisive. E il clima tra Roma e Parigi non aiuta certamente.

Nell’ipotesi che il governo giallo-verde volesse davvero percorrere la strada dello stop all’opera, non sarà semplice, con i rapporti diplomatici al limite della rottura, chiedere comprensione ai francesi nella trattativa sui risarcimenti per i lavori già compiuti.

Non sono i giorni in cui Di Maio, come aveva promesso, possa spiegare a Macron le ragioni dello stop all’opera.

In attesa di conoscere le scelte concrete del governo, la macchina dei cantieri deve comunque andare avanti. «Non si bloccano le opere con un tweet», confessano i responabili dell’opera. Nell’attesa dei passi formali, occorre procedere per evitare interventi delle magistrature contabili.

Il cronoprogramma prevede che entro fine 2019 si debbano spendere gli 813 milioni già stanziati dall’Ue e i complessivi 1,915 miliardi impegnati da Francia e Italia.

Inoltre, entro fine 2018, Telt, la società del supertunnel, dovrà appaltare opere per 5 miliardi. Un bel rebus.

Di Maio annuncia il ‘Decreto Dignità’: eliminare Jobs Act e studi di settore

COME MAI QUESTA GIUSTA E DOVEROSA INIZIATIVA, come era facile intuire, censuratissima dai miliardi di giornalacci SUSSIDIATI. Chissà quanto otruzionismo faranno al governo, da gente che auspica la morte di bambini per far continuare la pratica di MAFIA CAPITALE alla modica cifra di 5 MILIARDI L’ANNO (eh no, per questa cifra NESSUNO URLA “LE COPERTURE” le coperture???!!!!). In due settimane questo GRANDIOSO ministro, ha salvato 30mila posti di lavoro del comparto TIM. Sentiti i sinistri tanto dalla parte dei lavoratori congratularsi?? SIA mai. Ha incontrato anche i runners, che grazie alla svendita dei diritti di regimi imposti e diretti dalle sinistre, è una delle tante categorie SENZA ALCUNA TUTELA, figuriamoci salario minimo.

State tranquilli che l’abolizione degli studi di settore sarà avversato come PROVVEDIMENTO SALVA EVASORI vedrete. Per chi non lo sapesse, tramite gli studi di settore E’ LO STATO che stabilisce quanto tu guadagni AL DI LA’ DEGLI SCONTRINI, il cui obbligo di emissione sarebbe dovuto decadere a seguito di tale introduzione da parte del gov Prodi. Manco stalin

VEDIAMO SE LE SINISTRE E SINDACATI APPOGGERANNO, SOSTERRANNO L’ABOLIZIONE DEL JOBS ACT, dubito, il loro governo lo ha introdotto (salvo bofonchiamenti falsi di facciata utile per mantere una pseudo faccia davanti al proprio elettorato)

Così per il reddito di cittadinanza, vera misura ANTI SUICIDI, ma come disse la ALESSIA MORANI del Pd chi non lavora è inutile, deve essere la posizione ufficiale del PD dato che nessuno l’ha REDARGUITA o fatta dimettere. I soldi devono essere solo per banche e MAFIA CAPITALE

Il Decreto Dignità di Di Maio. Tra gli altri punti, le delocalizzazioni e il gioco d’azzardo. Il reddito di cittadinanza ‘forse’ nel 2019.

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Clicca per vedere : Decreto Dignità: Di Maio vuole eliminare Jobs Act e studi di settore

Il primo provvedimento di Luigi Di Maio al governo sarà la firma del ‘Decreto Dignità’. Ad annunciarlo, attraverso un post sul suo profilo Facebook, lo stesso super ministro del Lavoro e dello Sviluppo Economico. Si tratterà, ha fatto sapere Di Maio, di un provvedimento basato su quattro fondamentali punti: studi di settore, delocalizzazione delle imprese, precarietà e gioco d’azzardo.

Lo scopo del decreto, nella parole del ministro, sarà quello di ‘ristabilire i diritti sociali dei cittadini’, calpestati dalle leggi emanate d’urgenza [VIDEO]in questi ultimi anni, dal Jobs Act ai decreti salva banche.

I contenuti del ‘Decreto Dignità’ di Di Maio: spesometro, delocalizzazioni, precarietà e gioco d’azzardo

Questi, nel dettaglio, i quattro punti che andranno a formare il ‘Decreto Dignità’:

  • Imprese: saranno aboliti tutti quegli strumenti che complicano la vita [VIDEO] degli imprenditori, vale a dire lo spesometro (strumento contro l’evasione dell’Iva), lo split payment (ovvero il versamento anticipato, da parte della pubblica amministrazione, dell’Iva sulle fatture emesse dai fornitori), il redditometro (il calcolo della capacità contributiva basato sulla valorizzazione dei beni posseduti;
  • Delocalizzazioni: le imprese che beneficiano di finanziamenti pubblici non possono trasferire le produzioni all’estero. Le imprese, ha spiegato Di Maio, non possono portare all’estero macchinari comprati con i soldi dello Stato. Devono, anzi, impegnarsi a ‘creare lavoro ben retribuito e tutelato per i lavoratori italiani’;
  • Precarietà: eliminare le norme, conseguenze del Jobs Act, che hanno portato ad una riduzione dei diritti e delle tutele dei lavoratori. L’idea è quella di ridurre la possibilità di rinnovo dei contratti a tempo determinato e di introdurre nuove garanzie a favore nelle nuove tipologie di lavoratori, come quella dei ‘riders’, i ciclisti che consegnano i pasti a domicilio già ricevuti dal ministro;
  • Gioco d’azzardo: l’ultimo punto del Decreto Dignità prevede la lotta alla ludopatia attraverso il divieto di pubblicità del gioco d’azzardo, allo stesso modo di quanto avviene con la pubblicità delle sigarette.

Il ministro Di Maio: ‘Reddito di cittadinanza? Spero nel 2019’

Luigi Di Maio ha poi avuto modo di spiegare il contenuto del Decreto Dignità e delle altre iniziative che il governo Lega-M5S ha in programma attraverso un intervista radiofonica concessa a Rtl 102.5, nel corso della quale ha ribadito come primaria intenzione del Governo quella di ‘dare dignità a persone che hanno un lavoro ma non hanno garanzie per il futuro’.

Interpellato sul reddito di cittadinanza, cavallo di battaglia della campagna elettorale del Movimento 5 Stelle, il ministro ha inoltre dichiarato che ‘spera’ che possa vedere la luce nel 2019 confermando, comunque, l’avvio dell’iter già da quest’anno con la creazione di un fondo apposito.

Questo articolo è stato verificato con:

L’era dell’Aquarius

È già evidente come la vicenda dell’Aquarius, la nave attrezzata con 629 migranti soccorsi in mare e in attesa di un approdo certo, rappresenti il primo episodio di una nuova importante fase politica in materia di gestione dei flussi migratori. Il caso Aquarius sta spingendo tutti a posizionarsi e a dipingere lo scenario con toni molto forti, accuse durissime, appelli perentori su fronti opposti.

Per parte mia so che dietro al caso Aquarius ci sono sì quelle 629 vite in viaggio e in ansia, ma c’è anche una questione enorme, complessa, di fronte alla quale non ci sono soluzioni semplici. Non si mettono le brache al mondo, neanche in questa materia. Però si possono costruire punti di riferimento molto laici e ridurre i decibel delle grida, guardando avanti e calcolando il tempo che abbiamo per fare qualcosa.
Partiamo ad esempio dalla cosa più urgente, la vita delle persone coinvolte in questo specifico caso. Se ne parla con i toni del pericolo imminente, come se si trattasse di una carretta del mare pronta a rovesciarsi dopo un S.O.S., mentre invece si tratta di un mezzo sicuro, con viveri e medicinali, in costante contatto con le autorità e con gli operatori sanitari per urgenti rifornimenti. Non è sicuramente un posto invidiabile dove trascorrere l’esistenza, ma non è peggiore di un centro di prima accoglienza sulla terraferma. Quel che è in atto è “solo” un braccio di ferro politico sulla destinazione di questo segmento del viaggio. Come ogni questione politica, la decisione è da ritenersi un argomento controverso, ma quel che è certo è che non sussiste una minaccia diretta e grave all’esistenza delle persone che stanno dentro l’Aquarius. Chi definisce la decisione del governo (che nega l’approdo in porti italiani della nave proveniente dalle acque libiche) come un’operazione spietata di gente “senza cuore”, e invita nel frattempo a guardare in faccia “gli occhi dei bambini”, punta a un importante lato emotivo che tuttavia è fuorviante se si considera che non è affatto in questione il loro salvataggio, bensì la forma che assumerà la loro accoglienza e le decisioni su chi abbia diritto a restare.
Le forze politiche che hanno composto la maggioranza parlamentare e firmato il “Contratto di governo” condividono questi elementi essenziali in materia di migrazioni: il sistema di accoglienza deve essere autenticamente europeo, non nazionale; chi richiede asilo deve farlo direttamente dai Paesi di provenienza o transito e chi ne ha diritto, direttamente da lì, deve essere già ripartito obbligatoriamente presso i 27 Stati membri dell’Unione europea e quindi integrato negli stessi.
Un problema gigantesco come le migrazioni contemporanee, in particolare nelle sue forme irregolari e illegali, non deve essere gestito solo dalla Repubblica Italiana intanto che gli altri membri della UE blindano da decenni le frontiere e i porti, inclusi quelli retti da governi sedicenti “progressisti”.
Veltroni in questi giorni ha paventato un ritorno agli anni trenta, ma ha dimenticato cosa faceva il suo governo negli anni novanta. Proprio mentre dal centrosinistra si urla alla disumanità del caso Aquarius, possiamo compulsare pagine ancora non sbiadite delle azioni di governo di quella parte, come il blocco navale anti immigrazione deciso dal governo Prodi, con “disposizioni rigide sul respingimento” in mare degli albanesi. Nell’album di famiglia della sinistra italiana c’è un’iniziativa molto più drastica di quel che accade oggi.
Certo, non lo ricorda il solito Roberto Saviano, quando intima al ministro dei trasporti di aprire i porti e twitta: «#umanitàperta #apriteiporti #Aquarius». È lo stesso Saviano che non fa una piega su come Israele gestisce le questioni di #umanitàaperta alle sue frontiere e su come bombarda i porticcioli dei pescatori palestinesi. Omissioni umanitarie.
In questo quadro mi colpisce un’osservazione del giornalista Sebastiano Caputo, che chiama in causa una delle critiche rivolte alla chiusura dei porti, ossia il fatto che si concentri sui soggetti più deboli. Dice Caputo che chiudere i porti «è un atto politico, non razzista, che mira a fermare questa orrenda tratta di esseri umani. Ora però aspettiamo da Matteo Salvini, e dai suoi colleghi al governo, un gesto altrettanto forte quando i vertici della NATO ci chiederanno di utilizzare le nostre basi militari per bombardare Paesi sovrani e appoggiare guerre “umanitarie” che alimentano quella stessa orrenda tratta di essere umani. Forti coi forti, senza doppi standard.»
Le risposte sono scritte nel futuro, e dovranno contrastare le pressioni di quelle stesse parti politiche che oggi ci accusano di razzismo ma si sono schierate con tutte le guerre imperialistiche che hanno devastato Africa e Asia negli ultimi venticinque anni.
Non mi è congeniale la postura mediatica di Salvini su questa materia, troppo attenta al possibile risvolto elettorale, come d’altro canto, sul fronte opposto, lo è quella del sindaco di Napoli De Magistris. Tuttavia le cose vanno viste nell’insieme, senza pregiudizi, e senza sconti per i signori delle pagliuzze e delle travi. Faccio un esempio che sconcerterà qualche lettore.
Ricordo di aver assistito a un dibattito in TV del 2011, quando si stava per fare la guerra alla Libia. Sino a quel giorno Salvini lo conoscevo solo di viso, non lo avevo mai seguito in un confronto. Praticamente vinse a mani basse su esponenti della sinistra che si spendevano per la guerra a Gheddafi, ai quali diceva in sostanza: “ma vi rendete conto che devastando questo paese, oltre a fare decine di migliaia di morti, causerete una catastrofe migratoria dai costi umani esagerati?” E concluse con “Povera sinistra, come si è ridotta, povera sinistra”. Mi colpì moltissimo perché aveva ragionato e concluso con lucidità prevedendo gli esiti di quel disastro criminale, al quale la sinistra si consegnò totalmente, in parte complicemente e in parte stupidamente. Ricordo l’odio sparso dagli organi di informazione vicini alla sinistra: una totale demonizzazione di Gheddafi, una campagna isterica e guerrafondaia, un delirio che accompagnava le stragi, lo sterminio dei dirigenti dello stato libico, la distruzione dei potabilizzatori e delle infrastrutture, e infine l’espulsione di due milioni di africani che lavoravano in Libia. Non mi piace il frasario del Salvini di oggi, lo ribadisco, ma la sinistra è ancora incapace di un’autocritica sulle sue grandi colpe storiche di anni recenti, non imputabili a Salvini.
Le classi dirigenti francesi e britanniche negli ultimi sette anni hanno scatenato guerre che oltre ai lutti e oltre alla distruzione di interi Stati con cui noi avevamo relazioni convenienti, hanno provocato un drastico peggioramento nella gestione dei flussi migratori, e ora dicono che gestirli non è affar loro ma solo affar nostro. Non siamo di fronte a casuale o banale egoismo. Stanno invece ridisegnando la gerarchia europea, trasformando il fianco sud dell’Europa in un mondo troppo debole per farsi valere, troppo ripiegato sui suoi problemi per esigere che più a nord si paghi il prezzo delle spietate politiche di potenza.
Le classi dirigenti di Parigi e Londra hanno scelto cosa voler fare dell’Italia: il paraurti per le tragedie della globalizzazione; così come a Francoforte, Bruxelles e Berlino avevano deciso cosa fare della Grecia: il laboratorio dove sperimentare la futura ‘mezzogiornificazione’ di mezza Europa. È l’autodemolizione del sogno europeo in vista di un ordine che toglie già, ancora una volta, il velo che nascondeva ciò che non è mai venuto meno: i soliti brutali rapporti di forza guidati dalle grandi capitali dei grandi capitali.
In questa particolare congiuntura è giusto richiamare l’Europa ai suoi doveri, in tempi rapidi. L’estate è lunga.
11.06.2018   Pino Cabras

Aquarius sì, Aquarius no? L’Italia dice no

“Finché la barca va, lasciala andare, Finché la barca va, tu non remare, Finché la barca va, stai a guardare… ”

Così diceva una canzone popolare di quasi 50 anni fa, che ben riflette la flemma cronica con cui i governi Europei degli ultimi anni sono stati a contemplare il tema-problema dell’immigrazione di massa. Da qualche giorno però, dopo l’insediamento in Italia del primo governo “populista”, qualcuno ha deciso di non stare più a guardare e di fare quello per cui è stato votato ed eletto, e che 17 milioni di Italiani si aspettano che faccia: risolvere con gli strumenti a disposizione il problema dell’immigrazione e il business legato al traffico di esseri umani, come precisamente stabilito alle pagine 26-27 del contratto di governo sottoscritto da M5S e Lega. Quel qualcuno è Matteo Salvini che come Ministro dell’Interno di una repubblica sovrana ha deciso di impedire l’ingresso nei porti Italiani ad una nave, l’Aquarius della ONG Sos Mediterranée battente bandiera di Gibilterra e con a bordo 629 persone raccolte nel tratto di mare tra Libia e Italia grazie a solerti scafisti. Si è scatenata mezza Europa tacciando Salvini, il governo Conte e per estensione l’intera Italia di tutti i crimini possibili a sfondo xenofobo.
 
Al di la di facili reazioni e semplificazioni che vogliono incarnare in Salvini il volto del puro razzismo, occorre guardare i fatti spesso ignorati o, ancor peggio, selezionati ad hoc. Così mentre il “razzista” respinge l’Aquarius e minaccia di chiudere i porti anche alla Sea Watch 3, nave di una Ong tedesca battente bandiera olandese e carica di migranti, si sorvola sul fatto che lo stesso Salvini non si oppone allo sbarco di 932 migranti che la nave Diciotti ha lasciato il 13 Giugno a Catania. Mentre a gran voce si dice che era l’Italia a dover intervenire e “salvare” l’Aquarius perché più vicina alle coste Italiane, ci si dimentica che la nave è stata fermata quando era 27 miglia da Malta e a 35 dall’Italia, quindi per un bel tratto del suo percorso è sempre stata assai più vicina alle coste Maltesi, ma da La Valletta hanno fatto sapere che non avrebbero accolto i 629 sventurati perché…  le operazioni di soccorso erano state coordinate da Roma.
Viene da chiedersi, quante navi cariche di profughi, migranti, donne, bambini, farabutti e anche qualche terrorista l’Italia ha accolto negli ultimi 20 anni, anche quando le operazioni di soccorso erano coordinate da altri stati? Su questo non ho la risposta, ma il ragionevole dubbio è che siano molte. In compenso è noto il dato sul numero di migranti accolti da altre nazioni europee quali Ungheria e Polonia, che hanno sgomitato per entrare a far parte “dell’Europa dei Popoli”, mentre hanno mantenuto un concetto di integrazione tutto loro: nessuno.
 
Il presidente francese Emmanuel Macron afferma che quella Italiana è una scelta di cinismo  e irresponsabilità, facendo eco al suo portavoce Attal che l’altro ieri ha dichiarato che la “posizione del governo Conte sui migranti fa vomitare”. A restare sul livello delle accuse verrebbe da rispondere che lo sbarbatello Attal può essere perdonato data la giovane età, mentre Macron non è nella condizione di dare lezioni perché ha sposato sua nonna, per cui ha già dato segno di evidente squilibrio.
Se invece si ragiona è bene considerare che i disastri seguiti all’intervento militare in Libia del 2011 fortemente voluto da Nicolas Sarkozy, che finì per fomentare guerre e destabilizzare stati con cui l’Italia aveva relazioni sostanzialmente buone, causò un’escalation dei flussi migratori, che non dovrebbero essere pagati dallo stato Italiano.
È vero che una certa componente politica nazionale ha agito per anni svendendo i nostri diritti di cittadini. E’ la stessa componente che ora s’indegna e che ha elementi di spicco in Walter Veltroni, che accusa Salvini di fare campagna elettorale sulla pelle degli sventurati migranti, mentre tace su cosa faceva lui e altri amici suoi 20 anni fa in tema di immigrazione col blocco navale e chiusura dei porti decisi dal governo di centrosinistra di Prodi, con Napolitano Ministro dell’Interno e Dini in prima fila, che diedero “disposizioni rigide sul respingimento” in mare degli Albanesi. E’ perfettamente rappresentata anche da Madre Teresa Bonino con “Più Europa per tutti”, specialmente se all’inizio paga Soros.
 
Oppure dai partitini dei sindaci nati per fare da stampella al malato PD, e in tutta quella pletora di prebendati ed intellettuali che dove conta l’intelligenza vera, quella che discute fatti senza svendersi al migliore offerente, varrebbero come il 2 di picche a briscola, cioè niente. E non può non venire in mente Roberto Saviano, che intima a ministri di aprire frontiere e twitta di umanità e porti aperti, ma si dimentica del trattamento standard riservato da Israele ai Palestinesi dentro e fuori dai porti…  Si sa, nessuno è perfetto, nemmeno lui.
La scelta di Salvini di bloccare l’Aquarius non ha solo messo in evidenza l’ennesimo dramma di persone che cercano un futuro migliore in Europa. Ha fatto qualcosa di più, facendo risaltare in modo incontrovertibile che la soluzione del problema immigrazione una certa Europa che conta la vorrebbe lasciare a quell’Europa che non conta, perché nei salottini di Bruxelles da qualche decennio i burocrati euroinomani che difendono in primis i propri interessi nazionali hanno deciso, con la complicità di “statisti” Italiani, che se ne sono fottuti di tutto e tutti a parte della propria famiglia e delle proprie relazioni clientelari, che i problemi li doveva gestire l’Italia, sic et simpliciter.
Lo stesso Macron al vertice sui migranti tenutosi a Roma nell’Agosto 2017 lodava il nostro paese per come gestiva il problema, ed ora che l’Italia ha dimostrato che non intende tenersi tutti quelli che arrivano, perché non può umanamente ed economicamente farlo, sempre lui sentenzia che l’Italia è diventata “irresponsabile, cinica” ed in ultima analisi vomitevole. Lo stesso Macron che ha chiuso porti francesi e frontiere, dà dell’irresponsabile a Salvini per avere fatto altrettanto! Ma l’Italia, proprio perché dispone di risorse finite e fa parte di un consesso di altre nazioni Europee, chiede che questi problemi “comuni” siano gestiti “in comune” con risorse “comuni”. Sarebbe questa l’irresponsabilità razzista?
 
La questione dell’Aquarius, come già quella del papocchio che si era creato con il primo rifiuto al governo Conte da parte del Presidente della Repubblica, mostra sempre di più chi è a favore del mantenimento dello status quo dell’establishment, inserito in una rete di relazioni europee ed internazionali, indipendentemente dai bisogni e dalla volontà del popolo Italiano, e chi invece vuole cambiare le cose per risolvere problemi decennali che il popolo Italiano è stato costretto a subire, suo malgrado.
A strombazzare contro Salvini e l’asse Lega-M5S è quella stessa “sinistra” che dipingeva Gheddafi come il demonio, favorevole allora all’intervento Francese in Libia per portarvi la libertà e la pace e che ora, guarda caso, ripete il refrain di Macron sull’irresponsabilità di Salvini. Quella sinistra incapace di autocritica perché è “già dalla parte del popolo”, quindi si vede sempre dalla parte giusta, anche se col popolo ha perso la sintonia da decenni e si limita, oltre a difendere gli interessi finanziari di alcune schiere di bankompagni selezionati, ad inscenare ogni 25 Aprile la finta adesione ai valori della Resistenza, dopo aver massacrato con leggi eccellenti pensioni, scuola e lavoro – pagato in vouchers – insieme ai discendenti di quel popolo che nella Resistenza combatté contro il Nazifascismo.
E’ quella stessa sinistra che tuona contro Conte, “pupazzo” che deve stare attento a non commettere crimini in nome del popolo – l’autore è l’ex-ministro Graziano Del Rio, sostenitore di Iren che fa affari d’oro con gli inceneritori, soluzione secondo lui evidentemente a misura della salute tumorale del popolo o che ha amici in Napolitano, in gioventù grande difensore dell’intervento armato in Ungheria (e chi non ha fatto errori in gioventù?), dove secondo lui “i carri armati sovietici avrebbero portato la pace”.  
 
E la portarono davvero: quella del cimitero. E’ lo stesso Napolitano poi – coincidenza?! – favorevole alla guerra che la Francia volle contro la Libia nel 2011 trascinandovi gli altri stati europei. La stessa sinistra che ha gestito così bene il problema dell’immigrazione da riempire le città italiane di sbandati, su cui poi lucrano cooperative ed imprese caritatevoli con il dovere appaltato di fare del bene.
Che la guerra in Libia avrebbe causato danni enormi era scontato, come lo stesso Salvini disse già 7 anni fa, danni che sono sotto gli occhi di tutti. La Libia è un paese instabile, campo di scontri tra milizie senza scrupoli e jihadisti, con porti e spiagge non presidiate, da cui partono carrette del mare che riempiono le coste Italiane di clandestini, aiutate da ONG che fanno servizio taxi: questa è la verità che chiunque sia dotato di un minimo di onestà intellettuale e nozioni geografiche elementari deve avere il coraggio di guardare per quello che è. Poiché suona troppo male dire che andiamo a prendere i migranti in Africa nel Golfo della Sirte, si preferisce dire che li “salviamo” sempre mentre sono alla deriva nelle acque del canale di Sicilia, che sta 500 km più a nord, disinformazione istituzionale reiterata negli anni, per la quale va ringraziata la stampa a libro paga dei partiti che ora si stracciano le vesti per protestare contro il razzismo.
Salvini ha giocato d’azzardo, in modo calcolato. Ha preso una nave che sta a galla – non una bagnarola – ma non l’ha scelta a caso perché l’Aquarius è stata in prima linea nel fare la spola fra la Libia e la Sicilia in quello che spesso più che un esodo migratorio ha i connotati della deportazione, e l’ha bloccata. La nave non è a rischio di affondare, né vi sono epidemie a bordo, e i disagi attuali non sono certo maggiori di quelli che i migranti hanno subito per mano degli scafisti. Il governo Italiano li ha riforniti di viveri, ha prestato loro cure mediche e una scorta militare mentre si dirigono verso la Spagna che ha deciso di accoglierli, non senza aver lanciato gli usuali strali contro l’Italia.
 
Il governo Italiano, che ha sostenuto la scelta di Salvini e la cui posizione è stata bene illustrata da Conte, Di Maio e Toninelli, ha dato cibo, medicine e protezione fino a destinazione, se lo ricordi “l’Intellighenzia” di sinistra che dice che in tema d’immigrazione bisognerebbe applicare la “lezione di Roma Antica”… quale? Perché all’occorrenza Roma antica non esitava a riservare agli “accolti” un colpo di pilum o un gladio alla gola se serviva, dopo aver venduto donne e bambini in schiavitù. Pilum e gladium, non cibo e medicinali. Salvini, in ottemperanza ai suoi doveri istituzionali e al patto di governo voluto dal popolo Italiano – e non dagli amici sinistrorsi del neoliberismo che voleva impedire la formazione dell’attuale governo – ha quindi chiuso i porti con un obiettivo preciso, che è quello di mettere finalmente il problema dell’immigrazione di massa al centro della politica europea dicendo che va gestito e risolto.
Tutto si può dire, ma non che sia un razzista irresponsabile ed irragionevole. Certo, coloro che per anni hanno fatto i propri comodi alle spalle dell’Italia si sono risentiti, solo perché, animati dall’unico valore esistenziale che è il proprio interesse, non hanno neppure la vergogna e la decenza di tacere.
Tutti possiamo sbagliare, compreso Salvini, ma, come afferma Matteo Olivieri, ex- consigliere M5S di Reggio Emilia, “diverso è il caso in cui un evento o serie di eventi vengono letteralmente ribaltati: lì ci troviamo di fronte a comportamenti che vanno trattati come merce di scarto” e va attribuito a queste invettive e stravolgimenti cronologici il loro giusto peso, cioè meno di zero. Quos Deus Vult Perdere Prius Dementat. Mi auguro che sia la volta buona, ora che qualcuno dopo anni non si limita più a stare a guardare dove vanno le barche.
 
Alessandro Guardamagna 14.06.2018
Fonte: www.comedonchisciotte.org