RÉFÉRENDUM CATALAN: QUELLES LEÇONS EN TIRER POUR LES INDÉPENDANTISTES QUÉBÉCOIS ?

Par Richard Chartrand pour PCN-QUEBEC/

PCN-SPO/ 2017 11 30/

https://www.facebook.com/PCN.QUEBEC/

QUEBEC - Catalogne quebec (2017 11 30) FR

Le référendum catalan du 1er octobre dernier a suscité beaucoup d’intérêt au Québec et plus particulièrement parmi les militants indépendantistes.

La répression exercée par le gouvernement espagnol a été extrêmement décriée avec raison. Le souvenir de la Crise d’octobre 1970 lorsque le Front de Libération du Québec avait enlevé le ministre libéral du travail Pierre Laporte et un diplomate britannique nommé James Richard Cross est encore très vivace au Québec. Plus de 500 indépendantistes et militants de gauche furent emprisonnés sous de fausses accusations de complicité avec le “terrorisme”. Il y a aussi le référendum volé de 1995 qui n’a pas été digéré par le mouvement indépendantiste. Le gouvernement libéral canadien dirigé le premier ministre Jean Chrétien s’est empressé d’accorder la citoyenneté canadienne à des dizaines de milliers d’immigrants en les poussant à voter Non. Des étudiant-es canadiens-anglais des universités anglophones montréalaises McGill et Concordia ont voté à partir de leur résidence étudiante sans être résidents du Québec et donc sans avoir le droit de vote dans un référendum québécois.

Les indépendantistes québécois ont donc ressenti un immense sentiment de solidarité avec les indépendantistes catalans victimes de la répression d’un gouvernement soi-disant « démocratique ». Le chef du Parti Québécois, Jean-François Lisée a déclaré : « Cette violence, sanctionnée par l’État espagnol, applaudie par l’État espagnol, doit être dénoncée sans nuance » (1). Il a aussi demandé que « l’État espagnol soit condamné pour son usage de la violence à l’endroit des indépendantistes catalans » (2). Le petit parti indépendantiste Option Nationale, dirigé par le professeur de philosophie Sol Zanetti, a publié un communiqué de presse en soutien aux patriotes catalans : « Catalan, Catalanes, nous sommes derrière vous et espérons que vous allez tenir bon, que vous ne plierez pas devant Madrid. En résistant comme vous le faites, vous faites triompher la démocratie et reculer l’oppression. Vous vous battez pour votre liberté, mais aussi pour celle de tous les peuples du monde » (3).

L’ASSEMBLEE NATIONALE DU QUEBEC A ADOPTE A L’UNANIMITE UNE MOTION POUR « DENONCER LES ACTES DE VIOLENCE DU GOUVERNEMENT ESPAGNOL A L’ENCONTRE DES CATALANS »

Ce refus catégorique et éhonté de la part de l’État espagnol de reconnaître le droit à l’autodétermination du peuple catalan est digne d’un régime corrompu qui se prostitue au service de l’OTAN et de l’Union dite « Européenne ». Il y a des relations étroites qui existent entre les mouvements indépendantistes québécois et catalans, ce qui est une démonstration de solidarité internationale contre l’oppression nationale et le colonialisme. Le 4 octobre, l’Assemblée nationale du Québec a adopté à l’unanimité une motion pour « dénoncer les actes de violence du gouvernement espagnol à l’encontre des Catalans » (4).

Un cinéaste québécois, Alexandre Chartrand, a tourné en 2016 un documentaire sur le combat des Catalans pour l’indépendance nationale intitulé « Le peuple interdit » (5). Cette coopération entre ces deux peuples combattants pour leur indépendance doit se poursuivre.

LE COMBAT EST A MENER AU NIVEAU TRANSNATIONAL

Les Québécois, tout comme les Catalans, ne doivent pas mener leur combat de manière isolée et en vase clos. Le Québec, étant un îlot francophone dans une Amérique du Nord anglo-saxonne, a tout intérêt à se joindre à un bloc géopolitique qui peut tenir en respect l’impérialisme américain et qui peut lui permettre de développer et de protéger en toute liberté sa langue et sa culture françaises.

Le Parti Communautaire Néoeurasien (PCN) a justement pour projet de créer une Grande Eurasie du Québec à Vladivostok et du Québec à la Mediterranée, la seule puissance qui pourra réduire à néant l’OTAN, l’Union dite « Européenne » et toutes les autres institutions oppressives contrôlées par les Yankees. Le président du PCN, Luc MICHEL, a condamné sans compromis la répression exercée par le gouvernement espagnol et l’a qualifié de « digne héritier du régime franquiste » (6). Le PCN s’oppose au colonialisme espagnol qui a organisé au cours des dernières années plusieurs coups d’État en Guinée-équatoriale, en plus d’opprimer la Catalogne.

AFFAIBLIR LE BLOC IMPERIALISTE AMERICANO-OCCIDENTAL

Il faut affaiblir les grands Etats impérialistes au sein du monde occidental et soutenir l’indépendance des Catalans, des Ecossais, des Flamands et permettre le retour des Wallons à la République française. L’indépendance du Québec affaiblira le Canada qui est un rejeton de l’impérialisme britannique et permettrait en quelque sorte la renaissance de la Nouvelle-France. Il faut toujours analyser les choses en termes de géopolitique. Les indépendantistes québécois doivent tirer profit des événements récents en Catalogne et chercher des appuis internationaux qui leur permettront de mener leur combat à bien et de mettre leurs adversaires anglo-saxons en échec.

Un Québec indépendant doit aussi se retirer des traités de libre-échange que ce soit avec le reste de l’Amérique du Nord comme l’ALENA ou celui avec l’Union dite « Européenne » connu sous le nom d’AECG (accord économique et commercial global Canada-Union Européenne). Ces accords commerciaux mondialistes sont une attaque directe contre les droit sociaux et économiques des peuples et visent à les assujettir encore plus aux diktats du grand capital. Le fait que le Parti Québécois et le Bloc Québécois se soient prononcés dans le passé en faveur du libre-échange est une terrible erreur pour des partis qui se prétendent indépendantistes. Il ne peut y avoir de libération nationale authentique sans rupture avec le capitalisme libéral, exploiteur et apatride et sans l’instauration d’un socialisme patriotique avec le cadre protecteur de la Nation, de l’Etat et de la République. Ceci est valable non pour le Québec, mais aussi pour la Catalogne et toutes les petites nations qui veulent s’émanciper du joug brutal des grands Etats impérialistes.

Oui à l’indépendance du Québec et de la Catalogne !

Pour une Grande Eurasie de Reykjavík à Vladivostok et du Québec à la Mediterranée !

Richard Chartrand / PCN-QUEBEC

(1) http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1059164/espagne-catalogne-referendum-silence-democraties-violence-policiers-jean-francois-lisee-mediation-internationale

(2) http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201710/02/01-5138602-referendum-catalan-valide-ou-pas-les-avis-fluctuent-au-parti-quebecois.php

(3) https://opnat.quebec/articles/2017/10/option-nationale-soutient-la-resistance-democratique-de-la-nation-catalane

(4) http://ici.radio-canada.ca/amp/1059594/quebec-denonce-violence-espagne-mediation-internationale

(5) http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/807479/documentaire-le-peuple-interdit-independance-catalogne-alexandre-chartrand

(6)  https://vimeo.com/236551805

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GEOPOLITIQUE DE LA SYRIE 2017 (I): REGARD SUR SIX ANNEES DE GUERRE

 

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2017 11 30/

LM.GEOPOL - Geopol syrie I (2017 11 30) FR (2)

Syrie: après six ans de conflit, la victoire du Président Assad et de ses alliés russe et iranien est incontestable et incontournable. La guerre importée d’Occident se conclut pau un « nouveau Yalta » d’où les USA sont exclus (1). Reste à conclure la paix …

I- LES VERITABLES ETAPES DU CONFLIT SYRIEN

Revenons sur les étapes du processus occidental de destruction de l’Etat syrien … Et oublions les fausses explications des analystes de l’OTAN !

De la « révolution de couleur » contre Bachar al-Assad avec ses manifestations insurrectionnelles attisées par l’ambassadeur américain à Damas, à sa transformation en guerre civile par les occidentaux et leurs alliés arabes wahhabites, à l’intervention des puissances internationales, rappel des véritables étapes-clés du conflit en Syrie.

ETAPE 1 :

  1. COMMENT LE « PRINTEMPS ARABE » TRANSFORME LA REVOLUTION DE COULEUR EN SYRIE DU PRINTEMPS 2011 EN GUERRE CIVILE !?

Le 15 mars 2011, dans le sillage du soi-disant « Printemps arabe », un mouvement de protestation, organisé par les occidentaux (vitrines légales de la CIA et réseaux Sorös) et les qataris (al Jazzirah), éclate en Syrie, pays laïque et multiculturel alors gouverné par les Assad et le Parti ba’ath socialiste arabe. Bachar, le fils, a succédé en 2000 à son père Hafez.

De petites manifestations ont lieu à Damas avant d’être dispersées. C’est un test. Mais c’est à Deraa (sud) que le mouvement prend de l’ampleur. Damas dénonce une “rébellion armée de groupes salafistes”. On sait aujourd’hui que c’était la vérité !

En juillet, un colonel réfugié en Turquie crée l’Armée syrienne libre (ASL), « composée de civils ayant pris les armes et de déserteurs de l’armée » disent les médias de l’OTAN. Dès novembre, et après la chute de Kadhafi, le gouverneur militaire de Tripoli (adoubé par les généraux français de l’OTAN et ceux américains de l’AFRICOM), Habdelhakim Belhadj (ex chef d’al-Qaida en Libye et passé par Guantanamo), qui est l’un des chefs des Karibas du CNT libyen, organise avec la logistique des USA et de l’OTAN un pont aérien vers la Syrie (2). Armes et djihadistes affluent de Libye. Ce sera la base véritable de la soi-disant ASL. Qui bénéficie aussi de l’appui direct de l’armée turque et des services secrets d’Erdogan, et de l’aide saoudienne, qatarie et jordanienne. Sans oublier celle des israéliens sur le Golan …

ETAPE 2 :

2012-2013. L’ARMEE ARABE SYRIENNE A LA CONTRE-OFFENSIVE

En mars 2012, l’Armée Arabe Syrienne reprend le contrôle du bastion de la rébellion à Homs (centre), après un mois de bombardements. D’autres opérations avaient été menées, notamment à Hama (centre), après d’immenses manifestations islamistes.

En juillet, des rebelles lancent la bataille de Damas. Le gouvernement garde le contrôle de la capitale mais des zones de sa banlieue (la Goutta) passent sous contrôle rebelle.

En avril 2013, le Hezbollah libanais, allié de l’Iran, qui a exprimé dès le début du conflit sa “loyauté” envers Damas, reconnaît l’engagement de ses combattants aux côtés de Damas. Il va envoyer des milliers de combattants pour venir en aide aux troupes syriennes. L’Iran, principal allié régional de la Syrie depuis des decennies, va fournir combattants, conseillers et aide économique.

ETAPE 3 :

SEPTEMBRE 2013. WASHINGTON RENONCE A UNE INTERVENTION MILITAIRE DIRECTE

Le 21 août 2013, une attaque chimique, imputée à tord au gouvernement syrien dans deux zones rebelles près de Damas, fait plus de 1.400 morts. Une enquête de la TV syrienne et des expertises russes concluent, elles à une attaque djihadiste du Jabbat al-Nosra (ex al-Qaida en Syrie, le noyau dur de l’ASL) avec des armes saoudiennes.

Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne menacent Damas de frappes punitives, avant d’y renoncer à la suite d’un accord russo-américain sur le démantèlement de l’arsenal chimique syrien. Mais aussi de grandes manifestations contre la guerre en Grande-Bretagne, qui contraignent le Parlement à voter contre l’agression en préparation (3).

ETAPE 4 :

2014-2015. LA MONTEE DES DJIHADISTES

En janvier 2014, l’hostilité entre les jihadistes de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et les groupes dits « rebelles » (dont le Jabbat al-Nosra, ex al-Qaida en Syrie)  évolue vers une guerre ouverte dans le nord du pays. L’EIIL (Etat islamique et Irak et au Levant), devenu ensuite Etat islamique (EI, ISIS ou Daech), conquiert Raqa, premier chef-lieu de province à échapper au contrôle de Damas et proclame un « Califat ».

En septembre 2014, une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis lance, après l’Irak, ses premières frappes contre l’EI en Syrie. Sans l’accord de Damas et en violation des Lois internationales.

Les Kurdes de Syrie (dominé par la branche syrienne du PKK), qui ont établi une administration semi-autonome dans le Nord et le Nord-est, mettent sur pied les « Forces démocratiques syriennes » (FDS), paravent le l’intervention américaine et atlantiste. Cette alliance de combattants kurdes « et arabes », soutenue par la coalition, va prendre à l’EI des territoires stratégiques. En octobre 2017, les FDS vont conquérir une partie de Raqa, “capitale” de facto des jihadistes dans le nord syrien. L’Armée arabe syrienne s’emparanbt d’une autre partie.

ETAPE 5 :

SEPTEMBRE 2015. MOSCOU  INTERVIENT MILITAIREMENT EN SYRIE EN APPUI DE DAMAS.

Moscou intervient directement au secours d’Assad. Elle y dispose d’une base navale à Tartous et aérienne près de Lattaquié. C’est le tournant militaire de la guerre, qui va changer la donne au profit de Damas.

Le 30 septembre 2015, la Russie entame une campagne de frappes aériennes en soutien aux troupes gouvernementales, en grande difficulté sur deux fronts face aux rebelles et aux jihadistes. Le soutien des Russes, qui utilisent toute leur puissance de feu, va remettre en selle le président Assad et permettre la reprise totale d’Alep (nord) fin décembre 2016.

ETAPE 6 :

POUTINE VEUT GAGNER LA PAIX APRES AVOIR GAGNE LA GUERRE ET ORGANISE « LE PROCESSUS D’ASTANA »

Poutine prépare l’après-conflit par une offensive diplomatique. En janvier 2017, Russie, Iran et Turquie organisent à Astana (Kazakhstan), sans l’implication de Washington, des discussions réunissant des représentants de Damas et une délégation rebelle. La Turquie est là parce que le soutien des occidentaux aux kurdes du PKK-PYD et à un « Kurdistan autonome » lui est inacceptable. Le « processus d’Astana » a abouti à un accord sur la mise en place de quatre “zones de désescalade” sans faire cesser complètement les combats.

Moscou cherche depuis à trouver un relais politique à ce processus, tandis que des négociations sont régulièrement organisées à Genève sous l’égide de l’ONU entre régime et opposition. En ce mois de novembre 2017, Poutine entend mettre hors jeu les négociations de Genève, l’ONU et les occidentaux. Et organiser une conférence à Sotchi, issue du « processus d’Astana » sans les USA. La presse russe évoque « un nouveau Yalta d’où les USA ont été écartés » et de Poutine comme « le nouveau tsar du Proche-Orient » …

II- LES ACTEURS DU CONFLIT SYRIEN

Voici les principaux acteurs du conflit:

DAMAS – LE GOUVERNEMENT SYRIEN LEGAL ET LEGITIME – ET SES ALLIES

L’Armée arabe syrienne (issue du Ba’ath) du président Bachar al-Assad, qui comptait 300.000 hommes dans ses unités combattantes en 2011, a vu ses effectifs baisser d’un gros tiers.

Elle est soutenue par 150.000 à 200.000 miliciens (milices popmulaires municipales). Par ailleurs, 5.000 à 8.000 combattants du Hezbollah libanais se battent à ses côtés.

Alliée de poids de Damas, la Russie intervient depuis septembre 2015. Son aviation a permis aux troupes gouvernementales de reprendre plusieurs zones clés, comme la ville d’Alep.

Autre allié de poids, l’Iran, qui a envoyé des milliers de combattants en Syrie et fournit conseillers militaires.

L’armée contrôle désormais 55 à 60% du territoire et en fait la majeure partie de la « Syrie utile »), notamment les principales villes (Damas, Homs, Hama, Lattaquié et Alep). Plus des deux-tiers des habitants vivent sur ce territoire.

LES SOI-DISANT « REBELLES » A MAJORITE DJIHADISTES

Au début du conflit, les rebelles se sont regroupés sous la bannière de la soi-disant « Armée syrienne libre » (ASL), organisée depuis la Libye. Laissant progressivement place à une myriade de factions, allant des « rebelles » très minoritaire sans affiliation religieuse aux groupes islamistes radicaux, ultra-majoritaires. Après de multiples revers, ils n’ont plus beaucoup de poids.

Ahrar al-Cham, d’inspiration salafiste, était l’un des groupes les plus puissants. Surtout présent dans la province d’Idleb (nord-ouest), il a tenté en 2015 de se présenter comme « modéré » (sic) aux yeux des Occidentaux. Mais après un coup de force des ex-alliés jihadistes de Tahrir al-Cham, il n’est plus présent que dans quelques poches d’Idleb.

Jaich al-Islam est le plus important groupe rebelle dans la région de Damas (la Goutta).

En comptant les zones dominées par la coalition Tahrir al-Cham (composée essentiellement de jihadistes de Fateh al-Cham, ex Jabbat al-Nbosra, l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda), les rebelles contrôlent moins de 10% du territoire où vit une dizaine de % de la population.

LES DJIHADISTES NON LIES A L’ASL

Les deux principales forces jihadistes rivales sont le groupe Etat islamique (EI) et le groupe Fateh al-Cham :

L’EI (Daech) a conquis de vastes régions depuis son intervention en 2013 dans le conflit et proclamé en 2014 un “califat” sur les territoires conquis en Syrie et en Irak, aujourd’hui en lambeaux. Cible de multiples offensives de Damas et d’une coalition arabo-kurde soutenue par Washington, l’EI a subi de nombreux revers et ne contrôle plus que quelques % du territoire syrien contre 33% en début d’année. Il est aussi bouté hors de ses fiefs irakiens. Daech s’est internationalisé, fuyant la Syrie et l’Irak, vers l’Egypte (Sinaï), la Libye, l’Afghanistan (où il a une imposante force militaire), le sahel et le Sahara, où en Afrique de l’Ouest (où sévit Boko Haram, son vassal, autoproclamé « Etat islamique en Afrique de l’Ouest »).

Fateh al-Cham, connu précédemment sous le nom de Front Al-Nosra, a annoncé « sa rupture » avec Al-Qaïda en juillet 2016. Il domine une coalition baptisée Tahrir al-Cham. Composé essentiellement de Syriens, il attire de nombreux rebelles avec ses moyens financiers et sa meilleure organisation. Il a chassé ses ex-alliés rebelles de presque la totalité de la province d’Idleb.

LES FORCES KURDES

Contenus pendant des décennies, les Kurdes ont profité du retrait de l’armée syrienne pour établir dans le Nord une administration locale. En 2016, ils ont instauré une région “fédérale” sur leurs territoires et organisé leurs premières élections en septembre.

Les YPG (Unités de protection du peuple), leur principale milice armée, forment le noyau dur des « Forces démocratiques syriennes » (FDS) -composées également de combattants arabes- soutenues par la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. Le tout sous la direction du PKK de Turquie. Ils contrôlent 25% du territoire, où vit près de 16% de la population, et les trois-quarts de la frontière avec la Turquie qui voit d’un très mauvais oeil cette autonomie et l’exemple qu’elle donne aux kurdes de Turquie. «Ankara assure « avoir reçu de Washington des assurances concernant l’arrêt de livraisons d’armes aux YPG ».

LES ETATS ISLAMIQUES AUTORITAIRES : TURQUIE, ARABIE, QATAR –

La Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar ont soutenu dès le début de la révolte la rébellion majoritairement sunnite contre Damas. Aujourd’hui, Ryad et Doha sont marginalisés et Ankara a noué une alliance inédite avec Moscou, par refus d’un « Kurdistan autonome ». Sur la base d’une realpolitik pure.

Sur le plan militaire, la Turquie appuie des « rebelles antijihadistes » et a déployé des troupes dans le nord syrien. A la grande colère de Damas.

LA SOI-DISANT « COALITION INTERNATIONALE » : USA, OTAN ET ALLIES

Elle comprend sur le papier « plus de 60 pays » et dit « mener des frappes aériennes contre l’EI, en appui à des troupes au sol ». Dans les faits, l’Armée de Damas est régulièrement ciblée ! Avec la fin des grandes batailles contre l’EI, les frappes ont baissé en intensité. Washington « attend les résultats des pourparlers de paix à Genève pour décider du sort de cette coalition ». A Astana, Russes, iraniens et syriens ont dénoncé l’illégalité de la présence de la « Coalition » en Syrie …

NOTES :

(1) Cfr. LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ TRIPARTITE SOCHI SUMMIT (‘THE AXIS OF ORDER’) SEEN FROM RUSSIA: ‘A NEW YALTA THAT EXCLUDES THE AMERICANS’

sur http://www.lucmichel.net/2017/11/28/luc-michels-geopolitical-daily-tripartite-sochi-summit-the-axis-of-order-seen-from-russia-a-new-yalta-that-excludes-the-americans/

(2) Cfr. Luc MICHEL, ELAC WEBSITE/ LA FILIERE LIBYENNE DU TRAFFIC D’ARMES VERS LA SYRIE

sur http://www.elac-committees.org/2013/07/31/elac-alac-committees-la-filiere-libyenne-du-traffic-d%E2%80%99armes-vers-la-syrie/

Et sur FOREIGN POLICY (la revue fondée par Huntington -la «guerre des civilisations»-), COMRADES IN ARMS : HOW LIBYA SENDS WEAPONS TO SYRIA’S REBELS,

http://www.foreignpolicy.com/articles/2013/07/10/how_libya_is_sending_weapons_arms_syrian_rebels?page=0,1

(3) Cfr. Luc MICHEL, FOCUS/ L’OPINION EUROPEENNE BASCULE CONTRE LA SALE GUERRE DE L’OTAN CONTRE LA SYRIE

sur http://www.lucmichel.net/2013/08/30/luc-michel-focus-lopinion-europeenne-bascule-contre-la-sale-guerre-de-lotan-contre-la-syrie/

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/

________________

* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

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* EODE :

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L’ETEROGENESI DEI FINI VIOLENZA SULLE DONNE, MOLESTIE, FASCISTI, MIGRANTI, REGENI, CIBERBULLISMO… MA ANCHE HONDURAS E ISRAEL – MA ANCHE I LOBBISTI ITALIANI DI SOROS NELL’EUROPARLAMENTO!

http://fulviogrimaldi.blogspot.it/2017/12/leterogenesi-dei-fini-violenza-sulle.html

MONDOCANE

LUNEDÌ 4 DICEMBRE 2017

Fake news

I dominanti sono quattro gatti e campano di rendita, nel senso che campano alle spalle di tutti gli altri. I dominati sono tutti gli altri , ormai anche più del 99% reclamato dagli Occupy, oggi svaporati. Per cui aveva ragione Gramsci a chiamarli popolo e si aggirano tra i sepolcri coloro che ancora invocano la classe operaia e il proletariato a guidare la rivoluzione. Irriducibili alla presa di coscienza che proletario è il mio fruttarolo ridotto al nocciolo dal proliferare dei supermercati e operai sono la cassiera  di qualsiasi supermercato e l’insegnante di qualsiasi scuola. Compresi coloro che questi lavori se li sognano, o li fanno da tre giorni a un mese. L’operaio Fiat oggi sta alla FCA di Detroit o Pomigliano e, come l’altofornista dell’Ilva, sta attaccato con i denti alla catena di montaggio, o alla palata di carbone, che avvelenano lui, i suoi figli e la sua comunità.

I dominanti per mantenere questo assetto delle cose devono mentire per forza. Con le bugie, oggi dette fake news, lo mettono in quel posto ai dominati. I dominati possono mentire anch’essi, ma costretti, e perlopiù a se stessi, per cavarsela in qualche modo, o per non dar fuori di matto. Nel primo caso è dolo, nel secondo colpa, ma neanche tanto. La vicenda delle fake news è tutta qui. Sarebbe facile smascherare il gigantesco inghippo planetario, radicato in una storia che inizia 2017 anni fa e che raggiunge la perfezione con il finanz-militar-securitar-capitalismo dei nostri giorni. Non fosse che i dominanti hanno messo in campo una formula assolutamente geniale: quella delle fake news a fin di bene con dentro, però, il batterio dell’eterogenesi dei fini. Fini malvagi.

Campagna contro violenze, poi addirittura molestie, alle donne. Dallo stupro al “vuole salire un attimo da me?” (al quale proposito, per un minimo di riequilibrio, rinvio ai dati in calce, fornitimi da un commentatore aderente ai fatti più che alla propaganda). Il fin di bene è abbagliante, chi non lo condividerebbe: basta col saltare addosso, corporalmente o verbalmente, a chi non le va. L’eterogenesi dei fini – meticolosamente pianificata nel bel mezzo di una rivoluzione in corso, quella del neoliberismo  – resta nell’ombra più fitta: spaccare il fronte uomini-donne per evitare che si rivolga contro padroni di supermercati, acciaierie, reggimenti di marines. Far trapelare che più omacci si fanno fuori e più occasioni ci sono per far proliferare delle Thatcher, Boldrini, Condoleeze Rice, Albright,  Hillary, Bonino, Merkel, Belem, Barbare D’Urso…

Campagna contro il ciberbullismo e le scuole, pozzi neri di sesso- e narco-nequizie.Come non condividere il fin di bene alla vista di quella poveretta esposta al ludibrio sui social, di quel gracilino angustiato dallo spaccone, di quella preside che si ritrova classi annebbiate dalla mariagiovanna e cessi senza carta igienica, sì, ma zeppi di profilattici. E dunque vai con l’eterogenesi dei fini che fanno scomparire le crepe nei soffitti, i computer rotti, l’aula-formicaio, e fanno entrare la McDonald’s che vi recluta friggitori diesel e poliziotti che sanno come ricondurre alla retta via gli scapestrati. E basta con una scuola che vuole fare la scuola, magari alla maniera di Socrate e Maria Montessori e formare cittadini piuttosto che pecore precarie. Insieme alla guerra donne-uomini, soprattutto se i secondi insistono a restare obsoletamente e aggressivamente eterosessuali, disintegriamo un altro fronte, quello intergenerazionale dei genitori e nonni, alunni e insegnanti, uniti contro la gerontocrazia dell’ordine costituito. Fa ancora venire i brividi quando accadde, nel ’68.

Campagna frontiere aperte a tutti i migranti. Quale migliore fin di bene che l’accoglienza a tutti quelli che, dal Sud del mondo, scappano da guerre, fame, disastri climatici, persecuzioni, cioè tutti tutti? Come non dividere il mantello con l’ignudo, la propria opulenza con il deprivato, la casa con chi ha perso il tucul? Non s’incontrano su questo e si nobilitano a vicenda opposti come il papa e la Bonino, Renzi e Fratoianni, Meerkel e Soros, il diavolo e l’acqua santa? E tutti gli altr? Infami xenofobi! Chi mai potrebbe pensare a un’eterogenesi dei fini come potrebbero farlo sospettare lo sradicamento di popolazioni da paesi ricchi di risorse a scopo predatorio multinazionale, la devastazione sociale e culturale nei paesi sommersi da ondate ingestibili di alienati da ricolonizzzare assimilandoli, da guerre tra poveri con conseguente dumping sociale e distrazione di massa dalla guerra al padrone?

Campagna Regeni Martire. Qui no, qui è inimmaginabile che dietro al fine sacrosanto di inchiodare alla colonna infame della sua dittatura torturifera e assassina il capo di un paese che è una prigione a cielo aperto, ci sia l’eterogenesi di mali fini! Come ventilata da sparuti complottisti che vaneggiano di sostegno propagandistico al terrorismo stragista dei Fratelli Musulmani, fiduciari storici del colonialismo, di copertura di un’operazione di spionaggio e destabilizzazione, di manovra per far fuori un regime che se la fa con gentaglia tipo Putin, Assad e Haftar e con certi suoi partner nello sfruttamento di ricchezze energetiche che è meglio che stiano al posto loro e lascino i partneriati a Bp, Shell, Total ed Exxon.

Campagna contro i vecchi e nuovi fascisti. Anche qui il fin di bene e di un’evidenza solare e le occasioni per invocarlo si susseguono a ritmo frenetico, altro che inquietante. E i brutti, rasati, inbomberati che intimidiscono brave persone in ansia per i naufraghi, utilizzando parole blasfeme come patria e nazione. E il calciatore con maglietta Salò che terrorizza tutto uno stadio salutando romanamente. E le divisioni  SA che marciano compatte sul Cimitero Maggiore di Milano e quelle SS che rastrellano voti a Ostia. E tutti quei milioni di razzisti, implicitamente fascisti, che tra Ungheria e Casa Pound, Polonia e Nigel Farage, fanno le barricate contro migranti e parlano male di George Soros che ne incoraggia e finanzia i viaggi della speranza! Fuehrer e Duce ante portas! Tutto vero e hanno voglia di berciare quelli che fantasticano dell’ennesima eterogenesi dei fini con quattro rane fatte diventare armata di buoi per distrarre dai rinoceronti, fascisti oltre il fascismo, nazisti 2.0, che, partendo da Palazzo Chigi, Casa Bianca, Bruxelles, BCE, FMI, WTO, Nato, ci si stanno incornando da dietro mentre noi, atterriti, ci proteggiamo dalle rane gonfiate che ci si parano davanti.

Mica finisce qui. Di campagne del bene con eterogenesi di fini la Cupola, con i suoi operativi transnazionali come Soros, o vernacolari come Boldrini, e i suoi strilloni di piazza come il “New York Times” o “il manifesto”, la CNN o “Piazza Pulita”, ce ne sforna a ritmo crescente, man mano che dalla rete, dai social, escono quelle fake news che rischiano di farci intravvedere quegli altri fini che  l’eterogenesi organizzata occulta. Soprattutto a quel livello internazionale che è il più pericoloso perché ci fa procedere dal particolare al generale o, come si dice oggi, dal locale al globale, e viceversa, illuminando scena e retroscena.

Fascismo in Ucraina, Honduras, Israele? Fake news.

Fermiamoci al discorso sul fascismo che incombe e minaccia di stracciare quelle carte delle libertà, dei diritti, della giustizia, dell’uguaglianza,, che con tanta abnegazione e efficacia difendono le Boldrini, i Renzi, gli Obama, i Trump, gli Juncker e i Draghi. A Kiev sponsor, padrini  e madrine di questi eroi della resistenza oggi e sempre, non si sono avveduti che un nostro intervento per i diritti umani ha fatto spuntare dal selciato di Maidan interi battaglioni e partiti che inalberano la svastica (altro che la bandiera della marina militare tedesca della prima guerra mondiale appesa da quello sprovveduto di carabiniere).

Tegucicalpa Manifestaziione contro i brogli

In Honduras è sfuggito al 99% della stampa che un intervento dell’amatissima Hillary Clinton da segretaria di Stato, nel 2009, aveva cacciato dalla presidenza il suo legittimo titolare sinistrorso, Manuel Zelaja, e l’aveva rimpiazzato con un’oligarchia che dire fascista è poco dato che, da allora, falsifica elezioni presidenziali (l’ultima vinta l’altro giorno dal candidato della pur moderata sinistra, Salvador Nasralla), stermina oppositori (gli ultimi tre durante manifestazioni venerdì scorso contro l’ennesimo broglio), rade al suolo l’habitat degli indigeni, svende banane e tutto il resto alle multinazionali e assassina eroi della resistenza come la Nobel dell’Ambiente (e mia amica) Berta Caceres (ne potete vedere l’intervista nel docufilm che ho girato dopo il golpe obamian-hillariano; “HONDURAS, IL RITORNO DEL CONDOR”). 

Aspri accusatori delle Fake News che avvelenano una rete assolutamente da bonificare , benemeriti militanti della carismatica leader Laura Boldrini, sono soprattutto gli antifascisti che il nazifascismo l’hanno sperimentato sui corpi dei loro trapassati e che oggi hanno lo sguardo più aguzzo nell’individuare il fascista, in orbace o cravatta che sia. Nessuno meglio di loro, che come riferimento hanno l’unico Stato democratico del Medioriente (oggi stretto alleato del secondo Stato democratico, quello a guida famigliare), sa scoprire il fascista evidente, dal braccio levato, o quello che si manifesta cianciando di quote di immigrati da distribuire, di Ong in business con deportatori e trafficanti, di Eurocrati ligi alle  lobby, sovranità nazionale, identità storica, radici.

Un loro correligionario, fuoruscito dall’Unico Stato Democratico, Ilan Pappé, illustre storico e perciò esule, ha voluto sollecitare l’acutissima sensibilità antifascista dei talmudisti puntando il dito su alcune fenomenologie di quello Stato. Il libro si intitola “La più grande prigione sulla Terra: Storia dei territori occupati”. E dice: “Una struttura di invasori colonialisti con la quale un movimento di coloni ha colonizzato una patria altrui… Nel 21° secolo continua a essere implementata la stessa ideologia di pulizia etnica e spossessamento… Il progetto degli invasori colonialisti prevedeva uno spazio ebreo totalmente privo di palestinesi…l’80% dei palestinesi che vivevano nello Stato di Israele divennero rifugiati…parliamo di centinaia di migliaia di palestinesi a cui non è consentito di tornare neppure in Cisgiordania o a Gaza…Israele utilizza il modello della prigione a cielo aperto in Cisgiordania e quello di massima sicurezza a Gaza…Perfino il presidente palestinese non può spostarsi senza che il carceriere israeliano gli apra la gabbia…In Palestina Israele ha imposto una mappa strategica, per il controllo militare, e una mappa biblica posta in mezzo a conglomerati palestinesi…sono tutte illegali…Non si deve parlare di “occupazione”, che comporta una situazione temporanea, si deve parlare di colonizzazione, una colonizzazione iniziata nel XIX secolo e che continua tuttoggi… il cosiddetto processo di pace è servito a Israele per ulteriore colonizzazione… Si deve parlare di pulizia etnica, si deve parlare di uno Stato dell’apartheid… ma di questo i media non riferiscono”. Potrebbe far sentire lezzo di fascismo.

Già, trattasi di fake news.

E se vi stuzzica la curiosità di sapere quali sono i più validi combattenti contro le Fake news nell’ambito vigorosamente antifascista del Parlamento Europeo, andate a vedere al link qui sotto l’elenco di coloro che George Soros, socio golpista di Hillary, afferma “fidati alleati della sua Open Society Foundation”. Quelli italiani ve li anticipo qui.

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https://legacy.gscdn.nl/archives/images/soroskooptbrussel.pdf

Titolo del documento:

“Affidabili alleati nel Parlamento Europeo (2014-2019)

KUMGUAT Consult, for the Open Society European Policy Institute”

Membri di vertici, commissioni, comitati, delegazioni, OSCE, Assemblea Parlamentare del Consiglio d’Europa, Corte Europea per i diritti umani, TTIP, membri dei singoli paesi

ITALIA

Benifei Brando Maria SD

Cofferati Sergio Gaetano SD

Cozzolino Andrea SD

De Monte Isabella SD

Gentile Elena, SD

Gualtieri Roberto SD

Kyenge Kashetu SD

Morgano Luigi SD

Mosca Alessia Maria SD

Pittella Gianni, SD

Schlein Elena Ethel SD

Spinelli Barbara GUE

Viotti Daniele SD

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Uomini e donne

Salvatore Penzone ha lasciato un nuovo commento sul tuo postDIVIDE ET IMPERA,Guerra per bande anglosassoni e …“:

Quella della violenza nelle relazioni tra l’uomo e la donna è una narrazione gonfiata ad arte. Ai tg le statistiche e le relative argomentazioni, quelle che raccontano i fatti, non vengono prese in considerazione perché tutto il tam tam che fanno i media non avrebbe senso, visto che nello specifico i dati sui casi di violenza ci dicono che la violenza di genere in Italia dal 1998 è molto diminuita, mentre la media negli altri paesi europei è quasi del doppio. In più in un terzo dei casi sono le donne a procurare violenza sull’uomo. Quindi la diffusione della violenza è orizzontale e investe tutte le categorie e i generi ma questo non viene detto perché la costruzione “ideologica” non potrebbe più reggere. 
I seguenti dati sono forniti dalle prefetture e raccolti dal ministero dell’interno, sono dati reali che ognuno può leggere come vuole ma che danno comunque un quadro molto diverso da quello che sta producendo, da qualche anno, l’allarme mediatico. Secondo i dati del ministero dell’interno i delitti a sfondo sessuale nel 2016 sono stati 1.308 dei quali 251 commessi da donne, mentre sono state 1.057 quelli commessi da uomini. Nel 2013 il totale di questi delitti erano 4.488 il che porta a un calo rispetto al 2016 di 3.180 delitti, il 71%, mentre la percentuale della differenza tra delitti commessi da uomini e quelli commessi da donne è rimasta invariata. I casi di lesioni dolose sempre riferite alla violenza di genere nel 2016 sono stati 21.480 di cui 7.680 i casi di lesioni inferte da donne mentre i restanti 13.800 sono quelli riferiti a lesioni inferte da uomini. Nel 2013 le lesioni dolose erano state 66.317 con un calo nel 2016 di circa il 30% mentre le differenze percentuali tra uomini e donne restano costanti.
Il totale, invece, degli episodi di percosse nel 2016 è stato di 4.718. Le donne che le hanno subite sono state 2.154, mentre il numero degli uomini che le ha subite sale in questo caso a 2.564. http://www.interno.gov.it/it/notizie/focus-sulla-violenza-genere-alla-prefettura-cagliari
Ora ci dobbiamo chiedere, considerando la reale portata del fenomeno, anche a fronte del numero di violenze non denunciate che confermano la mancanza di certezza assoluta sui dati, perché viene messa su una campagna del terrore che fomenta odio nella coppia quando poi lo stesso è in continuo calo già dall’inizio degli anni 70?

Pubblicato da Fulvio Grimaldi alle ore 18:48

OPERA ET HISTOIRE CONTRE MADRID : LE ‘SOFT POWER’ AU SERVICE DES INDEPENDANTISTES CATALANS …

Luc MICHEL/En Bref/ 2017 11 29/

Catalogne: le président Puigdemont a été invité à l’opéra “Le Duc d’Albe” à Gand et ce choix, du au puissant courant nationaliste flamand, n’est pas un hasard !

LM.ENBREF - CATAL soft power à gand (2017 11 29) FR (2)

Carles Puigdemont assistait ce mercredi soir à une représentation de l’opéra “Le Duc d’Albe” à Gand. L’oeuvre de Donizetti a pour fond la rébellion des Pays-Bas contre la souveraineté espagnole en 1568. L’ex-président de la Catalogne a été invité par Aviel Cahn, le directeur artistique d’OPERA VLAANDEREN. Ce dernier voit dans cet opéra bon nombre de parallèles avec l’impasse politique en Espagne, où Puigdemont a déclaré l’indépendance de la Catalogne. Depuis sa déclaration d’indépendance, le gouvernement catalan a été destitué par les autorités espagnoles tandis que l’ex-président catalan et quatre autres anciens membres de son gouvernement régional qui se sont exilés en Belgique sont visés par un mandat d’arrêt international émis par la justice espagnole. Sur le sol belge, tous les quatre sont actuellement libres sous conditions, dans l’attente d’une décision sur leur renvoi en Espagne.

LM.ENBREF - CATAL soft power à gand (2017 11 29) FR (3)

L’ambassadeur d’Espagne a lui aussi été convié par Opera Vlaanderen, mais il a, évidemment, décliné l’invitation.

Carles Puigdemont est arrivé ce mercredi vers 19h15 devant l’opéra de Gand, où il a été accueilli par Aviel Cahn en personne. Il s’est ensuite installé pour voir “Le Duc d’Albe” de Gaetano Donizetti (1797-1848) et Giorgio Battistelli (né en 1953), actuellement joué à Gand dans sa langue originale, le français.

Dans une carte blanche publiée par DE TIJD le 15 novembre, Aviel Cahn avait comparé l’histoire du duc d’Albe avec l’actualité récente. “Dans l’opéra, la population flamande se bat contre la domination espagnole incarnée par le duc d’Albe”, avait écrit M. Cahn. “Donizetti nous fait voir comment c’est surtout la population qui est victime des jeux de manipulation, stimulés par des motivations personnelles et émotionnelles. Il ne montre pas la haine de la révolte, mais la vérité du peuple.”

(Source : Belga, De Tijd)

Photos : Images de l’opéra « Le Duc d’Albe » …

* Voir mon long entretien sur le « soft power » :

sur EODE-TV/

LUC MICHEL: A BATONS ROMPUS SUR LE ‘SOFT POWER RUSSE’ ET LA ‘DIPLOMATIE PARALLÈLE’ D’EODE (SOFT POWER PARTIE 1 + 2)

Sur https://vimeo.com/242079030 Et sur https://vimeo.com/242637227

LUC MICHEL/ ЛЮК МИШЕЛЬ/

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QUELLE RELATION UE-UA ? (III). L’AGENDA CACHE DE LA VISITE DE MACRON EN AFRIQUE ET LA ‘FRANCAFRIQUE 2.0’

PANAFRICOM-TV/

LUC MICHEL: QUELLE RELATION UE-UA ? (III).

L’AGENDA CACHE DE LA VISITE DU PRESIDENT FRANCAIS MACRON EN AFRIQUE ET LA ‘NOUVELLE FRANCAFRIQUE 2.0’

Sur https://vimeo.com/245066763

vignette PANAF-TV ua-ue III

Le chef de l’État français, qui depuis le début de son quinquennat revendique un renouvellement de méthode et de gouvernance en France comme à l’international, est arrivé ce lundi 27 novembre dans la soirée au Burkina Faso. Mardi 28 novembre, il est attendu à l’université de Ouagadougou pour tracer les grandes lignes de sa vision de la relation entre la France et l’Afrique. Puis il sera à Abijan pour le Sommet UE-UA.

L’exercice, toujours délicat plus de 50 ans après la décolonisation, est devenu ces dernières années une tradition en début de mandat pour les présidents français qui, de Nicolas Sarkozy à François Hollande, se sont engagés à moderniser la relation franco-africaine, avec plus ou moins de succès. Si la page de la « Françafrique » est dite fallacieusement « globalement tournée » (sic), l’histoire coloniale continue elle de peser sur les relations entre les deux partenaires, estiment les observateurs. La France n’a pas su proposer de stratégie économique de long terme alors qu’elle avait une connaissance fine d’une partie de ce continent.

L’agenda officiel :

Sa visite est consacrée à l’entrepreneuriat, à la jeunesse, à l’éducation et aux énergies renouvelables. Le président français devra convaincre une jeunesse africaine de plus en plus hostile à la présence française en Afrique, sur fond de menace terroriste persistante.

Sans surprise, Emmanuel Macron, qui a placé l’Europe au cœur de sa politique diplomatique, souhaite également ancrer la relation France-Afrique dans un partenariat franco-européen. « Sa politique vise à passer d’une politique France-Afrique à une politique Europe-Afrique », « Mais pour l’heure il ne peut pas, vu la situation européenne. On en est donc plus au niveau des intentions que de la mise en œuvre véritable ».

Au Burkina Faso, plusieurs organisations de la société civile burkinabè avaient appelé à manifester sur le trajet du président français, Emmanuel Macron. Il s’agissait, pour elles, de manifester contre le « pillage » des ressources naturelles par les multinationales présentées comme impérialistes, notamment françaises.

LUC MICHEL ANALYSE LES QUESTIONS ESSENTIELLES :

Le géopoliticien Luc MICHEL analyse la tournée de Macron en Afrique, ses buts avoués et son agenda caché :

* Comment Macron va a nouveau tenter de rouler les africains dans la farine pour vendre sa « nouvelle Francafrique 2.0 » ?

* Quels sont les contradictions internes de la géopolitique du Bloc americano-occidental en afrique ?

 * Pourquoi la montée de la conscience panafricaniste va contrarier les projets de Macron ?

Images : EODE-TV pour le duplex Malabo-Bruxelles Montage : PANAFRICOM-TV Diffusé en direct sur AFRIQUE MEDIA dans la matinale LIGNE ROUGE de ce 28 nov. 2017 _______________

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QUELLE RELATION UE-UA ? (II). LES ENJEUX DU SOMMET UE-UA D’ABIDJAN CES 29-30 NOV. 2017

PANAFRICOM-TV/

LUC MICHEL: QUELLE RELATION UE-UA ? (II).

LES ENJEUX DU « SOMMET UNION EUROPEENNE – UNION AFRICAINE » D’ABIDJAN CES 29-30 NOVEMBRE 2017

Sur https://vimeo.com/245066461

vignette PANAF-TV ue-ua II

Que peut-on attendre du sommet UA-EU ?

Le sommet Union Africaine — Union européenne se tiendra les 29 et 30 novembre 2017 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Les chefs d’État et de gouvernement africains et européens se rassembleront pour leur 5e sommet, qui a pour thème principal « Investir dans la jeunesse pour un avenir durable ». Le président du Conseil européen, le président de la Commission européenne, le président de l’Union africaine et le président de la Commission de l’Union africaine seront également présents.

Le géopoliticien Luc MICHEL analyse le fond du dossier de la Relation UE-UA et les enjeux du Sommet UE-UA d’Abidjan …

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QUELLE RELATION UE-UA ? (I). LE DISCOURS DE MACRON A OUGADOUGOU ENTRE ARROGANCE ET AGENDA CACHE

PANAFRICOM-TV/
LUC MICHEL: QUELLE RELATION UE-UA ? (I).
LE DISCOURS DU PRESIDENT FRANÇAIS MACRON A OUGADOUGOU ENTRE ARROGANCE ET AGENDA CACHE.
OU COMMENT MACRON EST VENU VENDRE AUX AFRICAINS SA « NOUVELLE FRANCAFRIQUE 2.0 »

Sur https://vimeo.com/245061165

vignette PANAF-TV ua-ue I

COMMENT ANALYSER LE NOUVEAU DISCOURS DE POLITIQUE AFRICAINE DE MACRON A OUAGADOUGOU ?

Le géopoliticien Luc MICHEL fait une analyse complète du Discours de Ouagadougo et dévoile le dessous des cartes de « l’agenda caché de la nouvelle Françafrique 2.0 » de Macron :
* Comment Macron va a nouveau tenter de rouler les africains dans la farine pour vendre sa « nouvelle Francafrique 2.0 » ?
* Quels sont les contradictions internes de la géopolitique du Bloc americano-occidental en afrique ?
* Pourquoi la montée de la conscience panafricaniste va contrarier les projets de Macron ?

Images : EODE-TV pour le duplex Douala-Bruxelles Montage : PANAFRICOM-TV Diffusé en direct sur AFRIQUE MEDIA dans la matinale LIGNE ROUGE de ce 29 nov. 2017 _______________

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