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LE CHAOS GREC ANNONCE L’ECHEC DEFINITIF DE L’UNION “EUROPEENNE” COMME PROJET POLITIQUE !
Luc MICHEL pour PCN-INFO/ 2015 08 21 / Avec Libération – LLB – Nouvel Obs – PCN-SPO/ https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office http://www.scoop.it/t/pcn-spo
“Nous avons trahi la grande majorité du peuple grec !”
– Yanis Varoufakis.
Le chaos grec (1) démontre que les formations populistes ne représentent pas une alternative à gauche comme à droite. Parce qu’elles restent intrinsèquement des formations DU système (de la droite ou de la gauche du système) et pas CONTRE ce système, dirigées par des créatures du système, franc-maçons comme ceux de Syriza ou du FdG français, ou millionnaires comme les Le Pen et cie).
Ce chaos est le résultat non seulement de la corruption de la particratie grecque mais surtout de l’égoïsme de Berlin et Bruxelles. Il débouche sur la misère du peuple et même la menace néofasciste (Aube dorée). A noter que la politique atlantiste appuyée par Berlin et Bruxelles en Ukraine a donné les mêmes épouvantables résultats, y compris là bas la réalité d’un néofascisme (Praviy Sektor et Svoboda, lié au FN jusqu’en 2013) associé au pouvoir de la Junte de Kiev (via les ministères de forces et la Garde Nationale).
Athènes et Kiev ne sont pas des erreurs de casting politique mais bien le résultat d’une politique erronée conduite aveuglément.
UNE IMPOSTURE NOMMEE TSIPRAS
Tsipras, politicien rusé et habile, n’est pas le parangon de « démocratie » vanté par ses partisans de gauche ou Marine Le Pen. Il aurait été cet homme modèle s’il avait accepté la main tendue par Poutine (cà aurait été un séisme géopolitique) et sil avait respecté les résultats du Référendum grec …
Mais qu’a fait Tsipras en bon politicien du système ?
Il s’est fait tout d’abord élire, avec Syriza, en janvier 2015, en promettant n’importe quoi (et on comprend donc immédiatement l’empathie de Marine Le Pen, autre pro de « l’attrape tout »). Il a ensuite fait tout le contraire de ses promesses électorales, dès le début du gouvernement Syriza. Il a ensuite organisé le référendum populaire de Juillet 2015, manipulant une opinion publique grecque et mondiale qui voyait là la réapropriation du pouvoir par le peuple contre les oligarchies politico-financières de Bruxelles, Berlin et New-York … Et comme en janvier, il n’a tenu aucun compte des résultats du référendum, a pris des positions strictement inverses et a signé un accord validant des mesures entièrement opposées aux promesses électorales de Syriza et au résultat du référendum !
Ce sont maintenant des élections anticipées, simplement pour prendre de vitesse l’aile non-opportuniste de Syriza qui a fait scission (2), et rester au pouvoir.
NE PAS JETER LE BEBE AVEC L’EAU DU BAIN :
LE REFERENDUM RESTE L’ARME POPULAIRE PAR EXCELLENCE !
De tout cela il restera l’idée du Référendum, instrument premier de la Démocratie Directe, comme arme du retour au véritable pouvoir du peuple. Trahit par Tsipras, nié par Bruxelles, où l’on hait l’idée même du Référendum de la Crimée à la Grèce, mais qui inspire désormais les masses en colère. En Afrique notamment dans la lutte contre le colonialisme économico-financier du Franc CFA, imposé par Paris dans l’ancien « pré carré français », cette Françafrique toujours bien vivante.
A la question posée par les journalistes du NOUVEL OBS « A quoi aura servi le référendum finalement ? », Yanis Varoufakis, le flamboyant et tout impuissant ex ministre grec des fiances, répond : « Pour la Grèce, il n’aura servi à rien. Il n’a pas aidé le gouvernement. Il n’a pas non plus aidé le peuple qui a voté “Non”. Le peuple a été abandonné et trahi. Et pourtant, à cette occasion, les peuples européens ont vu qu’il pouvait y avoir des citoyens fiers qui refusaient les chantages et ne se faisaient pas manipuler par leurs médias. Les Grecs ont montré l’exemple aux autres peuples européens. Mais le leadership politique grec, moi y compris, n’a pas su capter cette résistance populaire et la transformer en une force pour mettre fin à l’autoritarisme et l’absurdité du système. »
L’UE A TUE L’IDEE EUROPEENNE A BRUXELLES …
La CEE, puis l’UE, ont été construites sur le double principe de la solidarité et de la subsidiarité, et leur politique extérieure sur la pierre angulaire de la paix en Europe (“plus jamais de guerre entre européens”). Du bombardement de Belgrade en 1999 (première capitale européenne bombardée depuis 1945) au dépeçage de la Yougoslavie, de la politique dite du “partenariat oriental” (cheval de Troie de l’OTAN à l’Est) à la confrontation agressive avec Moscou, des diktats de Mme Merkel au protectorat sur la Grèce (certains dénonçant avec raison un «coup d’Etat» de l’Union européenne), l’UE a débouché sur un échec global. Il sera définitif.
L’UE n’est plus un projet émancipateur pour le continent européen. EtoufFement des peuples, soumission à la finance mondiale et vassalisation aux USA (que s’apprête à consacrer le “traité transatlantique”), l’Europe occidentale reste un marché néocolonial organisé au profit des intérêts géopolitiques et économiques de Washington. Les trente dernières années ont été des années totalement perdues pour l’UE.
… C’EST AUJOURD’HUI MOSCOU QUI PORTE L’ESPOIR DU CONTINENT
Car ce constat d’échec politique, nous le dressions déjà il y a trois décennies avec notre “Ecole géopolitique euro-soviétique” (3), qui voyait déjà dans Moscou la seule alternative pour unifier et libérer la Grande-Europe eurasiatique de Vladivostok à Reykjavik. En 2015, rien n’a hélas changé et la “seconde Europe” (4) qui se construit autour de Moscou (Union Economique Eurasienne, OCS, OTSC, etc) (5) est le dernier espoir de l’Eurasie, dont l’Europe-croupion, la petite Europe américanisée de Bruxelles n’est que la version impuissante et la partie colonisée.
Le chaos grec, si révélateur du chaos ouest-européen annoncé, n’est ici que le symptôme du mal, un bouton de fièvre qui précède la maladie.
LM
(1) Lire : Grèce: “Unité populaire”, le nouveau parti des dissidents de Syriza
(2) «Tsípras ne donne pas le temps à son opposition interne de s’organiser»
(3) Lire : PCN-TIMELINE / IDEOLOGIE / 1984 : LE PCN REINVENTE L’‘EURASISME’ MODERNE
http://www.lucmichel.net/2014/05/30/pcn-timeline-ideologie-1984-le-pcn-reinvente-leurasisme-moderne/
Et :
PCN-SPO / L’EURASIE EST UNE IDEE EN MARCHE. MAIS QUI PARLAIT DE L’EURASIE ET DE L’EURASISME IL Y A 30 ANS ?
(4) Lire : EODE THINK TANK/ GEOPOLITIQUE / THESES SUR LA « SECONDE EUROPE » UNIFIEE PAR MOSCOU
http://www.eode.org/eode-think-tank-geopolitique-theses-sur-la-seconde-europe-unifiee-par-moscou/
(5) Voir : EODE-TV/ GEOPOLITIQUE/ COMMENT MOSCOU ET PEKIN BATISSENT L’ALTERNATIVE A LA DOMINATION MONDIALE AMERICAINE / LUC MICHEL SUR AFRIQUE MEDIA TV
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LA GEOPOLITIQUE VUE DES USA : LE CAUCASE A NOUVEAU POINT DE CONFRONTATION ENTRE LA RUSSIE ET L’OCCIDENT SELON STRATFOR
BL pour EODE think tank / avec Stratfor/ 2015 08 20/
https://www.facebook.com/EODE.org
“Se faire enseigner par l’ennemi est un devoir et un honneur”
– Général Haushofer, géopoliticien allemand
(le père du concept de « Bloc continental »).
Le Bloc américano-atlantiste tente toujours d’empêcher l’expansion de l’influence russe sur les territoires de l’ancienne “périphérie soviétique”, cetr « étranger proche » vital pour Moscou. Et le Caucase pourrait bien devenir à nouveau (se souvenir des années 2003-2008) une nouvelle zone de conflit après l’Ukraine, notent les analystes de STRATFOR (1). La confrontation entre la Russie et l’Occident américanisé s’est accentuée avec l’aggravation du conflit ukrainien. L’épicentre de cette confrontation, qui a pris des allures de nouvelle guerre froide (2), pourrait se déplacer de l’Ukraine vers le Caucase, et plus précisément en Géorgie, en Arménie et en Azerbaïdjan, estiment les experts de Stratfor, le principal Think Tank américain de renseignement privé et d’analyse stratégique.
GRANDES MANŒUVRES DANS LE CAUCASE :
WASHINGTON ET BRUXELLES (OTAN ET UE) VERSUS MOSCOU
Le Think Tank US précise qu’après le conflit militaire osséto-géorgien en 2008, où la Russie avait du intervenir pour protéger la petite République auto-proclamée d’Ossétie du Sud (3) agressée par le régime géorgien pro US de Sakhasvili, la Russie avait renforcé sa présence militaire en Arménie et atteint des positions économiques et politiques très fortes dans ce pays (qui a notamment adhéré en 2015 à l’Union Economique Eurasiatique ; la « Seconde Europe » organisée autour de Moscou). La présence militaire en Arménie, en Abkhazie et en Ossétie du Sud, ainsi que la coopération avec l’Azerbaïdjan dans le domaine de la sécurité, assure à la Russie la position de puissance extérieure dominante dans la région, estiment les analystes de STRATFOR.
« Cependant, l’Occident n’a pas l’intention de permettre l’expansion de l’influence russe sur les territoires de l’ancienne périphérie soviétique. Pendant l’insurrection en Ukraine, les USA et l’UE ont soutenu le renversement du gouvernement prorusse de Kiev en faveur d’un autre, plus orienté vers l’Occident. Et les pays occidentaux ont clairement laissé entendre que leur soutien ne se limiterait pas à l’Ukraine seule. L’Occident a commencé à construire des bases militaires en Europe centrale et orientale, et à élargir sa coopération dans le domaine de la sécurité avec certains autres pays des anciennes périphéries soviétiques” (Géorgie et Moldavie, notamment), expose l’analyse du Think Tank US.
LES EXERCICES MILITAIRES DE L’OTAN EN GEORGIE
Les manœuvres annuelles de l’Otan Agile Spirit 2015 ont eu lieu du 7 au 22 juillet 2015 en Géorgie. La cérémonie du début des exercices a eu lieu dans la base militaire de Vaziani près de Tbilissi. Ces manœuvres sont organisées chaque année depuis 2011. Cette fois-ci, un bataillon géorgien ainsi que 220 Marines américains et 20 soldats de Bulgarie, de Lettonie et de Lituanie y prenaient part. “L’Otan aide la Géorgie à développer ses forces armées. Les manoeuvres Agile Spirit contribue à ce développement”, a déclaré le général britannique Adrian Bradshaw, commandant adjoint de l’Otan en Europe. Les exercices au cours desquels les militaires géorgiens « acquièrent une préparation spéciale pour participer aux opérations militaires internationales », notamment en Afghanistan, sont organisés dans le cadre de la coopération militaire des Etats-Unis et de l’Otan avec la Géorgie.
RETOUR AUX ANNEES 2003-2008 :
LE CAUCASE A NOUVEAU POINT DE CONFRONTATION CENTRAL ENTRE LA RUSSIE ET L’OTAN
Les analystes de STRATFOR concluent donc que le Caucase pourrait devenir à nouveau un point de confrontation central entre la Russie et l’Occident. En témoigne aussi l’ouverture du centre de formation de l’Otan en Géorgie prévue fin août 2015.
En outre, souligne STRATFOR, après l’éclatement de la crise en Ukraine, le conflit territorial entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie au sujet du Nagorno-Karabakh s’est aussi brusquement aggravé, après deux décennies de calme relatif (4).
Le patron d’EODE, Luc MICHEL, résumait récemment la question du Haut-Karabakh :
« le Nagorny-Karabakh (capitale Stepanakert), qui se veut « le deuxième Etat arménien », enclave à majorité arménienne en Azerbaïdjan, a fait sécession de Bakou au terme d’un conflit armé qui a fait, entre 1988 et 1994, des milliers de morts. Le Haut-Karabakh bénéficiait, au sein de la république soviétique d’Azerbaïdjan, du statut de région autonome. En 1988, à la faveur de la perestroïka gorbatchévienne, la population locale a exigé la réunification de l’enclave à la république soviétique d’Arménie. Malgré de multiples tentatives de Moscou de faire revenir le calme dans le pays, une véritable guerre a éclaté entre la région et l’Azerbaïdjan après la chute de l’URSS en 1991. Le 2 septembre 1991, les autorités séparatistes ont proclamé l’indépendance de la République du Haut-Karabakh englobant la région autonome du Haut-Karabakh et le district de Chaoumian. Un cessez-le-feu est intervenu en 1994 mais la situation reste tendue, malgré des efforts de médiation du groupe de Minsk de l’OSCE. Depuis, des négociations sont en cours à différents échelons entre Bakou et Erevan. »
* Lire :
Luc MICHEL pour EODE Think Tank,
GEOPOLITIQUE / CAUCASE : LA GUERRE « GELEE » DU NAGORNO-KARABAKH
Sur http://www.eode.org/eode-think-tank-geopolitique-caucase-la-guerre-gelee-du-nagorno-karabakh/
« La Russie occupe une position diplomatique modérée à l’égard de cette question », notent les analystes de STRATFOR. Moscou appelle en effet à un dialogue entre les deux pays et, en tant qu’élément de dissuasion, continue ses livraisons militaires aux deux pays.
LB / EODE THINK TANK
(1) “Certain areas of the Caucasus are strategically valuable and thus subject to frequent tensions”, in STRATFOR, THE MEANING OF PLACE: THE CAUCASUS FLASHPOINT, June 25, 2012.
(2) Cfr. TENSION USA-RUSSIE : LUC MICHEL ANALYSE LA NOUVELLE COURSE AUX ARMEMENTS SUR LA RADIO IRANIENNE ‘IRIB’, Téhéran, 20 juin 2015,
sur https://vimeo.com/131976652
(3) Ex-région autonome de la Géorgie d’après la division administrative de l’URSS, l’Ossétie du Sud (capitale Tskhinvali) a proclamé son indépendance le 20 septembre 1990. Tbilissi a alors riposté et les opérations militaires ont fait des milliers de morts de part et d’autre de 1990 à 1992. Lors du premier référendum de janvier 1992, au lendemain de la disparition de l’URSS, l’Ossétie du Sud s’est massivement exprimée en faveur de son indépendance envers la Géorgie. Les Sud-Ossètes mettent le cap sur le rapprochement avec l’Ossétie du Nord, république du Caucase du Nord russe, notant que les Ossètes, du Nord comme du Sud, ont bénévolement intégré la Russie en 1774, une bonne trentaine d’années avant la Géorgie. Près de 99% des Sud-Ossètes ont dit « oui » au référendum organisé le 12 novembre 2006 par les autorités séparatistes et proposant de faire de la région un Etat indépendant. Tskhinvali ne cache pas son objectif stratégique de réunification avec l’Ossétie du Nord, une république russe du Caucase du Nord, et refuse catégoriquement de reconnaître la souveraineté géorgienne sur son territoire.
(4) “As violence escalates in the disputed region, Stratfor looks back at the recent history of the Caucasus”, in STRATFOR, WITH RENEWED VIOLENCE IN NAGORNO-KARABAKH, A CHRONOLOGY OF ARMENIAN-AZERBAIJANI RELATIONS, August 5, 2014.
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# POURQUOI LIRE STRATFOR ?
Luc MICHEL pour EODE Think Tank :
LA GEOPOLITIQUE VUE DES USA : LES ANALYSES GEOPOLITIQUES ET GEOSTRATEGIQUES DE “STRATFOR INTELLIGENCE” SUR EODE
Selezioni di docufilm di Fulvio Grimaldi
Il primo è da “L’ITALIA AL TEMPO DELLA PESTE – GRANDI OPERE, GRANDI BASI, GRANDI CRIMINI”.. In questa selezioni ci si limita al capitolo sulle basi della morte in Sardegna, ma l’intero film, di 90′, tratta alcune delle più emblematiche aggressioni al nostro territorio, come sancite dal renziano SBLOCCA ITALIA”: trivelle in mare e in Basilicata, gasdotti in puglia, rifiuti a La Spezia, basi in Friuli, grandi navi e Mose a Venezia, Camp Darby a Pisa…..
Il secondo è tratto da un docufilm sull’Iran di oggi: “TARGET IRAN” e rovescia l’immagine di questo paese, definito “Canaglia”, che ci viene data dai media in linea con Washington e Israele.
Il terzo si intitola “MESSICO: ANGELI E DEMONI NEL LABORATORIO DELL’IMPERO” e illustra cosa è successo al Messico, di Emiliano Zapata e Pancho Villa dopo l’adozione del Nafta, trattato di libero scambio con gli Usa, modello del TTIP che Usa e UE vogliono imporre all’Italia.
I docufilm di Fulvio Grimaldi, come elencati su www.fulviogrimaldicontroblog.info, si possono richiedere a visionando@virgilio.it
http://www.pandoratv.it/?p=3824= Peste
http://www.pandoratv.it/?p=3763 Iran
https://youtu.be/BnRZB8W7Jc4 Messico