DANS ‘REPORTAGE’ (26 NOVEMBRE 2017) : BOULEVERSEMENT GEOPOLITIQUE. CHANGEMENT DE CAP DU SOUDAN EN DIRECTION DE LA RUSSIE

# LUC MICHEL SUR PRESS TV (IRAN)/

PANAFRICOM-TV/ 2017 11 26/

Sur https://vimeo.com/244561629

LM.PRESS TV - REPORTAGE tournant soudan (2017 11 26)

PRESS TV, la télévision iranienne internationale francophone, interroge le géopoliticien Luc MICHEL :

Que dit PRESS TV :

“Le président soudanais Omar el-Béchir, qui se trouvait en déplacement en Russie il y a deux jours, a déclaré que les deux parties avaient signé d’importants accords de coopération, sans manquer de dire que sa rencontre avec Vladimir Poutine avait été positive et constructive.

À l’issue de sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine, à Moscou, Omar el-Béchir a exprimé sa vive opposition à toute confrontation militaire ou politique entre les pays arabes d’une part et l’Iran de l’autre. Il est même allé plus loin en accusant les États-Unis et l’Europe d’être derrière les crises sévissant dans la région, par leurs ingérences, en disant que les Américains et les Européens avaient contribué à la partition du Soudan. Ce revirement soudain du président soudanais prouve à quel point il est enclin à modifier ses positions, et ce parce que son adhésion à la coalition militaire de l’Arabie saoudite au Yémen et son ralliement au front américain, dont le but est de démembrer la région, avaient soumis le Soudan à une importante pression.

Luc Michel, géopolitologue, nous donne plus de détails à ce sujet.”

LUC MICHEL EXPLIQUE COMMENT LE SOUDAN TENTE DE SORTIR DU « PIEGE GEOPOLITIQUE » DANS LEQUEL IL S’EST ENFERME AVEC SON ALLIANCE SAOUDIENNE …

* Voir sur PANAFRICOM-TV/

Emission complète

‘Reportage’ du 26 novembre 2017

Changement de cap du Soudan en direction de la Russie

sur https://vimeo.com/244561629

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L’AXE WASHINGTON – RIYAD, LES REVIREMENTS DE TRUMP SUR LA POLITIQUE MOYEN-ORIENTALE DES USA ET LA VISION STRATEGIQUE DES ‘CINQ MERS’

 

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2017 11 27/

LM.GEOPOL - Usa riyad et les cinq mers (2017 11 27) FR 1

Très intéressante analyse géopolitique de fond sur le toujours excellent AFRIQUE  ASIE (dont c’était hélas le dernier numéro) titrée « Trump et les missions confiées au futur roi de la Saoudie salmanienne » …

COMMENT EXPLIQUER LES REVIREMENTS DE TRUMP SUR LA POLITIQUE MOYEN-ORIENTALE DES USA ?

Extrait 1/

AFRIQUE ASIE commence par répercuter les interrogations de Tulsi Gabbard ; membre du Parti démocrate et représentante du deuxième district d’Hawaï à la Chambre des représentants des États-Unis (notre illustration : Tweet du 21/05/2017), suite au discours de Donald Trump à Ryad, blanchissant les Saoudiens et accusant les Iraniens de « financer et d’entraîner des terroristes, des milices et autres groupes extrémistes qui propagent destruction et chaos du Liban à l’Irak et jusqu’au Yémen » :

« Trahison : Trump vient de signer un contrat d’armement de 460 milliards de dollars avec l’Arabie saoudite, permettant que des armes américaines soient utilisées pour des crimes de guerre contre des civils yéménites.

Que s’est-il passé ?

En 2011, dans son livre, Trump a écrit ceci à propos de l’Arabie saoudite : ‘C’est le plus grand bailleur de fond du terrorisme. L’Arabie saoudite canalise nos pétrodollars, notre propre monnaie, pour financer les terroristes qui cherchent à détruire notre peuple, alors que les Saoudiens comptent sur nous pour les protéger’.»

Extrait 2/

AFRIQUE ASIE répond par ces interrogations avec les analyses de l’expert libanais Nasser Kandil (homme politique libanais, ancien député, Directeur de Top News-nasser-kandil, et Rédacteur en chef du quotidien libanais « Al-Binaa ») :

« Les réalités et l’équilibre des forces sur le terrain suggèrent que l’alliance américano-saoudo-israélienne n’est pas prête à se lancer dans la folie d’une guerre majeure au Moyen Orient, mais n’excluent pas qu’elle tente d’arriver à ses fins par une guerre de moindre intensité sur un front judicieusement choisi, afin de rééquilibrer la situation actuellement favorable aux forces de la Résistance et à leur allié russe.

Une équation complexe que l’alliance a dernièrement tenté de résoudre en soutenant les séparatistes kurdes, en empêchant la reprise d’Al-Boukamal des mains de Daech par l’Armée syrienne, en envisageant une guerre limitée au sud de la Syrie et au sud du Liban. Mais tous ces plans se sont révélés être des raccourcis vers la confrontation globale.

En effet, le soutien du projet des séparatistes kurdes en Irak risquait de rapidement mener à une guerre ouverte avec, au minimum, l’Iran, l’Irak et la Turquie ; l’insistance des États-Unis à empêcher la convergence des armées syrienne et irakienne et des forces de la Résistance à Al-Boukamal, en déclarant que la frontière syro-irakienne était une ligne rouge, signifiait l’entrée en guerre avec la Syrie, l’Iran, le Hezbollah et le Hachd al-Chaabi irakien, avec la Russie en renfort ; tandis qu’une guerre contre le sud de la Syrie ou le sud du Liban mettrait Israël sous le feu de milliers de missiles lancés à partir du Liban, de la Syrie et de l’Iran.

Mais les guerres ne sont pas affaire d’amateurs surtout quand il s’agit d’aventuriers tels ceux qui ont planifié une guerre perdue d’avance, comme au Yémen. Les erreurs pouvant être fatales, le président américain Donald Trump, le prince héritier saoudien Mohammad ben Salmane et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu jouent leur propre partition, mais dans les limites autorisées par les décideurs de l’armée et du renseignement des États-Unis.

Or, les États-Unis, la Russie, l’Iran, la Turquie, l’Arabie saoudite, Israël et les pays alliés aux uns ou aux autres manœuvrent dans une zone géographique allant de la Russie au pays du Golfe, et de l’Iran à la mer Méditerranée.

Une zone comprise au sein d’un espace géographique traditionnellement défini comme le « Moyen-Orient », les États-Unis ayant tenté de l’élargir au « Grand Moyen-Orient », considéré comme leur espace vital et leur zone d’influence exclusive. C’était sans compter avec l’irruption inattendue de la Russie devenue l’acteur principal dans la région, notamment parce qu’après le démantèlement de l’Union soviétique, les États-Unis se sont révélés incapables de régler à eux seuls les conflits entre les nations. »

LA VISION STRATEGIQUE DES « CINQ MERS » DEVELOPPEE DES 2004 PAR LE PRESIDENT BACHAR AL-ASSAD :

Extrait 3/

L’expert libanais Nasser Kandil précise la vision stratégique des « cinq mers » développée dès 2004 par le Président Bachar al-Assad :

« En effet, c’est effectivement au sein de cette région précise que se déroulent les luttes et les guerres directes ou indirectes qui semblent devoir aboutir à un nouvel ordre régional et, en conséquence, à un nouvel ordre mondial.

Cinq mers et donc « cinq espaces vitaux » où les États-Unis ne sont plus des acteurs décisifs :

* Mer Caspienne : où le conflit s’est soldé en faveur de deux joueurs majeurs, l’Iran et la Russie ; le Kazakhstan ayant accueilli en sa capitale, Astana, les réunions sur la Syrie sous direction de la Russie, alors qu’il accueillait les avions israéliens destinés à frapper l’Iran et se préparait à concurrencer le pétrole russe en Europe via un pipeline en direction de la Turquie ; et l’Azerbaïdjan ayant récemment signé, à Téhéran, un accord trilatéral de coopération stratégique avec l’Iran et la Russie, alors qu’il était dans le giron de la Turquie.

* Mer Noire : où la guerre sur la Syrie et la sécurité nationale ont poussé la Turquie à revoir ses alliances et à réévaluer ses intérêts, de telle sorte qu’elle est désormais impliquée, en partie, dans le dispositif russo-iranien en dépit de son appartenance à l’OTAN et malgré son conflit ancestral avec la Russie.

* Golfe persique : où une guerre serait catastrophique pour tous, l’Iran et les États-Unis étant face à face via la flotte de guerre américaine.

* Mer Méditerranée : où une guerre serait encore plus catastrophique, cet espace étant devenu un lac international avec la présence des Américains, des Français, des Britanniques, des Italiens, des Espagnols, des Russes, des Turcs, des Syriens, des Israéliens…

* Mer Rouge : finalement, le seul espace où il est encore possible de modifier l’équilibre des forces, a priori sans risquer une confrontation globale, et donc le dernier espace qui permettrait aux États-Unis de mener la guerre par procuration dont ils ont besoin.

Or sont présents autour de la mer Rouge : la Chine à Djibouti ; l’Iran en Erythrée, comme l’affirment les Américains, les Saoudiens et les Israéliens ; l’Arabie Saoudite ; l’Égypte ; l’Israël et le Yémen. »

QUI EST PRET A ACCEPTER UNE GUERRE GLOBALE DANS LA REGION DES « CINQ MERS » ?

Extrait 4 :

Nasser Kandil expose « les trois buts tactiques des missions confiées par Trump à Ben Salmane » :

« C’est bien lui qui a donné les ordres pour leur mise à exécution. Finalement, il est le meilleur associé de Trump dans la région des « cinq mers ». La récompense attendue étant le trône de la Saoudie salmanienne. Il n’empêche que, pour le moment, Ben Salmane collectionne les échecs. En effet :

* Son premier pari était de sortir victorieux de sa guerre contre le Yémen, puis de déclarer triomphalement avoir éjecté l’Iran du Golfe, avant de montrer sur le trône. Il a échoué.

* Son deuxième pari était de se présenter comme l’agent exclusif de Trump dans le Golfe, en donnant un coup de grâce au Qatar. Il a échoué.

* Son troisième pari était d’exploiter la carte confessionnelle libanaise afin de couvrir la guerre projetée par les  États-Unis et l’Israël contre le Hezbollah. Il a doublement échoué. Une première fois lorsque, par la détention de Hariri, il a espéré mobiliser ses coreligionnaires libanais, inféodés à l’Arabie saoudite, mais les a entendus répondre : « Messieurs les Saoudiens, ne touchez pas à Hariri ! » au lieu de déclarer la guerre au Hezbollah. Une deuxième fois lorsqu’il a constaté la solidarité des Libanais, notamment avec la décision de la Présidence et du Hezbollah de n’envisager l’« après Hariri » qu’après sa libération et son retour au Liban. Ce qui fait que l’hypothèse d’un soulèvement contre le Hezbollah s’est transformée en une révolte contre l’Arabie saoudite.

Reste à savoir dans quelles limites les États-Unis et l’Israël sont toujours disposés à répondre à ses appels à la guerre… »

* Lire sur AFRIQUE ASIE :

http://www.afrique-asie.fr/trump-et-les-missions-confiees-au-futur-roi-de-la-saoudie-salmanienne/

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

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Comunicato Stampa: Sospensione dei fondi UE per il Progetto di una Nuova Linea Ferroviaria ad Alta Velocita’ Torino-Lione

PresidioEuropa

www.PresidioEuropa.net/bloginfo@PresidioEuropa.net

Movimento No TAV

Comunicato Stampa

23 novembre 2017

http://www.presidioeuropa.net/blog/?p=13398

Sospensione dei fondi UE per il Progetto di una Nuova Linea Ferroviaria ad Alta Velocita’ Torino-Lione

Messagggio inviato il 22 novembre 2017 da quattro Deputati Europei del M5S alla Commissaria ai Trasporti della Commissione Europea

Entro la fine del 2017 la Commissione Europea invierà al Parlamento Europeo la Valutazione intermedia  sul conseguimento degli obiettivi relativi a tutti i progetti infrastrutturali in corso al fine di decidere in merito al loro rinnovo, modifica o sospensione.

Il Parlamento Europeo è chiamato a fornire a sua volta il suo parere. Come risultato alcuni progetti infrastrutturali  potrebbero essre annullati, altri modificati, altri ancora confermati.

In questo contesto i Deputati Europei del M5S Marco Valli, Daniela Aiuto, Tiziana Beghin, Eleonora Evi hanno inviato il 22 novembre 2017 una lettera  chiedendo alla Commissaria Violeta Bulc di sospendere i fondi del Progetto di una Nuova Linea Ferroviaria ad Alta Velocità Torino-Lione, dal momento che l’Unione europea non deve realizzare un progetto con i soldi dei cittadini dell’UE contro la loro volontà, e di reindirizzare i fondi UE ad altri progetti con un valore aggiunto europeo effettivo e comprovato.

***

Sig.ra Violeta Bulc, Commissario europeo per la Mobilità e i Trasporti

Oggetto: Sospensione dei fondi UE per il Progetto di una Nuova Linea Ferroviaria ad Alta Velocità Torino-Lione

Egregio Commissario Bulc,

Le scriviamo in merito alla valutazione intermedia del Meccanismo per Collegare l’Europa (MCE) che sarà pubblicata entro dicembre 2017, come previsto dall’Art. 27 del Regolamento MCE n. 1316/2013, che stabilisce “Entro il 31 dicembre 2017, la Commissione, in cooperazione con gli Stati membri e i beneficiari interessati, prepara una relazione di valutazione che deve essere presentata al Parlamento europeo e al Consiglio sul conseguimento degli obiettivi di tutte le misure (a livello di risultati e di impatto), dell’efficienza dell’uso delle risorse e del valore aggiunto europeo del MCE, al fine di decidere in merito al rinnovo, alla modifica o alla sospensione delle misure.”

Pertanto, “La Commissione e gli Stati membri, assistiti dagli altri possibili beneficiari, può effettuare una valutazione dei metodi di realizzazione dei progetti e dell’impatto della loro attuazione, al fine di valutare se gli obiettivi, compresi quelli relativi alla protezione ambientale protezione, sono stati raggiunti” (Art. 27.6 del Regolamento MCE) e “La Commissione può chiedere ad uno Stato membro interessato da un progetto di interesse comune di fornire una valutazione specifica delle azioni e dei progetti collegati finanziati a titolo del citato Regolamento o, se del caso, fornirgli le informazioni e l’assistenza necessarie per effettuare una valutazione di tali progetti” (Art. 27.7 del Regolamento MCE).

Il Progetto per una Nuova Linea Ferroviaria ad Alta Velocità Torino-Lione ha stimolato una forte mobilitazione della comunità lungo il previsto percorso per più di un quarto di secolo e ha creato un enorme divario tra i diversi soggetti interessati: cittadini, consiglieri locali, provinciali e regionali, associazioni di categoria e politici coinvolti nella sua pianificazione

Tra costi crescenti, ripetuti ritardi, incertezza sui finanziamenti e un’alternanza di partiti politici al potere, i dettagli del progetto sono cambiati radicalmente nel tempo.

Come Lei sa, è stato ampiamente dimostrato che le comunità locali non hanno dato il benvenuto a questo controverso progetto, come chiaramente richiamato nella Interrogazione Scritta n. E-000859-17 del 7 febbraio 2017, che comprende 24 risoluzioni – adottate nel 2010 dalle autorità locali – che esprimono obiezioni alla sua costruzione. Le comunità lungo la Valle di Susa si stanno opponendo da molto tempo e duramente per proteggere il loro territorio contro il progetto della nuova linea ferroviaria ad alta velocità che temono avrà disastrose conseguenze ambientali.

Il Progetto per una Nuova Linea Ferroviaria ad Alta Velocità Torino-Lione non corrisponde agli obiettivi generali previsti dall’Art. 3 del Regolamento MCE perché non è chiaramente un progetto con un valore aggiunto europeo. In effetti, non rimuove i colli di bottiglia, non migliora l’attuale interoperabilità ferroviaria, non elimina i collegamenti mancanti nella sezione transfrontaliera, dal momento che la linea ferroviaria esistente, di grande capacità e recentemente rinnovata, è in grado di fornire un servizio merci ammodernato e adeguato.

Gli attuali lavori geognostici sono in forte ritardo e nel 2013 la Commissione europea ha significativamente ridotto i fondi stanziati per il progetto previsti dalla Decisione C (2008) 7733, secondo il principio “usalo o perdilo”.

Inoltre, dato che nella storia del progetto sono stati registrati vari casi di corruzione, un accordo è stato raggiunto tra il Presidente francese e il Primo Ministro italiano per ridurre al minimo il rischio di infiltrazioni mafiose.

Per tutti questi motivi, e considerando che la valutazione intermedia del MCE dovrebbe essere effettuata per decidere sul rinnovo, la sospensione o la modifica delle misure (Art.  5.3 e Art. 27.1 del Regolamento MCE), ci aspetteremmo perciò che tutti gli aspetti sopra indicati saranno presi in considerazione e che la Commissione europea fornirà chiari chiarimenti in merito all’impatto sociale, ambientale e sanitario del nuovo collegamento ferroviario Torino-Lione, considerando anche la diminuzione dei flussi di passeggeri e merci registrati nel corso degli ultimi anni.

Di conseguenza, La sollecitiamo a riconsiderare il finanziamento del Progetto di una Nuova Linea Ferroviaria ad Alta Velocità Torino-Lione, dal momento che l’Unione europea non deve realizzare un progetto con i soldi dei cittadini dell’UE contro la loro volontà, e di reindirizzare i fondi UE ad altri progetti con un valore aggiunto europeo effettivo e comprovato.

Desideriamo ringraziarLa in anticipo per la Sua cortese attenzione alla nostra richiesta.

Marco Valli,  Daniela Aiuto, Tiziana Beghin, Eleonora Evi

Ms. Violeta Bulc, European Commissioner for Mobility and Transport

Subject: Suspension of EU funds for the new Turin-Lyon High-Speed Rail Project

Dear Commissioner Bulc,

We are writing to you with regard to the Mid-Term Evaluation of the Connecting Europe Facility (CEF) to be published by December 2017 as foreseen by the article 27 of the CEF Regulation 1316/2013, which mentions: “No later than 31 December 2017, the Commission, in cooperation with the Member States and beneficiaries concerned, shall prepare an evaluation report to be presented to the European Parliament and the Council by the Commission on the achievement of the objectives of all the measures (at the level of results and impacts), the efficiency of the use of resources and the European added value of the CEF, with a view to deciding on the renewal, modification or suspension of the measures.”

Therefore, “The Commission and the Member States, assisted by the other possible beneficiaries, may undertake an evaluation of the methods of carrying out projects as well as the impact of their implementation, in order to assess whether the objectives, including those relating to environmental protection, have been attained” (art. 27.6 of the CEF Regulation), and “The Commission may request a Member State concerned by a project of common interest to provide a specific evaluation of the actions and the linked projects financed under this Regulation or, where appropriate, to supply it with the information and assistance required to undertake an evaluation of such projects” (art. 27.7 of the CEF Regulation).

The new Turin-Lyon High-Speed Rail Project has galvanised for more than a quarter of a century the communities along its intended route and created a huge divide between different stakeholders: citizens, local, provincial and regional councillors, trade associations and the politicians involved in its planning.

Amidst ballooning costs, repeated delays, uncertainty over funding and a succession of political parties in power, the details behind the project have dramatically changed over time.

As you know, it has widely shown that the local communities do not welcome this controversial project, as also clearly mentioned in the Written Question N. E-000859-17 of the 7th of February 2017, which includes 24 resolutions – adopted in 2010 by the local authorities – expressing objections to its construction. The communities along the Val Susa valley have, as a matter of fact, fought long and hard to protect their area against what they fear would cause disastrous environmental consequences as result of the new high speed- rail construction.

The new Turin-Lyon High-Speed Rail Project does not match the general objectives foreseen by the art. 3 of the CEF Regulation, namely it is clearly not a project with a European added-value. Indeed, neither it removes bottlenecks, nor it enhances current rail interoperability, nor it bridges missing links on the cross-border section, since the existing, and recently renewed, high-capacity railway line is able to provide an up-to-date and adequate freight service.

The current works of excavating are in strong delay and in 2013 the European Commission has significantly reduced the funds allocated to the project by its Decision C (2008)7733 , according to the principle “use it or lose it”.

Furthermore, the track record of the project is also muddied by various counts of corruption and it has been necessary to sign a protocol by the French President and Italian Prime Minister in order to include provisions to minimise the risk of mafia infiltration.

For all these reasons, and considering that the CEF mid-term evaluation should be carried out with a view to decide on the renewal, suspension or modification of the measures (art. 5.3 and art. 27.1 of the CEF Regulation), we would expect hence that all the aforementioned aspects will be taken into account and the European Commission will provide proper clear clarifications regarding the social, environmental and health impact of the new Turin-Lyon rail link, even considering the decrease of passenger and freight flows on the route in last years.

Consequently, we urge you both to reconsider the financing of the new Turin-Lyon High-Speed Rail Project, since the European Union must not carry out a project with EU citizens’ money against their will, and to readdress the EU funds to other projects with a real and proved European added-value.

We would like to thank you in advance for your kind attention to our request.

Marco Valli,  Daniela Aiuto, Tiziana Beghin, Eleonora Evi

NIGERIA : MAGUMERI AUX MAINS DE BOKO HARAM ?

# PANAFRICOM-NEWS/

Luc MICHEL pour PANAFRICOM/ 2017 11 26/

Boko Haram n’en fint pas de resurgir !

boko 1

Nigeria : la localité de Magumeri serait tombée entre les mains des éléments de Boko Haram …

La ville de Magumeri est à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Maiduguri, la capitale de l’État de Borno, la base géopolitique  et sociale des djihadistes. Selon des habitants locaux, le groupe terroriste Boko Haram se serait emparé de cette localité dans le nord-est du Nigeria. « Des éléments du groupe terroriste Boko Haram ont pris d’assaut samedi 25 novembre  de Magumeri, une localité de l’État de Borno, dans le nord-est du Nigeria », disent des sources locales.

 « Des assaillants ont commencé à tirer des coups de feu et jeté des engins explosifs à leur arrivée hier soir dans cette localité, se trouvant à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Maiduguri, la capitale de l’État de Borno », ajoutent les sources locales qui ont, en plus, déclaré à l’agence Reuters que « les habitants locaux ont pris refuge dans les parcs environnants ». Un responsable militaire nigérian a confirmé qu’une attaque avait eu lieu, sans pour autant confirmer la chute de la ville.

Depuis l’émergence en 2009 du groupe terroriste Boko Haram, dans le nord-est du Nigeria, plus de 20 000 personnes ont été tuées et 2 millions autres ont été déplacées dans les activités terroristes de cette ville.

boko 2

LES RACINES PROFONDES DE BOKO HARAM

Souvent présenté comme une « secte misérable », en particulier par les discours d’état du Niger et du Nigéria qui peinent à le combattre, mais aussi de beaucoup d’analystes (en particulier au Cameroun), Boko Haram plonge en fait ses racines dans une réalité géopolitique et historique bien plus solide. « Il n’y a pas que Boko Haram dans le nord-est du Nigeria. Cette région est aussi le berceau du royaume du Kanem-Borno qui dominait le bassin du lac Tchad aux XVIe-XVIIe siècles ».

Boko Haram (la branche ouest-africaine de Daech) plonge en effet ses racines historiques et géopolitiques méconnues dans l’Empire ou sultanat de Borno (800-1893), état à cheval sur plusieurs pays du Lac Tchad actuel, aujourd’hui réduit à une petite entité fédérale de la Fédération du Nigeria (l’Etat du Borno). Boko Haram s’inscrit dans la double perspective des djihadismes africains et de ses racines historiques et géopolitique profondes.

* Voir sur PCN-TV/

PRESS TV (Iran) :

Luc MICHEL interviewé dans l’Emission « Reportage » Boko Haram: vers une chute ?

sur https://vimeo.com/207524082

LM

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GEOPOLITIQUE RETROSPECTIVE : LES GUERRES DES USA SONT DES GUERRES CONTRE LA ‘GRANDE-EUROPE’ ET POUR LA DOMINATION DE L’EURASIE AU XXIe SIECLE. OU COMMENT LES POLITICIENS DE L’UE ET DE L’OTAN FONT CES GUERRES CONTRE LES INTERETS VITAUX DE LEURS PEUPLES … (LES GUERRES DE YOUGOSLAVIE III)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2017 11 26/

LM.GEOPOL - RETRO III guerres de yougoslavie 3 (2017 11 26) FR

Dans les « guerres de Yougoslavie » les USA, servilement suivi par les politiciens de l’OTAN, se sont engagés dans une série de guerre contre les intérêts de la Grande-Europe (1). Après la Yougoslavie, il y aura l’Afghanistan, l’Irak, le soi-disant « printemps arabe ». Où les valets européens de Washington ont contribué directement à la destruction de leurs alliés géopolitiques potentiels, aux systèmes socio-politiques les plus proches d’eux. Des jeunes européens – et notre cœur saigne devant leur sacrifice inutile au service d’intérêts qui ne les concernent en rien – sont allés et vont mourir toujours pour Washington !

LES GUERRES AMERICAINES CONTRE LA ‘GRANDE-EUROPE’

Les guerres des USA sont en effet des guerres contre la « Grande-Europe » (de Vladivostok à Reykjavik, le concept géopolitique d’où est issu le Néoeurasisme) et pour la domination de l’Eurasie au XXIe siècle. Ce qui implique aussi le contrôle des sources d’énergie (Pétrole, Gaz, Uranium) et de leurs voies d’acheminement.

Le grand théoricien de l’impérialisme américain au XXIeme siècle est Zbigniew BRZEZINSKI (2) dont le domaine est la géostratégie et la géopolitique et qui publie “The Grand Chessboard” en 1997, titré en français “Le grand échiquier. L’Amérique et le reste du monde” pour son édition française. La réflexion de BRZEZINSKI est centrée sur les conditions géopolitiques de la puissance américaine et de son contrôle sur l’Eurasie, le “grand échiquier” où Washington doit éliminer tout rival potentiel ou réel.

Pour maintenir leur leadership, qui n’est rien d’autre que la domination mondiale, les USA doivent avant tout maîtriser le “grand échiquier” que représente l’Eurasie, où se joue l’avenir du monde. Cette maîtrise repose sur la sujétion de l’Europe occidentale, étroitement liée aux USA dans un ensemble politico-économique occidental, la communauté atlantique cadenassée par l’OTAN. Le géopoliticien de la « Grande-Europe » Jean THIRIART (3) parlait de l’OTAN « non comme d’un bouclier mais d’un harnais pour l’Europe ». Elle repose aussi sur l’isolement de la Russie qu’il faut affaiblir irrémédiablement et démembrer.

Le danger mortel pour les USA, puissance extra-européenne à l’origine de par sa situation même, serait d’être expulsée d’Europe occidentale, sa tête de pont en Europe. Dans cet objectif, tout rapprochement de l’Europe et de la Russie, toute union eurasienne, sans même parler de fusion comme l’évoquait THIRIART et notre « Ecole Euro-soviétique » de Géopolitique (1982-1992), doit être empêchée par tous les moyens. Zbigniew BRZEZINSKI écrit : “L’Europe est la tête de pont géostratégique fondamentale de l’Amérique. Pour l’Amérique, les enjeux géostratégiques sur le continent eurasien sont énormes. Plus précieuse encore que la relation avec l’archipel japonais, l’Alliance atlantique lui permet d’exercer une influence politique et d’avoir un poids militaire directement sur le continent. Au point où nous en sommes des relations américano-européennes, les nations européennes alliées dépendent des Etats-Unis pour leur sécurité. Si l’Europe s’élargissait, cela accroîtrait automatiquement l’influence directe des Etats-Unis. A l’inverse, si les liens transatlantiques se distendaient, c’en serait finit de la primauté de l’Amérique en Eurasie.” Tout ceci est plus que jamais actuel. Et les discours simpliste sur le « recentrage géopolitique sur le pacifique » sont une erreur grave d’appréciation. Ce qui fait la superpuissance américaine, depuis 1945, c’est l’addition des deux économies nord-américaine et européenne.

UN IMMENSE CHAOS GEOPOLITIQUE

Les guerres au Sahel ou contre la Jamahiriya libyenne, comme celles contre l’Afghanistan et l’Irak, sans oublier celle en cours contre la Syrie ba’athiste, et avant elles, la guerre d’Afghanistan contre les soviétiques et les « guerres de Yougoslavie » sont avant tout des « guerres contre la Grande-Europe », pour reprendre les termes du Général Von Lohausen, le géopoliticien allemand ami de Jean Thiriart. Une guerre menée par les collaborateurs « européens » de Washington, les politiciens de l’OTAN et de son appendice politique, la pseudo UE. Une UE qui a échangé un projet pacifique (« plus jamais de  guerre entre européens ») pour un environnement géopolitique chaotique et déstabilisateur, qui ne profite qu’à Washington, Tel-Aviv, leurs alliés « arabes » et quelques multinationales.

Le résultat de ce « grand jeu » (de dupes), de l4afghanistan des Années ‘ !à, en passant par les « guerres de Yougoslavie », au « printemps arabe » c’est un immense chaos géopolitique :

* Les USA gagnants et les djihadistes en pleine expansion !

* Qui a perdu ? Tous les autres …

LM.GEOPOL - RETRO III guerres de yougoslavie 3 (2017 11 26) FR (6)

L’Europe-croupion de l’UE – qui est devenue tout sauf l’Europe – qui participe avec le sang de ses fils et l’argent de ses économies en crise aux guerres des USA contre la ‘Grande-Europe’, c’est-à-dire contre l’avenir de ses peuples.

La Russie, encore plus encerclée, qui a perdu son allié libyen (l’aveuglement de Moscou en Libye et les erreurs des libéraux au sein du gouvernement Medvedev n’a pas été une erreur mais un crime),  et a du s’engager directement aux côtés de son allié syrien déstabilisé. Ce qui a plongé Moscou dans les sanctions occidentales, la guerre économique et l’a éloignée de l’UE, son complément géopolitique.

Les régimes nationalistes révolutionnaires arabes (les alliés géopolitiques naturels de la ‘Grande-Europe’) – Jamahiriya libyenne, Irak ba’athiste, Syrie ba’athiste, Algérie – détruits ou fragilisés.

NOTES :

(1) Le général et géopolitologue autrichien Lohausen (1907-2002), ancien membre de l’Etat major du Maréchal Rommel, proche des patriotes anti-nazis du 20 juillet 1944, s’inscrit dans la suite des thèses géopolitiques de Jean Thiriart sur « l’Europe de Vladivostok à Dublin ». Jordis VON LOHAUSEN a écrit des pages élogieuses sur le projet européen de THIRIART dans les Années 1960-75, sous le titre « REICH EUROPA », en Français « L’EMPIRE D’EUROPE ». Nous avons largement diffusé cette longue analyse publiée en Allemand et l’avons traduite en Français, Anglais, Italien, Espagnol et Russe.

Le livre principal de géopolitique du général, « MUT ZUR MACHT. DENKEN IN KONTINENTEN » (Vowinckel, Berg am See, 1979), traduit pour la petite histoire en Français par une des secrétaires de THIRIART, s’inscrit dans l’Ecole d’HAUSOFER, mais reprend aussi de nombreuses conceptions de THIRIART.  LOHAUSEN parle notamment de « l’Europe de Madrid à Vladivostok ». Dans l’exemplaire offert par LOHAUSEN à THIRIART en 1983 (et qui m’a été légué avec sa bibliothèque en 1999)  figure la dédicace suivante : « En respectueux hommage à un grand Européen ».

LOHAUSEN a aussi visiblement été influencé par le concept du « Grand Espace continental de Flessingue à Vladivostok » de Ernst NIEKISCH. Dont on méconnaît profondément l’influence sur les jeunes officiers allemands des Années 1930-34, qui recherchaient une alternative au Nazisme (notamment avec les initiatives du Général SCHLEICHER, le « général rouge »  qui voulait barrer la route à HITLER avec un Front uni des syndicats, de la Reichwehr et des nationalistes à la gauche du NSDAP », le « Quer front », le Front Transversal).

Pour Lohausen, « l’Europe puissance passe par la réunion de la grande communauté de peuples européens au sein d’un espace continental allant de ‘Cadix à Vladivostok’, il s’agit donc de construire une ‘Europe grand-eurasienne’. »

(2) Disciple de Henry KISSINGER et adepte de la “real politique” comme lui, BRZEZINSKI, d’origine polonaise, est expert au Center for Strategic and International Studies (Washington DC) et professeur à l’Université Johns Hopkins de Baltimore. Il fut conseiller du président des Etats-Unis de 1977 à 1981. Depuis 2007, il est – avec le financier Georgy Söros – l’un des deux mentors d’Obama.

(3) « A partir des années 1960, Jean Thiriart,  le politologue et géopoliticien belge bien connu, a commencé à développer en détail cette thèse d’opposition des deux continents: de l’Europe et de l’Amérique. Plus tard, ses conceptions ont été approfondies par des théoriciens militaires allemands, en particulier, par Jordis von Lohausen  (…) ainsi que par certains adeptes de Charles de Gaulle. Le principe de base de cette opposition est le suivant : l’Europe, ensemble avec la Russie, contre les Etats-Unis » (DYENN, n°2 (30), Moscou, 10-18 janvier 1992).

Photo :

Belgrade, première capitale européenne bombardée depuis 1945 par l’OTAN et les pays atlantistes de l’UE. Fini le « plus jamais de  guerre entre européens » …

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

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DJIHADISMES : LA FIN DE DAESH ? NON ! LA SUITE !

 

Fabrice Beaur pour PCN-INFO/

2017 11 26/

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PCN-INFO - FB daech pas mort (2017 11 25) FR

L’Armée Arabe Syrienne (AAS) avance actuellement le long de l’Euphrate. Elle vient de purger les deux poches qu’elle avait mises en place il y a une semaine après une avancée spectaculaire.

Dorénavant, le Groupe terroriste “Etat Islamique” (EI) ne contrôle plus aucune ville en Syrie (ni en Irak d’ailleurs). Il ne lui reste qu’une vingtaine de kilomètres le long de la rive sud du fleuve. Il reste encore présent sur la rive nord mais les YPG n’attendent (comme d’habitude) que la fin des principales forces de l’EI pour s’emparer des derniers villages encore sous le contrôle de l’EI dans la région. Les Forces Tigres de l’AAS sont donc chargées de purger jusqu’à la ville frontalière d’Albu Kamal les restes de l’EI.

La situation de l’EI, ou Daesh selon l’acronyme arabe pour qualifié ces terroristes djihadistes, ou encore ISIS en anglais (Islamic State of Iraq and Sham) est la suivante : plus aucune ville sous leur contrôle, plus de profondeur stratégique permettant de se réorganiser, de se refaire une santé face aux offensives de l’AAS et de l’Armée irakienne, plus de refuge, plus de ressources financière (perte des puits de pétrole, de gaz, du trafic du coton (merci les acheteurs turcs pendant tout ce temps), des antiquités, des esclaves, etc … Ce n’est qu’une question de semaines pour les voir éliminés du désert irakien. Et il pourrait en être de même en Syrie. Car le désert, c’est le seul refuge que l’EI a dorénavant pour les forces lui restant.

DAESH N’EST PAS MORT

Mais l’EI n’est pas éliminé pour autant.

Des groupes resteront ici et là avec des opérations de razzias, des combats d’arrière-garde et autres actions terroristes comme des attentats à la bombe.

Et il reste en Syrie trois zones encore sous leur contrôle :

– une zone dans la région d’Idlib où il gagne du terrain face à ses frères ennemis d’Al-Qaïda,

– une zone dans le Sud de la Syrie, à la frontière jordano-israélienne (Golan occupé),

– une partie de la banlieue sud de Damas où là aussi il gagne du terrain contre d’autres groupes en rébellion armés.

DAESH S’INTERNATIONALISE

Si l’EI est sur la voie déclinante et à grande vitesse en Irak et en Syrie, il n’en est rien ailleurs dans le monde : 

– L’EI est présent en LIBYE : bien qu’expulsé de Syrte en Libye, l’EI est toujours présent dans le grand désert libyen et pas aussi loin des côtes qu’on veut bien le dire.

– L’EI est présent au NIGERIA : Boko-Haram qui bien que divisé est toujours sous le contrôle de l’EI.

– L’EI est présent aux PHILIPPINES : les rébellions islamistes dans le sud philippin ne sont pas une nouveauté. Mais depuis quelques temps, c’est autour d’un des groupes les plus disciplinés et les plus efficace dans la guerre de guérilla que l’EI s’est structuré et fédère des groupes qui avant s’opposaient systématiquement. Même s’il ne fait aucun doute que l’Armée des Philippines va venir à bout de la prise de contrôle de la ville de Marawi (depuis 6 mois), bien que « l’Emir » de l’EI pour la région aie été tué, l’EI va être dorénavant une groupe fédérateur auréolé de sa résistance à Marawi.

– L’EI est présent en AFGHANISTAN : on en parle bien peu dans les media occidentaux mais l’EI se développe rapidement en Afghanistan, sur la frontière afghano-pakistanaise. Les daeshistes font face essentiellement aux Talibans et quelques fois aux forces afghanes gouvernementales. Et ils gagnent du terrain. Il semble même que cette branche de l’EI soit la plus puissante militairement au niveau international.

LE DANGER TERRORISTE DE DAESH EST TOUJOURS PRESENT

C’est dans ce contexte syrien et irakien, que l’EI va revenir à un djihadisme plus classique, à savoir les attentats à la bombe. C’est que prédisait le géopoliticien Luc MICHEL dès 2014 lors d’une conférence de presse à Damas à l’occasion d’un voyage d’homme politiques européens.

Les attentats en Europe de ces derniers deux ans ne seront pas malheureusement des exceptions. Nous risquons en avoir d’autres. La raison ? Si aujourd’hui, les services occidentaux collaborent avec les services syriens pour éliminer les combattants « européens » en Syrie avant leur retour en Europe (oui, il y a des éliminations physiques et je n’y trouve rien à redire sur ce point), cela ne fut point le cas pendant de nombreuses années. Et l’EI n’a pas attendu d’être défait pour projeter d’envoyer des équipes commettre des attentats sur le sol européen. Les daeshistes sont déjà chez nous. Et ils sont d’autant plus décidés que leur rêve prend fin en Syrie et en Irak. Leur Califat n’est plus constitué du sable et des pierres du désert.

La fin du danger terroriste made in Daesh n’est donc terminé avec la fin de l’EI au Proche-Orient. Et quand on voit que l’Etat sioniste d’Israël collabore avec Al-Qaïda et l’EI le long de la ligne de démarcation du Golan occupé (hôpitaux, armement et même soutien militaire direct avec des tirs d’artillerie sur les positions de l’AAS dans la région), on se dit que l’utilisation du djihadisme dans la guerre hybride occidentale contre le reste du monde n’est pas prête d’être terminée.

LA PAIX EN SYRIE

Mais revenons au sujet qui m’amène à écrire ces comptes-rendus de la situation militaire en Syrie dans la guerre contre le terrorisme.

Les accords de Genève jusqu’à présent n’ont servis à rien du fait qu’ils étaient un moyen des puissances occidentales de gagner là ce qu’ils perdaient sur le terrain. C’est alors que Moscou a pris l’initiative de réunir les participants de cette guerre en terrain neutre, à Astana, la capitale du Kazakhstan. La Russie, l’Iran, la Turquie, la Syrie et des groupes d’oppositions y participent. Les occidentaux en étaient exclus. Non pas par volonté des organisateurs mais de part leur attitude rigide exigeant inexigible.

Les différents accords d’Astana ont permis à imposer dans plusieurs régions de Syrie un cessez-le-feu. Ces derniers ont permis ensuite à la Russie sur le terrain de négocier des « accords de réconciliation » qui dans les faits revenaient à la fin des hostilité entre les groupes locaux et les forces gouvernementales. Certains de ces anciens rebelles sont retourné à la vie civile, d’autres ont continué le combat aux côté de l’AAS contre les groupes terroristes.

Aujourd’hui, avec la fin de l’EI, nous avons la réunion de Sotchi en Russie qui devrait ouvrir la phase civile d’un accord de Paix final en terres syriennes. Nous voyons encore l’Occident et ses alliés « arabes » déclarer, ça et là, que cette réunion n’a pas d’importance car en dehors du cadre de l’ONU. C’est vite oublier ET les déclarations des intervenants qui déclarent que premièrement la réconciliation nationale syrienne est l’affaire des syriens et non des désirs de telle ou telle capitale occidentale ou orientale, ET que les négociations prendraient fin par un accord final à Genève, justement dans le cadre de l’ONU. CQFD !

C’est aussi vite oublier ses propres responsabilités. Car qui a aidé financièrement, matériellement, en armements, en formation militaire, avec le marché noir du pétrole, du gaz, du coton, etc … si ce ne sont les pays occidentaux, Américains en-tête, et ses alliés « arabes » comme le Qatar et l’Arabie saoudite (pour ne parler que d’eux) ? Ils ont détruit l’Irak. Ils ont amené la guerre sans fin dans ce même pays. Ils ont détruit la Libye, d’où ont envoyé les premiers mercenaires pour la guerre en Syrie. Ils ont favorisé le cancer djihadiste qui s’est répandu en Syrie. Ils apportent la mort au Yémen et continue de soutenir un crime contre l’Humanité en cours dans ce pays, « la pire catastrophe humanitaire » depuis ces dernières années selon les Nations Unis, c’est pour dire… Et ils tentent encore d’apporter la déstabilisation au Liban.

Il suffit de recevoir des leçons de Droit et d’Humanisme de la part de l’impérialisme US et de ses kollaborateurs de la colonie américaine qu’est l’union européenne (OTAN quand tu nous tiens …) !

Merci à la Russie d’être intervenue en Syrie en 2015 pour mettre fin à l’avancée des islamistes.

Merci à la Russie d’avoir prêté assistance à l’Armée arabe syrienne dans sa lutte contre le terrorisme et cela jusqu’à la destruction de l’EI.

Merci à l’Iran d’avoir été présent aux côtés des valeureux patriotes des forces armés syriennes dans les combats contre l’ignominie terroriste.

Merci quand même à la Turquie dont les positions diplomatiques sont comme l’honneur des putains.

Bashar Al-Assad est un Président à la hauteur de l’Histoire !

VIVE LA RUSSIE !

VIVE L’IRAN !

VIVE LE HEZBOLLAH !

VIVE BASHAR AL-ASSAD !

VIVE LA SYRIE BA’ATHISTE !

VIVE LA CAUSE DES PEUPLES CONTRE L’IMPERIALISME ET L’EXPLOITATION !

Fabrice BEAUR (Фабрис Бэор),

Secrétaire-Général du PCN-NCP.

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Da ieri è legge l’AFA, l’Autostrada Ferroviaria Alpina: voto unanime della Camera con l’eccezione dei grillini

lagenda.news/afa-autostrada-ferroviaria-alpina-legge-foietta-riconferma-nomina-commissario-governo-torino-lione/L'Agenda.News

Il Governo ha anche riconfermato Paolo Foietta Commissario per l’Asse Ferroviario Torino-Lione sino al 2018

Un convoglio dell'AFA in Alta ValsusaUn convoglio dell’AFA in Alta Valsusa

ROMA – Nella seduta del Consiglio dei Ministri di ieri su proposta del Presidente Paolo Gentiloni, è stata decisa  la conferma dell’architetto Paolo Foietta nell’incarico di Commissario straordinario di Governo per la realizzazione dell’asse ferroviario Torino-Lione e di Presidente dell’Osservatorio relativo alla realizzazione dell’asse ferroviario stesso, per il periodo 1° gennaio – 31 dicembre 2018.  Una nomina certamente prevista, ma che è soggetta a rinnovo annuale.

Ma sempre a proposito di asse ferroviario, in particolare della linea storica del Frejus, in attesa che si realizzi il tunnel di base del Moncenisio la Camera dei Deputati ha approvato il disegno di Legge di ratifica ed esecuzione dell’accordo tra il Governo della Repubblica italiana ed il Governo della Repubblica francese relativo all’attuazione di un servizio di autostrada ferroviaria tra l’Italia e la Francia, fatto a Lussemburgo il 9 ottobre 2009. Diventa così Legge dello Stato l’AFA, L’autostrada ferroviaria alpina tra Orbassano e  Pont d’Aiton, alla confluenza fra la Maurienne, la Valle dell’Arc e la Combe de Savoie,  dove l’Arc si unisce all’Isère.

Il voto della Camera è stato unanime con la sola eccezione dei Grillini: i parlamentari del M5Shanno votato contro.

 Il Ministro delle Infrastrutture Delrio ha commentato a margine della Seduta: “Il voto a grande maggioranza a Montecitorio che ha ratificato l’accordo tra Italia e Francia per l’Autostrada Ferroviaria Alpina del 2009. È un’ottima notizia. Si sceglie senza esitazioni la cura del ferro per far attraversare le Alpidalle merci in modo più sicuro e sostenibile”.
 
Il Commissario di Governo Paolo Foietta durante la recente esercitazione di sicurezza nel Tunnel storico del Frejus

Il Commissario di Governo Paolo Foietta durante la recente esercitazione di sicurezza nel Tunnel storico del Frejus

Cos’è l’Autostrada Ferroviaria Alpina – AFA

L’AFA è un servizio ferroviario per il trasporto di merci avviato d’intesa con la Francia, attraverso il traforo ferroviario storico del Frejus, mediante l’impiego di carri ribassati per trasporto su rotaia di TIR e camion, container, rimorchi. Cosiddetto sistema “modalhor” dal nome della località francese in cui vengono prodotto i vagoni.

La genesi della sperimentazione dell’autostrada ferroviaria alpina risale agli effetti dell’incendio sviluppatosi nella galleria del Monte Bianco e costato la vita a 39 persone. Gli Stati francese e italiano, in occasione del vertice di Torino del 29 gennaio 2001, hanno affermato solennemente la “necessità di un riequilibrio modale dell’offerta di trasporto tra ferrovia e strada al fine di migliorare la sicurezza e di ridurre l’impatto ambientale del trasporto di merci nell’attraversamento delle Alpi”.

I due Stati hanno pertanto deciso di sostenere, in particolare attraverso la concessione di sovvenzioni, il progetto di trasporto combinato ferrovia-strada franco-italiano. Il progetto si basa sull’impiego di speciali vagoni intermodali a piano ribassato. Questa tecnologia innovativa, l’unica emergente in quel momento sul mercato, consente il trasferimento di mezzi pesanti direttamente dalla strada alla ferrovia, su treni appositi. L’autostrada ferroviaria alpina propone sia un servizio di trasporto “accompagnato”, vale a dire con conducente, trattore e semirimorchio, e un servizio di trasporto “non accompagnato”, che comprende soltanto il rimorchio.

Il percorso dell’autostrada ferroviaria utilizza la linea storica del Fréjus, con un itinerario di una lunghezza relativamente modesta: il percorso tra Aiton e Orbassano è infatti di 175 km.

Su richiesta degli Stati interessati è stata creata una società ad hoc, Autostrada Ferroviaria Alpina s.r.l. (AFA), società di diritto italiano controllata dalle imprese pubbliche SNCF e Trenitalia, ai fini dell’attuazione del progetto di sperimentazione.

Il servizio oggetto dell’Accordo consiste consente di trasportare, su un percorso ferroviario, complessi veicoli stradali pesanti e rimorchi e presenta una cadenza appropriata al fine di rispondere alle esigenze dei trasportatori stradali, nel rispetto delle regole sulla sicurezza. Sulla tratta infatti transitano le merci pericolose, su rimorchi a 440 quintali, vietate nel T4, il tunnel autostradale del Frejus.

Il servizio di trasporto combinato è anche un’alternativa, più sostenibile dal punto di vista ambientale, rispetto al trasporto su strada poiché riduce drasticamente l’emissione di gas ad effetto serra, cosa che però avrà effetti di gran lunga più significativi con l’entrata in servizio del tunnel di base del Moncenisio, la cosiddetta TAV, fra Susa e Saint Jean de Maurienne. Unica vera alternativa la trasporto merci su strada nelle Alpi Occidentali.

Obiettivi che rispondono alle direttive dell’Unione europea che ha stabilito, nell’ottobre 2014, nuovi obiettivi per la limitazione delle emissioni di gas ad effetto serra: riduzione del 40 per cento al 2030 in rapporto al 1990, mentre il pacchetto “energia-clima”, approvato nell’aprile 2009, prevedeva solamente una riduzione del 20 per cento al 2020 in rapporto al 1990. Recentemente anche la decisione assunta della Conferenza di Parigi sui cambiamenti climatici (COP 21) ha confermato gli obiettivi ambiziosi dell’Europa in materia di riduzione delle emissioni inquinanti dei trasporti.

 Il servizio AFA è stato più volte rinnovato, fino al giugno 2013, in attesa di un nuovo accordo fra le parti. La società ha avuto una nuova autorizzazione da parte della Commissione europea nel 2015, in attesa di una nuova procedura di gara per l’assegnazione della concessione decennale, che è stata avviata il 1° agosto scorso con l’indizione della gara d’appalto europea.

Cosa prevede il trattato ratificato in Legge dalla Camera dopo l’approvazione al Senato? 

L’accordo mira a stabilizzare questo servizio di trasporto, definendo il quadro di riferimento normativo per il suo funzionamento. Il testo definisce gli obblighi delle parti, rinviando la puntuale disciplina a un successivo contratto tra i due Governi e il gestore del servizio. L’accordo binazionale prevede anche che i Governi italiano e francese, nel rispetto delle norme comunitarie, possano accordarsi e definire, nell’ambito di una convenzione di finanziamento, una equa ripartizione delle sovvenzioni e dei conferimenti necessari per la gestione del servizio.

Il trattato affida ad un apposito gruppo di lavoro il compito di preparare e svolgere la procedura di selezione del gestore del servizio, nonché di elaborare la bozza di convenzione di finanziamento. Il disegno di legge di ratifica – già approvato al Senato – si compone di quattro articoli che riguardano l’autorizzazione alla ratifica, l’ordine di esecuzione, la copertura finanziaria e l’entrata in vigore.

In relazione agli aspetti tecnico-finanziari, la relazione governativa specifica che gli oneri per la prosecuzione del progetto sono già stati stanziati dalla legge di stabilità per il 2016, per un importo complessivo di oltre 29 milioni di euro a copertura del periodo 2013-2018. A sua volta, la legge di stabilità per il 2017 ha disposto lo stanziamento di 10 milioni di euro, per ciascuno degli anni dal 2018 al 2022, per garantire la copertura finanziaria del progetto.

Sulla frontiera fra Italia e Francia la distorsione modale è oggi  totalmente sbilanciata: 93 per cento del traffico su strada, solo 7 per cento su ferro. In attesa del completamento della Nuova Linea Torino-Lione, l’utilizzo della linea tradizionale con tecnologie di trasporto che permettano di mettere i TIR su rotaia offre una soluzione al trasporto di merci pericolose, che non sono abilitate al transito stradale nelle autostrade del Frejus e del Monte Bianco, anche in seguito al tragico incidente avvenuto il 24 marzo 1999 nel tunnel automobilistico del Monte Bianco.

Le merci pericolose, in assenza di un’alternativa su ferro, sarebbero costrette a passare da Ventimiglia, appesantendo la congestione di quell’asse autostradale e fornisce un contributo al riequilibrio modale. Certo un contributo non risolutivo, visto che intercetta attorno al 4/5 per cento del traffico, ma è cresciuto da 6.500 passaggi nel 2004 a quasi 29.000 nel 2016, trasportando in tredici anni un totale di circa 300.000 TIR attraverso le Alpi. In più ha un ruolo di sperimentazione del cambiamento nel modello di esercizio delle attività di trasporto, con lo sviluppo del traffico delle merci su rotaia. “Un cambiamento in prospettiva ineludibile e obbligatorio” come scritto  nella relazione del Governo chea ccompagnava il disegno di legge.

Questo processo virtuoso  è stato riconosciuto dalla Commissione Europea, che ha acconsentito, in deroga alle normative sulla concorrenza, che su questa tratta possano esistere aiuti di Stato, e cioè sussidi pubblici per rendere più attraente la scelta di andare su ferro invece che su gomma, riducendo così congestione e inquinamento sulle strade alpine. Sussidi che peraltro si riducono progressivamente all’aumentare dei volumi di traffico intercettati.

GEOPOLITIQUE RETROSPECTIVE : LES GUERRES DE YOUGOSLAVIE (I)

 

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2017 11 24/

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« A propos de l’ex-Yougoslavie, peut-être parce qu’il s’agissait de l’Europe, la comparaison fut prise au pied de la lettre, théorisée. Les événements présents étaient le fruit du national-communisme, monstre idéologique né du croisement du communisme moribond avec le nationalisme renaissant, et dont le pouvoir serbe était l’incarnation archétypale. Le concept avait le mérite de rendre intelligible une situation inédite et déconcertante, et fournissait par la même occasion une grille d’interprétation pour les événements à venir »

– Jean-François Gossiaux (maître de conférences à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Libération, 1995).

I- REGARDS SUR LES GUERRES DE YOUGOSLAVIE : AU CŒUR DE LA STRATEGIE EURASIATIQUE DES USA

De la mort de Tito en 1980 à l’indépendance du Kosovo en 2008, retour sur les principaux événements qui ont conduit à l’explosion sanglante de la Yougoslavie dans une série de conflits meurtriers dans les années 1990.  Les guerres de Yougoslavie – dites encore hypocritement « Guerre des Balkans » pour dissimuler leur but véritable – n’ont pas répondu à une fatalité. Mais bien à un plan géostratégique des USA, soutenu par leur vassaux de l’OTAN et de l’UE, qui continuait les plans ayant conduit à l’implosion de l’URSS et à la victoire occidentale dans la Guerre froide ;

L’APRES TITO

Après le décès de son fondateur Josip Broz Tito en 1980, la Yougoslavie communiste la IIe Yougoslavie de 1945), constituée de six républiques — Slovénie, Croatie, Bosnie, Serbie, Monténégro, Macédoine — et de deux provinces autonomes rattachées à la Serbie — Voïvodine, Kosovo –, aurait « sombré dans une crise économique et politique qui ravive les nationalismes ». Derrière cette crise (voir la partie II) il y a le « processus de transition » (qui est alors à sonstade d’essai) imposé par les USA …

Les premières élections démocratiques en 1990, débouchent sur une écrasante victoire de partis nationalistes dans toutes les républiques. A la tête de la Serbie, Slobodan Milosevic veut maintenir tous les Serbes de Yougoslavie dans un seul Etat car ils sont majoritaires dans d’importantes portions de territoires en Croatie et en Bosnie. Et qu’il n’est pas un ultra-nationaliste serbe mais un communiste yougoslave .

L’UTILISATION DES PETITS-NATIONALISME POURE FAIRE ECLATER LA FEDERATION YOUGOSLAVE DE TITO

Le 25 juin 1991, les parlements de la Slovénie et de la Croatie proclament leur indépendance, encouragés par Berlin (soutien des fascistes croates dès les Années 20 et organisateur d’un lobby allemand en Slovénie, Lubjana ayant été une ville germanique sous le nom de Laibach), le Vatican (Slovèves et croates sont catholiques) et les USA, provoquant une réaction immédiate et légale de l’Armée populaire yougoslave (JNA), largement contrôlée par Belgrade. Après dix jours d’affrontements, la JNA se retire de Slovénie, territoire ethniquement homogène.

Mais en Croatie, elle s’allie aux Serbes locaux qui, opposés à l’indépendance, s’insurgent contre Zagreb, provoquant un conflit de quatre ans qui fait 20.000 morts. Une « Republica Srpska de Krajina »  est auto-proclamée.

En avril 92, un conflit embrase la Bosnie après un référendum où Musulmans et Croates se sont prononcés pour l’indépendance. Les Serbes, à l’époque plus de 30% des quelque 4,4 millions d’habitants, ont boycotté le scrutin. Les musulmans, appuyés par les saoudiens, les frères musulmans et les USA (alliance issue de la guerre d’Afghanistan contre les soviétiques), sont dirigés par des islamistes radicaux, ceux d’Izetbegovic qui veut instaurer une « république islamique ». Le 22 mai 1992, la Bosnie entre à l’ONU. Les Serbes ont proclamé l’indépendance de leur entité, la “Republika srpska”, sur les territoires qu’ils contrôlent. Les Croates suivent leur exemple et les trois communautés se livrent une guerre sans merci pendant trois ans et demi qui fait plus de 100.000 morts. Musulmans et Croates sont tour à tour alliés et ennemis pendant ce conflit.

Face à la rés Face à la résistance des forces serbo-yougoslaves, l’Otan déclenche le 30 août 1995 des frappes aériennes massives contre les positions militaires des Serbes bosniaques.

LES ILLUSIONS DE L’ACCORD DE PAIX DE DAYTON

En novembre 1995, sous la pression de la communauté occidentale, dirigée par les Etats-Unis, des négociations de paix sont organisées sur une base militaire à Dayton (Ohio) pour mettre fin aux conflits en Bosnie et en Croatie. La Bosnie de l’après-guerre est divisée en deux entités, l’une serbe, l’autre croato-musulmane, semi-indépendantes, reliées par de faibles institutions centrales. Avec un proconsul de l’ONU qui a le vrai pouvoir central.

L’accord de paix est signé le 14 décembre 1995 à Paris par les présidents yougoslave Slobodan Milosevic, de Croatie Franjo Tudjman et de Bosnie Alija Izetbegovic. Là réside tout le problème : car Milosevic a instauré dès 1992 la IIIe Yougoslavie (constituée de deux républiques — Serbie, Monténégro — et de deux provinces autonomes rattachées à la Serbie — Voïvodine, Kosovo –). C’est une résistance yougoslave qui va directement à l’encontre des plans américains de « balkanisation » de la région. Après l’URSS, la Yougoslavie résiduelle doit disparaître !

LA SECESSION DU KOSOVO ORGANISEE PAR LES USA ET L’OTAN

Trois ans plus tard, en 1998 au Kosovo, une guérilla albanaise séparatiste, parainnée et armée par les USA et l’OTAN, provoque une campagne de répression de Belgrade.

Pour y mettre fin, l’Otan lance, en mars 1999, une opération de frappes aériennes dévastatrices contre Belgrade qui se solde, après 78 jours, par le retrait des forces serbes du Kosovo, placé d’abord sous l’administration de l’ONU avant de déclarer son indépendance en février 2008. Le conflit a fait environ 13.000 morts. L’ex-province serbe a vu son indépendance reconnue par quelque 110 pays, mais pas par Belgrade.

DERNIER ACTE : LA LIQUIDATION DE LA IIIe YOUGOSLAVIE

Première étape, la liquidation de Milosevic par une « révolution de couleur » (le premier essai), lors des élections de Octobre 2000. La matrice des « révolutions de couleur », où apparaît le premier groupuscule organisé par « les vitrines légales de la CIA » et les Réseaux Sorös OTPOR, contre Milosevic. Ils formeront ensuite l’institut international CANVAS, l’école des mercenaires des USA pour organiser la première phase des révolutions de couleur. Omniprésent le logo d’OTPOR : le Poing noir stylisé. Il va se répandre sur deux continents dans les quinze années qui vont suivre.

Le coup d’état de Belgrade en octobre 2000, a été précédé d’une vague d’assassinats des cadres du régime ‘national-communiste’ du président Milosevic (*). Principalement dans les ministères de force. Il s’agissait de dégager la rue de toute force organisée pour contrer les groupes de choc de l’OTAN. En particulier l’assassinat de Zelinko Rajnatovic, le célèbre Arkan, le 15 janvier 2000, avait supprimé celui qui aurait été le plus susceptible de nettoyer la rue de Belgrade pour le gouvernement Milosevic. Avec ses anciens « Tigres », des commandos de choc, et la masse du noyau dur des supporters du club de football « L’Etoile rouge » de Belgrade, dont Arkan était le leader.

Seconde étape : briser le SPS, le Parti Socialiste de Serbie, force dominante à Belgrade de 1991 à la chute de Milosevic, et un autre parti de la majorité de Milosevic, le Parti Radical Serbe (SRS) . Milosevic, à qui on avait garanti l’immunité, est arrêté puis extradé illégalement au TPIY de La Haye (ancêtre de la sinistre CPI). Son parti, dont une partie des cadres sont achetés ou neutralisés par la CPI, devient une force de seconde zone. Milosevic, privé de traitement médical approprié, meurt dans les geôles de La Haye en 2005. Ses funérailles grandioses à Belgrade seront le chant du cygne de la Yougoslavie. Le chef du SRS, Seselj sera aussi déporté à La Haye, lui aussi ne sera pas jugé et cancéreux sera libéré après près d’une décennie de détention préventive (contraire à la Convention des Droits de l’Homme).

Dernière étape : le Monténégro proclame son indépendance. Exit la Fédération yougoslave. Reste la Serbie, avec sa province autonome la Voïvodine, avec de fortes minorités hungarophones, où Budapest appuie des velléités sécessionnistes.

NOTE :

(*) Une précision. Les politologues sérieux, pas les flics de la pensée politique des Universités franco-belges (qui sont souvent des flics tout court, correspondant des polices politiques), classent dans une même catégorie, qu’ils nomment le « National-communisme », des mouvements politiques comme le KPRF russe, le régime de LUKASHENKO au Belarus ou encore le SPS de MILOSEVIC ou la JUL, la « Gauche Unie Yougoslave » de Mirjana MARKOVIC. ET bien entendu notre PCN, qui idéologiquement et politiquement, les a tous précédé de presque une décennie. Lorsque nous étions représentés au Parlement Wallon, en Belgique, dans les Années 1996-98, la questure nous avait étiquetés «national-communistes».

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

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