LUC MICHEL : ENTRE NEOEURASISME ET NEOPANAFRICANISME, UNE VIE ENGAGEE AU SERVICE DE LA CAUSE DES PEUPLES ET POUR L’AXE EURASIE AFRIQUE

La nouvelle bio express de Luc MICHEL, rédigée pour la nouvelle rubrique « Story » de sa Page Officielle I …

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KH pour PCN-SPO/ 2017 12 28/

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Luc MICHEL, géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique, une vie engagée, militante et intellectuelle (de nombreuses publications et plus de 16.000 éditoriaux en 34 ans), commencée à 14 ans en 1972 dans la mouvance pro-palestinienne en Europe.

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COMBATS NEOEURASISTES

* Un parcours en Eurasie avec le PCN-NCP (devenu le PCN- НОП, « néoeurasiste »), mais aussi l’Ong EODE (le monitoring du Référendum d’auto-détermination de la Crimée c’est lui). Sa revue ‘Conscience Européenne’ réinvente l’Eurasisme en 1984 (On comprend mieux dès lors les propos de Douguine, intellectuel honnête, à Paris en 2011 précisant que Luc Michel « Idéologiquement, est irréprochable (…) C’est pourquoi j’essaye de me distancier un peu de Luc ») ….

voir PCN-Timeline /

Ideologie / 1984 : le PCN réinvente l’‘Eurasisme’ moderne

sur http://www.lucmichel.net/2014/05/30/pcn-timeline-ideologie-1984-le-pcn-reinvente-leurasisme-moderne/

Et voir PCN-SPO /

L’Eurasie est une idée en marche. Mais qui parlait de l’Eurasie et de l’Eurasisme il y a 30 ans ?

sur http://www.lucmichel.net/2014/05/31/pcn-spo-leurasie-est-une-idee-en-marche-mais-qui-parlait-de-leurasie-et-de-leurasisme-il-y-a-30-ans/

COMBATS NEOPANAFRICANISTES

* Doublé d’un parcours en Afrique, avec la Jamahiriyah de Kadhafi et ses Comités Révolutionnaires (dont il a dirigé le Réseau paneuropéen), puis avec PANAFRICOM et son « Néopanafricanisme » (les africains, dont il partage le combat, dans la ligne de Joe Slovo ou de Gaston Donnat, l’ont surnommé « le panafricaniste blanc »).

Voir Panafricom/

Ideologie : esquisse du Néopanafricanisme. L’idée panafricaine en marche au XXIe siecle …

sur http://www.lucmichel.net/2017/08/30/panafricom-ideologie-esquisse-du-neopanafricanisme-lidee-panafricaine-en-marche-au-xxie-siecle-2/

* Homme de médias, animateur de nombreuses revues et magazines depuis le début des Années ’80, passé à la presse digitale et video, il est devenu l’animateur d’un Groupe multimedia international (galaxie de Sites Net, Web TVs, médias sociaux, en Eurasie et en Afrique) et un homme de Télévision (chroniqueur expert pour Afrique Media, Press TV – Iran, Presse russe, RTNB, RTNC), qui produit aussi de nombreuses émissions (reportage et géopolitique, dont son « Grand Jeu »).

LES FAUSSES BIOS DE LUC MICHEL :

ENTRE CONTROVERSES ET DIABOLISATION

Nous sommes bien loin des médiamensonges des médias de l’OTAN et des journalistes sionistes qui lui ont forgé une « légende noire » …

« L’un des principaux phénomènes apparus depuis la seconde moitié du XXe siècle est la déconstruction de l’adversaire » (dixit Pierre Conesa, La fabrication de l’ennemi, ou comment tuer avec sa conscience pour soi). Une figure diabolique et diabolisée qui n’a que peu, si pas du tout de rapport avec le personnage réel attaqué. Au point que celui-ci peut légitimement se demander quand il lit sa fausse bio, s’il s’agit réellement de lui !

Très controversé dans les métropoles impérialistes (il est une cible régulière pour son action anti-impérialiste des médias de l’OTAN, de ceux des Réseaux Sorös ou des Think-tanks des « vitrines légales de la cia »), Luc MICHEL, qui dit de lui « qu’il sert de l’eau brûlante ou l’eau glaciale, mais jamais de l’eau tiède », est un géopoliticien reconnu et salué en Russie, Iran ou Afrique. Où de nombreux chefs d’Etat, premiers ministres, ministres et secrétaire-généraux l’ont officiellement reçu (notamment les présidents Obiang Gnuema Mbasogo, Idriss Deby Itno, Josepk Kabila, Pierre Nkurunziza). Toujours « sur les routes de la révolution », il a mené des activités politiques et académiques dans 23 pays européens (UE et CEI), dans plus de 15 pays africains (où il crée souvent le débat politique), et même au Canada.

# EN SAVOIR PLUS …

NEOEURASISME – NEOPANAFRICANISME – GEOPOLITIQUE ALTERNATIVE, LES THESES ET LES ANALYSES DU GEOPOLITICIEN DE ‘L’AXE EURASIE-AFRIQUE’… http://www.lucmichel.net/2017/08/18/luc-michel-page-officielle-iii-geopolitique-neoeurasisme-neopanafricanisme-geopolitique-alternative-les-theses-et-les-analyses-du-geopoliticien-de-l/

ENTRE « LEGENDE NOIRE » ET MEDIAMENSONGES, MA VERITABLE BIOGRAPHIE !

http://www.lucmichel.net/2014/03/22/luc-michel-entre-legende-noire-et-mediamensonges-ma-veritable-biographie/

LUC MICHEL : INTERVIEW BIOGRAPHIQUE (1). PASSE ET PRESENT … http://www.lucmichel.net/2016/01/14/lucmichel-net-luc-michel-interview-biographique-1-passe-et-present/

LUC MICHEL : INTERVIEW BIOGRAPHIQUE (2). PRESENT ET FUTUR … http://www.lucmichel.net/2016/01/14/lucmichel-net-luc-michel-interview-biographique-2-present-et-futur/

MA BIOGRAPHIE RETROSPECTIVE 1980-2004 (SUR LE WEBSITE-ARCHIVES 1995-2012 DU PCN) :

http://www.pcn-ncp.com/editos/fr/bio.htm

LE PARCOURS LIBYEN DE LUC MICHEL VU PAR ‘LA VOIX DE LA RUSSIE’ (MOSCOU) http://www.elac-committees.org/2015/04/14/lucmichel-net-le-parcours-libyen-de-luc-michel-vu-par-la-voix-de-la-russie-moscou/

CAMPAGNE DE ‘LUCMICHELBASHING’ : ‘QUAI DES BRUMES’ OU ‘FACHOSPHERE D’INFLUENCE’ ? LUC MICHEL REPOND A LIBERATION !

http://www.lucmichel.net/2016/10/27/lucmichel-net-campagne-de-lucmichelbashing-a-propos-du-burundi-et-de-la-rdc-7-quai-des-brumes-ou-fachosphere-dinfluence-luc-mi/

# ALBUM PHOTO :

Partie 1/

sur https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel/posts/1177236192410797

Partie 2/

sur https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel/posts/1177245335743216

Quelques événements marquants des dix dernières années des combats de Luc MICHEL, une action transnationale de Paris à Moscou et du Québec au cœur de l’Afrique.

Et un carnet d’adresse qui fait bien des jaloux, loin du personnage « méconnu » ou « obscur » des médias de l’OTAN …

1- Réception au Parlement syrien à Damas par son président (Juin 2014).

2- Audience officielle  à Malabo par le Président Obiang Nguema Mbasogo de Guinée Equatoriale (Avril 2015).

3- Audience officielle à Bujumbura par le Président Pierre Nkurunziza du Burundi (Mai 2016).

4- Audience officielle à Kinshasa par le président Joseph Kabila de RD Congo (Mai 2016).

5- Audience officielle à Tiraspol par le Président Igor Smirnov de la PMR – Pridnestrovie ou République Moldave du Dniester – (Décembre 2011).

6- Réception privée à Soukoum pour l’anniversaire du Président Serguei Bagapsh de la République d’Abkhazie (Mars 2007).

7- Avec mon ami le regretté Me Jacques Vergès, à Paris, lors d’un débat contre le porte-parole du TPIY, à Paris sur la chaîne parlementaire LCP SENAT, dans le cadre de la défense du Président yougoslave Slobodan Milosevic, dont nous animions le Comité International de Défense (novembre 2002).

8- Marche au quartier Matonge de Kinshasa, avec les « Jeunes Leaders de RDC » (Luc MICHEL porte le béret rouge des nationalistes révolutionnaires congolais) (mai 2016).

9- Avec Tripoli, en Libye, avec le Dr Rachid Budabus, théoricien et organisateur du « Socialisme Jamahiriyen », pour le VIe Forum paneuropén du MEDD-MCR, le réseau paneuropén des « Comités Révolutionnaires »libyen (que dirigeait LM) (Janvier 2011).

10- A Seliger (Tver, Russie) avec Boris Yakamenko, leader du mouvement russe « Nashi », le « mouvement de la jeunesse democratique antifasciste », futur ministre de la Jeunesse de Poutine (où LM était conférencier au camps d’Eté de Nashi) (Juillet 2007).

11- A Kinshasa avec le leader congolais Gisenga, compagnon de Lumumba, ancien premier ministre de RDC, leader spirituel du PALU, le Parti Lumumbiste Unifié (Mai 2016).

12- A Tripoli, avec Ibrahim Moussa, porte-parole de Khadafi, lors de la Conférence internationale « Hands off Libya » de soutien à la Jamahiriah agressée (sous les bombes de l’OTAN), organisée par Le Ministère libyen des Affaires étrangères, la Jeunesse libyenne d’Etat, les comités ELAC et Luc Michel (Avril 2011).

13- A Abidjan, avec son ami Roland Lumumba, lors d’un Colloque panafricaniste à l’Assemblée nationale ivoirienne (avril 2016).

14- A Ndjaména, avec le secrétaire-général du MPS, le parti du président Idriss Déby Itno (Avril 2016).

15- A Tiraspol, mission de monitoring d’EODE pour la Présidentielle 2011 en PMR (avec des cadres berlinois de Die Linke, un député communiste autrichien Philipp Funovits et un Conseiller du Président Lukashenko, Yuriy Baranchik) (Décembre 2011).

16- Café politique du PPRD (où Luc Michel, le « panafricaniste blanc », est l’unique blanc à avoir pris la parole), le parti du Président Kabila, sur le thème « Panafricanisme contre néocolonialisme » (Mai 2016).

17- A Damas, conférence avec la Commission des Affaires étrangères du Parlement syrien (Juin 2013), avec une mission de parlementaires flamands (Belgique) (Juin 2013).

18- A Bujumbura, Conférence « Le Burundi au Cœur du Panafricanisme », avec Willy Nyamitwe, conseiller du Président Nkurunziza (diffusée sur la RTNB) (Mai 2016).

19- A Minsk, Belarus, Conférence internationale sur le Partenariat oriental de l’UE “The Prospects of the Eastern Partnership”, avec Yuriy Baranchik (advisor to Belarusian President Aleksandr Lukashenka) (Mai 2011).

20- A Québec, Canada, pour la Conférence « Un an après les événements du Burundi », organisée par l’Ambassade du Burundi à Toronto (Août 2016).

21- A Ndjaména, Tchad, meeting électoral du MPS, en soutien à la candidature de Idriss Déby Itno à la Présidentielle 2016 (mars 2016).

22- A Tripoli, au Congrès Général Populaire (le parlement jamahiriyen), pour la Convention Internationale des Partisans de Livre Vert, organisée par l’ASIPALV (où LM parle au nom de toutes les délégations européennes) (Octobre 2009).

23- A Damas, avec le Grand Mufti de la République syrienne, Bader el-Hassoun (Novembre 2014).

24- A Kinshasa, au siège du PPRD, avec le secrétaire-général Henry Mova et le président des « Jeunes leaders de RDC » Papy Lungu (Mai 2016).

25- A Tripoli, avec Ibrahim Moussa, porte-parole de Khadafi, à la tribune de la Conférence internationale « Hands off Libya » de soutien à la Jamahiriah agressée (Avril 2011).

26- A Malabo, au Ministère des affaires étrangères, avec le ministre équato-guinéen Agapito Mba Moquy (Juin 2016).

27- A Simferopol, République de Crimée, conférence de presse finale de la Mission internationale de Monitoring du Référendum d’auto-détermination de la Crimée et de Sébastopol, organisée par EODE et Luc Michel, où ils ont damné le pion à l’UE, à l’OTAN et à l’OSCE (le lendemain, Poutine proclamera le retour de la Crimée à la Russie) (mars 2014).

28- A Soukoum, mission internationale de monitoring d’EODE pour les Législatives abkhazes (LM, Le président abkhaze Serguei Bagapsh, le Président de l’Assemblée parlementaire de la « Communauté pour la démocratie et les droits des peuples » – la « CEI bis », PMR, Abkhazie, Ossétie du Sud – Grigori Maracutsa et Fabrice Beaur, SG du PCN) (Mars 2007).

29- A Damas, avec le Premier ministre syrien Wael Nader al-Halqi (Parti Ba’ath) (Juin 2013).

30- A Damas, conférence avec le Ministre syrien de l’information (Juin 2013).

31- A Tiraspol, mission de monitoring international pour le Referendum d’auto-détermination de la PMR – Pridnestrovie (Septembre 2006).

32- A Laroche-en-Ardennes, Université d’été internationale du MEDD-MCR (Juillet 2005).

33- A Tripoli, Libye, VIe Forum paneuropén du MEDD-MCR à Zawiah (Est de Tripoli) (à droite de LM, Inanç Kutlu, PCN-Turquie, aujourd’hui Secrétaire-général adjoint du PCN) (Février 2011).

34- A Damas, à la Tribune de la Conférence internationale « Terrorisme et extrémisme religieux », organisée par le Ministère syrien de la Justice (Décembre 2014).

35- A Kinshasa, avec Henry Mova, secrétaire-général du PPRD (Mai 2016).

36- A Odessa, pour soutenir la « Mobilisation anti-OTAN » et contre le mouillage de l’US Navy dans le port de la Ville, organisée par le Parti Communiste d’Ukraine (CPU) (Juillet 2007).

37- A Tiraspol, au Parlement, réception par le Président du Parlement, Grigori Maracutsa (alors n° 2 de la PMR) (Septembre 2006).

38- A Tripoli, Libye, conférence de presse internationale à l’Hôtel Rixos, siège du Gouvernement libyen pendant l’agression occidentale, pour présenter les Comités ELAC (Avril 2011).

39- A Kinshasa, meeting du PPRD, avec le SG Henry Mova (Mai 2016).

40- A Tripoli, avec le vice-ministre libyen des Affaires étrangères Khaled Khaim (Avril 2011).

41- En Crimée, campagne pour le Référendum d’auto-détermination de la Crimée et de Sébastopol (Mars 2014).

42- A Budapest, Hongrie, Conférence internationale « Imperialism in 2011 » (à droite de LM, Mate Kovacs, cadre du Parti marxiste MISCZ et infatigable militant anti-impérialiste).

43- A Moscou, Symposium sur le Monitoring électoral, à la Chambre civile russe (le 3e parlement russe, avec la Douma et le Sénat) (Octobre 2011).

44- Sur le delta gelé de la Volga, côte russe de la Mer Caspienne, mission internationale de monitoring d’EODE pour la Présidentielle russe de 2012 (« nous allons où l’OSCE ne va jamais ») (Mars 2012).

45- A Novosibirsk, Sibérie, mission internationale de monitoring d’EODE pour les Législatives russes (Douma) 2011 (Décembre 2011).

46- A Tripoli, à la tribune du VIe Forum paneuropéen du MEDD-MCR (Février 2011).

47- A Astrakhan, mission internationale de monitoring d’EODE pour la Présidentielle russe de 2012 (Mars 2012).

48- A Sebha, sud-saharien libyen, pour le Symposium des 30 ans de la Démocratie Directe jamahirienne (2007).

49- A Kinshasa, au quartier Matonge, cérémonie d’hommage au grand musicien congolais Papa Wemba, décédé, avec les « Jeunes leaders de RDC » (Mai 2016).

50- A Tunis, au cœur du « Printemps arabe », pour des contacts avec des camarades nationalistes arabes (Mai 2011).

51- Dans le Caucase arménien, mission internationale de monitoring d’EODE pour la Présidentielle arménienne 2013 (Mars 2013).

52- A Kinshasa, au Matonge, meeting avec les « Jeunes leaders de RDC », les jeunes du PPRD de Kabila et du PALU lumumbiste « contre la déstabilisation de la RDC par les occidentaux » (à la droite de LM, Papy lungu, et à sa gauche Celestin Ngoma, les leaders de la Jeunesse) (Mai 2016).

53- A Malabo, au siège du Parti Démocratique de Guinée Equatoriale, le parti présidentiel, avec Geronimo Osa Osa Ekoro, le secrétaire-général du PDGE (Juin 2016).

54- A l’aéroport de Bujumbura, avec l’ambassadeur Willy Nyamitwe, conseiller du Président du Burundi (Mai 2016).

55- Retour aux premiers combat du PCN : le grand hebdomadaire belge TéléMoustique consacre un grand article très polémique au PCN. C’est « l’Eté du National-bolchévisme », réinventé par le PCN dix ans plutôt en 1983. Deux décennies plus tard, on parle du « Néoeurasisme » qui en est issu … Lui aussi réinventé par Luc Michel et sa revue Conscience Européenne en 1984 ! (Sur les photos LM en 1993, le premier siège central du PCN à Charleroi, Wallonie – le second, puis l’actuel de 600 mètres carrés, sont établis au cœur de Bruxelles – et la couverture de Conscience Européenne en 1983, le début de notre « longue marche », qui proclame, iconoclaste pour l’époque, en pleine guerre froide, « La Russie c’est aussi l’Europe ») _____________________________

# Luc MICHEL / Люк МИШЕЛЬ /

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TARGET IRAN, PARTE LA MAIDAN IRANIANA – FAKE NEWS, FAKE FLAG, REGIME CHANGE IN VISTA E IL “MANIFESTO” FA DA PESCE PILOTA DELL’OPERAZIONE ISRAELE-USA –

http://fulviogrimaldi.blogspot.it/2018/01/target-iran-parte-la-maidan-iraniana.html

MONDOCANE

LUNEDÌ 1 GENNAIO 2018

https://www.youtube.com/watch?v=haEQNk6gE8M&feature=youtu.be https://www.youtube.com/watch?time_continue=21&v=ZeVYbTw6omE


https://www.youtube.com/watch?v=haEQNk6gE8M&feature=youtu.be 

https://www.youtube.com/watch?time_continue=21&v=ZeVYbTw6omE 

Qui sopra la copertina del mio documentario “TARGET IRAN”, realizzato durante il secondo mandato di Ahamdinejad, ma attuale più che mai, e due link youtube: al trailer del film e a una sua breve selezione. E’ l’unico docufilm italiano, per quanto mi risulta, che vi racconta l’Iran e il suo popolo antico e giovanissimo, le sue donne all’avanguardia sociale e professionale, la sua forte coscienza storica e patriottica, la sua incredibile bellezza, il suo ottimismo, il suo sorriso, i suoi governanti, i suoi combattenti, i suoi artisti, le vittime del terrorismo Mossad, al contrario del quadro offerto dai media al servizio dei necrofagi che non tollerano l’esistenza di indipendenza, sovranità, autodeterminazione, progresso sociale, cultura, civiltà. Copie dvd sono ottenibili scrivendo a visionando@virgilio.it.

Mi permetto di pubblicizzare e promuovere la diffusione di questo lungometraggio (85’) perché si è scatenato quello che promette essere un rinnovato tentativo USraeliano, con il conforto saudita e il beneplacito dell’UE, al cambio violento di regime in Iran, stavolta mettendoci tutto l’impegno dei due terroristi di Stato della cosiddetta “comunità internazionale (leggi NATO), Trump (con lo Stato Profondo Usa) e Netaniahu (sostenuto dalla lobby) e arrivando fino all’aggressione armata, con conseguenze apocalittiche non solo per il Medioriente. 

Dal fallimento della “rivoluzione verde” alla lotta contro la “dittatura”

L’anticipazione di questa strategia, lubrificata dallo tsunami di falsità e diffamazioni di cui si incaricano i media mainstream, con particolare efficacia quelli di “sinistra” e la loro clientela di utili idioti e amici del giaguaro imperialista, la si è avuta nel 2009, al tempo delle elezioni che hanno rinnovato il mandato al migliore, più laico, antimperialista (si ricordi la sua amicizia con Hugo Chavez) e socialmente sensibile presidente iraniano, Mahmud Ahamdinejad. Venne scatenata la sedicente “rivoluzione verde”, dove settori della borghesia ricca, nostalgica della sanguinaria dittatura del fantoccio occidentale Reza Pahlevi e famelica di neoliberismo per poter sottrarre beni e diritti ai ceti popolari valorizzati da Ahmadinejad, vennero mandati, da agenti infiltrati del terrorismo internazionale, allo scontro con lo Stato. Il pretesto era il solito: brogli nella vittoria di Ahamedinejad, riscatto delle donne oppresse da burka e bigottismo patriarcale.

Allora si trattava eminentemente di ridurre la crescente influenza di Tehran sul cosiddetto “arco scita”, espressione depistante utilizzata per descrivere governi e popolazioni resistenti all’imperialismo Usa e israeliano,neutralizzare il suo ruolo di prezioso fornitore di gas e petrolio a paesi su cui l’Occidente intende esercitare il dominio energetico,bloccare il modello di emancipazione sociale messo in atto da Ahmadinejad e l’impetuoso sviluppo industriale del paese. Al centro della sceneggiata era la presunta volontà di Tehran di dotarsi di armamento atomico, quando la stessa IAEA (Agenzia ONU per l’energia atomica) insisteva a dimostrare che lo sviluppo nucleare dell’Iran era dedicato esclusivamente a uso civile: sanitario ed energetico. 

Dall’”ultra conservatore” (leggi antimperialista) Ahmadinejad al “moderato” (leggi disponibile) Rouhani


Con l’avvento del “moderato” Hassan Rouhani, reso possibile dal fatto che il “conservatore” Ahmadinejad non poteva presentarsi per un terzo mandato e che il suo schieramento aveva fronteggiato le elezioni diviso (“moderato” e “conservatore” sono i termini che i media ci infliggono per designare chi è gradito e chi sgradito all’Occidente), avviene l’indecorosa resa, la rivincita dei “quartieri alti” di Tehran, un’offensiva privatizzatrice e, pietra angolare dell’indipendenza o meno del paese, l’accordo sul nucleare con gli Usa che ha privato l’Iran quasi interamente del suo potenziale di nucleare civile. Il che avrebbe dovuto portare alla normalizzazione dei rapporti con Usa e Occidente, alla fine di sanzioni tra le più feroci e genocide mai inflitte, alla pacificazione della regione. E’ sotto gli occhi di tutti a cosa ha portato l’arrendevolezza di Rouhani.

Il regime change di Obama, Hillary Clinton e Netaniahu fallì clamorosamente, ma a dispetto della “disponibilità” offerta dalla direzione iraniana (peraltro niente affatto unita, ma fortemente contrastata dalla Guida Suprema, Ali Khamenei e dai settori più avanzati e coscienti del paese, guidati dai Guardiani della Rivoluzione), non cessò, anzi assunse toni sempre più isterici e violenti la campagna politico-mediatica occidentale di contumelie e fake news, accompagnata da ondate di attentati terroristici contro scienziati iraniani e la stessa popolazione civile, affidati a una setta di fuorusciti riparata a Parigi e a Washington e da lì foraggiata e armata, i Mujahedin del Popolo (MEK). Il sostegno dato dall’Iran, sotto pressione dei non silenziati ambienti antimperialisti e antisionisti, alla resistenza irachena e iraniana contro Usa, Israele, Nato e loro mercenariato jihadista, l’impetuosa crescita del suo prestigio e della sua influenza nella regione e al di là di essa, hanno fatto saltare i nervi ai suoi nemici. E siamo ai pogrom di oggi che annunciano una nuova “rivoluzione verde” che in Occidente si spera risolutrice. Ma che non lo sarà, alla luce dell’unità del popolo iraniano, della sua coscienza politica, del suo patriottismo.

Dal golpe contro Mossadeq ai pogrom di oggi: la costante di una deformazione della verità sull’Iran

Dal giorno in cui la rivoluzione khomeinista ha posto fine alle ingerenze colonialiste e poi imperialiste (si ricordi il colpo di Stato angloamericano contro il premier Mossadeq nel 1952 e la restaurazione imperiale sotto lo Shah), l’Occidente non ha mai cessato di fornire all’opinione pubblica un quadro grottescamente distorto dell’Iran e dei suoi 80 milioni di abitanti. Oggi si riparte con la totale falsità di una dittatura, una società oppressa dal clero, una catastrofe economico-sociale, una matrice di terrorismo e instabilità in tutta la regione. La potenza che s’inventa interferenze russe nelle proprie elezioni, ma che non ha trascurato di intervenire, con tangenti, ricatti, manipolazione di settori sociali, tsunami mediatici e colpi di Stato, in praticamente ogni processo elettorale e genericamente politico dove fosse in gioco il dominio Usa, rinnova l’operazione fallita del 2009: obiettivo, ancora una volta il regime change e, in mancanza, l’aggressione, o diretta, o affidata a surrogati.

Le politiche neoliberiste di Rouhani, che hanno annullato in parte il progresso delle classi popolari realizzato da Ahmadinejad, ma soprattutto le sanzioni che l’accordo nucleare avrebbe dovuto far sospendere, ma che Trump ha rafforzato, hanno peggiorato le condizioni di vita di vaste masse: aumento dei prezzi di carburanti ed energia, annullamento dei sussidi alimentari, inflazione, crisi del bazar, disoccupoazione. Ed è successo quanto s’è visto e documentato a Kiev, Bengasi in Libia, Deraa in Siria, Caracas. Parte una pacifica rivendicazione di piazza in varie città iraniane, nel giro di ore, secondo un programma dettagliato pubblicato in rete, in varie città spuntano gruppetti di non più di 50 soggetti che, alle richieste di aumenti salariali e altri interventi economici, sovrappongono slogan anti-sistema, contro il governo e, con particolare virulenza contro il “dittatore” Khamenei, che è dittatore quanto lo è il capo di Stato di qualsiasi paese europeo. 

La monotonia dei copioni per le rivoluzioni colorate

Se “morte al dittatore” e “morte a Khamenei” ci riportano dritti dritti agli auspici di morte indirizzati a Maduro, Gheddafi o Assad dal mercenariato jihadista di Obama-Clinton, l’inconfutabile marchio israeliano risuona, poi, nelle imprecazioni contro il ruolo regionale dell’Iran e contro l’impegno per la Palestina, Gaza e il Libano: “Giù le mani dal Medioriente”, “No Gaza”, “No Libano”. Non passano che poche ore e, immancabili, partono colpi di arma da fuoco, non si capisce bene da quale parte (per i media occidentali inconfutabilmente dalla polizia) e cadono le prime vittime. A tempo scaduto, escono fuori prove, video, testimonianze e confessioni che attestano la presenza di infiltrati impegnati a sparare sulla folla. Su questo aspetto, tuttavia, i massmedia appaiono distratti. Come ciechi e sordi, “diversamente abili”, appaiono a fronte della immediate e di gran lunga numericamente superiori manifestazioni di massa a sostegno del governo e contro i complottisti stranieri.

Guarda chi c’è: Amnesty e, in coda, il manifesto

Intanto hanno lucidato le proprie trombe tutti gli squalificatissimi arnesi della cosiddetta “società civile” e dei “diritti umani”, gli scontati travestimenti dell’intelligence imperialista, da Amnesty International a HRW e alla National Endowment for Democracy, con pesce pilota, da noi, il “manifesto”, zelantissimo su tutte le campagne delle false sinistre e vere destre internazionali: russofobia, “dittatori”, migranti e Ong sorosiane, molestie, gender, “populisti”, “sovranisti”, “minaccia fascista” incombente (che, per carità, non riguarda mica censura, militarizzazione, securitarismo, bellicismo, colonialismo, guerra ai poveri su entrambi i lati dell’Atlantico). Ogni tanto , nell’idea fallace che pure in quelli del “manifesto” debba sopravvivere un briciolo di morale e di onestà intellettuale (non penso agli auto- ipnotizzati che contribuiscono pensando di scrivere per un giornale dalla parte dei deboli e oppressi), mi chiedo se gli balena mai il sospetto di aver dato il proprio contributo allo squartamento di Jugoslavia, Libia, Siria, Iraq e, con questo, all’eliminazione di milioni di innocenti. Se lo chieda anche il comunista Manlio Dinucci.

Una di queste entità, la Foundation for Defense of Democracies, del talmudista Mark Dubowitz, ha sintetizzato il programma di distruzione dell’Iran, nel plauso del direttore della Cia, Mike Pompeo e del segretario di Stato Tillerson, nei termini di un appello a Trump di lanciare “l’offensiva finale contro il regime di Tehran, indebolendone le finanze attraverso più massicce sanzioni economiche e minandone la direzione attraverso la mobilitazione delle forze pro-democrazia”. Al tempo stesso il Congresso ha votato cospicui finanziamenti ai terroristi del MEK, la cui presidente, Maryam Rajavi, non ha perso l’occasione peri incitare “l’eroico popolo dell’Iran” all’assassinio del dittatore Khamenei e alla liberazione dei prigionieri politici. 

 Neda Soltan e il trucchetto

Presto emergerà una nuova eroina-simbolo della “rivoluzione democratica”, sul modello di Neda Soltan, ricordate? La giovane manifestante di Tehran uccisa dagli agenti del regime di cui, poi, un video dimostrava la finta morte allestita con finto sangue dai suoi compari e un giornale tedesco, la Sueddeutsche Zeitung, la resurrezione in Germania. 

Nulla di nuovo sotto il sole. Solo che questa volta temo che, constati i propri rovesci in Medio Oriente, grazie anche all’Iran, i veri Stati canaglia vogliano andare fino in fondo. E qui, amici, la controinformazione è vitale. Soprattutto per spuntare le frecce avvelenate che, in partenza dall’house organ sorosiano che si fregia del vezzeggiativo “quotidiano comunista”, contaminano le facoltà raziocinanti di tanti dabbenuomini e tante dabbendonne, anche femministe, anche LGBTQ, al punto da trascinarseli appresso nel lastricare la strada dell’inferno.

 

COMMENT LES CLIMATOSCEPTIQUES ALA TRUMP-ALLAGRE-FERRY NOUS CONDUISENT A LA CASTASTROPHE CLIMATIQUE EN IGNORANT OU NIANT LES MECANISMES DU CLIMAT

# LUCMICHEL. NET/

ECOLOGIE RADICALE :

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Non, ce n’est pas parce qu’il fait froid que le réchauffement climatique n’existe pas Ces derniers jours, le président des Etats-Unis et un ancien ministre français se sont servis du froid pour mettre en doute le réchauffement climatique. Un argument qui n’a pas de réalité scientifique.

C’est une petite musique qui revient chaque hiver. A chaque vague de froid, les climatosceptiques ironisent sur la réalité du réchauffement climatique. Connu pour ses déclarations fantaisistes sur le sujet, le président des Etats-Unis, Donald Trump, a suggéré, jeudi 28 décembre, d'”utiliser un peu de ce bon vieux réchauffement climatique” pour se protéger du froid alors que l’Amérique du Nord grelotte ces derniers jours. Un peu plus tôt, c’est l’ancien ministre français de l’Education, Luc Ferry (comme quoi on peut être un philosophe arrogant et un imbécile), qui accusait les écologistes d'”immuniser une doctrine contre le réel”.

Pourquoi les deux hommes font fausse route :

* La météo et le climat sont deux choses différentes !

C’est une confusion classique. Mais comme l’explique de manière détaillée la Nasa ou la chaîne météo, la météo et le climat sont deux choses bien distinctes. La météo rend compte du temps qu’il fait à un instant et à un endroit précis, tandis que le climat correspondant aux conditions météorologiques sur une longue période et sur l’ensemble de la planète.

* 2017 devrait être l’année la plus chaude jamais enregistrée !

Si l’on regarde au-delà de la météo et de ce coup de froid passager, 2017 devrait être l’année la plus chaude jamais enregistrée sur l’ensemble de la planète, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Pour les seuls Etats-Unis, les 11 premiers mois de l’année sont les troisièmes plus chauds jamais enregistrés …

* Lire sur LLB :

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/non-ce-n-est-pas-parce-qu-il-fait-froid-que-le-rechauffement-climatique-n-existe-pas_2536425.html

 (attention Média de l’OTAN ! Lire avec esprit critique …)

 * Ma position pour l’Ecologie radicale (Deep Ecology) :

Lire sur LUC MICHEL/ ЛЮК МИШЕЛЬ/

LA NATURE A DES DROITS … L’ÉCOLOGIE RADICALE ET MOI !

http://www.lucmichel.net/2017/03/31/luc-michel-la-nature-a-des-droits-lecologie-radicale-et-moi/

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G8, anche il poliziotto delle molotov fa carriera nella Stradale del Lazio

https://www.ilfattoquotidiano.it/premium/articoli/g8-anche-il-poliziotto-delle-molotov-fa-carriera-nella-stradale-del-lazio/

Condannato a tre anni per falso – Le prove inventate contro i manifestanti
G8, anche il poliziotto delle molotov fa carriera nella Stradale del Lazio

Il poliziotto delle molotov alla Diaz del G8 di Genova. Pietro Troiani – dopo la condanna e il rientro in servizio – fa un balzo in carriera: sarà il dirigente del Centro operativo autostradale di Roma che ha competenza su tutto il Lazio. Il principale d’Italia.

La comunicazione è della settimana scorsa. Un altro protagonista del G8 che fa un balzo in carriera. “Troiani era e resta vicequestore”, fanno sapere fonti del Viminale. “Ma nell’ultimo carosello di promozioni gli viene affidato un incarico apicale da dirigente della Stradale tra i più ambiti d’Italia, anticamera per ulteriori salti in carriera a cui ormai siamo abituati. È un danno all’immagine e all’organizzazione della polizia”, commenta Filippo Bertolami del sindacato Pnfd (polizia nuova forza democratica).

Secondo i magistrati genovesi, Troiani (condannato in Cassazione a tre anni per falso) sarebbe il poliziotto che nei giorni tragici del G8 avrebbe detto al suo autista di portare alla Diaz le famose molotov. Quelle bombe che dovevano far passare i manifestanti ospitati nella scuola come pericolosi estremisti pronti a compiere atti di violenza. Parliamo della Diaz teatro della “macelleria messicana (la definizione è del poliziotto Michelangelo Fournier) compiuta dalle forze dell’ordine: pestaggi e violenze contro ragazzi inermi.

Scrissero i pm negli atti di conclusione delle indagini: Troiani “consegnava, per il tramite di un assistente da lui all’uopo diretto, due bottiglie incendiarie del tipo Molotov a colleghi e funzionari di polizia superiori per grado, intenti alle operazioni di perquisizione e in particolare alla ricerca di armi che riconducessero agli occupanti dell’edificio la responsabilità degli scontri avvenuti con le forze dell’ordine nei giorni precedenti e l’appartenenza al gruppo definito Black Bloc”.

Troiani, essendo stato anche affidato ai servizi sociali dopo la sentenza, ha da tempo ripreso servizio, prima degli altri poliziotti condannati per il G8. Era tornato a svolgere il suo ruolo nella Stradale. E adesso ecco il nuovo prestigioso incarico. È soltanto l’ultimo caso. Pochi giorni fa era toccato a Gilberto Caldarozzi (condannato a 3 anni e 8 mesi per falso), il braccio destro di Gianni De Gennaro (capo della polizia ai tempi del G8) appena destinato a diventare numero due della Direzione investigativa antimafia.

Le carriere non avevano subito stop neanche durante i processi: Francesco Gratteri era diventato capo della Direzione centrale anticrimine; Giovanni Luperi capo-analista dell’Aisi (il servizio segreto interno). Filippo Ferriguidava la squadra mobile di Firenze; Fabio Ciccimarra era capo della squadra mobile de L’Aquila e Spartaco Mortola capo della polfer di Torino. Non solo: tra gli indagati e i condannati diversi ottennero poi consulenze e incarichi presso aziende pubbliche e private. Caldarozzi fu scelto da Finmeccanica, società controllata dallo Stato e presieduta all’epoca proprio da De Gennaro.

Adesso, dopo la sospensione e il rientro in servizio, le carriere dei poliziotti condannati sembrano ripartire. Anzi, accelerare nell’imminenza della fine della legislatura.

CAPITALISM AND SOCIALISM ARE IDENTICAL ?

Bibeau.robert@videotron.ca    Éditeur.   http://www.les7duquebec.com

27.12.2017

THE ARTICLE IS AVAILABLE ON THE WEBMAGAZINE:

http://www.les7duquebec.com/7-au-front/capitalisme-et-socialisme-sont-ils-identiques/

There is only one globalized mode of production.

Everywhere in the world the capitalist mode of production presents itself in substance in a unique form, but superficially under different appearances. At the same level of the means of production and the productive forces (industries, technologies, energy, sciences, transport, raw material, labor), but differentiated at the level of social relations of production, reflecting, thus, a certain level of autonomy of the political and ideological authorities.

Sometimes, capitalism will be described as savage, “liberal” and even “neoliberal“, competitive, non-interventionist and libertarian. Sometimes we will say a right-wing capitalism, a democratic-electoral and parliamentary capitalism, or a nationalist and patriotic capitalism (Italian fascism and Salazar or Francoist corporatism). At other times capitalism will be called “social”, socialist, leftist and interventionist, authoritarian, or even totalitarian (German National-Socialism).

Sometimes it will be called “communist” as in Soviet Russia, Cuba, Vietnam, North Korea, Burkina Faso, Albania, communist China and in the Cambodian Khmer Rouge of sad memory (1). Forget the centrist claims that try to operate a shirker dosage between center-right measures and center-left programs, two and a half doses of deceit will never deliver the potion to save the dying person.

The variety of political effigies is immense and increases with economic misery, political duplicity and social decay. Thus, in the Malagasy Republic forty-five candidates, representing 45 “different” political tendencies, will compete in the presidential elections of 2018. This was the case in 2016 in Haiti, the country ahead of Madagascar on the global poverty scale (2). They were ten in the French presidential elections in 2017 and 28 in the 2016 US presidential elections, withering away from the socialist Alyson Kennedy to the libertarian Gary Johnson via the unclassifiable Donald Trump and the ineffable Hilary Clinton (3).

Currency and socialism?

Recently our web-magazine has published an article entitled “Currency, Currency! Capitalism or socialism? Http://www.les7duquebec.com/7-dors-invites/monnaie-monnaie-capitalisme-ou-socialisme/ generating a great deal of confusion reflected by the interventions that came from different horizons of the eclectic left. We have thought that if the author came to attempt to compare two modalities of a single variable (currency) in what he presents as two different modes of production (capitalism and socialism) it may reflect the unconscious confession that capitalist currency and socialist currency are equivalents, because capitalist mode of production and socialist mode of production are similar, if not identical, from which two similar ones are compared (4).

Some sentences from the literature of left of the last fifty years, and repeated by the author of the article, have put us in the ear, sentences as: “It is obvious that a state can be independent only if it completely controls his own currency. Even if this is not the only criterion of independence, just as obviously the control of money creation involves to control the banks, that is, in practice, to nationalize them. But this is not enough to determine the social or non- social nature of the policy followed, the

management choices (…) It is the democratic development of the plan with the participation of all, which makes the difference between real socialism, proletarian democracy, and bureaucratic power, the regenerator of capitalism“(5).

Since Bukharin and since Stalin the left characterizes the so-called new mode of socialist production (a form of transition to communism, claimed the Bolsheviks) by two political characteristics, two particularities of the social relations of production, namely:

  1. A) nationalization, that is to say privilege a form of state capitalist property (socialist,say the Proudhonian reformists and Stalinist opportunists).
  2. B) Planning, that is, putting in place programs and policies that organize the social production of goods and services required by the wider reproduction of society. But any mode of production, including capitalist, involves a dose of planning. Even as, to choose the political bun presenting the best planning is the pretext to the frequent bourgeois electoral masquerades. The real problem of the capitalist and / or socialist mode of production is not one of “nationalization – planning“, but of being able to overcome the contradictions that paralyze the social productive forces in Soviet Russia, as in Communist China, as in capitalist France and Canada

The author’s allegations suggest that the mere choice of a so-called “socialist”, ie, supposedly independent, nationalistic, and planning monetary policy, could open up otherwise non-existent economic opportunities in a mode of production without populist national planning. This amounts to claim that the development of the means of production and the social productive forces, are determined by the social relations of production, or that the political, governmental and ideological authorities determine the economic authority and the whole mode of production.

All this is only sophistry. Since Marx we know that the social relations of production such as currency, capital, administrative measures, political programs, diplomacy, commercial and military treaties, etc. emanate from the mode of production, and depend in their evolution on the level of economic development, the degree of productivity, the conditions of evolution of the social productive forces.

Thus, how could the Malagasy Republic, Côte d’Ivoire, Haiti and Canada be totally independent and completely control their currency, their banks and their planned economy, while these countries, to name only those I have recently visited, produce less than half of the goods needed for their daily needs? Via the globalized capitalist trade (and the currencies used for trade), these and other countries, including the United States, European Union, China, Russia, Vietnam, Korea, and Cuba, are interdependent, as well as their interchangeable currencies (at a rate standardized by bankers) on international stock markets. The last country to date, the Soviet Union, which tried to free itself from the constraints of globalized capitalist financial agreements collapsed lamentably after a few years, and then rallied to the hegemonic imperialist powers. You will have noticed that Communist China did not make this mistake and this State is a member of the World Trade Organization since 2001, of the World Bank since 1945 and a permanent member of the International Monetary Fund (IMF) since its creation, and wham for the Maoists (6).

We can compare the behavior of the monetary variable between capitalism and socialism, because this variable plays an identical role and is interrelated in the two systems of the capitalist mode of production, the liberal model (which is far from liberal, we agree) and the totalitarian or authoritarian model, called “socialist”.

Knowing that the two models of the capitalist mode of production are interlocked, especially via international trade, and through their complementary banking, monetary and exchange systems. So that in the so-called “socialist-authoritarian” states, just like in those so-called “bourgeois democratic liberals” resort to measures of nationalization – socialization of capital intensive losses – and measures to privatize profits from the confiscated proletarian surplus value (7).

How to get out and build a real new mode of production?

Only the worldwide (and not in one country) elimination of the production of proletarian surplus value by the complete eradication of property (in its nationalized or private forms) from the means of production, exchange, and communication (the currency having no more utility will be eliminated) and by the disqualification of the national state borders (the governmental structures having no utility will be eliminated), all measures which will make the proletarian class truly independent, sovereign, master of its destiny and able to erect the new mode of production derived from capitalism to transcend it, namely the proletarian communist mode of production (8).

NOTES 

  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Khmers_rouges
  2. http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/04/haiti-jovenel-moise-confirme-president-de-la-republique_5057254_3222.html
  3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Élection_présidentielle_américaine_de_2016
  4. TML (2017) Money, currency! Capitalism or socialism 

http://www.les7duquebec.com/7-contenders-invites/currency-currency-capitalism-or-socialism/  and a truly socialist currency.  https://www.legrandsoir.info/une-monnaie-reellement-socialiste-sera-t-elle-forcement-devalorisee.html

  1. TML (2017) Money, currency! Capitalism or socialism 

http://www.les7duquebec.com/7-dors-invites/monnaie-monnaie-capitalisme-ou-socialisme/

  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_mondiale_du_commerceand https://www.wto.org/french/thewto_f/countries_f/china_f.htm  and  http://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2015/07/16/china-launches-first-world-bank-trust-fund-to-end-poverty-and-promote-development  and https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonds_mon%C3%A9taire_international
  2. In fact, all over the capitalist world we have observed the passage in one direction or another of the capitalist liberal – democratic – bourgeois model – to the totalitarian-authoritarian socialist capitalist model. One has even come to graduate the level of socialism of one state compared to others. We refer the reader to the whole of leftist literature that today is quibbling about leftist governments in Latin America, and yesterday about the governments of the socialist left in Europe. The feudal Nepal would have been equipped even with a nationalist – patriotic Communist-Maoist left-wing government!
  3. Robert Bibeau (2017) The national question, the proletarian revolution and the modern imperialism. L’Harmattan. Paris. 145 pages. ENGLISH BOOK   FREE  ( HEREhttp://www.les7duquebec.com/wp-content/uploads/2017/05/bon-NATIONAL-QUESTION-AND-PROLETARIAN-REVOLUTION-UNDER-THE-MODERN-IMPERIALISM-revision.docx AND ITALIAN BOOK ( HERE )  FOR FREE ON DOWNLOAD. And ORDER ON AMAZON  

https://www.amazon.ca/Question-nationale-r%C3%A9volution-prol%C3%A9tarienne-limp%C3%A9rialis/dp/2343114749/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1496234995&sr=8-1&keywords= Robert Bibeau +

Traduction   by  Claudio Buttinelli.  Roma

Bibeau.robert@videotron.ca

Éditeur du webmagazine  http://www.les7duquebec.com

QUI REFUSE LA PAIX EN SYRIE ? (I) : ERDOGAN ENTRE CONSTANCE IDEOLOGIQUE NEO-OTTOMANE ET OPPORTUNISME GEOPOLITIQUE

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2017 12 27/

LM.GEOPOL - Qui refuse la paix en syrie I erdogan (2017 12 27) FR 3

Au moment où la victoire militaire sur le terrain de l’Armée arabe syrienne et de ses alliés russe, iranien et libanais (Hezbollah), qui après avoir écrasé Daech se tournent contre les terroristes du Jabbat al-Nosra (al-Qaida en Syrie, liés à la soi-disant « Armée syrienne libre » (sic), rend possible la paix et où le « processus d’Astana » initié par Poutine se substitue aux tractations ineficaces de Genève   (via l’ONU), des puissances extérieures (USA, France, Turquie), qui ont importé en 2011 la guerre civile en Syrie pour changer le régime, s’opposent à la paix. Parmi celles-ci, la Turquie d’Erdogan figure au premier plan. Nouvelle manifestation de l’opportunisme à géométrie variable d’Erdogan (1), qui par ailleurs entend participer au « processus d’Astana » (2), objectifs antagonistes et inconciliables …

SYRIE: POUR ERDOGAN, PAS DE SOLUTION INCLUANT LE “TERRORISTE” ASSAD

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, en visite en Tunisie, a réitéré ce mercredi qu’il n’y avait pour lui « aucune solution possible en Syrie sans le départ du président Bachar al-Assad », une des questions sur laquelle achoppent les tentatives de médiations internationales.

“Il est absolument impossible d’avancer avec Assad en Syrie”, a déclaré Erdogan lors d’une conférence de presse avec son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi. “Je le dis très clairement, Bachar al-Assad est un terroriste (sic) qui a eu recours au terrorisme d’Etat (resic). Nous ne pouvons dire: +Assad peut faire l’affaire+. Si nous faisons cela, ce serait commettre une injustice” envers les Syriens tués dans le conflit, a-t-il ajouté.

Le président turc a martelé avec fermeté la position d’Ankara quelques jours après un appel commun lancé par la Turquie, soutien des rebelles syriens, mais aussi la Russie et l’Iran, alliés de Bachar al-Assad, à réunir les différentes parties fin janvier pour avancer vers un règlement politique. Une position qui s’oppose totalement à celle commune de Moscou et Téhéran, pourtant ses « partenaires » à Astana, sur le maintien au pouvoir de Bachar al-Assad !

Après l’échec d’un nouveau round de pourparlers organisé en décembre à Genève sous l’égide de l’ONU, Moscou, Téhéran et Ankara ont relancé leur proposition de “congrès du dialogue national” syrien à Sotchi fin janvier. Certains soutiens traditionnels de l’opposition syrienne se montrent moins empressés à faire du départ du président Assad une condition préalable aux négociations, et cette dernière est sous pression pour geler cette revendication. Le gouvernement syrien de son côté refuse toute discussion sur le sort du chef de l’Etat.

LA REPONSE DE DAMAS :

“ERDOGAN N’EST PAS APTE A DONNER DES LEÇONS” …

En réaction au propos du président turc qui a accusé Bachar al-Assad « d’avoir entraîné son pays dans le chaos » (l’Hôpital turc qui se moque de la Charité syrienne), le ministère syrien des Affaires étrangères a répondu que « Recep Tayyip Erdogan ne réussirait pas à se blanchir des crimes commis contre le peuple de la Syrie ».

Le ministère syrien des Affaires étrangères a aussitôt réagi ce mercredi à ces allégations affirmant que le président turc « cherchait encore une fois à fourvoyer l’opinion publique et à mettre son gouvernement hors de cause dans les massacres commis à l’encontre des Syriens ».

Rappelant la dérive autoritaire du régime turc, « Erdogan a transformé la Turquie en une prison géante. Il réprime les médias et tous ceux qui s’opposent à ses politiques dévastatrices », a ajouté le ministère syrien des AE. « Ses politiques ont nui à la Syrie, mais aussi à la Turquie. Or, Erdogan n’est pas apte à donner des leçons », a poursuivi le communiqué du ministère.

A noter que les journalistes tunisiens ont manifesté contre la venue d’Erdogan et ont dénoncé l’emprisonnement de leurs homologues turcs. Et des manifestants de la gauche tunisienne ont aussi manifesté devant l’ambassade de Turquie à Tunis, dénonçant la « dictaure fasciste » de l’AKP turc, demandant à Erdogan de « dégager » …

NOTES :

(1) Cfr. Luc MICHEL, EODE THINK TANK/ GEOPOLITIQUE/, QUEL SOI-DISANT ‘RAPPROCHEMENT TURCO-RUSSE’ ? ERDOGAN REUSSIT SON COUP DE POKER OPPORTUNISTE !

on http://www.lucmichel.net/2016/08/24/eode-think-tank-geopolitique-quel-soi-disant-rapprochement-turco-russe-erdogan-reussit-son-coup-de-poker-opportuniste/

Et:

LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ DUPLICITE TURQUE EN SYRIE (II) : LA PRESSE D’ETAT IRANIENNE S’INTERROGE SUR LE ‘GRAND JEU SYRIEN’ D’ERDOGAN

sur http://www.lucmichel.net/2017/10/17/luc-michels-geopolitical-daily-duplicite-turque-en-syrie-ii-la-presse-detat-iranienne-sinterroge-sur-le-grand-jeu-syrien-derdogan/

(2) Cfr. LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ COMMENTS FOLLOWING TRIPARTITE SOCHI SUMMIT OF RUSSIAN MILITARY EXPERT GOLTZ: ‘PUTIN IS TRYING ON STALIN’S YALTA BOOTS’

sur http://www.lucmichel.net/2017/12/25/luc-michels-geopolitical-daily-comments-following-tripartite-sochi-summit-of-russian-military-expert-goltz-putin-is-trying-on-stalins-yalta-boots/

Photo :

Le président turc Erdogan s’exprime dans une conférence de presse avec son homologue tunisien, au Palais de Carthage en Tunisie, ce 27 décembre 2017.

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

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* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

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LA MER CASPIENNE : PIVOT STRATEGIQUE DE L’INTEGRATION EURASIATIQUE VERS L’IRAN

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2017 12 26/

LM.GEOPOL - Caspienne (2017 12 26) FR 3

L’intégration eurasiatique repose aujourd’hui sur un Axe Moscou-Pékin. Qui est en train de s’élargir, comme je l’annonce depuis 2013, vers un Axe Moscou-Pékin-Téhéran. La Mer Caspienne est le pivot géostratégique de cette extension. La mer Caspienne est la plus grande étendue d’eau fermée dans le Monde. Ses côtes s’étendent sur quelque 7.000 km, et des pays comme l’Iran, la Russie, le Kazakhstan, le Turkménistan et la République d’Azerbaïdjan bordent son littoral …

LM.GEOPOL - Caspienne (2017 12 26) FR 4

I- L’INTEGRATION DES ETATS RIVERAINS :

LA CAPIENNE MER EURASIATIQUE

« Régime juridique de la Caspienne : le texte de la convention est prêt », annonçait le MAF russe ce 5 décembre. « Un accord sur le régime juridique de la mer Caspienne sera signé en 2018 », selon le ministre russe des Affaires étrangères. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé, le mardi 5 décembre, avoir trouvé un accord avec ses homologues des États de la mer Caspienne sur le régime juridique de cette mer.

La rédaction d’un nouveau régime juridique de la Caspienne est l’une des questions essentielles des discussions des cinq pays littoraux après l’effondrement de l’ex-Union soviétique en 1991.

VERS UN REGIME JURIDIQUE DE LA CASPIENNE

Sergueï Lavrov a tenu ces propos à l’issue de la Conférence des ministres des Affaires étrangères des États de la mer Caspienne, dont la septième édition a oreganisé ses travaux ce 5 décembre à Moscou. Cette conférence réunissait les ministres des Affaires étrangères de l’Iran, de la Russie, de l’Azerbaïdjan, du Turkménistan et du Kazakhstan.

Les participants à cette conférence se sont penché sur le contenu d’une convention portant sur le régime juridique de la mer Caspienne, qui sera ensuite adoptée lors du Sommet des États de la mer Caspienne, prévu en 2018 au Kazakhstan. « Nous partageons les mêmes points de vue au sujet des thèmes clés de la convention. Le processus de l’adoption de cette convention est en cours depuis une vingtaine d’années », a expliqué Sergueï Lavrov. Il a précisé que le texte de la convention était prêt à être ratifié par les présidents russe, azerbaïdjanais, iranien, kazakh et turkmène.

Cette réunion faisait suite à la Réunion des ministres des AE des pays riverains de la mer Caspienne au Kazakhstan début juillet 2016 (Réunion de deux jours des ministres des Affaires étrangères des cinq pays riverains de la mer Caspienne). Cette réunion, dont la priorité était de s’occuper du régime juridique de la mer Caspienne, mettait l’accent sur l’axe important des coopérations politiques entre les pays littoraux de la Caspienne.

« Les coopérations à cinq dans divers domaines économique, sécuritaire, environnemental, de transports ainsi que les questions régionales et internationales figurent à l’agenda de la réunion d’Astana », avait alors indiqué Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe. Selon elle, les participants devaient se pencher « sur les décisions prises lors de la réunion ministérielle de septembre 2014 à Astrakhan et le programme du prochain sommet de la mer Caspienne au Kazakhstan ».

LE ROLE STRATEGIQUE DE LA CASPIENNE POUR LA RUSSIE :

LA PROJECTION VERS L’ASIE CENTRALE ET LE PROCHE-ORIENT

Quatre navires russes porteurs de missiles avaient lancé 26 missiles de croisière à partir de la mer Caspienne sur 11 cibles de Daech en Syrie, le 8 octobre 2015.

En Août dernier, le commandant de la marine russe basé en mer Caspienne a annoncé que « la flotte du pays était en alerte et qu’elle avait mobilisé quelque 1 500 militaires, 20 navires et sous-marins pour faire face à tout incident inattendu ».

Dans le même sens des unités spéciales ont rejoint depuis la région d’Astrakhan au Daghestan, la flotte maritime russe qui a mouillé en mer Caspienne. Selon le commandant de la marine russe, toutes les forces devraient être en état d’alerte maximum pour s’affronter à toute condition d’urgence qui pourrait se produire à tout moment. Il est à noter qu’en vertu d’un ordre émis par le commandement militaire central russe diverses unités de l’armée sont en état d’alerte pour une longue durée afin de maintenir et sauvegarder la sécurité sur l’ensemble du territoire russe.

Le ministère russe de la Défense avait déjà en août 2016 organisé une manœuvre balistique en mer Caspienne. Selon l’agence ITAR-TASS, ces exercices balistiques ont eu lieu du 15 au 20 août 2016 au sud-ouest de la mer Caspienne. Les frégates “Tatarstan” et “Daguestan” et les corvettes “Grad Sviyask” et “Veliki Oustioug” ont participé à cette manœuvre. Le ministère russe de la Défense avait alors annoncé, dans un communiqué, que « le but de ces exercices balistiques est d’augmenter la capacité de la flottille de la Caspienne à riposter aux menaces contre la sécurité nationale russe et aux menaces terroristes ».

En pleine manœuvre militaire dans la mer Caspienne, les bâtiments de guerre russes avaient tiré plusieurs missiles de croisière Kalibr-NK. Selon le ministère russe de la Défense, « ces missiles sont tous conçus par l’industrie de défense nationale et ont atteint leurs cibles maritimes et terrestres ». Dans son communiqué, le ministère confirmait que “le tir depuis un navire de guerre russe des missiles Kalibr a été couronné de succès puisque toutes les cibles préfixées sur les côtes ont été atteintes”. L’engin avait frappé un centre de commandement virtuel de l’ennemi à une vitesse de 100 nœuds marins (180 kilomètres par heure). La seconde phase des exercices militaires Caucase 2016 s’était soldée par le tir d’un autre missile de croisière qui avait atteint sa cible, située à 120 kilomètres de distance.

LA LUTTE CONTRE “DAECH” SUR LES COTES DE LA CASPIENNE

La lutte contre “Daech” sur les côtes de la Caspienne est une des priorités de la Russie.

Une cellule de Daech a ainsi été au Daghestan en octobre 2016. Selon un responsable sécuritaire russe, une cellule appartenant aux terroristes de Daech avait alors été démantelée en République du Daghestan sur les côtes nord-ouest de la mer Caspienne.

“La cellule terroriste en question opérait à Kaspiisk, en coordination avec les terroristes en Syrie. Elle avait pour mission de commettre des attentats au Daghestan”, avait-on appris dans un communiqué de la chaîne 2 de la TV russe. “La cellule terroriste composée de 10 membres a été démantelée par les agents de l’Organisation de la sécurité fédérale. Quatre des dix terroristes ont été tués”, poursuivait le texte. Selon un responsable russe, il s’agissait d’une “cellule dormante” qui avait arrêté son action depuis plusieurs semaines après avoir revendiqué plusieurs attaques terroristes au Caucase du Nord.  Selon le communiqué, l’un des terroristes, le dénommé Mohammad Nabi Aroujev, avait planifié l’attaque qui avait visé un poste de police au mois de février 2016, attaque qui avait causé deux morts parmi les policiers.

II- L’IRAN ET LA RUSSIE RENFORCENT LEUR COOPERATION MARITIME EN MER CASPIENNE

La Flotte navale iranienne composée d’un destroyer et d’un navire lance-missiles s’est amarrée, le 9 mars 2017 à Mahachkala, en Russie. Il s’agissait de la troisième visite de la marine iranienne en Russie depuis 2013. S’exprimant, le mardi 21 mars, en marge de la visite à la ville portuaire de Makhachkala, le commandant de la Flotte de la marine iranienne Mohsen Sheidaï a dit aux journalistes russes que « l’Iran cherchait un bon soutien constructif de la Russie en mer Caspienne ». « Ici, à Makhachkala, nous cherchons à avoir une bonne interaction constructive avec la Russie tout en se concentrant sur le maintien de la paix. Nous sommes fiers d’avoir réussi à transformer les menaces en opportunités tout au long de la période des sanctions », avait-il ajouté.

Après la signature de l’accord nucléaire entre l’Iran et les 5+1 en 2015, Téhéran et Moscou ont renforcé leur coopération militaire. Scellée par le combat commun aux côtés de Damas en Syrie.

LA LIVRAISON DES MISSILES RUSSES S-300 A TEHERAN

Début mars 2017, l’Iran a testé avec succès ses missiles S-300 achetés à la Russie. Lors de ce test, les militaires iraniens ont mené une simulation de guerre électronique afin de tester la capacité à atteindre ses objectifs dans des conditions difficiles. L’Iran et la Russie ont conclu un accord sur les missiles S-300 en 2007. Toutefois, en raison des sanctions imposées, début 2010, à l’Iran, leur livraison a été suspendue. C’est en 2015 que les deux pays ont repris leurs discussions sur cette affaire.

Le dernier développement iranien en matière de missile a fait monter la tension entre l’Iran et les États-Unis début mars. Un vaisseau d’espionnage des forces navales des États-Unis a changé de cap dans le détroit d’Hormuz face aux vedettes iraniennes du corps des Gardiens de la Révolution islamique qui lui ont barré la route. Washington a condamné ce geste de l’Iran le qualifiant d’acte non professionnel et dangereux. De son côté, Téhéran a mis en garde les États-Unis contre les conséquences de leur action.

EXERCICE NAVAL COMMUN RUSSO-IRANIEN DANS LA MER CASPIENNE

Samedi 15 juillet 2017, un groupe naval russe a effectué un exercice commun avec des navires iraniens dans la mer Caspienne. Dans le cadre des programmes destinés à renforcer la coopération militaire entre les deux pays, le Makhatchkala, une corvette de la flottille russe de la Caspienne commandée par le capitaine Dmitriyev a jeté l’ancre, le 12 juillet, devant la ville portuaire d’Anzali (nord de l’Iran).

Le capitaine Dmitriyev a eu, à cette occasion, une rencontre avec le commandant de la base navale de la province de Gilan, le capitaine de vaisseau Ahmad Reza Baqeri. Il s’agissait de la 5e visite d’un navire de la flottille russe de la Caspienne à un port iranien de la mer Caspienne depuis dix ans.

L’Iran envoie aussi des groupes navals aux ports russes de la Caspienne pour des missions similaires. En octobre 2016, un groupe naval russe a visité le port d’Anzali alors que navires militaires iraniens rendaient visite à Astrakhan au nord de la mer Caspienne. Les visites transmettent des messages de paix et contribuent à l’amélioration les relations bilatérales.

Les marines des cinq pays limitrophes de la mer Caspienne coopèrent dans le sens du respect mutuel et les principes de bon voisinage.

III- L’INTEGRATION EURASIATIQUE DE L’IRAN EN MARCHE

En Caspienne, l’Iran est favorable au transfert de l’énergie via son territoire.

A l’occasion de la 47e réunion du groupe de travail spécial pour l’élaboration de la Convention du statut juridique de la mer Caspienne, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que son pays était « disposé à faciliter le transfert d’énergie via le territoire iranien, la mer d’Oman et le golfe Persique pour les pays riverains de la mer Caspienne ».

La 47e réunion du groupe de travail spécial pour l’élaboration de la Convention du statut juridique de la mer Caspienne s’est tenue le 23 octobre dernier à Téhéran, avec le discours du chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif. En allusion aux progrès enregistrés dans le domaine de la rédaction du régime juridique de la mer Caspienne, il a émis « l’espoir que grâce à la volonté et la bonne foi des dirigeants des pays limitrophes de ce bassin, les travaux de préparation de cette convention s’accéléreraient et seraient bientôt finalisés ».

Selon le diplomate iranien, « la paix, la stabilité, le développement durable et la démarcation équitable des zones maritimes sont des éléments fondamentaux devant être pris en considération dans la rédaction du régime juridique de la mer Caspienne ». « Indubitablement, cet objectif sera réalisé grâce à la confiance mutuelle, au consensus, à la prise en considération des intérêts collectifs, l’entente réciproque, à la convergence et au sens de la responsabilité envers les générations futures », a-t-il précisé.

Dans une autre partie de ses propos, M. Zarif a tenu à évoquer l’importance de la protection de l’environnement et des ressources biologiques aquatiques. Il a souhaité que les délégations chargées des négociations ainsi que les responsables des pays riverains puissent suivre cette affaire attentivement et trouver des solutions favorables et efficaces. 

L’AVENIR PASSE PAR LE « CANAL NORD-SUD » INTEGRE AU PROJET GEOECONOMIQUE DU « COULOIR NORD-SUD » :

BIENTOT UNE VOIE NAVIGABLE ALLANT DE LA MER CASPIENNE AU GOLFE PERSIQUE

L’Iran veut son canal de Suez reliant la mer Caspienne au golfe Persique. L’ambitieux projet de Canal de Suez à l’iranienne se concrétise peu à peu ! Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, l’ambassadeur d’Iran en Russie, Mehdi Sanaï, a déclaré lors d’une rencontre avec des étudiants à Saint-Pétersbourg : « Téhéran et Moscou sont en train d’échanger pour mettre en place une voie navigable entre la mer Caspienne et le golfe Persique. Tout canal qui liera ces deux Mers devra passer par le sol iranien. »

Le ministre russe des AE, Serguei Lavrov a lui déclaré à l’occasion du sommet tripartite d’Astana (Russie-Iran-Adzerrbaïdjan) : « Jeudi, l’Iran, la Russie et la République d’Azerbaïdjan ont convenu d’accélérer leurs échanges sur la création d’un corridor de transit nord-sud. Une partie de ce corridor partira des côtes occidentales de la mer Caspienne, depuis la Russie, et ira jusqu’en Iran via la République d’Azerbaïdjan.»

Le « couloir Nord-Sud » après son instauration finale permettra de réduire en bonne partie le temps de transit des marchandises depuis l’Inde jusqu’en Asie mineure et en Russie. Actuellement, la livraison des marchandises depuis Bombay jusqu’à Moscou prend 40 jours. Le nouveau trajet réduira cette durée à 14 jours seulement. Le corridor en question permettra aussi de contourner le canal de Suez, qui est exposé à un important trafic fluvial et qui coûte cher à ses utilisateurs.

Le « canal nord-sud » est l’une des initiatives les plus ambitieuses que Téhéran est en train de lancer. Le projet est particulièrement intéressant pour la Russie, mais les pays européens et post-soviétiques en bénéficieraient également. L’initiative ne date pourtant pas d’aujourd’hui. L’idée était apparue à la fin du XIXe siècle et des ingénieurs avaient conçu des plans pour un canal navigable qui offrirait à l’Iran, à la Russie ainsi qu’à d’autres pays, le plus court chemin vers l’océan Indien, contournant ainsi les détroits turcs et le canal de Suez en Egypte.

En février 2015, le président de la Commission des affaires étrangères et de la sécurité nationale du Parlement iranien, a relancé le sujet en disant que le projet pourrait être achevé au cours des années 2020. Tout le monde n’avait pas alors accueilli l’idée avec enthousiasme, l’Occident et la Turquie ayant directement ou indirectement tenté de bloquer ce projet de voie navigable et les  Etats-Unis ayant imposé des sanctions contre des sociétés impliquées dans le projet.

ALLER PLUS LOIN SUR L’INTEGRATION DE L’EURASIE :

Luc Michel parle des suites géopolitiques de la visite de Poutine en Iran, mais aussi de Pékin qui courtise Téhéran. Le tout est dans le cadre des grands projets de Xi Jinping, « NOUVELLES ROUTES DE LA SOIE » (Silk Road) et « One belt one road » (OBOR). Des projets où Téhéran occupe une place centrale Et qui concerne aussi l’Afrique, en particulier Malabo et Djibouti …

* Voir sur PCN-TV/ GEOPOLITIQUE/

LUC MICHEL ET FABRICE BEAUR: VERS L’AXE EURASIATIQUE MOSCOU-PEKIN-TEHERAN

Sur https://vimeo.com/241417074

Au cœur du concept des « nouvelles routes de la Soie », lancé par Pékin, l’unité économique de l’Eurasie, mais aussi un pont unificateur entre l’Afrique et l’Eurasie vers « l’Axe Eurasie-Afrique » … Et aux origines idéologiques et géopolitiques des concepts d’ « Eurasisme », de « Néoeurasisme », des « nouvelles routes de la soie » et de l’ « Axe Eurasie-Afrique » …

* Voir sur PCN-TV/

LUC MICHEL & FABRICE BEAUR: NOUVELLES ROUTES DE LA SOIE. VERS L’INTEGRATION GEOECONOMIQUE DE L’AXE EURASIE-AFRIQUE

Sur https://vimeo.com/218758549

Ces Corridors géoéconomiques « Nord-Sud » (Russie – Iran – Azerbaïdjan – Inde) et « Helsinki-Bombay » qui bouleversent le Grand Jeu géopolitique au Proche-Orient …

* Voir sur EODE-TV/

LUC MICHEL: UNIFICATION ECONOMIQUE DE L’EURASIE

Sur https://vimeo.com/234324546

Photos :

Les ministres des Affaires étrangères des États de la mer Caspienne lors d’une conférence à Moscou, le 5 décembre 2017.

Réunion du groupe de travail spécial des pays du bassin de la Caspienne, en novembre 2015, à Astana.

La flottille russe de la Caspienne avait lancé 26 missiles de croisière à partir de la mer Caspienne sur 11 cibles de Daech en Syrie, le 8 octobre 2015.

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

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EXPANSION DE L’OTAN A L’EST: COMMENT GORBATCHEV S’EST FAIT ROULER DANS LA FARINE EN 1990

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

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2017 12 22/

LM.GEOPOL - Otan elargissement et sujetion aux usa (2017 12 22) FR 2

« L’OTAN n’est pas le bouclier de l’Europe, c’est son harnais »

– Jean Thiriart (le géopoliticien de la Grande-Europe, 1964).

LM.GEOPOL - Otan elargissement et sujetion aux usa (2017 12 22) FR 3

« L’Otan s’est élargie à l’est en dépit des promesses faites à Gorbatchev », commentait ce 18 déc. l’AFP … « Des documents récemment déclassifiés révèlent que des dirigeants occidentaux – et non des moindres, comme le président américain George H.W. Bush et le secrétaire général de l’Otan de l’époque Manfred Wörner – avaient assuré au président soviétique Mikhaïl Gorbatchev, que l’Alliance atlantique ne s’élargirait pas à l’est au-delà de l’Allemagne de l’Est après la réunification allemande d’octobre 1990 ».

Deux chercheurs des ‘Washington University National Security Archives’, Svetlana Savranskaja et Tom Blanton sont, en analysant ces documents, arrivés à la conclusion que « plusieurs dirigeants nationaux s’opposaient en 1990 et 1991 à une appartenance à l’Otan des pays d’Europe centrale et orientale ». Quant à M. Wörner, un ancien ministre allemand de la Défense, il considérait en 1990 cet engagement comme une « garantie de sécurité donnée à l’Union soviétique en échange de son accord à la réunification des deux Allemagne » – intervenue le 3 octobre de cette année.

Gorbatchev a toujours affirmé que « l’URSS avait accepté la réunification en échange du non-élargissement de l’Otan vers l’est », une expression qui sous la plume du secrétaire d’Etat américain de l’époque James Baker, dans une lettre au chancelier allemand Helmut Kohl, était que l’Otan « ne bougerait pas d’un pouce » de sa position de l’époque. Cette promesse n’a toutefois jamais été couchée par écrit, ce qui a valu par la suite au président soviétique, avec raison, d’être accusé d’avoir fait preuve d’une grande naïveté.

Et pourtant, révèlent les documents découverts par les deux chercheurs (1), de nombreux responsables occidentaux s’étaient montrés rassurants vis à vis des Soviétiques: Bush et Kohl, mais aussi le ministre allemand des Affaires étrangères, Hans-Dietrich Genscher, le président français François Mitterrand, les Premiers ministres britanniques Margaret Thatcher et John Major ainsi que le directeur de la CIA, Robert Gates.

DE REAGAN A CLINTON : LA DUPLICITE AMERICAINE

L’élargissement de l’Otan a néanmoins eu lieu après une décision du président américain suivant, Bill Clinton, en 1994, qui a conduit à l’adhésion des pays de Visegrad (2) :

– Pologne, Hongrie et la République tchèque cinq ans plus tard.

– La Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie ont adhéré en 2004 ;

– L’Albanie et la Croatie en 2009 ;

– Et la Macédoine en juin dernier.

Même le président russe Boris Eltsine – pourtant en bonne relations avec Washington (ce sont les années d’abaissement de la Russie) – s’est plaint de cette extension. Eltsine, et plus tard aussi l’actuel chef de l’Etat russe Vladimir Poutine, ont affirmé qu’ils s’attendaient à un autre “geste” de l’Otan après la dissolution du Pacte de Varsovie, intervenue le 1er juillet 1991.

LE ROLE DE L’OTAN DANS LA DOMINATION AMERICAINE EN EUROPE EN 2017 ET LA CONTRADICTION INTERNE DU BLOC AMERICANO-ATLANTISTE

« Je suis absolument certain que le nouveau président et la nouvelle administration américaine resteront engagés envers l’Otan, aux garanties de sécurité (prévues dans le traité fondateur de l’Alliance). Cette assurance du maintien de l’engagement américain dans l’Otan c’est le message clair que j’ai reçu quand j’ai parlé à Donald Trump quelques jours après l’élection du 8 novembre (…) le président élu a clairement indiqué que lui et les Etats-Unis restaient engagés envers l’Otan. Et nous devons nous souvenir qu’une Otan forte est bien sûr importante pour l’Europe mais qu’une Europe forte est aussi qu’une Otan forte est aussi importante pour les Etats-Unis »

– Stoltenberg, secrétaire-général de l’OTAN (16 janvier 2017).

Ne jamais oublier la contradiction interne fondamentale du Bloc américano-atlantiste, hégémon Washington et Wall-Street (les USA ont deux capitales) : le principal allié militaro-politique des USA est l’OTAN, mais son principal adversaire économico-financier est l’UE et l’Euro !

Tout était dit dans les déclarations de Trump de la mi-janvier 2017 à destination de ses domestiques « européens ». D’une main plus d’argent de l’UE exigé pour renforcer l’OTAN. De l’autre main utilisation du Brexit et de la crise des réfugiés (provoquée directement par la politique de l’OTAN en Libye, en Syrie et en Afrique) pour déstabiliser Bruxelles et Berlin. Et cerise sur le cynique gâteau yankee : affirmation sans vergogne du primat de l’impérialisme anglo-saxon sur la politique de l’alliance. Washington comptant utiliser Londres et le Brexit dans sa guerre commerciale contre Bruxelles et monétaire contre l’Euro !

D’UNE OCCUPATION A UNE AUTRE …

Il va être intéressant de voir comment les gouvernements atlantistes ouest-européens (“rassurés” d’être soumis comme un chien est rassuré d’être tenu en laisse) vont vendre aux populations appauvries de l’UE en crise économique et financière le programme de Trump et du lobby militaro-industriel américain (plus de budgets de l’OTAN veut dire plus d’achats d’armes) ? « Les pays (membres) ne payent pas ce qu’ils devraient », estime Trump. « Peu d’Etats de l’Alliance atlantique atteignent le niveau de 2% de leur produit intérieur brut pour les dépenses militaires, l’objectif que s’est fixé l’Otan en 2014 », commente l’AFP (2% du PIB, trois fois plus que la Chine, huit fois plus que la Russie).

Payer plus pour financer les guerres de domination coloniales américaines en Eurasie et en Afrique (qui sont des “guerres contre les intérêts fondamentaux des peuples européens” disait le géopoliticien Von Lohausen, disciple de Thiriart), telle est la soumission honteuse des innombrables petits Pétain et des Quisling de l’OTAN !

Payer plus pour être encore plus soumis à la domination de Washington c’était déjà la politique du IIIe Reich dans les pays occupés de 1939 à 1945 …

6 juin 1944 : d’une occupation à une autre !

NOTES

(1) Ces archives provenant de Russie, de France, d’Allemagne, des Etats-Unis sont consultables sur le site http://nsarchive.gwu.edu

(2) Le groupe de Visegrad est le cheval de Troie des américains dans l’Union Européenne, cette « nouvelle Europe » (sic) chargée de mettre au pas la « vieille Europe » devenue rétive à la domination de Washington.

Le groupe des pays de Visegrad résiduel, le V4 (Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie), n’a pas fini de faire parler de lui, tant il aura donné du fil à retordre aux institutions européennes ces dernières années. Engagé dans un bras de fer avec l’Union Européenne (UE) sur plusieurs fronts, comme la politique migratoire, la conception de l’Etat de droit, et la souveraineté nationale des Etats membres, le V4 s’est constitué une réputation de frondeur de l’Europe, au point de s’attirer les faveurs des partis eurosceptiques. Le groupe de Visegrad fut créé en 1991 sous les auspices du Premier ministre hongrois Jozsef Antall, du président tchèque Vaclav Havel et de son homologue polonais Lech Walesa, soit trois figures emblématiques de la lutte anti-soviétique. « Ces pays étaient concernés par l’ouverture des négociations d’adhésion à l’Union européenne, mais aussi par la volonté de faire sortir définitivement l’Union soviétique et ses armées de leur territoire », précise Georges Mink, directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste de l’Europe centrale et orientale. Les pays du V3 – devenu le V4 après la scission de la Tchécoslovaquie en 1993 – intègrent l’Otan en 1999, avant d’entrer dans le giron de l’UE en 2004.

(Sources : AFP – EODE Think-Tank)

Photo :

Mikhail Gorbachev avec Ronald Reagan en 1986.

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LIONE-TORINO: LA FINE DEL TUNNEL SI STA ALLONTANANDO

http://www.notavtorino.org/documenti-15/traduz-it-mediacite-20-12-17.html

Lo scorso inverno, già impantanata per quattro mesi, la macchina che fora la montagna per il tunnel transfrontaliero della futura linea ferroviaria Lione-Torino è di nuovo ferma.Ufficialmente per “manutenzione”. In realtà è troppo danneggiata per avanzare senza un serio restauro.

(traduzione in italiano da https://www.mediacites.fr/lyon/enquete-lyon/2017/12/20/lyon-turin-le-bout-du-tunnel-seloigne ; testo completo dell’articolo in francese)

Sotto lo strato di neve fresca che avvolge la valle della Maurienne, Federica cura le sue ferite con discrezione. La macchina colossale che prende un nome italiano femminile scava la montagna tra Francia e Italia per perforare il tunnel della futura linea ferroviaria Lione-Torino.

O meglio, scavava: già immobilizzata per quattro mesi lo scorso inverno, la gigantesca talpa – 11,3 metri di diametro, 138 metri di lunghezza – è di nuovo ferma.  Entrata in azione nell’ottobre 2016, si è impantanata da metà dicembre fino ad aprile 2017 in una zona geologica instabile.

Dalla fine di ottobre, questa volta è “in manutenzione”, secondo Tunnel Euralpin Lyon-Torino (Telt), il promotore pubblico responsabile dell’attuazione della sezione transfrontaliera del collegamento.
La talpa deve perforare entro il 2019 un tunnel di ricognizione di nove chilometri verso l’Italia da Saint-Martin-La-Porte, vicino a Saint-Jean-de-Maurienne (Savoia). In prospettiva, questo tubo sarà una porzione dei 57,5 chilometri del tunnel franco-italiano.

Ma il mostro sotterraneo da 2300 tonnellate è stato molto scosso nell’attraversamento di un “fronte di carbone, una faglia piena di carbone e acqua”, descrive Alain Chabert, direttore di Telt France.
Il collasso delle rocce, un vero incubo: in questa zona soffice e friabile, la TBM ha estratto quindici volte più materiale del previsto, che precipita nella sua ruota da taglio bloccandolo.  La convergenza delle rocce, questa tendenza del terreno a chiudersi su sé stessa dopo lo scavo, ha deformato le pareti in calcestruzzo che Federica realizza formando il rivestimento del tunnel.  Sono stati posati enormi ganci metallici per rinforzarli. Era anche necessario iniettare schiume, espansi e resina per consolidare il fronte roccioso. Infine, delle lamiere sono state saldate alla testa di taglio per ridurre il suo tasso di apertura. “Ora dobbiamo sostituire i fogli, i raschietti e le ruote della fresa che sono stati danneggiati nel fronte del carbone”, afferma Alain Chabert.

Bilancio: solo due chilometri sono stati perforati – 154 metri al mese, lontano dalla media mensile di 350 annunciata. A questo ritmo, sarebbero necessari altri quattro anni circa per completare la galleria esplorativa; ci sono ancora sette chilometri da scavare – mentre Telt ha pianificato di completare questo progetto in due anni. 
“Gli ambienti geologici saranno meno complicati, dovremmo salire a 400 o 500 metri al mese e non ci sarà alcuna fase di manutenzione”, dice il suo direttore francese.
Una visione molto “metodo Coué”, visto l’anno trascorso. Nonostante le indagini preliminari e gli studi geologici, le squadre non hanno potuto prevedere la lunghezza e la complessità del fronte del carbone, né il grande afflusso di acqua. Per non parlare dello scorso agosto, quando Federica aveva già incontrato un carbone difficile, anche se non era stata fermata.

Il costo del guasto: le immobilizzazioni – più di sei mesi su tredici – così come il lavoro di adattamento poi di riparazione hanno fatto deragliare il bilancio?
Il costo stimato della sezione era di 391 milioni di euro, finanziati per il 50% dall’Europa e per il 25% da Francia e Italia.
Nessuna preoccupazione, dice Alain Chabert perché “margini di sicurezza del 10-12%” erano stati pianificati nel finanziamento per questo tipo di rischi. È impossibile, per lui, calcolare a costo per chilometro o giorno.

“Più a lungo durano i lavori, più costerà, è buon senso!” sostiene Chantal Milliex, membro dell’associazione ambientalista Vivere e Agire in Maurienne che si oppone alla Lione-Torino. L’associazione sostiene, basandosi sulle testimonianze di persone vicine al sito, che la manutenzione porterebbe all’esaurimento dei crediti stanziati per quest’anno.
Da parte di Telt, niente filtra. Interrogata da Mediacités sui costi del lavoro svolto fino ad ora, il promotore garantisce molto seriamente “di non disporre di queste informazioni”.

La ripresa delle perforazioni è annunciata per la metà di gennaio 2019.