LA CRIMEE PROCHAINE CIBLE DES PUTSCHISTES DU COUP D’ETAT FASCISTE DE KIEV /

Fabrice BEAUR / En Bref / avec Vesti – PCN-SPO / 2014 02 26 /

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A l’occasion d’une réunion du Conseil de sécurité nationale et de la défense ce 25 février, le “président” nommé illégalement en vioolation de la Constitution ukrainienne par la Rada putschiste, Oleksandr Turchynov a examiné « les moyens pour prévenir toute manifestation de séparatisme et les atteintes à l’intégrité territoriale de l’Ukraine ». La réunion a porté tout particulièrement sur la situation en Crimée.

Après le Coup de force des milices nazies de “Secteur Droit” et de Svabodna au frontières de la République autonome de Crimée, c’est donc maintenant les pantins de Washington et des oligarques qui réfléchissent à la répression des manifestations en Crimée. Le peuple étant un “ennemi du peuple” … Répression qui se voudra très certainement “démocratique”. LM.NET - EN BREF FB crimée ciblée (2014 02 26) FR 2

Sauf que la Crimée, ce n’est pas Kiev !

La Crimée s’organise. Si les putschistes envoient des troupes, elles se confronteront alors aux milices populaires d’auto-défense qui viennent de prendre la place de la police dans les rues de la ville portuaire de Crimée de Sébastopol (voir reportage de LCI cette nuit). Comme au début des années 90 à Tiraspol, sur le Dniester en Moldavie ex-soviétique.

Avec le soutien des volontaires russes, donc les Cosaques du Kouban, pas sûr que nos fascistes “démocrates” y soient bien accueillis. Comme quoi, il y a peuple et peuple !

FB

Photos : levée de milices d’auto-défense à Sebastopol ce dimanche (RT Ruptly).

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Fabrice BEAUR /

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DEMAIN LA CRIMEE UNE ‘TRANSDNIESTRIE’ A L’EXPOSANT 1000 ?

Luc MICHEL pour PCN-INFO / 2014 02 25 / avec RIA Novosti – lucmichel.net – PCN-SPO

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“On ne va pas abandonner nos frères en Ukraine dans ce conflit de civilisations”

– Leonid Sloutski, député russe.

« Nous allons nous battre pour notre autonomie (…) Les néo-nazis ne passeront pas en Crimée »

– Volodymyr Konstantinov, président du Parlement local.

« le couple franco-allemand (…) a souligné que «l’unité et l’intégrité territoriale du pays doivent être respectées». Un souhait qui semble très fragile au regard des événements du jour à Sébastopol »

– Le Parisien (ce 25.02.2014)

La crise des derniers mois a creusé le fossé entre l’Est russophone et russophile, MAJORITAIRE, et l’Ouest nationaliste, nostalgique du Fascisme et de la pire des collaborations, et ukrainophone. Le putch pro US de Kiev et les lois anti-russes immédiatement adoptées illégalement par une Rada sans légitimité ni légalité l’a définitivement transformé en frontière. PIH - LM pmr crimée (2014 02 25) FR 2

AUTO-ADMINISTRATION A SEBASTOPOL

La TV française LCI, ce soir, en reportage à Sébastopol, « Les milices d’autodéfense (pro-russes) ont déjà remplacé la Police ». Sébastopol, grand port criméen, symbôle du combat antinazi en 1941 et base de la Flotte russe de la Mer Noire.

Le conseil régional de Sébastopol ; par 49 voix sur 59 députés, a chassé le maire et élu un maire russe, Alexandr Chaly. Il avait été choisi démocratiquement par un Forum populaire ce dimanche. Car l’auto-administration et la Démocratie directe (comme à Tiraspol, PMR, en 1989-91) est la voix de la révolte contre les marionnettes putchistes pro US de Kiev ou Lviv.

“On ne va pas abandonner nos frères en Ukraine dans ce conflit de civilisations”, a prévenu Leonid Sloutski, un député russe et chef de la commission parlementaire en charge des affaires d’ex-républiques soviétiques, qui se trouvait ce mardi à Simféropol, chef-lieu de la péninsule pro-russe de Crimée (sud), selon les agences russes.

A Sébastopol et Simféropol, dans la péninsule pro-russe de Crimée, des manifestations pro-russes se sont déroulées mardi, rassemblant plusieurs centaines de personnes. Dimanche, un autre rassemblement avait attiré environ 50.000 personnes à l’appel de mouvements pro-russes afin de protester contre « les fascistes arrivés au pouvoir à Kiev » au cours du week-end.

A Simféropol, chef-lieu de la Crimée, plusieurs milliers de manifestants pro-russes ont manifesté ce mardi devant le Parlement local pour réclamer plus d’autonomie. « Nous allons nous battre pour notre autonomie (…) Les néo-nazis ne passeront pas en Crimée », a déclaré le président du Parlement local, Volodymyr Konstantinov. « Les habitants de la Crimée sont indignés par le fait que le nouveau pouvoir les ignore », a-t-il ajouté.

La Crimée jouit du statut de «république autonome», et ses autorités locales avaient suggéré début février d’amender la Constitution locale pour faire de la Russie la «garante» de cette autonomie par rapport au reste de l’Ukraine. Cette initiative avait relancé les inquiétudes sur des tendances séparatistes dans le pays.

 DES RENFORTS MILITAIRES RUSSES EN CRIMEE

Par ailleurs des médias russes, comme Izvetsia, confirment que « la Russie a envoyé discrètement des renforts sur zone. Plusieurs navires de guerre font route depuis de la ville russe de Kubinka, avec à leur bord un régiment de troupes spéciales, vers la ville de Sébastopol ». Le site de la Marine russe a lui aussi fait état de mouvement de troupes. Ainsi le « Nikolay Filchenkov », un navire de la flotte de la mer noire basé à Temryuk (Russie), a envoyé 200 hommes du 328 ème bataillon de fusiliers marins et 10 transporteurs de troupe blindés vers Sébastopol.

 DE LA PMR ALA CRIMEE …

Je n’ai pas l’habitude de pratiquer la langue de bois. Je suis un spécialiste du dossier de la ‘République Moldave du Dniester’ (PMR), la pseudo « Transnistrie » des médias de l’OTAN, cette petite République auto-proclamée qui a fait sécession de la Moldavie tombée aux mains de l’extrême-droite pro-roumaine en 1989-91. Les thèmes du Congrès des Régions russophones de Kharkov ce dimanche, le refus du néofascisme et de la réhabilitation de la collaboration avec les nazis, le vouloir-vivre post-soviétique ou encore la Russophilie, me rappellent fortement la naissance de la PMR. L’Est ukrainien et singulièrement la Crimée serait alors une PMR à l’exposant 1000 …

Nous n’avons jamais caché notre inclinaison pour la PMR …

Nous sommes allé sur tous les points chauds de l’Eurasie soutenir les camarades en lutte et le combat de la Russie, Piemond de l’Eurasie, contre l’envahisseur atalantiste . PMR (‘Transdniestrie’), Abakhazie et Ossétie du Sud, Arménie et Nagorny-Karabagh, Pays baltes, Ukraine, Russie même. Et aussi sur les fronts de Libye sous les bombes de l’OTAN et de Syrie, à Damas sous l’assaut terroriste …

Nous sommes aujourd’hui, solidaires et fraternels, avec les Russophones d’Ukraine et de Crimée, mais aussi avec les Antifascistes ukrainiens (ceux qu’on oublie) et nos camarades du KPU !

No pasaran !

Luc MICHEL

Photo : Sébastopol ce dimanche …

http://www.lucmichel.net/2014/02/25/pcn-info-demain-la-crimee-une-transdniestrie-a-lexposant-1000/

# Aller plus loin :

mon RAPPORT sur la PMR pour EODE :

http://www.eode.org/EODE-RapportTransdniestrieV2.pdf

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La cospirazione in Venezuela o un “Maidan” in salsa latino-americana

In Occidente, dove regna un sistema democratico e senza macchie, sei terrorista se usi una bandana per avvicinarti ad un cantiere, mentre sparare alle FFOO nei paesi “canaglia” è gesto di lotta per la libertà.

I tentativi di destabilizzare il Venezuela non sono cessati, nonostante gli sforzi del governo di Nicolas Maduro per iniziare un dialogo con l’opposizione. L’ultimo tentativo per testare il coraggio del regime è stata una manifestazione dell’opposizione il 12 febbraio davanti all’ufficio del procuratore generale, nel centro di Caracas. Tra le richieste dei manifestanti c’è il rilascio immediato degli arrestati per la partecipazione alle rivolte di strada nelle città Táchira e Mérida e le elezioni anticipate.

Nel corso di questi scontri, pietre e bottiglie molotov piovevano sulla polizia. Diverse auto della polizia sono stati inghiottiti dalle fiamme. Gruppi di giovani hanno iniziato l’assalto alle porte dell’ufficio del Procuratore generale e hanno distrutto gli ingressi alla stazione della metropolitana Parque Carabobo e le giostre di un parco per bambini li vicino. Molti degli aggressori erano in maschere e avevano giubbotti antiproiettile e barre di metallo nelle loro mani. Alcuni portavano armi da fuoco. Ci sono stati feriti, e due o tre persone sono state uccise, ma anche al culmine dello scontro con la polizia essa ha utilizzati solo proiettili di gomma e gas lacrimogeni.

La manifestazione violenta è stata organizzata via Internet da parte del gruppo di opposizione radicale Popolare Will (Voluntad Popular) . Il loro leader, Leopoldo Lopez, è da lungo tempo un sostenitore del rovesciamento del regime esistente, anche con la forza. Il Procuratore Generale ha dato ordini per il suo arresto. Con ogni evidenza, Lopez è andato sotto traccia per nascondersi negli Stati Uniti (è ben noto che stia collaborando con la CIA ). Ancora un altro mandato è stato emesso per l’arresto dell’ex  vice-ammiraglio Fernando Gerbasi, l’ex ambasciatore del Venezuela a Bogotà. Ha guidato l’organizzazione dei disturbi nel territorio confinante con la Colombia. I partecipanti agli attacchi alla polizia e negli incendi dolosi contro le istituzioni statali sono stati messi sulla lista dei ricercati.

I paralleli tra gli eventi del febbraio 2014 e il tentativo di rovesciare il presidente Chavez nell’aprile del 2002 sono evidenti. A quel tempo le dimostrazioni popolari di massa e l’intervento tempestivo da parte delle unità militari che rimasero fedeli al presidente assicurarono la rapida neutralizzazione dei ribelli. I media venezuelani hanno scritto molto sulla somiglianza tra le «proteste spontanee» nel loro paese e il Maiden a Kiev.

In Venezuela la US Intelligence utilizza studenti colombiani  paramilitari, membri di gruppi militanti che partecipano alla pulizia dei territori sotto il controllo delle FARC e dell’ELN, come carne da cannone … Ora i paramilitari si stanno gradualmente spostando oltre il confine negli stati venezuelani di Zulia, Barinas e Mérida, fondendosi con le comunità colombiane e in attesa di ordini di marcia. Nel novembre 2013 Jose Vicente Rangel ha descritto i preparativi per le operazioni sovversive in Venezuela nel suo show televisivo «Confidential» (Confidenciales). Durante un recente viaggio a Miami, Leopoldo Lopez ha visitato un centro per la formazione dei combattenti in Los Cayos, guidati da immigrati cubani. Un gruppo di «cadetti» venezuelani hanno dimostrato le loro capacità di sparare a Lopez; le immagini del presidente Maduro sono stati utilizzate come bersaglio. Lopez ha promesso di fornire fondi per la formazione di cecchini supplementari al fine di garantire «il ripristino della democrazia e della libertà» in Venezuela. Un centro per la comunicazione tra i congiurati venezuelani e l’intelligence degli Stati Uniti è operaiiva a Miami. Il lato venezuelano del complotto comprende anche l’ex ministro della Difesa Narvaez Churion ed ex leader dell’agenzia DISIP al momento della Quarta Repubblica.

La situazione in Venezuela è complicata dalla guerra finanziaria ed economica estenuante, progettata dagli Stati Uniti. Le riserve di cibo vengono rubate dai negozi statale per poi essere venduti sul mercato nero a prezzi artificialmente elevati, queste pratiche sono diventate più frequenti. Il contrabbando provoca enormi danni per la sicurezza alimentare del paese. Centinaia di organizzazioni mafiose operano sul lungo il confine con la Colombia trasportando merci in territorio colombiano. Quantità colossali di benzina, gasolio, lubrificanti, pneumatici e ricambi auto vengono esportati. In molti casi la benzina semplicemente non rifornisce il lato venezuelano. I paramilitari garantisco la sicurezza per le operazioni di contrabbando, fino al punto di eliminare venezuelani e personale militare inviato a guardia del confine.

I Venezuelani sono abituati ad un generoso paternalismo di Stato: assistenza medica gratuita, costruzione di massa di «case della gente», un sistema di istruzione gratuita, e migliaia di borse di studio statali per coloro che cercano di acquisire conoscenze nelle università straniere. Tuttavia, negli ultimi mesi l’euforia dei consumatori è stata spesso segnata da vari tipi di interruzioni di energia elettrica e di acqua e deficit di cibo e altri beni. Tutto questo è il risultato di un sabotaggio intenzionale organizzato nelle classiche tradizioni della CIA. Non per niente Walter Martinez, il popolare conduttore del programma televisivo Dossier, ha detto ai suoi telespettatori di come è stato progettato il rovesciamento del governo di Salvador Allende in Cile nel 1973, con la partecipazione della società americana ITT. I cospiratori erano particolarmente abili nella pianificazione di sabotaggi commerciali e nella creazione di domande speculative su tutti i beni. I metodi utilizzati per destabilizzare il Venezuela di oggi sono una ripetizione precisa dello scenario cileno, che ha portato ad un massacro sanguinoso e alla dittatura di Pinochet.

Tanto odio costruito verso il Venezuela. La minaccia di una guerra civile viene costantemente discussa nei media. In questo contesto, il presidente Maduro continua a sostenere pazientemente la finestra di dialogo, la ricerca della comprensione reciproca e la distensione domestica. Qui non si può non menzionare l’influenza distruttiva di persone collegate con cerchi sionisti negli Stati Uniti e in Israele nella situazione venezuelana. Essi controllano il sistema bancario e commerciale e hanno completamente infiltrato i media venezuelani, incitando gli atti di «protesta civile» e creando un clima di terrore psicologico per quanto riguarda le figure di spicco del governo. Praticamente tutti i luoghi comuni ostili che sono stati utilizzati in America – propaganda sionista contro Chavez sono ora utilizzati contro Maduro…

I venezuelani hanno i soldi, ma fare la spesa sta diventando sempre più difficile. Anche l’acquisto di biglietti per trascorrere la propria vacanza da qualche parte all’estero è diventato un problema. I media venezuelani, l’80% dei quali è sotto il controllo dell’opposizione, accusano il presidente Maduro e i suoi sostenitori per il «disagio universale». Presumibilmente si sono lasciati trasportare dall’«esperimento socialista» per l’economia. In realtà, né Chavez né Maduro hanno toccato i principi dell’economia capitalistica. Non perché non osavano, ma perché hanno capito che l’adozione di misure radicali sarebbe prematuro, soprattutto dopo un tentativo di modificare la costituzione del paese per soddisfare le finalità delle riforme socialiste. Il referendum su questo tema è emerso che circa la metà degli elettori è contro l’idea. Non c’era consenso tra le fila del Partito Socialista Unito. La decisione di Chavez ‘per realizzare il suo programma di riforme socialiste gradualmente, ad un ritmo moderato, non è mai stato attuato a causa della sua morte prematura’.

La propaganda anti-governativa, coordinata dai centri sovversivi provenienti dagli Stati Uniti, sta sfruttando appieno la teoria della crescita della corruzione nel paese e la complicità della «borghesia bolivariana rossa» in questo. Ciò è diretto in primo luogo contro gli ex soci di Chavez che hanno serrato i ranghi intorno Maduro, rimanendo fedele alla ideologia bolivariana e la sua triade di «popolo – esercito –  leader». La CIA e l’opposizione sta tentando di trascinare i giovani nelle rivolte con la propaganda «della guerra alla corruzione» che risuona affaccia sulle barricate venezuelani. Il coordinamento di queste attività viene svolta attraverso diversi canali, ma tutte riconducibili all’ambasciata degli Stati Uniti a Caracas.

Rispetto al suo predecessore Kelly Keiderling, che è stata esposta dal controspionaggio venezuelano come coordinatrice delle attività sovversive nel paese, l’attuale incaricato di affari degli Stati Uniti Phil Laidlaw, che ha alle spalle una carriera da agente della CIA, si è mostrato più fantasioso nei suoi tentativi di suscitare una Rivoluzione colorate in Venezuela, che poi sarebbe mutata in una guerra civile. Su iniziativa di Laidlaw, lettere di solidarietà rivolte gli attivisti «Maidan» sono state scritte dagli studenti venezuelani venendo poi pubblicate in Internet: «Noi ammiriamo il vostro coraggio! La libertà e la democrazia prima di tutto! »Non sarei sorpreso se in un prossimo futuro il signor Laidlaw dovesse prodigarsi per organizzare un dispiegamento di numerosi combattenti provenienti dal Maidan a Kiev in qualche base aerea segreta della CIA in Venezuela per aiutare nella lotta contro ” la dittatura di Maduro”.
http://fractionsofreality.blogspot.it/2014/02/ucraina-e-venezuela-limpero-del-male.html

Il business dell’emigrazione clandestina

scafista
Un’agenzia di viaggi criminali, il business dell’immigrazione clandestina ha un fatturato enorme che le Nazioni Unite stimano in 10 miliardi di Euro, un giro d’affari secondo soltanto ai traffici di droga.
Solo per l’Africa si parla di 150 milioni di Euro, e i trafficanti fatturano 5 o 6 milioni di Euro l’anno. Si pensi che per Frontex l’ agenzia di controllo delle frontiere esterne dell’Unione Europea, si investono ogni anno solo 85 milioni di Euro, questo dà la dimensione del potere economico di questo sistema.

Alcune cifre di un viaggio per un clandestino: dall’Afghanistan al Regno Unito, 25 mila Euro, dal Bangladesh al Brasile 10 mila, dalla Cina al Regno Unito 40 mila, dalla Corea del Nord alla Corea del Sud 6 mila, dal Messico agli Stati Uniti da mille ai quattro mila Euro.
Andrea Di Nicola e Giampaolo Musumeci

Andrea Di Nicola: Ciao agli amici del Blog di Beppe Grillo, sono Andrea Di Nicola:, sono un criminologo, professore di criminologia all’università di Trento alla facoltà di giurisprudenza, coordino un gruppo di ricerca che si chiama “e-crime” e mi occupo da anni di fenomeni criminali transnazionali, tra cui l’immigrazione clandestina illegale e i traffici di migranti.
Insieme a me c’è Giampaolo Mosumeci.

Giampaolo Musumeci: Sono Giampaolo Musumeci:, giornalista, cerco di seguire le rotte dell’immigrazione dall’Africa, dall’Est verso l’Europa …
Andrea Di Nicola: Giampaolo e io abbiamo messo insieme le nostre esperienze, per qualche cosa di cui non si era mai parlato in Italia: cosa sta dietro all’immigrazione clandestina, agli sbarchi.
Che cosa c’è dietro a questi fenomeni? Come si organizzano le immigrazioni clandestine? girare Abbiamo girato l’Europa, l’Africa e gli Stati del mondo, molti, per fare parlare i trafficanti di uomini e capire come si organizza il business delle immigrazioni clandestine.

Giampaolo Musumeci: Ha detto bene Andrea, è business e chi fa business sono gli imprenditori.
I trafficanti di uomini sono imprenditori a tutti gli effetti. Quelli che abbiamo incontrato ci hanno raccontato come organizzano il lavoro, come trovano i clienti, come trovano i luoghi di origine e di destinazione e tra la dozzina di trafficanti, più o meno di grosso calibro che abbiamo incontrato El Douly, un quarantenne, intelligente, molto sensibile, legge i giornali internazionali tutti i giorni, quando può, si informa su quello che accade in Egitto, ha una rete di collaboratori sparsi sul territorio, collabora con la rete libica che fa arrivare i suoi clienti, fino in Italia.
El Douly, “l’Internazionale”, perché ha viaggiato Ha scoperto che poteva fare il trafficante di uomini negli anni ‘90, in Iraq, perché lì ha conosciuto il suo mentore, un trafficante iracheno che aiutava i disertori dell’esercito a fuggire durante la guerra nel Golfo.

Andrea Di Nicola: Noi abbiamo sentito la voce di El Douly, quando gli abbiamo chiesto chi è il più grande nella tua rete ci ha guardato in cagnesco e ci ha detto “Non avete capito niente, qui non c’è uno più grande, siamo attori di una grande rete ma siamo tutti uguali, siamo nodi e queste reti si basano sulla fiducia”.
Questo il motivo per cui è difficile intercettarle, colpirle. Sono fluide, flessibili, impenetrabili dalle inchieste internazionali della cooperazione di giustizia e muovono a cavallo delle frontiere tantissimi soldi, risorse ingenti, capitali che poi vengono reinvestiti anche in altre attività criminali.
A tale proposito Oran, un piccolo trafficante turco, ci ha parlato della grande organizzazione di Muammer Küçük, uno dei più grandi, il Boss dell’immigrazione clandestina del Bosforo.
Lui muove milioni di Euro e migliaia di persone dalla Siria, dall’Afghanistan, Pakistan, attraverso la Turchia fino all’Italia, su barche a vela, e ha una rete di attori e di nodi che lavorano tutti per lui.
E questi soldi circolano, sono soldi in nero. Oran era un piccolo trafficante, una pedina utilizzata da un trafficante grande, Muammer Küçük, che è ancora a piede libero, mentre persone come Oran stanno nelle carceri italiane o di altri paesi europei,. Questo fa riflettere su queste grandi organizzazioni criminali.

Giampaolo Musumeci: Quella che cerchiamo di raccontare in “Confessioni di un Trafficante di Uomini” (Ed. Chiarelettere) è la più grossa agenzia di viaggi criminale del mondo, una rete fatta di persone, che aiutano dei clienti a valicare illegalmente le frontiere.
Questo si basa sul bisogno disperato e sui sogni e aspirazioni di molte persone .
L’ agenzia di viaggi che descriviamo lavora nel trovare i grimaldelli, nello scassinare la fortezza Europa e quindi i metodi più geniali come quello degli yacht di lusso, che nessuno sospetterebbe portare clandestini.
Che cosa vuole dire agenzia di viaggi?
Vuole dire che un grosso operatore, come El Douly, ha dei suoi collaboratori sul terreno, che intercettano la domanda di immigrazione. Se sono un giovane egiziano che vuole andare in Spagna contatterò nel mio villaggio l’agente di El Douly, e questo agente mi metterà in contatto con, con lui e tratterò la cifra, El Douly mi consentirà di passare il confine Egitto Libia, io arriverò a Bengasi, per esempio, o a Tripoli e a Zuara o altri porti della Libia e da lì El Douly mi garantirà il contatto con lo scafista libico che mi permetterà di andare a Lampedusa.
Ho fatto questo esempio, perché mentre eravamo con El Douly, Al Cairo, in un centro commerciale, a un certo punto squilla il telefonino e era un cliente che voleva andare in Spagna e abbiamo assistito alla telefonata, durata in realtà pochi minuti. Hanno parlato un pochino di soldi, della destinazione, El Douly ha rassicurato il suo cliente che lo poteva mandare in Spagna.

Andrea Di Nicola: E’ un’agenzia di viaggi criminali con un fatturato enorme, le Nazioni Unite parlano di 10 miliardi di Euro, un business che è secondo soltanto ai traffici di droga.
Solo per l’Africa si parla di 150 milioni di Euro, e trafficanti come Khabir fatturano 5 o 6 milioni di Euro l’anno. Pensate che per Frontex l’ agenzia di controllo delle frontiere esterne dell’Unione Europea, si investono ogni anno solo 85 milioni di Euro, questo vi dà la dimensione del potere economico di questo sistema.
Alcune cifre, per farvi capire, dall’Afghanistan al Regno Unito, 25 mila Euro, dal Bangladesh al Brasile 10 mila, dalla Cina al Regno Unito 40 mila, dalla Corea del Nord alla Corea del Sud 6 mila, c’è tutto il mondo, dal Messico agli Stati Uniti, mille – quattro mila Euro. A noi i trafficanti turchi hanno detto che chiedono dai 4 ai 7 mila Euro, a seconda di quello che si possono permettere i loro clienti, perché poi è una vera e propria agenzia di viaggio, poco va agli scafisti, che ogni viaggio guadagnano 5 mila dollari, portando 50 persone, moltiplicate 40 o 50 per sette e avrete la cifra per ogni imbarcazione.
Trafficanti come Cuchuk fanno arrivare decine e decine di barche piccole e grandi, un flusso enorme di denaro che viene drenato da economie già in miseria e che viene reinvestito in altre attività criminali, illegali.

Giampaolo Musumeci: I tour operator, gli organizzatori di questa agenzia di viaggi mondiale, offrono vari pacchetti, l’Italia ovviamente è una delle destinazioni principe, ma non è la destinazione finale molto spesso, i migranti vogliono poi andare nel nord Europa, perché c’è uno status di rifugiato politico che offre maggiori garanzie, perché c’è già magari una diaspora, eritrea, somala, che li aspetta nel nord Europa, in Norvegia, Svezia, Inghilterra, per esempio.
Questa agenzia di viaggi è efficiente e efficace nello studiare nuove rotte, Andrea prima citava Frontex e i pattugliamenti,Se la rotta di Lampedusa viene chiusa, perché ci sono più pattugliamenti, allora immediatamente questa grossa rete, individuerà un’altra rotta, quella turca terreste, il fiume Ebros. Quel confine lì si chiude? Ebbene, i tour operator penseranno a un’altra rotta, che è quella che passa dalle montagne della Bulgaria.
Che cosa succede però? Che la rotta è più lunga, ci sono da fare molti più chilometri a piedi, la rotta diventa più rischiosa e più costosa.
E forse ci avviciniamo al paradosso per cui più l’Europa si chiude, più Frontex spende soldi e pattuglia e più il Muammer Küçük della situazione vedrà il suo fatturato ingigantirsi, perché i migranti devono spendere più soldi.

Andrea Di Nicola: La domanda è infinita, un trafficante come Khabir, un pakistano che abbiamo incontrato in Italia, non possiamo rivelare di più, perché è a piede libero, ci ha detto io non faccio niente di male, io realizzo sogni, e questi sogni li vendo e anche se dicessi alle persone che oggi l’Italia non è più la terra delle opportunità loro arriverebbero lo stesso, meglio che arrivino con me, perché sono capace di trasportarli. Lui sfrutta le opportunità, le vulnerabilità di un sistema, fa arrivare pakistani, Pashtun per l’esattezza, da villaggi tra Pakistan e l’Afghanistan, e li fa arrivare con permessi di soggiorno regolari, stagionali, questa è una vulnerabilità, perché sono nominativi, si mette d’accordo con imprenditori italiani, agricoli o turistici e a quel punto chiama nominativamente i propri connazionali, fa pagare dai 5 agli 8mila Euro, queste persone arrivano qui non da Lampedusa, non con i barconi, ma con l’aereo, e una volta che arrivano lui dice loro:”Stracciatevi le vesti, andate nel centro più vicino e dite di essere afgani e chiedete asilo politico, tanto nessuno se ne accorgerà, perché voi sapete parlare Pashtun”.

Giampaolo Musumeci: Il business del traffico di uomini, dello smuggling, del contrabbando di persone, è un business che non finirà mai, Se non si va a agire sulle economie povere, depresse, è ovvio che questa gente vorrà spostarsi.
E lo capiscono tutti, anche chi è magari l’ultimo anello di questo business, di questa rete, anche Alexander, uno dei circa 12 trafficanti che abbiamo incontrato, con grandissima lucidità e forza quasi lirica, quasi elegiaca dice: “Attenzione, Mosè è stato il primo scafista della storia”.

Andrea Di Nicola: C’è un grande problema di cooperazione di giustizia, investigativa. Abbiamo sentito nel vostro viaggio tanti magistrati investigatori che fanno del loro meglio, però si arrestano, quasi sempre, i pesci piccoli, gli scafisti, gli ultimi anelli di questa grande catena. Persone come Küçük, come Loncaric i grandi organizzatori, restano nelle retrovie, i pesci grandi, e gli investigatori si trovano su una barca a remi a rincorrere un motoscafo che va veloce sul Mediterraneo.

Se quindi pensate che sia importante capire questo sistema, questa enorme organizzazione mondiale, questa agenzia di viaggi dalla viva voce dei trafficanti, passate parola.

altrarealta.blogspot.it
http://crepanelmuro.blogspot.it/2014/02/il-business-dellemigrazione-clandestina.html?showComment=1393377395587#c1954269910527863786

Risposta della Russia a Susan Rice: “sono gli Stati Uniti quelli che devono evitare l’uso della forza”

“Sono gli Stati Uniti devono evitare l’uso della forza in Ucraina e non la Russia”, questa la risposta di una fonte del ministero degli affari esteri russo dopo le affermazioni del consigliere della Sicurezza Nazionale degli USA, Susan Rice, la quale aveva avvertito (Domenica scorsa) la Russia che “sarebbe un grave errore inviare forze militari in Ucraina”.
“La Russia considera che la Rice dovrebbe impartire consigli sull’uso della forza ai propri dirigenti statunitensi quando decidono di effettuare nuovi interventi”, ha dichiarato l’incaricato russo.

“Siamo stati testimoni delle assennate valutazioni di Susan Rice, peccato che siano gli Stati Uniti quelli che hanno effettuato ripetuti interventi militari in distinte parti del mondo “, secondo la fonte della cancelleria russa.
Questi interventi, ha continuato la fonte, si realizzano nel momento in cui Washington considera che le norme della democrazia occidentale siano in pericolo ed i regimi al governo iniziano a sfilarsi dalle mani. Ricordiamoci che il presidente russo Vladimir Putin aveva insistito nella necessità di prendere misure urgenti per stabilizzare l’Ucraina.
Dopo tre mesi di proteste antigovernative e di incidenti tra i manifestanti oppositori ed il governo di Kiev, il Parlamanto ucraino ha destituito (il sabato) il presidente Viktor Yanukovich.
Con le decisioni del Parlamento, Olexander Turchinov si incarica del governo del paese europeo fino allo svolgimento di nuove elezioni, nel prossimo mese di Maggio.
Le proteste erano iniziate in Ucraina nel passato mese di Novembre dopo la decisione del governo ucraino di non firmare un accordo di associazione con l’Unione Europea.
Fonte: HispanTV
Traduzione di Luciano Lago
http://www.controinformazione.info/risposta-della-russia-a-susan-rice-sono-gli-stati-uniti-quelli-che-devono-evitare-luso-della-forza/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=risposta-della-russia-a-susan-rice-sono-gli-stati-uniti-quelli-che-devono-evitare-luso-della-forza

Grecia. Lavori a tempo pieno da 180 a 350 euro al mese

ah ecco perché Padoan vuole ancora contrarre i salari italiani. Dobbiamo “competere” con i greci. Mannaggia, proprio ora che la Fornero aveva messo il minimo per lo stage a 400 euro. Toccherà rilanciare l’asta con 300…..E pensare che Tito Boeri diceva che bastava studiare ed esibire tituli per veder aumentato il salario….che tirasse l’acqua al mulino delle Università e masters vari?Ma se poi chiedi uno stipendio che ti consenta di arrivare a fine mese sei choosy.

25 febbraio 2014Di Ticino Live

Per un lavoro a tempo pieno 350 euro al mese : con la crisi trovare un impiego in Grecia è diventato una missione quasi impossibile e i datori di lavoro ne approfittano per imporre condizioni di lavoro sempre più dure.
Dall’inizio della crisi, ad Atene sono sorti decine di call center, dove la paga mensile è di 350 euro e dove la maggior parte degli impiegati sono giovani qualificati che non riescono a trovare lavoro altrove. Vi lavorano anche persone di età superiore ai 50 anni : le condizioni di lavoro sono dure ma almeno ricevono un po’ di soldi.
Generazione 1000 euro, il libro di Alessandro Rimassa e Antonio Incorvaia, che denunciava la precarietà e l’insicurezza economica dei giovani in Europa, nel 2006 è diventato un best seller. In Grecia il fenomeno era stato soprannominato “generazione 700 euro” e nessuno si aspettava che nel 2014 la media dei salari diventasse ancora più bassa e che i datori di lavori dicessero “prendere o lasciare”.
I call center in Grecia rappresentano la deriva del mercato del lavoro. Oltre ai salari umilianti, la maggior parte di queste aziende fanno contratti di lavoro mensili, se non addirittura di 15 giorni, con paghe orarie di 3 euro.
In alcuni casi le persone restano un mese in prova senza essere pagate e allo scadere dei 30 giorni vengono mandate via. Spesso l’azienda pubblica il nome delle persone licenziate, per accrescere la pressione. Una precarietà accelerata che oramai tocca sempre più settori di attività.
Poco tempo fa un giornale greco online aveva assunto un giornalista a tempo pieno per 250 euro netti al mese. Un suo collega riceveva 300 euro, ma lavorava in nero.
All’aeroporto di Atene un’azienda di servizi a terra impiega salariati pagati 180 euro al mese, per 30 ore di lavoro la settimana.
Una parrucchiera si è vista ridurre il salario a 200 euro al mese. Nei grandi centri commerciali da qualche tempo i conteggi dei salari sono divisi in due categorie : metà delle ore di lavoro vengono pagate, mentre l’altra metà non viene pagata e viene considerata “servizio benevolo”.

Stella, 38 anni, ha iniziato a lavorare nel 2011 come baby-sitter in una casa in un quartiere residenziale di Atene. Quando aveva iniziato il suo salario era di 400 euro per 20 ore di lavoro settimanali. Oggi è sempre di 400 euro ma per 43 ore di lavoro la settimana.
Il suo datore di lavoro le ha detto che troverà la stessa situazione altrove.
“Sto cercando qualcosa d’altro ma non trovo niente. Otto ore al giorno, sei giorni la settimana e il salario non va mai oltre i 450 euro al mese. Con l’obbligo di non rimanere incinta. Ma ci riteniamo fortunati con il poco che abbiamo. Penso a chi è più giovane di me : noi almeno abbiamo avuto tempi migliori.”

(Fonte : balkans.courriers.info)
http://www.rischiocalcolato.it/2014/02/grecia-lavori-a-tempo-pieno-da-180-a-350-euro-al-mese.html

Tav. Lupi al cantiere

http://www.tgvallesusa.it/?p=5849

Posted on 25 febbraio 2014 da  /

Il neoeletto ministro alle Infrastrutture Lupi andrà in visita al cantiere in Val Clarea. Una visita che fa notizia.

“Questa settimana andrò a visitare il cantiere della Tav anche per solidarietà con chi ci lavora”, dirà il Ministro. Un’ennesima conferma che l’opera deve andare avanti a qualunque costo. Non servono le dichiarazioni del nuovo presidente del Consiglio che troverà i soldi per le imprese, appunto non serve sapere da dove li prenderà.

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Come dirà il senatore a cinque stelle Marco Scibona, “Uno dei ministeri chiave, proprio colui che, relativamente al Tav, si è contraddistinto per le sue affermazioni non veritiere e distorcenti la realtà, aspetto di una gravità inaudita se pensiamo che il Tav vale almeno 30 miliardi di euro di denari pubblici”.

Appunto 30 miliardi di denaro pubblico, ma non solo. Con una la lettera – Prot 0049177 del 24/10/2013 – indirizzata a un legale del movimento No Tav, l’Autorità Garante della Concorrenza e del Mercato affermava: “Si comunica che nella sua adunanza del 17 ottobre 2013 l’Autorità ha esaminato la documentazione in oggetto. In tale occasione l’Autorità ha valutato i fatti denunciati e ha ritenuto di trasmettere la documentazione acquisita agli atti all’Autorità di Vigilanza sui contratti pubblici per la valutazione degli eventuali profili di competenza”.

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Quindi ben venga il Guardasigilli al cantiere. Ma che cosa ci va a fare? Siamo sicuri che porterà solidarietà?, è la domanda che perviene dal movimento No Tav. Vogliamo anche ricordare che il 23 ottobre scorso, il ministro Lupi, rispondendo a un’interrogazione del M5S alla Camera dichiarava che “Si è appena conclusa con l’archiviazione un’indagine dell’Autorità Garante della Concorrenza e del Mercato al riguardo”.

Eccheggiano le parole di Perino “Mentono, sapendo di mentire”. Ma allora si riferiva a questo episodio?

Chiomonte – Pinard e il vizietto…

http://www.tgvallesusa.it/?p=4421

Posted on 25 febbraio 2014 da  // Nessun commento

 Firme al fotofinishQuando basta una penna nera per tornare indietro nel tempo. Come si incrociano da Sud a Nord certi mal vezzi, protocollari. 

Succede che una ditta che tratta di rifiuti a Paternò, in Sicilia, venga interessata da una “commissione d’inchiesta”. Succede che i consiglieri comunali dell’opposizione la richiedano ai vertici dell’amministrazione Mangano per verificare la trasparenza dell’attività dell’amministrazione stessa. L’interesse cade sulla gestione di una indagine di mercato che giungesse a soluzione della perdurante situazione di “emergenza rifiuti”. L’amministrazione, guidata dal sindaco Mauro Mangano,  ha deciso nell’aprile scorso di indire un’indagine di mercato volta a trovare una ditta in grado di gestire il servizio di raccolta in maniera efficiente, ma a costo minore della ditta precedentemente incaricata, la Gesenu (facente parte del consorzio Ato 3 Simeto Ambiente). Fin qui nulla di strano.
svincolo

Nella lettera, datata 29 marzo 2013, il termine ultimo per la presentazione di un progetto finanziario è fissato alle aziende interessate per le 12 del 4 aprile 2013. La ditta prescelta è la Nuova Spurghi Jet srl, che pare presenti la sua proposta finanziaria giusto in tempo, ovvero il 4 aprile alle ore 12:34. Appena in ritardo. No. Appena in tempo perché si trovasse una penna capace di protocollare il documento alle ore 11:34, falsando probabilmente l’esito dell’indagine di mercato – come spiegano i consiglieri proponenti della commissione nella richiesta depositata agli atti. Così il capogruppo del Pdl, Ignazio Mannino, denuncia: “Abbiamo posto l’attenzione su una serie di atti che appaiono poco chiari e legittimi, come l’indagine di mercato consumatasi durante le festività pasquali e inoltre la mancanza di un vero piano economico finanziario presentato dalla ditta aggiudicatrice con una richiesta, peraltro, il cui protocollo pare sia stato manomesso”. Dai documenti, si evince che la ditta in questione ha dichiarato di poter offrire servizi che in realtà non sono quasi mai stati erogati o comunque lo sono stati in maniera del tutto inappropriata, come dimostra lo stato di abbandono e degrado in cui versa il cimitero monumentale della città, sommerso completamente dai rifiuti. Quel che è certo è che i cittadini paternesi, terzi nella battaglia tra opposizione e maggioranza, hanno pagato e perso circa 360 mila euro per un servizio fatto male o addirittura non erogato. Andiamo così a vedere che cos’è la Nuova Spurghi Jet srl. La ditta ha sede in via Partigiani Monte Assietta 2 a Chiomonte; da una rapida visura pare una ditta del sindaco Renzo Pinard che nel mercato dei rifiuti è presente nel Sud d’Italia da parecchio tempo gestendo anche in Puglia il Business.

spurghi jet

Veniamo a noi, in Valle di Susa, lo stesso Pinard, ma nelle vesti di sindaco, gestisce insurrezionalmente il comune, perché secondo Guglielmo, consigliere comunale di opposizione, “La convenzione che prevede la costruzione di quell’accesso, stipulata tra Ltf e Comune, doveva essere approvata dal Consiglio Comunale, ai sensi della legge 267/2000 invece è stata approvata solo dalla Giunta. E si tratta anche di una violazione politica, in quanto il sindaco ha disatteso a una precisa volontà del Consiglio comunale, che aveva chiesto di ridiscutere dell’argomento nella seduta del 26 aprile scorso”.

Siamo alle vicende dello svincolo autostradale di accesso all’area di cantiere della Maddalena. Continua il leale consigliere, “La delibera non è stata regolarmente istruita, perché mancano le relazioni da parte degli uffici comunali e soprattutto manca il parere di regolarità da parte del responsabile dell’Ufficio Tecnico. Ho poi appurato che la convenzione tra Ltf e Comune è stata sottoscritta il 4 dicembre”. “A che titolo la società Ltf stipula una convenzione con il Comune sull’ingresso dall’autostrada su di un terreno privato? Dovrebbe essere la società concessionaria dell’autostrada, ossia la Sitaf, a stipulare questo tipo di convenzione… a meno che esista un accordo convenzionale, al momento sconosciuto, fra Ltf e Sitaf che autorizzi Ltf a gestire la questione. In tal caso sarebbe opportuno che il Comune ne ricevesse copia”.

pinard

Ed ecco lo stesso vizietto, si impara in Sicilia e si esporta in Piemonte, “La documentazione di Ltf per la convezione è stata protocollata in Comune nello stesso giorno in cui la giunta l’ha deliberata – sostiene Guglielmo – in particolare, la bozza di Ltf è stata inviata in municipio alle ore 13,40 del 15 novembre, mentre la riunione della giunta per approvarla si è tenuta ben prima, di mattina, alle ore 11 dello stesso giorno. Come hanno fatto a leggere tutto? Il documento è stato acquisito formalmente agli atti del Comune due ore e mezzo dopo che la Giunta si è pronunciata! La delibera come poteva riportare al suo interno il numero di protocollo?”

Ma qui con la copertura politica che si aggira nella Grande Opera, si va oltre, la delibera di giunta che approva la convenzione Ltf-Comune riporta il solo parere tecnico del segretario comunale, dove legge impone che il parere sia del capo dell’ufficio tecnico, continua Guglielmo “in più il sindaco non aveva la competenza per sottoscrivere l’accordo in quanto, andava eventualmente firmato dal funzionario comunale competente per materia”.

NOAM CHOMSKY: “IN ITALIA LA DEMOCRAZIA È SCOMPARSA CON MONTI”

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Secondo il linguista americano, in Italia per il Festival delle Scienze all’Auditorium Parco della Musica di Roma, “le democrazie europee sono al collasso totale, indipendentemente dal colore politico dei governi che si succedono al potere, perché sono decise da burocrati e dirigenti non eletti che stanno seduti a Bruxelles”


Il linguista Noam Chomsky

24 gennaio 2014″La democrazia in Italia è scomparsa quando è andato al governo Mario Monti, designato dai burocrati seduti a Bruxelles, non dagli elettori”. Parole nette e decise quelle di Noam Chomsky, il maggior linguista vivente e filosofo, in Italia per il Festival delle Scienze all’Auditorium Parco della Musica di Roma dove approfondirà il tema dei linguaggi. Nonostante i suoi 85 anni, Chomsky, uno degli intellettuali più ascoltati del pianeta, non cambia le sue idee che ha portato avanti per tutta la vita e continua a condannare i sistemi neoliberisti e neocolonialisti.

Le democrazie europee al collasso
In generale, “le democrazie europee sono al collasso totale, indipendentemente dal colore politico dei governi che si succedono al potere, perché sono decise da burocrati e dirigenti non eletti che stanno seduti a Bruxelles. Questa rotta – ha sottolineato Chomsky – è la distruzione delle democrazie in Europa e le conseguenze sono dittature”.

Il neoliberismo
Il linguista ha parlato anche di neoliberismo come di “un grande attacco alle popolazioni mondiali, il più grande attacco mai avvenuto da quarant’anni a questa parte” e di new media, sottolineandone uno degli aspetti negativi che è “la tendenza a sospingere gli utenti verso una visione del mondo più ristretta perché quasi automaticamente le persone sono attratte verso quei nuovi media che fanno eco alle loro stesse vedute”.

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