LUC MICHEL: ENTRETIEN AVEC ‘HORIZONS NOUVEAUX MAGAZINE’ – 2e PARTIE (HNM #49 / 23 FEVR. 2015)/ ANALYSES POUR L’AFRIQUE ET LE MONDE

PCN-SPO & HNM (Horizons Nouveaux Magazine)/

2015 03 10/

 Entretien avec Luc MICHEL (*),

LM - Interview NHM PART 2 (2015 03 10) FR (1)

Diffusé dans le n° 49 de HNM (Cameroun)

Paru le 23 février 2015

# INTERVIEW EXCLUSIVE AVEC LE PANAFRICANISTE BELGE LUC MICHEL, LEADER DE L’ONG EODE (2eme PARTIE)

« NOUS SOMMES ENTRES DANS UNE DECENNIE DECISIVE »

LM - Interview NHM PART 2 (2015 03 10) FR (2)

 Partie II/

QUELLES SONT VOS ANALYSES POUR L’AFRIQUE ET LE MONDE ?

 # NHM : Le monde est secoué depuis des décennies par des conflits armés, qu’est ce qui explique toutes ces explosions de violence?

 Luc MICHEL : Il est bien certain que ce qui amène le chaos et les guerres dans le monde c’est bien l’impérialisme ? Dans son livre L’IMPERIALISME STADE SUPREME DU CAPITALISME, Lénine a établi la base de ce qui est la « Théorie marxiste-léniniste de l’impérialisme ». Il a raison en grande partie.

Dès la fin du XIXe siècle, c’est l’impérialisme moderne (la lutte pour la conquête des marchés, à partir du moment où l’Afrique étant colonisée il n’existait plus de marchés encore à conquérir) qui explique évidemment les grandes guerres, la Première guerre  mondiale, la Seconde, la Guerre froide. Et qui explique encore ce qui se passe dans le monde du « Nouvel Ordre Mondial » de l’impérialisme américain (puisqu’il faut le nommer clairement, et nous sommes d’accord avec le  Che Guevara qui disait que « l’impérialisme occidental a une tête et qu’il faut la couper). Ce sont les Etats-Unis qui ont développé plus d’une centaine de conflits dans le monde depuis 1945, mais aussi des coups d’états. En Amérique Latine, en Eurasie, mais aussi toutes les agressions contre l’Afrique depuis 1961. Et maintenant les agressions dans le cadre des « révolutions de couleur » en Europe de l’Est, de leur version moyen-orientale du soi-disant « printemps arabe ». Les sanctions et les embargos sont des guerres économiques, comme Obama vient de l’avouer sans vergogne dans le cas  des sanctions contre la Russie il y a quelques jours. Et il y a aussi la « guerre culturelle », c’est-à-dire l’invasion sous prétexte de la globalisation de l’anti-civilisation yankee (avec Mc do, les vomissures d’Hollywood, la civilisation de Coca-Cola).

 Il y a encore l’instrumentalisation, l’utilisation de la « géostratégie du chaos » (à ne pas confondre, comme le font beaucoup d’analystes, avec la « géopolitique du chaos », qui est un concept du début des années 90, pour expliquer le chaos géopolitique né de l’implosion de l’URSS et de la Yougoslavie). La géostratégie du chaos a eu un laboratoire : c’est la Somalie, c’est pour cela qu’on parle de « somalisation ». Actuellement on est train de somaliser la Libye, le Mali ou la Centre Afrique, et on aimerait somaliser le Cameroun ! La Somalie inquiétait les USA dans les années 80, alliée de l’Union Soviétique (c’était le temps  du maréchal Siyad Barré), aujourd’hui éclatée en deux états et en réalité en 5 états, 3 étant de des semi-états de facto, le gouvernement central siégeant à l’étranger et ne contrôlant même pas la capitale Mogadiscio. C’est le destin tragique que les américains promettent à de nombreux pays arabes et africains. Depuis le laboratoire somalien, les géopoliticiens et les géostratèges américains ont théorisé cette « géostratégie du chaos ». Le grand géopolitologue George Friedmann (le patron de STRATFOR) est celui qui dans son livre manifeste de l’expansion américaine LES 100 PROCHAINES ANNEES explique ce que les USA doivent faire pour que le XXIe siècle soit à nouveau « un siècle américain ». Il y consacre plusieurs pages à cette « géostratégie du chaos » et il y explique comment les américains, n’ayant plus les moyens militaires et économiques de s’imposer directement, doivent faire éclater les états et y organiser le chaos et régner sur celui-ci.

 La théorie marxiste-léniniste de l’impérialisme a cependant des limites importantes, car elle ne prend pas en compte  l’Europe occidentale, car elle s’est arrêtée sur une vision du monde qui est celle d’avant1940. Et surtout elle a une vision du combat anti-impérialiste qui (comme l’appelait Fidel Castro dans les années 60) est « tricontinentale ». C’est une erreur parce que  depuis 1944 un phénomène colonial nouveau est apparu, c’est-à-dire que les pays d’Europe occidentales sont devenus eux-mêmes des colonies de l’empire américain. Les américains qui ont débarqués en Normandie en juin 1944 ne sont jamais repartis, ils sont toujours là partout  en Europe avec leurs armées, leurs bases militaires, leurs multinationales … Et surtout avec des classes politiques qui sont soumises à l’Empire américain, pour parler crûment les vaincus européens de 1939-40 ne sont pas les vainqueurs de 1945 ! Ils ont accepté la domination politique américaine pour conserver le contrôle politique et économique de leurs pays, mais ils sont devenus des sous-traitants de l’impérialisme US, notamment en Afrique. Voilà donc la situation et il fallait raisonner là dessus.

 Notre Ecole géopolitique a donc développé depuis les années 60 une autre théorie de l’impérialisme qui prend en compte la question ouest -européenne et qui prône donc non plus une tricontinentale mais un « front quadricontinental » contre l’impérialisme et l’exploitation. Nous avions d’ailleurs introduit cette théorie dans les années 90 en Libye et Mouammar Kadhafi  définissait la Libye comme un pont entre l’unification africaine et l’unification  européenne, les deux devant se dégager ensemble de l’impérialisme américain, et c’est à nouveau notre conception, la Méditerranée servant de point de rencontre et de « Mare nostrum » (comme au temps des romains) entre les unifications panafricaine et paneuropéenne agissant en symbiose. La destruction de la Jamahiriya libyenne et la suggestion de l’Union Européenne maintenant complètement vassalisée aux États-Unis via l’OTAN (qui n’est pas le « bouclier de l’Europe » mais son harnais) n’ont pas du tout rendu cette théorie obsolète, elle est toujours valable pour les rapports futurs entre l’Eurasie et l’Afrique.

 # NHM : Pour nous attarder particulièrement à l’Afrique et à la lumière des crises armées qui ont cours dans ce continent, la paix y est-il possible et quelles sont les conditions à réunir pour que cela se traduise en réalité?

 Luc MICHEL : Votre question en fait prend directement la suite de la précédente. Ce qui a produit directement ces décennies de conflits armés en Afrique, c’est évidement l’impérialisme occidental, qui a provoqué les guerres entre les pays africains, les dizaines de sécessions, de guerre civiles, de coup d’états, de guérillas. Lorsque arrivent les indépendances à la fin des années 50 et au début des années 60, l’Afrique a l’impression d’être indépendante, mais elle est confrontée à un maintien de la présence militaire et économique des anciens colonisateurs, c’est le néo-colonialisme. L’exemple typique étant celui de l’organisation par Jacques Foccart, pour le compte du régime du général de Gaulle (qui là a marqué sa mémoire d’une pierre noire et qui là n’est pas le libérateur qu’il a été au Québec ou en Asie), de la Françafrique avec tous ses mécanismes de domination  néo-coloniale.

 Lorsqu’on arrive plus à contrôler politiquement ou économiquement un état, et bien on le fait évidement éclater, ce sont les sécessions, c’est le cas des grands états pétroliers, avec le Sud soudan et bien avant le Biafra (organisée par Paris). Le phénomène du néo-colonialisme existe partout.

 La seconde étape c’est qu’un certains nombre d’états africains ont décolonisé, ou on brisé un pouvoir de type colonial comme en Afrique du Sud avec le régime d’apartheid, mais aussi les colonies portugaises d’Afrique, se sont libérés avec l’aide des Soviétiques et parfois des Chinois, parfois avec l’appui du Corps expéditionnaire internationaliste cubain. Ces états ont pris la voie du développement. C’était par exemple la Somalie du maréchal Syad Barré, qui avait mis un terme à l’analphabétisation en moins de 4 ans. C’était des régimes qui marchaient et qui développaient les pays africains, mais ils étaient étroitement liés à l’Union Soviétique. Lorsque l’URSS s’est effondrée, les russes quittant totalement l’Afrique, ces pays ont été laissés à eux-mêmes et ont repris la voie de la recolonisation. Il y a d’autres états qui étaient des défis inacceptables et qui ont été détruits, comme la Jamahiriya libyenne avec son système politique original, sa Démocratie directe, son système socialiste jamahiriyen (qui redistribuait équitablement les revenus du pétrole) et avec un PIB pour les habitants et un niveau de vie qui étaient ceux du sud de l’Union Européenne. La chute de la Jamahiriya libyenne est également l’une des séquelles de la chute de l’URSS, même si elle est intervenue 20 après.

 Arrive maintenant une nouvelle étape : c’est-à-dire que les américains, qui jusque là à part quelques grandes expéditions ont dominé l’Afrique par l’intermédiaire des pays de l’OTAN (des sous-traitants, si je peux m’exprimer ainsi, du Bloc occidentale), entendent la recoloniser directement. En 2007 –2008, des géopoliticiens américains commencent a s’intéresser à l’Afrique, Georges Bush II crée l’AFRICOM en 2007-2008. 2008 c’est aussi la rentrée de la France dans l’organisation militaire de l’OTAN, c’est-à-dire la vassalisation totale de la France à la diplomatie US, mais aussi à l’organisation militaire américaine. C’est un phénomène qui est passé inaperçu de la plupart des analystes africains (tant la haine justifiée de la Françafrique est importante) : Paris en Afrique se soumet également à la vision  américaine, les généraux français deviennent des généraux de l’OTAN et la France agit maintenant dans toute l’Afrique pour le compte des américains. La Françafrique, dont les structures continuent a exister, est comme ces grandes entreprises régionales qui se font à un moment donné avaler par une multinationale, c’est-à-dire qu’elle devient la sous-traitante d’une politique qu’elle ne définit plus ! On ne doit pas oublier que le projet américain vise a donner moins d’importance à la France en Afrique.

Il faut également souligner qu’il y a une vision géopolitique américaine pour l’Afrique et qu’elle conçoit une Afrique divisée ! Il n’y a pas un concept géopolitique américain d’une Afrique unie, comme nous l’avons par exemple dans le Panafricanisme, mais une vision de l’Afrique du nord, de l’Afrique saharienne et sub-saharienne, comme frontière, comme « Limes », du « Grand Moyen Orient »,  assurant la sécurité des états soumis aux Etats-Unis en Eurasie. Et deuxièmement il y a une vision d’un bloc de l’Afrique australe (anglo-saxon et anglophone), à laquelle ont été rattachés tous les pays de la Région des Grand Lacs, qui apparaît dans certaines visions géopolitiques américaines. Il y a des cartes prévisionnelles pour l’Afrique en 2250, où ce bloc n’est plus lié à l’Afrique mais faisant partie d’un bloc atlantiste dominé par les  Etats-Unis. Il faut savoir également qu’il y a un projet  d’angliciser les pays francophones des Grands Lacs, c’est déjà largement en route pour le Rwanda de Kagamé (qui n’oublions pas un anglophone), et c’est également le cas pour les débuts du régime de Kabila père. Pour comprendre l’importance des Grands Lacs dans la vision africaine d’Obama, celui-ci y dispose d’un « envoyé spécial pour la région des grands lacs » (c’est-à-dire d’un proconsul) … Tout ce qui se passe en Afrique est lié à l’impérialisme !

 # NHM : Quelle est à votre avis l’influence de l’héritage colonial dans le contexte de pauvreté endémique et chronique qui est celui de l’Afrique et quelles sont les pistes de solutions?

 Luc MICHEL : Il est bien certain que l’Afrique est un continent riche et parallèlement à cela c’est le continent qui connaît la misère, les famines, les grandes pandémies comme Ebola ou le Sida, sans solutions réelles. Tout cela a une origine, tout cela prend sa source dans le néo-colonialisme, la prédation impérialiste et l’exploitation de l’Afrique par les anciennes puissances coloniales et les USA. Nous avons l’exemple significatif de la Françafrique, mais il ne doit pas faire oublier la malignité des anglo-saxons. Il y a  également évidement les tentacules des multinationales américaines et de l’UE qui s’étendent sur toute l’Afrique. Il y a aussi cette  globalisation qui n’est menée qu’au profit des américains. La globalisation c’est l’intégration des économies du monde autour de l’économie américaine et à son profit. Il faut surtout constater que la vision qu’ a la globalisation de l’Afrique, c’est de faire uniquement du continent  une source de matières premières, d’industries de transformation et de livraisons  de matières premières et d’industries de livraison et de  production de produits agricoles. Depuis la décolonisation, les occidentaux se sont toujours opposés largement à l’industrialisation de l’Afrique, surtout de l’industrie lourde. L’un des états qui y échappe étant l’Afrique du Sud, grâce à un héritage indirect bénéfique de l’ex Afrique du Sud  blanche, qui s’était considérablement développée en raison même de l’isolement du pays par l’apartheid. Développement notamment d’une puissante industrie de recherche et d’armement, fabrication de matériels roulants, industrie nucléaire …

 Il y a évidement des solutions mais ces solutions n’existe qu’au niveau du Panafricanisme, il n’y aura pas de liberté pour l’Afrique sans application du programme panafricaniste. Quelle est ce programme ? Ce sont au moins les Etats-Unis d’Afrique, ou une Afrique transnationale qui en serait un stade ultérieur. C’est évidemment, et là ce sont des idées que j’y importe depuis quelques années, la création d’un grand Bloc africain géoéconomique auto-centré, qui organise lui-même les richesses et l’exploitation du continent, les moyens financier et bien entendu l’industrialisation de celui-ci. A la base de tout ça il y a une nécessité, évidemment, c’est que l’Afrique aie sa souveraineté financière. On est là dans le projet de Kadhafi, dans les années 2000-2005, qui a été repris par le président Obiang Gnema Mbassogo depuis  le dernier sommet africain à Malabo, la nécessité de l’unité monétaire africaine, d’une monnaie africaine, d’une banque d’investissement africaine. Ici aussi l’Afrique ne doit rien attendre de l’occident et il faut mettre un terme à la domination et aux manœuvres des institutions de Bretton Woods sur l’Afrique, c’est-à dire la Banque mondiale et le Fonds Monétaire International, qui ne sont que des instruments d’esclavagisme des peuples et des états. Partout où ils sont intervenus, en Afrique ou ailleurs, ça été les thérapies de choc, la misère, les régimes politiques autoritaires (rappelons ceux de Margaret Thatcher ou du général Pinochet au Chili, qui ont été le véritable laboratoire de l’ultra libéralisme). Donc l’Afrique doit se débarrasser de tout cela en y substituant ses propres institutions.

 J’ajouterai évidement la question de la Défense africaine, concomitante. Sans moyen de faire respecter cette indépendance par des moyens militaires, le reste a peu de chance de pouvoir être appliqué, se maintenir ou même simplement être respecté.

 # NHM : L’Afrique est donc menacée de partout. La paix est-elle pourtant possible et à quel prix ?

 Luc MICHEL : Revenons sur le sujet de la guerre et de la paix en Afrique, parce que la clé est là ! Une paix est-elle possible et réelle en Afrique ? Tout d’abord il y a une chose a prendre en compte : il ne faut rien attendre de l’occident et des occidentaux. Y comprit de leurs instruments diplomatiques que sont les Nations-Unies en Afrique, depuis l’envoi des casques bleus au Congo ex-belge en 1961. Les casques bleus n’ont empêché aucune guerre, établi aucune paix, ils sont liés à un cortège de scandales, d’affaires de viols, de prostitution, de trafics … La deuxième chose qu’il faut comprendre c’est que si on n’attend rien des occidentaux, on ne peut rien faire tant que la puissance occidentale est la seule puissance capable de se déployer en Afrique. Parlons franchement, il faut partir des idées, les grandes choses se font au travers de grandes idées, de grands livres et de grands conflits. Il faut une « doctrine de Monroe panafricaine » ! Qu’est-ce que j’entends par là ? Et bien vous savez qu’au début du XIXe siècle le président américain Monroe a proclamé ce qu’on appelle la « doctrine de Monroe » et qui s’entend par « les Amériques aux américain » (entendez aux USA, aux américains du nord). Il voulait par là chasser les puissances européennes, coloniales ou néocoloniales, des Amériques. Il avait raison : c’est sur ça que s’est basée l’émergence géopolitique internationale des Etats-Unis et la puissance américaine. Il faut donc commencer par définir une « doctrine de Monroe panafricaine », qui  reposera sur le concept principal de « l’Afrique aux africains ».

 Mais les grandes idées si elles ne sont pas supportées par la puissance ne donnent rien. Le grand Machiavel disait que « tous les prophètes désarmés ont été vaincus et que tous les prophètes armées ont été vainqueurs ». Ce qu’il énonçait pour les prophètes et les religions s’entend également pour en géopolitique pour les états ! Il faut donc une puissance militaire panafricaine, qui pourrait se construire autour de l’Union Africaine. Et comme dans de nombreux domaines, lorsqu’on examine les problèmes de l’Afrique, la solution a déjà été définie par le regretté Mouammar Kadhafi lors d’un sommet de l’UA à Syrte en 2005, lorsqu’il avait proposé un plan pour défendre l’Afrique et en chasser les occidentaux. Ce plan s’orientait autour d’une « armée africaine intégrée », avec un « état-major africain intégré », sous commandement du Conseil de l’Union Africaine. Il  prévoyait également la création de Services de renseignement et de sécurité panafricains, et de Forces spéciales panafricaines. Et surtout il prévoyait une grande « Force d’interposition panafricaine », qui dans le cas le cas de conflit pourrait a très court terme se déployer pour empêcher les guerres et amener la paix. Lors du sommet de Malabo de juin 2014, l’Union Africaine a repris cette idée-force d’une Force d’interposition  panafricaine. Et bien elle a été immédiatement torpillée par Obama qui, en conclusion du « Sommet USA-African leader » début août 2014 (ce grand piège qui a été tendu aux chefs d’états africains), a proposé de créer une « force d’interposition rapide », sous commandement de l’AFRICOM et avec certains états clients des Etats-Unis, notamment l’Ouganda et le Rwanda. C’est tuer dans l’œuf cette force panafricaine de l’UA, en lui  arrachant des moyens et en lui  créant une concurrence immédiate avant sa naissance même. Et surtout en dotant cette force concurrente des moyens militaires qui sont ceux de l’impérialisme américain et occidental.

 Voilà donc la situation de l’Afrique et voilà donc ce qui pourrait ramener la paix en Afrique. Je vais ajouter une chose : vous savez qu’on divise souvent les panafricanistes en afro-optimistes et en afro-réalistes. On oublie les afro-pessimismes.  Je suis un panafricaniste activiste mais pour le moment  pessimiste,  parce qu’en dehors de quelques chefs d’états (dont le leader du nouveau Panafricanisme, le président guinéo-équatorien Obiang Gnema Mbasogo) je ne vois pas l’Afrique se sortir de là. Nous voyons au contraire s’étendre les tentacules de l’impérialisme américain, avec Washington entrée dans une tentative directe de recolonisation de l’Afrique. Notamment par la grande vague de changements de régimes qui a été annoncée lors du sommet de Washington début août 2014 et la mise en place, notamment par la NED, au niveau du financement et de l’encadrement, par la mise  en place d’une organisation pour une série de « révolutions de couleurs ». Le Gabon vivant la première d’entre-elles et le Burkina Faso ayant  vu certains des éléments déclencheurs de sa révolution confisquée liés à ces réseaux organisant les révolution de couleur (ceux de Söros notamment).

 # NHM : Le poids de la Russie et de la Chine se fait de plus en plus sentir dans la géopolitique mondiale, croyez-vous que ces deux puissances puissent influer à terme sur la prédation occidentale et américaine?

 Luc MICHEL : Les questions de la Russie et de la Chine sont deux choses bien différentes ! Je vais commencer par la Chine. La Chine n’a pas de projet géopolitique mondial. La géopolitique chinoise ne prend en compte que ce que les russes appelleraient  « l’étranger proche », c’est-à-dire la question de Taiwan, du Japon, de la Mer de Chine, la projection géopolitique chinoise ne se faisant que vers l’Indochine, l’Indonésie et au-delà vers l’Australie. J’ajouterai que l’on est là dans les fondements de la géopolitique chinoise impériale, lors de la grande période des empereurs chinois. Dans c le passé lointain, la Chine ne s’est jamais projetée que vers l’Indochine et l’Indonésie. Elle n’a jamais eu de vues sur la Russie, la Chine quand elle regarde vers  le continent eurasiatique veut s’assurer des frontières stables et c’est tout. Assurant à l’ensemble géopolitique intérieur chinois, la maîtrise des Han sur l’autre moitié de cette population chinoise qui n’est pas de culture Han, les musulmans ouigours du Sin-Kiang (Turkestan chinois), les tibétains, etc. La frontière ouest que veut s’assurer la chine est sur l’Himalaya. Et donc le problème c’est que la Chine n’a pas de vision géopolitique en Afrique, les chinois ne veulent faire que des affaires, ils ne recherchent que le profit. Et parce qu’eux-mêmes ont connu  l’exploitation et le colonialisme, ils sont simplement des partenaires que je pourrais appeler plus ouverts pour les africains. Mais il n’y a pas de projet de la chine de s’opposer par exemple aux Etats-Unis. Deuxièmement le rapport de la Chine et des Etats-Unis sont ambigus. Ce sont deux adversaires géopolitiques, il y a actuellement une tentative de « révolution de couleur » à Hong-Kong par exemple qui vise directement le régime chinois. Mais parallèlement à ça la chine et les Etats-Unis sont deux partenaires financiers et   économiques, et la Chine est la première créancière des USA. Elle n’a donc strictement aucun intérêt à ce que les Etats-Unis s’effondrent, en tous cas pas maintenant …

 Venons-en au cas de la Russie. Là c’est l’inverse, la Russie a une grande vision géopolitique depuis que Vladimir Poutine a accédé au pouvoir. Cette vision n’est pas seulement eurasiatique. Le projet eurasiatique de Poutine est parfois caricaturé par ses adversaires atlantistes, mais ils n’ont pas tout à fait tord quand ils disent que c’est un peu la   reconstitution de l’Union Soviétique. Mais Moscou a aussi la volonté de redevenir une grande puissance mondiale, elle est en train de se re-projeter vers l’Amérique latine, vers l’Asie. Et, c’est quelques chose de très récent depuis quelques mois, il y a une vision russe sur l’Afrique. Le leadership russe s’est rendu compte que le départ depuis 20 ans, la fuite des russes ex-soviétiques de l’Afrique, a été une gigantesque erreur. Que cette erreurs a continué sous Medvedev en lâchant la Jamahiriya libyenne qui était son principal partenaire africain (on aurait du construire une base militaires russe à Benghazi en 2012). Et donc les russes veulent revenir en Afrique. Le travail ayant été préparé par un nombre de russes qui sont philoafricains, qui ont de la sympathie pour l’Afrique, et par notre Ong EODE, qui plaide dans les deux sens depuis maintenant un an (notamment sur les antennes d’AFRIQUE MEDIA ou de la RTVGE) pour que la Russie devienne le principal partenaire politique et économique de l’Afrique.

 La Russie apporte à l’Afrique non seulement une vision gagnant-gagnant du partenariat financier et économique. Je rappellerai que contrairement à toutes les puissances occidentales, la Russie n’a pas besoin directement des matières premières et des richesses de l’Afrique, tout cela elle l’a déjà en Sibérie : les diamants, le gaz, le pétrole, l’uranium,  les minerais stratégiques … Ce que cherche la Russie c’est un partenariat économique qui débouche sur un partenariat politique. La Russie est  aussi un grand producteur d’armements, ce sont des spécialistes en défense, en matière de stratégie, de force spéciale, de sécurité. Et ils peuvent aider puissamment les états africains à garantir leur sécurité et à se détacher de l’emprise occidentale dans ce domaine, et également à préparer la future armée panafricaine.

 Il faut donc ne pas attendre grand chose de la Chine et énormément de la Russie. Je dirai un dernier mot parce qu’il faut quand même comprendre que la Russie et la Chine sont partenaires dans une série importantes d’organismes inter-étatiques en Eurasie, l’ancien Groupe de Shanghai, l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC), etc. La Chine est consciente de la menace américaine, elle voit la déstabilisation au Sin-Kiang, à Hong-Kong ou au Tibet. Et donc elle soutient la Russie dans un certain nombre de domaines, elle suit la Russie et ce n’est pas elle qui a l’initiative, elle suit la Russie au conseil de sécurité des Nation-Unies.

 # NHM : Dans le contexte mondial actuel marqué par la violence, les rapports de force asymétriques et la prédation institutionnalisée des puissances occidentales et américaine, comment entrevoyez-vous l’année 2015?

 Luc MICHEL : Il y a en géopolitique comme en politique des “années décisives” (selon les termes de Spengler). Nous sommes entrés dans une décennie décisive. C’est la volonté de Washington d’engager un cycle historique dont le but est de faire du « 21e siècle un nouveau siècle américain ». Selon les termes mêmes, et identiques, de tous les géopolitologues et idéologues américains, que ce soit Georges Friedman de STRATFOR (dans son LES CENT PROCHAINES ANNEES) ou les Neocons (dans la ligne du manifeste du PNAC, le « Project for a New American Century ») de retour sur le devant de la scène.

 La machine américaine s’est donc lancée dans une logique de confrontation avec ses deux grands ennemis désignés : Russie et Chine. Et dans le même mouvement une vague de changements de régime a été planifiée, en Eurasie et en Afrique, via la machinerie bien réglée des « révolutions de couleur » …

 Des jours sombres s’annoncent sur le monde, singulièrement en Afrique et en Eurasie. Ne refusons pas de les voir !

 # NHM : Un message de fin aux peuples du Monde en quête de justice et surtout africains ?

 Luc MICHEL : 2015 sera donc une année de combat. Une année de lutte contre l’impérialisme et l’exploitation et pour la Cause des Peuples.

 Une année de luttes et de résistance. Notre Cause est juste, c’est celle de l’honneur et de la liberté des peuples face à la Nouvelle Carthage capitaliste yankee ! Mais nous ne vaincrons qu’unis, sur les quatre continents. Refusons donc ce qui divise, ce qui sépare, la xénophobie, les racismes, les petits-nationalismes séparateurs, les querelles dépassées du passé. Car la division ethnique, religieuse, culturelle ou nationale est l’arme privilégiée de l’impérialisme. Le temps nous est partout compté. Une décennie décisive dit-on à Washington. Ne sous-estimons pas l’ennemi, il progresse partout, fort de nos faiblesses, fort de notre désunion, fort de nos atermoiements. Sa « doctrine de Monroe » il l’a proclamée il y a deux siècles déjà, son unité économique, financière et politique, il l’a faite il y a 150 ans déjà. Ce sont ses flottes, ses armées, ses bases, ses alliances politico-militaires qui dominent le monde. Le temps est venu de penser l’unité, d’opposer un front uni. Le temps est arrivé de cesser de regarder le passé et de penser et d’organiser le futur. Il en va de notre liberté …

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MEDIAMANIPULATIONS: LA ‘DISPARITION’ DE POUTINE. UN CAS D’ECOLE

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PIH - LM la disparition de Poutine (2015 03 20) FR

Dossier coordonné par Luc MICHEL.

 Les médias ont recherché Poutine désespérément pendant toute une décade. Occasion pour manipuler l’opinion publique américaine et ouest-européenne et pour relancer une nouvelle vague de Russophobie …

 Le président russe Vladimir Poutine n’avait pas été vu en public depuis dix jours, et les spéculations à ce sujet ont alors atteint leur apogée dans les médias et sur les réseaux sociaux.

Occasion d’un exercice d’école sur la production de médiamensonges par la presse aux ordres de l’OTAN …

 LES HYPOTHESES FARFELUES DES GRANDS JOURNAUX OCCIDENTAUX …

 L’agence russe Sputnik a dressé un classement des cinq théories les plus bizarres avancées afin d’expliquer les raisons de sa mystérieuse disparition de la scène publique.

 * « Il serait mort » …

Une idée aussi audacieuse ne figure même pas au top des hypothèses les plus ridicules. Il suffit de consulter le site officiel du Kremlin pour s’assurer que le président continue son travail: ces derniers jours, il a proposé de mettre en place une nouvelle agence fédérale chargée des affaires ethniques, signé deux projets de loi et s’est entretenu avec son homologue arménien au téléphone. Lundi 16 mars, Poutine a reçu le chef d’Etat kirghiz Almazbek Atambaїev. Nouvelle manipulations des presstitutes des médias de l’OTAN : « il s’agirait d’images d’archives » !

 * « Il aurait un cancer » ! Mais aussi « il aurait mal au dos, il aurait la grippe »…

Les rumeurs sur l’état de santé de Vladimir Poutine ont atteint le “niveau Fidel Castro”. Samedi dernier, le Washington Post écrivait sans rire que « toute maladie de M.Poutine devait être cachée du public parce que les machos n’étaient jamais malades » (sic). Cependant, l’image « macho » de Poutine n’est répandue que dans les médias occidentaux, même si elle a été utilisée en Russie également pour promouvoir la culture sportive et lutter contre le tabagisme et l’alcoolisme.

 * « Il assisterait à la naissance de son enfant naturel » …

Vladimir Poutine « se serait rendu en Suisse pour assister à la naissance de son enfant ». La raison pour laquelle le président russe devrait aller en Suisse pour observer un accouchement n’est pas très claire. En prenant en considération les coûts associés à l’organisation d’un tel voyage, qui devrait être tenu en secret et sécurisé, « il serait moins onéreux d’acheter une clinique suisse toute entière et de transférer son personnel et les équipements en Russie » dit avec ironie un journaliste de Sputnik …

 * « Il aurait été renversé à l’issue d’un coup d’Etat » !

Variante : « il aurait été enlevé par le président Tchétchène Kadirov » …. Une théorie des moins populaires, évoquée surtout par des analystes et observateurs prétendus “sérieux” (sic). Selon le magazine Forbes, « le pouvoir serait actuellement tenu dans le pays soit par le chef de l’administration présidentielle Sergueï Ivanov, soit par le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov ». Le quotidien d’opposition Novaїa Gazeta, pro-américain jusqu’à la carricature (et qui justifie à lui seule les accusations contre la « 5e colonne » occidentale), a pour sa part affirmé que « le récent assassinat de Boris Nemtsov avait provoqué une scission inédite au sein des élites russes et dans le premier cercle des proches de Vladimir Poutine ».

 * La Thèse People : « Il regarde House of Cards toute la journée » …

Il n’y a pas grand-chose à reprocher à cette théorie proposée par un caricaturiste du Washington Post. Bien que le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov n’ait jamais fait de commentaires au sujet de la passion de Vladimir Poutine pour le président russe fictionnel Viktor Petrov de la série US, il est clair que la politique de Netflix consistant à sortir la totalité des 13 épisodes en un seul jour est capable d’affecter la productivité de qui que ce soit.

 LA CELEBRITE DE POUTINE.

OU COMMENT CONSTRUIRE L’IMAGE DE L’ENNEMI !

 Somme toute, la seule conclusion qu’on puisse tirer de cette fièvre médiatique face à l’absence de Vladimir Poutine est que le président russe est devenu une célébrité mondiale dont l’aura surpasse celle de Kanye West et de Kim Kardashian réunis. Il serait donc curieux de savoir si Barack Obama susciterait une agitation comparable s’il décidait de rester à Camp David pendant une semaine sans faire d’apparition publique.

 Vladimir Poutine va bien, merci !

Il était hier à Moscou pour célébrer le premier anniversaire du retour de la Crimée à la « Rodina ». Et des centaines de milliers de russes ont pu de visu voir que leur leader se portait bien, offrant en réponse aux presstitutes de l’OTAN un discours plein de mordant et d’ironie, se moquant d’eux et de leurs affubalutions sur sa « disparition » …

 PCN-SPO/ avec Sputnik News/

Dossier coordonné par Luc MICHEL/

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ZIONIST GAME OF THRONE

PCN-SPO avec Sputnik News/ 2015 03 19/

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PCN-SPO - CART. zionist game of throne (2015 03 19) ENGL

Arab politician and leader of the “Arab Movement for Change” in the Knesset commented on the recent Israeli elections, saying that they made the country’s government more right-wing and extremist. Exactly the analysis of Luc MICHEL for EODE-TV.

The outcome of the elections for the Israeli Knesset held on Tuesday is disappointing from a democrat point of view, as the new parliament has become more right-wing and extremist, according to Ahmed Tibi, an Arab politician and leader of the “Arab Movement for Change” in the Knesset. “In general, the Israeli election results are disappointing. It was unexpected that the results would have this much right-wing extremism… I believe that the government will be worse; it will become more right-wing and extremist than before,” Ahmed Tibi said.

>> GO FURTHER :

* Israeli Gov’t More Right-Wing, Extremist After Elections – Arab Politician

On http://sputniknews.com/politics/20150318/1019694089.html#ixzz3UslNZIIe

* And (in French) Lucmichel.Net/ Seul Luc Michel l’avait pronostiqué : le Likud de Netanyahou gagne les élections israéliennes !

On http://www.lucmichel.net/2015/03/19/lucmichel-net-seul-luc-michel-lavait-pronostiquee-le-likud-de-netanyahou-gagne-les-elections-israeliennes/

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Incendio nella galleria della Maddalena?, audio dalla clarea

Il fumo uscito dalla galleria presuppone un incendio, la nuova e tecnologica talpa Gea rimane dentro da sola

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di Gabriella Tittonel e Valsusa Report

Dall’inviata in Clarea Gabriella Tittonel.
Ore 9,50 al cantiere della Clarea. Presunto incendio in galleria. Questo quanto sta accadendo sotto gli sguardi attenti dei primi No Tav che ogni venerdi salgono in Clarea. Fortissimo il boato sentito all’altezza del ponte Clarea, poi il fumo “sta uscendo dalla galleria, un fumo prima bianco e dopo grigio in abbondanza” ci riferiscono in loco, un fuggi fuggi generale che ha portato gli operai dalla galleria ad uscire in fretta, ora sono tutti nel piazzale, probabilmente in questo momento riuniti in assemblea per ragionare sul da fare, alcuni con il trenino sono già rientrati. Presenti anche le forze dell’ordine. Si attendono ulteriori notizie. I No Tav stanno salendo in Clarea.

Ore 10,30 aggiornamenti. Dalla Clarea Emilio del Comitato di Villarora.

Audio Player

clarea
In questo giorno di eclissi, di dimissioni del ministro Lupi non poteva anche il cantiere non far parlare di sè.

Dalla sede Valsusa Report.
Ore 11,44 giunge la notizia di un lavoro programmato da tempo, trattasi di un’esplosione programmata per creare una “nicchia di scartamento” all’interno del tunnel geognostico. Quello che ai primi visitatori della Clarea sembrava un incendio o comunque un problema al cantiere si è rivelato come un’altro lavoro necessario alla movimentazione interna del tunnel, dopo il primo susseguirsi dei trenini all’interno del tunnel, l’ultima uscita ha portato fuori forze dell’ordine e operai per una foto ricordo nel piazzale, accosciati e in piedi come le squadre di calcio.

Ore 13,00 tutto tornato alla normalità in clarea e nel cantiere, raggiungiamo i No Tav sul posto: “non è successo il tanto sperato?”; i No Tav: “si effettivamente tanto fumo e niente arrosto, però noi saremo sempre qui a gufare che quel cantiere vada giù, un’altra cosa ci è sembrata strana; quando le Ff.Oo. vengono mandate a difendere le lobby di affaristi e massoni come rilevato nelle ultime indagini, ad esempio li troviamo schierati qua sul ponte, quando invece devono proteggere il cittadino sono a farsi le foto ricordo nel cantiere e non escono. Noi abbiamo sentito un’esplosione enorme. Ma se uno dei massi si muoveva chi ci proteggeva, che al nostro arrivo il ponte era libero?” chiara la contraddizione che si vive nella vallata della Clarea zona di disboscamento e di polveri sottili.

G.T. e V.R. 20.3.15

ÉMIRATS ET MONARCHIES DU GOLFE. REGARDS SUR L’AVENIR INCERTAIN D’UNE ZONE STRATEGIQUE

Luc MICHEL (Coord.) pour EODE Think Tank/

Avec EODE-BOOKS – lire – s’informer – se former

Un service du Département EDUCATION & RESEARCH

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EODE TT - monarchies du Golfe (2015 03 19)  (1)

Regards sur une zone stratégique pour les intérêts de la superpuissance américaine …

Opulence liée à la manne pétrolière, exécutif dominé par les grandes familles, absence de démocratie politique effective constituent, aux yeux de beaucoup, les caractéristiques des petites monarchies du Golfe (Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar). C’est oublier pourtant que celles-ci sont à un tournant de leur histoire. Le tarissement des réserves pétrolières menace l’économie de rente.

 Outre ce problème géo-économique fondamental, les états du Golfe sont une poudrière politique. La forte proportion de travailleurs immigrés, sans droits politiques ou civils, est devenue un enjeu à la fois économique et politique. En outre, la marge de manoeuvre de ces monarchies en matière de politique étrangère s’est considérablement réduite dans le nouvel ordre mondial que Washington tente depuis deux décennies d’imposer également au Moyen-Orient, notamment au travers du projet géopolitique dit du « Grand Moyen Orient » ou encore du soi-disant « printemps arabe », tous deux chargés de remodeler géopolitiquement et politiquement les états proche-orientaux. Mais le chaos ouvert par ce « printemps arabe » devenu un long hiver a ouvert un espace géopolitique à deux de ces états : la puissante Arabie Saoudite et le Qatar. Tout en favorisant l’émergence de leur grand ennemi l’Iran, comme grande puissance régionale …

 La présentation de la revue POUVOIR du Seuil consacré à ces émirats et monarchies du Golfe est l’occasion d’une série de regards sur ceux-ci …

EODE TT - monarchies du Golfe (2015 03 19)  (2)

 # I – PRESENTATION DE LA REVUE « POUVOIRS » :

ÉMIRATS ET MONARCHIES DU GOLFE

 Revue POUVOIRS n° 152 (2014)

Au SEUIL

 SOMMAIRE :

 Le noeud gordien des États arabes du Golfe / Gilles Kepel

La résilience des monarchies du Golfe dans un monde arabe en plein tumulte / Fatiha Dazi-Héni

L’Arabie saoudite : un magistère sur l’islam contesté / Stéphane Lacroix

Révolution énergétique, révolutions politiques ? / Cécile Maisonneuve, Maïté de Boncourt

Retour aux années 1970 ? La jeunesse du Golfe et les économies de la rente après le Printemps arabe / Steffen Hertog

Musées et soft power dans le Golfe persique / Alexandre Kazerouni

Justice et libertés dans les émirats et monarchies du Golfe / Éric Minnegheer

La France et les émirats et monarchies du Golfe Un partenariat d’intérêt mutuel / Denis Bauchard

Du Golfe aux banlieues ? Variations sur le thème de « l’islamisation de l’Occident » / Mohamed-Ali Adraoui

Le Golfe vu des Émirats arabes unis et de l’Iran / Entretiens avec Gilles Kepel ,Sultan Sooud al-Qassemi, Mahmoud Sariolghalam

 Avec aussi les rubriques et chroniques permanentes.

 VIDEO : Présentation du n°152 de la revue Pouvoirs par Marc Guillaume, codirecteur de la publication, Gilles Kepel, professeur à Sciences Po et Alexandre Kazerouni, docteur associé au CERI.

Sur https://www.youtube.com/watch?v=XULm5O1khUE&feature=youtu.be

 Ean : 9782021180497

22 x 15 cm, 192 pages

 # II – LES THEMES ET LES ANGLES DES ANALYSES

 LE NOEUD GORDIEN DES ÉTATS ARABES DU GOLFE

 Gilles Kepel :

L’histoire politique contemporaine de l’espace nommé Golfe a été structurée par trois guerres successives qui ont adopté le nom des eaux disputées séparant l’Iran de l’Arabie saoudite. Les attentats du 11-Septembre ont dans ce cadre modifié le jeu des alliances internationales et créé les conditions d’un rapprochement de l’Iran et des États-Unis, ainsi qu’une dispersion des États du cceag, toujours au détriment de l’Arabie saoudite. Les révolutions arabes n’ont fait qu’approfondir ces lignes de faille alors que les stratégies d’autonomisation des États riverains de l’Arabie saoudite, qui ont établi une concurrence entre le Golfe et la Méditerranée pour le statut de centre des échanges mondiaux, restent fragiles à l’heure où baisse le prix du pétrole.

 LA RÉSILIENCE DES MONARCHIES DU GOLFE DANS UN MONDE ARABE EN PLEIN TUMULTE

 Fatiha Dazi-Héni :

La capacité d’adaptation et d’inventivité des régimes monarchiques arabes du Golfe, en particulier à travers les outils institutionnels et les arrangements au sein des dynasties, permet très souvent de dépasser les divisions intra-dynastiques, qui, si elles créent souvent tensions et crises, n’ont jamais débouché sur la disparition d’une de ces monarchies. Cependant, compte tenu des effets du Printemps arabe et aujourd’hui de la tendance baissière des prix du pétrole, observateurs et spécialistes se précipitent pour annoncer la fin prochaine de ces régimes. Nous montrons qu’au contraire le caractère résilient de ces derniers permet d’affirmer que, plus les menaces et les tensions s’exacerbent, plus le sentiment de solidarité et le pacte économique et de sécurité qui lient ces six monarchies dynastiques se renforcent.

 L’ARABIE SAOUDITE : UNE AUTORITE DOCTRINALE SUR L’ISLAM CONSERVATEUR CONTESTÉE

 Stéphane Lacroix :

Le système politique saoudien se fonde sur un partenariat conclu au XVIIIe siècle entre princes et oulémas partisans de l’islam dit wahhabite. De son maintien dépend la légitimité religieuse de la famille régnante. Or, dans la seconde moitié du XXe siècle, des tensions sans précédent se sont fait jour entre princes et oulémas, émanant notamment d’une nouvelle génération de clercs contestataires. Ces tensions fragilisent le pouvoir de la famille régnante, en dépit des efforts de cette dernière pour dépolitiser l’islam saoudien.

 RÉVOLUTION ÉNERGÉTIQUE, RÉVOLUTIONS POLITIQUES ?

 Cécile Maisonneuve, Maïté de Boncourt :

Épicentres de la production d’hydrocarbures, les États du Golfe doivent s’adapter à un paysage énergétique bouleversé par l’arrivée de nouvelles ressources sur le marché et par le retournement historique de la demande dans les pays européens. Consommer moins et développer des énergies alternatives pour réserver les hydrocarbures à l’exportation : le défi est immense pour des pays au sein desquels la paix sociale repose sur une consommation sans limite d’énergies subventionnées. À terme, c’est leur stabilité économique, sociale et politique qui est en jeu, ainsi que leur capacité à rester des acteurs clés du système énergétique mondial.

 RETOUR AUX ANNÉES 1970 ?

LA JEUNESSE DU GOLFE ET LES ÉCONOMIES DE LA RENTE APRÈS LE PRINTEMPS ARABE

 Steffen Hertog :

Les monarchies pétrolières du Golfe ont réagi aux soulèvements dans la région survenus depuis 2011 en introduisant des mesures de protection sociale et de clientélisme en faveur des populations locales. À l’exception de Bahreïn, ces mesures semblent pour l’instant avoir pacifié les sociétés concernées. En s’appuyant sur l’étude du cas de l’Arabie saoudite, cet article démontre cependant que les mesures clientélistes ont affecté négativement la viabilité fiscale des économies du Golfe et renvoyé ces sociétés à un système de dépendance par rapport à l’État qui représente un handicap politique à long terme.

 MUSÉES ET SOFT POWER DANS LE GOLFE PERSIQUE

 Alexandre Kazerouni :

Comment comprendre ce changement d’image qui a vu l’ancienne Côte des pirates devenir un des nœuds de la mondialisation des musées, des compétitions sportives et des universités occidentales ? Certes, son pétrole et son gaz l’expliquent, mais ils ne répondent pas à eux seuls à cet étonnant constat. En tentant de déconstruire le discours qui les analyse comme outils d’un soft power, cet article vise à montrer que ces dispositifs d’accession à la visibilité internationale sont d’abord des plateformes légales d’élargissement à l’Occident du cercle des bénéficiaires de la redistribution de la rente pétrolière et gazière et, à ce titre, parties intégrantes d’un hard power.

 JUSTICE ET LIBERTÉS DANS LES ÉMIRATS ET MONARCHIES DU GOLFE

 Éric Minnegheer :

États extrêmement riches au développement urbanistique moderne et avant-gardiste, les pétromonarchies du Golfe maintiennent une organisation sociale fondée sur la rigueur de l’islam et la tradition bédouine tribale. Ce lien ainsi établi entre le passé et l’avenir entend vraisemblablement démontrer que le progrès ne repose pas nécessairement sur l’individualisme entrepreneurial et la conception libérale des libertés individuelles.

 LA FRANCE ET LES ÉMIRATS ET MONARCHIES DU GOLFE :

UN PARTENARIAT D’INTÉRÊT MUTUEL ?

 Denis Bauchard :

Le golfe Persique a été longtemps la chasse gardée du Royaume-Uni et des États-Unis. Dès le début des années 1970, la France réussit à initier et développer dans le Golfe une politique de présence active, multiforme et significative tant dans les domaines politiques que militaires, économiques ou culturels. Cependant, cette région stratégique, riche en hydrocarbures, est le théâtre d’une forte compétition non seulement avec les pays occidentaux mais désormais aussi avec de nouveaux venus, en particulier la Chine et l’Inde. La place privilégiée de la France, notamment en Arabie saoudite, à Abou Dhabi et au Qatar, reste ainsi fragile et contestée.

 DU GOLFE AUX BANLIEUES ?

VARIATIONS SUR LE THÈME DE « L’ISLAMISATION DE L’OCCIDENT »

 Mohamed-Ali Adraoui :

Peut-on constater un intérêt particulier de l’Arabie saoudite ou du Qatar à l’égard des Français musulmans ? Que peut-on dire de l’usage de l’islam dans un éventuel sentiment de proximité entre ces pays et certains citoyens français de confession musulmane ? La visibilité de certains courants tels que le salafisme a, ces dernières années, mis en lumière des liens non plus seulement interétatiques mais intersociaux entre une partie des Français musulmans et certains pays du Golfe. Une analyse détaillée de ce phénomène amène néanmoins à considérer la complexité de ces évolutions.

 LE GOLFE VU DES ÉMIRATS ARABES UNIS ET DE L’IRAN

 Entretiens avec Gilles Kepel ,Sultan Sooud al-Qassemi, Mahmoud Sariolghalam :

Sultan Sooud al-Qassemi (qui a soutenu les révolutions arabes dont le résultat l’a déçu), constate que les États du Golfe en sont sortis intacts. Ils connaissent aujourd’hui deux menaces : une menace intérieure, celle des Frères musulmans, qu’ils espèrent éliminer ; une menace extérieure, celle de l’Iran, alors même qu’un rapprochement de Téhéran avec Washington est possible.

Pour Mahmoud Sariolghalam, « le rapprochement entre l’Iran et l’Occident ne pourra cependant être que très progressif et s’opérer à moyen terme. Les liens privilégiés des États-Unis avec les États du Golfe demeureront et l’Iran ne pourra pas redevenir le gendarme du Golfe » (qu’il était du temps du Shah).

  # III – LE GOLFE : UNE ZONE DE CONFRONTATION GEO-STRATEGIQUE

 Sujet pas étudié par POUVOIRS mais qui complète l’arrière-plan de la situation géopolitique et géo-stratégique dans le Golfe. Les monarchies du Golfe se préparent visiblement à la guerre. Les monarchies du golfe Persique forment une force de défense collective de 100.000 hommes. À quel point cette décision a-t-elle été influencée par la menace grandissante venue de l’Iran ?

 Mi-décembre 2014, le ‘Conseil de coopération des États arabes du Golfe’, composé de six monarchies arabes, l’Arabie Saoudite, Oman, le Koweït, Bahreïn, les Émirats Arabes Unis et le Qatar, a annoncé la création d’un commandement militaire unique dont le quartier général se trouvera à Riyad. Ce sont les militaires saoudiens qui devraient diriger ce groupe. Au sens strict du terme, ces pays disposaient déjà d’une force commune d’action rapide.

 Toutefois, selon Elena Melkoumiane, professeur du département de l’Orient contemporain de l’université d’État des sciences humaines de Russie (interview à Sputnik News, Moscou), « il s’agit aujourd’hui d’élever la coopération technique et militaire à un rang supérieur ». « Il s’agit maintenant d’élargir, d’accroître quantitativement ces forces. D’ailleurs, de façon générale, les monarchies du golfe Persique consacrent plus d’attention à la coopération militaire. D’un côté, c’est la continuation de ce qu’il se passait avant. D’un autre, les nouvelles obligations des monarchies se concentrent sur l’aspect défensif. Elles voient en l’Iran une grande menace. Et vu que l’Iran a commencé à négocier avec les États-Unis, et qu’il a signé un accord préliminaire concernant son programme nucléaire à Genève, les États du golfe Persique comprennent que la situation est en train de changer. Et si, avant, ils se reposaient sur le rôle modérateur des États-Unis, il leur faut maintenant compter plus sur leurs propres forces. »

 Il ne faut pas pour autant penser que les monarchies du golfe Persique sont un bloc militaire et politique. À tel ou tel niveau, ils sont liés par leur forme de gouvernance, par le sunnisme conservateur et le commerce d’hydrocarbures. Mais les désaccords entre les différents membres du bloc sont profonds. Dans une autre situation, ils pourraient être une barrière vers une plus grande intégration.

Vassili Kouznetsov, chercheur à l’Institut d’études orientales de l’Académie russe des sciences, est convaincu que, « en face d’un Iran qui rassemble ses forces, ces monarchies sont prêtes à oublier beaucoup ». « Bien sûr, la situation dans la région du golfe Persique s’aggrave de plus en plus. Il y a deux puissances en concurrence : l’Arabie saoudite et l’Iran. Le Conseil de coopération a toujours été une organisation qui devait unir les monarchies du golfe Persique contre l’Iran. La menace est réelle et la lutte est assez sérieuse. Mais, d’un point de vue opérationnel, aucune des armées du Golfe ne peut rivaliser avec l’iranienne. Quel que soit leur équipement, les Iraniens se battront mieux. Toutefois, une action militaire entre ces pays est très peu probable pour plusieurs raisons, tout d’abord grâce au haut degré de pragmatisme des régimes iranien et saoudien. Je verrais plutôt la création d’une force commune comme un acte politique, positif pour les monarchies arabes elles-mêmes, montrant leur volonté de trouver un compromis, et non pas comme une réponse à un bouleversement dans le domaine de la sécurité.»

 Il se peut que la création d’une force commune par les monarchies du golfe Persique soit une allusion aux Américains au fait que, pour Riyad, les États-Unis sont trop occupés à établir des relations avec l’Iran. Les États-Unis sont les seuls garants de la sécurité de l’Arabie saoudite dans la région. Quoi qu’il en soit, l’union militaire entre les monarchies du golfe Persique, dont les contours se font plus distincts, est potentiellement capable d’influer négativement sur la région, en contribuant à tendre l’axe de confrontation Riyad-Téhéran.

 EODE / LM (Coordination) / 2015 03 19 /

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Marino e la foto con Buzzi: «Scattata durante visita in campagna elettorale, mai incontri di lavoro»

Prima nega di averlo mai incontrato, ora ci dice che non parlavano di lavoro. Ah e quindi quei milioni per la campagna elettorale erano anonimi? Come per scaiola che non sapeva chi gli pagava la casa? Strano, scaiola giustamente è stato preso per i fondelli per quell’assurdità, ma se lo sostiene il rivoluzionario per il cambiamento MARINO allora TUTTO OK

 Buzzi? «Mai avuto convesazioni con lui. Addirittura dalle indagini quello che è emerso è che volevano farmi cadere». Così il sindaco di Roma Ignazio Marino ospite di Otto e Mezzo giovedì sera. Una foto pubblicata dal sito della Cooperativa 29 giugno però smentisce il sindaco. Nell’immagine infatti si vede Marino parlare con Buzzi, uno dei fedelissimi di Massimo Carminati, l’uomo al centro dell’inchiesta sulla cupola della capitale, insieme al vice sindaco Luigi Nieri.

«Come ho già spiegato in altre occasioni, e ripetuto ieri durante la trasmissione Otto e mezzo, ho visitato la cooperativa 29 giugno per il reinserimento sociale, durante la campagna elettorale. Le foto che girano anche con Buzzi sono state scattate in quell’occasione. In quella visita ho incontrato anche tante donne e uomini che lavorano per quella coop e che oggi scoprono la verità, come tutti noi, sul loro responsabile. Con lui non ho avuto conversazioni di lavoro né quel giorno né mai. È incredibile che mentre escono intercettazioni della mafia in cui si parla di farmi fuori si cerchi di alzare un polverone su una visita pubblica – e relativa foto – fatta alla luce del sole», scrive sul suo profilo Facebook Marino.

«Se è vero che Marino ama Roma, come lui stesso ha detto, dovrebbe dimettersi e ricandidarsi, rimettendo il suo mandato nelle mani degli elettori. Ma lui è un furbo, oltre ad essere bugiardello, perché ha detto di non aver mai incontrato Buzzi, quando invece ci sono le foto che lo dimostrano – commenta Alfio Marchini, unodei candidati alla poltrona di sindaco sconfitti da Marino alle ultime elezioni -. Il comportamento che sta mettendo in atto anche in questo momento, non è all’altezza della situazione», aggiunge Marchini.

 «La fotografia che ritrae il sindaco Marino con il presidente della cooperativa 29 giugno Buzzi e il vicesindaco Nieri non dimostra un bel nulla e anzi conferma l’estraneità del sindaco da tutto e da tutti. È di tutta evidenza che la foto si riferisce ad un incontro di cortesia per presentare al nuovo sindaco le attività della cooperativa ben nota al comune di roma e assai prima della stagione alemanno. Ciò che conta è ciò che è avvenuto dopo quella foto. E i fatti dimostrano che marino con quella gente li non ha spartito nulla. La stessa cosa non si può dire del Pd e i rapporti fra Marino e il suo partito sono una seconda prova che il sindaco esce da questa vicenda a testa alta. Sono di centrodestra ma non ho l’anello al naso e non sono sorpreso se i giornali amici del Pd ancora oggi pubblichino quella fotografia. È il solito circuito mediatico politico romano, lo stesso che si era inventato nei primi anni 2000 il modello Veltroni che poi si è’ visto che bella fine ha fatto». Lo afferma in una nota Francesco Giro senatore Fi e vice coordinatore FI Lazio.

 http://www.ilmessaggero.it/ROMA/CRONACA/mafia_capitale_marino_buzzi/notizie/1050436.shtml

Buzzi si arricchiva con le case. Marino sempre più nei guai

Qualcuno in piazza ad urlare DIMISSIONI DIMISSIONI??? Nessuno eh, sarebbe “un attacco alla democrazia” Buzzi si arricchiva con le case. Marino sempre più nei guai

Il ras delle coop in manette ha incassato sei milioni dal Comune da metà 2013 per l’ospitalità alle famiglie bisognose. Affidamenti decisi dalla giunta di Roma

Fabrizio De Feo  – Mer, 18/03/2015

Spuntano nuovi affidamenti assegnati dalla Giunta Marino a Salvatore Buzzi, il re delle coop capitoline in arresto per lo scandalo di Mafia Capitale.

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Salvatore Buzzi, braccio destro di Massimo Carminati nella cupola affaristica romana

A scovarli è il capogruppo di Fratelli d’Italia-An Fabrizio Ghera che ha presentato la richiesta di accesso agli atti al dipartimento alle Politiche abitative di Roma Capitale, ottenendo nuove determine dirigenziali relative agli anni 2013 e 2014. L’ambito su cui si è concentrato per la sua indagine è quello dei Caat, ovvero i Centri di assistenza alloggiativa temporanea, edifici di società immobiliari e cooperative affittati dal Campidoglio e poi messi a disposizione delle famiglie più bisognose. Pochi giorni fa i Caat sono balzati agli onori delle cronache per le rivelazioni relative alle spese sostenute dal Campidoglio per canoni di affitto non esattamente a buon mercato, contenute nel nuovo libro di Lirio Abbate e Marco Lillo, Re di Roma . Ghera il 12 febbraio scorso ha chiesto di poter visionare gli atti relativi agli affidamenti diretti e quelli tramite bando degli ultimi due anni relativi proprio ai servizi collegati ai Caat. Circa un mese dopo ha ottenuto le risposte. E ha scoperto che le coop facenti capo a Buzzi hanno ottenuto dal giugno 2013 alla fine del 2014 circa 6 milioni di euro.

L’elenco degli affidamenti al Consorzio Eriches 29 è nutrito. C’è, ad esempio, quello del 28 giugno 2013 di un milione e 92mila euro per il servizio di accoglienza temporanea, relativo al periodo 1 luglio-15 settembre. Si tratta di una proroga di un contratto già in essere con la precedente amministrazione. Successivamente il Campidoglio prolunga l’affidamento, assegnando per il periodo che va dal 16 settembre al 31 dicembre 2013 un altro milione e mezzo, esattamente 1.518.458 euro. Un’altra determinazione dirigenziale, sempre del novembre 2013, riguarda i «servizi di manutenzione ordinaria e pulizia, dei servizi di vigilanza e guardiania» in diversi centri Caat. In questo caso, per due diversi centri, gli appalti ammontano a 127.901 euro e 54.952 euro.

Gli affidamenti continuano anche nel 2014. Ad esempio a luglio ci sono 417mila euro per «il servizio di accoglienza in emergenza dei nuclei in assistenza alloggiativa temporanea». Nell’agosto 2014 alla Eriches 29 vanno 60mila euro più altri 26mila per servizi di portierato e pulizia in due diverse strutture, più altri 417mila per servizi di accoglienza. Altri 234mila sempre alla cooperativa di Buzzi arrivano per il periodo settembre-dicembre 2014. La successiva determinazione è del 25 novembre 2014 quando si decide di rinnovare alla Eriches 29 i servizi di accoglienza per 192mila euro.

Il consuntivo vede l’assegnazione di appalti alla Eriches 29, di cui era presidente Buzzi, per complessivi 6 milioni di euro sui circa 27 milioni di affidamenti per questo tipo di servizi. Per Ghera questi dati rappresentano la conferma di un rapporto consolidato. «Il sindaco Marino ha tentato in tutti i modi di schivare i colpi dell’inchiesta Mafia Capitale» dice il capogruppo Fdi «con il nostro accesso agli atti e quindi con i documenti che emergono vi è la conferma della rete di rapporti tra sinistra e mondo delle cooperative rosse».

I rapporti tra il sindaco e Buzzi sono da tempo nel mirino dell’opposizione. Come è noto dalle cooperative di colui che la Procura considera il pivot del sistema Mafia Capitale sono arrivati 30mila euro di finanziamenti per la campagna elettorale di Marino. Il primo cittadino ha sempre sostenuto di «non aver mai avuto conversazioni» con Buzzi.

http://www.ilgiornale.it/news/cronache/buzzi-si-arricchiva-case-marino-sempre-pi-nei-guai-1106356.html

Scoperte 313 aziende fantasma, solo due sono italiane

Ma che volete applicare le stesse regole e tassazione alle aziende cinesi come per quelle italiane? Razzisti, già che creano lavoro….li vogliamo pure tassare, impedire di importare manodopera illegale da tenere imprigionate in fabbrica dove mangiano e dormono? Come chiedere che i venditori ambulanti abbiano  partita iva e paghino regolarmente le tasse e mostrino le fatture della merce che vendono. Anche agli italiani è concesso e riconosciuto lo stesso trattamento?

 16.03.2015 h 17:08

Presentato oggi il risultato dei primi sei mesi di monitoraggio delle attività produttive e commerciali tramite il dialogo delle banche dati di diciannove enti pubblici. Il prefetto: “Dopo la grande attività di controllo scopriamo tante aziende farlocche, ci sentiamo presi in giro”. Da Prato partiranno osservazioni al Governo per un giro di vite sulla trasmissione telematica con cui è possibile aprire un’impresa

Trecentotredici imprese cancellate dai registri degli enti pubblici perché inesistenti. Ditte fantasma, due solo delle quali italiane e il resto straniere in larghissima parte cinesi, aperte solo per ottenere i vantaggi che derivano dall’avere una partita iva e dal risultare formalmente titolari di un’azienda, condizioni spesso usate, però, per compiere illegalità. E’ il bilancio dei primi sei mesi di monitoraggio delle attività produttive attraverso il dialogo delle banche dati di 19 enti pubblici. Un lavoro enorme che in Italia si fa solo a Prato e che è stato fortemente voluto dalla prefettura per dare un colpo di spugna alle imprese “di carta” create al solo scopo di agevolare un percorso non legale. Le 313 imprese cancellate sono tutte di recente apertura, elemento questo che ha spinto il prefetto Simonetti a dire che “le istituzioni si sentono prese in giro”. Perché poi di questo si tratta e il prefetto lo ha spiegato meglio: “Con diciannove enti addetti a vario titolo ai controlli nelle aziende, scoprire che ce ne sono 313 farlocche, tra l’altro nuove, ci lascia di pietra e al tempo stesso ci fa pensare che questo tipo di attività deve continuare”. Alla riunione di stamani per fare il punto sul primo semestre hanno preso parte i rappresentanti di tutti gli enti coinvolti, dai sindaci alle forze dell’ordine, dalla Camera di Commercio alla Asl, passando per la Direzione territoriale del lavoro, Inps, Inail, Agenzia delle dogane. Ogni ente ha fatto segnalazioni e su queste sono stati avviati i controlli. Delle 120 ditte controllate nella Val di Bisenzio 25 sono risultate inesistenti; 6 su 21 a Poggio a Caiano, 6 su 22 a Montemurlo. 4.133 le segnalazioni messe in campo dall’Inps: così tante che il lavoro è ancora in corso. Ripulire le banche dati significa rendere più veritieri i pubblici registri e indirizzare meglio i controlli tradizionali, quelli con accesso diretto nelle imprese. “I controlli attraverso i database – ha detto il sindaco di Prato Biffoni – hanno anche un obiettivo di prevenzione, qui tutti devono sapere che il controllo è totale, dal primo all’ultimo anello della catena”. Un meccanismo dispendioso ma che porta ad una lettura più precisa delle realtà economica del territorio. Un meccanismo, c’è da aggiungere, che ha portato a galla un fenomeno devastante: tante, troppo aziende che esistono solo sulla carta e alle quali basta questo per alimentare l’illegalità. Stroncare sul nascere questo fenomeno non è possibile, almeno al momento: la semplificazione in vigore da 5-6 anni consente ad un imprenditore di trasmettere agli enti, tramite posta certificata, l’avvio di un’attività. Un metodo che nessuno mette in discussione ma che rispetto al quale saranno presentate osservazioni al Governo per fare in modo che il sistema di controllo sia efficace e più incisivo. “Chiederemo la possibilità di fare notifiche tramite Posta elettronica certificata (Pec) esattamente come attraverso la Pec si apre un’impresa – ha detto il prefetto – e in più chiederemo che il modello informativo sia pari ad una dichiarazione sostitutiva di atto notorio in modo che chi dichiara il falso possa venire perseguito dalla legge”. L’errore di fondo, infatti, è che la trasmissione telematica non è un atto sostitutivo e dunque non comporta nessuna conseguenza.

  http://www.notiziediprato.it/news/scoperte-313-aziende-fantasma-solo-due-sono-italiane

LA LEGA OTTIENE CHE LUPI VENGA A ”RIFERIRE” IN SENATO SULLO SCANDALO CORRUZIONE

Il fascista Salvini, si vede che è contro la democrazia

 17/03/2015

”La Lega Nord ha chiesto che il ministro Lupi venga a riferire al piu’ presto in Aula al Senato sulla situazione scandalosa che vede il coinvolgimento anche del suo ministero. Richiesta accolta all’unanimita’ da tutti, Pd e Ncd compresi”. Lo riferisce Gian Marco Centinaio, capogruppo della Lega Nord a Palazzo Madama al termine della capigruppo ”Ci aspettiamo, a questo punto, che la data sia fissata al piu’ presto. Resta comunque l’urgenza – afferma Centinaio – delle dimissioni del ministro Alfano gia’ assolutamente inadeguato per la gestione dell’immigrazione ma ora anche in mezzo agli scandali che stanno coinvolgendo una parte importante del suo partito”.

http://www.ilsudconsalvini.org/la-lega-ottiene-che-lupi-venga-a-riferire-in-senato-sullo-scandalo-corruzione/

TUTTI, corrotti e corruttori, sapevano di Ercole Incalza

mercoledì, 18, marzo, 2015

Ricordate quando l”Ebetino dava lezioni di politica a Bersani (non era difficile), e urlava: “Dovrebbero tirar fuori gli attributi” riferendosi ai compagni di merende. Quando a fine 2013 faceva ancora dei danni come sindaco di Firenze, l’annuncista attaccò duro il Pd per l’atteggiamento morbido nei confronti dell’allora pseudo ministro della In-Giustizia Cancellieri, la quale, per aver fatto favori alla condannata famiglia Ligresti, secondo Renzi “avrebbe fatto un favore al Paese se si fosse dimessa” e “io – diceva il DEMente – fossi stato il segretario del Pd non l’avrei difesa”.

E per quale perversa logica Lupi oggi, non si deve dimettere? Non tutti lo ricordano, ma tra le tante, ogni tanto ne fanno anche una buona: parliamo del Movimento 5 Stelle che già a luglio aveva chiesto la rimozione di Incalza, in quanto il suo nome compariva in svariati procedimenti penali. E allora, non possono dire che Lupi non sapeva, che Renzi non sapeva. A Palazzo Chigi tutti sapevano chi era Ercolino Incalza.

Armando Manocchia

http://www.imolaoggi.it/2015/03/18/tutti-corrotti-e-corruttori-sapevano-di-ercole-incalza/