VLADIMIR POUTINE LORS DE SA VISITE EN IRAN (1er NOV ; 2017) : ‘JE NE VOUS TRAHIRAI PAS’ …

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 02 05/

« La Russie a promis de ne pas trahir l’Iran, comme les Américains l’ont fait »

LM.GEOPOL - NYT poutine iran (2018 03 05) FR (2)

– The New Yorker (2 mars 2018).

Alors que les analyses géopolitiques à froid, que je défends notamment, s’opposent frontalement aux thèses complotistes, ou les « géopolitolgues de l’émotion » reprennent sans recul les provocations des officines israéliennes (style ‘Debka’) (1), le débat tourne autour de deux questions connexes centrales : « Moscou va-t-elle trahir Téhéran ? » et « y a-t-il un accord secret entre les USA et la Russie sur la Syrie, Israël et l’Iran ? ».

‘The New-yorker y répond, et fait pencher la balance vers les analyses géopolitiques sérieuse : l’Axe Moscou-Téhéran est fait pour durer !

LM.GEOPOL - NYT poutine iran (2018 03 05) FR (5)

QUE DIT LE ‘NEW YORKER’ ?

« La Russie a promis de ne pas trahir l’Iran, comme les Américains l’ont fait, cite le ‘New Yorker’. Le quotidien américain ‘The New Yorker’ a publié, ce vendredi 2 mars, un article au sujet des relations irano-russes après l’élection de Donald Trump :

« Durant l’année qui a suivi l’entrée en fonction de Donald Trump, les relations entre Moscou et Téhéran se sont transformées en un partenariat stratégique alors qu’elles n’étaient auparavant qu’un simple lien tactique-militaire. La décision de l’administration Trump de porter atteinte à l’accord nucléaire a abouti à une évolution géostratégique, car elle a transformé le type des relations Téhéran-Moscou en un partenariat stratégique en croissance alors qu’elles n’étaient auparavant qu’un simple lien tactique sur le plan militaire, un pur calcul sur le plan diplomatique et une parfaite coopération pragmatique sur le plan économique. Depuis l’entrée en fonction de Donald Trump en 2017, les terrains d’entente entre l’Iran et la Russie se sont multipliés. À titre d’exemple, ils sont, tous les deux, en litige avec Washington et tentent, en même temps, d’élargir leur champ d’influence au Moyen-Orient », indique The New Yorker.

Le quotidien américain voit des « signes positifs et prometteurs » dans la visite en Iran du président russe Vladimir Poutine, au mois de novembre, et sa rencontre avec le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei (2).

Le président russe Vladimir Poutine était venu à Téhéran début novembre 2017 pour une visite officielle consacrée à la Syrie, au nucléaire iranien et au renforcement de la coopération économique entre la Russie et l’Iran. Poutine avait également pris part à un sommet tripartite avec ses homologues iranien Hassan Rohani et azerbaïdjanais Ilham Aliev.

Selon Ali Vaez, un journaliste irano-américain qui dirige le Service iranien auprès de l’International Crisis Group (une Ong de la Galaxie Sorös, dont le fils Alexander est un des dirigeants) basé à Bruxelles, « la phrase la plus importante qu’a prononcée Vladimir Poutine lors de sa visite en Iran était « Je ne vous trahirai pas ». Cette visite s’éait effectuée trois semaines après le refus de Donald Trump de certifier l’accord nucléaire alors que l’Agence internationale de l’énergie atomique a confirmé, à plusieurs reprises, le respect par l’Iran de ses engagements », ajoute le quotidien.

Citant Ali Vaez, The New Yorker a écrit: « le message que voulait transférer Vladimir Poutine à travers sa phrase à l’adresse du Leader de la Révolution islamique était que l’Iran peut faire confiance à la Russie et que celle-ci tient ses promesses contrairement aux Américains. Nous sommes actuellement dans une période importante où cette alliance irano-russe, qui n’a pas dépassé le niveau tactique ces dernières décennies, prend sa forme complète. Cela véhicule des messages pour le Moyen-Orient, voir pour le monde entier » (3).

NOTES :

(1) Cfr. LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ MOSCOU, TEHERAN ET L’UNIFICATION DE L’EURASIE (I) :

POURQUOI L’AXE PEKIN – MOSCOU – TEHERAN EST-IL LA REALITE GEOPOLITIQUE DESTINEE A DURER ET A SE RENFORCER EN EURASIE ?

sur http://www.lucmichel.net/2018/03/01/luc-michels-geopolitical-daily-moscou-teheran-et-lunification-de-leurasie-i-pourquoi-laxe-pekin-moscou-teheran-est-il-la-realite-geopoli/

Et :

MOSCOU, TEHERAN ET L’UNIFICATION DE L’EURASIE (II) :

LE TOURNANT DE L’IRAN VERS L’EST

sur http://www.lucmichel.net/2018/03/02/luc-michels-geopolitical-daily-moscou-teheran-et-lunification-de-leurasie-ii-le-tournant-de-liran-vers-lest/

(2) Voir sur PCN-TV/ GEOPOLITIQUE/

LUC MICHEL ET FABRICE BEAUR: VERS L’AXE EURASIATIQUE MOSCOU-PEKIN-TEHERAN

sur https://vimeo.com/241417074

Luc Michel nous parle des suites géopolitiques de la visite de Poutine en Iran, mais aussi de Pékin qui courtise Téhéran. Le tout est dans le cadre des grands projets de Xi Jinping, « NOUVELLES ROUTES DE LA SOIE » (Silk Road) et « One belt one road » (OBOR). Des projets où Téhéran occupe une place centrale Et qui concerne aussi l’Afrique, en particulier Malabo et Djibouti … Le correspondant en Russie d’Afrique Media TV, Fabrice BEAUR, administrateur de EODE-RUSSIA, nous parle lui du voyage de Poutine à Téhéran vu de Moscou …

(3) Voir sur PCN-TV (YouTube)/

LUC MICHEL:

CHRONIQUES GEOPOLITIQUES II (2)/ LA NOUVELLE GUERRE GLACIAIRE.

L’AXE MOSCOU-PEKIN-TEHERAN SE RENFORCE SUR FOND DE TENSION OTAN-RUSSIE

sur https://www.youtube.com/watch?v=-atVO-L1CXE

(Sources : The New Yorker – EODE Think-Tank)

Photo :

Carte : l’intégration de l’Espace eurasiatique autour de Moscou – Pékin – Téhéran, commence à partir du réseau énergétique. La Géoéconomie prépare la Géopolitique suivant les théories du « nationalisme économique » et des « grands espaces en voie de développement » de Friedrich List et de son « Système national d’économie politique » (1789-1846, le père tout à la fois de l’unification économique des USA, du IIe Reich allemand – avec sa « Zollverein » douanière – et de la CECA-CEE-UE).

L’ancien ministre iranien de la Défense, le général Dehghan et le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Néoeurasisme – Néopanafricanisme (Vu de Moscou et Malabo) :

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ELECTIONS LEGISLATIVES EN ITALIE (II) : ‘L’OMBRE DU FASCISME PLANE SUR LA CAMPAGNE ELECTORALE ITALIENNE‘

EODE/ OBSERVATOIRE DES ELECTIONS/

 

EODE/ Avec Le Temps/

2018 03 04 (II)/

Revue de Presse/

Que dit Le Temps (19 février 2018, Genève) :

EODE - ELEC italie legislatives II rp (2018 03 04) FR 2

« Les Italiens se rendent aux urnes le 4 mars prochain mais, en attendant, qui aura le discours le plus radical sur l’immigration?

L’éternel revenant qu’est Silvio Berlusconi, escorté du léguiste Matteo Salvini, prône une ligne toujours plus dure sur la question. Et les voix de l’extrême droite sont devenues plus audibles après l’attentat de Macerata où, au début de février, un jeune homme a pris pour cibles des personnes de couleur. Cela «grâce à» la Ligue nouvelle génération (ex-Ligue du Nord), qui n’est plus régionaliste et antiétatique. Elle se trouve désormais plus compatible avec les partis néofascistes comme Fratelli d’Italia ou CasaPound, lesquels affichent assez clairement leur nostalgie d’un Duce qui tiendrait fermement le pays en main.

D’ailleurs, une fiction récemment réalisée, «Sono tornato», met justement en scène un Benito Mussolini qui reviendrait dans l’Italie actuelle. Son auteur, Luca Miniero, prétend que les Transalpins de

2018 ont beaucoup moins de distance avec leur dictateur que les Allemands avec Hitler. Métaphore? Avec un écart de plus de 70 ans, le Duce et le Cavaliere exercent la même fascination chez les Italiens » …

* Info intéressante. MAIS A lire avec esprit critique … « L’ombre du fascisme plane

sur la campagne électorale italienne »

sur https://www.letemps.ch/monde/lombre-fascisme-plane-campagne-electorale-italienne

« Les Transalpins doivent élire leurs parlementaires le 4 mars prochain. L’issue est incertaine, comme la formation d’un nouveau gouvernement. Le centre droit est favori, mais flirte toujours plus avec l’extrême droite, omniprésente durant cette campagne électorale (…)Il est revenu, piazza Venezia au cœur de Rome, en face du balcon du palais Barbo d’où il haranguait les foules dans les années 1940. Sur une affiche imposante haute de plusieurs mètres, un Benito Mussolini sur fond noir tourne le dos aux Romains. Sono tornato est sorti le 1er février dans les salles obscures de la Péninsule. Le film, s’inspirant d’Er ist wieder da sur Adolf Hitler, raconte le retour fictif du Duce dans la Botte d’aujourd’hui. Celle qui, dans la réalité, répond en écrivant «si seulement! L’Italie aux Italiens» sur une banderole pendue sous le panneau publicitaire.

Des militants de Forza nuova sont à l’origine de cette opération. Ce parti néofasciste se présente aux élections législatives du 4 mars prochain. Plus de 51 millions d’Italiens sont appelés à renouveler leur parlement. Un nouveau gouvernement devra alors être formé. La coalition de centre droit menée par Silvio Berlusconi l’emporterait, selon les derniers sondages, interdits durant les deux semaines précédant le vote. Mais certains médias s’inquiètent de «l’envie d’ultra-droite» des électeurs, représentée par les intentions de vote grandissant pour Forza nuova, mais aussi pour CasaPound ou encore pour Fratelli d’Italia » …

EODE – OBSERVATOIRE DES ELECTIONS/

REVUE DE PRESSE

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ELECTIONS LEGISLATIVES EN ITALIE (I) : UN SYSTEME QUI IMPLOSE ET UN CHAOS POLITIQUE ANNONCE

EODE/ OBSERVATOIRE DES ELECTIONS /

Luc MICHEL pour EODE/

Avec ITA – AFP – LLB/ 2018 03 04 (I)/

EODE - ELEC italie legislatives I (2018 03 04) FR 1

« la chronique d’un chaos annoncé (…) La question est de savoir qui ira gouverner, mais pas comment. Car, quels que soient les résultats, le futur gouvernement devra respecter les engagements pris par le passé avec la Commission européenne »

– La Libre Belgique (Bruxelles, 3 mars 2018).

L’Italie vote dans l’incertitude entre poussée de la droite radicalisée et montée des populismes … Quelque 46 millions d’Italiens sont appelés à voter ce dimanche pour des élections dont l’issue est incertaine entre poussée de la droite radicalisée (en alliance avec des néofascistes) et montée des populismes, avec Silvio Berlusconi appelé à jouer de nouveau un rôle de premier plan. Forza Italia, La Ligue, le Mouvement Cinq Etoiles… « Les législatives de dimanche, au résultat incertain, risquent de confirmer l’emprise du populisme. Le Parti démocrate, mené par un Matteo Renzi en manque de crédibilité, ne devrait pas faire le poids », commente l’Agence ITA.

Et « nombre d’électeurs se montraient encore indécis ou amers à la veille de ce scrutin », au terme d’une campagne dominée par les questions liées à l’immigration, l’insécurité ou la faiblesse de la reprise économique en Italie. Car, si la coalition de droite est donnée en tête de ce scrutin, elle est cependant loin d’être certaine de pouvoir gouverner. Selon les experts, le seuil pour obtenir la majorité des sièges est de 40 à 45% avec le nouveau système électoral, qui combine scrutin proportionnel et majoritaire.

A celà s’ajoute le fait que l’Italie est « écartelée entre des régions aux antipodes » : « Les divisions n’ont jamais paru aussi nettes entre le nord et le sud. Rome, dirigée par une maire Cinq Etoiles est, elle, au bord de l’asphyxie », commente La Libre (Bruxelles).

LA COALITION DE LA DROITE RADICALISEE RASSEMBLEE PAR LE VIEUX CHEVAL DE RETOUR BERLUSCONI

Or, les derniers sondages disponibles, datant d’il y a deux semaines, plaçaient la coalition droite/extrême droite en tête avec 37% des intentions de vote (dont 17% pour Forza Italia, le parti de M.

Berlusconi, et 13% pour la Ligue de Matteo Salvini). Un renversement de ce rapport de forces, auquel le chef de la Ligue veut croire dur comme fer, donne des sueurs froides en Europe. “A partir de lundi, c’est la Ligue qui gouvernera le pays”, a ainsi assuré vendredi soir à Milan Matteo Salvini, tout en reprenant les attaques contre les migrants et contre Bruxelles qui ont alimenté sa campagne ces dernières semaines. Silvio Berlusconi est-il « le passé, présent et futur de l’Italie ? », interroge La Libre. Un quart de siècle après son entrée en politique “pour bloquer les communistes”, le “Cavaliere”

demeure incontournable. « L’expert, le sage, le barrage contre les populistes, c’est ainsi que Silvio Berlusconi se propose aux Italiens pour sa septième campagne électorale ».

Trente coups de pistolet tirés contre des migrants. Six blessés :

La campagne électorale italienne pour les élections législatives de ce dimanche, qui s’est achevée vendredi soir, restera marquée par l’agression raciste de Macerata, dans les Marches. Le 3 février, Luca Traini, un militant néofasciste, ancien candidat local de la Ligue de Matteo Salvini, a voulu venger le meurtre présumé d’une jeune droguée par des dealers africains. En réponse, la gauche et les syndicats ont manifesté en ordre dispersé. Mais les faits de Macerata ont surtout révélé que le malaise et les sentiments anti-immigrés étaient aujourd’hui très profonds en Italie. «Il n’y a apparemment pas eu d’effet Macerata dans l’opinion publique, relève le politologue Giovanni Orsina, professeur à l’université LUISS de Rome. Cela semble confirmer qu’il y a un déplacement de l’électorat vers la droite.»

LE CENTRE-GAUCHE EN RECUL

L’alliance entre Silvio Berlusconi, 81 ans, et Matteo Salvini, 44 ans, qui a fait de la Ligue autrefois régionaliste un parti d’extrême droite sur le modèle du Front national français, est une première dans l’Union européenne, a dénoncé vendredi soir le chef du Parti démocrate (PD, centre gauche) Matteo Renzi. Et, “je le dis aux électeurs de la gauche radicale et aussi aux modérés: seul le vote en faveur du PD garantit de ne pas laisser ce pays aux mains de Matteo Salvini”, a-t-il averti, brandissant aussi la menace d’une alliance post-électorale entre la Ligue et les populistes du Mouvement Cinq Etoiles (M5S), qui officiellement s’en défendent.

LE ‘MOUVEMENT ETOILES’ OU LA COLERE POPULAIRE CONTRE LE VIEUX SYSTEME CORROMPU

Vendredi, le M5S a clôturé sa campagne en se disant certain cette fois de l’emporter. “Ce soir, c’est la fin de la période d’opposition et c’est le début de la période gouvernementale” du M5S, a assuré Luigi Di Maio, le jeune candidat du Mouvement au poste de chef du gouvernement. Fondé en 2009 par le comique Beppe Grillo, le M5S avait créé la surprise en raflant un quart des voix en 2013 et pourrait devenir le premier parti du pays, même s’il lui faudrait probablement se résoudre à des alliances pour gouverner.

Luigi Di Maio, le nouveau Président du Mouvement 5 étoiles, « se rêve en Premier ministre ».

Ce matin-là, il pleut des cordes sur la ville de Naples, le ciel gris rend la cité sociale de Scampia encore plus triste. Ce quartier est celui de Gomorra, des énormes constructions de ciment, symboles de la criminalité organisée napolitaine. Les habitants attendent Luigi Di Maio, le candidat Premier ministre du Mouvement 5 Etoiles.

“C’est le sauveur de l’Italie”, dit un jeune homme des cités populaires de Naples, “le meilleur homme qui ait jamais existé sur la terre, politiquement parlant, car il fait tout ce qu’il dit !”

L’évidente question est de savoir ce qu’il a fait vu que « son rôle pendant cinq ans fut d’occuper un siège au Parlement sur les bancs de l’opposition » ….

UNE DES PIRES CAMPAGNES JAMAIS VUES EN ITALIE

Dans le cadre de cette campagne, l’une des pires en Italie depuis des décennies selon certains éditorialistes, les forces en présence ont multiplié les promesses: baisses massives des impôts, expulsions de centaines de milliers d’immigrés clandestins, revenu garanti pour les plus pauvres et avancement de l’âge de départ en retraite. Chacun pouvait y trouver son compte, sans forcément y croire.

Les candidats se sont en effet lancés « dans des promesses impayables » !

«  L’Italie qui s’apprête à voter est un pays fatigué, après plusieurs années de sacrifices économiques, et qui aimerait à présent pouvoir relâcher la ceinture, malgré un déficit public exorbitant de deux mille deux cent nonante-trois milliards d’euros, soit 134 % du PIB. La diminution de cette dette sera l’un des défis du prochain gouvernement, ce qui réduit fortement les marges de manœuvre notamment fiscale », précise La Libre. « Malgré cela, les promesses électorales en la matière sont légion ».

Pour couronner le tout, la loi électorale votée en octobre dernier est compliquée et risque d’accoucher d’un Parlement sans majorité stable.

Il s’agit d’un mélange de scrutin proportionnel pour deux tiers des sièges et majoritaire pour le tiers restant …

LM / EODE – OBSERVATOIRE DES ELECTIONS

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INTERVIEW DE LUC MICHEL PAR LE SITE ARABE ‘SITA INSTITUTE’ : DJIHADISMES – TERRORISME – IMMIGRATION. QUAND L’AGENDA PROCHE-ORIENTAL S’IMPOSE EN EUROPE …

# EODE-THINK TANK/

 

L’Interview complète, version française !

PANAF - LM AFROENQUETE XVI bma volet canadien (2018 03 02) FR 1

La grande interview du géopoliticien Luc MICHEL par Jan Vanzeebroeck et Samar Radwan (Beyrouth) …

Pour le site arabe ‘SITA INSTITUTE’/

2018 03 04/

LA PUBLICATION ORIGINALE EN ARABE :

Partie I Les « cellules dormantes » djihadistes face au Renseignement européen :

Quelle « lutte anti-terroriste » en Europe de l’Ouest et comment l’OTAN et l’UE ont perdu le jeu « scénario du diable » ?

Sur https://sitainstitute.com/?p=1995

Partie II Après le « Londonistan » et le « Belgistan » :

L’immigration devenue un enjeu majeur de la politique ouest-européenne

Sur https://sitainstitute.com/?p=2011

Partie III Les Balkans, ventre mou de l’Europe : le danger à venir des « cellules dormantes balkaniques »

Sur https://sitainstitute.com/?p=2022

# LE GEOPOLITICIEN LUC MICHEL REPOND AUX QUESTIONS DU SITE ARABE SITA INSTITUTE (LIBAN) (*) :

Une interview de Jan VANZEEBROECK (Expert EODE et correspondant de SITA INSTITUTE) et Samar RADWAN (SITA, Beyrouth).

* SITA/ Question :

APRÈS LE PROCES DE SALAH ABDEL SALAM, COMMENT LA BELGIQUE ENVISAGE-T-ELLE LA QUESTION DES «CELLULES TERRORISTES EN SOMMEIL» ?

Luc MICHEL :

Le procès de Salam Abdeslam est un coup pour rien, un procès où l’on a surtout soulevé des arguties judiciaires ; mais c’est aussi comme je l’appelle une « grand messe médiatique » qui est là pour amuser le public, pour  créer le mythe de ce « terrorisme incontrôlé » et en même temps pour faire croire que les Etats ouest-européens ou les Etats de l’OTAN le combattent.

Le procès n’a pas donné grand chose, puisque le principal inculpé à choisi de se taire, c’est son droit. Le plus intéressant a été la passe d’armes avec l’avocat de la défense, Me Sven Mary, qui a soulevé effectivement en droit belge des irrégularités pouvant conduire à l’annulation. Il y aura sûrement un grand combat en Cour d’appel et puis surtout en Cour de cassation. Et il y a eu surtout une passe d’armes entre l’avocat et le secrétaire d’Etat à l’intérieur et à l’immigration, qui a reproché à cet avocat de faire son travail en défendant son client.

Plus intéressant était il y a deux ans le procès d’un des grand pourvoyeur des filières djihadistes de l’Union Européenne vers la Syrie et l’Irak, celui de Denis Lejeune dit « le soumi ». Le procès avait été intéressant parce que là les avocats de la défenses avaient soulevé un certain nombre de points importants sur les zones d’ombre de ces dossiers de terrorisme, notamment l’absence parmi les accusés d’agents infiltrés de la Sûreté de l’Etat qui belge, qui portaient une lourde responsabilité dans l’envoi des djihadistes vers le Levant. Il y avait notamment un agent infiltré de la Sûreté de l’Etat, qui n’a pas été cité, qui était couvert, et qui accompagnait à l’aéroport de Zaventem  les djihadistes vers la Turquie . L’avocat de la défense avait révélé à ce moment là que cet agent infiltré était aussi la dernière personne qui avait rencontré Mohammed Merah la veille des incidents qui ont conduit à son exécution.

* SITA/ Question :

La QUESTION DU TERRORISME ISLAMISTE EST-ELLE UNE THEMATIQUE RECENTE DANS L’UNION EUROPEENNE ?

Luc MICHEL :

Au milieu  de tout ça il y a évidement la différence fondamentale qu’il faut faire entre  la guerre américano-occidentale « au terrorisme » et la guerre « contre le terrorisme ». La guerre au terrorisme, elle, a été lancée à l’époque par Bush II, c’est un grand théâtre, une comédie, le but ce n’est pas d’annihiler les terroristes, c’est de les utiliser au service de la grande géopolitique américaine.

Le terrorisme est aujourd’hui, voir les cas de la Syrie ou de l’Irak, mais aussi et surtout de l’Afrique, un prétexte à l’ingérence occidentale, à l’ingérence des armées occidentales, à la neutralisation  des armée africaines.

Il a derrière tout ça évidemment, en Europe en tout cas, la question de ce qu’on a appelé « les djihadistes venus de l’Union Européenne ».

Elle a été soulevée en Syrie en 2013 et 2014. C’est un problème que je connais bien puisque j’ai organisé en juin 2013 la première mission parlementaire venu de l’Union Européenne depuis le début de la Guerre en Syrie, il s’agissait de parlementaires flamands, des parlements régionaux et fédéraux de Belgique. Et nous sommes allés à Damas, voir la question qui commençait à se soulever de ces « djihadistes venus de l’Union Européenne ». On venait d’en arrêter beaucoup lors de la grande bataille de Quseir à la frontière du Liban. On avait aussi à l’époque, on n’en a plus parlé depuis mais c’était un problème bien réel, arrêté des officiers de l’OTAN, notamment belges et néerlandais à Quseir. La presse libanaise en a parlé. Puis plus personne ne sait ce qu’ils sont devenus … En 2013 nous avions donc rencontré les services anti-terroristes syriens et nous avons pu nous entretenir les yeux dans les yeux avec des djihadistes venus  de l’Union Européenne précisément, notamment d’Espagne, de France, mais aussi du Caucase russe et d’Ouzbékistan. Lorsque nous sommes revenus en Belgique, nos parlementaires ont notamment donné de grande émissions  de télévision, dans les  télévisons flamandes et néerlandaises. Ils ont dénoncé ce que nous annoncions, ce que j’annonçais déjà en Juin 2013, c’est-à-dire cette menace de djihadistes venus de l’Union Européenne, pour qui le problème n’était pas qu’ils étaient  partis  en Syrie ou en Irak pour se battre, mais qu’ils allaient revenir à Bruxelles, à Paris, à Londres ou à Berlin.

Nous avons prêché dans un silence assourdissant et bien entendu rien n’a été fait, à l’époque les services  secrets de l’OTAN d’ailleurs collaboraient toujours avec les services secret turcs, américains, qataris et saoudiens, pour précisément l’envois de ces djihadistes en Syrie. J’avais personnellement lors d’une Conférence organisée au Parlement syrien soulevé cette question et j’avais posé la question, j’avais dis que « tout était prêt pour le retour de ces gens et qu’une catastrophe se préparait, que ce n’était pas une question de savoir si elle allait avoir lieu, mais quand elle aurait lieu » … Rien n’a été fait !

Nous sommes retournés une troisième fois en Novembre 2014 à Damas pour la grande Conférence organisé par le Ministère de la justice syrien sur le thème  « du terrorisme et de l’extrémisme religieux », ce que les syrien et les iraniens appel le « takfirisme » et que nous appelons d’un terme, qui parfois choque les musulmans mais qui est parlant en Europe , celui de « djihadismes » , terme qui est ici assimilé à ce terrorisme takfiriste. En Novembre 2014, nous sommes à nouveau intervenus, j’ai notamment soulevé à la tribune de cette conférence la question d’un « futur 11 septembre européen » ! C’est ce qui est arrivé beaucoup plus tard en 2015 avec l’affaire Charlie hebdo, les différentes attentats qui ont ensanglanté la Belgique, la France, la Grande-Bretagne puis l’Allemagne. Là aussi nous n’avons pas été écoutés !

Nous avons pu à cette occasion rencontrer les gens du Parquet anti-terroriste de Damas, et c’est quelques chose de totalement dissimulé en Europe, mais l’Etat syrien, c’est un Etat de droit et c’est un Etat extrêmement puissant et structuré. Ce ne sont pas « des milices qui combattent d’autres milices », il y a un Parquet anti-terroriste qui combat le terrorisme sur base des lois anti-terroristes de l’Etat syrien, et dans des procès extrêmement réguliers. Nous avons pu notamment rencontrer une jeune femme exceptionnelle, la jeune procureur, qui semble sortir tout droit d’une série télévisée américaine, qui dirige ce parquet, et nous avons pu assisté à des audiences où l’on jugeait des complices de terroristes …

* SITA/ Question :

VOUS VENEZ DE FIXER LE CADRE GENERAL, MAIS REVENONS AUX « CELLULES DORMANTES » ?

Luc MICHEL :

Au milieu de tout ça, y a -t-il des cellules dormantes en Europe ?

Bien entendu oui ! Toutes les affaires qui éclatent voient de nouvelles cellules découvertes, voient que tout le travail subtil mené par les services secret et les services de sûreté européens ne conduit pas à grand chose. Quand il ne dévoile pas d’ailleurs que des complicités existent, qu’il y a des tentatives des agents infiltrés, qu’il y a des tentatives de contrôles. Les européens ont cru qu’ils pouvaient maîtriser le phénomène djihadiste, ils se sont cru plus intelligents que tout le monde, çà n’a pas été le cas !

Il faut dans le cas de Daech, lire le livre de Samuel Laurent,  qui s’appelle « L’Etat islamique », pour comprendre que c’était un Etat de facto extrêmement structuré, avec son armée, ses conseillers militaires, ses services d’éducation, ses collecteurs de taxes. Mais surtout insiste l’auteu , ses services secrets extrêmement bien structurés, qui a plusieurs reprises d’ailleurs ont même infiltrés les services secrets européens. Lorsqu’il y a eu l’affaire en janvier 2015 à Paris des attaques du Bataclan, ensuite l’hyperkasher  – et là aussi la presse n’a sorti qu’un article puis on n’en a plus entendu parlé -, on a découvert que l’un des djihadistes vivait avec une adjudant-chef de la Gendarmerie française, qui travaillait précisément au Centre d’écoutes des services secrets français près de Versailles. A l’époque, il y a eu un article dans certains journaux français, une dépêche de l’AFP, seule  la presse algérienne  a repri à l’époque les articles et les analyses que j’avais consacrés à ce sujet …

Dernier sujet lorsqu’on parle des cellules dormantes, je l’ai également soulevé lors de ma troisième visite en Novembre 2014 en Syrie, c’est la question des femmes et des jeunes filles parties faire ce qu’on appelle en Europe le « djihad par le mariage » ou le « djihad par le sexe ». Ou tout simplement celles qui sont parties rejoindre leurs compagnons ou leur maris. C’est une grande question actuellement, puisque leurs familles ont le culot aujourd’hui de demander à ce que les Etats belges et français aident à leurs rapatriement, alors qu’elle ont été là-bas aider à commettre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Et qu’elles doivent en toute justice êtres condamnées en Syrie par les tribunaux de l’Etat syrien, suivant les lois syriennes. C’est un peu une solution trop facile de les rapatrier. J’avais soulevé cette question des femmes parce  qu’elles sont peu intervenues dans le terrorisme europén, mais qu’on a l’exemple du terrorisme wahhabite ou du djihadisme dans le Caucase russe. Et là-bas ce sont toutes ces femmes, notamment dans les récents attentats de Moscou ou encore de Volgograd (en 2015)  et bien, qui ont commis ces attentats. Ce sont souvent des femmes de types européen, islamisées. que rien ne permet de reconnaître dans une foule lorsqu’elles sont habillées à l’européenne. Elles sont un danger extrêmement puissant pour tous les Etats européens, ce sera à mon sens la prochaine étape de ce cancer djihadiste terroriste qui ronge l’Union Européenne.

* SITA/ Question :

VOUS EVOQUEZ SOUVENT « LE SCENARIO DU DIABLE ». DE QUOI S’AGIT-IL ?

Luc MICHEL :

Cette Union Européenne, qui avec les américains et les pays de l’OTAN, a tenté ce que j’ai appelé « le scénario du diable », c’est-à-dire qu’ils ont crus qu’ils pouvaient instrumentaliser le terrorisme djihadiste pour servir leurs intérêts géopolitiques. Mais comme dit le vieux proverbe français « pour dîner avec le diable, il faut prendre une longue cuillère sans quoi on se brûle les doigts », aujourd’hui les puissances européennes, les services secret européens, se sont brûlés non pas les doigts mais les bras et jusqu’au coude !

* SITA/ Question :

UN RAPPORT D’UNE TELEVISION LIBANAISE EVOQUE L’EXISTENCE D’UN “BRUSSELSTAN”, C’EST-A-DIRE UN ESPACE OUVERT AUX TERRORISTES EN BELGIQUE. EST-CE VRAI ? SINON, QUELS SONT LE RÔLE ET LA POSITION DU GOUVERNEMENT BELGE EN LA MATIERE ?

Luc MICHEL :

Votre question sur un « Brusselstan » est exacte au fond, mais pas exacte dans la formulation. Il y a derrière tout ça l’exemple de ce qu’on a appelé le « Londonistan », c’est-à-dire que dans les années 1980, c’est-à-dire au début de l’engagement occidental, où les canadiens et les britanniques ont joué un grand rôle aux près des américains,  contres les soviétiques et la République populaire d’Afghanistan, dans cette guerre d’Afghanistan qui a vu l’alignement des djihadismes avec un certain Ben Laden, les wahhabites pakistanais, saoudiens, etc.. avec les occidentaux pour vaincre les soviétiques. On avait alors transformé Londres en capitale de l’islamisme, en base arrière des djihadismes. C’est ce qu’un auteur britannique précisément dans un livre retentissant avait appelé le « Londonistan ». Ce « Londonistan », il a existé des année 1980 aux années 2002-200, lorsque évidement après les attentats du 11 septembre, les britanniques a l’instigation du régime Bush II ont changé leur façon de voir. Changer c’est très cosmétique, puisque toutes les structures islamistes radicales sont restées en place, les mosquées radicalisées, les centres d’enseignements. Et parce que la collaboration avec les djihadistes a continué derrière une façade de « lutte contre le terrorisme » une fois de plus. Elle a continué notamment, comme le relèvera l’attentat de Birmingham, avec les islamistes libyens en lutte contre Kadhafi. Elle a continué dès que s’est préparé le soi-disant « Printemp arabe », puisque les djihadistes ont été mobilisés contre tout les régimes laïcs, nationalistes arabes, notamment tunisien, égyptien, algérien, libyen, et aussi surtout et encore contre la Syrie ba’athiste.

Donc ce londonistan a inspiré d’autres analyses sur l’existence de base arrières similaires et la Belgique joue un rôle de premier plan dans tout cela. Pas avec un soi-disant « Brusselstan », mais avec trois villes, qui sont la base du djihadisme non seulement belge mais ouest-européen. Ce sont pour commencer les villes de Verviers, de Charleroi. Verviers et Charleroi sont deux grandes villes ex-industrielles en Wallonie, qui ont été ruinées par la globalisation, où existe un taux très fort à la  fois d’immigration et de chômage. Le troisième centre évidemment, qui est aujourd’hui mondialement connu, c’est la fameuse commune de Molenbeek, l’une des

19 communes de la région de Bruxelles-Capitale, Molenbeek qui est véritablement l’épicentre du djihadisme belge et ouest-européen, avec des relais notamment  avec les attentas qui ont eu lieu à Paris en 2015.

* SITA/ QUESTION :

MAIS DERRIERE TOUT ÇA, POURQUOI LA BELGIQUE ?

Luc MICHEL :

Cela s’explique pour deux raisons.

Tout d’abord parce qu’au début des années ’90, alors que l’immigration d’origine arabe était d’envoie d’intégration en Belgique, et que ces arabes devenaient des citoyens comme les autres, on a pour des raisons, qui sont financières et sans doute liées à la grande corruption qui est typique de la vie des grands partis politiques belges, confié les Mosquées de Belgique à l’Arabie saoudite. C’est-à-dire qu’on a demandé aux renards de garder les poules, les saoudiens ont amené des imams wahhabites, ont commencé a développer leur idéologie radicale. Qui, rappelons-le, est la matrice idéologique de tous les djihadismes, que se soit ceux d’Al-Qaida, de Ben Laden ou encore de Daech. Il ya derrière tout ça cette grande erreur de la Belgique. On tente seulement aujourd’hui, en 2018, d’y mettre un terme, puisqu’au terme d’un grand scandale qui est lié particulièrement à l’arrivée du terrorisme dans l’Europe de l’Ouest l’Arabie Saoudite s’apprête à remettre la gestion de ses Mosquées à la Belgique. Qui ne sait pas il faut le dire, parlons honnêtement, quoi en faire ! Voir aussi les errements similaires du régime de Sarkozy et de Hollande, qui ont confié les Mosquées de la banlieue parisienne et de Marseille au Qatar, autre puissance wahhabite, autre parrain du terrorisme.

Il y a une deuxième chose qui explique évidement le développement de cet Islam radical , ce sont les liens existants entres la démocratie-chrétienne belge, la démocratie-chrétienne allemande et l’AKP, c’est-à-dire les islamistes conservateurs qui sont le troisième parrain du terrorisme, ceux d’Erdogan en Turquie. Il y a depuis plus de 15 ans des liens étroits entres la démocratie-chrétienne, c’est-à-dire le conservatisme Catholique, et l’AKP d’Erdogan, c’est à dire le conservatisme musulman. L’AKP a même obtenu un statut d’obsevateur au sein du fameux Parti Populaire Européen, qui est la structure transnationale, notamment au niveau du Parlement européen, qui unit tous les partis de la démocratie-chrétienne. Pourquoi la Belgique mais aussi l’Allemagne ? Tout simplement parce que ce sont deux pays ou la démocratie-chrétienne est puissante ou l’a été. En Belgique, elle a été la principale force de gouvernement depuis les années 30 jusqu’au élections de 2010, où elle a prit une veste électorale. Et donc des structures, des relais existent. On a notament  laissé les communautés turques être prises en mains par l’AKP d’Erdogan et par leurs complices, qui est une organisation d’extrême-droite turque, qu’on appel les « loups gris », qui sont un mélange d’ultras-nationalisme et de conservatisme islamique.

La communauté turque en Belgique, qui était encore plus en voie d’assimilation que la communauté marocaine, a donc commencé a constitué des ghettos. Il y a également un poids en Belgique et en Allemagne, qui est celui évidement de cette immigration turque. Une commune comme Saint-Josse, qui une des 19 communes de Bruxelles-Capitale, a un bourgmestre d’origine turque et a même eu un ministre au gouvernement bruxellois d’origine social-démocrate lui, qui  s’appelle  Emir kir. Les « loups gris », l’AKP sont chez eux en Belgique, Erdogan a même pu organiser des meetings, manipuler la population. L’AKP d’Erdogan d’ailleurs a pu développer  des contact pas seulement avec la démocratie-chrétienne, mais comme je vous l’expliquais avec la social-démocratie belge, celle du PS ou du SP.

Voilà pourquoi aujourd’hui on peut évidement à Verviers, Charleroi ou à Molenbeek parler non pas d’un « Brusselstan » mais d’un « Belgistan », Belgistan est d’ailleurs le nom de la Belgique en turc …

* SITA/ Question :

QUEL EST LE DEVENIR DE LA “CONVENTION DE DUBLIN” ? SERA-T-ELLE RENEGOCIEE ET MODIFIÉE ? LES ETATS DE L’UE SONT-ILS D’ACCORD SUR LES RÉFUGIÉS ET LES PROBLÈMES DE L’IMMIGRATION ?

Luc MICHEL :

La question de la Convention  de Dublin, qui a été conclue en 1990, et qui a été remplacée en 2003 par ce qu’on appelle « Dublin II », est une convention qui vise a organiser au sein de l’Espace européen la Convention de Genève sur les réfugiés. A partir de 2003  elle a été étendue non seulement aux pays de l’Union Européenne, et bien entendu à cette partie de l’UE qui forme un noyau sécuritaire dur et qui est ce qu’on appelle l’Espace Shengen, mais elle a aussi été étendue à des pays extra UE, comme la Suisse, la Finlande ou la Norvège.

Quelle est le principe de Dublin II ? Ou de Dublin 1990 ? C’est que le réfugié fait sa demande  pour être accepté comme réfugié  politique dans un seul pays et que ce pays est celui de son arrivée. C’est pour ça que Shengen par exemple insiste particulièrement, même pour les visas de visites courtes ou de tourisme de 3 mois, pour que lorsque vous obtenez un visa Shengen votre arrivée se fasse bien dans le pays dans le pays qui l’a accordé. J’ai eu l’occasion lors d’un voyage à Kiev à l’hiver 2003, que j’avais fais par autocar Euroline, de voir cet aspect de Shengen à la frontière entre l’Allemagne et l’Autriche, où on avait arrêté de nombreux voyageurs ukrainiens qui étaient dans mon car. On les a traités de façon ignoble.  J’ai personnellement protesté contre une lieutenant de la Grenzshutz Polizei allemande, en lui rappelant qu’en 1945, c’était eux qui avaient perdu la guerre et pas les soviétiques ou les ukrainiens. Mais on reprochait à ces gens avec des visas Shengen français d’être dans un autocar pour Bruxelles, ils ont été débarqués et ils n’ont pas pu reprendre leurs voyage …

La renégociation aujourd’hui de Dublin II est importante puisque l’immigration aujourd’hui est une question centrale dans l’Union Européenne, je vais m’en expliquer ensuite. Et par ce qui est évidement une immigration sauvage, qui vient par des voies terrestres depuis la Syrie et le Proche-Orient ou par des voies maritimes depuis l’Afrique, depuis les côtes principalement de la Libye ou du Maroc. Et bien cette immigration, elle se fait évidement toujours vers les mêmes pays, c’est-dire principalement l’Espagne, la Grèce, et encore plus évidemment l’Italie, avec la fameuse île de Lampedusa au large de la Sicile Les italiens n’en peuvent plus, ils supportent toute la charge, on leurs renvoit à longueur d’années des réfugiés qui sont rentré par là. C’est çà la renégociation de Dublin II.

* SITA/ Question :

DERRIERE TOUT ÇA, IL Y A LE FAIT QUE L’IMMIGRATION EST DEVENUE UNE QUESTION CENTRALE DANS L’UE ?

Luc MICHEL :

Oui ! Mais tout d’abord comment tout cela est-il arrivé ? C’est une opération américaine, qui est notamment soutenue par ce qu’on appelle les « vitrines légales de la CIA », ces organismes d’Etat financés sur le budget de l’Etat américain, qui eux-mêmes organisent une galaxie d’ONG. Soutenue aussi par aussi les réseaux de George Sorös, qui a prit une part prépondérante  dans la promotion de cette immigration sauvage vers l’Europe. Et bien tout cela évidement est un instrument que les américains ont développé en marge de leur guerres au Proche-Orient et en Afrique, pour « casser » l’Europe, la diviser profondément, vous savez qu’il ya une contradiction interne fondamental aux sein du Bloc-américano occidental.

C’est là la « contradiction interne » de ce Bloc, pour parler en termes marxistes-lénisistes, qui l’explique très bien : l’allié géopolitique, militaire, diplomatique principal des Etats-Unis, c’est-à-dire les pays de l’Union Européenne, rassemblés dans l’OTAN, est aussi l’adversaire économique et financière, monétaire, des USA !

Il y a une guerre commerciale entres les Etats-Unis et l’Union Européenne depuis le début des années 1980 et il y a une immense guerre monétaire entre le dollar et l’euro. D’un côté nous avons les structures supranationales de l’UE  en matières économiques et financières, et de l’autre nous avons les structures supranationales de l’OTAN. L’OTAN qui n’est pas le « bouclier de l’Europe », mais rappelons-le, comme le disait le grand géopoliticien Jean Thiriart dès les années 60, « l’OTAN c’est le harnais de l’Europe », un harnais c’est ce qui sert à maintenir un animal de trait, qui en fait sa puissance de travail au service de son maître. C’est ce qu’est l’OTAN pour les américains, c’est le deuxième poumon de l’Amérique et on ne comprends rien à la superpuissance amércaine si on ne comprends pas qu’elle repose sur deux piliers : le pilier nord-américaine et précisément  le second pilier ouest-européen. Relisez les oeuvres du géopoliticien  Jean Thiriart, ou celle qui semblent en être le négatif, le « Grand échiquier » de Zbigniew Brzezinski.

Ce qui a changé évidemment avec cette instrumentalisation de l’immigration c’est que l’immigration est devenue un thème central dans la politique européenne. On comprends mieux à ce moments-là par exemple le clash immense entre le milliardaire George Sorös, immense puissance politico-médiatique avec sa fortune de 34 milliards de dollars. Comparez à côté de cela la fortune de Trump, qui pèse entre 2 et 3 milliards de dollars, Sorös a dit un jour avec un ton sarcastique que « Trump était un pauvre » … Il y a un bras de fer actuellement entre le pays qui est en pointe dans l’Union Européenne contre l’acceptation des immigrés, la Hongrie de Victor Orban, et Sorös, cet ancien réfugiés hongrois devenu citoyen américain, qui a le centre de son système éducatif avec son Université de la Société ouverte à Budapest. George Sorös est un immigré hongrois ayant fuit l’Europe antisémite en 1944.

Ce bras de fer n’a bien entendu aucun rapport avec l’antisémitisme, mais tout à voir avec cette immigration. On a vu il y a quelques jours la chaîne France24 interviewer précisément le ministre de l’intérieur hongrois, lui reprochant une « campagne antisémite contre Sorös ».

France 24 n’expliquait pas que dans cette soi-disant « campagne antisémite », Orban était allié avec le Likoud de Netanyahou, qui est allé en Hongrie soutenir Orban et qui a prit exactement commee les hongrois un train de mesures législatives pour empêcher Soros cette fois-ci non plus de financer en Hongrie des ONG anti-hongroise, mais de financer en israel des ONG anti-israeliennes. Vous savez qu’Israël est aussi soumis à ce grand problème de l’immigration venue d’Afrique, qu’elle traite, parce que les israéliens peuvent tout se permettre dans ce domaine, avec un ultra-racisme xénophobe, qu’on n’oserait pas employer en Europe.

L’immigration c’est donc devenu un thème central. Ce thème, qui était marginal, mais qui a permit à des partis d’extrême-droite, notamment au Front National des Le Pen d’émerger, a été mis à cause de cette question de l’immigration sauvage depuis 2 ans, au cœur des thèmes des campagnes électorales, de la Présidentielle française par exemple. De la campagne de Merkel en Allemagne , qui a du malgré sa victoire au élections et la défaite des sociaux-démocrates du SPD, faire avec eux une « grande coalition », où le SPD défait dans les urnes est le gagnant dans le gouvernement, parce qu’il  y a la grande montée d’un parti xénophobe et raciste, qui est l’AFD. C’est le même problème partout en Europe et c’est cette position centrale de l’immigration dans le débat électoral et dans la défaite électorale possible ou probable des grand leaders de la politique Ouest-européenne qui vous explique la renégociation inévitable de Dublin II.

* SITA/ Question :

QUELLES SONT LES POLITIQUES EUROPÉENNES DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME, EN PARTICULIER APRÈS LES INFORMATIONS PARLANT DES « CELLULES DES BALKANS » SE PRÉPARANT À PARTICIPER AU TERRORISME AU CŒUR DE L’EUROPE?

Luc MICHEL :

La question du combat des pays européens contre le terrorisme, qui sont aussi des pays de l’OTAN, je l’ai évoquée déjà dans ma première question. Il y a ce volet Ouest-européen du grand théâtre qu’est la guerre américaine « au terrorisme » et pas contre le terrorisme. J’ai expliqué dans une émission retentissante sur la grande chaîne de télévision panafricaine Afrique Médias, qu’il y avait trois présidents qui luttaient véritablement contre le terrorisme. Le président Poutine en Russie, qui mène ce combat depuis la fins des Années 1990 dans le Caucasse, au Daghestan ou en Tchétchénie et maintenant en Syrie. Il y a le président Bachar Al-Assad qui a été le rempart contre le djihadisme takfiriste (sans Bachar Al-Assad, il faut le savoir, ce djihadisme aurait déferlé à la fois sur l’Europe, dans les Balkans, et en Afrique, surtout l’Afrique saharienne et sub-Sahérienne, mais aussi en Afrique de l’Ouest, où Boko Haram, le grand mouvement terroriste, a fait allégeance à Daech  et s’appelle aujourd’hui l’Etat Islamique en Afrique de l’ouest). Le troisième président, c’est le président du Tchad  Idriss Déby Itno, dont l’armée a prit la tête de la guerre contre le terrorisme en Afrique centrale, en liaison avec l’Armée camerounaise, sur les frontière du Niger et du Nigeria, et qui a empêché précisément que ce djihadisme précisément ne submerge toute la région du Golfe de Guinée.

A coté de cela, il y a le théâtre américain, qui est fait de prétextes, de moyens d’ingérence, de liaisons dangereuses, avec ce que j’ai appelé le « scénario du diable » avec les jihadistes. On l’a encore vue avec la tentative avortée de d’établissement d’une grande base aérienne dans la Ghouta orientale près de Damas, qui est la dernière zone sous le  contrôle djihadiste terroriste, ceux du Jabbat al-Nosra précisément, jadis al-Qaida en Syrie.

Deuxième exemple actuel de ce scénario du diable, ce sont les turcs, évidemment, qui dans la bataille d’Afrin utilisent comme troupes au sol une série de groupuscules djihadistes, là aussi des groupuscules lié au Jabbat al-Nosra, ou à des mouvement djihadistes d’origine turcomane. La collaboration complète d’Ankara avec ces groupes c’est une réalité, elle existe depuis le début des opérations de cette guerre civil importée par les  occidentaux en 2011.

Dernier exemple actuel, c’est Paris ! Paris qui reçoit à l’assemblée nationale et qui fait recevoir par un conseiller de Macron des gens de l’ONG dite des « casque blancs », qui sont en fait une structure parrainée une fois de plus par les services secrets britanniques, les vitrines légales de la CIA et  les réseaux de George Sorös. La création des casque blancs est le fait d’un ancien mercenaire britannique lié au MI6 et installé à Dubai. Mais ce n’est pas tout, les enquêtes, qui ont été menées par les presses russe et iranienne sur le terrain, ont démontré que ces « casques blancs » étaient en fait une couverture médiatique, un cache-sexe politico-médiatique du Jabbat al-Nosra. Ils sont dans les mêmes zones, ils participent aux mêmes opérations de propagande. L’appareil de propagande occidental, qui dénonçe les « fakenews », alors qu’elle est une machine à les produire, a fait de ces « casques blancs » des espèces de héros hollywoodiens, leur a consacré des films, a fait donné à ces films des oscars. Ce sont purement et simplement des auxilliaires du Jabbat al-Nosra ! Et d’ailleurs leurs personnels démontre que ceux-ci sont des « casques blancs » le jour et des djihadiste la nuit, il y a des milliers de photos et de vidéos sur les réseaux sociaux  pour le démontrer.

* SITA/ Question :

ET CES INQUIETANTES “CELLULES ISLAMISTES DES BALKANS” DANS TOUT CELA ?

POURQUOI PRECISEMENT CETTE ORIGINE BALKANIQUE ?

Luc MICHEL :

J’en viens donc à votre question des cellules dormantes dans les Balkan. C’est un problème général et grave. Il faut savoir que les Balkans ont vu la naissance précisément de ce djihadisme européen, lors précisément des « guerres de Yougoslavie », celles de Bosnie et puis du kosovo. Lorsque les américains avec l’Otan, mais aussi avec la complicité de la France de Mitterrand, du Vatican et de l’Allemagne, lancèrent les guerres de Yougoslavie (ou des Balkans) pour faire éclater ce qui restait de la deuxième Yougoslavie de Tito, puis de la troisième Yougoslavie résiduelle de Milosevic. Et bien ils vont utiliser en Bosnie, puis au au Kosovo, ce qui leur avait si bien réussi en Afghanistan : l’utilisation du terrorisme djihadisme. La guerre de Bosnie va être le « deuxième Afghanistan ».

Quelle est le but de guerre des américains dans tout celà ? La liquidation de la Yougoslavie, c’est la continuation de la liquidation de l’Union Soviétique, obtenue par la victoire américaine à la fin de la guerre froide. Opération qui continue encore aujourd’hui, puisque le but c’est le démembrement de la Fédération de Russie. Et les américains sont directement derrière ces terroristes takfiristes wahhabites, qui ensanglantent la Tchétchénie, le Daghestan et le Caucase russe. Et auxquels Poutine s’est opposé dès la fin des années 90. Dans les Balkans des Années 1991-2000, l s’agissait de liquider la Yougoslavie, de liquider un ensemble géopolitique qui était considéré par les américains comme Orthodoxe et lié à l’Orthodoxie russe. Et on a vu d’ailleurs l’ennemi principal communiste devenir l’ennemi principal orthodoxe. C’était d’ailleurs l’avis de Zbignew Brzezinski, qui a dit au début des années 90 que « maintenant l’ennemi principal des USA,  c’était l’Orthodoxie » ! La liquidation de la Yougoslavie faisait partie de ce plan qui est la liquidation de la Russie en tant qu’Etat continental, opposé à la domination mondiale de la thalassocratie américaine.

La guerre de Bosnie a été la continuation dans ce sens de celle d’Afghanistan. Que s’est-il passé en Bosnie ? On a vu les djihadistes arrivés précisément d’Afghanistan, notamment ceux de Ben Laden, on a vu les pakistanais et les saoudiens intervenir. Il faut savoir qu’il y a deux parrains au djihadisme takfiriste. Il y a celui que tout le monde connaît, le wahhabisme saoudien, mais il y a les puissants officiers wahhabites qui contrôlent l’armée pakistanaise et les service secrets pakistanais, l’ISI.

Tout celà est issu des années de la dictature fondamentaliste islamiste du maréchal Zia au Pakistan. Il y a par ailleurs actuellement un phénomène géopolitique intéressant : puisque deux ailes s’opposent au Pakistan. Une aile qui était auparavant favorable au Etats-Unis, pro-occidentale, faite de civils et d’une partie des officiers et qui se tourne aujourd’hui vers Pékin et Moscou, et qui suite à l’attitude hostile de Trump, mais se tourne vers l’Organisation  de Coopération de Shanghai (ce grand bloc géopolitique alternatif opposé au Etats-Unis). Et il y a toujours une aile d’officiers fondamentalistes : les pakistanais ont joué un grand rôle dans l’expansion du jihadisme, puisque c’est eux par exemple qui ont amené en Afrique, via les officiers pakistanais et sous-officiers des Casques bleus amené en Afrique, les premières Mosquées fondamentalistes, les premières Madrasas radicales, qui ont établis les premières cellules politiques et surtout les réseaux de financements via de soi-disant fondations Islamiques.

A partir de ce moment-là, la guerre de Bosnie a vu se développer ce premier djihadisme européen et lorsque la Yougoslavie a perdu la guerre, lorsque au suite des accords de Dayton la Yougoslavie s’est repliée sur deux Etats résiduels, la Serbie et le Monténégro, et bien ces gens n’ont plus été utiles. Ca été la première rupture des djihadistes avec les américains et on les vus partir vers l’Afrique, vers la Somalie, vers le Soudan, etc. Mais l’affaire ne s’est pas arrêté-là ! Parce que les guerres de Yougoslavie ont continué : il fallait pour les américains faire éclater la dernière Yougoslavie la troisième … La première c’était le Royaume de Yougoslavie des années 20 et 30,  auquel les nazis ont mit un terme en 1941 ; La seconde, donc à partir de 1943-45 est celle de Tito, communist. Et la troisième à partir de 1991-92 la Yougoslavie résiduelle de Milosevic. Au sein de cette Fédération yougoslave résiduelle, il y avait donc deux Etats la Serbie et le Monténégro, et des régions autonomes, le Sandjak (qui est une population islamisée datant de l’époque ottomane), la Voïvodine où il y a des populations hongroises, et le Kosovo où la majoritée était devenue aux fil des annnées et des erreurs de la politique de Tito, il faut le dire, à majorité albanaise.

Les américains à la même époque s’étaient emparé de l’Albanie sur les ruines du régime communiste d’ Enver Hoxha , ils avaient établis une collaboration avec des réseaux maffieux (qui sont toujours en place et qui contrôlent l’Etat albanais ou l’actuel Etat fantoche du Kosovo), avec un mouvement terroriste à composante islamiste qui était l’ UCK, et avec tout ces milieux fondamentalistes liés également à la politique de Ryad et d’Islamabad. Il y a donc eu utilisation de ce terrorisme de l’UCK, on a donc créé une situation insurrectionnelle au Kosovo et qui a été transformé en crise humanitaire par les bombardements de l’Otan et la propagande médiatique occidentale qui a fait peur aux populations.

L’Otan est intervenu, elle a bombardé Belgrade ! Cela a été tout bénéfice pour les américains, puisque l’Union Européenne s’est tiré une balle dans le pied, l’Europe étant basée jusque là sur le fondamental « plus de guerre entres européens ». Et bien on voyait là les Etats européens  membres de l’OTAN, dont la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, l’Allemagne ou la Belgique, aller bombarder pour la première fois depuis 1945 une  capitale européenne, Belgrade.

Le Kosovo a été perdu, l’Otan s’en est emparé et n’a pas établi un Etat européen indépendant, mais un protectorat, il y en avait déjà eu en Bosnie. Protectorat de l’Otan qui a conduit en 2008 au mépris des lois internationales à la déclaration unilatérale d’ indépendance, qui viole la souveraineté de Belgrade ! Même tous les Etats de l’union Européenne n’ont pas reconnu le Kosovo, dont bien entendu l’Espagne et les pays qui ont des minorités indépandantistes sur leurs sol. Et biens entendu pas la Russie Aujourd’hui plus de 60 Etats des Nations-Unies ne reconnaissent pas le Kosovo. Le Kosovo c’est un espèce de Bantoustan comme les sud-africains en avaient fait durant les dernières années de l’apartheid, c’est une non-état failli économiquement, failli idéologiquement, faillt politiquement. Où notamment dans la ville de Mitrovica, une minoritée serbe continue à résister, discriminée par la vague islamiste. C’est un Etat qui n’a pas d’armée puisque c’est l’Otan qui l’assure . C’est cet « Etat » dont on fête soi-disant « les dix ans de l’indépendance ».

Le but de guerre des américains s’était d’ y’établir leurs principale base militaire, dans ce qu’on appel le « triangle militaire des Apennins et des Balkans » : donc c’est le « Camp Bondseel » (du nom d’un vétéran de l’armée  américaine au Vietnam), la seconde base de l’US Army en Europe après Rammstein en Allemagne (qui est le coeur des forces armées américaines en Europe, mais aussi en Afrique puisque l’Africom y a son siège). Et ce Camp Bondseel permet de distribuer toute la logistique américaine vers les Balkans, vers la Méditéranée, vers l’Asie Centrale, vers le Moyen et le Proche Orient. On comprend mieux alors l’utilité géopolitique du Kosovo.

* SITA/ Question :

LA BOSNIE ET LE KOSOVO SONT DONC LE « VENTRE MOU » DE L’EUROPE AU REGARD DE LA MENACE TERRORISTE ISLAMISTE ?

Luc MICHEL :

Donc revenons à la questions des djihadistes des Balkans. Aujourd’hui la Bosnie et le Kosovo sont deux Etats de type maffieux, où l’emprise idéologique des wahhabites saoudiens et pakistanais est immense, où l’on voit des Mosquées du type saoudien et pas dutout  du type classique  balkanique, telles qu’elles existent depuis cinq siècles dans l’ex empire ottoman. Il y a dans ces Etats, qui connaissent un chômage massif, qui connaissent d’immenses inégalités sociales, un terrain pour le djihadisme.

Certains apprentis sorciers continuent à vouloir faire les malins avec les fondamentalistes. Il y a encore eu cette semaine une tribune libre dans « La Libre Belgique » (le grand quotidien de référence de

Bruxelles) faite par  un professeur belge bien naïf, qui disait « que le moyen d’empêcher précisément le djihadisme et le terrorisme de se développer dans les Balkans et en Bosnie, ça serait de les faire entrer dans l’Union Européenne ». C’est évidement et toujours le « scénario du diable », c’est toujours se croire plus malins que ces forces réactionnaires et surtout la puissance occidentale américaine, qui est tapie derrière elles.

Les « cellules dormantes des Balkans » ce sera, avec les femmes liées au terrorisme djihadiste, les grands défis dans l’UE de demain. Comme on le voit le « scénario du diable » continue à temps plein en Europe, il aura les mêmes conséquences qu’il a déjà eu, du sang et des larmes, qui seront payé cash par les européens.

On en a eu un exemple direct d’ailleurs, pour conclure, avec le cas de l’Angleterre, de ce fameux « Londonistan ». Puisque lors des derniers attentats de Birmingham, on a vu impliqués des militants djihadistes, qui avaient été aidés pris en mains par les services secrets MI5 et MI

6 . Birmingham précisément, qui était le deuxième point du « Londonistan ». Ces islamistes radicaux, qui avaient été pris en main pour combattre la Jamahiriya libyenne de kadhafi, avaient été extrêmement actifs dans le soi-disant « printemps arabe » en Libye. Et bien, ils ont fini par se retourner, par mordre la main sécuritaire qui les avait nourris. C’est ce qui se passe depuis plusieurs années dans toute l’Europe …

Mise en forme écrite de l’Interview audio du Géopoliticien Luc MICHEL (Administrateur-général d’EODE) accordée à Bruxelles ce 22 février 2018.

(Interview par Jan VANZEEBROECK, Expert EODE et correspondant de SITA INSTITUTE, et Samar Radwan, Beyrouth)

(*) Le centre SITA INSTITUTE est un site spécialisé dans l’étude, le suivi et le diagnostic de situations politiques, internationales, stratégiques et géopolitiques, où il cherche toujours à impliquer des personnes spécialisées dans ces domaines pour l’écriture, l’analyse et/ou l’explication. Informer l’utilisateur sur les questions importantes et les publier clairement et profondément afin d’en apprendre davantage sur ces événements et leurs implications sur l’humain et la communauté. En outre, le Centre est considéré comme un lieu scientifique ouvert pour l’écriture et l’encouragement de tous les écrivains et spécialistes à la recherche d’un site pour publier leurs idées et analyses, à condition qu’il soient compatibles avec les termes et conditions d’utilisation du site.

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MONTEE EN PUISSANCE DU DJIHADISME SAHARO-SAHELIEN : QUEL EST CE ‘GROUPE POUR LE SOUTIEN DE L’ISLAM ET DES MUSULMANS’ (GSIM) QUI A CIBLE LE G5-SAHEL A OUAGADOUGOU ?

Luc MICHEL pour PANAFRICOM/

2018 02 04/

PANAF.NEWS - LM gsim (2018 03 04) FR (2)

Le 3 mars 2017, trois groupes djihadistes s’alliaient pour former une seule grande entité, bientôt rejoints par d’autres groupes (dont AQMI, dont le « juge » participait à la réunion). Dans une vidéo diffusée sur internet, trois mouvements extrémistes armés actifs au Sahel avaient annoncé leur rapprochement et déclaré leur allégeance à la mouvance terroriste Al-Qaïda.

« Nous annonçons la fusion des trois groupes. Nous serons unis sous les ordres d’un seul chef et en rangs serrés pour affronter l’ennemi croisé et occupant. Nous renouvelons notre allégeance à nos émirs et à nos chouyoukh : Abou Moussaab Abdelwadoud, Ayman Al Dhawahiri et le chef de l’émirat Islamique en Afghanistan », a déclaré le chef d’une des trois entités djihadistes ayant fusionné.

Les trois groupes principaux ayant annoncé leur rapprochement ne sont autres qu’Ansar Dine, Al Mourabitoune et les Katibas du Macina. Cette dernière mouvance djihadiste, peu connue des médias occidentaux, constitue un mouvement armé dirigé par le Peul Amadou Koufa. Ses membres sont notamment actifs dans le centre du Mali. Les deux premiers groupes  djihadistes (Ansar Dine et Al Mourabitoune) sont dirigés respectivement par Iyad Ag Ghaly et l’algérien Mokhtar Belmokhtar. Leurs multiples attaques sanglantes les avaient notamment propulsés au rang des mouvements djihadistes les plus meurtriers au Sahel. De nombreuses attaques terroristes, dont notamment des attentats suicides ont été perpétrés ces dernières années par les combattants de ces deux mouvements rebelles.

Baptisé « Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans » (GISM), cette nouvelle entité djihadiste couvre un territoire plus large que celui où s’activaient les trois entités fusionnées. Le nouveau groupe affirmait dès sa création sa détermination à étendre ses opérations sur l’ensemble de la bande Ouest du Sahel. L’objectif des combattants de cette nouvelle mouvance djihadiste est l’Algérie, la Mauritanie, le Mali et au Niger. Ils sont aussi actifs au Tchad, en Libye et au Burkina Faso. A travers leur alliance, ces groupes djihadistes espèrent intensifier leurs attaques, sachant que leurs effectifs seront tous coordonnés.

PANAF.NEWS - LM gsim (2018 03 04) FR (3)

AU CŒUR DE L’INTERNATIONALE DJIHADISTE D’AL-QAIDA

La création de cette alliance de groupes affiliés à Al-Qaida au Sahel, appelée Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans (Jama’at Nosrat Al-Islam Wal-Mouslimin, GSIM), s’est immédiatement inscrite dans l’ « Internationale djihadiste » d’al-Qaida, qui a adoubé le GSIM.

De Syrie, d’abord, où l’Organisation pour la libération du Sham (Hay’at tahrir as-sham, OLS), autre coalition nouvellement créée fin janvier 2017 réunissant plusieurs groupes à forte dominante pro-Al-Qaida, s’est « félicitée de cette même dynamique d’unité chez leurs frères du Sahara ». D’Algérie ensuite, où, par la voix du chef d’AQMI, Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mousab Abdelwadoud, a salué, via l’organe de communication officielle de son organisation, ‘Al-Andalus’, « cette nouvelle étape dans la lutte contre les ennemis de l’Islam et des musulmans au Sahel ». Du commandement central d’Al-Qaida enfin, qui, via son organe historique ‘Al-Sahab’, a ainsi définitivement consacré l’entrée du GSIM dans son giron – et sa nouvelle stratégie.

LA FRANCE DESIGNEE ENNEMI PRINCIPAL

Face à la tentation de Daech, source de dissensions et de défections au sein de la nébuleuse Al-Qaida, et de ses ambitions à l’international, notamment en Afrique, « il faut serrer les rangs et renforcer la chaîne de commandement », dit un analyste malien.

« Dans le cas du GISM, l’influent touareg malien Iyad Ag Ghali et chef d’Ansar Eddine a été placé à sa tête pour fédérer localement et garantir la bonne coordination à partir du Nord Mali de l’ensemble des opérations menées par les différentes composantes de la nouvelle organisation. Mais sa stratégie d’action, et c’est le sens du message d’Abdelmalek Droukdel, reste aux seules mains du chef d’AQMI, en liaison avec le commandement central d’Al-Qaida, en l’occurrence Ayman Al-Zawahiri. Or, celle-ci fait apparaître un vrai virage dans ses objectifs de lutte contre ses ennemis, et le premier d’entre eux, la France, qu’il partage avec Daech ».

Si « l’oppression et l’agression de la France contre les tribus du Sahel et du Sahara ne font que renforcer la fraternité, la solidarité et l’unité de ces tribus », le chef d’AQMI appelle à « exporter la guerre sur nos terres vers les terres de France et de nos villes vers les siennes, afin qu’elle connaisse la peur que notre peuple endure sur nos terres occupées ». Une nouvelle étape dans la lutte de pouvoir à laquelle se livrent Al-Qaida et Daech avec désormais pour terrain de confrontation le territoire français …

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AL-QEIDA FRAPPE AU BURKINA FASO : LE ‘FRONT ISLAMISTE’ (GISM) DE IYAD AG GHALY REVENDIQUE LES ATTAQUES DE OUAGADOUGOU

Luc MICHEL pour PANAFRICOM/

Avec AFP/ 2018 02 04/

PANAF.NEWS - LM al-qeida ouagadougou (2018 03 04) FR

Comme je le prévoyais hier soir dans une interview avec PRESS TV (Iran), les attaques de Ouagadougou viennent d’être revendiquées par le chef djihadiste malien Iyad Ag Ghaly du «Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans » (GSIM) , mais qui est aussi et surtout le leader de ce « Front islamiste sahélien » (qui regroupe 6 groupes djihadistes, dont notamment AQMI et Al Morabitoum de Mokhtar Belmokhtar). Affilié à Al-Qeida !

A nouveau, les théoriciens du complot nous ont servi immédiatement la soupe frelatée du « False flag », français cette fois. De pseudo analyses qui ne tiennent pas compte de la réalité stratégique sur le terrain …

LE CHEF DJIHADISTE MALIEN IYAD AG GHALY (AL QAIDA) FAPPE AU BURKINA FASO

Le « Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans » (GSIM) a donc revendiqué ce samedi soir les attaques de Ouagadougou, affirmant « avoir agi en représailles à une opération française au Mali », dans un message parvenu samedi à l’agence privée mauritanienne “Al Akhbar”.

Le groupe dirigé par le Touareg malien Iyad Ag Ghaly a mené ces attaques « en réponse à la mort de plusieurs de ses dirigeants dans un raid de l’armée française dans le nord du Mali il y a deux semaines », selon cette source.

Huit membres des forces de l’ordre burkinabè ont été tués -deux gendarmes devant l?ambassade de France et six militaires au niveau de

l’état-major- et 12 blessés sont en état d’urgence absolue, selon un bilan officiel. Aucun ressortissant français n’a été tué ou blessé. Au total, plus de 80 personnes ont été blessées, selon une source sécuritaire proche de l’état-major.

« Huit assaillants ont été tués au cours des attaques, dont plusieurs Burkinabé », selon une source gouvernementale, et « un étranger », selon une source sécuritaire. Un des Burkinabé était « un ancien militaire radié selon la source sécuritaire. « Ils avaient une connaissance des habitudes et pratiques courantes au sein de l’état-major, ce qui explique la facilité avec laquelle ils ont accédé au sein de l’état-major par son accès de service, situé au dos de l’entrée principale », a expliqué la source gouvernementale. Au total, plus de 80 personnes ont été blessées, selon une source sécuritaire proche de l’état-major.

L’ECHEC DE L’INTERVENTION MILITAIRE FRANCO-AMERICAINE :

LA MONTEE EN PUISSANCE DES DJIHADISTES SAHARO-SAHELIENS

Le Burkina Faso est depuis 2015 la cible d’attaques jihadistes, qui ont déjà frappé sa capitale, sans jamais toutefois atteindre un tel niveau d’organisation avec deux groupes d’hommes armés opérant simultanément dans deux endroits du centre-ville de Ouagadougou et utilisant un véhicule piégé avant de lancer l’assaut à l’état-major.

Les dernières attaques ont commencé vers 10H (locales et GMT) vendredi, et se sont terminées avant 15H. “C’était la panique hier (vendredi), les gens couraient dans tous les sens dans la ville, cherchaient à rentrer chez eux”, raconte Sayouba Ouedraogo, un chauffeur de 36 ans. “Le mode opératoire des attaques évolue crescendo. Après des cibles molles, comme des hôtels et restaurants, cette attaque a visé des cibles dures, des symboles forts”, a jugé un consultant burkinabè en sécurité, Paul Koalaga, qui évoque aussi “un problème au niveau du renseignement”.

Le commando qui a attaqué l’état-major portait l’uniforme de l’armée de terre bukinabè, selon une source sécuritaire. “Un commando agissant simultanément sur deux points majeurs de la capitale, une attaque très organisée, très minutée, avec une grande clarté dans les objectifs :

cela désigne certains des groupes qu’on connaît bien dans la région”, a déclaré une source diplomatique française. “Ils ont clairement voulu entrer dans l’ambassade et faire le maximum de victimes. Ils étaient équipés pour faire le maximum de victimes à l’intérieur. Ils avaient sur eux des explosifs, des chargeurs”, selon la même source. “Je crois qu’il n’y a pas de précédent. On a déjà eu des précédents avec des voitures piégées qui ont explosé devant des ambassades – Tripoli, Nouakchott – mais pas cela”, a ajouté cette source.

C’est la troisième fois en deux ans que la capitale du Burkina est la cible d’attaques visant des cibles fréquentées par les Occidentaux.

Dix-neuf personnes avaient été tuées dans un café le 13 août 2017, dans un attentat non revendiqué. Et le 15 janvier 2016, 30 personnes, dont six Canadiens et cinq Européens, avaient été tuées lors d’une attaque revendiquée par le groupe jihadiste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

CHAOS A AOUAGADOUGOU

Le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba a décrit samedi des “scènes apocalyptiques”, au lendemain de la double attaque jihadiste menée contre l’état-major des forces armées du Burkina Faso et l’ambassade de France à Ouagadougou qui ont fait 8 morts parmi les forces de l’ordre. “Ce que j’ai vu ici, c’était vraiment des scènes apocalyptiques”, a déclaré M. Thiéba après une visite au siège de l’état-major visé par une attaque à la voiture piégée.

Le QG de l’armée est dans un triste état: impacts de balles, fenêtres soufflées, murs effondrés. L’explosion d’une voiture piégée a creusé un cratère dans la chaussée, propulsant le moteur à une dizaine de mètres. Le Premier ministre burkinabè a “condamné avec la dernière rigueur cet attentat terroriste, lâche, qui s’attaque à notre pays, encore une fois et qui sème la mort, la désolation inutilement”.

UNE REUNION DU G5-SAHEL CIBLEE ?

Vendredi, le ministre de la Sécurité, Clément Sawadogo, avait déclaré que l’attentat visait “peut-être” une réunion militaire de la force multinationale antijihadiste du G5-Sahel (Mali, Burkina, Niger, Tchad et Mauritanie), qui devait se tenir dans une salle qui a été dévastée par l’explosion d’une voiture piégée. Cette réunion entre le chef d’état-major et des officiers a été tenue dans une autre salle au dernier moment, évitant un carnage.

Selon un rapport de l’ONU, « la montée en puissance de la force du G5-Sahel va de pair avec des menaces terroristes croissantes de l’Etat islamique dans le Grand Sahara (ISGS) et de Ansar al-Islam », notamment aux confins des Burkina Faso, Mali et Niger. Cette zone est au coeur de l’action de la force du G5-Sahel.

LM

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ENQUETES SUR LA DESTABILISATION DE L’AFRIQUE : LA GALAXIE SORÖS-BOURDON : AU CŒUR DE LA DESTABILISATION DE L’AFRIQUE

Luc MICHEL pour PANAFRICOM/

Enquêtes sur la Déstabilisation de l’Afrique/

2018 03 03/

presstv-bma-soros

L’avocat Bourdon – dirigeant et conseil de ‘Transparency International’, ‘Transparency France’ ou encore ‘Sherpa’ –  est connu pour son implication dans le dossier dit « des biens mal acquis » (BMA), en réalité un complot plusieurs dirigeants africains d’états pétro-gaziers.

On rappellera que le 15 juillet 2017, la présidence congolaise a publié un communiqué sur l’affaire des biens mal acquis, dénonçant «la campagne médiatique à l’échelle internationale» contre le chef de l’Etat et sa famille et rappellant qu’une plainte a été déposée en

2015 contre la section française de l’ONG Transparency International.

La plainte, pour tentative d’escroquerie au jugement, a été déposée par maître Jean-Marie Viala, avocat de l’Etat congolais, que RFI avait alors joint par téléphone : « L’Etat congolais a déposé plainte contre Transparency international pour tentative d’escroquerie au jugement sur la base du fait que Transparency a maquillé des statuts pour pouvoir faire croire qu’elle avait le droit de déposer plainte, alors qu’elle n’avait pas le droit. Donc elle a fait un faux sur des statuts, en vue de pouvoir faire condamner le Congo » …

Derrière les dossiers BMA, outre des intérêts pétro-gaziers et miniers et des Services et organismes d’état (américains, français, espagnols, britanniques et allemands), on trouve une galaxie de fondations, Ong et médias, tous pilotés par le milliardaire Georges Sorös, où l’Avocat Bourdon est très présent, et ses « Open Society » Foundations.

TOUT SAVOIR SUR LA GALAXIE SORÖS-BOURDON ET SON ROLE DANS LE MONTAGE DES DOSSIERS BMA …

Voir sur ECUATORIAL-GUINEA-TV/

LUC MICHEL (SUR PRESS TV, IRAN),

PROCES DES ‘BIENS MAL ACQUIS’ A PARIS (I – II – III) :

* LA GUINEE EQUATORIALE DENONCE UN COMPLOT ORCHESTRE PAR TRANSPARENCY INTERNATIONAL Partie I

sur https://vimeo.com/230931328

* L’AFRIQUE CONTRE-ATTAQUE !

Partie II sur https://vimeo.com/230899936

* LE SPECULATEUR MILLIARDAIRE GEORGES SOROS LE MANIPULATEUR DE L’OMBRE DERRIERE (NOTAMMENT) LES COMPLOTS CONTRE LA GUINEE EQUATORIALE Partie III

sur https://vimeo.com/231127218

LUC MICHEL / PANAFRICOM

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