LE SCANDALE CONTINUE : EN CENTRAFRIQUE DES CASQUES BLEUS MIS EN CAUSE DANS TROIS NOUVEAUX CAS DE VIOLS

LM & KH pour PANAFRICOM / Avec AFP – PCN-SPO/ 2015 08 19/

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PANAF - Nouveaux viols en RCA (2015 08 19) FR

On croyait le scandale au moins maîtrisé, des enquêtes en cours, des suspects arrêtés.

Mais au lieu de tout cela, voilà de nouveaux cas de viols commis par les soudards de l’ONU !

Trois Casques bleus ont en effet été mis en cause dans trois nouveaux cas de viols en Centrafrique, a rapporté ce mercredi une porte-parole de l’ONU, une semaine après le renvoi du chef de la mission onusienne dans ce pays, Babacar Gaye, pour des faits similaires. “Ces nouvelles allégations font état du viol de trois jeunes femmes par trois membres d’un contingent militaire de la Minusca” la mission de l’ONU en Centrafrique, a déclaré une porte-parole de l’ONU, Vannina Maestracci. L’une des victimes est mineure, a-t-elle assuré.

Les viols auraient eu lieu il y a quelques semaines et ont été signalés par les familles des victimes à la Minusca le 12 août, selon Mme Maestracci. Elle a refusé de donner la nationalité de ces Casques bleus. Plusieurs sources affirment qu’ils seraient cette fois originaires de la République démocratique du Congo (RDC) et que le contingent se trouvait en mission dans la ville de Bambari, au nord-est de Bangui.

A LA MINUSCA LE POISSON POURRIT PAR LA TETE !

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon avait qualifié les cas d’agressions sexuelles imputés à des Casques bleus de “cancer dans notre système”, après le renvoi de Babacar Gaye. Le chef de la Minusca a été écarté après une série d’accusations d’abus sexuels contre des enfants et remplacé jeudi par le Gabonais, Parfait Onanga-Anyanga. “Assez c’est assez” avait intimé Ban Ki-moon en prenant cette décision sans précédent.

La Minusca, forte de 12.000 Casques bleus, fait face à 57 allégations de fautes, dont 11 concernant potentiellement des cas d’abus sexuels pédophiles sur des enfants. Le Conseil de sécurité a exprimé mardi son indignation et sa colère et estimé que les pays dont les troupes sont impliquées doivent enquêter de leur côté.

POUR LES VIOLEURS FRANÇAIS UNE HONTEUSE IMPUNITE

La honteuse impunité dont bénéficient les violeurs de l’Armée française est évidemment un mauvais signal donné. Il relèvent en effet des déclarations de Paris que non seulement peu de violeurs ont été identifiés, mais que la plupart sont toujours en service et sans doute en Centrafrique !

“Les coupables doivent se dénoncer” (sic) disait le ministre Le Drian le 3 mai dernier !

Si un soldat français s’est rendu coupable de viol sur un enfant lors de la mission Sangaris en Centrafrique, il doit “se dénoncer immédiatement”, a estimé le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian. Dans une interview publiée dans le JOURNAL DU DIMANCHE, il a déclaré: “Si les faits sont avérés, je ne mesurerai pas ma colère, parce lorsque le soldat français est en mission, il est la France. Si d’aventure un seul d’entre eux a commis de tels actes, qu’il se dénonce immédiatement”. “Si quelqu’un a sali le drapeau, parce que c’est de cela qu’il s’agit, il faut qu’il le dise dès à présent, car cela revient à trahir ses camarades, l’image de la France et la mission des armées”, a-t-il ajouté. Il assure avoir ressenti, lorsqu’il a été informé de l’affaire le 27 juillet 2014, «  un intense besoin de vérité » (resic). “J’ai immédiatement transmis le rapport à la justice. C’était notre volonté pour que toute la vérité soit faite le plus vite possible”, a ajouté le ministre. “Les faits allégués étaient très graves. Mon souci unique était la transparence et la vérité. L’enquête devait quitter l’institution militaire et revenir à la justice. Je respecte les règles de la procédure de manière méticuleuse”, a poursuivi M. Le Drian.

“Je crois que c’est une enquête complexe. Depuis les faits allégués, la plupart des soldats ont quitté ce théâtre d’opération mais cela ne doit pas empêcher la justice de faire son travail avec célérité”, a-t-il conclu. Ce qui est se moquer du monde. En juin 2015, le GUARDIAN britannique révélait toute l’affaire soigneusement occultée par le Parquet de Paris et les médias de l’Hexagone, aucun juge d’instruction n’ayant été désigné à cette date.

ETOUFFEMENT AUX NATIONS-UNIES A NEW-YORK ET A PARIS

Selon une source judiciaire française, 14 soldats français sont mis en cause dans cette affaire « potentiellement désastreuse pour l’image de la France et de son armée en Afrique » (dixit l’AFP), dont certains, “très peu” selon cette source, ont été identifiés par l’enquête, toujours en cours. Ces accusations de viols d’enfants par des militaires français en Centrafrique ont dénoncées dans un rapport interne de l’ONU en 2013 et révélées en avril 2015 par le quotidien britannique “THE GUARDIAN”.

Le ministère français de la Défense avait du alors reconnaître avoir reçu ce rapport l’été 2014 et avait souligné sans vergogne « qu’il avait immédiatement saisi la justice et lancé une enquête interne pour vérifier s’il y avait eu dysfonctionnement de la chaîne de commandement ». Ces témoignages, recueillis par des personnels de l’ONU en Centrafrique, “retracent des faits qui auraient été commis sur une dizaine d’enfants, sur le site de l’aéroport de M’Poko (à Bangui), entre décembre 2013 et juin 2014”, avait alors précisé le ministère de la Défense.

De son côté, le parquet de Bangui avait alors affirmé que l’enquête avait été menée à “l’insu” de la justice centrafricaine, et avait annoncé l’ouverture d’une enquête locale. Vous avez dit étouffement ?

Luc MICHEL & Karel HUYBRECHTS / PANAFRICOM

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Lannes: Ben 2.400 tonnellate di oro italiano, sono state trafugate in gran segreto dal governo degli USA

macché siam matti? Sono i ns amati liberatori, dobbiamo devozione eterna
di Gianni Lannes
Ben 2.400 tonnellate di oro italiano, ovvero la quarta riserva aurea al mondo, sono state trafugate in gran segreto dal governo degli Stati uniti d’America e non risiedono più nella Banca d’Italia, grazie ad alcuni traditori della Patria che hanno fatto fortuna e carriera.
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Draghi Mario in primis. Perché? Quell’oro appartiene di diritto al popolo italiano e non può esser alienato. Ma allora per quel ragione i governanti italidioti hanno consentito questo furto di cui non si parla pubblicamente? Perché i responsabili politici e tecnici nostrani non sono mai stati processati? Perché questo tema cruciale non è all’ordine del giorno? Altro che crisi economica. Siamo dinanzi ad una rapina legalizzata delle risorse italiane.
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Nel sito online del parlamento tricolore si legge:
«Le linee dell’intervento operato col D.L. n. 133 del 2013. Le modifiche apportate dal Titolo II del decreto-legge n. 133 del 2013 si muovono lungo diverse linee di intervento. In estrema sintesi, viene mantenuto il precedente modello organizzativo della Banca d’Italia, di natura privatistica. Parallelamente, viene riaffermato e chiarito il divieto di ingerenza nelle funzioni istituzionali della Banca – in particolare, nelle funzioni di vigilanza bancaria e finanziaria e di politica monetaria – da parte degli organi che possono essere considerati espressione dei partecipanti al capitale, ovvero l’Assemblea dei partecipanti, il Consiglio superiore e il Collegio sindacale. Il capitale sociale dell’Istituto viene portato da 156.000 euro a 7,5 miliardi, mediante l’utilizzo delle riserve statutarie. Sono modificati i diritti economici dei partecipanti alla distribuzione di dividendi annuali, a valere sugli utili netti. E’ altresì ampliato il novero dei soggetti legittimati a detenere quote del capitale della Banca, con l’introduzione di un limite individuale (al 3 per cento) di possesso di quote del capitale e la sterilizzazione dei diritti di governance ed economici per la parte di capitale detenuta in eccesso. La Banca d’Italia potrà acquistare le proprie quote in via temporanea, al fine di favorire il rispetto del limite partecipativo. Con l’emanazione del D.P.R. 27 dicembre 2013 si è concluso l’iter di approvazione delle modifiche allo Statuto della Banca d’Italia necessarie a recepire le indicazioni del decreto-legge n. 133 del 2013».
La Banca d’Italia è un istituto di diritto pubblico come stabilito dal Regio decreto-legge 12 marzo 1936, numero 375 (legge bancaria del 1936) e dallo stesso statuto all’articolo 1, 1 comma, e come ribadito anche da una sentenza della Corte suprema di cassazione. Le quote nominative di partecipazione al suo capitale sociale sono al 2014 per il 94,33% di proprietà di banche e assicurazioni private e per il 5,66% di enti pubblici (INPS e INAIL). Nel 1936 la Banca d’Italia diventa istituto di diritto pubblico (articolo 3 della legge bancaria del 1936 ovvero il regio decreto-legge 12 marzo 1936, n. 375, convertito, con modificazioni, dalla legge 7 marzo 1938, n. 141, e successive modificazioni e integrazioni), le viene assegnato il compito di vigilare sulle banche italiane e ottiene la conferma del potere di emissione della moneta.
Dopo l’armistizio dell’8 settembre le autorità tedesche pretesero la consegna della riserva aurea. 173 tonnellate d’oro furono trasferite dapprima presso la sede di Milano, e poi a Fortezza. Successivamente se ne persero le tracce. Nel 1948 viene conferito al governatore il compito di regolare l’offerta di moneta e decidere il tasso di sconto.
Nel luglio 1981 venne avviata, per decisione dell’allora ministro del tesoro Beniamino Andreatta, la separazione consensuale fra lo stato e la sua banca centrale. Da quel momento l’istituto non era più tenuto ad acquistare le obbligazioni che il governo non riusciva a piazzare sul mercato, cessando quindi la monetizzazione del debito pubblico italiano che aveva eseguito dal secondo dopoguerra fino a quel momento. Tale decisione fu osteggiata dal ministro delle finanze Rino Formica, il quale avrebbe voluto che la Banca d’Italia fosse tenuta a rimborsare almeno una quota di questi titoli. Per la cronaca, lo stesso Andreatta, il 2 giugno 1992, ha partecipato a bordo del panfilo di Elisabetta Windsor, in crociera da Civitavecchia all’Argentario, ad un contro organizzato da due banche inglesi, per sgraffignare il patrimonio pubblico italiano. E così è stato, anche alla presenza di Mario Draghi.
La legge del 7 febbraio 1992 numero 82, proposta dall’allora ministro del Tesoro Guido Carli, chiarisce che la decisione sul tasso di sconto è di competenza esclusiva del governatore e non deve essere più concordata di concerto con il ministro del Tesoro (il precedente decreto del presidente della Repubblica, viene modificato in relazione alla nuova legge con il DPR del 18 luglio). Il d.lgs 10 marzo 1998 n. 43 sottrae la Banca d’Italia alla gestione da parte del governo italiano, sancendo l’appartenenza della stessa al sistema europeo delle banche centrali. Da questa data quindi la quantità di moneta circolante viene decisa in autonomia dalla Banca centrale. Il 13 giugno 1999 il senato della Repubblica, nel corso della XIII Legislatura discute il disegno di legge 4083 “Norme sulla proprietà della Banca d’Italia e sui criteri di nomina del Consiglio superiore della Banca d’Italia”. Tale disegno di legge vorrebbe far acquisire dallo stato tutte le azioni dell’istituto, ma non viene mai approvato.
La legge 28 dicembre 2005, numero 262, nell’ambito di varie misure a tutela del risparmio, introduce per la prima volta un termine al mandato del governatore e dei membri del direttorio. Essa ha inoltre affrontato (articolo 19, comma 10) il tema della proprietà del capitale della Banca d’Italia prevedendo la ridefinizione dell’assetto partecipativo dell’Istituto mediante un regolamento governativo da emanarsi entro tre anni dall’entrata in vigore della legge stessa. Tale regolamento avrebbe dovuto disciplinare le modalità di trasferimento delle quote in possesso di “soggetti diversi dallo Stato o da altri enti pubblici”. La delega operata dalla legge 262/2005 è dunque venuta a scadenza senza che sia stato emanato il regolamento, ma il diritto alla titolarità delle quote degli attuali partecipanti è comunque salvaguardato da una norma dello Statuto della Banca. Sulla base della legge 262/2005, Mario Draghi diventa il primo governatore ad avere un mandato a termine di sei anni, rinnovabile una sola volta per ulteriori sei anni.
Con decreto del presidente della repubblica (D.P.R.) del 12 dicembre 2006 viene approvato il nuovo statuto che recepisce, tra le altre cose, le indicazioni della BCE (una banca privata al cui vertice siede Mario Draghi). Lo statuto della Banca centrale all’articolo 3 specifica le tipologie giuridiche dei soggetti che possono detenere quote del capitale sociale.
Prima della revisione del 12 dicembre 2006, lo stesso articolo indicava invece che il pacchetto di controllo doveva essere detenuto da soggetti pubblici. La legge 28 dicembre 2005, n. 262, Disposizioni per la tutela del risparmio e la disciplina dei mercati finanziari, prevedeva all’articolo 19, comma 10 (che non verrà mai attuato): Con regolamento da adottare ai sensi dell’articolo 17 della legge 23 agosto 1988, n. 400, è ridefinito l’assetto proprietario della Banca d’Italia, e sono disciplinate le modalità di trasferimento, entro tre anni dalla data di entrata in vigore della presente legge, delle quote di partecipazione al capitale della Banca d’Italia in possesso di soggetti diversi dallo Stato o da altri enti pubblici.
Riferimenti:
DECRETO DEL PRESIDENTE DELLA REPUBBLICA 27 dicembre 2013
Approvazione del nuovo statuto della Banca d’Italia, a norma dell’articolo 10, comma 2, del decreto legislativo 10 marzo 1998, n. 43. (13A10691) (GU Serie Generale n.305 del 31-12-2013)
La Banca d’Italia, giornalisticamente nota anche come Bankitalia, è la banca centrale della Repubblica Italiana, parte integrante dal 1998 del sistema europeo delle banche centrali (SEBC).

Partiti eritrei dopo protesta a Cagliari

non portarli dove richiesto è maltrattamento e negazione dei diritti umani? Ovviamente gratuitamente come avviene per ogni cittadino italiano no?
 
Deputato Unidos Pili denuncia, imbarco notturno sui traghetti
 
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Redazione ANSA
CAGLIARI
18 agosto 2015
(ANSA) – CAGLIARI, 18 AGO – Imbarco “notturno e segreto di 100 eritrei” che nei giorni scorsi avevano protestato davanti al porto ed al municipio di Cagliari per chiedere di lasciare la Sardegna e di raggiungere la penisola. Lo ha reso noto il deputato di Unidos Mauro Pili che ha pubblicato su Facebook le immagini del trasbordo sulla motonave Amsicora della Tirrenia. “Ieri a tarda sera, con i portelloni della nave Amsicora già metà chiusi, un pullman di 50 eritrei è giunto rapidamente all’imbarco della Tirrenia. In tutta fretta e per non destare nessuno sguardo sospetto dei passeggeri già a bordo, i 50 profughi sono fatti salire a bordo del traghetto verso Civitavecchia. Nello stesso frangente – ha raccontato il deputato – un altro pullman partiva in tutta fretta dalla Fiera di Cagliari (dove sono stati ospitati i rifugiati) carico di altri 50 migranti alla volta di Porto Torres dove arrivava con oltre un’ora di ritardo sulla tabella di marcia della motonave in partenza verso Genova”. “Il tutto – ha aggiunto Pili – è avvenuto dinanzi all’ennesimo tentativo di nascondere una situazione al limite dell’illegalità, considerato che questi migranti erano stati di fatto sequestrati in Sardegna nonostante in tutti i modi avessero manifestato l’intenzione di lasciare l’Isola”. La nave in partenza per Genova da Porto Torres ha subito un ritardo di due ore. “Quanto accaduto ieri sera sul traghetto della Tirrenia è un fatto grave di cui qualcuno dovrà rendere conto. Un’intera area della nave è stata destinata ai clandestini mentre i passeggeri, tra cui tanti emigrati sardi che rientravano dalle ferie, sono stati costretti ad utilizzare lettini e materassi. Tutto ciò è inaudito e inaccettabile. Il ministro Alfano chiarisca l’accaduto e se sarà una prassi abituale d’ora innanzi”, ha detto il consigliere regionale del Psd’Az Marcello Orrù intervenendo sulla vicenda. (ANSA).

“Addio, mia pessima Italia. Porto l’azienda in Austria”

tanto in Italia per gli italiani esiste il reddito di cittadinanza vero?? Come no. Lotta dura…..
 
L’imprenditore Francesco Biasion, ex fabbro, ora ha 6 stabilimenti. Costretto a dirottare altrove il maglio più grande del mondo: “In Carinzia mi hanno accolto con banda e majorettes. Il Belpaese è perduto”
Stefano Lorenzetto Lun, 22/06/2015 – 08:54
 
Ce l’aveva messa tutta, l’imprenditore veneto Francesco Biasion, 76 anni, per farsi piacere l’Italia. Bastonalo oggi, bastonalo domani, alla fine s’è stufato e ha preferito traslocare in Austria. Prima, però, ha reagito con un micidiale colpo di maglio, che ha spiaccicato Stato, Regione, Provincia di Vicenza, Comune di Mussolente e, discendendo per li rami, un po’ tutte le autorità e le burocrazie costituite: magistratura, Agenzia delle entrate, Asl, carabinieri, vigili urbani, Confindustria, sindacati.
 
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Francesco Biasion ha 1.000 dipendenti e fattura 246 milioni di euro fra Ue e Usa (Maurizio Don)
 
Immagine per nulla figurata, giacché per mandare in mona – come usa dire da queste parti – tanta bella gente, il Biasion, ex fabbro con la quinta elementare che oggi stipendia 1.000 dipendenti («ma ero arrivato a mantenerne 1.200») e fattura ogni anno 157 milioni di euro in Europa e 100 milioni di dollari negli Stati Uniti, ha usato per davvero un maglio. Il più grande esistente al mondo. Un mostro del peso di 1.500 tonnellate che, quando cala sul pezzo di metallo incandescente, esercita una pressione pari a 55 milioni di chili. «Dovevo installarlo qui a Mussolente, invece l’ho dirottato alla Boltex di Houston, uno dei due stabilimenti che ho nel Texas. Risultato: persi 500 posti di lavoro che il maglio poteva creare in Veneto, più un migliaio nell’indotto. I politici? Non hanno fatto una piega. Manco una telefonata per dirmi: “Ma Biasion, cosa fa? È impazzito?”».
 
Fosse vera questa ipotesi, si tratterebbe di un caso di lucida follia, visto che, subito dopo, il nostro ha spostato a Lincoln, in Inghilterra, anche una pressa a vite da 32.000 tonnellate di potenza per lo stampaggio a caldo dell’acciaio, alta 14 metri e pesante 17.500 quintali, il primo impianto del genere nel Regno Unito, un investimento da 100 milioni di euro. E non è finita: nello stabilimento di Mussolente tiene ferme altre due presse da 8.000 tonnellate ciascuna, prodotte dalla Sumitomo e giunte cinque anni fa dal Giappone, 17 milioni di euro chiusi nel cellofan coperto di polvere. «Dice che così ci rimetto? Me ne ciavo! Sono pieno di robe che non adopero. Se avessi comprato azioni della Banca popolare di Vicenza, ci smenavo di più. Intanto le due presse restano lì. Da qualche parte le manderò. Ma qui non le monto di sicuro. Basta! Con questo Paese ho chiuso. Mi trattano come un delinquente? E io smetto d’investire in Italia».
 
Coerente con l’enunciato, Biasion è andato a costruire una fabbrica ad Althofen, pittoresca cittadina di 4.600 anime nel cuore della Carinzia, 345 chilometri da Mussolente, «tre ore e mezzo di auto», dov’è stato accolto con fanfara, majorettes e jodler cantati a squarciagola. «L’abbiamo tirata su in meno di 10 mesi. Da dicembre è in produzione, per il momento con 50 operai, tutti austriaci. A breve conto di arrivare almeno a 300. Invece a Mussolente, dove ne ho 450, scenderò a 200. Ma senza spargimenti di sangue. A mano a mano che i dipendenti vanno in pensione, non li rimpiazzo. Ribadisco il concetto: con il Belpaese, anzi brutto, ho chiuso per sempre».
 
Bifrangi, la creatura di Biasion, era, e in parte resta, un fiore all’occhiello del made in Italy: «Quelli come noi chiudono un po’ in tutto il mondo. Si aprono spazi enormi. Mai visti così tanti ordinativi, pensi che paradosso». L’azienda vicentina è specializzata nello stampaggio a caldo degli acciai: flange, ingranaggi, raccordi. Non sapevo che cosa fossero le flange fino a quando non sono entrato nella fucina di Mussolente, fra lapilli di fuoco che ti avvampano il viso – 1.250 gradi di temperatura – e colpi di pressa che ti rimescolano le budella. Trattasi di piastre a forma di anello indispensabili per unire fra loro le condutture di qualsiasi tipo (acquedotti, oleodotti, gasdotti, collettori, fognature, termosifoni, caldaie, condizionatori), motivo per cui Biasion ama definirsi «un industriale quasi del tubo». La Bifrangi fornisce flange e congegni per ruote, trasmissione e cambio dei veicoli. Ecco perché fra i suoi clienti, accanto a multinazionali come la nipponica Nsk e la svedese Skf, vi sono Toyota, Volkswagen, Audi, Bmw e i colossi delle macchine per movimento terra e agricoltura, da Caterpillar a John Deere. Lavora ogni anno 205.000 tonnellate di acciaio. Oltre alla sede storica di Mussolente, a quella neonata di Althofen, alle due unità produttive di Houston e allo stabilimento inglese di Lincoln, conta una sesta fabbrica a Sheffield, sempre in Gran Bretagna, l’ex capitale della siderurgia che ha dato al cinema i metalmeccanici disoccupati improvvisatisi spogliarellisti in The full monty. E sta trattando l’acquisto di una settima unità produttiva in Spagna, a Tudela.
 
Perché s’è fermato alla quinta elementare?
 
«Non mi piaceva studiare. A 6 anni ero già alla forgia con mio padre. Sa, stiamo parlando del tempo di guerra. Martelli, tenaglie e zappe mica si compravano al Bricocenter. Li faceva il fabbro».
 
La sua fuga dall’Italia è stata originata dal maglio, ho capito bene?
 
«Benissimo. Nel 2006 dico al sindaco di Mussolente: vorrei farmi costruire il più grande maglio mai realizzato sulla faccia del pianeta. Lui non mi pone obiezioni. Così io, stupido, lo ordino alla tedesca Müller Weingarten, che ha sede vicino al lago di Costanza. Un bestione per lo stampaggio in acciaio di componenti aeronautici, visto che in Inghilterra ho avviato un centro di ricerche con la Boeing. Pezzi da 50 quintali, lunghi fino a 4 metri, che il maglio sagoma riducendoli a frittelle».
 
Ostrega.
 
«Eh, caro mio, ma per mettere giù un coso del genere servono fondamenta profonde 16 metri e larghe altrettanto. Un’opera d’arte. Faccio preparare il progetto. Regione e Provincia danno l’ok. Positivo anche il Via, valutazione d’impatto ambientale. A quel punto il Comune mi traccia per dispetto una strada proprio nell’area del nuovo capannone per il maglio».
 
Ma tu guarda.
 
«Protesto. Litigo. Alla fine, bontà loro, la strada non serve più, la tolgono. E mi concedono l’ampliamento dell’area industriale. Però il sindaco si accorge che il capannone è troppo alto: gli uccelli potrebbero sbatterci contro».
 
Sta scherzando?
 
«Mai stato più serio. Di conseguenza non mi firma la licenza edilizia. Due anni e mezzo persi a battagliare. Nel frattempo gli oneri di urbanizzazione salgono da 500.000 a 800.000 euro. Obtorto collo, accetto di pagare. Mi concedono una deroga per l’inizio dei lavori. Parto con gli scavi. Spendo milioni. Ma ancora non è finita. “In cambio devi farci il municipio nuovo”, mi ordinano. Non ci penso nemmeno! Allora rivoltano la frittata: “Ci firmi una convenzione senza riserve”».
 
Vale a dire?
 
«Dovevo accettare a priori eventuali modifiche del progetto, e relativi oneri, decise dal Comune in corso d’opera».
 
Una follia.
 
«Tenga conto che far arrivare il maglio dalla Germania a Mussolente mi costava 2,5 milioni di euro, perché, non essendoci strade adatte per un trasporto eccezionale di quelle dimensioni, bisognava fare il giro dell’oca per mezza Europa e poi raggiungere Venezia con una nave. E se, una volta consegnato, me l’avessero bloccato? Ho alzato il telefono. G’ho ciamà i me tosi a Houston. Ci conosciamo da 35 anni».
 
E che cosa gli ha detto?
 
«Di provare a chiedere allo Stato del Texas e alla Contea di Harris se ci sarebbero stati problemi nel caso in cui avessi deciso di collocare il maglio alla Boltex. La risposta è giunta in giornata: “A casa vostra fate quello che vi pare”. Il maglio l’ho mandato là. Dopo un anno era già funzionante».
 
Non capisco perché ora tiene impacchettate due mega presse già pagate alla Sumitomo.
 
«Senta, la Bifrangi è una società per azioni che non ha mai distribuito dividendi. Versate le tasse – quest’anno 5 milioni – ciò che resta, e le assicuro che è tanto ma proprio tanto tanto, l’ho sempre investito in nuovi macchinari. Un giorno chiedo la mia fedina penale al casellario giudiziale». (Tira fuori due fotocopie da un cassetto della scrivania). «Vede? Denunce, multe, processi per questo e per quello, lesioni, persino omicidio colposo. Un pendaglio da forca. Vorrei sapere in quale altra officina di simili dimensioni non sia mai capitato un incidente sul lavoro».
 
Mi sfugge il motivo per cui in Italia tutti ce l’avrebbero con lei.
 
«Dipenderà dal fatto che non ho mai unto le ruote a nessuno? Non so, me lo dica lei. Decido di costruire gli alloggi per i miei 50 dipendenti africani privi di casa, e mi stoppano il progetto. Pulisco qui fuori un prato pieno di sterpaglie e metto a dimora un po’ di piante con tre panchine, affinché d’estate possano trovarvi riparo dal sole i poveri autisti dei Tir che arrivano da tutto il mondo, e mi sequestrano l’area accusandomi di costruzione abusiva. Posiziono una recinzione metallica e m’ingiungono di arretrarla di 3 metri rispetto al fronte strada, mentre ai vicini è concesso stare a 3 centimetri, così finisco addirittura nelle grinfie dell’Agenzia delle entrate. Chiedo di ristrutturare la casa-fucina in cui sono nato, che cadeva a pezzi, però mi negano la licenza. Allora sa che cos’ho fatto? L’ho rasa al suolo, lasciando che ci crescano sopra le erbacce. Un bel presepio, proprio nel centro di Mussolente. La vergogna del paese».
 
E se n’è andato in Austria.
 
«All’arrivo ad Althofen ho trovato ad attendermi sindaco e vicesindaco. Mi hanno mostrato 5-6 lottizzazioni industriali, una più bella dell’altra. L’ultima sembrava una località di villeggiatura. Ho chiesto: quanto viene? “Già urbanizzata, 15 euro al metro quadrato”. Qui a Mussolente me ne chiedevano 300. Ho subito stretto la mano al sindaco: affare fatto. Non solo. Mi hanno regalato 3,5 milioni di euro a fondo perduto per costruire uno stabilimento che ne costa 33. Il governo austriaco mi ha concesso un mutuo settennale di 7,5 milioni al tasso fisso dello 0,5 per cento. E in più il sindaco me g’ha portà quatro piègore».
 
Quattro pecore?
 
«Sì, in dono, oltre ad alcuni innesti di meli rarissimi. Le tengo nella fattoria qui accanto, insieme con 30 vacche, 40 maiali, conigli, galline, oche. Mi hanno vietato di dichiararmi azienda agricola. Eppure produco in proprio la carne, l’olio extravergine d’oliva e il vino per la mensa aziendale, dove serviamo i pasti gratis in quattro turni, perché la fabbrica funziona 24 ore su 24. Cuociamo persino panettoni e colombe pasquali da regalare ai dipendenti. I quali si portano a casa anche frutta e verdura del podere».
 
La Bifrangi lascerà Mussolente?
 
«La questione è allo studio. Perché dovrei offrire un posto di lavoro agli italiani? Per prendermi scarpate nel culo ed essere trattato da criminale? Vadano a farselo dare da Landini e dalla Camusso! Ho licenziato per giusta causa quattro fancazzisti che si rifiutavano di svolgere alcune mansioni. Il giudice del lavoro mi ha ordinato di riassumerli. Ho dovuto pagargli pure i danni morali».
 
Non è che nel resto del mondo non esistano giudici e sindacati.
 
«Momento! A Lincoln e a Sheffield ho avuto a che fare con lo zoccolo duro dei metalmeccanici britannici. Da 500 che erano, ne ho mandati lo stesso a casa 250 che non si comportavano bene. In Austria un dipendente è licenziabile persino in malattia, se non ti serve più».
 
Non mi pare una conquista sociale.
 
«Infatti io mica lo licenzio. Ma provi a chiedersi perché posso conservargli il posto. Benché il suo costo orario sia uguale a quello di un operaio italiano, 25 euro l’ora, in Austria pago solo il 25 per cento di tasse. Tutto compreso. No Ici, no Imu, no Ires, no Irap, no Tasi».
 
Ma i crucchi non guardano di malocchio noi italiani?
 
«Al contrario, ti fanno sentire un padreterno. Al ristorante non riesco mai a pagare il conto: il pranzo me lo offrono loro».
 
Perché non sta mai fermo? Non potrebbe concedersi un po’ di riposo, alla sua età?
 
«È un vizio. Lo devo ai clienti. Guardi che cosa mi ha portato ieri un mio committente turco, assaggi». (Apre una lussuosa confezione di lokum prodotti da Bereket, pasticceria fondata nel 1923 a Istanbul, con l’immagine della Moschea Blu sulla scatola di seta).
 
Pensa che il premier Matteo Renzi riesca a raddrizzare l’Italia?
 
«Tante ciacole e basta. Picchia i più deboli e lascia stare i più forti. Non c’è speranza per l’Italia, dia retta a me. Puoi solo andartene».
stefano.lorenzetto@ilgiornale.it

Roma: Appalti pilotati all’ospedale Sant’Andrea. Arresti

ovviamente la giunta dei moralmente superiori non c’entra nulla
La Polizia di Stato ha rintracciato e arrestato Guerino Primavera e i suoi due figli Fabrizio e Daniele, ancora latitanti dopo le catture eseguite lo scorso 30 luglio dalla Squadra Mobile di Roma nell’ambito dell’indagine sull’appalto delle camere mortuarie dell’ospedale Sant’Andrea. Nell’ambito della stessa inchiesta a luglio era stato arrestato Egisto Bianconi, direttore generale dell’ospedale romano.
Fonte Ansa

Siria: l’ONU approva un piano per deporre Assad e insediare un governo fantoccio

i colpi di stato per imporre la democrazia vanno bene eh ipocriti della soc civile?
lunedì, 17, agosto, 2015
 
assad
– Il Consiglio di sicurezza delle Nazioni Unite ha approvato il nuovo piano di pace per la Siria. Il piano, che ha avuto solo qualche riserva da parte del Venezuela, indica come prospettiva un transizione politica che faccia uscire il paese mediorientale da una guerra che dura da quattro anni. A presentare il documento che consta di 16 punti, era stato lo scorso mese l’inviato delle Nazioni Unite in Siria, Staffan De Mistura.
 
L’iniziativa di pace prendera’ avvio a settembre, con la formazione di quattro gruppi di lavoro che si occuperanno di sicurezza, lotta al terrorismo, e ricostruzione. Il Consiglio chiede a tutte le parti di “mettere in cantiere un processo politico guidato dai siriani che conduca a una transizione politica in grado di abbracciare le legittime aspirazioni del popolo” di quel paese. La transizione prevede la formazione di “un governo di transizione con poteri esecutivi, che sara’ formato sulla base di una mutua condivisione mentre viene assicurata la continuita’ delle istituzioni governative”. (AGI) .

La Nato organizza in Italia esercitazione antisommergibili su vasta scala

mercoledì, 19, agosto, 2015
 
Le manovre militari si chiameranno Dynamic Manta e si terranno dal 12 al 22 settembre.
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La Nato terrà un’esercitazione navale a antisommergibile su vasta scala in Italia, a partire dal 12 settembre. Le manovre, nome in codice “Dynamic Manta” testeranno le capacità dei partecipanti nell’ “anti-submarine warfare” (Asw) e in particolare il controllo del mare e il contrasto alle attività navali. L’esercitazione si concluderà il 22 settembre e si terrà presumibilmente nel Mar Ionio. Precedentemente, le esercitazioni anti-sommergibili dell’Alleanza avevano visto la partecipazione di dodici navi da guerra, quattro sommergibili e assetti aerei da dieci paesi della Nato, inclusi gli Stati Uniti, la Gran Bretagna, l’Italia e la Francia.
 
Nel 2014, l’Alleanza ha cominciato a rafforzare la sua presenza militare nei paesi dell’Europa orientale confinanti con la Russia, citando come motivazione il supposto coinvolgimento di Mosca nella crisi ucraina. La Federazione ha sempre negato le accuse e ha espresso preoccupazione su questi spostamenti della Nato lungo le sue frontiere occidentali, facendo sapere che la mossa potrebbe portare alla destabilizzazione in entrambe le regioni e a livello mondiale.
 
 
Dove sono i buffoni che censurano la Preghiera degli Alpini in nome del pacifismo?
 
 

Banche italiane in rosso di 195,7 miliardi di euro

quanto soffrono le povere banche, mondo crudele
martedì, 18, agosto, 2015
 
Le sofferenze nelle banche, da giugno 2014 a giugno 2015, sono cresciute in totale del 15,20% arrivando a 195,7 miliardi di euro, in aumento di 30,6 miliardi. Lo rileva Unimpresa in uno studio basato sui dati della Banca d’Italia.
La fetta maggiore di prestiti che non vengono rimborsati regolarmente agli istituti di credito, si legge in una nota, è quella delle imprese, cresciuta da 119,4 a 140,1 miliardi, con un incremento del 17,18%. Le ‘rate non pagate’ dalle famiglie sono passate da 32,6 a 35,7 miliardi (+9,53%), mentre quelle delle imprese familiari sono cresciute da 14,1 a 15,7 miliardi (+10,95%).
Le ‘altre’ sofferenze (pubblica amministrazione, onlus, assicurazioni, fondi pensione) sono passate invece da 2,4 a 4,2 miliardi (+76,04%). Complessivamente le sofferenze corrispondono al 13,79% dei prestiti bancari, in aumento rispetto all’11,57% del giugno 2014.

IDRISS DEBY ITNO : ‘MON PAYS LE TCHAD EST INSCRIT DANS UNE LOGIQUE PANAFRICANISTE’

PANAFRICOM-TV/ 2015 08 19 / Avec Citoyen TV/

PANAF-TV - Tchad panafricaniste (2015 08 19) FR

IDRISS DEBY ITNO :

« MON PAYS LE TCHAD EST INSCRIT DANS UNE LOGIQUE PANAFRICANISTE »

Discours (Audio) de Idriss Déby Itno, président du Tchad, à l’ouverture du sommet de la CEEAC consacré à la lutte contre Boko Haram.

* Video sur le Website de PANAFRICOM-TV https://vimeo.com/136678846

Les quatre chefs d’Etat (du Cameroun, du Tchad, de la Guinée équatoriale, du Congo) et six représentants (de l’Angola, de la Rdc, du Sao tome et Principe, du Burundi) et la Présidente de transition de la RCA sont en travaux à huis clos.

Aucun journal occidental n’a consacré un seul article à l’ouverture de ce sommet de la CEEAC. C’est pourtant la preuve que l’Afrique se lève et est décidée à mettre fin elle même à la menace de Boko Haram.

LE TCHAD APPELLE L’AFRIQUE A FRAPPER SA PROPRE MONNAIE ET A SE DEBARRASSER DU FRANC CFA

Le Tchad appelle l’Afrique à “frapper sa propre monnaie” et à se débarrasser du Francs CFA. “Nous avons la possiblité de frapper notre monnaie comme nous voulons. Le Francs CFA aujourd’hui c’est du papier. En deux ans, sa devient du chiffon, on peut même pas l’utiliser”, estime le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby.

* Video sur le Website de PANAFRICOM-TV https://vimeo.com/136686114

L’Afrique ne peut pas évoluer avec la monnaie Francs CFA. Le Président tchadien Idriss Déby est formel et l’a clairement fait savoir, lors d’une conférence de presse à Abéché, deuxième plus grande ville duTchad où était célébré le 55ème anniversaire de l’Indépendance. “Les relations entre le Tchad et la France sont des relations historiques et anciennes. Le premier Président François Tombalbaye, le 11 août à 00h, a déclaré haut et fort : Le Tchad est indépendant et souverain. Cela a été applaudit. On ne peut pas négativer totalement les relations que nous avons avec la France, mais nous ne pourrons pas continuer le système France-Afrique ou le système paternaliste qui est dépassé, que les français eux-mêmes n’aiment pas. Les africains, c’est nous qui courrons derrière, à qui vous voulez donner la faute ?”, a souligné le dirigeant tchadien.

Le Francs CFA est une monnaie garantie par le trésor français qui n’est pas convertible avec les autres devises internationales. Pour Idriss Déby, “il y a aujourd’hui le FCFA qui est garantit par le trésor français. Mais cette monnaie là, elle est africaine. C’est notre monnaie à nous. Il faut maintenant que réellement dans les faits, que cette monnaie soit la nôtre pour que nous puissions, le moment venu, faire de cette monnaie une monnaie convertible et une monnaie qui permet à tous ces pays qui utilisent encore le FCFA de se développer. Je crois que c’est une décision courageuse que nos amis français doivent prendre”. Déby appelle à revoir avec la France “les clauses” qui tirent l’économie de l’Afrique. “L’Afrique, la sous-région, les pays africains francophones aussi, ce que j’appelle aujourd’hui la coopération monétaire avec la France, il y des clauses qui sont dépassés, ces clauses là, il faudra revoir, dans l’intérêt de l’Afrique, et dans l’intérêt aussi de la France. Ces clauses tirent l’économie de l’Afrique, ces clauses ne permettront pas à l’Afrique avec cette monnaie là de se développer. On a pas besoin de chercher de midi à 14 heures. Nous allons continuer à coeur l’amitié sincère avec la France. Mais il faudra avoir le courage de dire que le moment est venu de couper un cordon qui empêche à l’Afrique de décoller”, a expliqué Déby. Et d’ajouter que “ce n’est pas une question cadeau. Aucun chef d’Etat, aucun ministre, aucun africain ne doit faire de cette question là une question cadeau. On se pose la question, si c’est notre monnaie. Pourquoi cette monnaie n’est pas convertible. Pourquoi tous les échanges passent par la Banque centrale de la France. Qu’est ce que nous gagnons en mettant nos ressources dans des comptes d’opérations ? Quel est le taux d’intérêt que nous gagnons ?”

L’Afrique doit “frapper sa propre monnaie” !

“Nous avons la possiblité de frapper notre monnaie comme nous voulons. Le Francs CFA aujourd’hui c’est du papier. En deux ans, sa devient du chiffon, on peut même pas l’utiliser. Sa coûte cher pour frapper une monnaie, l’Afrique, les pays qui sont concernés doivent avoir la possibilité de faire un appel d’offre au meilleur offrant à qui l’on doit s’adresser pour frapper notre monnaie et cette monnaie doit être large sur toutes ses formes. Cette question n’est pas un tabou. Celui qui veut faire de cette question un tabou va tuer l’Afrique et demain on va être condamné par les générations futures”, a conclut à ce sujet le Président de la République du Tchad.

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