BURUNDI, UNE NATION QUI RÉSISTE

 

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LUC MICHEL :

BURUNDI, UNE NATION QUI RÉSISTE

(SUR LE ‘ZOOM AFRIQUE’ DE PRESS TV, IRAN, DU 26 MARS 2018)

sur https://vimeo.com/262210609

LM.PRESS TV - ZOOM AFRO burundi resistant (2018 03 26) 2

« Le Burundi, l’élan national contre l’Occident »

– PRESS TV.

Le géopoliticien Luc MICHEL analyse le prochain Référendum constitutionnel de Mai au Burundi, dans l’optique de la Résistance africaine, dont le Président Nkurunziza est l’une des figures de proue et le héros des masses panafricanistes.

Il explique comment la résistance de Bujumbura passe par l’auto-financement des élections, la possession du sol et des ressources (Gaz, terres rares) et l’AFREXIT CPI (que le Burundi est seul à avoir mené à bien).

Enfin, il démonte les manœuvres occidentales (Washington, Paris, l’ex colon belge) de déstabilisation du Burundi, le rôle de l’ONU et des marionnettes occidentales au Conseil des Droits de l’Homme de Genève et celui de l’opposition compradore fantoche (Cnared et cie), enfin celles de la soi-disant CPI de La Haye …

Crédit : Press TV

Montage : VOXBURUNDI / PANAFRICOM-TV

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LES CONTRADICTIONS INTERNES DU BLOC AMERICANO-OCCIDENTAL : LA BELGIQUE MAILLON FAIBLE DE L’OTAN ET DE L’UE ?

 

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 03 27/

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« “J’ai toujours défendu l’idée qu’il fallait maintenir les lignes ouvertes, tout en gardant une position ferme sur les sujets qui fâchent”, explique Didier Reynders dans la droite ligne de la doctrine Harmel »

– Le Vif (hebdo belge, 26 février 2018).

« La Belgique a une position beaucoup plus aimable (…) Je suis persuadé que votre visite va servir au bien des économies de nos deux pays »

– V.V. Poutine (31 janvier 2018).

LM.GEOPOL - Belgique maillon faible (2018 03 27) FR (4)

« Votre pays joue un rôle actif et pragmatique pour améliorer les relations entre la Russie et l’Union européenne »

– Le Premier ministre russe Dimitri Medvedev (fin janvier 2018).

« La Russie sera toujours un grand voisin de l’Union européenne »

– Charles Michel (premier ministre belge, ce 27 mars).

Vous savez que je n’ai aucune indulgence pour la Belgique, monstruosité géopolitique créée en 1815 dans la foulée de Waterloo (1) par l’impérialisme anglo-saxon. La Belgique a été de toutes les aventures coloniales et impérialistes, de la Conférence De Berlin en

1885 (qui donna libre cours au génocide congolais de Léopold II) (2) à la Syrie de 2018. Et au pillage de l’Afrique, et spécialement des Grands-Lacs, par les Réseaux libéraux du MR (3). Mais l’héritage de

1815 a amené au pouvoir à Bruxelles les Républicains flamands. Et fait de Bruxelles le maillon faible de l’Union Européenne avec la Question catalane !

L’actualité du jour, nous montre que la Belgique est aussi le maillon faible de l’OTAN sur la Question russe. Alors, ironie, que Bruxelles abrite à la fois le siège de l’UE et celui de l’OTAN ! Les réticences belges à expulser des diplomates russes, que l’OTAN doit aller jusqu’à lui exiger (voir Partie III de cette analyse), montre aussi une faille au sein du Bloc américano-occidental.

Une partie de l’élite ouest-européenne, humiliée par les diktats américains et réaliste quand à la guerre commerciale USA-UE (depuis le début des Années ’80), doublée de la guerre financière Dollar-Euro (depuis 2000), voudrait une collaboration avec la Russie et la fin des sanctions anti-russes qui pénalisent l’UE au profit des USA. La Belgique, durement frappée par ces sanctions anti-russes et les contre-sanctions de Moscou (notamment au niveau de son agriculture), est le poisson-pilote de cette politique. Voir aussi les positions de Federica Mogherini, patrone de la Diplomatie de l’UE, sur l’Iran, le maintien des accords de Genève, et le refus de nouvelles sanctions anti-iraniennes, à la grande colère du « Parti américain » de l’UE (Macron, Le Drian, Merkel, May et cie) …

On se souviendra alors de la « Doctrine Harmel », le premier ministre belge de 1965, puis minstre des affaires étrangères de 1966 à 1973.

Dont le « Rapport Harmel » rédigé en 1967 continue d’inspirer la « posture » des dirigeants de l’UE qui veulent une entente avec Moscou.

(4). il élabore notamment ce qui restera comme “la doctrine Harmel”. « Il propose, en 1967, de sortir de la logique du monde bipolaire, divisé entre Américains et Soviétiques, afin de favoriser la détente.

Il appelle l’Europe à prendre son sort en main (…) On estime généralement que la visite du chancelier allemand Willy Brandt à Varsovie, en 1970, mais aussi la signature des accords d’Helsinki, en 1975, furent les fruits de cette doctrine ». Des analystes diront que Jean Thiriart, le géopoliticien de la Grande-Europe de Vladivostok à Reykjavik (5), était le « poisson-pilote ». Lui qui avait rencontré Ceaucescu et Chou En Lai à Bucarest en 1967, puis les dirigeants est-allemands à Leipzig …

I – LA QUESTION CATALANE : LA BELGIQUE MAILLON FAIBLE DE L’UE

« Qui a vu les images d’hier, aurait cru à une dictature sud-américaine dans les années 70. Mais c’est bien l’Espagne en 2017 »

– Gazet van Antwerpen (quotidien flamand, 19 oct. 2017).

Les médias de l’UE (qui sont ceux de l’OTAN) nous disent inlassablement, depuis octobre 2017 et le Référendum catalan, que « le gouvernement catalan est isolé ». C’était oublier que l’UE avait sous cet angle un maillon faible : le gouvernement fédéral belge. Avec Charles Michel, un premier ministre libéral francophone. Mais une majorité où le grand parti dominant est la N-VA … nationaliste flamande et indépendantiste (qui arbore le drapeau catalan sur son siège). Une N-VA à qui le premier ministre doit tout, à commencer par ses ambitions de réélection (6) (7). Je renvoie mon lecteur à mes nombreuses analyses sur ce sujet …

* Lire en particulier mon analyse sur :

LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

VERS UN SEISME GEOPOLITIQUE DANS L’UNION EUROPEENNE (II):

LA CATALOGNE PROVOQUE UNE CRISE DIPLOMATIQUE GRAVE ENTRE MADRID ET LE GOUVERNEMENT FEDERAL BELGE http://www.lucmichel.net/2017/10/21/luc-michels-geopolitical-daily-vers-un-seisme-geopolitique-dans-lunion-europeenne-ii-la-catalogne-provoque-une-crise-diplomatique-grave-entre-madrid-et-le-gouvernement-federal/

Le référendum en Catalogne, remporté à 90% par les séparatistes selon les autorités de la communauté autonome, a engendré d’autres victimes collatérales que celles brutalisées par la police : la démocratie et l’Europe, s’accordent à penser les éditorialistes belges francophones, au lendemain du scrutin. Tous dénoncent le recours à la « force indigne » par le gouvernement de Mariano Rajoy, perdant « borné » du scrutin qui « pourrait ne pas survivre ». Reflet à la fois du rapport des forces politiques en Belgique, mais aussi de l’état d’esprit des populations.

II – LA QUESTION DES SANCTIONS ANTI-RUSSES : LA BELGIQUE MAILLON FAIBLE DE L’OTAN

« La Belgique, cheval de Troie de la Russie pour casser la solidarité européenne ? », interrogeait ‘Le Vif-L’Expess’ (hebdo russophobe), le

26 février dernier : « Didier Reynders chez Lavrov après Charles Michel chez Poutine : les relations se réchauffent. De quoi accentuer l’ingérence russe au coeur de l’Europe ? La Belgique préfère parler de convergence d’intérêts ».

« INGERENCE RUSSE AU COEUR DE L’EUROPE » OU « CONVERGENCE D’INTERETS » ?

Que dénonce ‘Le Vif’ :

« Quand Charles Michel s’est envolé pour Moscou fin janvier, plus de trente journalistes faisaient partie du voyage. Ils n’étaient plus que deux à accompagner Didier Reynders, ministre des Affaires étrangères, quinze jours plus tard. Cette fois, pas de rencontre de Poutine au rendez-vous, ni de passage sous les dorures du Kremlin (le Premier ministre belge en a été privé aussi, l’entretien ayant eu lieu dans une résidence du président russe), mais la substance était la même.

L’homologue de Reynders, le maître en dialectique Sergueï Lavrov, était déjà présent lors de la rencontre entre Michel et Poutine. Et les éléments de langage furent identiques. Pourquoi, dès lors, ces deux visites si rapprochées ? D’autant qu’aucun des deux MR (Ndla :

parti libéral belge francophone au pouvoir fédéral) n’a fait d’allusion à l’autre… ” Le télescopage n’est pas idéal, convient-on dans l’entourage de Reynders, mais son voyage était prévu depuis longtemps. Il était lié à la signature de la commission mixte entre la Russie et l’Union économique belgo-luxembourgeoise. Celui du Premier ministre s’est greffé par la suite, car il y avait un momentum politique, déterminé par son propre agenda, par la Coupe du monde de football et par les élections du 18 mars “. Lesquelles ne seront qu’une formalité pour Vladimir Poutine. »

Que veulent les dirigeants belges :

« Les deux libéraux plaident pour la reprise du dialogue. ” J’ai toujours défendu l’idée qu’il fallait maintenir les lignes ouvertes, tout en gardant une position ferme sur les sujets qui fâchent “, explique Didier Reynders dans la droite ligne de la doctrine Harmel

(…) Depuis l’éclatement de la guerre en Ukraine, en 2014, et l’annexion de la Crimée, sanctions (européennes) et contre-sanctions

(russes) restent en vigueur, au grand dam de nos producteurs de pommes et poires confrontés au boycott des fruits de leurs vergers. Plutôt que de buter sans cesse sur les dossiers chauds, Charles Michel préconise aujourd’hui de changer la méthode de travail avec la Russie.

” Il faut peut-être dialoguer sur d’autres thèmes “, avait-il déclaré fin 2017 lors des journées diplomatiques, citant nos intérêts économiques et le défi stratégique de l’énergie. Reynders, lui, a évoqué avec ses hôtes la diplomatie culturelle. A Saint-Pétersbourg, l’Ermitage a ouvert ses salles à Jan Fabre et Anne Teresa de Keersmaeker a fait salle comble à Moscou. En sens inverse, le ministre, également en charge des institutions culturelles fédérales, souhaite l’organisation en Belgique d’une semaine culturelle russe. Au passage, il regrette que si peu d’étudiants belges partent en Erasmus en Russie. Image trop vieillotte, pas assez multilingue ? Le plus grand pays d’Europe ne compte que 700 citoyens belges enregistrés, dont la moitié possède la double nationalité. »

POUTINE A CHARLES MICHEL:

“VOTRE VISITE VA SERVIR AU BIEN DES ECONOMIES DE NOS PAYS”

Le Premier ministre Charles Michel avait rencontré ce 31 janvier le président russe Vladimir Poutine à sa résidence Novo-Ogariovo. « Votre visite va servir au bien des économies de nos deux pays », avait estimé le chef du Kremlin en début de rencontre. L’entretien s’était déroulé en présence du ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, du vice-Premier ministre, Dmitri Ragozine et du porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov.

Poutine a souligné les relations historiques qui lient les deux pays.

« Cette année marque les 165 ans des relations diplomatiques entre la Russie et la Belgique », avait-il indiqué. Evoquant la prochaine réunion de la commission mixte entre l’Union économique belgo-luxembourgeoise (UEBL) et la Russie à Sotchi le 14 février denier, Poutine avait réagi positivement au déplacement du Premier ministre belge en Russie. « Je suis persuadé que votre visite va servir au bien des économies de nos deux pays », a pointé Poutine.

De son côté, Charles Michel a plaidé pour un dialogue ouvert : « Nous aurons l’occasion d’aborder ensemble divers sujets afin d’arriver à une meilleure compréhension de l’un et de l’autre. Dans cette optique de dialogue, il est important de discuter de sujets d’intérêts communs, comme la sécurité, la lutte contre le terrorisme et la situation au sud de l’Union européenne », avait-il déclaré. « L’histoire des relations entre la Belgique et de la Russie est faite de hauts et de bas, mais nous resterons tout d’abord toujours des voisins ». Charles Michel a également fait part de son désir d’évoquer avec le chef du Kremlin d’éventuels nouveaux partenariats, notamment au niveau économique.

“UN DIALOGUE EST NECESSAIRE AVEC MOSCOU POUR DEFENDRE LES INTERETS DE LA BELGIQUE” (LE PREMIER MINISTRE BELGE)

Durant sa visite officielle, Charles Michel estime « qu’un dialogue est nécessaire avec la Russie afin de défendre les intérêts stratégiques de la Belgique, mais aussi de l’Union européenne (UE), en matière économique et sécuritaire, notamment ». A son arrivée à Moscou, le Premier ministre « s’attendait à un dialogue constructif avec les autorités russes » et souhaitait « relancer les lignes de communication entre Bruxelles et Moscou ».

« Je peux imaginer que la Russie a des choses à dire aux représentants qui siègent à l’Europe. Je vais pouvoir écouter ces messages et en relayer également un certain nombre. Mais je pense que dans les relations internationales, c’est un peu comme dans un quartier. Quand on ne s’entend pas bien avec ses voisins, quand il y a de l’incompréhension, on en paie le prix tôt où tard », a expliqué C.

Michel. « Il faut tenter de défendre les intérêts stratégiques (de la Belgique et de l’UE), sur le plan sécuritaire, économique et de la stabilité », notait-il. « Je pense que nous devons essayer d’ouvrir le dialogue dans l’intérêt de nos concitoyens. Par exemple, la Russie joue un rôle au sud de l’Europe, en Syrie, et en Libye et nous avons tout intérêt à revenir sur ces sujets avec Moscou afin de voir si nous pourrions parvenir à stabiliser ces régions ensemble. Les conflits dans ces régions ont d’importantes conséquences au sein de l’Europe.

Elles entrainent notamment d’importants flux migratoires », a souligné le chef du gouvernement fédéral.

DIPLOMATIE ECONOMIQUE

Dans tout ce contexte pèsent les intérêts économiques belges :

« La diplomatie économique est un dada du ministre (Reynders) (…) Belgique, Luxembourg et Russie ont conclu leur bisannuelle commission mixte sur un constat prometteur : une croissance de 20 % des échanges, de quoi compenser la dégringolade qui a suivi la crise ukrainienne de 2014. La Russie figure aujourd’hui dans le top 10 des plus gros partenaires de la Belgique, qui lui achète principalement des produits énergétiques, tandis que nous leur vendons des produits finis. UCB, Solvay, GSK sont présents sur le marché russe et le vice-Premier ministre Dmitri Rogozine s’est félicité qu'” aucune entreprise belge n’ait déserté la Russie depuis l’instauration des sanctions “.

Celles-ci n’ont finalement eu que peu d’effets. »

DIPLOMATIE SPORTIVE :

AU PAYS DU FOOTBALL, PAS QUESTION DE SABOTER LA COUPE DU MONDE DE FOOTBALL  EN RUSSIE

« Enfin, rapelle ‘Le Vif’, c’est l’année de la diplomatie sportive, avec les Diables Rouges qui feront peut-être des flammes dans la toundra. En guise de préambule, Lavrov et Reynders se sont échangé des ballons de foot… Et ce dernier a déjà annoncé qu’il compte assister, le 23 juin prochain, au match Belgique-Tunisie, qui se jouera dans le stade du Spartak de Moscou, le club dont le plus ardent supporter est… Sergueï Lavrov. ” J’espère qu’on reviendra souvent en juin et juillet, cela voudra dire que cela marche pour l’équipe belge “, a répété un Didier Reynders fort enthousiaste sur le sujet. Une présence royale ne serait pas exclue non plus. »

LA BELGIQUE « CHEVAL DE TROIE » RUSSE AU SEIN DE L’UE ?

Le très russophobe ‘Le Vif-L’Express’ – pour qui les « réseaux pro-russes dans l’UE », dont les miens, sont une obsession – posent les questions qui dérangent :

«  La Belgique serait-elle devenue un cheval de Troie de la Russie pour casser la solidarité européenne ? Reynders a beau répéter qu'” il n’y a pas l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette ” entre la position de la Belgique et celle de l’Union, les Russes font semblant de ne pas entendre. La Belgique a une position ” beaucoup plus aimable “, avait déjà souligné Poutine. ” Votre pays joue un rôle actif et pragmatique pour améliorer les relations entre la Russie et l’Union européenne “, avait ajouté le Premier ministre russe Dimitri Medvedev.

Et comme ses deux compatriotes, Lavrov a insisté sur les 165 ans de relations diplomatiques entre la Belgique et la Russie, comme s’il s’agissait d’un anniversaire capital. Le tsar Pierre le Grand, qui a parcouru nos contrées, est également appelé à la rescousse. Pour Lavrov, c’est clair, on va vers la normalisation. »

Dans ces manœuvres diplomatiques, la Belgique joue un rôle de poisson-pilote. « La Belgique n’avance pas seule, d’autres pays de l’Union retrouvent le chemin de Moscou, et nous n’avons d’autre vocation que de chercher des solutions pacifiques par la voie du compromis », dit le ministre belge Reynders.

On comprend mieux aussi le rôle que joue la provocation « Skipral » pour resserrer les rangs de l’UE et de l’OTAN et mettre au pas les dissidents de l’Ordre américain en Europe occidentale …

III – AU MILIEU DE LA CRISE LONDRES-USA-UE-OTAN VS MOSCOU :

LA POSITION BELGE AMBIGUË ET RETICENTE

« Quinze pays européens expulsent des diplomates russes mais pas (encore ?) la Belgique », titrait hier matin ‘La Libre Belgique’

(Bruxelles) : « Le gouvernement belge se réunit en kern (Ndla :

réunion ministérielle restreinte), ce mardi, afin de décider s’il suivra un mouvement auquel participent, entre autres, la France, l’Allemagne, la Pologne, l’Italie, le Canada et les Etats-Unis. Lors du sommet des 22 et 23 mars, les Etats membres de l’Union européenne avaient unanimement pointé la responsabilité “hautement probable” de la Russie dans l’empoisonnement de l’ex-agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille, par un produit neurotoxique à Salisbury, au Royaume-Uni le 4 mars dernier. Ils ont également approuvé le rappel par la Haut représentante Mogherini du chef de la délégation de l’UE à Moscou pour consultations. Voilà pour la réaction commune sur laquelle s’étaient entendus les leaders partisans d’une approche ferme vis-à-vis de Moscou et ceux soucieux de ne pas prendre le Kremlin de front ». Dont la Belgique, pour le moins réticente …

C’est contraint et forcé, à la fois par l’UE et l’OTAN, que le gouvernement belge finira plus tard dans la journée par expluser … un et un seul diplomate russe. Difficile de montrer l’opposition belge aux nouvelles sanctions anti-russes initiées par la provocation britannique !

 UNE BELGIQUE CONTRAINTE AUX SANCTIONS

Les autorités belges ont donc finalement décidé, à leur tour et sous une lourde pression, de procéder au renvoi d’un membre du personnel diplomatique russe accrédité auprès du royaume. La décision a été prise lors d’une réunion des membres du Comité ministériel restreint mardi en fin de journée, en réponse à l’empoisonnement de l’ex-agent double Sergueï Skripal en Grande-Bretagne. « Cette décision sera signifiée à l’ambassadeur russe dans les 48 heures. La personne concernée aura 14 jours pour quitter le territoire ». « Dans le même temps, la Belgique continue à plaider pour le maintien d’un dialogue franc et ouvert avec Moscou sur les sujets d’intérêts communs.La Russie sera toujours un grand voisin de l’Union européenne », a rappelé Charles Michel devant le Comité d’avis sur les questions européennes du Parlement.

CONTRAIREMENT A CE QUE DISENT LES MEDIAS DE L’OTAN : L’U.E. EN ORDRE DISPERSE FACE A MOSCOU !

La moitié des états membres de l’UE n’ont pas suivi Londres et Paris.

Et neuf des vingt-huit Etats membres ont même décidé de ne pas embrayer ! Malte et le Luxembourg se sont dits « solidaires », mais expulser un représentant russe signifierait pour eux couper leurs relations avec Moscou, craignent-ils. La Grèce, Chypre, la Bulgarie, la Slovaquie, la Slovénie et le Portugal préfèrent rester prudents.

Quant à l’Autriche, elle entend « jouer un rôle de médiateur » dans la crise opposant les pays occidentaux au Kremlin, un « pont entre l’Est et l’Ouest », comme l’ont expliqué le chancelier Sebastian Kurz et la ministre des Affaires étrangères Karin Kneissl. C’est Vienne qui, il y a huit ans, avait mis son aéroport à disposition pour un échange d’espions entre Américains et Russes. Parmi ceux venus d’outre-Atlantique, la célèbre Anna Chapman. Et parmi ceux arrivés de Moscou, Sergueï Skripal.

Theresa May, et c’est là son rôle de cheval de Troie américain dans l’UE (8), a profondément divisé les états membres. Et cela au moment où l’unité de ceux-ci s’imposait face aux menaces de guerre commerciale contre l’UE brandies par trump.

Aux pays qui ont opté pour les expulsions, dont les Etats-Unis, Moscou a promis mardi une riposte, « n’en doutez pas ! » a lancé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, depuis Tachkent où il effectuait une visite officielle. « Parce que personne ne souhaite tolérer une telle muflerie et nous n’allons pas le faire » !

NOTES :

(1) La Belgique est un monstre géopolitique artificiel érigé au service des intérêts géopolitiques britanniques en 1830 :

Cfr. Luc MICHEL, sur PCN-INFO /

WATERLOO, UN TOURNANT DE L’HISTOIRE MODERNE : GEOPOLITIQUE – IDEOLOGIE – REVOLUTION. LE POINT DE VUE DU PCN

sur http://www.lucmichel.net/2015/06/18/pcn-info-waterloo-un-tournant-de-lhistoire-moderne-geopolitique-ideologie-revolution-le-point-de-vue-du-pcn/

(2) « Jusqu’à l’apparition de HITLER, Léopold II était un des hommes les plus cruels d’Europe », dit Adam HOCHSCHILD dans « Les fantômes du Roi Léopold – Un holocauste oublié ». « A l’époque, les actes commis au nom de Léopold II ont défini la norme absolue de cruauté, comme cela allait être le cas avec HITLER, un demi-siècle plus tard », dit Peter BATE. Simplement les nazis sont aujourd’hui honnis en Allemagne, mais la famille de Léopold II, ces Saxe-Cobourg-Gotha venus d’Allemagne, règne toujours en Belgique …

(3) Les réseaux libéraux du MR, une version belge de la Françafrique :

Cfr. sur LUCMICHEL. NET/ KAZAKHGATE : VERS UN SCANDALE D’ETAT IMPLIQUANT LE PARTI LIBERAL BELGE MR ET SES RESEAUX AFRICAINS !

sur http://www.lucmichel.net/2017/02/15/lucmichel-net-kazakhgate-vers-un-scandale-detat-impliquant-le-parti-liberal-belge-mr-et-ses-reseaux-africains/

(4) Sur la Doctrine Harmel, au cœur de la Diplomatie parallèle des Années ‘60, un de ses biographes dira : « Pour ce qui est des réactions à l’Est, il convient d’être nuancé. Certes les autorités

(soviétiques) portent publiquement le document en dérision en disant qu’il masque la politique «agressive» de l’Otan. En avril 1967, Leonid Brejnev qualifie l’exercice Harmel d’effort «pour sauver la «sainte Alliance» (sic) (…) à peu de frais». Mais des diplomates de l’ambassade soviétique à Washington sont venus s’enquérir «off the record» auprès du Département d’État du contenu du plan dès le début du mois de décembre 1967. De même, à la veille de l’adoption du rapport par le Conseil, l’ambassadeur de Pologne en poste à Washington est venu en personne demander des précisions au Département d’Etat, tout en précisant que Rapacki, le ministre polonais des Affaires étrangères (Ndla : qui propsa aussi un « plan Rapacki »), avait discuté récemment avec Harmel de la question et que les Polonais marquaient un grand intérêt à ses idées. On verra que des dirigeants de l’Est auront l’occasion de dire eux-mêmes à Harmel ce qu’ils pensent du document. (…).

Il reste que le rapport Harmel a mis en avant le concept de détente à côté de celui de défense, qui était déjà un but de l’Otan. Il reprenait à la fois l’idée de «construire des ponts» entre l’Est et l’Ouest (…) le concept gaulliste de «détente-coopération-entente», et le schéma de Brandt d’ «European order of peace», sans compter l’Appel de Bucarest de juillet 1966 préconisant la coexistence pacifique.

Au-delà, alors que les frontières non naturelles de l’Europe étaient marquées par la division de l’Allemagne, ce document stipulait bien qu’il n’y avait pas de solution générale dans les rapports Est-Ouest sans accord sur l’Allemagne. »

(5) Au début des Années 80, THIRIART fonde avec José QUADRADO COSTA et moi-même l’« Ecole de géopolitique euro-soviétique » où nous prônons une unification continentale de Vladivostok à Reykjavik sur le thème de « l’Empire euro-soviétique » et sur base de critères géopolitiques.

Théoricien de l’Europe unitaire, THIRIART prône dès 1964 une « Europe de Reykjavik à Vladivostok », idée à la base du Néoeurasisme actuel.

Il a été largement étudié aux Etats-Unis, où des institutions universitaires comme le « Hoover Institute » ou l’ « Ambassador College » (Pasadena) disposent de fonds d’archives le concernant. Ce sont ses thèses antiaméricaines « retournées » que reprend largement BRZEZINSKI, définissant au bénéfice des USA ce que THIRIART concevait pour l’unité continentale eurasienne.

Cfr. Luc MICHEL, “CONCEPTIONS GEOPOLITIQUES DE JEAN THIRIART : LE THEORICIEN DE LA NOUVELLE ROME”, Bruxelles, 2003,

sur http://www.pcn-ncp.com/Institut-Jean-Thiriart/cf/cf01.htm

et sur http://www.pcn-ncp.com/Institut-Jean-Thiriart/cf/cf01-2.htm

(6) Voir sur EODE/ OBSERVATOIRE DES ELECTIONS/ VERS LES ELECTIONS DE 2018-2019 EN Belgique (II) : POURQUOI LES ELECTIONS COMMUNALES A ANVERS SONT CAPITALES POUR LE PAYS TOUT ENTIER ?

sur http://www.eode.org/eode-observatoire-des-elections-vers-les-elections-de-2018-2019-en-belgique-ii-pourquoi-les-elections-communales-a-anvers-sont-capitales-pour-le-pays-tout-entier/

(7) Voir sur EODE/ OBSERVATOIRE DES ELECTIONS/ VERS LES ELECTIONS DE 2018-2019 EN BELGIQUE (I) : COMMENT LE RESULTAT DES ELECTIONS EN FLANDRE CONDITIONNERA LA FUTURE MAJORITE FEDERALE …

sur http://www.eode.org/eode-observatoire-des-elections-vers-les-elections-de-2018-2019-en-belgique-i-comment-le-resultat-des-elections-en-flandre-conditionnera-la-future-majorite-federale/

(8) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ INTRODUCTION TO THE GEOPOLITICS OF BRITISH IMPERIALISM

sur http://www.lucmichel.net/2018/03/16/luc-michels-geopolitical-daily-introduction-to-the-geopolitics-of-british-imperialism/

(Sources : Le Vif-L’Espress – Knack – Gazetvan Antwerpen – lucmichel.

net – pcn-ncp. info (Site archive 1995-2012 du PCN- НОП) – La Libre Belgique – EODE Think-Tank)

Photos :

Janvier 2018, le premier ministre belge rencontre Poutine.

Février 2018, le ministre des AE Reynders rencontre Lavrov.

Federica Mogherini et Lavrov (juillet 2017).

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Néoeurasisme – Néopanafricanisme (Vu de Moscou et Malabo) :

PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/

________________

* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

WEBSITE http://www.lucmichel.net/

PAGE OFFICIELLE III – GEOPOLITIQUE

https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/

TWITTER https://twitter.com/LucMichelPCN

* EODE :

EODE-TV https://vimeo.com/eodetv

WEBSITE http://www.eode.org/

Mosca: “Washington non sarà in grado di distrarci dalla Siria con la situazione nel Regno Unito”

skripal

“La Siria rimane al centro dell’attenzione della diplomazia russa”, ha affermato la missione diplomatica della Russia negli Stati Uniti.
Mosca ha esortato Washington ad abbandonare i suoi “piani irresponsabili” sulla Siria, che porterebbero all’escalation del conflitto, ha riferito l’ambasciata russa negli Stati Uniti nel suo account Facebook.
Nella sua dichiarazione, la missione diplomatica russa afferma che pochi giorni fa ha messo in guardia Washington dalla tentazione di approfittare delle provocazioni dei terroristi in Siria che usano armi chimiche contro i civili per attaccare Damasco.
“Le minacce del rappresentante degli Stati Uniti all’ONU di commettere tali azioni e incoraggiare una corrispondente atmosfera nei principali media statunitensi”, causano pre occupazione a chiunque di fatto appoggia Washington nel Ghouta orientale,  prosegue il comunicato.
Secondo i rappresentanti dell’ambasciata russa, tutta la “resistenza” da un lungo periodo di tempo è controllato dal gruppo jihadista di Al-Nusra, che per anni ha attaccato la periferia pacifica della capitale siriana, comprese le missioni diplomatiche russe.
“Ancora una volta invitiamo Washington ad abbandonare le dichiarazioni e piani di irresponsabili, carichi di escalation irreversibile del conflitto,” ha aggiunto l’ambasciata russa, che ha anche sottolineato che “non potranno distrarci dalla Siria” con la situazione nel Regno Unito. “La Siria rimane al centro dell’attenzione della diplomazia russa”,è stato ribadito.
Fonte: https://www.facebook.com/RusEmbUSA Notizia del: 15/03/2018

Murray: a colpire Skripal è stato il Mossad, non la Russia

Porta la firma del Mossad israeliano il tentato omicidio in Inghilterra dell’ex agente russo Sergej Skripal, che ha innescato la guerra tra Londra e Mosca con espulsioni simmetriche di diplomatici. Lo sostiene Craig Murray, già ambasciatore britannico in paesi come l’Uzbekistan. Murray non è un fan di Putin. Al contrario: ritiene che siano stati i russi ad assassinare col polonio Alexandr Litvinenko nel 2006, in più imputa alla Russia l’occupazione “illegale” della Crimea e dell’Ossezia del Sud (Georgia), e arriva ad accusare il Cremlino di aver organizzato auto-attentati allo scopo di avere il pretesto del «brutale assalto alla Cecenia». E’ infatti emerso che fu proprio Boris Eltsin a promuovere il “separatismo ceceno”, per poi procedere con l’intervento militare (cui mise fine proprio Putin). Ma stavolta i russi non c’entrano, con l’attentato che ha ridotto in fin di vita l’ex 007 Skripal e sua figlia Yulia nella città inglese di Salisbury. E’ più che sospetta la determinazione con la quale il governo britannico ha subito puntato il dito contro Mosca: la premier Theresa May e il ministro degli esteri Boris Johnson additano la Russia come unico mandante. La loro tesi: l’ex agente del Gru (l’intelligence militare di Mosca, poi passato agli inglesi) è stato avvelenato con gas nervino. Ma è l’agenzia internazionale per il disarmo chimico a chiarire che la Russia non dispone più di gas letali. E poi, perché rischiare un simile autogoal d’immagine?

Craig-Murray
La versione di Londra, scrive “L’Antidiplomatico”, non convince affatto l’ex ambasciatore britannico Craig Murray, che invita ad approfondire una strada diversa: quella che conduce direttamente a Israele e al Mossad. Lo riporta il giornalista investigativo Nafeez Ahmed su “Insurge”. Semmai è Israele a possedere l’agente nervino, spiega Murray, e il suo servizio segreto, il Mossad, «è estremamente abile negli omicidi in territorio straniero». Theresa May ha rivendicato la propensione russa all’assassinio all’estero far credere che ci sia Mosca dietro all’attentato? «Se è per questo, il Mossad ha una propensione ancora maggiore all’assassinio all’estero», afferma Murray. «E mentre mi sto sforzando per trovare un motivo valido per cui la Russia avrebbe dovuto rischiare di danneggiare la sua reputazione internazionale in modo così penoso – aggiunge – Israele ha una chiara motivazione per danneggiare la reputazione russa in modo così profondo». E spiega: «L’azione russa in Siria ha minato la posizione israeliana in Siria e Libano in modo fondamentale, e Israele ha tutti i motivi per voler danneggiare la posizione internazionale della Russia con un attacco che mira a gettare responsabilità su Mosca».
Murray inoltre evidenzia come sia improbabile che i russi «abbiano atteso otto anni per colpire», dopo la “diserzione” del loro vecchio agente. Allo stesso modo, «non ha alcun senso assassinare improvvisamente una spia liberata attraverso uno scambio di prigionieri, e che per ben otto anni ha vissuto a Londra alla luce del sole».
Nel caso Skripal, scrive “L’Antidiplomatico”, a colpire è la determinazione, la pervicacia, con cui le autorità britanniche si affannano a incolpare la Russia, «senza peraltro fornire alcuna prova a sostegno delle tesi accusatorie», peraltro seccamente smentite persino dall’Opcw, l’organizzazione internazionale per la proibizione delle armi chimiche. «L’agenzia, con sede a L’Aia, ha infatti certificato che la Russia ha distrutto il proprio arsenale di armi chimiche, agenti nervini compresi».
L’Opcw non ha quindi trovato alcuna evidenza indicante che la Russia mantenga una capacità di “avvelenamento” da gas nervino, «mentre non si può dire lo stesso per Stati Uniti, Gran Bretagna e Israele». A far da detonatore, dopo il successo russo in Siria, potrebbe anche esser stato il clamoroso annuncio del 1° marzo, nel quale Putin – presentando i nuovi missili atomici iper-sonici, come nuova frontiera della deterrenza (armi che annullerebbero l’arsenale nucleare Usa) – ha di fatto mutato, in modo clamoroso, l’aspetto militare dell’equilibrio geopolitico. Al punto che Donald Trump è giunto alla rimozione di Rex Tillerson. Nuovo segretario di Stato, il “falco” antirusso Mike Pompeo, che lascia la guida della Cia a Gina Haspel, accusata di aver introdotto l’uso sistematico della tortura (come il “waterboardig”) per i sospetti terroristi, inclusi quelli detenuti a Guantanamo in flagrante violazione dei diritti umani.
Scritto il 15/3/18
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Caso Skripal. A 10 Km da Salisbury c’è Porton Down, l’hub per la guerra chimica del Regno Unito

skripal

Ulf Schmidt, professore di storia moderna presso l’Università del Kent, in un libro recentissimo aveva documentato di innumerevoli disseminazioni di agenti biologici e chimici condotti sulla ignara popolazione inglese
Prosegue con continui, grotteschi, colpi di scena la saga di Sergej Skripal “avvelenato, insieme alla figlia, con il Sarin da sicari di Putin”. E mentre gli abitanti di Salisbury gettati nel panico dal governo sono l’unica “prova” che i mass media possono mostrare per attestare questo inverosimile “complotto di Mosca”, c’è chi si documenta sulle infamie del Defence Science and Technology Laboratory, l’impianto militare per la Guerra biologica di Porton Down, ubicato a dieci chilometri da Salisbury. Sale così tra i libri più scaricati (tramite Emule e Torrent) in Gran Bretagna “Secret Science: A Century of Poison Warfare and Human Experiments” (Oxford University Press, 2015) di Ulf Schmidt, professore di storia moderna presso l’Università del Kent.
Basato, su documenti ufficiali recentemente declassificati, il libro di Schmidt documenta di innumerevoli disseminazioni di agenti biologici e chimici condotti sulla ignara popolazione inglese dagli “scienziati” di Porton Down. Ad esempio, 1953: disseminazione tramite aereo – proprio sull’area di Salisbury – di 4600 chili di zinco e cadmio solfuro (oggi ritenuto potenzialmente cancerogeno); giugno 1964: dispersione nella metropolitana di Londra di batteri ritenuti debolmente patogeni (con il conseguente monitoraggio dei ricoveri ospedalieri per verificare la dinamica delle infezioni);
 
1952: la disseminazione di batteri vivi della peste al largo della costa occidentale della Scozia…
Esperimenti simili a quelli che venivano condotti negli USA ma che a Porton Down suscitarono le rimostranze di alcuni “scienziati” i quali segnalarono l’inopportunità di mettere a repentaglio la salute e, in alcuni casi la vita, degli Inglesi. Per questo motivo, esperimenti “senza restrizioni” cominciarono ad essere condotti dapprima nelle isole Bahamas (disseminazione di virus dell’Encefalite equina) e poi in un altro possedimento imperiale britannico: la Nigeria (gas nervino).
Con questi precedenti non c’è da meravigliarsi se in questi giorni sui social inglesi comincino ad affollarsi fantasiose ipotesi che collegano il “caso Skripal” allo stanziamento straordinario di 48 milioni di sterline erogate per il potenziamento del Centro di Porton Down. Ipotesi che sconfinano nella paranoia, certo. Ma la scoperta che a vegliare sulla loro incolumità siano proprio coloro che, fino a ieri, li intossicavano con veleni e microorganismi patogeni comincia a rendere davvero nervose non poche persone in Gran Bretagna.
Francesco Santoianni Notizia del: 16/03/2018

PER DEUTSCHE BANK L’ITALIA DEVE RIFORMARE ”TAGLIANDO PENSIONI, SCUOLA, SERVIZI E SANITA”’ OPPURE DEVE LASCIARE L’EURO

ottimo, cogliamo la palla al balzo visto che ci sarebbero due partiti euroscettici che hanno preso la maggioranza dei voti. No sia mai lasciare la Ue dei popoli, la dolce cara Ue tanto compassionevole verso i popoli….Ma questa intimidazione viene solo da una banca, le ligie democratiche sovrannazionali istituzioni europee mica prendono ordini dalle banche no?

BERLINO – “L’Italia dovrebbe decidere se riformare a fondo e repentinamente lo stato – con il taglio delle pensioni, il taglio della sanità pubblica, il taglio dei servizi pubblici, il taglio della spesa scolastica pubblica – o se lasciare l’eurozona”. Lo ha dichiarato in una intervista a “Bloomberg” il capo economista di Deutsche Bank, David Folkerts-Landau. E già questa è una notizia, che ovviamente in Italia nessun mezzo di “informazione” ha divulgato.
Discutendo gli effetti dell’elezione di Donald Trump a presidente degli Stati Uniti sulle dinamiche macroeconomiche europee, Folkerts-Landau esprime una visione profondamente pessimistica:”Il Continente europeo, anche senza considerare Trump, e’ economicamente problematico da anni e la Banca centrale europea ha esaurito le munizioni a propria disposizione e anzi ne ha abusato, non in termini di mandato, ma di politiche valutarie”.
“L’eurozona si trova in una condizione per cui i rendimenti sui titoli obbligazionari non danno piu’ un’indicazione del rischio di credito proprio per effetto delle politiche di stimolo della Bce, la disoccupazione giovanile e’ mediamente al 20 per cento, e le previsioni di crescita sono state dimezzate rispetto a sei mesi fa”. Il cvapo economista di Deutsche Bank non fa sconti.
“A questo scenario – prosegue – si aggiunge l’impatto tremendamente negativo dell’elezione di Trump, ad esempio in termini di potenziali spese aggiuntive per la difesa europea, nel caso gli Usa decidessero effettivamente di ridimensionare la loro partecipazione alla Nato. L’elezione di Trump dovrebbe suonare la sveglia all’Europa, ma la politica continentale e’ troppo ingessata, e’ troppo difficile conseguire il cambiamento in Europa. E’ per questo che sono molto pessimista”.
L’intervista si sposta poi sulla precaria situazione economico-finanziaria dell’Italia, con l’impennata dei rendimenti sui titoli di Stato registrata in particolare negli ultimi giorni. “Se l’Italia fosse un paese emergente, dovrebbe intervenire in suo soccorso il federalismo europeo”, osserva l’intervistatore. Il capo economista di Deutsche Bank non traccia un quadro rassicurante: “Siamo di fronte a un paese con un rapporto deficit-pil oltre il 130 per cento, che non cresce e ha un deficit del tre per cento, e dunque continua ad accumulare debito”, afferma Folkerts-Landau.
“Gli interessi ancora contenuti che il paese paga sul suo debito sono la prova di un mercato obbligazionario totalmente distorto. L’incremento dello spread bund-btp registrato negli ultimi giorni e’ legato all’approssimarsi del referendum sulla riforma costituzionale del prossimo 4 dicembre. Il mio timore – afferma l’economista – e’ che piu’ ci si avvicina alla data del referendum, e piu’ l’effetto dell’elezione di Trump si fa sentire, piu’ gli investitori esterni usciranno dall’Italia, sino a far esplodere lo spread: uno scenario che prefigurerebbe un grave impatto sui settori bancari italiano ed europeo”.
“L’Italia, insomma, e’ l’epicentro da cui rischia di giungere ulteriore instabilita’ in Europa”.
Il capo economista di Deutsche Bank poi sgancia una vera e propria bomba: “Data la sua precaria situazione, e in caso di sviluppi negativi dopo il referendum del 4 dicembre, se l’Italia dovesse scontrarsi con ulteriori difficolta’, avrebbe bisogno di un programma del Fondo monetario internazionale. Il paese ha bisogno di un’opera tempestiva di riordino improntato all’efficienza del mercato e del mercato del lavoro, che deve essere compiuta dall’esterno, o in caso contrario rischia di non essere mai intrapresa”.
“Sarebbe certo difficile, per l’Italia e gli italiani, accettare un intervento dell’Fmi, e molto probabilmente la Commissione Ue cercherebbe di mettere assieme qualcosa sul modello della troika, ma non e’ cosi’ che il sistema finanziario globale dovrebbe funzionare: l’Fmi siede al centro, e se un paese ha difficolta’ finanziarie e’ da li’ che dovrebbero giungere le riforme, non da un contesto regionale”.
Ovviamente, per il capo economista di Deutsche Bank l’Italia è uguale alla Grecia, e non si rende conto che invece la destabilizzazione finanziaria dell’Italia è cosa ben diversa da quella greca. L’onda d’urto travolgerebbe l’intera eurozona, facendo tracollare colossi bncari malati come appunto è Deutsche Bank.
Folkerts-Landau riconosce – però – le difficolta’ insite nel tenere in vita il progetto di una moneta unica che riunisce economie diversissime come quelle di Italia e Germania: “Dal 1970 al 2000, quando e’ entrato in scena l’euro, il marco tedesco si e’ apprezzato sulla lira italiana dell’80 per cento. Oggi questo non e’ piu’ possibile, e l’Italia e’ costretta a una continua svalutazione domestica. E’ un problema destinato a protrarsi a lungo, a meno che l’Italia non implementi davvero profonde riforme strutturali (iperliberiste col taglio delle pensioni, il taglio della sanità e della scuola pubblica, il taglio dei lavori pubblici). E ha dimostrato di non esserne in grado. Senza quelle riforme – conclude il capo economista di Deutsche Bank – l’Italia sconterebbe uno stato di crisi continua, e dunque in questo caso starebbe meglio fuori dall’eurozona”.
Fonte ilnord.it

Europa privatizzata: non teme la sinistra, ma la democrazia

Scritto il 15/3/18

Non è possibile rimuovere il dato che il “popolo” «ritenga ormai la sinistra parte del problema e non della soluzione». Su “Contropiano”, che si definisce “giornale comunista online” e si è schierato con “Potere al Popolo”, Sergio Cararo ammette: il cosiddetto “popolo della sinistra”, «ormai residuo, residuale e limitato» (vedasi il pessimo risultato di “Liberi e Uguali”) «non è più sufficiente né credibile neanche per una dignitosa testimonianza istituzionale». Lo stesso “Potere al Popolo” «non è riuscito ad esprimersi fuori dal perimetro e dal linguaggio del popolo della sinistra». Per Gioele Magaldi, fondatore del Movimento Roosevelt, la parola “sinistra” non è di per sé sinonimo di progressismo, come non lo è l’ideologia comunista, «che di fatto finisce sempre per affidare il potere a un’oligarchia (di burocrati, in questo caso)». Magaldi si definisce liberale e socialista: storicamente, il liberalismo ha rappresentato la rottura del monopolio politico dell’élite economica, e il socialismo ha offerto il know-how per mettere in pratica una giustizia sociale che non lasci indietro nessuno. Il dramma, in questa Italia – dice Magaldi a “Colors Radio” – è che abbiamo cestinato le ideologie utili, per tenerci solo quella, ipocrita e subdola, del neoliberismo disonesto, devastatore e privatizzatore, in nome del quale la super-casta finanziaria ha occupato militarmente le istituzioni, nazionali ed europee.
«La statistica degli ultimi anni ci suggerisce che i mercati oggi sono sempre meno spaventati se un paese dell’area euro affronta un momento più o meno lungo di “non-governo”», scrive il “Sole 24 Ore” in un passo citato da Cararo su “Contropiano”. «È la prova che oggi i governi nazionali dell’area euro contano sempre meno», aggiunge il quotidiano di Confindustria. «Le regole dei trattati sovranazionali, sottoscritte attraverso cessioni parziali di sovranità, depotenziano – che piaccia o no – le iniziative “fuori dagli schemi” a livello nazionale». Per Cararo sono «parole pesanti come piombo, ma veritiere», che infatti «delineano uno scenario con cui fare inevitabilmente i conti». Sulla realtà dell’Italia post-elettorale, aggiunge Cararo, «incombono ipoteche già in scadenza come la manovra finanziaria aggiuntiva che l’Italia dovrà fare a primavera sulla base dei diktat dell’Unione Europea, poi c’è il Fiscal Compact da approvare entro l’anno, e poi ci sono i “mercati finanziari” che fino ad ora non sembrano molto preoccupati della instabilità politica in Italia, come non lo sono stati di quella post-elettorale in Belgio, Spagna, Germania». E questo, «nonostante siano stati sconfitti due partiti “di sistema” come Pd e Forza Italia e abbiano vinto due partiti percepiti – fino ad ora – come “antisistema e populisti”», vale a dire Movimento 5 Stelle e Lega.
Se hanno vinto grillini e leghisti, dice Cararo, è per via della «composizione sociale “spuria” delle classi subalterne nel nostro paese», strati sociali che «avevano bisogno di un nemico sulla base del quale darsi – in negativo – una identità». Il “nemico” della Lega sono i migranti, quello dei 5 Stelle la “casta” dei partiti corrotti. Alle urne c’era un’Italia esasperata, «ma la “sinistra” non le ha offerto nulla di alternativo». Il cosiddetto antifascismo di oggi, tornato in auge come bandiera da sventolate contro CasaPound, per Cararo «va declinato nella sua attualità». Ovvero: «Il nesso tra le politiche antipopolari connaturate all’Unione Europea e la società del rancore che vota per vendetta, era la contraddizione che andava colta e agita a tutto campo». E se l’Europa del rigore produce l’Italia del rancore, quella è la faglia lungo la quale – per Magaldi – occorre predisporre una risposta democratica ampia e popolare, che potrebbe chiamarsi Pdp, Partito Democratico Progressista. «Partito, innanzitutto, fatto di militanti e dirigenti democraticamente selezionati: perché di quello c’è bisogno, non di cartelli elettorali velleitari che si squagliano come neve al sole dopo aver raccolto lo zero-virgola, alle urne». Progressista, in quanto «liberale e socialista come Olof Palme, il premier svedese assassinato nel 1986 anche per intimidire la socialdemocrazia europea».
Al leader svedese, costruttore del miglior welfare europeo (nonché di una formula economica basata sulla partecipazione azionaria degli operai nelle aziende aiutate dallo Stato) il Movimento Roosevelt dedicherà un convegno, in primavera, a Milano. «Con Palme, probabilmente, questa Disunione Europea non sarebbe mai nata», sostiene Magaldi, che nel bestseller “Massoni, società a responsabilità illimitata” (Chiarelettere) ha messo a nudo la natura supermassonica del vero potere, che all’inizio degli anni ‘80 – con il patto “United Freemansons for Globalization” – ha imposto questa mondializzazione brutale e senza diritti. Primo step, all’epoca: liquidare la sinistra socialista. Con il piombo, come nel caso di Palme, o con la comparsa dei post-socialisti come Clinton e Blair, pronti a smantellare diritti (precariato, flessibilità) e procurare profitti stellari all’élite finanziaria, tra deregulation per i capitali e turbo-privatizzazioni a favore degli “amici”. Magaldi non è catastrofista: riconosce ai 5 Stelle e alla Lega di aver sostenuto istanze democratiche sacrosante. Il problema? La mancanza di una sintesi, puntualmente palesata dalla paralisi post-voto. «Lasciamo perdere la parola “sinistra”», propone Magaldi, «e rispolveriamo ideologie utili: quella liberale, democratica, e quella socialista». Unica possibilità: «Costruire insieme una via d’uscita largamente popolare, condivisa, per trovare la forza di smontare le regole truccate di quest’Europa “matrigna” e privatizzata».
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Formenti: e ora il potere annullerà questa rivolta elettorale

Dopo Trump, la Brexit e il referendum italiano sulla Costituzione, erano arrivate la vittoria di Macron e il recente, travagliato rilancio della “grande coalizione” Cdu-Spd in Germania, alimentando nell’establishment “liberal” l’illusione che la marea populista fosse sul punto di rifluire. Invece no: il risultato delle elezioni del 4 marzo l’onda prosegue e rischia di travolgere «la diga eretta da partiti tradizionali, media e istituzioni nazionali ed europee», scrive Carlo Formenti su “Micromega”. 5 Stelle e Lega triplicano le rispettive rappresentanze parlamentari e i loro voti sommati superano il 50%, «certificando che metà dei cittadini italiani sono euroscettici e non credono più alle narrazioni sulla fine della crisi e sui presunti benefici della globalizzazione». Per i media, siamo allo tsunami populista. Ma che radici sociali ha? Quali sono le differenze fra le sue due anime principali? E perché le sinistre (socialdemocratiche e radicali) stanno affondando nell’insignificanza politica? E poi: perché, malgrado tutto, l’establishment è ancora in grado resistere? Quali scenari si apriranno, se e quando la diga crollerà davvero?

 
Dario Di Vico, sul “Corriere della Sera”, spiega il trionfo della Lega nelle regioni del Nord scrivendo che i voti dei ceti medi produttivi e quelli delle “periferie del rancore” si sono potuti sommare grazie a un’agenda politica chiara quanto facile dacomunicare: meno tasse e più controllo dell’immigrazione. A sua volta Enzo d’Errico (“Corriere del Mezzogiorno”) attribuisce la valanga dei voti pentastellati al Sud a un’altra convergenza: quella fra le masse meridionali, martoriate da disoccupazione e miseria, e i ceti medi a loro volta impoveriti dalla crisi: tutti «sedotti dalla promessa grillina di istituire un reddito di cittadinanza». Dopo la “normalizzazione” del movimento creato da Grillo e l’accentuazione del rifiuto di definirsi di destra o di sinistra, le differenze fra M5S e Lega «appaiono meno radicali di quelle che oppongono populismi di destra e di sinistra in altri paesi (vedi “Podemos” e “Ciudadanos” in Spagna, o Marine Le Pen e Mélenchon in Francia)».
 
Quanto al crollo delle sinistre, abbondano invece le diagnosi precise: Massimo Franco, sul “Corriere”, parla di un potere che non è stato in grado di vedere quanto stava accadendo». Sullo stesso giornale, Luciano Violante sostiene che la sinistra viene punita perché ha scelto il politicamente corretto, abbandonando l’etica dell’uguaglianza.
Onofrio Romano, intervistato dal “Corriere del Mezzogiorno”, punta il dito contro l’illusione dei fan nostrani della Terza Via di contemperare mercato e diritti sociali e di costruire un europeismo “buono e sociale”. Il futuro prossimo? E’ l’ora degli espedienti tecnico-politici da mettere in atto «per impedire a chi ha vinto di governare: alchimie parlamentari e presidenziali, condizionamenti finanziari e istituzionali da parte di mercati e organismi internazionali», soprattutto per scongiurare un patto fra M5S e Lega che, secondo Franco, «terrorizzerebbe l’Europa».
Per Formenti, il fallimento delle campagne propagandistiche che hanno tentato di rintuzzare l’ondata populista «nasce dal reale, drammatico peggioramento delle condizioni di vita e di lavoro di milioni e milioni di cittadini colpiti dalla crisi e dagli effetti di una globalizzazione che diventa sempre più difficile spacciare come un’opportunità per tutti». A votare Lega e 5 Stelle è una popolazione che «paga il fio di disoccupazione, precarizzazione, degrado delle periferie “slum” dove si ammassano bianchi poveri e immigrati». Alla politica si chiede «protezione economica e sociale dai fallimenti del mercato e messa in sicurezza del territorio», e protezione «è proprio ciò che offrono i programmi populisti».
 
Entrambi, leghisti e pentastellati, «utilizzano la retorica dello scontro fra popolo (buono) ed élite (cattive)». Sia Salvini che Di Maio «vogliono difendere la nazione dalle ingerenze esterne (per cui condividono l’euroscetticismo)». Entrambi i partiti «hanno leadership carismatiche», e mentre i leghisti «offrono protezione dall’ondata migratoria e dai suoi effetti, nonché dall’invadenza statale (tasse, burocrazia, sprechi)», i 5 Stelle «si propongono di contrastare la mobilità di capitali e merci più che quella dei flussi migratori, auspicano un ruolo attivo dello Stato in economia». Ricompare la lotta di classe, «ancorché trasfigurata in opposizione alto/basso». Una partita dalla quale le sinistre sono ormai escluse: «Non sanno più intercettare i bisogni reali della gente – scrive Formenti – perché hanno perso la capacità di analizzare la realtà sociale».
Ma la verità, agguiunge, è che la sinistra non rappresenta più il popolo perché – come scrive Luca Ricolfi in “Sinistra e popolo” (Longanesi) – questo non è più il suo popolo. È dagli anni Ottanta (ma si potrebbe risalire più in là), a partire cioè dalla conversione alla fede nel mercato, che il suo blocco sociale di riferimento è cambiato, slittando progressivamente dalle classi subalterne agli strati medi colti e benestanti (classi creative, professionisti, quadri intermedi, quadri superiori dell’amministrazione, lavoratori dipendenti qualificati e garantiti).
«La connotazione di sinistra, a suo tempo associata alla difesa dei più deboli, è oggi affidata esclusivamente all’ideologia del politicamente corretto: diritti delle comunità Lgbt, matrimoni gay, quote rosa, tutela delle minoranze, tolleranza per ogni differenza, apertura ai flussi migratori (i migranti sono ormai gli unici soggetti deboli di cui si occupino)». I germi della mutazione, continua Formenti, vengono da lontano: da quando cioè i socialisti alla Blair e alla Clinton si sono convertiti al credo liberista. «Socialisti e liberali sono entrambi per l’incondizionata libertà di circolazione di capitali, merci e persone; condividono una visione cosmopolita da “cittadini del mondo” che esalta il superamento dei confini nazionali come un immenso progresso; infine sono accomunati dal disprezzo per i rozzi bisogni di un popolo che si oppone ai “benefici” della globalizzazione. È per questo che lottano ovunque uniti per fermare la marea populista. È per questo che qui in Italia speravano in un voto che creasse le condizioni per una santa alleanza fra Renzi e Berlusconi. È per questo che faranno di tutto per impedire che i populisti riescano a governare». E cosa succederà se non potranno più impedirlo?
 
Se fossimo in Spagna o in Francia, ragiona Formenti, potremmo dire che dipende da quale delle due anime populiste avrà l’egemonia: “Podemos” o “Ciudadanos”, Le Pen o Mélenchon. «Ma in Italia l’evoluzione moderata del M5S non alimenta illusioni: ammesso e non concesso che il movimento riesca a dribblare tutti gli ostacoli che si frappongono alla sua andata al governo, non appena i mercati e l’Europa detteranno le condizioni per lasciarveli, assisteremo a una calata di braghe ancora più veloce di quella di Tsipras». Si apriranno allora spazi inediti per vere alternative antisistema? «Temo di no, visto che le ultime elezioni non hanno certificato solo il fallimento del Pd, ma anche quello delle “sinistre-sinistre”». Non stupisce il flop di “Liberi e Uguali”, «che gli elettori hanno giustamente riconosciuto come una costola della casa madre, dalla quale si è divisa a seguito di guerre intestine per il potere, ma con la quale condivide la centralità del politicamente corretto quale unico attestato di un’identità “di sinistra”». E non stupisce nemmeno il misero 1% raccolto da “Potere al Popolo”, cioè «l’ennesima federazione elettorale di cespugli vetero-comunisti», che è nata «“annacquando” la chiarezza dell’opposizione all’euro e alla Ue in un discorso “internazionalista” che inorridisce di fronte a ogni progetto che affermi la necessità di recuperare la sovranità nazionale quale condizione per la riconquista della sovranità popolare». Un’impazienza che, per Formenti, «renderà ancora più lungo e difficile il cammino verso la costruzione di alternative politiche credibili (e non pateticamente minoritarie) al regime liberale».
Scritto il 09/3/18

Nuovo contratto Rai: “Se muore un dipendente, assumere il coniuge o il figlio”

na roba monarchica, dopo la decima estorta in bolletta enel anche se non si prende il segnale….pure questa. Si vede che in Rai la competenza e professionalità non conta

E’ quanto prevede il nuovo contratto firmato dai sindacati e approvato dai dipendenti di viale Mazzini, come rivela Aldo Fontanarosa su Repubblica
13 marzo 2018 11:53
Quando un dipendente Rai muore, viale Mazzini si impegna “in situazioni particolari adeguatamente certificate” ad assumere il coniuge o il figlio maggiorenne della persona deceduta.
E’ una delle condizioni previste dal nuovo contratto per operai, impiegati e quadri della tv di Stato firmato dai sindacati lo scorso 28 febbraio e approvato dai dipendenti Rai con un referendum pochi giorni fa (ha votato sì il 58 per cento su un totale di 7500 dipendenti, circa il 72% degli aventi diritto), come rivela Aldo Fontanarosa su Repubblica.
L’assunzione, chiarisce Fontanarosa, avverrà “compatibilimente con le esigenze aziendali e in armonia con il Piano triennale per la Prevenzione della Corruzione”.
Il nuovo contratto approvato dai dipendenti Rai pone fine a uno stallo durato ormai quasi cinque anni. “Considerata la rottura della trattativa e la proclamazione di sciopero che ho trovato al mio arrivo lo scorso giugno – aveva dichiarato Mario Orfeo, Direttore generale Rai – quello raggiunto dopo pochi mesi è un risultato importante, che porta flessibilità nei modelli produttivi, introduce una significativa modifica dei profili professionali e disciplina quelli nuovi legati alle attività digital, aumenta il sistema delle tutele e del welfare e ha un’impronta solidaristica. Il tutto realizzato nel rispetto delle compatibilità economiche consentite dall’attuale difficile congiuntura”.

Allarme del Viminale, in arrivo un esercito di 250mila clandestini. Meloni: “Blocchi navali subito!”

22 marzo 2018

Ennesimo allarme immigrati. In Italia è in arrivo un esercito di 250mila clandestini dalla Libia. Non è un rischio ma la previsione del governo italiano che circola tra i ministri e coinvolge soprattutto il dicastero di Marco Minniti che dovrà occuparsi dell’accoglienza di un nuovo fiume di disperati.
È una cifra superiore agli sbarchi degli anni scorsi. Si è sperato che gli accordi del governo con la Libia di Serraj potessero aiutare a limitare le partenze, ma nemmeno l’opera di addestramento della Guardia Costiera libica è bastata per interrompere i flussi.
Meloni: blocco navale al largo della Libia
«Ovviamente la sinistra non intende fare nulla per fermare questa invasione: a loro piace e soprattutto fa comodo alle loro cooperative amiche che lucrano sui disperati – è il commento a caldo di Giorgia Meloni su Facebook. « Noi vogliamo un’Italia capace di difendere i suoi confini, un’Italia sovrana che in Europa vada a chiedere aiuto per un blocco navale immediato al largo delle coste libiche», ha concluso la leader di Fratelli d’Italia invitando a partecipare alla manifestazione “Italia Sovrana in Europa” che si terrà a Roma il 25 marzo al teatro Angelicum in occasione del vertice straordinario Ue per il 60esimo anniversario dei Trattati di Roma. «Adesso cosa intende fare il governo?», si domanda preoccupato il senatore leghista Roberto Calderoli, «resteremo a guardare mentre ci invadono? Continueremo a spedire le nostre navi in acque territoriali libiche per il consueto “servizio taxi” dalla Libia alla Sicilia? Oppure, finalmente, ci decideremo a fare come Malta e la Spagna ovvero pattugliamenti in mare e respingimenti dei barconi verso i porti di partenza?».
Con fonte Il Secolo D’Italia redazione riscatto nazionale.it fonte qui