Potremmo produrre agevolmente tutto quanto ci serve per sfamare gli italiani, ma questo sarebbe un delitto di lesa maestà comunitaria,
un rigurgito autarchico di mussoliniana memoria. Dobbiamo obbligatoriamente – in nome della democrazia e della libera circolazione delle merci – importare latte dalla Germania e dalla Slovacchia, arance dal Maghreb, uva dal Cile e dal Sud Africa, carne dall’Argentina, olio dalla Spagna, e così via; dobbiamo acquistare di tutto, ivi comprese certe carni macellate che sono spesso veicolo di epidemie.Archivi giornalieri: 14 dicembre 2013
Putin 2013 adress to Russia / analysis and FULL video
EODE-TV/ GEOPOLITICS/ PUTIN’ S 2013 STATE OF THE NATION ADDRESS
Luc MICHEL for EODE-TV /
with RT – RIA Novosti – EODE Press Office / 2013 12 12 /
https://www.facebook.com/EODE.TV
Russia’s President Vladimir Putin gives his annual state of the nation address at the Kremlin in Moscow, December 12, 2013: “Russia not aspiring to be superpower, or teach others how to live”…
Russia does not seek the role of a regional or global hegemony, but will defend its core values and interests, Russian President Vladimir Putin said. All attempts to impose on other nations have failed, he added.
The Russian leader gave an assurance that Russia wants to respect the sovereignty and stability of other countries, as he was addressing the Federal Assembly, the collective of the two houses of the Russian parliament. “We will seek leadership by defending international law, advocating respect for national sovereignty, independence and the uniqueness of peoples,” Putin said.
Video on:
# “WE DO NOT ATTEMPT TO LECTURE ANYONE ON HOW THEY SHOULD LIVE”
“We have always been proud of our country, but we do not aspire to the title of superpower, which is understood to be pretense for global or regional hegemony. We do not impinge on anyone’s interests, do not impose our patronage, do not attempt to lecture anyone on how they should live,” he added.
Putin did not directly mention the United States in his speech, but the reference to Washington’s military actions in countries like Afghanistan, Iraq and Libya was hard to overlook.
Those and less direct interventions, like the support of the rebel forces in Syria, have led to regress for the respective nations, Putin stated. On the other hand Russia’s approach, which rejects the use of force and promotes political dialogue and compromise, have been fruitful in both Syria and Iran, the Russian president said.
“In Syria the world community had to make a joint and fateful decision. It was either the continuation of the degradation of the world order, the rule of the right of might, the right of the fist, the multiplication of chaos. Or to collectively take responsible decisions,” Putin explained, praising the world, Russia included, for taking the second path.
It was Russia’s involvement that to a large degree helped to prevent military intervention in Syria and paved the way for the deal involving the destruction of Syria’s chemical weapons arsenal. If this hadn’t happened, the Syrian conflict might have escalated and impacted countries far away from the Middle East, Putin said. “We acted in a firm, thoughtful and measured manner. At no time did we endanger either our own interests and security or global stability. I believe that this is the way a mature and responsible nation should act,” he stated.
The Syrian precedent was reinforced by the recent breakthrough in the conflict over Iran’s nuclear program. “We need to continue a patient search for a broader solution, which would ensure the inalienable right of Iran to develop its peaceful nuclear energy industry and the security of all countries in the region, including Israel,” Putin said.
Iran and the P5+1 group have signed an interim agreement, which lifts some of sanctions issued against Iran over its controversial nuclear program in exchange for a temporary slowdown of Tehran’s nuclear development. The deal is hoped to lead to a permanent accord, which would settle the decades-long conflict.
EODE-TV / EODE Press Office
http://www.eode.org/eode-tv-geopolitics-putin-s-2013-state-of-the-nation-address/
Non pagate a Equitalia gli atti notificativi dopo giugno 2008
‘LA VOIX DELA RUSSIE’ INTERROGE LUC MICHEL SUR LA ‘NOUVELLE’ LIBYE
La « nouvelle » Libye : entretien avec Luc Michel (Partie 1)
La Voix de la Russie / 2013 12 13 /
Version originale sur :
http://french.ruvr.ru/2013_12_13/La-nouvelle-Libye-entretien-avec-Luc-Michel-Partie-1-6496/
# L’INTRODUCTION DE ‘LA VOIX DELA RUSSIE’ :
Plus de deux années se sont écoulées depuis l’assassinat du colonel Mouammar Kadhafi en Libye. Depuis la chute de la Jamahiriya, on est très loin des promesses faites par certains grands amateurs des interventions « humanitaires » armées quant à l’avenir de ce pays.
La « nouvelle » Libye sombre de jour en jour dans le chaos et visiblement est en train de devenir un non-Etat failli, intégriste, ainsi que le théâtre de scénarios d’afghanisation et de somalisation. Un pays qui était pourtant encore récemment l’un des plus prospères d’Afrique.
Nous nous entretenons aujourd’hui sur ce vaste sujet avec Luc Michel, grand spécialiste de la géopolitique et notamment de la Libye (on lui doit notamment une « Géopolitique de la Jamahiriya libyenne »).
Organisateur et homme d’action, il est aussi le créateur dans toute l’Europe dès mi-février 2011 des Comités ELAC / Euro-Libyan Action Committees et en juin 2011 de leur pendant africain, les Comités ALAC / Afro-Libyan Action Committees (avec le tchadien Djim Ley-Ngardigal), organisation de soutien à la Jamahiriya qui continue toujours le combat. En avril 2011, il a organisé avec le Ministère libyen des Affaires étrangères, la Libyan National Youth Organisation et ELAC la seule conférence internationale – euro-afro-arabe – de soutien à la Jamahiriya, « Hands off Libya », à Tripoli sous les bombes de l’OTAN.
# ENTRETIEN DE LUC MICHEL AVEC MIKHAIL GAMANDIY-EGOROV (LVDLR) :
* La Voix de la Russie : Toutes les récentes nouvelles qui nous viennent de Libye annoncent tantôt des combats entre groupes armées ayant combattu Kadhafi, tantôt des kidnappings, y compris des haut gradés du nouveau gouvernement, des assassinats et crimes sans jugements, et la liste est non exhaustive. On a l’impression que c’est dorénavant monnaie courante dans cette « nouvelle Libye, démocratique et libre »… Selon vous, qu’en est-il ?
Luc Michel : Dans la Libye post CNT « made in OTAN », les puissantes milices islamistes, les gangs politico-militaires de type mafieux et les armées privées (notamment celles de Zintan et Misrata) font la loi. Y compris à Tripoli et à Benghazi, où le gouvernement fantoche installé par les USA ne contrôle que quelques zones …
La Libye est en voie de somalisation, une zone de non-droit, sans Etat, où ne règnent que la loi des armes et les appétits vénaux de criminels sans foi ni loi. Sans foi parce que les djihadistes, ceux de Benghazi comme ceux de Bruxelles ou Londres, ne sont le plus souvent que des trafiquants d’armes ou de drogue.
Les affaires libyennes : guerre en plein Tripoli, enlèvement du Premier ministre fantoche, blocage des installations pétrolières, tentations « fédéralistes » … en disent long sur les limites étroites de l’autorité réelle du gouvernement pro-occidental de Tripoli, issu du pseudo CNT, et sur le chaos qui règne en Libye. Il n’y a plus d’Etat, de gouvernement, d’autorité. Et les forces du gouvernement fantoche ne sont qu’une des nombreuses factions, dont les puissants gangs islamistes, lourdement armées qui organisent le chaos en Libye. Sans oublier les anciennes « méga » municipalités de la Jamahiriya de Kadhafi où tribus et anciens cadres jamahiriyens, après 33 ans de démocratie directe municipale, ont organisé une autonomie de fait qui ne reconnaît pas l’autorité de Tripoli. C’est le cas à Bani Walid ou Sebah, où les milices d’auto-défense municipales ont chassé à plusieurs reprises les gangs islamistes armés…
C’est ce chaos que les médias de l’OTAN ou l’ineffable BHL appellent un « pays libéré » (sic) et une « démocratie émergente » !
* LVdlR : On parlait beaucoup du risque d’afghanisation et de somalisation de la Libye. Récemment, le scénario de somalisation a vraisemblablement atteint un stade de non-retour, avec la région de la Cyrénaïque qui s’est dotée de son « propre gouvernement ». Les groupes armés aux quatre coins du pays dictent désormais ouvertement leurs lois et le risque d’éclatement de l’Etat libyen en plusieurs morceaux est plus proche que jamais. Que pouvez-vous dire là-dessus ?
Luc Michel : Le 25 octobre 2013, la Cyrénaïque s’est dotée de son propre gouvernement et de son drapeau. Noir avec croissant et étoile blanche, d’une inspiration islamiste nette (les drapeaux d’Al-Qaida ou des salafistes sont du même type) …
Il faut savoir que dès le début, la soi-disant « révolte contre le régime de Mouammar Kadhafi », en fait un coup d’état insurrectionnel organisé par les USA et l’OTAN avec des complicités dans l’aile islamo-libérale apparue en Jamahiriya dès 2003, avait commencé précisément en Cyrénaïque par la mise en place d’un Conseil national de transition à Benghazi. L’Est de la Cyrénaique (Benghazi, Derah, al-Baida) était depuis les Années 80 une zone rebelle où les islamistes organisaient une subversion alimentée par les MI6 et MI5 depuis Londres, capitale du « Londonistan » islamiste. En 1996 avait éclaté une grande insurrection armée, pilotée depuis Londres, difficilement écrasée.
Après la prise de Tripoli et le martyr de Syrte, la Cyrénaïque avait déjà proclamé son autonomie qui n’a pas été reconnue par le CNT.
Quant au leader du CNT, Mustapha Abdeljalil (aujourd’hui en fuite en Tunisie car inculpé pour le meurtre fin juillet 2011 du général félon Younès, chef des katibas du CNT), c’était un islamiste radical, imprudemment placé au gouvernement comme ministre de la Justice de la Jamahiriya par Saïf al-Islam, et … l’un des chefs de ces Confréries Senoussi, interdites sous Kadhafi. La Jamahiriya a été trahie de l’intérieur par son aile islamo-libérale bien avant que l’OTAN porte le coup de grâce. Aujourd’hui, le prix de cette trahison c’est la somalisation de la Libye !
* LVdlR : La Libye est devenue aujourd’hui un terrain de prédilection pour des organisations extrémistes, notamment Al-Qaïda. La charia est devenue la nouvelle loi dans tout le pays alors qu’on se souvient encore des idées progressistes (notamment envers les femmes) de l’ancien gouvernement. Les salafistes ont gangrené le pays. A votre avis, cela se poursuivra de la sorte ?
Luc Michel : Les USA se sont emparés de la Libye avec l’aide et par les gangs armés djihadistes.
Ce sont des islamistes employés par la CIA, possédant un passeport US, depuis le début des années 80, qui dirigent la Libye sous occupation de l’OTAN : ainsi le « général » Hifter présidait le premier parlement post CNT, le Premier ministre Zeidan est aussi un employé de la CIA, libéral en économie mais islamiste en politique.
La Libye est déchirée par la violence des milices et des gangs islamistes rivaux. La destruction en juin 2012 de monuments islamiques et de bibliothèques était un combat entre factions islamistes : salafistes soutenus par le Qatar contre les confréries soufi, les fameuses « confréries Senoussi » qui dominaient l’ex CNT d’Abdeljalil avec l’appui de l’AKP turc (qui en est proche idéologiquement) et des MI5 et MI6. Il y a aussi « en embuscade » les Frères Musulmans (protégé des USA depuis 1945 et Plan B du Département d’Etat étasunien), ainsi que les katibas djihadistes d’Al-Qaida, à Tripoli et Zliten. Qui ont même leur parti, Al Watan.
Et la leçon n’a pas servi. Puisque la collaboration USA-OTAN-djihadistes a continué ensuite sur le dossier syrien ! Des opérations de transfert d’armes illégales de la Libye vers la Syrie ont eu lieu en violation de l’embargo de l’ONU sur l’entrée ou la sortie d’armes de Libye. L’homme-clé de l’islamisme libyen et des filières djihadistes Libye-Syrie s’appelle Abdelhakim Belhadj, cadre libyen d’Al-Qaida et ex de Guantanamo, devenu commandant militaire du CNT et appointé « gouverneur militaire de Tripoli » fin août 2011 par les généraux français de l’OTAN. Il a été ensuite envoyé en mission dès l’hiver 2011 pour les services spéciaux de l’OTAN en Syrie, en charge d’organiser les katibas de la pseudo ASL et d’y intégrer les djihadistes. Belhadj était un des hommes liges de l’ancien émir du Qatar, mis à la retraite par Washington il y a quelques semaines. Pour avoir soutenu Al-Qaida et AQMI notamment en Libye, au Mali et en Syrie, ligne rouge pour le Département d’Etat américain, dépassée par les Qataris.
* LVdlR : Vous développez une thèse particulière. Selon vous le coup d’Etat de février 2011 ne serait que le résultat d’un processus entamé en Libye dès 2003.
Luc Michel : En effet. C’est un processus similaire à celui qui a détruit la Yougoslavie de 1985 à 2001 qui a déstabilisé, puis détruit la Jamahiriya. Détruite sur un scénario, un « processus de transition » – le nom du CNT s’en inspire directement – qui rappelle étroitement la Yougoslavie et ce n’est pas un hasard. La transition c’est évidemment vers le parlementarisme occidental, le libéralisme, l’économie globalisée et l’alignement sur les USA et l’OTAN !
Comme en Yougoslavie, la Libye aussi, depuis 2003, avait une aile libérale, opposée à celle des socialistes patriotes. Celle rassemblée derrière Saïf Al Islam, le fils aîné de Kadhafi, qui a amené libéraux et islamistes au pouvoir. Il faut lire les pages révélatrices de Bernard-Henry Levy sur Saïf dans son livre d’auto-propagande personnelle sur la Libye « La guerre sans l’aimer », où il pose la question qui choque : « comment celui qui était des nôtres (l’expression est de lui) a-t-il pu rejoindre son père ? »…
Le régime libyen a été déstabilisé et attaqué de l’intérieur. Avant que les bombes, les armées et les mercenaires de l’OTAN et des USA ne viennent finir le travail. J’ai vécu de l’intérieur cette prise de la Libye, aux côtés de nos camarades socialistes du MCR. J’ai vu comment les illusions de Tripoli sur la coexistence pacifique et l’économie globalisée ont permis aux libéraux libyens de se constituer en Cheval de Troie et de préparer l’assaut extérieur
(…)
Suite dans la seconde partie de l’entretien …
Photos : Luc MICHEL pour la Conférence internationale de soutien à la Jamahiriya, « Hands off Libya », à Tripoli en avril 2011, sous les bombes de l’OTAN…
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No Tav. I Verdi francesi alzano la testa
http://www.tgvallesusa.it/?p=4106
SCRITTO DA: MASSIMO BONATO – DIC• 13•13
Dopo esser stati messi in minoranza all’Assemblea Nazionale, i Verdi francesi rialzano la testa. E ripartono dalla Maurienne.
Dalle banlieuses al centro di Parigi, dalla Maurienne al governo centrale, pare si debba ricominciare sempre dalle periferie dell’impero per conquistarne il cuore. Così, dopo esser stati messi in minoranza all’Assemblea Nazionale, per la ratifica del trattato Italia-Francia sulla Torino-Lyon, i Verdi francesi riprendono in mano la questione, a partire proprio dal territorio dove il problema è più sentito.
Da tempo infatti la rete ferroviaria della Maurienne è deficitaria e il Dipartimento spinge verso Parigi istanze di maggiori collegamenti, di miglioria delle linee esistenti, nonché del rispetto degli orari di traffico.
Forti comunque del rapporto consegnato al governo dal comitato Mobilité 21 in giugno, gli ambientalisti tornano a farsi avanti, opponendosi alla realizzazione del tunnel transfrontaliero Maurienne – Val di Susa, il cui preventivo drena risorse pubbliche da destinare alle linee regionali, che si teme non verranno modernizzate e adeguate alle necessità della popolazione fino al 2030.
Capeggiati da Michèle Rivasi, eurodeputata di Europe Écologie – Les Verts (EELV), 27 consiglieri regionali della Rhône-Alpes hanno firmato, con centinaia di cittadini, un ricorso amministrativo al Primo ministro contestando la dichiarazione di pubblica utilità del tunnel.
Il timore, come rende noto il sito dei Verdi della Rhône-Alpes, risiede principalmente nella risaputa difficoltà di ottenere finanziamenti europei, difficoltà che Michèle Rivasi conosce bene: “Oggi, la possibilità di giovarsi di finanziamenti europei è una manna per i governi italiano e francese. Un finanziamento che è però fissato in quota percentuale a partire dal valore del progetto e dipende dall’impegno degli Stati. Un finanziamento che rimane molto ipotetico”.
Le priorità reali sono altre, dichiara Ravasi. E sono quelle che dovrebbero essere oggetto di finanziamenti pubblici adeguati: infrastrutture per il trasporto di merci su rotaia e collegamenti quotidiani efficienti per i viaggiatori
M.B. 13.12.13