FOGLIO DI VIA A DRAGHI MARIO

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24 ottobre.
 
Domani si svolgerà a Città della Pieve, nei pressi dell’abitazione del Presidente della Bce, la prevista manifestazione indetta dal Coordinamento della sinistra contro l’euro. Nell’occasione verrà consegnato a Draghi il seguente Foglio di Via:
 
Il Coordinamento della sinistra contro l’euro
 
VISTI
 
Gli atti relativi a Draghi Mario, nella sua funzione di Presidente della Banca centrale europea, temporaneamente domiciliato in Citta della Pieve, Vocabolo Il Monte, dai quali risulta che lo stesso è segnalato alla Pubblica Opinione per:
 
-Devastazione e saccheggio della Grecia per aver imposto assieme ai sodali del Fmi e della Commissione europea  il famigerato “memorandum”;
 
-Attentato alla Costituzione e violazione della giurisprudenza costituzionale italiana che ne fa applicazione [Art. 90 della Carta e Art. 283 c.p.]per aver calpestato la SOVRANITÀ dello Stato italiano, avendo inviato, il 5 agosto del 2011, in veste di Governatore di Bankitalia ed  in concorso con l’allora Presidente della Bce J. C. Trichet, la lettera a tutti nota con cui determinava la speculazione sul debito pubblico italiano e quindi la congiura con cui faceva cadere il governo in carica per far posto a quello di Mario Monti;
 
– Aggiotaggio e speculazione finanziaria, — [Art.501 c.p.:“Chiunque al fine di turbare il mercato interno dei valori o delle merci, pubblica o altrimenti divulga notizie false, esagerate o tendenziose o adopera altri artifici atti a cagionare un aumento o una diminuzione del prezzo delle merci, ovvero dei valori ammessi nelle liste di borsa o negoziabili nel pubblico mercato, è punito con la reclusione fino a tre anni e con la multa da euro 516 a euro 25.822.”]
 
CONSTATATO
 
Che i comportamenti sopra citati si sono sostanziati anche all’interno del territorio di questo comune e qui trovano continuità a danno del popolo lavoratore italiano;
 
ATTESO
 
Che i dati raccolti sono da considerarsi elementi sintomatici di elevata pericolosità sociale, che egli, nell’esercizio delle sue funzioni, tende a reiterare i suddetti reati;
 
COMUNICA
 
Draghi Mario che per i motivi sopra esposti, esistono condizioni da farlo ritenere persona socialmente pericolosa. Gli ingiunge, pertanto, di allontanarsi dal territorio di questo comune entro e non oltre 24 ore dalla notifica della presente, e di non farvi ritorno per la durata di anni 3.
 
DELEGA
 
Per la notifica del presente Foglio di via obbligatorio, al solo fine di dare all’atto data certa, i manifestanti convenuti davanti alla sua abitazione
 
Il presente provvedimento è inappellabile.
 

LUC MICHEL PARLE DE KADHAFI ET DE LA LIBYE SUR ‘CITOYEN TV’

PCN-TV avec Citoyen TV/

2014 10 22/

 Luc MICHEL sur CITOYEN TV

– la TV de la Diaspora africaine (Paris) –

parle de Mouammar Kadhafi et de la Libye.

dans le JOURNAL du 22 octobre 2014 …

PCN-TV - LM sur CITOYEN TV kadhafi et la Libye (2014 10 22) FR

La résolution 1973 a conduit à la mort de KADHAFI le 20 Octobre 2011. Quelles sont les vraies raisons de ce crime ? Quelles leçons pour l’Afrique au moment où l’on célèbre ce triste anniversaire ?

 Luc MICHEL (dirigeant du Réseau paneuropéen du MCR libyen, le Mouvement des Comités Révolutionnaires) a non seulement rencontré le guide Kadhafi mais aussi à avoir longtemps combattu avec la Jamahiriya et ses Comités Révolutionnaires.

 Luc MICHEL parle de la Résolution 1973, de la destruction de la Jamahiriya, du complot occidental contre la Libye. Et répond à la question « quel défi représentait Kadhafi pour les Occidentaux et pourquoi l’ont ils assassiné ? ».

 Le Journal complet sur : https://vimeo.com/109859404

 PCN-SPO

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INTERVENTION DE POUTINE AU CLUB VALDAI: VERS LA FIN DU MONDE UNIPOLAIRE

# EODE PRESS OFFICE/ VERBATIM/

 EODE Press Office avec RIA Novosti/

2014 10 24/

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https://vimeo.com/eodetv/ EODE PO - Poutine a Valdai (2014 10 24) FR 1

Vladimir Poutine, ce vendredi à Sotchi, lors de la séance plénière finale de la 11e réunion du Club de discussion international Valdaï (*) :

 L’UNIPOLARITE A OUVERT LA VOIE AUX MANIFESTATIONS DE LA VANITE NATIONALE

 « L’unipolarité a ouvert la voie aux manifestations de la vanité nationale pour imposer la volonté du fort, c’est, au fond, l’apologie de la dictature », a déclaré le président de Russie Vladimir Poutine.

« Le moment d’unipolarité a démontré d’une façon convaincante qu’accroître la domination d’un centre de force ne conduit pas à une meilleure gestion des processus mondiaux. Dans le même temps elle (l’unipolarité) a ouvert la voie aux manifestations de la vanité nationale, à la manipulation de l’opinion publique, à une répression grossière de la volonté du faible par la volonté du fort. Car au fond le monde unipolaire est l’apologie de la dictature sur les gens et sur les pays », a dit Vladimir Poutine.

 LES ÉTATS-UNIS PEUVENT FAIRE JOUER « LE ROLE DE L’URSS » A L’IRAN, LA CHINE OULA RUSSIE

 Pour les Etats-Unis, cela importe peu qui va jouer « le rôle de l’URSS » – l’Iran, la Chine, ou la Russie. Ce pays essaie constamment de diviser le monde et former une image d’un pays ennemi, a indiqué le président russe Vladimir Poutine.

« Peu importe qui a le « rôle de l’URSS », la place de l’adversaire principal, dans la propagande américaine. Cela peut être l’Iran, le pays qui développe ses propres technologies nucléaires, la Chine, la première économie mondiale, ou la Russie, une superpuissance nucléaire », a indiqué Poutine lors de la de la conférence du Club international de discussion Valdaï.

Selon Poutine, on voit actuellement de nouvelles tentatives de « fracturer le monde ».

« (Nous les voyons entreprendre) des tentatives de dessiner des lignes de démarcation, de créer des coalitions d’après le principe du « contre » et non pas le principe du « pour », et former à nouveau l’image de l’ennemi, comme ce fut le cas pendant la Guerre Froide. Et en même temps de tenter d’obtenir le droit d’être le leader, ou d’avoir le droit de diktat, si vous voulez », a déclaré le président russe.

 LE SYSTEME DE SECURITE MONDIALE A BOUT DE SOUFFLE

 Le système de sécurité mondiale et régionale est sérieusement affaibli et morcelé, a estimé vendredi à Sotchi le président russe Vladimir Poutine.

“Il n’y a, malheureusement, plus de garanties ni de certitude que le système actuel de sécurité mondiale et régionale soit capable de nous épargner des bouleversements. Ce système est sérieusement affaibli, morcelé et déformé. Les institutions internationales et régionales de coopération politique, économique et culturelle traversent une période difficile”, a déclaré le chef de l’Etat à Sotchi.

 LES SANCTIONS SAPENT LES FONDEMENTS DU COMMERCE INTERNATIONAL

 Les sanctions sapent les fondements du commerce international et les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine lors de la séance plénière finale du club de discussion international Valdaï à Sotchi.

“Les sanctions sapent les fondements du commerce international, les règles de l’OMC, le caractère immuable de la propriété privée et le modèle libéral de la mondialisation reposant sur le marché, la liberté et la concurrence. Le modèle dont les pays occidentaux sont les principaux bénéficiaires. A présent, ils risquent de perdre la confiance en tant que leaders de la mondialisation. Etait-ce nécessaire?”, a indiqué M.Poutine.

Il a rappelé que le bien-être des Etats-Unis dépendait beaucoup de la confiance des investisseurs, des détenteurs étrangers de dollars et de bons du Trésor américain.

EODE PO - Poutine a Valdai (2014 10 24) FR 2

L’OCCIDENT AUX PRISES AVEC LES CONSEQUENCES DE SA POLITIQUE

 L’Occident donne l’impression d’être en perpétuelle lutte contre les résultats de sa propre politique, qu’il paie au prix fort, a estimé vendredi le président russe Vladimir Poutine.

“On a parfois l’impression que nos collègues et amis ne cessent de lutter contre les résultats de leur propre politique. Ils lancent toute leur puissance pour éliminer les risques qu’ils créent eux-mêmes, en le payant de plus en plus cher”

 WASHINGTON JUGE INUTILE DE REFORMER LES RELATIONS INTERNATIONALES

 Le système des relations internationale avait besoin d’être repensé, mais les Etats-Unis, qui se sont proclamés vainqueurs de la guerre froide, n’ont pas jugé nécessaire de lancer une réforme, a déclaré vendredi à Sotchi le président russe Vladimir Poutine.

“Il fallait procéder à une reconstruction raisonnable, adapter le système des relations internationales à une nouvelle situation. Mais les Etats-Unis, qui se sont proclamés vainqueurs de la guerre froide, ce que je trouve assez présomptueux de leur part, ont estimé qu’aucune réforme n’était nécessaire”, a indiqué M.Poutine de la séance plénière finale de la 11e réunion du Club de discussion international Valdaï.

Selon le président, les actions entreprises à l’époque ont aggravé le déséquilibre des forces sur la scène internationale au lieu de garantir la stabilité dans le monde.

 LA RUSSIE N’ATTENTE PAS A LA SOUVERAINETE DE SES VOISINS

 Les affirmations selon lesquelles la Russie cherche à rétablir un “empire” et attente à la souveraineté de ses voisins sont complètement infondées, a déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine dans une intervention devant les membres du club de discussion Valdaï.

“Les affirmations selon lesquelles la Russie attente à la souveraineté de ses voisins sont dépourvues de fondement. Je tiens à souligner que la Russie ne réclame pas de place exclusive dans le monde”, a indiqué le président. “Tout en reconnaissant les intérêts d’autrui, nous voulons que nos intérêts soient également pris en compte”, a affirmé le chef de l’Etat russe.

 LES USA MENACENT LE SYSTEME DE CONTROLE DES ARMEMENTS

 Les actions des Etats-Unis risquent de provoquer la destruction du système de contrôle des armements, a déclaré vendredi à Sotchi le président russe Vladimir Poutine.

“La destruction système actuel des traités sur la limitation et le contrôle des armements est tout à fait possible et ce sont les Etats-Unis qui ont lancé ce processus dangereux en se retirant unilatéralement du Traité sur la limitation des systèmes antimissiles balistiques (Traité ABM) en 2002”, a indiqué M.Poutine de la séance plénière finale de la 11e réunion du Club de discussion international Valdaï.

Les Etats-Unis “ont ensuite procédé à la création de leur système global de défense antimissile. Chers amis et collègues, je tiens à attirer votre attention sur le fait que ce n’est pas la Russie qui a initié ce processus”, a noté M.Poutine.

“Nous revenons à l’époque où seule la peur, +l’équilibre de la destruction réciproque+, et non l’équilibre des intérêts et des garanties réciproques, retient les pays de s’engager dans une confrontation directe”, a-t-il conclu.

 DES “ENGAGEMENTS MUTUELS” POUR EVITER L’ANARCHIE MONDIALE

 Il est nécessaire de créer un système explicite d’engagements mutuels, sans quoi les signes d’anarchie mondiale seront de plus en plus manifestes, a prévenu vendredi le président russe Vladimir Poutine.

“Si nous ne mettons pas en place un système explicite d’engagements et d’accords mutuels et si nous ne formons pas de mécanismes de règlement des crises, les signes d’anarchie mondiale ne manqueront pas de s’affirmer”, a déclaré le chef de l’Etat lors de la séance plénière finale du club de discussion international Valdaï à Sotchi.

 LES DEMARCHES IRREFLECHIES MENACENT L’ORDRE MONDIAL

 Il faut éviter les démarches irréfléchies dans la politique internationale, sans quoi les crises actuelles constitueront un prélude à l’effondrement de l’ordre mondial, a déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine dans une intervention devant les membres du club de discussion Valdaï.

“Nous sommes parfaitement conscients que le monde s’est engagé dans une époque de changements et de mutations profondes, époque où nous devons tous faire preuve d’un degré élevé de prudence et d’une capacité à éviter les démarches irréfléchies. Au cours des années écoulées depuis la guerre froide, les acteurs politiques internationaux ont quelque peu perdu ces qualités. Il est aujourd’hui nécessaire de s’en souvenir, sans quoi l’espoir d’un développement pacifique durable sera une illusion dangereuse et les bouleversements actuels constitueront un prélude à l’effondrement de l’ordre mondial”, a déclaré le chef de l’Etat russe.

 ARSENAUX NUCLEAIRES: POURSUIVRE LE DIALOGUE

 La Russie appelle à poursuivre les entretiens sur la réduction des arsenaux nucléaires, a déclaré vendredi à Sotchi le président russe Vladimir Poutine.

“Nous souhaitons poursuivre les entretiens. Nous insistons sur des entretiens sur la réduction des arsenaux nucléaires. Moins d’armes nucléaires il y a dans le monde, mieux c’est. Nous sommes prêts à une discussion sérieuse et substantielle sur le désarmement nucléaire”, a indiqué M.Poutine de la séance plénière finale de la 11e réunion du Club de discussion international Valdaï. Il a appelé à renoncer à la politique du deux poids deux mesures.

 V.V. Poutine a rappelé que de nombreuses armes de précision modernes ont déjà “des performances comparables à celles des armes de destruction massive”. “Si on renonce complètement au potentiel nucléaire, les pays qui créent et produisent des armes de précision bénéficieront d’un avantage militaire évident. Cela détruira l’équilibre stratégique et risque de déstabiliser la situation. On sera tenté de porter la première frappe de neutralisation. Bref, les risques ne font que s’accroître”, a noté le président russe.

 LA RUSSIE EXIGE LE RESPECT DE SES INTERETS

 La Russie ne prétend pas au leadership mondial, mais veut que ses intérêts soient respectés, a déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine devant les membres du club de discussion international Valdaï.

“La Russie ne prétend à aucun leadership mondial. La thèse selon laquelle la Russie prétend à l’exclusivité est complètement fausse”, a indiqué le chef de l’Etat russe.

“Nous ne réclamons pas de place particulière au soleil, mais estimons que tous les participants de la communication internationale doivent respecter les intérêts mutuels. Nous sommes prêts à respecter les intérêts de nos partenaires et comptons sur une attitude tout aussi respectueuse envers nos propres intérêts”, a affirmé Vladimir Poutine.

 LE RISQUE CROISSANT DE CONFLITS ENTRE GRANDES PUISSANCES

 L’éventualité qu’une série de conflits impliquant des grandes puissances éclate a brusquement augmenté, a signalé vendredi lors d’une rencontre à Sotchi avec les participants au Club de discussion international Valdaï.

“Aujourd’hui déjà, l’éventualité de toute une série de conflits impliquant directement ou indirectement des grandes puissances a augmenté en flèche. Non seulement des contradictions traditionnelles entre Etats, mais aussi l’instabilité intérieure de certains pays constituent un facteur de risque”, a déclaré le chef de l’Etat.

Et d’ajouter que cela concernait particulièrement les pays situés à la jonction d’intérêts géopolitiques des grandes puissances ou à la frontière des continents culturels, historiques, économiques ou civilisationnels.

“L’Ukraine est un exemple de ce genre de conflits qui se répercutent sur le rapport de forces dans le monde, et je pense qu’il (ce conflit, ndlr) n’est pas le dernier, loin de là!”, a conclu Vladimir Poutine.

 UKRAINE: ARRETER LA GUERRE IMMEDIATEMENT

 Il est capital pour l’Ukraine d’arrêter immédiatement la guerre, après quoi on pourra envisager un dialogue, a indiqué vendredi le président russe Vladimir Poutine.

“Le principal est d’arrêter la guerre immédiatement”, a déclaré le chef de l’Etat.

Et d’ajouter qu’on ne pourrait parler de reprise du dialogue entre Kiev et le Donbass qu’après la fin de la guerre.

 NDLR : Les autorités ukrainiennes mènent depuis avril dernier une opération militaire d’envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au coup d’Etat de février. Selon l’Onu, les hostilités ont fait plus de 3.700 morts et plus de 9.000 blessés parmi les civils.

Le 5 septembre, les représentants de Kiev et les dirigeants des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont signé un accord de cessez-le-feu à Minsk, avec la médiation de la Russie et de l’OSCE.

Le 19 septembre, les parties ont également signé un mémorandum de paix stipulant l’arrêt de l’usage des armes, le retrait de 15 km des pièces d’artillerie lourdes depuis leur “ligne de contact”, la création d’une zone de sécurité de 30 km dans l’est de l’Ukraine interdisant aux avions de combat et aux drones de survoler la zone de sécurité et prévoyant le départ des mercenaires étrangers des deux camps.

L’application de ces accords se heurte à des difficultés, car les échanges de tirs se poursuivent sur le terrain. Les autorités de Kiev continuent d’employer des armes lourdes, détruisant ainsi les infrastructures économiques et sociales de la région.

 UKRAINE: MOSCOU A AIDE IANOUKOVITCH A FUIR

 Moscou a aidé le président Viktor Ianoukovitch à se réfugier en Crimée après le coup d’Etat à Kiev, avant de le transférer en Russie à sa demande, a annoncé vendredi le président russe Vladimir Poutine dans son intervention devant les membres du club de discussion international Valdaï.

“Je ne vous cacherai pas que nous l’avons aidé à se réfugier en Crimée, où il a passé plusieurs jours. A cette époque, la Crimée faisait encore partie de l’Ukraine, mais puisque les événements à Kiev évoluaient très vite et de manière tumultueuse, il n’avait aucun intérêt à rentrer à Kiev”, a raconté M. Poutine lors de la dernière réunion du club.

Selon lui, il était extrêmement dangereux pour Viktor Ianoukovitch de revenir à Kiev, où les putschistes tuaient des activistes du Parti des régions restés fidèles à l’ancien président ukrainien.

“L’opinion publique ne le sait pas, mais des meurtres ont été perpétrés à Kiev et des personnes ont été brûlées vives. Un groupe de nationalistes est entré dans un bureau du Parti des régions, a saisi des membres du personnel technique et les a tués avant de brûler leurs corps dans un sous-sol”, a affirmé M. Poutine.

D’après lui, dans ce contexte, Viktor Ianoukovitch a demandé à être transféré en Russie.

“C’est ce que nous avons fait”, a indiqué le président russe.

En voyant l’évolution des événements, les habitants de la Crimée ont demandé à la Russie de les aider à organiser un référendum.

Ce dernier s’est déroulé en bonne et due forme. Près de 97% des participants au scrutin ont voté pour l’adhésion de la péninsule à la Fédération de Russie.

 POUTINE PRONE UN ESPACE ECONOMIQUE “DE L’ATLANTIQUE AU PACIFIQUE”

 L’UE et l’Union économique eurasiatique (UEEA) devraient mener un dialogue sur la création d’un espace économique unique s’étendant de l’Atlantique au Pacifique, a déclaré vendredi à Sotchi le président russe Vladimir Poutine.

“Nous saluerions le lancement d’un dialogue substantiel entre l’Union eurasiatique et l’Union européenne qu’on nous a toujours refusé. Et je ne comprends pas pourquoi, où est le problème?”, a indiqué M.Poutine de la séance plénière finale de la 11e réunion du Club de discussion international Valdaï.

L’Union économique eurasiatique (UEEA) réunira à partir du 1er janvier 2015 la Biélorussie, la Russie et le Kazakhstan, qui possèdent déjà un territoire douanier commun (Union douanière). Sa mise en place achèvera la création d’un grand marché commun de 170 millions d’habitants dans l’espace de la Communauté des Etats Indépendants (CEI).

“Nous croyons qu’il faut discuter de la création d’un espace unique de coopération économique et culturelle, s’étendant de l’Atlantique au Pacifique. J’en ai parlé à plusieurs reprises et beaucoup de nos partenaires occidentaux, notamment européens, ont appuyé cette idée”, a ajouté le président russe.

 POUTINE N’A “JAMAIS” MIS EN DOUTE LA SOUVERAINETE DE L’UKRAINE

 Le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi à Sotchi n’avoir jamais mis en doute la souveraineté de l’Ukraine.

“Quant à ma position sur l’Ukraine, en tant qu’Etat souverain, je n’ai jamais mis en doute que l’Ukraine est un Etat européen souverain et moderne. Or, il en va autrement pour l’histoire de la formation de l’Ukraine dans ses frontières actuelles, qui a été un processus assez compliqué”, a indiqué le chef de l’Etat lors de la séance plénière finale du Club de discussion international Valdaï à Sotchi.

Et de rappeler que le terme Novorossiya (nom donné actuellement aux régions insurgées de l’est ukrainien) était un nom historique désignant une région ayant pour capitale la ville russe de Novorossisk.

 NDLR : Refusant de reconnaître les autorités arrivées au pouvoir à Kiev suite au coup d’Etat de février 2014, de nombreux habitants du sud-est de l’Ukraine ont réclamé la fédéralisation de l’Ukraine avant de proclamer l’indépendance de leurs régions par rapport à Kiev. En avril dernier, les régions de Donetsk et de Lougansk ont proclamé des “républiques populaires” avant de former l’union de Novorossiya. Kiev, qui ne reconnaît pas les deux républiques autoproclamées, mène une opération militaire d’envergure dans l’est de l’Ukraine depuis la mi-avril. Le 5 septembre dernier, Kiev et les insurgés ont adopté un cessez-le-feu.

 SYRIE/LIBYE : LA POLITIQUE US DECONNECTEE DE LA REALITE

 La politique américaine en Syrie et en Libye est déconnectée de la réalité, a déclaré vendredi à Sotchi le président russe Vladimir Poutine.

“Je considère qu’il s’agit d’une politique absolument irréfléchie, non professionnelle et déconnectée de la réalité”, a indiqué M.Poutine de la séance plénière finale de la 11e réunion du Club de discussion international Valdaï.

Selon lui, les Etats-Unis ont armé l’opposition en Libye et en Syrie sans réfléchir aux conséquences. “Ils croyaient nécessaire de soutenir l’opposition démocratique civilisée en Syrie. Ils l’ont soutenue et armée et puis la moitié des combattants de l’opposition sont passés à l’EIIL. Ne pouvait-on pas y réfléchir à l’avance?”, s’est interrogé M.Poutine.

Moscou est hostile à cette politique de Washington. “Nous considérons qu’elle est erronée et qu’elle nuit à tout le monde, y compris aux Etats-Unis”, a-t-il ajouté.

 NDLR : Le groupe terroriste Etat islamique (EI), appelé autrefois l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) sévissait au départ principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales. Il y a quelques mois, cette organisation liée à Al-Qaïda a intensifié ses activités en Irak. Les activités de l’EI ont provoqué des milliers de morts civiles et l’exode des centaines de milliers de réfugiés. Plusieurs milliers de personnes sont détenues en otages.

Une situation très tendue persiste en Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011. Le pays demeure le théâtre d’hostilités entretenues par de nombreuses formations paramilitaires organisées selon le principe territorial ou tribal. Ces groupes sont parfois mieux équipés et armés que la police et se substituent même à cette dernière dans certaines régions du pays.

 LE MONDE A BESOIN D’UN NOUVEAU CONSENSUS DES FORCES RESPONSABLES

 Le président Poutine est sûr que le monde a besoin « d’un nouveau consensus des forces responsables ». Il faut commencer à s’entendre sur les principes et gérer en commun les risques. L’anarchie ne fera que se généraliser si un système cohérent des engagements mutuels n’est pas mis en place, a souligné le leader russe en intervenant devant les participants du club de discussion Valdaï.

Selon Vladimir Poutine, les États-Unis tentent de réanimer le schéma de gouvernance du monde du temps de la « guerre froide » mais ces tentatives font juste le contraire.

« La guerre froide » est finie… mais il s’en est suivie une pagaille », dit Poutine et ajoute que la structure « monopolaire » du monde s’est avérée incapable de faire face aux vraies menaces comme les conflits régionaux, le terrorisme, le trafic de drogues, le fanatisme religieux, le chauvinisme et le néonazisme. Elle avait au contraire démontré que « la domination accrue d’un seul centre de pouvoir n’a pas permis de mieux contrôler les processus globaux. La structure monopolaire a ouvert la voie aux manifestations de la présomption nationale, à la manipulation de l’opinion publique et à la suprématie du plus fort », a conclu Poutine.

 LA FIN DU MONDE UNIPOLAIRE

 Finalement, le monde unipolaire a créé des problèmes pour l’Amérique elle-même qui si bien que les États-Unis s’efforcent maintenant de recréer « une sorte de monde quasi-bipolaire » comme modèle qui convient le mieux pour maintenir le leadership américain. De plus, estime Poutine, peu importe qui prendre dans la propagande américaine la place « du centre du mal » occupée dans le temps par l’URSS : cela pourrait être l’Iran, la Chine ou la Russie. « Nous sommes à nouveau témoins des tentatives de morceler le monde, de tracer les lignes de démarcations de forger des coalitions pour accentuer la confrontation et créer l’image d’ennemi, fait valoir le leader russe.

« C’est le début de la période des divergences d’interprétation et des réticences quand la légitimité de tel ou tel régime est fonction de sa loyauté ». Selon Vladimir Poutine, « nous assistons à la probabilité accrue de conflits aigus avec la participation au moins indirecte des grandes puissances ». De plus, le risque s’associe désormais non seulement aux contradictions interétatiques traditionnelles mais encore à l’instabilité intérieure surtout dans le cas des pays situés au carrefour des intérêts géopolitiques des grands États ou à la limite de ce qu’on peut appeler continents culturels, historiques, économiques et civilisationnels. « L’Ukraine est juste un exemple de ces conflits qui se répercutent sur le rapport de forces dans le monde et cet exemple est loin d’être le dernier », a-t-il ajouté.

 RETABLIR L’EFFICACITE DU SYSTEME DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES ET REGIONALES

« Agir sur les récalcitrants en espionnant ses propres alliés », dit Poutine et ajoute que compte tenu de la situation explosive dans le monde, le renoncement à toutes les règles dans les relations internationales n’est pas à exclure. « Ce monde, est-il vraiment confortable ?, s’interroge Poutine.

Le président russe est sûr qu’il est parfaitement possible de rétablir l’efficacité du système des institutions internationales et régionales si on fait preuve de volonté politique. Il ne s’agit pas de transactions locales, de partage des sphères d’influence dans l’esprit de la diplomatie classique, ni d’une domination totale. « Il faut rééditer l’interdépendance, estime Poutine. – C’est un bon instrument permettant d’harmoniser les positions ».

Le leader russe a appelé à tracer la frontière entre les efforts déployés pour garantir la sécurité internationale et l’ingérence dans les affaires intérieurs des États souverains. « Il fait définir nettement les limites des actions unilatérales et les cas où les mécanismes internationaux s’imposent ». La question de contenu de souveraineté devient à peu près primordiale pour la stabilité du monde.

Il est évident que le débat sur les critères d’usage de la force est particulièrement délicat et qu’ils sont étroitement associées aux intérêts de tels ou tels pays mais l’absence de critères intelligibles est autrement dangereuse. « Le résultat réel ne peut être obtenu que si les acteurs internationaux arrivent à s’entendre sur l’harmonisation de leurs intérêts fondamentaux et sur les limites raisonnables de leur action », a fait valoir Vladimir Poutine.

 Selon lui, la Russie n’a pas l’intention de forger des blocs ou de s’entraînement dans un Échange de coups ». « Nous respectons les intérêts des autres et voulons tout simplement qu’on tienne également compte de nos intérêts et de notre position », dit le président.

« Le monde s’est engagé dans l’époque des changements et nous devons tous nous monter très prudents et éviter les démarches irréfléchies. Après la fin de la « guerre froide », les acteurs internationaux ont en partie perdu ces qualités. Le temps est venu de se le rappeler. « L’édification d’un monde plus stable est une tâche très complexe qui suppose un travail long et patient. Nous avons pu élaborer les règles de coexistence au lendemain de la Seconde guerre mondiale et avons réussi à nous entendre dans les années 1970 à Helsinki. Notre devoir commun consiste à résoudre ce problème fondamental aujourd’hui, à l’étape nouvelle du développement », estime le président russe.

 EODE Press Office / RIA Novosti

(titres et intertitres de la Rédaction)

 (*) La 11e réunion du club international de discussion Valdaï a réuni 108 experts, historiens et analystes politiques de 25 pays. Sa session plénière finale est consacrée aux facteurs d’érosion du système actuel des institutions et des normes du droit international.

Institué en septembre 2004, le Club de discussion international Valdaï rassemble chaque année près de trois cents analystes politiques de différents pays et aborde des thèmes dont la discussion permet aux participants étrangers de mieux comprendre la Russie.

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POUTINE POUR LA GRANDE-EUROPE “DE L’ATLANTIQUE AU PACIFIQUE”

Luc MICHEL pour PCN-INFO / Avec RIA Novosti/ 2014 10 24/

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Poutine prône un espace économique “de l’Atlantique au Pacifique”

titre de soir RIA Novosti …

PIH - LM poutine grande-europe valdai (2014 10 24) FR 2

 UN CONCEPT GEOPOLITIQUE : LA « GRANDE-EUROPE »

 Retour sur un concept géopolitique créé par Jean THIRIART, le fondateur de notre Organisation transnationale, dès 1964 – tout juste 50 ans – avec un livre fondateur « L’EUROPE. UN EMPIRE DE 400 MILLIONS D’HOMMES ». Où THIRIART  fixait déjà les frontières de sa « Grande-Europe » de Reykjavik à Vladivostok (1). Idées d’avant-garde d’un grand précurseur (2).

 Puis, avec l’asujetissement de plus en plus étroit de ce qui était encore la CEE via l’OTAN à l’impérialisme américain, sera venu le temps d’envisager l’unification de notre Continent d’Est en Ouest : de Vladivostok à l’Atlantique. Ce sera le temps dès 1983  (30 ans déjà) de l’ECOLE GEOPOLITIQUE EURO-SOVIETIQUE, avec toujours THIRIART, l’espagnol CUADRADO COSTA (prématurément disparu en 1988) et moi-même. Nous parlions d’ « Empire euro-soviétique ». En 1986, ma Revue CONSCIENCE EUROPEENNE publiait un numéro thématique sur la « géopolitique des grands espaces », où nous tirions pour la première fois depuis les Années 30 des concepts idéologiques enfouis : Eurasisme, Eurasie, national-bolchévisme russe (3).

En 1983 comme en 1964, nous étions seuls, isolés , incompris (4). Il faudra trente ans de combat politique et idéologique pour que notre PCN impose ses idées, souvent copiées …

 Précisons que cette « Eurasie », rénovée, reformulée dans un sens opposition USA/Grande-Europe et non plus Occident/Orient comme les Eurasistes des Années 1920-30, est évidemment le même concept géopolitique, avec le même contenu, que la « Grande-Europe ». Et que les figures de l’Eurasisme russe, à gauche comme Ziouganov, ou à droite comme Duguine, se sont directement inspirés de nos théories des Années 80.

 POUTINE PRONE UN « ESPACE ECONOMIQUE DE L’ATLANTIQUE AU PACIFIQUE »

 Revoilà le concept central de « L’Empire euro-soviétique » qui resurgit par la voix de Poutine : la fusion UE – Russie, en commençant par l’économie (suivant les théories du grand Friedrich LIST.

 Que dit Poutine ?

« L’UE et l’Union économique eurasiatique (UEEA) devraient mener un dialogue sur la création d’un espace économique unique s’étendant de l’Atlantique au Pacifique », a déclaré le président russe Vladimir Poutine, ce vendredi à Sotchi, lors de la séance plénière finale de la 11e réunion du Club de discussion international Valdaï (5).

 « Nous saluerions le lancement d’un dialogue substantiel entre l’Union eurasiatique et l’Union européenne qu’on nous a toujours refusé. Et je ne comprends pas pourquoi, où est le problème? », a indiqué M.Poutine

 “Nous croyons qu’il faut discuter de la création d’un espace unique de coopération économique et culturelle, s’étendant de l’Atlantique au Pacifique. J’en ai parlé à plusieurs reprises et beaucoup de nos partenaires occidentaux, notamment européens, ont appuyé cette idée”, a ajouté le président russe. Mais çà c’était avant la crise ukrainienne, organisée, instrumentalisée par les USA pour opposer Bruxelles et Moscou (6).

 LA « SECONDE EUROPE » QUE MOSCOU CONSTRUIT A L’EST

 L’Union économique eurasiatique (UEEA) réunira à partir du 1er janvier 2015 la Biélorussie, la Russie et le Kazakhstan, qui possèdent déjà un territoire douanier commun (Union douanière). Sa mise en place achèvera la création d’un grand marché commun de 170 millions d’habitants dans l’espace de la Communauté des Etats Indépendants (CEI). S’y joindra, notamment, en 2015 l’Arménie. C’est une SECONDE Europe qui s’élève à l’Est et concurrente de celle en crise de Bruxelles (7). Concept que j’ai défini dès 2006, au début du processus unificateur initié par Poutine.

 Une seconde Europe, qui attire à elle plusieurs anciennes républiques soviétiques.

La Russie a en effet mis en place un processus agrégateur semblable à celui de l’Union Européenne, avec des unions autour des organismes transnationaux qui se constituent autour de Moscou : Communauté économique eurasiatique (CEEA : Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizie, Ouzbékistan, Russie et Tadjikistan), Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC de la Communauté des Etats indépendants, alliance militaire du type de l’Organisation du Traité de Varsovie), Organisation de coopération de Shanghai (OCS : Russie, Kazakhstan, Kirghizie, Chine, Tadjikistan et Ouzbékistan. Le Pakistan, l’Iran, l’Inde et la Mongolie y ont le statut d’observateur, la Chine et la Russie y jouent des rôles clés), Espace économique unifié (EEU : Russie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizie et Tadjikistan).

 SUR LE CONCEPT GEOPOLITIQUE DE « SECONDE EUROPE »

 Lire :

EODE Think Tank/ Géopolitique / Thèses sur la « Seconde Europe » unifiée par Moscou

Sur http://www.lucmichel.net/2013/11/24/eode-think-tank-geopolitique-theses-sur-la-seconde-europe-unifiee-par-moscou/

Luc MICHEL

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# NOTES ET RENVOIS :

(1) Dans son livre prophétique intitulé « L’EUROPE, UN EMPIRE DE 400 MILLIONS D’HOMMES », Thiriart, dans lequel nous voyons le « Marx » de la Révolution européenne, définissait les conditions de la libération et de l’unification de la Nation-Europe et énonçait les conditions de sa puissance : une dimension minimale de 400 millions d’Européens, une monnaie unique, une Armée intégrée indépendante de l’OTAN, des frontières géopolitiques incluant la Méditerranée et l’Est européen, un exécutif transnational. Le tout impliquant l’expulsion des USA d’Europe..

La pensée de Jean Thiriart, qui est un des grands théoriciens et géopoliticiens du XXième Siècle, est totalement occultée, étouffée en Europe occidentale et singulièrement dans l’Espace francophone. Alors que nombre de ses thèses ont été abondamment plagiées ou suivies, y compris au plus haut niveau. Mais en Russie, c’est un théoricien reconnu, dont les thèses constituent l’un des axes principaux de la nouvelle pensée « eurasiste », qui inspire même une partie de l’entourage de Poutine (et qui lui vaut parfois d’être taxé de « national-bolchevisme »). Et le Manuel de Géopolitique des jeunes officiers russes consacre à Thiriart des pages élogieuses.

Visionnaire puissant, Thiriart, qui est le premier théoricien de notre « Communautarisme européen », a doté notre Organisation transnationale, et singulièrement le PCN qui l’incarne politiquement depuis 1984, d’une idéologie d’avant-garde. Nous avons souvent raison bien avant les autres. Et nos thèses incarnent l’avenir et la modernité.

Ainsi entre 1962 et le milieu des années 80, nous avons énoncé avec plusieurs décennies d’avance tous les thèmes qui constituent aujourd’hui la problématique de l’unification européenne :

– l’Europe comme mythe fondateur,

– l’intégration de l’Europe orientale et de la Russie,

– ainsi que celles de la Turquie – dont Thiriart faisait l’une de ses idées-force – et de l’Afrique du Nord,

– le dialogue euro-méditerranéen – prôné dès le début des années 60 –,

– la création de l’Armée de l’Europe hors de l’OTAN,

– la question de la citoyenneté européenne élargie,

– le débat sur l’Europe comme nation et superpuissance,

– la création d’une conscience européenne,

et encore bien d’autres thèses qui font aujourd’hui l’actualité.

Ces thèses, énoncées plusieurs décennies avant l’événement, valurent souvent des sourires méprisants à Thiriart. Ainsi lorsque Yannick Sauveur présenta devant l’Université de Paris sa thèse sur « Jean Thiriart et le Communautarisme européen », de doctes professeurs méprisants parlèrent à propos de l’Europe de 400 millions d’hommes d’un « délire rationnel ». Mais l’Histoire a donné tord aux professeurs à la courte vue.

Car ceci n’est qu’une étape. Dès 1964, Thiriart annonçait que les frontières de l’Europe à l’Est sont sur l’Ossouri et que la Sibérie – ce far-east européen – serait le cadeau de mariage de la Russie lorsqu’elle s’unirait à la Grande-Europe. Ce thème, incongru au milieu des années 60, est devenu banal avec l’avènement de la « Maison Europe ». Et entre 1962 et le début des années 80, Thiriart fut le premier à prôner l’intégration des peuples des deux rives de la méditerranée dans l’Etat-nation européen, organisant avec le PCN en 1987 la première campagne européenne pour l’entrée de la Turquie dans ce qui était encore la CEE.

(2) Luc MICHEL, CONCEPTIONS GEOPOLITIQUES DE JEAN THIRIART, LE THEORICIEN DE LA NOUVELLE ROME

sur http://www.eurasia-rivista.org/conceptions-geopolitiques-de-jean-thiriart-le-theoricien-de-la-nouvelle-rome/17692/

(3) PCN-TIMELINE / IDEOLOGIE / 1984 : LE PCN REINVENTE L’‘EURASISME’ MODERNE

sur http://www.lucmichel.net/2014/05/30/pcn-timeline-ideologie-1984-le-pcn-reinvente-leurasisme-moderne/

(4) PCN-SPO / L’EURASIE EST UNE IDEE EN MARCHE. MAIS QUI PARLAIT DE L’EURASIE ET DE L’EURASISME IL Y A 30 ANS ?

sur http://www.lucmichel.net/2014/05/31/pcn-spo-leurasie-est-une-idee-en-marche-mais-qui-parlait-de-leurasie-et-de-leurasisme-il-y-a-30-ans/

(5) La 11e réunion du club international de discussion Valdaï a réuni 108 experts, historiens et analystes politiques de 25 pays. Sa session plénière finale est consacrée aux facteurs d’érosion du système actuel des institutions et des normes du droit international.

Institué en septembre 2004, le Club de discussion international Valdaï rassemble chaque année près de trois cents analystes politiques de différents pays et aborde des thèmes dont la discussion permet aux participants étrangers de mieux comprendre la Russie.

(6) PCN-SPO/ POURQUOI LES USA SE FROTTENT LES MAINS DE LA GUERRE DES SANCTIONS UE-RUSSIE !

sur http://www.lucmichel.net/2014/08/10/pcn-spo-pourquoi-les-usa-se-frottent-les-mains-de-la-guerre-des-sanctions-ue-russie/

(7) PCN-SPO / GEOPOLITIQUE : LA « SECONDE EUROPE » – DONT MOSCOU EST LE PIEMONT – VERSUS LA PSEUDO-EUROPE DU NATOLAND …

sur http://www.lucmichel.net/2013/03/24/pcn-spo-geopolitique-la-seconde-europe-dont-moscou-est-le-piemont-versus-la-pseudo-europe-du-natoland/

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Maria Cristina Spano a Losanna interpella Barroso, ex presidente della Commissione UE

 
 
Pubblicato il 23/ott/2014
Losanna – 17/10/2014
Premiazione di Barroso, Van Rompuy e Schultz, organizzata dalla Fondazione Jean Monnet.
 
TESTO IN INGLESE:
 
What are those golden medals for?
European Union is nothing else than a piece of the NWO plan, whose goals are the monetary, political and cultural slavery, as well as depopulation through different technological (as chemtrails) and pseudomedical tools as those nutrition related, the killing of animals and the destruction of the whole planet earth.
 
As inhabitant of the European Union I can state for sure that this is not the kind of Europe that most of European citizens want to live in, because the current Europe seems to be more and more a financial dictatorship and a bunch of lies.
 
European union is worshipping a false god through masonry which is depriving people and animals of their right to live peacefully.
 
This is not European Union, since democracy has been stolen by dictactorship.
 
Who gave you the right to take decisions over more than five hundred millions of Europeans, since none of them has never directly elected you, nor don’t they even know you?
 
We want our monetary, political and cultural sovereignty back.
 
TESTO IN ITALIANO:
Per cosa sono queste medaglie d’oro?
L’ Unione Europea non è altro che un pezzo del piano del Nuovo ordine Mondiale, il cui obiettivo è la schiavitù monetaria, politica e culturale, così come la depopolazione attraverso differenti mezzi tecnologici e pseudomedici come quelli correlati alla nutrizione; l’uccisione degli animali e la distruzione dell’intero pianeta Terra.
 
come abitante dell’Unione Europea posso certamente affermare che questo non è quel tipo di Europa in cui la maggior parte dei cittadini europei vogliono vivere, perché l’attuale Europa sembra essere sempre più una dittatura finanziaria ed un mucchio di bugie.
L’ Unione Europea sta adorando un falso dio attraverso la massoneria che sta privando le persone e gli animali del loro diritto di vivere serenamente.
Questa non è unione europea, dal momento in cui la democrazia è stata rimpiazzata dalla dittatura.
Chi ti ha dato il diritto di prendere decisioni su più di 500 milioni di europei, dal momento in cui nessuno di loro ti ha mai eletto direttamente, né nemmeno ti conoscono?
Rivogliamo indietro la nostra sovranità monetaria, politica e culturale.
Questa non è democrazia!
 

La “irreversibile” costruzione della dittatura europea

chi critica la Ue è nazista e guerrafondaio, sentenzia il tribunale del pensiero “democratico”
di Luciano Lago –
Gli storici saranno quelli che scriveranno un domani la cronistoria degli avvenimenti di questa epoca ed in particolare di come sia accaduto che le nazioni europee abbiano delegato la propria sovranità
ed il proprio benessere economico ad un gruppo di tecnocrati e di capi di stato che hanno costituito la struttura oligarchica dell’Unione Europea concepita per esautorare gli Stati Nazionali e trasferire ad una ristretta oligarchia, collegata ad interessi monopolistici, i poteri di controllo dell’economia e della gestione finanziaria dei paesi europei.
L’espropriazione della sovranità degli Stati è stata parte di un piano prestabilito che non era neppure menzionato esplicitamente nei trattati europei ma che si è verificato di fatto con l’imposizione di stretti vincoli di controllo attribuiti alla Commissione europea ed ad altri organismi non elettivi che hanno sostituito i governi nazionali ed i Parlamenti democraticamente eletti di ogni Stato.
Lo Stato nazionale è apparso a questi “decisori” di Bruxelles come un organismo inutile ed obsoleto che finiva per essere di fatto un ostacolo all’apertura dei mercati ed al processo di globalizzazione economica in corso. Di conseguenza si è operato in modo di arrivare ad uno smantellamento graduale dello Stato in un processo fortemente accelerato negli ultimi anni delegando i poteri di questo (dal bilancio alle materie legislative sui settori più importanti) alla potestà delle autorità di Bruxelles e di Francoforte, le quali esercitano un diritto prioritario rispetto agli organi legislativi di ogni Stato ed alle costituzioni mediante i trattati vincolanti e la possibilità di irrorare sanzioni.
Nessuna discussione pubblica e nessuna opposizione è stata ammessa quando i tecnocrati europei hanno deciso di attuare le loro politiche tese a limitare e tagliare le spese sociali e di welfare per favorire un processo di privatizzazione dei servizi pubblici e di apertura ai mercati che, di fatto, aveva l’obiettivo di favorire i grandi gruppi monopolistici finanziari ed assicurativi che si sono andati a giovare di queste decisioni.
Il dogma neo liberista si è imposto come sistema e come ideologia sovrastante rispetto a qualsiasi altro tipo di visione economica e sociale preesistente.
Non a caso persino la importantissima funzione di creazione della moneta è stata delegata ad un gruppo di banche private (cartello bancario) sotto la apparente supervisione della BCE. In questo sistema gli Stati devono rivolgersi al cartello bancario per ottenere in prestito la moneta, dietro interessi, per finanziare la spesa pubblica, creando un sistema dell’usura che favorisce l’indebitamento degli Stati e di conseguenza la loro subalternità al sistema finanziario.
Nessun controllo pubblico è stato ammesso su questo sistema, piuttosto nella realtà si è verificata una situazione per cui le grandi banche internazionali hanno talmente ampliato i loro poteri, come finanziatori degli stati e regolatori della moneta, da essere loro a esercitare il controllo sui governi.
Si vedano quali sono stati i profitti delle grandi banche sovranazionali  in questi ultimi anni e si avrà chiaro il quadro degli interessi in gioco nell’attuazione delle politiche neo liberiste degli ultimi 15 anni in Europa. Vedi: Godman Sachs e JP Morgan moltiplicano gli utili
L’apertura ai mercati, salutata come un grande fattore di progresso è stata quella che ha dato il colpo fatale anche ai diritti del lavoro faticosamente conquistati nel corso di almeno 3 generazioni precedenti nei vari paesi europei. Non per nulla la commissione europea ha raccomandato a tutti i paesi di rivedere le proprie normative e di “adeguarsi” ai mercati aperti ove sono prevalenti il novero di paesi emergenti che competono in forma ineguale con il loro sistema che non prevede regole e diritti sul lavoro prestato.
Il risultato che ne è derivato è stato un massacro sociale per i lavoratori entrati già da tempo in un sistema di precarietà e di assenza di limiti allo sfruttamento, favorito anche dalla importazione di manodopera di riserva grazie ai processi migratori. In Italia si vuole introdurre il Job Act che rappresenta di fatto l’adeguamento al mercato di un sistema di regole sul lavoro che va a smantellare la precedente legislazione del lavoro considerata obsoleta e superata anche se aveva rappresentato una conquista sociale per le generazioni precedenti.
Su queste normative e su questi “adeguamenti al mercato”, che i vari governi dei paesi europei vanno attuando, non c’è mai stata molta discussione visto che sono quasi sempre delle necessità imposte dal sistema, richieste precise di “riforme” da attuare da parte della Commissione o dal FMI, che vengono poste come condizioni precise ed inderogabili per ottenere i finanziamenti richiesti, a cui gli Stati indebitati e in attesa di finanziamenti per salvare i propri conti, non sono nella posizione di poter discutere. Questo è stato il caso della Grecia, del Portogallo, della Spagna e presto dell’Italia.
Di fatto l’Unione Europea assume ogni anno di più i connotati di un sistema dittatoriale ed oligarchico, auto referente, che esercita un potere di controllo e di intromissione, grazie anche alla presenza di governi collusi ed incompetenti, ostinatamente dediti ad applicare formule economiche palesemente fallite che hanno causato il disastro e la disperazione sociale in vasti strati delle popolazioni europee.
Lo aveva predetto anche Bukowski Il dissidente russo : “L’Unione Europea ricorda molto l’Urss, un mostro guidato da burocrati autoeletti e fondato sulle minacce finanziarie. Vedi: Com’è l’Unione Europea? Peggio dell’URSS
Poche voci libere si sono alzate fino ad oggi per denunciare questa deriva della UE e sono state immediatamente tacciate di “populismo”, qualificate come demagogiche, irresponsabili o peggio di fascismo e di nazionalismo. Subito emarginate dalla grande orchestra dei media.
Al contrario gli esponenti politici che nessuna remora hanno avuto nel portare i popoli nell’abisso della perdità di sovranità a favore dell’oligarchia eurocratica e che anzi hanno espressamente fatto richiesta di “consegnare sovranità all’Europa”, questi si ostinano nel definire quello europeo come un “processo irreversibile”: ” Irreversibilità della costruzione europea e dell’euro”, ha detto qualcuno in una occasione di un consesso europeo. Si può indovinare chi ha pronunciato questa frase: è stato il Presidente Giorgio Napolitano in occasione di un suo discorso al Parlamento europeo.
Una frase che denota il distacco dalla realtà e l’arroganza del personaggio che, evidentemente, non ha appreso le lezioni della Storia che pure dovrebbe ben conoscere Ci ricordiamo che Napolitano, quando era un dirigente del PCI, progenitore diretto dell’attuale Partito Democratico, affermò in più di un suo discorso della “irreversibilità delle conquiste socialiste nell’Unione Sovietica” ed ebbe il coraggio di fare queste affermazioni anche di fronte ai fatti dell’Ungheria del 1956, quando gli insorti per la libertà a Budapest furono schiacciati dai carri armati sovietici. Anche allora Napolitano giudicò “irreversibile” il corso del socialismo nei paesi dell’est Europa e si è visto poi come è andata a finire. Bisognerebbe ricordare a Napolitano che di “irreversibile” nella Storia non c’è nulla, neppure i grandi imperi, neppure le monarchie consolidate.
Tanto meno potrebbe essere irreversibile questa costruzione di Europa che si sta evidenziando ogni giorno di più come un fallimento non solo per aver portato al disastro economico i paesi come Italia, Spagna, Portogallo e Grecia, una volta fiorenti , ma anche per aver fallito sotto qualsiasi forma l’idea di aggregazione, di solidarietà di integrazione. Al contrario la costruzione europea di fatto ha determinato l’esasperazione delle conflittualità, della concorrenza e delle divergenze di interessi fra Stati, annientando in un solo colpo le forme avanzate di assistenza sociale e di diritti che le nazioni europee avevano conquistato in oltre 60 anni di storia e di lotte sociali. Qualcuno dovrebbe ricordare all’”esimio presidente” che sono i popoli quelli che determinano i cambiamenti e che non c’è nessuna istituzione o costruzione politica che resista quando la volontà manifesta di un popolo, che sia in forma pacifica o in forma rivoluzionaria, decida di abbatterla.
Potrebbe essere questo anche il caso della costruzione europea che al momento attuale corrisponde ad una mega struttura burocratica costituita da varie istituzioni dove il potere decisionale è stato assunto da una oligarchia tecno finanziaria centrale che decide e dispone sulla testa dei popoli e delle Nazioni.
La costruzione europea resisterà fino a quando i popoli europei non arrivino a prendere coscienza dell’enorme truffa fatta ai loro danni da parte di che ha sottratto loro la sovranità per conferirla ad una ”elite” di tecnocrati designati (non eletti ) che operano in base a precisi interessi dettati dal grande capitale finanziario sovrastante. Napolitano esalta la funzione dell’euro ignorando che questo non ha prodotto convergenze ma piuttosto ha accentuato le divergenze rappresentando un enorme freno per la maggior parte dei paesi che l’hanno adottato, ad eccezione naturalmente della Germania, il vero dominus della costruzione europea. Napolitano, con il suo discorso fatto in quell’occasione, si era confermato come il garante della obbedienza dell’Italia ad una politica economico finanziaria stabilita dagli organismi europei che avvantaggia il capitalismo bancario (franco tedesco) e l’apparato industriale straniero (leggi tedesco) a danno degli italiani.
 

LA GLAXO RILASCIA NELL’AMBIENTE, ACCIDENTALMENTE, 45 LITRI DI VIRUS POLIO

Belgio- Come riportato dalle autorità belghe, il 2 settembre  2014, a seguito di un errore umano, sono stati riversati nell’ambiente 45 litri di virus polio vivo, tramite l’azienda farmaceutica  GlaxoSmithKline (GSK); questo è accaduto nella città di  Rixensart nel Belgio.  Il liquido è stato portato direttamente ad un impianto di trattamento acque, (Rosieres) e, dopo il trattamento, rilasciato nel fiume  Lasne, affluente del fiume  Dyle che a sua volta è affluente del fiume  Escaut/Scheldt .
L’Alto Consiglio della Salute Pubblica del Belgio, ha condotto una indagine sui rischi ed ha concluso che il rischio di infezione per la popolazione esposta all’acqua contaminata, è estremamente basso, dato l’alto livello di diluizione e l’alta copertura vaccinale (il 95%) in Belgio.
L’ ECDC’ (European Centre for Disease Prevention and Control ) dice che il rilascio accidentale nell’ambiente di grandi quantità di virus polio vivo, rappresenta un rischio per la salute pubblica se le popolazioni sensibili, come le aree poco coperte dal vaccino antipolio , vengono esposte alle acque contaminate o al fango.
Poichè i fiumi Lasne e Dyle si uniscono al fiume  Escaut/Scheldt che scorre nella parte sud-occidentale dell’Olanda,  dove sono presenti molte comunità protestanti-ortodosse con una bassa copertura di vaccino antipolio, prima di raggiungere il mare del Nord.
 
FONTE:
 

Acqua pubblica addio! A cuneo come in tutta Italia svilito ed aggirato il voto dei cittadini

Condivido per conoscenza, e mi permetto di citare, a tal proposito, la poesia Prima vennero…  di Martin Niemöller

“Quando i nazisti presero i comunisti,
io non dissi nulla perché non ero comunista.
Quando rinchiusero i socialdemocratici
io non dissi nulla perché non ero socialdemocratico.
Quando presero i sindacalisti,
io non dissi nulla perché non ero sindacalista.
Poi presero gli ebrei, e io non dissi nulla perché non ero ebreo.
Poi vennero a prendere me.
E non era rimasto più nessuno che potesse dire qualcosa»

–  Martin Niemöller

Complimenti al Comitato Cuneese Acqua Bene Comune per questa presa di posizione chiara, rigorosa e coerente con la nostra storia e i nostri obiettivi. Suggerisco una piccola correzione là dove si parla del Comune di Torino: esso non detiene la maggioranza di IREN ma è socio di maggioranza di IREN al 24,05% del capitale tramite le Finanziarie FSU (Finanziaria Sviluppo Utilities) con il 16,65% del capitale  e FCT (Finanziaria Città di Torino) con il 7,40%. E’ davvero urgente definire forme di difesa delle gestioni totalmente pubbliche sul territorio piemontese. 

Acqua pubblica addio! A cuneo come in tutta Italia svilito ed aggirato il voto dei cittadini 

22 Ottobre 2014

Il decreto “Sblocca Italia” insieme alla Legge di Stabilità aggirano in modo subdolo il risultato del voto referendario del 2011 sull’ACQUA PUBBLICA e sviliscono la volontà dei cittadini che avevano deciso che quel servizio doveva rimanere pubblico e non produrre profitti.
Lo sblocca Italia modifica ampiamente la parte del testo unico ambientale del 006 dedicata alla gestione dell’acqua introducendo l’obbligo che per ogni ambito territoriale ottimale (praticamente il territorio della provincia) debba esistere un unico gestore, scelto tra coloro che già oggi ne gestiscono almeno il 25%. Introduce poi anche l’obbligo per un gestore subentrante di corrispondere all’uscente un rimborso calcolato secondo i criteri industriali stabiliti dall’AEEGSI.
La prima modifica allontanerà dal controllo locale (cittadini e consigli comunali) la gestione del servizio, favorendo le grandi società multiservizi che potranno più facilmente aggregare anche diversi ambiti territoriali sui quali già operano, fino ad arrivare a dimensioni regionali od anche sovraregionali.
La seconda rende praticamente impossibile per una azienda totalmente pubblica acquisire territori gestiti da società miste o private.
La legge di stabilità, presentata il 15 ottobre obbliga poi gli Enti locali che intendono gestire i servizi pubblici direttamente con loro aziende, senza il ricorso alla quotazione in borsa od a soci privati, ad accantonare nel proprio bilancio, pro quota, somme pari al valore finanziario delle loro partecipazioni in tali aziende.
Garantisce invece a quegli Enti che decideranno di vendere a privati le loro azioni o di quotarle in borsa, di poter liberamente utilizzare al di fuori del patto di stabilità i proventi delle dismissioni.
In ultimo stabilisce che eventuali contributi pubblici per gli investimenti dovranno prioritariamente essere assegnati ai gestori privati che hanno vinto una gara di appalto o che si sono quotati in borsa tramite processi di aggregazioni societarie (fusioni di grandi società multiservizi).
Era chiaro fin da subito, dopo il voto referendario del 2011, che i vari governi succedutisi miravano ad eludere la volontà dei cittadini con la reintroduzione palese (stoppata dalla Corte Costituzionale nel 2012) o nascosta delle norme abrogate dai 2 referendum. Il Forum Italiano dei Movimenti per l’Acqua, insieme a tutti i comitati locali, cercava invece la collaborazione con le amministrazioni locali per contrastare queste tendenze.
Purtroppo la gran parte dei sindaci, o non hanno compreso la gravità della situazione, o avevano interessi diretti perchè si procedesse in questa direzione.
Emblematica in merito la posizione assunta dal sindaco di Torino, Piero Fassino che, anche nel suo ruolo di presidente dell’ANCI, ha sempre stoppato ogni tentativo di protesta nei confronti dei governi perchè direttamente interessato a che la multiutility IREN, della quale detiene la maggioranza, potesse diventare uno dei grandi “campioni territoriali” capaci di fagocitare i gestori locali e portare utili alle casse vuote del suo comune.
Anche in provincia di Cuneo, dopo la grande campagna “annulla la delibera” conclusasi con il voto di un anno fa che aveva scongiurato definitivamente l’obbligo della gara di appalto sul nostro territorio, è successo qualcosa di simile. I sindaci della parte del cuneese gestita da aziende totalmente pubbliche, in primis quello di Cuneo, non hanno compreso come la nostra insistenza per l’AZIENDA SPECIALE non fosse una chiusura ideologica ma l’unica strada per mettere al sicuro queste aziende e rispettare il voto dei cittadini. Infatti tale forma aziendale, essendo una emanazione strumentale dell’Ente non sarebbe rientrata negli attuali obblighi.

Ora il nostro comitato, avendo chiaramente recepito la totale mancanza di volontà politica in tal senso, a fronte di questo grave attacco alla gestione pubblica dell’acqua si dichiara disponibile a concordare forme di difesa delle gestioni totalmente pubbliche: ACDA, CALSO, AIGO, COMUNI RIUNITI, INFERNOTTO. Ma occorre far presto ed avere il coraggio di andare oltre le posizioni dell’ANCI, costruendo una forte alleanza tra tutti i comuni che in Italia sono disponibili a tale lotta.
altrimenti il lavoro difficile di superamento dei campanilismi portato avanti con il consorzio
COGESI non sarà servito a nulla.
D’altro canto non si credano in posizione migliore quei sindaci che da anni sostengono in modo più o meno palese i gestori misti e privati presenti sui loro territori: Alba, Bra, Fossano, Savigliano, Saluzzo. Non saranno questi a vincere la gara, se non a scapito di pesanti cessioni di autonomia territoriale a favore dei grandi gruppi multiutilities! Solo gli amministratori monregalesi potranno millantare vittoria (lì IREN c’è già da anni), ma i loro cittadini già si stanno rendendo conto dei risultati: mancati investimenti e tariffe altissime. La “grande coalizione” che ha conquistato il governo provinciale aveva miseramente inserito solo questo punto, la “territorialità”, nel proprio programma rispetto alla gestione dell’acqua: si renda conto che con queste nuove norme ne è stata di fatto espropriata!
Noi siamo perfettamente consapevoli che i cittadini dopo il successo referendario hanno dato per vinta la battaglia ed hanno fatto scemare la loro partecipazione, ora amministrazioni e comitati insieme possono risollevarla: ci auguriamo che non succeda ancora una volta di essere additati come visionari “ideologizzati”.

COMITATO CUNEESE ACQUA BENE COMUNE: tel.3893455739

mail: comitato.cuneese@acquabenecomune.org

Acqua pubblica addio! A cuneo come in tutta Italia svilito ed aggirato il voto dei cittadini!