… Diffondete – Partecipate …
in contemporanea con la manifestazione di Notre-Dame-des-Landes
Sabato 27 Febbraio 2016 nel primo pomeriggio
Presidio presso
l’Ambasciata di Francia a Roma
Palazzo Farnese, Piazza Farnese, 67
IL TRIBUNALE DI NANTES HA DA POCO LEGALIZZATO L’ESPULSIONE DEI CONTADINI E DEI RESIDENTI DELLA ZAD DI NOTRE-DAME-DES-LANDES
DOVRANNO LASCIARE LE LORO CASE E CASCINE ENTRO LA FINE DI MARZO PER FARE POSTO AD UN INUTILE E DEVASTANTE AEREOPORTO
DI FRONTE A QUESTA MINACCIA NON POSSIAMO CHE RIBADIRE IL NOSTRO SOSTEGNO A CHI A NOTRE-DAME-DES-LANDES CONTINUA A RESISTERE E IL NOSTRO
NO ALLE GRANDI OPERE INUTILI ED IMPOSTE
NO TAV NE’ QUI NE’ ALTROVE
27 febbr 16 Manifestazione in Bretagna per Notre Dame des Landes
Cari amici,
probabilmente lo sapete già, IL TRIBUNALE DI NANTES HA LEGALIZZATO LA ESPULSIONE DEI CONTADINI E RESIDENTI DELLA ZAD DI NOTRE DAME DES LANDES. QUESTI DEVONO ANDARE VIA ENTRO LA FINE MARZO.
Davanti a questa minaccia, il movimento di resistenza, determinato e più unito che mai, ha deciso di organizzare una grande mobilitazione, sabato 27 Febbraio 2016, sui terreni dove AGO/VINCI potrebbe tentare d’iniziare i lavori.
Senza dubbio, capite il carattere d’emergenza della nostra reazione e visto che Notre-Dame-des-Landes è diventato uno dei simboli più mediatizzati delle Grandi Opere Inutili e Imposte, pensiamo che quest’emergenza può essere anche vostra.
Vi invitiamo, in quanto rappresentanti delle organizzazioni che resistono ai GPII. Venite a sostenerci il 27 Febbraio 2016 a Notre Dame des Landes.
Vi comunicheremo prossimamente tutte le informazioni organizzative.
Per ora, potete preparare già i vostri pannelli ove sarà rappresentato il nostro simbolo comune, l’elefante bianco.
Questa giornata sarà, anche per voi, l’occasione di comunicare chiaramente i motivi della vostra lotta.
Communiqué de presse – Notre-Dame-des-Landes, le 10 février 2016
“EXPULSER LES PAYSANS HISTORIQUES, C’EST NOUS EXPULSER DE NOS FERMES ! TRACTEURS VIGILANTS ! TROUPEAUX SOLIDAIRES
Nous paysannes et paysans de Copain du 44 et de toute la France affirmons aujourd’hui, confortés par les mises à jour récentes du CéDpa, que l’utilité publique du transfert d’aéroport est clairement remise en cause.
Nous considérons que les déclarations répétées des grands élus des métropoles, départements et régions de Bretagne et Pays de Loire, ne servent qu’à tenter de masquer les mensonges éhontés de l’étude de la DGAC qui ont servi à justifier la DUP de 2008. Aucun d’eux n’ose aujourd’hui parler du fond du dossier. C’est pourquoi ils s’escriment piteusement à exploiter des faits divers vieux de plusieurs années, à fustiger notre ZAD, riche en explorations novatrices, à dilapider les fonds publics dans de vaines pétitions calomnieuses, ou à tenter de réduire l’étendue des promesses de M. Hollande.
Où est l’intérêt public lorsque l’on voit les actions de Vinci progresser de 2,3 points en quelques heures après le rendu du jugement d’expulsion des habitants et paysans historiques ?
Nous, paysans et paysannes de Copain, sommes des militants convaincus et déterminés d’une autre conception de l’avenir de nos territoires, par la protection de la terre nourricière, la relocalisation de la production de l’alimentation, le soutien actif à une agriculture paysanne respectueuse de l’environnement, de la biodiversité et de l’homme. C’est pourquoi nous mettrons tout en oeuvre pour empêcher la réalisation de ce projet archaïque.
Malgré nos demandes répétées, nos collègues paysans et habitants de la ZAD sont toujours sous la menace d’une expulsion imminente depuis le 26 janvier.
Nous occupons le Conseil Départemental de Loire Atlantique depuis 11h30 ce matin accompagnés d’une vingtaine de moutons vigilants.
Nous tenons à affirmer aujourd’hui, par cette action, que tenter d’expulser les paysans historiques de la ZAD déclencherait immédiatement l’engagement, partout en France, de nos tracteurs vigilants et de nos troupeaux solidaires.
Aujourd’hui, ils sont les emblèmes de nos engagements, les expulsés serait nous expulser tous.
Nous continuerons et amplifierons nos actions tant que nous n’aurons pas la garantie claire et sans ambiguïté qu’il n’y aura aucune expulsion sur la ZAD avant l’aboutissement total des recours en France et auprès de l’Europe.
Dans la ligne des déclarations de Ségolène Royal, nous demandons au gouvernement d’ordonner une réelle étude objective de l’optimisation de l’aéroport actuel, en prenant en compte l’énorme travail effectué par l’atelier citoyen.
Il n’y aura pas d’aéroport à Notre Dame des Landes,
Nous mettrons tout en oeuvre pour empêcher la disparition des terres de la ZAD et de tous ceux qui la font vivre.