POLITIQUE FRANCAISE : INSOUMISE. LA BIOGRAPHIE DE DELPHINE BATHO QUI ACCUSE !

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EODE-BOOKS -  Bio Batho (2015 02 20)

# INSOUMISE

 Auteur: Delphine Batho

Editeur:  Grasset

 Ex ministre de François Hollande, Delphine Batho dénonce « le grand bal des vanités ou des ambitions ». Une plongée sans concession dans l’univers impitoyable de la politique politicienne française !

 Pendant 1 an, 1 mois et 17 jours, Delphine Batho a été ministre de François Hollande, avant d’être brutalement limogée. Avant tous les « frondeurs » en vogue, elle a eu l’audace de dénoncer une politique qui, selon elle, n’annonçait qu’échecs et désillusions. Delphine Batho publie Insoumise, un ouvrage plutôt bien charpenté sur l’impossibilité d’être ministre de l’Ecologie dans un gouvernement tout acquis aux intérêts des financiers et des industriels.

 Observatrice et actrice du fonctionnement de l’Etat, elle livre ici un récit inédit, vif, saisissant, de son expérience de Ministre. Sans amertume, elle y raconte la faiblesse des uns, la lâcheté des autres, la droiture de quelques-uns, ainsi que le grand bal des vanités ou des ambitions. Plus gravement, elle y déplore les pratiques d’une République dont l’énarchie et la bureaucratie ont perverti les mécanismes. Et surtout, elle décrit avec lucidité comment, au sommet de l’Etat, règne ouvertement une navrante connivence avec les lobbies et les puissances financières que la gauche était censée combattre.

 « LE GRAND BAL DES VANITES OU DES AMBITIONS » …

OU LE NAUGRAGE DE LA PRESIDENCE HOLLANDE

 Brutalement virée le 4 juillet 2013 pour avoir critiqué la baisse de 7% du budget de l’Ecologie, redevenue députée des Deux-Sèvres, Delphine Batho publie aujourd’hui Insoumise, chez Grasset, récit d’une longue année de désillusions, dédié à tous ceux qui « ont un jour été écartés, limogés, licenciés, virés ». Et c’est un nouveau livre ravageur pour François Hollande, après ceux de Cécile Duflot et de Valérie Trierweiler, qui parait en librairie.

 Delphine Batho y décrit un président de la République ambigu sur le gaz de schiste, trop proche du patronat énergétique et sans grande autorité face à son Premier ministre de l’époque, Jean-Marc Ayrault. Elle compare surtout le gouvernement de la France en 2014 à « un ancien modèle de console de jeux Nintendo dont le câble de transmission jusqu’à l’écran de télévision serait sectionné : En haut, on pense que l’on dirige, on s’obstine à appuyer sur les touches de la manette avec insistance, mais cela fait longtemps que les commandes ne répondent plus ». Et d’établir le « bêtisier des dysfonctionnements de l’Etat », décrivant cette bureaucratie qui « retient le parapheur et retient la décision ».

 A un ancien directeur de cabinet du gouvernement de Lionel Jospin, la jeune ministre demande un jour « comment la gauche a pu s’enliser dans un tel degré de bureaucratie ». Réponse de l’intéressé: « Quand Jospin était Premier ministre, les politiques nous disaient « voilà ce qu’on veut », et nous, les technos, ont devait se débrouiller pour trouver les solutions, c’était notre boulot d’assurer la traduction concrète. La commande était claire. Aujourd’hui, les politiques se tournent vers les technos en leur disant « qu’est-ce qu’on peut faire ? »…

 Lire ce livre, c’est bien sûr comprendre comment François Hollande a fini par désespérer son propre camp, bien au-delà des frondeurs. Et pourquoi il lui sera difficile de représenter à nouveau sa famille politique en 2017. « J’ai vu que tes amis annoncent déjà ta candidature en 2017, quelle drôle d’idée ! interpelle-t-elle le Président à la fin de son ouvrage. Au fond tu le sais bien, il n’y aura pas de deuxième mandat pour toi ».

 « UN OUVRAGE PLUTOT BIEN CHARPENTE SUR L’IMPOSSIBILITE D’ETRE MINISTRE DE L’ECOLOGIE DANS UN GOUVERNEMENT TOUT ACQUIS AUX INTERETS DES FINANCIERS ET DES INDUSTRIELS »

 Et de deux. Après Cécile Duflot, c’est au tour de Delphine Batho de planter sa plume dans le dos du pouvoir. Deux femmes, deux écolos, deux (ex)-ministres, deux destins presque similaires… Si ce n’est que l’une (Duflot) a quitté le gouvernement de son propre chef, tandis que l’autre (Batho) en a été brutalement limogée, le 2 juillet 2013, par Jean-Marc Ayrault, après une petite année de services.

 Car il ne fait pas bon être une ministre de l’Ecologie convaincue dans le royaume de François Hollande. Un royaume où les magnats du nucléaire, du pétrole et des gaz de schiste trouvent porte grande ouverte à Bercy, à Matignon, et même à l’Elysée…

 Décrire comment s’organise ce petit monde, c’est là l’intérêt d’Insoumise, ouvrage de meilleure facture que celui de l’ex ministre du Logement paru fin août. Dès les premières pages, l’éphémère locataire de l’Hôtel de Roquelaure annonce qu’elle y racontera « étape par étape, la façon dont l’influence des milieux financiers et industriels s’est installée au cœur du pouvoir ». La quadra, qui a encore une belle carrière politique devant elle, ne dit, bien sûr, pas la moitié de ce qu’elle sait…. Mais même incomplet, le témoignage est édifiant. Non seulement, par le récit des pressions exercées par les lobbies. Mais surtout, de celles que lui fit endurer le pouvoir lui-même pour faire passer les intérêts des puissances financières, au mépris de l’intérêt général.

 DINERS A MATIGNON ET LOBBIES INDUSTRIELS

 Au premier chef, il y a les Montebourg et Macron, ambassadeurs serviles des compagnies pétrolières qui lorgnent sur les sous-sols de l’Ile-de-France. Mais aussi l’Elysée qui relaie « en dolby stéréo » que le débat national sur la transition énergétique n’implique pas assez les entreprises – pourtant 130 à participer au débat ! –, ou encore « la pression lancinante des conseillers du président de la République concernant l’instruction des permis miniers »… Sans oublier l’inénarrable Jean-Marc Ayrault qui ne trouve rien de mieux que « reprendre les choses en main » en organisant, à Matignon, des dîners entre sa ministre de l’Environnement et… les patrons d’EDF, Total et Areva ! « Une fois qu’il a obtenu son dû sur le pacte de compétitivité, le patronat voulait son reste sur la politique énergétique », écrit Delphine Batho. Dont acte.

 Phagocyté par la fameuse « promotion Voltaire », le pouvoir s’offre joyeusement aux mains d’un patronat avec qui, dans le fond, il partage les vues. Entre la connivence, les compromissions, et les conflits d’intérêts, voilà Batho cernée. Sur Henri Proglio, patron d’EDF et « ministre fantôme » (sic), elle dit : « Ce que je refusais, il l’obtenait du premier ministre directement ». Quant au président du groupe Vallourec, spécialisé dans la fabrication des tubes destinés à forer le gaz de schiste, il peut compter sur l’oreille attentive de son épouse, qui n’est autre que la directrice du cabinet de… François Hollande. Les lobbies, écrit Delphine Batho, « sont surtout forts de la faiblesse des gouvernants face à eux ». A moins qu’ils soient déjà juste à côté.

 L’AUTEUR:

 Delphine Batho est députée socialiste des Deux-Sèvres. Elle a été porte-parole de François Hollande pendant la campagne présidentielle de 2012. Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, elle a été écartée du gouvernement en juillet 2013 après avoir dénoncé un « mauvais budget » pour l’Ecologie.

 Pages : 272

EAN : 9782246811800

 EODE / 2015 02 20 /

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Svendopoli Roma, la lista degli immobili affittati a zero euro

Su Alemanno scatenarono (il PD e relativi media mainstream ) una bufera per molto meno. Ma Marino può sempre sostenere che non sapeva nulla. Tanto i moralmente superiori sono tali anche davanti ai giudici, vedi sentenza assoluzione di Vendola e Lady Asl

Non è favoritismo e clientelismo

20/02/2015 – di Tommaso Caldarelli

 Il Tempo pubblica le prime quattro liste di immobili a canone “nullo”. Sinistra Ecologia e Libertà modifica il suo sito dopo l’emersione delle notizie. Le opposizioni ancora sulle barricate

Svendopoli Roma, la lista degli immobili del Comune affittati o dati in concessione ad associazioni, partiti, enti religiosi, ma anche a veri e propri locali commerciali fa abbastanza impressione: terreni, fabbricati, locali, aree o suoli a volte praticamente gratis. La lista, fornita dalla Multiservizi Romeo Gestioni che negli anni scorsi si è occupata per conto di Roma Capitale della gestione del Patrimonio sta venendo pubblicata a puntate da un noto quotidiano romano.

SVENDOPOLI ROMA, LA LISTA DEGLI AFFITTI A ZERO EURO – Il Tempo infatti esce in pagina con le prime quattro tabelle dell’Affittopoli capitolina, mentre in Aula si procede a tappe forzate verso l’approvazione della delibera, con il voto finale, scrive il Messaggero, pensato per martedì.

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Tabella Il Tempo, qui gli altri tre schemi

A via di Sant’Agapito un ente ecclesiastico paga un terreno meno di un euro al mese di affitto; “in piazza del Grillo, al civico 1, c’è l’Associazione dei Cavalieri Ospedalieri di Malta e Rodi”, che pagano un canone d’affitto da 1,03 euro al mese per la loro sede vista Fori Imperiali. Il Centro Studi per la Storia dell’Architettura, dice ancora il Tempo, con sede in via del Teatro di Marcello, arriva ad 8 euro al mese. Il Porquoi, locale-pub a San Lorenzo, paga 340 euro al mese di affitto; in via Tomacelli il Mana Mana, bottega di abbigliamento, non arriva a 330 euro di affitto.

 LEGGI ANCHE: Anche la Onlus di Ignazio Marino nell’affittopoli

 ROMA, LE SEDI DEI PARTITI NELL’AFFITTOPOLI – Scoppia anche il caso delle sedi di partito: il circolo di Sinistra, Ecologia e Libertà di Tor Tre teste è in affitto al Campidoglio per un canone da 142 euro al mese; Maurizio Zammattaro, coordinatore di Sel nell’area metropolitana di Roma, spiega al Messaggero che “il locale ospita l’associazione culturale il Segno, che ha lì la sede da ben prima che nascesse Sel. L’associazione, che paga regolarmente l’affitto, ogni tanto ci accoglie per le nostre iniziative”. Navigando sulla pagina ufficiale di Sinistra, Ecologia e Libertà si trova in effetti il circolo di Tor Tre Teste “presso la sede dell’associazione”.

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Ma accedendo alla pagina nella versione della Cache di Google (qui del 16 febbraio) ci si accorge che la precisazione che il circolo si appoggia all’associazione è stata aggiunta successivamente all’emersione delle notizie.

 Sia come sia, le opposizioni sono sulle barricate.

 LEGGI ANCHE: Tutta la storia della svendopoli capitolina

 LE OPPOSIZIONI: “ABUSO D’UFFICIO” – Il Movimento Cinque Stelle con Daniele Frongia ha divulgato la notizia che l’Agenzia delle Entrate, grazie ad una serie di foto aeree fatte nel 2006″, avrebbe scoperto 300 immobili di proprietà del Campidoglio mai “formalmente registrati”, né qualcuno sa “chi ci abiti” – di affitto, ovviamente, manco a parlarne. “L’agenzia ha segnalato ufficialmente la cosa al Comune nel 2008, ma nessuno ha mai fornito una risposta al Catasto”, aggiunge Daniele Frongia del Movimento 5 Stelle; tali immobili non sono stati inclusi nella delibera di alienazione e per l’opposizione è la prova che il Comune non abbia idea di quanti beni sia effettivamente in possesso e che sia necessario un censimento prima di procedere all’alienazione.

 http://www.giornalettismo.com/archives/1742457/svendopoli-roma-lista-degli-immobili-affittati-zero-euro/?utm_medium=referral&utm_source=pulsenews

Cade la “maschera” del regime di Erdogan, che ha reso la Turchia uno dei principali sostenitori delle bande terroriste

 Il governo turco ha deciso di far coinvolgere militarmente le proprie forze in appoggio ai gruppi terroristi, nel nord della provincia di Aleppo, nel corso della battaglia  che oppone questi all’Esercito Nazionale siriano.

Risulta infatti che Ankara ha cercato di bloccare i tentativi dell’Esercito siriano di prendere il controllo della strada di comunicazione che collega la città di Aleppo con il territorio turco e le autorità turche hanno cercato di far rimuovere l’accerchiamento realizzato dall’Esercito siriano intorno alle città di Nubbul e Al Zahra. Ankara ha aperto le sue frontiere ai gruppi terroristi ed ha fornito armi per impedire che si formi una nuova situazione militare nell’area, la stesa dove lo stato turco mira a stabilire una zona cuscinetto per i combattenti dei gruppi terroristi anti Assad.

Fonti dell’Esercito siriano riferiscono che la Turchia ha  fornito un appoggio sostanziale ai gruppi armati, come risulta evidente dal trasferimento di centinaia di combattenti jihadisti e forniture di equipaggiamenti militari, di provenienza da questo paese verso il nord della provincia di Aleppo, incluso i combattenti di razza caucasica che rispondono direttamente all’intelligence turca.

Secondo le informazioni che arrivano dalla città di frontiera di Azaz, le autorità turche hanno aperto il passo di frontiera di Bab al Salam, vicino alla città, per permettere il passaggio in grande numero dei terroristi e delle armi e per permettere l’evacuazione dei terroristi feriti verso gli ospedali turchi.

Dopo aver preso il controllo di alcune città vicine alla frontiera, Bashkoy, Ratyan e Hardetnin, nel nord della provincia di Aleppo, l’Esercito siriano si è ritirato dalla parte di Ratyan, conservando il controllo dell’est della città.

Fonti governative siriane riferiscono che le forze siriane si sono attestate a difesa, in attesa dell’arrivo di nuovi gruppi armati che provengono dalla frontiera turca e sono sostenuti da elementi dell’Esercito turco. Questi gruppi hanno tentato di infiltrarsi nelle località di Hardetnin y Bashkov ma sono stati respinti con forti perdite.

Le forze dell’Esercito siriano sono entrate in entrambe le città ed hanno attaccato i gruppi terroristi con l’obiettivo di troncare la strada internazionale di collegamento che collega Aleppo con la Turchia attraverso Azaz.
Da parte loro i comitati di Difesa Popolare che difendono Nubbul e Al Zahra hanno attaccato due veicoli da trasporto dei ribelli ed hanno annientato tutti i terroristi che erano sui veicoli, nessun superstite. Questo mentre l’aviazione siriana ha attaccato ed annientato un convoglio dei terroristi che percorreva la stessa strada di collegamento. (………………………)
Il coinvolgimento turco si verifica nel momento in cui il fronte dei terroristi di Al Nusra ha criticato di recente il gruppo di Hazm per essersi ritirato dal campo di battaglia. Forti divisioni si registrano fra gli stessi gruppi terroristi con accuse reciproche di fornire informazioni al nemico.

Queste vicende della guerra che vede opporre l’Esercito siriano da quasi 4 anni contro le forze dei terroristi takfiri (wahabiti e salafiti) che si sono infiltrate attraverso la Turchia, è stata stigmatizzata e descritta di recente anche dal Wall Street Journal che ha descritto come il principale problema strategico, nella lotta contro il gruppo dello Stato Islamico, sia rappresentato dalle circa 500 miglia della frontiera turca che costituisce la principale porta d’entrata attraverso cui entrano migliaia di terroristi stranieri per dilagare nei territori di Siria ed Iraq ed ingrossare le fila dell’esercito dello Stato Islamico (ISIS).

Risulta che lo Stato Islamico utilizza questa frontiera, oltre che per fare entrare uomini ed armi, anche per contrabbandare il petrolio che viene estratto dai pozzi in Iraq e che viene contrabbandato all’estero con la complicità delle autorità turche.

Il problema esiste da quando il governo turco, interessato a favorire il rovesciamento del regime di Bashar al-Assad, ha aperto le sue frontiere a chiunque volesse entrare per combattere contro la Siria e destabilizzare il paese, in questo modo sono entrati tutti i terroristi stranieri incluso molti che sono poi passati con l’ISIS. Vedi: WSJ.com

Da notare che in Turchia, paese della NATO, è stato effettuato il primo ponte aereo da parte di aerei cargo USA, utilizzando le basi militari NATO per trasferire enormi quantità di armi ed equipaggiamenti destinati ai gruppi dei ribelli anti Assad. Gli stessi gruppi che hanno avuto finanziamenti da Arabia Saudita e dal Qatar per condurre la campagna militare contro l’Esercito ed il governo siriano. In Turchia, come anche in Giordania, sono stati presenti diversi campi di addestramento per i ribelli jihadisti con istruttori militari statunitensi e britannici.

Si è trattato di una vera cospirazione internazionale contro la Siria che ha trovato però come ostacolo la resistenza accanita dell’Esercito siriano e soprattutto della popolazione siriana che si è opposta al piano statunitense e saudita di far capitolare il governo laico di al Assad e di portare la Saharia (la legge islamica) in un paese arabo dove convivevano le varie confessioni senza problemi.

Fonti:  Al Manar                HispanTv

Traduzione e sintesi: Luciano Lago

Nella foto sopra: l’Esercito siriano prende il controllo di Aleppo

http://www.controinformazione.info/cade-la-maschera-del-regime-di-erdogan-che-ha-reso-la-turchia-uno-dei-principali-sostenitori-delle-bande-terroriste/

RENZI E PINOTTI IN LIBIA, MA PER COMBATTERE LA RUSSIA

Di comidad del 18/02/2015

La democrazia è un po’ come la Scuola, che non fa crescere i ragazzi, ma in compenso infantilizza gli insegnanti. La “crescita democratica” consiste infatti in un percorso di regressione all’infanzia, nel quale non si distingue più tra la realtà ed il “reality show”, e il “dibattito democratico” si risolve in puro allenamento alla credulità. Ma la chiave del successo della propaganda ufficiale consiste appunto nel suo aspetto ludico, nella sua capacità di creare intrattenimento e divertimento.
Persino la guerra all’ISIS diventa un giocare a fare gli “Occidentali” (pensavi di essere un fesso qualsiasi, e invece sei un “occidentale”); ed anche un giocare a fare le vittime e gli “attaccati”, sebbene per ora a bombardare sia sempre e solo il Sacro Occidente. Il Buffone di Arcore non ha voluto mancare neppure lui alla kermesse bellicistica allestita dal fiero condottiero Renzi. E lo spasso per l’opinione pubblica continuerà, almeno finché non dovesse tornare il servizio militare obbligatorio.
Le “notizie” sull’ultimo attentato in Danimarca hanno riconfermato lo stile allusivo ed evocativo della propaganda ufficiale, che preferisce spesso alle menzogne dirette le narrazioni al condizionale, ed i più suggestivi “forse”, che lasciano immaginare e fantasticare, ingigantendo ancora di più le ipotesi. Sinora nulla dimostra che il recente attentato danese abbia qualcosa a che fare con l’estremismo di etichetta islamica, ma bastano i “forse” per giustificare l’allarmismo dei titoli dei giornali.
L’altro ipotetico attentato alla sinagoga danese, secondo i media, avrebbe avuto, “forse”, come obiettivo un vignettista. Che i vignettisti diventino i nuovi eroi della libertà occidentale, risulta coerente con questo contesto ludico. La satira, per definizione, dovrebbe appuntarsi sui potenti; se colpisce invece bersagli deboli, privi di una vera possibilità di replica, come nel caso dell’Islam, allora non è più satira, ma diventa mero dileggio. Non a caso il “Je suis Charlie” ha riscosso tanto successo fra gli under 18. I vignettisti di “Charlie Hebdo” diventano icone e martiri, poiché il dileggio costituisce un valore aggregativo fondamentale per il gruppo adolescenziale; tanto che tutte le sere molti ragazzi si dimostrano pronti a rischiare una coltellata pur di condurre sino in fondo uno sfottò.
Se non si tratta più di “forse”, ma di fatti accertati, invece ci si può tranquillamente sorvolare. La ministra della Difesa Pinotti è volata in Qatar a concertare con l’emirato la collaborazione per la prossima impresa militare in Libia. L’emirato del Qatar può vantare lo status internazionale di collaboratore esterno della NATO, ma ci sarebbe anche da considerare il trascurabile dettaglio che è proprio il Qatar il maggior finanziatore dell’ISIS.
Al Congresso USA è stato presentato persino un rapporto circostanziato sulle attività di finanziamento del Qatar, ed anche della Turchia, a favore dell’ISIS. Ormai non c’è più nulla di riservato o di ipotetico a riguardo, ma ai media è sufficiente non parlarne.
Le cose non vanno meglio neppure quando si tratti di “alleati” ancora più sacri. Non vi sono sinora prove di appoggi diretti di Israele all’ISIS, ma la formazione Al Nusra, che agisce in Siria nell’area del Golan, appartiene pur sempre alla rete jihadista, e non è più un segreto che Israele fornisca sfacciatamente a quei jihadisti appoggio logistico ed aereo.
Intanto in Libia cresce l’esasperazione per la malafede occidentale, ed in una manifestazione a Tobruk i sostenitori del “laico” generale Khalifa Haftar hanno chiesto la cacciata dell’ambasciatore statunitense ed un rapporto più diretto con la Russia. Haftar è oggi l’unico in Libia a tenere testa all’ISIS, e dietro di lui si sta aggregando un fronte trasversale interessato alla stabilizzazione del Paese. Questo fronte “laico” dimostra, “stranamente”, molta più insofferenza anti-occidentale di quanta ne manifesti l’ISIS.
Non c’è nulla di strano però se si considera che sono l’Occidente ed i suoi alleati ad aver creato e finanziato l’ISIS. Con la mediazione del presidente egiziano Al-Sisi, il generale Haftar vorrebbe rifornirsi di armi russe visto che le armi occidentali vanno all’ISIS. Al-Sisi è riuscito sinora a non cadere nelle trappole occidentali, ha dosato il suo intervento militare in Libia, ed ha favorito il riciclaggio del personale gheddafiano in supporto ad Haftar. Sebbene Al-Sisi continui a barcamenarsi, facendo l’amico di tutti, a questo punto il “rischio” è che in Libia, anche sotto la pressione egiziana, si formi un regime “laico” che ritorni alla politica estera filo-russa che già fu di Gheddafi.
Pare proprio che il Sacro Occidente (cioè la NATO) sia più sensibile a questo rischio che al presunto pericolo dell’ISIS, perciò la spedizione in Libia ha chiaramente l’obiettivo di impedire alla Russia di installarsi in Nord-Africa. Russia significherebbe anche Gazprom, con l’eventualità che l’ENI sposti nuovamente il suo asse d’affari verso Est, resuscitando i vecchi accordi con la multinazionale russa.
Gli USA erano allertati contro questa eventualità già dal settembre 2011, quando l’ENI venne ammonita a non avviare accordi sul gas libico con Gazprom. Secondo gli USA, in gioco era la “indipendenza energetica dell’Europa”, mentre gli affari delle multinazionali angloamericane non erano assolutamente nei loro integerrimi pensieri.

http://www.comidad.org/dblog/articolo.asp?articolo=657

Il tunisino arrestato mentre rubava rame in un’azienda, aveva riportato lesioni a una costola Il tunisino arrestato mentre rubava rame in un’azienda, aveva riportato lesioni a una costola

Strano. Chi  difende la propria terra a mani alzate viene giudicato diversamente se subisce un trascinamento e percosse durante un arresto. E c’è chi crede alle barricate di carta

 Lucca, 19 febbraio 2015 – Arresta in flagranza di reato un tunisino che stava rubando dentro un’azienda, ma viene accusato dal ladro di lesioni. Finisce così a giudizio e viene condannato a 6 mesi di reclusione (pena sospesa) nonché al risarcimento danni per 7500 euro e alla rifusione delle spese, 1750 euro più Iva, con pagamento in favore della parte civile di una provvisionale di 3500 euro. La sentenza del Tribunale di Lucca è di alcune settimane fa. E’ quanto accaduto ad un carabiniere in servizio alla Compagnia di Lucca che pur volendo mantenere l’anonimato, ha deciso di raccontare l’accaduto per sottolineare come, secondo lui, chi cerca di assicurare alla giustizia i malviventi per 1200 euro al mese e magari rischiando la vita, deve poi incappare anche in queste disavventure.

 I FATTI. Il carabiniere, difeso dall’avvocato Andrea Balducci, il 12 settembre del 2011 interviene su un colpo in una nota cartiera del capannorese. Nel corso di una perlustrazione, la pattuglia decide di effettuare un controllo nello stabilimento nel quale si erano verificati diversi furti di rame. Nel primo dei due capannoni i militari notano a terra numerose bobine di rame accatastate e, in un angolo, un individuo intento a sfilacciare con un trincetto i fili del prezioso metallo. L’uomo, un tunisino, tenta di fuggire. Viene però bloccato e immobilizzato con le manette. Uno dei due militari compie allora un giro per verificare se vi fossero complici e al ritorno trova il collega che ha in custodia il fermato.

 DIVERSA la versione dell’arrestato che sostiene di essersi già impossessato nei giorni precedenti dei cavi, addirittura in concorrenza con un gruppo di rumeni. Secondo il nordafricano sorpreso in flagranza, al momento della cattura da parte dei carabinieri, uno di questi gli avrebbe provocato ferite trascinandolo in malo modo.

 AL MOMENTO del fotosegnalamento, l’arrestato accusa un malore e viene accompagnato al Pronto Soccorso dove dichiara di lamentare dolori al collo e ad un fianco: racconta che a cagionare tutto ciò erano state le botte subite durante il fermo. Dopo le visite mediche, viene dimesso con una diagnosi di «trauma cranico non commotivo, ematoma al collo, contusioni multiple e micro frattura di una costola». Il carabiniere va così a giudizio per il reato di lesioni personali con l’aggravante di cui all’articolo 61 del codice penale numero 9, aver commesso il fatto in violazione dei doveri inerenti ad una pubblica funzione o di pubblico servizio. Poi la condanna. Una beffa, aggiungiano noi.

 di Massimo Stefanini

http://www.lanazione.it/lucca/arresto-violento-condannato-carabiniere-1.686805