CHAOS LIBYEN : A BENGHAZI LES ANCIENNES FACTIONS MILITAIRES DU CNT SOLDENT LEURS COMPTES DE 2011 DANS LE SANG …

Comprendre ce qui se passe à Benghazi et que ne vous disent pas les médias de l’OTAN …

PCN-SPO / Focus / 2013 11 25/

Focus : Le fait du jour décrypté par Luc MICHEL

pour le Service de Presse du PCN / PCN-SPO

Lu sur le Fil de l’AFP (Paris)

LM - FOCUS comprendre les combats de Benghazi (2013 11 25) FR

Ce 25 novembre 2013 :

” Libye: heurts meurtriers entre l’armée et les salafistes (…) Des violents affrontements opposaient lundi les forces spéciales de l’armée libyenne et Ansar Ashariaa, le principal groupe salafiste jihadiste, dans la première confrontation du genre à Benghazi, dans l’Est libyen, faisant au moins cinq morts et plus d’une vingtaine de blessés (…) L’armée a décrété l’état d’alerte et demandé à tous les soldats de rejoindre leurs unités, a indiqué un responsable de sécurité “…

# Après al-Juffra en juin, Tripoli depuis deux semaines, voici aussi à Benghazi la guerre ouverte qui oppose les anciennes fractions militaires du pseudo CNT made in NATO. Ceux qui ont ouvert les portes de la Libye à l’agression occidentale et détruit la prospère Jamahiriya de Kadhafi se déchirent maintenant et payent le prix du sang, le leur, pour leur trahison de 2011.

“Un affrontement meurtrier est en cours entre nos forces et celles d’Ansar Ashariaa depuis les premières heures” de la journée, indiquait à l’AFP ce lundi matin le colonel Miloud al-Zwei, porte-parole des forces spéciales du gouvernement fantoche de Tripoli. Selon l’hôpital al-Jala de Benghazi, quatre soldats et un civil ont été tués et 23 personnes blessées dont dix civils. On ignore pour le moment le nombre des victimes du côté d’Ansar Ashariaa qui soignent leurs blessés dans une clinique qu’ils contrôlent.

Ces affrontements ont éclaté après qu’une patrouille des forces spéciales qui se trouvait à proximité du quartier général d’Ansar Ashariaa, a été visée par une attaque, a expliqué le colonel Zwei. “L’armée a riposté, déclenchant des affrontements avec tous les types d’armes”, les premiers du genre entre l’armée et ce puissant groupe islamiste – installé depuis l’automne 2011 dans l’Est de la Libye, avec la bénédiction des généraux de l’OTAN – a ajouté cet officier.

D’autres heurts ont opposé par la suite les deux camps dans d’autres quartiers de la ville, en particulier près d’une clinique caritative appartenant à Ansar Ashariaa dans le quartier al-Selmani, a-t-il précisé. Des explosions et des coups de feu nourris étaient entendus depuis le petit matin dans plusieurs quartiers de la ville, selon un journaliste de l’AFP. Des habitants en colère ont notamment participé aux combats aux côtés de l’armée et incendié un des locaux du groupe salafiste, mais en début d’après-midi, un calme relatif régnait à Benghazi, où les forces de l’ordre sont régulièrement la cible d’attaques attribuées aux groupes islamistes.

 ‘ANSAR ASHARIAA’ SORT DE L’OMBRE !

Ansar Ashariaa (« Les partisans de la loi islamique », en arabe) a vu le jour après la chute de Mouammar Kadhafi. Son bras militaire est formé par des djihadistes des katibas islamistes du CNT ayant combattu les forces loyalistes en 2011.

Ce groupe salafiste, « pointé du doigt, selon l’AFP, dans des assassinats de juges et membres des forces de sécurité, est soupçonné notamment d’être responsable de l’attaque contre le consulat américain à Benghazi en septembre 2012 » qui avait provoqué la mort de l’ambassadeur barbouze US Stevens et de trois autres Américains. Ansar Ashariaa avait toutefois démenti toute implication.

L’organisation prône « la charia comme seule et unique source de législation en Libye » et exige que la justice applique la charia immédiatement. Pour mettre en application ses revendications, la mouvance s’appuie sur un mode opératoire qui inclut des actions caritatives, sociales et de prédication.

Profitant du vide sécuritaire après la chute de Mouammar Kadhafi, Ansar Ashariaa « fait la loi en particulier dans l’est du pays où il contrôle des quartiers à Benghazi, Syrte – ville martyre, détruite par l’OTAN et le CNT, occupée et terrorisée – et Derna » (le fief des Djihadistes libyens), selon des sources locales. A Benghazi par exemple, la Katiba d’Ansar Ashariaa contrôle toujours l’entrée ouest de la ville.

 LES DJIHADISTES DE CYRENAIQUE CONTRE LES PRO-AMERICAINS DU GOUVERNEMENT FANTOCHE DE TRIPOLI

Les attaques dans l’Est libyen sont souvent attribuées à des groupes islamistes, dont Ansar Ashariaa, par des experts libyens et étrangers. « Les autorités n’osent pas toutefois accuser directement ces groupes lourdement armés, par crainte de représailles », selon ces experts.

Récemment, Ansar Ashariaa a indiqué dans un communiqué qu’il ne reconnaissait pas les institutions de l’Etat ni ses services de sécurité, les qualifiant d’apostat et de “Taghout” (forces maléfiques au service de la tyrannie). Selon le groupe, “la sécurité dans le pays est (tributaire) de l’application de la charia”.

Le gouvernement intérimaire libyen peine à mettre sur pied une armée et une police, et fait régulièrement appel aux ex-rebelles qui avaient combattu Kadhafi pour rétablir l’ordre. Mais le pouvoir central fantoche, dont l’autorité se limite à quelques quartiers de Tripoli et Benghazi, a perdu le contrôle sur ces groupes qui font la loi.

Les affrontements de Benghazi interviennent au moment où les autorités du gouvernement pro-occidental installé à Tripoli par les USA et l’OTAN – autour du trio des agents de la CIA Zeidan – Megaryeff – Hafter – tentent de mettre à profit une grogne populaire contre les milices dans la capitale pour faire évacuer ces groupes armés.

Le 15 novembre, quarante-six personnes ont été tuées et plus de 500 blessées dans des violences déclenchées par les tirs d’une milice contre des manifestants pacifiques venus lui demander de quitter la capitale. De la même manière, les habitants de Benghazi avaient réussi en septembre 2012 à déloger Ansar Asharia de leur QG, mais ces derniers ont repris leurs positions quelques semaines plus tard.

Le gouvernement libyen a appelé les habitants de Benghazi au calme ce lundi soir. Dans un communiqué, le gouvernement a appelé les habitants de Benghazi au calme et « à collaborer avec les forces régulières », assurant que « les autorités avaient pris toutes les dispositions pour rétablir l’ordre dans la ville ».

 CE QUE NE DISENT PAS LES MEDIAS DE L’OTAN …

RETOUR A L’ETE 2011 ET AUX COMPLOTS DU CNT

Mais la clé de ces affrontements n’est nullement donnée par les médias de l’OTAN. Car à Benghazi, ce ne sont pas seulement des combats entre milices et une armée fantoche néocoloniale. Car la pseudo « armée nationale » du général Hafter, « libyen » à passeport US et Colonel défecteur libyen passé au service de la CIA dans les Années 80, n’est rien d’autre que la milice du ‘parti américain’ en Libye.

Derrière les affrontements de Benghazi, il y a aussi et surtout le solde des comptes de l’été 2011 entre les anciennes fractions militaires du CNT.

Lorsque les islamistes au service du Qatar et des généraux français de l’OTAN ont enlevé, torturé, mutilé et sauvagement exécuté le général félon Younes. Younes avait été envoyé par Kadhafi rétablir l’ordre à Benghazi à la mi février 2011, au début du coup d’état insurrectionnel de l’OTAN. Complice du coup d’état (préparé dès novembre 2010), il avait immédiatement rejoint la junte qui allait devenir le CNT. Il avait alors tenté de prendre le commandement militaire du CNT.

Mais dans le panier de crabes de Benghazi, Younes, au service des Britanniques du MI6, dérangeait l’agenda des autres factions du CNT. Les islamistes, notamment ceux issus d’al-Qaida emmené par Habdelhakin Belhadj, alors sur la ligne partagée par le Qatar et Sarkozy, et allié au leader du CNT Mustapha Abdeljalil. Et celle pro-américaine, dont le chef militaire était précisément le ‘général’ Hafter, expédié à Benghazi dès février 2011 pour contrôler la rébellion. Pro américains et islamistes se sont alors ligués pour organiser le complot et éliminer Younes.

Younes, qui roulait donc pour les services secrets britanniques, rival de Hifter qu’il gênait à la direction militaire du CNT, a donc été assassiné fin juillet 2011 lors d’un complot directement tramé par Habdelhakin Belhadj et Mustapha Abdeljalil (le chef du CNT, inculpé pour ces faits et en fuite en 2012) avec l’aide des Services français. Et que la CIA et Hafter ont laissé faire.

Lire mes analyses de l’époque pour ELAC Website :

* LES VRAIES INFOS SUR LA MORT DU GENERAL REBELLE LIBYEN ABDEL FATAH YOUNES !

sur : http://www.elac-committees.org/2011/07/29/luc-michel-les-vraies-infos-sur-la-mort-du-general-rebelle-libyen-abdel-fatah-younes/

* L’ANCIEN LEADER DU CNT MUSTAPHA ABDELJALIL SOUS ENQUETE OFFICIELLE POUR LE MEURTRE DE L’EX GENERAL LIBYEN YOUNES EN JUILLET 2011 …

sur : http://www.elac-committees.org/2012/11/20/elac-l%e2%80%99ancien-leader-du-cnt-mustapha-abdeljalil-sous-enquete-officielle-pour-le-meurtre-de-l%e2%80%99ex-general-libyen-younes-en-juillet-2011/

* DANS L’ENFER DU CHAOS LIBYEN : L’IMPLOSION DE LA JUNTE DU CNT

sur : http://www.elac-committees.org/2013/01/13/elac-alac-committees-dans-l%e2%80%99enfer-du-chaos-libyen-l%e2%80%99implosion-de-la-junte-du-cnt/

QUEL EST LE RAPPORT DE FORCES A BENGHAZI ?

Ce sont les comptes de ce complot et de cet assassinat, histoire trouble qui a même fourni la trame d’un roman géopolitique SAS intitulé « Les fous de Benghazi », que milices au service du gouvernement de Tripoli et Djihadistes soldent aujourd’hui dans le sang.

Car il y a deux forces principales à Benghazi.

Précisément à Benghazi on trouve l’armée privée de l’ex-général félon Younes, dirigée par ses fils. Son armée privée, issue d’éléments des ex-forces jamahiryennes qui l’ont suivi lors de sa défection et des milices issues de sa tribu d’origine – les Obeidat -, appuie les forces « fédéralistes » de Cyrénaique proches du cousin du roi Idriss Senoussi renversé en 1969 par Kadhafi. Ce qui n’est pas étonnant puisque les Senoussi, Younes et les pseudo « féféralistes » sont tous des ‘protégés’ des services britanniques.

Face à cette Armée – « ralliée » au gouvernement et qui forme la majorité des troupes ‘au service’ du premier ministre fantoche Zeidan -, il y a les anciennes katibas djihadistes du CNT en Cyrénaïque, notamment celles de leur fief de Derna (où un Khalifat avait été proclamé dès Mars 2011), et qui forment maintenant le bras militaire de Ansar Ashariaa. Les fils de Younes haïssant les djihadistes qui ont assassiné leur père.

 DERRIERE CE QUI SE PASSE A BENGHAZI APPARAIT LA VERITABLE NATURE DU CNT ET DE SES PROTAGONISTES : UNE JUNTE MAFFIEUSE

On n’appréhende pas correctement ces événements si on ne comprend pas ce qu’était la véritable nature du pseudo CNT, installé par la diplomatie occidentale, et ce qu’étaient et que sont les membres du CNT qui se sont partagés la Libye.

Car la clique de traîtres coalisée à Benghazi fin février 2011 n’était rien de plus qu’un syndicat – au sens mafieu du terme – d’intérêts et d’ambitions : agents américains de la CIA comme le trio Megaryef-Hafter-Zeidan (devenus aujourd’hui les vrais patrons de ce qui reste de la Libye), monarchistes stipendiés par les britanniques du MI6, islamistes proches des Frères musulmans comme mustapha Abdeljalil (l’ex leader du CNT), djihadistes proches du Qatar et de ses alliés français comme Habdelhakim Beldhadj, réseaux d’Al-Qaida et d’AQMI … Tous coalisés contre la Jamahiriya de Kadhafi sous le patronage des politiciens et des généraux de l’OTAN.

Une junte que déchirait un crime politique : l’assassinat du général félon Younes fin juillet 2011. J’ai écrit à chaud sur l’événement, rappelant les vérités occultées par les médias de l’OTAN. 15 mois avant que les médias de l’OTAN ne découvrent l’implication du leader islamiste du pseudo CNT, le grand ami de BHL et Sarkozy, en juillet 2011, j’analysais déjà la lutte entre les factions rivales de la Junte de Benghazi …

Younes est mort parce qu’il incarnait l’un des agenda concurrents de Benghazi : celui des anglo-saxons, l’option libérale-monarchiste qui était de ramener avec l’appui du général félon un Senoussi, héritier du roi fantoche Idriss chassé par Kadhafi au pouvoir à Tripoli. Un Senoussi qui avait aussi l’avantage de rassembler les islamistes libyens autour de l’héritier des Confréries Sénoussi, dans une voie islamiste libyenne proche de celle de l’AKP turc.

Cet agenda s’est opposé à celui des islamistes radicaux, wahabites, salafistes ou djihadistes, patronés par le Qatar et le régime de Sarkozy. Les intérêts économiques de la France, ceux de Total en particulier, s’opposant à ceux des Majors anglo-saxonnes. C’est la liquidation de Younes qui a permis d’installer les islamistes au pouvoir local un peu partout : Abdehakim Belhadj gouverneur militaire de Tripoli, les djihadistes salafistes à Misratta (où est instauré un micro-état islamiste qui rappelle les Talibans et dont la milice surpuissante fait jeu égal avec la nouvelle armée coloniale libyenne), la milice de Zenten …

C’est là la trame véritable des événements de Benghazi…

Luc MICHEL

http://www.lucmichel.net/2013/11/25/luc-michel-focus-chaos-libyen-a-benghazi-les-anciennes-fractions-militaires-du-cnt-soldent-leurs-comptes-de-2011-dans-le-sang/

_____________________

Photo : combat à Benghazi ce 25 novembre 2011 (photo RT).

UE VERSUS RUSSIA. BRUXELLES PERD LA BATAILLE POUR L’UKRAINE

Luc MICHEL pour EODE Think Tank /

avec RIA Novosti – EODE Press Office / 2013 11 24/

https://www.facebook.com/EODE.Think.Tank

http://www.eode.org/

LM - EODE TT - GEOPOL ukraine. Russie versus UE (2013 07 25) FR 2

« L’accord d’association de l’Ukraine avec l’UE enterré (…) Cette décision inattendue de Kiev inflige un camouflet à l’UE et a tout l’air d’un succès pour la diplomatie russe »

– AFP, ce 22 novembre 2013.

« C’est une grande bataille géopolitique, une bataille pour l’avenir du continent européen »

– Aleksander Kwasniewski, émissaire européen à Kiev et ex-président polonais.

« Sans l’Ukraine, la Russie cesse d’être un empire, mais elle le devient automatiquement avec une Ukraine subornée, puis subordonnée »

– Zbigniew Brzezinski (in Le Grand Echiquier)

# I/ L’ARRIERE-PLAN GEOPOLITIQUE ET IDEOLOGIQUE

L’Ukraine est au cœur de l’affrontement Est-Ouest. Ce 21 novembre Kiev a rejeté la proposition d’accord entre l’Ukraine et l’UE. Pour des raisons économiques – l’accord aurait conduit selon de nombreux experts à la faillite de l’Etat ukrainien en 2014 – mais aussi politiques et géopolitiques. Kiev a en effet privilégié la voie d’intégration eurasiatique proposée par Moscou. Celle que j’ai théorisée dès 2006 sous le nom de « Seconde Europe ».

Avec l’Ukraine on est confronté à un arrière-plan géopolitique, idéologique et politique, qui va bien au-delà des dossiers économiques mis en avant par les médias occidentaux.

1/ L’ARRIERE-PLAN GEOPOLITIQUE :

LA DOMINATION DU « GRAND ECHIQUIER » EURASIATIQUE

Relire Brezinski et son « Grand Echiquier » publié en 1997 !

Disciple de Henry Kissinger – le « Richelieu américain » selon certains – et adepte de la « real politique » comme lui, Brzezinski, d’origine polonaise, a été conseiller du président des Etats-Unis de 1977 à 1981. Depuis 2007, il est avec le financier Söros le conseiller sqpécial d’Obama. La réflexion de Brzezinski est centrée sur les conditions géopolitiques de la puissance américaine et de son contrôle sur l’Eurasie, le « grand échiquier » où Washington doit éliminer tout rival potentiel ou réel. Brzezinski entend définir les conditions de la puissance américaine au XXIeme siècle, la maintenir dans son rôle hégémonique de garants du « Nouvel Ordre Mondial » et pérenniser la sujétion de l’Europe occidentale. Pour maintenir leur leadership, qui n’est rien d’autre que la domination mondiale, les USA doivent avant tout maîtriser le « grand échiquier » que représente l’Eurasie, où se joue l’avenir du monde.

Cette maîtrise repose sur la sujétion de l’Europe occidentale, étroitement liée aux USA dans un ensemble politico-économique occidental, la communauté atlantique cadenassée par l’OTAN (Jean Thiriart parlait de l’OTAN « non comme d’un bouclier mais d’un harnais pour l’Europe »). Elle repose aussi sur l’isolement de la Russie qu’il faut affaiblir irrémédiablement et démembrer.  Le danger mortel pour les USA, puissance extra-européenne à l’origine de par sa situation même, serait d’être expulsée d’Europe occidentale, sa tête de pont en Europe. Dans cet objectif, tout rapprochement de l’Europe et de la Russie, toute union eurasienne doit être empêchée par tous les moyens.

Zbigniew Brzezinski écrit : « L’Europe est la tête de pont géostratégique fondamentale de l’Amérique. Pour l’Amérique, les enjeux géostratégiques sur le continent eurasien sont énormes. Plus précieuse encore que la relation avec l’archipel japonais, l’Alliance atlantique lui permet d’exercer une influence politique et d’avoir un poids militaire directement sur le continent. Au point où nous en sommes des relations américano-européennes, les nations européennes alliées dépendent des Etats-Unis pour leur sécurité. Si l’Europe s’élargissait, cela accroîtrait automatiquement l’influence directe des Etats-Unis. A l’inverse, si les liens transatlantiques se distendaient, c’en serait finit de la primauté de l’Amérique en Eurasie ».

L’Ukraine est pour les géopoliticiens américains la clé de la seconde vague d’assaut contre la Russie. Après la destruction de l’Union Soviétique et de la Yougoslavie, il s’agit d’isoler – c’est la stratégie de l’étouffement – la Russie, avant de la démembrer. Pays baltes, Moldavie, Ukraine et Caucase : il faut attirer dans la sphère d’influence américaine – et la politique de « partenariat oriental » de l’UE n’est rien d’autre qu’un cheval de Troie des USA et de son bras militaire l’OTAN à l’Est – les pays de l’ « étranger proche » russe. Les pays qui faisaient partie jusqu’en 1991 de l’Empire russe, puis de l’URSS. Certains géopolitologues US, comme Georges Friedman (l’influent CEO de Stratfor) dans ses deux livres les plus récents, évoquent ouvertement un effondrement de la Russie entre 2020 et 2030. Qui sera démembrée en trois états réduits.

L’Ukraine est la clé de cette bataille pour la domination de l’Eurasie. Qui est la clé de la domination modiale (relire Thiriart, Brezinski et avant eux James Burnham).

La Moldavie – sous pression de l’UE, du NATO et des appétits nationalistes roumains (les rêves de « Grande Roumanie » comme au temps du régime monarchique et fasciste, allié d’Hitler) – en étant l’avant-poste géopolitique. La Roumanie joue un rôle de plate-forme de projection militaire pour l’OTAN et les USA vers la Russie, l’Ukraine, le Belarus et les Balkans. On y installe le réseau de radars et de missiles US, officiellement dirigé contre l’Iran, mais qui vise en fait la Russie. Et les USA construisent à Constansa sur la Mer Noire leur plus grande base navale.

A noter enfin, à la frontière de la Moldavie et de l’Ukraine, sur le Dniester, la petite République Moldave du Dniester, la PMR, improprement connue sous le nom roumain de « Transnistrie » (donné au temps de l’occupation de 1941-44, où la Roumanie fasciste participait avec le Reich nazi à l’agression contre l’URSS), Etat autoproclamé à la fin de l’URSS et pro-russe, qui est un « pivot géopolitique ». La clé du maintien du contrôle russe sur l’Ukraine. Et la véritable raison de l’intérêt des Occidentaux pour la Moldavie.

LM - EODE TT - GEOPOL ukraine. Russie versus UE (2013 07 25) FR 3

2/ LA SITUATION POLITIQUE EN UKRAINE :

L’Ukraine est dans une séquence politique qui va des Législatives d’octobre 2012 – gagnée par les partis (globalement) pro russes contre le camp orangiste de 2004 pro occidental recomposé – et les élections présidentielles de 2015. Le régime de Yanoukovitch y joue son maintien au pouvoir et le président ukrainien sa survie politique.

L’UE, avec l’arrogance insoutenable qui caractérise les politiciens de Bruxelles, s’est ingérée dans cette bataille politique et a entendu y dicter sa loi. L’UE a voulu faire de la libération de Yulia Timochenko, l’ex égérie de la « révolution orange » de 2004, en prison pour corruption et abus de pouvoir, une condition obligatoire. Celle que les media occidentaux présentaient comme « la Jeanne d’Arc ukrainienne » (sans rire, notamment ARTE) est aussi et surtout la « gaz princess », une oligarque ukrainienne qui a pillé l’Ukraine, comme ses épigones russes l’ont fait sous Eltsine. Et sa libération visait à faire d’elle la rivale, soutenue par Washington, l’OTAN et l’UE, de Yanoukovitch en 2015. Le président a donc, comme le notait hier un expert ukrainien pour RT, tout fait pour faire capoter les négociations avec l’UE. Faute stratégique majeure des politiciens de Bruxelles.

A noter encore que l’Ukraine est un pays divisé, mal intégré.

A l’Ouest – avec Lviv (Lvov) comme centre – des régions qui historiquement ont fait partie de l’Empire des Habsbourg ou de la Pologne. De religion catholique uniate. De tradition nationaliste et qui a été le cœur du fascisme ukrainien avant 1945 et après 1990, fournissant aussi les gros bataillons de la collaboration avec les nazis (y compris plusieurs divisions Waffen SS). C’est la base anti-russe et pro-occidentale de l’Orangisme. De là viennent aussi les gros bras néofascistes qui tiennent la rue et la base électorale orangiste, les bataillons d’électeurs des Timochenko ou Yutchenko.

A l’Est, des régions historiquement et culturellement liées à la Russie et orthodoxes, des russophones et des russes ethniques majoritaires, aussi des masses ouvrières qui ont la mémoire de l’URSS. Enfin sur la Mer noire et en Crimée – région russe stupidement donnée à l’Ukraine en 1956 par Kroutchev – une population russophone fidèle à la Russie. Et qui avait dans les années 1991-95, où dominait un nationalisme ukrainien anti-russe à Kiev, avait lancé un mouvement indépendantiste et sécessionniste (du type de celui de la PMR).

3/ LA CONFRONTATION IDEOLOGIQUE ENTRE BRUXELLES ET MOSCOU :

Cette confrontation est celle entre la petite-Europe atlantiste autour de l’UE et une grande-Europe eurasiatique autour de Moscou. La confrontation entre Bruxelles et Moscou est aujourd’hui ouverte et va bien au-delà des questions économiques. Elle est politique et surtout idéologique. Elle est un choix ouvert entre deux visions de l’avenir du Continent. Comme l’échec de l’UE en Ukraine, qui a choisi Moscou comme vision d’intégration pan-européenne, la fin du régime atlantiste Sakhasvili en Géorgie, et celui annoncé en Moldavie, viennent de le démontrer.

Plus personne ne conteste aujourd’hui cette thèse géopolitique, énoncée pour la première fois par Jean THIRIART, le père du « Communautarisme européen » dès 1964, selon laquelle « l’Europe va de l’Atlantique à Vladivostok ». Autour de la Russie – avec notamment le Belarus du Président Lukashenko, se reconstitue de Brest (Pologne) à Vladivostok un pôle de puissance, géopolitique, économique et militaire, qui dresse à nouveau sur l’Espace ex-soviétique une grande puissance capable de rivaliser avec Washington et son bras armé militaire l’OTAN. Une SECONDE EUROPE, une AUTRE EUROPE eurasiatique se dresse face à la Petite-Europe atlantiste de Bruxelles liée aux USA. Et cette ‘Seconde Europe’, que j’ai théorisée dès 2006, entend aussi être la rivale idéologique et l’alternative à l’UE.

Lire la 3e édition de mes « Thèses sur la Seconde Europe » :

GEOPOLITIQUE / THESES SUR LA « SECONDE EUROPE » UNIFIEE PAR MOSCOU

http://www.eode.org/eode-think-tank-geopolitique-theses-sur-la-seconde-europe-unifiee-par-moscou/

# II / L’EVENEMENT.

L’UE PERD LA BATAILLE D’UKRAINE FACE A MOSCOU SUR LES DOSSIERS ECONOMIQUES ET POLITIQUES

L’accord d’association proposé par l’Union européenne à l’Ukraine a été enterré ce jeudi 21 novembre, à une semaine de sa signature prévue et longuement attendue, Kiev y ayant renoncé afin de “relancer ses relations économiques avec la Russie”. “L’accord à Vilnius ne sera pas signé (…) Notre mission s’achève”, a déclaré l’ex-président polonais Aleksander Kwasniewski, émissaire européen qui était dans la capitale ukrainienne avec l’ancien chef du Parlement européen Pat Cox pour une ultime tentative de débloquer la situation dans ce domaine. « C’est une grande bataille géopolitique, une bataille pour l’avenir du continent européen », déclarait encore (avec raison, mais pas dans le sens où il l’entendait) Aleksander Kwasniewski, émissaire européen à Kiev et ex-président polonais.

Un peu plus tôt, le Premier ministre ukrainien Mykola Azarov avait signé un décret ordonnant de “suspendre le processus de préparation de l’accord d’association entre l’Ukraine et l’UE” et mettant ainsi fin aux espoirs de voir ce pays le signer. Cette décision « inattendue de Kiev » – inattendue pour les journalistes de l’UE, mais pas pour les experts russes ou pour ceux d’EODE – , qui inflige un camouflet à l’UE et a tout l’air d’un succès pour la diplomatie russe, a été prise afin d'”assurer la sécurité nationale, relancer les relations économiques avec la Russie et préparer le marché intérieur à des relations d’égal à égal avec l’Union européenne”, selon M. Azarov qui avait rencontré la veille en tête-à-tête son homologue russe Dmitri Medvedev.

RETOUR A LA RUSSOPHOBIE

Immédiatement les politiciens de l’UE se sont lancés dans des déclarations anti-russes. Hélas habituelles. A. Kwasniewski a expliqué la décision de Kiev par “une pression très brutale de Moscou, aussi bien médiatique qu’économique”, conduisant pratiquement à l’arrêt des exportations ukrainiennes vers la Russie, alors que “les caisses de l’Etat ukrainien sont vides”.

Le chef de la diplomatie suédoise Carl Bildt a fustigé la décision de l’Ukraine. “Le gouvernement ukrainien s’incline très bas devant le Kremlin. A l’évidence, la politique de pressions brutales fonctionne”, a-t-il écrit sur Twitter. “L’économie de l’Ukraine est en déclin. Se détourner des réformes de l’UE pour se tourner vers la Russie peut difficilement aider. Cela tue les perspectives d’investissements directs étrangers”, a-t-il ajouté.

Mme Dalia Grybauskaite, présidente de la Lituanie – en pointe comme les deux autres états baltes dans la Russophobie – qui assure la présidence tournante de l’Union européenne, a estimé que “la pause dans les relations (entre l’UE et l’Ukraine) pourrait durer très longtemps”, dans un entretien avec l’AFP.

Les chefs de l’opposition pro occidentale ont évidemment suivi les accusations de leurs mentors de Washington et Bruxelles. Un dirigeant de l’opposition ukrainienne, Arseni Iatseniouk, a accusé de “haute trahison” le président Viktor Ianoukovitch et a exigé sa destitution. “Si Ianoukovitch refuse de signer l’accord, c’est non seulement de la haute trahison, mais aussi une raison de demander sa destitution et la démission du gouvernement”, a-t-il déclaré. Les chefs de l’opposition ont appelé à une manifestation dimanche à Kiev. Leur rêve est de refaire le « Maidan » (la grand place de Kiev) comme en 2004.

MIRAGES DE L’EU ET REALITES CONCRETES RUSSES

« En renonçant à se rapprocher de l’UE au profit de la coopération avec Moscou, l’Ukraine épargne son économie fragile dans l’immédiat, au détriment des perspectives de développement qu’offrait l’option européenne », affirme les experts de l’UE.

En réalité, le « big deal » de l’UE, dont l’économie malade n’a pas les moyens de ses promesses faites en Ukraine ou en Moldavie, ne reposait sur rien de sérieux. Et aurait conduit, de l’avis de nombreux experts, à une faillite de l’Etat ukrainien en 2014. Suivie d’un pillage de l’économie ukrainienne par les occidentaux. Moscou de son côté est venu avec des propositions et une aide concrète. Pour lesquelles l’économie russe a les moyens.

La perspective de cet accord avait fait l’objet ces derniers temps d’une intense lutte d’influence entre l’UE et la Russie. Le conseiller économique du Kremlin, Sergueï Glaziev, avait avancé la semaine dernière une coopération économique se chiffrant en “dizaines de milliards de dollars” si Kiev renonçait à s’associer à l’UE et avait menacé de renoncer aux importations de produits ukrainiens dans le cas contraire.

Le vice-Premier ministre ukrainien Iouri Boïko a déclaré jeudi que Kiev n’avait reçu aucune assurance de la part de l’UE sur la manière dont seraient compensées les pertes occasionnées par la dégradation des relations avec la Russie et les ex-républiques soviétiques restées fidèles à Moscou.

Mes lecteurs qui pratiquent l’Anglais liront avec intérêt mon article (non traduit en Français) sur les aspects économiques du dossier ukrainien :

# EODE THINK TANK/ GEOPOLITICS/ BATTLE FOR EURASIA: EU FAILURE IN UKRAINE

http://www.eode.org/eode-think-tank-geopolitics-battle-for-eurasia-eu-failure-in-ukraine/

LE CAS TIMOCHENKO. OU COMMENT L’UE A TRACE ELLE-MEME LA LIGNE ROUGE DE SON ECHEC …

Dans la matinée, le Parlement ukrainien dominé par les alliés du président ukrainien a rejeté toutes les propositions de loi permettant le transfert à l’étranger pour des soins médicaux de l’opposante emprisonnée Ioulia Timochenko, qui souffre de hernies discales. Ce transfert était la condition-clé exigée par les arrogants politiciens de l’UE avant le sommet du partenariat oriental à Vilnius les 28-29 novembre pour signer l’accord d’association avec Kiev. En visite à Vienne, le président Ianoukovitch avait déclaré que la libération de l’ex-Premier ministre, incarcérée depuis 2011 et qui purge – dans un hôpital – une peine de sept ans de prison pour abus de pouvoir, était “impossible” dans le cadre de la législation ukrainienne en vigueur.

Ianoukovitch avait souligné la semaine dernière qu’il ne pouvait être question de permettre à Mme Timochenko, sa rivale à la présidentielle de 2010, d'”échapper à sa responsabilité pénale”. “Libérer Timochenko signifie pour Viktor Ianoukovitch en faire le (futur) président et aller lui-même alors en prison”, a commenté l’expert ukrainien Rostislav Ichtchenko cité par l’agence de presse Ria Novosti.

En imposant des conditions politiques aux dossiers économiques, l’UE s’est elle-même tirée une balle dans le pied, comme l’a souligné, non sans malice, le Vladimir Poutine.

LE RECOURS DES ORANGISTES A LA RUE ET A L’EMEUTE

Le camp orangiste a choisi la rue comme alternative à son échec parlementaire. L’opposition ukrainienne pro-occidentale a organisé ce dimanche à Kiev la plus grande manifestation depuis la Révolution orange de 2004, réclamant que le gouvernement signe un accord d’association avec l’UE, tandis que des incidents ont éclaté en marge du rassemblement.

Ce rassemblement était de loin le plus important à Kiev depuis la Révolution orange il y a neuf ans – une « révolution de couleur » encadrée et financée par l’Occident et ses organismes spécialisés, comme le réseau OTPOR-CANVAS -, qui avait entraîné l’annulation de l’élection à la présidence de M. Ianoukovitch, alors que ce dernier s’était déclaré vainqueur du scrutin de 2004 (Il a ensuite été élu à la magistrature suprême en février 2010).

Des centaines de manifestants ont tenté de prendre d’assaut le siège du gouvernement au centre de la capitale — après la manifestation qui a réuni des dizaines de milliers de participants sur la place de l’Indépendance — mais ils ont été repoussés par la police à coups de matraques et de gaz lacrymogènes, selon un correspondant de l’AFP. D »es irréductibles se sont dirigés vers le siège du gouvernement non loin de la place de l’Indépendance et ont tenté de briser un cordon de policiers chargés de protéger le bâtiment, certains jetant des pierres en direction des forces de l’ordre », a indiqué un correspondant de l’AFP. Ces manifestants s’en sont pris à la police et criaient “Révolution!”, avant d’être repoussés par la police qui les a chargés. Un autre groupe de manifestants s’est rassemblé devant le bâtiment de l’administration présidentielle, selon des médias.

La police n’a procédé à aucune interpellation, se contentant de protéger les entrées des bâtiments du gouvernement et de la présidence.

Ioulia Timochenko, l’ex-Première ministre et adversaire politique du président Ianoukovitch, en prison sous l’accusation d’abus de pouvoir, a appelé à accentuer la pression sur le gouvernement avant le sommet du Partenariat oriental de l’UE à Vilnius les 28 et 29 novembre, au cours duquel l’accord avec l’Ukraine devait être initialement signé. “Aujourd’hui, nous avons un objectif très précis: contraindre Viktor Ianoukovitch à revenir sur sa décision humiliante” de ne pas signer, a déclaré Mme Timochenko, selon un communiqué.

L’opposition orangiste – qui n’est pas pro « européenne » mais pro occidentale car la Russie c’est aussi l’Europe, dont l’UE n’a pas le monopole – rêve d’une nouvelle ‘révolution de couleur’ comme en 2004. Mais les temps ont bien changé …

Luc MICHEL

http://www.eode.org/eode-think-tank-geopolitique-theses-sur-la-seconde-europe-unifiee-par-moscou/

LM - EODE TT - GEOPOL ukraine. Russie versus UE (2013 07 25) FR

____________________________

Photo : Emeute pro-occidentale à Kiev ce 25 novembre 2013.

Géo-économie du bloc Ukraine-Moldavie-Belarus.

Les ‘deux’ Ukraine de la Révolution de couleur ‘orangiste’ en 2004.

Acqua, tariffa sociale e stop al distacco dei morosi

Pubblicato da ImolaOggiAmbiente & Energia, NEWSnov 15, 2013
15 nov – Una tariffa sociale, nessun distacco per i cittadini morosi, e un Fondo di garanzia. Queste le tre novità per l’acqua contenute nel ddl Ambiente collegato alla Legge di Stabilità, approvato dal Consiglio dei ministri. La tariffa sociale e il mancato distacco per chi non paga le bollette rientrano in un quadro di adeguamento delle norme in risposta ai risultati del referendum del 2011. Per il ministro dell’Ambiente Andrea Orlando infatti “per prima volta” viene “introdotta una tariffa sociale per l’ acqua”: una “prima risposta al messaggio politico venuto dal referendum”. Con questa disposizione (art.26) si intende “rendere effettivo” e rafforzare “la natura ‘pubblica’ della risorsa acqua, come richiesto anche dai ‘saggi’ e dalla normativa nazionale”.
L’Autorità per l’energia elettrica ed il gas per “garantire l’accesso universale all’acqua assicura agli utenti domestici a basso reddito del servizio idrico l’accesso a condizioni agevolate alla quantità di acqua necessaria per il soddisfacimento dei bisogni fondamentali”. Il tutto, a cominciare dalla copertura dei costi, viene garantito dalla “previsione di un’apposita componente tariffaria” per le “utenze non agevolate del servizio idrico integrato”.
Quanto alla morosità (art.27) – Per Orlando “non si può lasciare all’azienda la facoltà di decidere del distacco dell’ acqua. Bisogna garantire procedure adeguate, vista la specificità del bene acqua, che è un bene fondamentale per la vita umana”. Il provvedimento intende regolamentare le modalità di gestione del fenomeno per limitarne l’insorgenza, e assicurarne il contrasto per non far ricadere i costi sugli utenti non morosi e “per garantire un livello minimo di fornitura di acqua anche alle utenze non in regola con i pagamenti”. Il Fondo di garanzia per interventi per infrastrutture idriche (art.25), a decorrere dal 2014, si pone l’obiettivo di rilanciare gli investimenti e garantire un’adeguata tutela ambientale in base alle prescrizioni europee. In particolare il Fondo, che sarà alimentato da una specifica componente della tariffa, servirà anche per completare le reti di fognatura e depurazione ed evitare sanzioni europee per inadempimento dell’Italia.
L’acqua torna tra le priorità del Governo – Per il sottosegretario alle Infrastrutture Erasmo D’Angelis “dopo anni l’acqua torna tra le priorità del Governo” con “tre prime risposte all’esito del referendum” che sta impegna “ad occuparsi di qualità del servizio idrico, stato degli acquedotti, depuratori, dighe e altre infrastrutture idriche”. I gestori, con il direttore generale di Federutility, plaudono alla “tariffa sociale ‘come per l’energia’, ma mette in guardia sui distacchi ai morosi’” dal momento che sono da “giustificare solo le famiglie in reali difficoltà economiche per non penalizzare gli onesti”. Federutility ricorda che “in Italia il 4,3% degli utenti, con 860 mila famiglie, non paga l’acqua, creando un ‘buco’ pari a 3,8 miliardi di euro”. Ma il Forum italiano dei movimenti per l’acqua fa sapere che “la tariffa sociale non basta”; e chiede al “al Governo Letta di rispettare davvero i referendum togliendo i profitti dalla bolletta e iniziando il processo di ripublicizzazione”.
Tiscali
http://www.imolaoggi.it/2013/11/15/acqua-tariffa-sociale-e-stop-al-distacco-dei-morosi/

Corte dei conti: fascicolo aperto sui costi Tav

http://www.lunanuova.it/news/430721/Corte-dei-conti-fascicolo-aperto-sui-costi-Tav.html#.UpT3E_pqjbs.facebook

Lente d’ingrandimento sul cantiere di Chiomonte e sul progetto “low cost”

A forza di insistere, il movimento No Tav porta a casa un altro piccolo risultato sul fronte legale. Piccolo fino a un certo punto. Perché se ci fossero mai dei risvolti, è chiaro che questi potrebbero anche influire sull’avanzamento del cantiere di Chiomonte e di tutto il progetto. La notizia risale a ieri mattina quando Mario Cavargna, presidente di Pro Natura Piemonte, una delle associazioni più battagliere sul fronte legale della vicenda Tav, ha ricevuto una lettera in cui la Corte dei conti comunica di aver ufficialmente aperto un fascicolo sui costi del cantiere della Maddalena e sui presunti aumenti di costo a carico dell’Italia dovuti alla modifica del progetto della tratta internazionale della Torino-Lione, trasformato nel cosiddetto “low cost”. L’apertura del fascicolo è frutto di un esposto che era stato presentato nel febbraio 2012 da Pro Natura Piemonte e dal gruppo consiliare “Buongiorno Condove” guidato da Alberto Veggio, e della delibera promossa sempre dalla minoranza condovese sulla presunta incongruità di alcune spese sostenute da Ltf a Chiomonte, poi approvata da altri consigli comunali della valle.

su Luna Nuova di martedì 28 novembre

Leggi l’articolo completo cliccando qui!

Gavio e Intesa Sanpaolo alla conquista delle autostrade lombarde

http://www.ilfattoquotidiano.it/2013/11/26/gavio-e-intesa-alla-conquista-delle-autostrade-lombarde/791348/

Il gruppo di Tortona e l’istituto bancario hanno annunciato la sottoscrizione dell’aumento di capitale di Tem con l’obiettivo di acquisirne il controllo. E ora potrebbero partecipare alla gara per il 52,9 per cento di Serravalle messo in vendita dalla Provincia di Milano. Sullo sfondo i ritardi nel realizzare le opere promesse per l’Expo

autostrade_interna

Milano è al centro di una grande partita di risiko. I territori sono le autostrade, le tre dell’attuale sistema delle tangenziali milanesi (la Est, la Ovest e la Nord), e le tre in costruzione in vista dell’Expo 2015 (Tangenziale Est esterna di Milano, BreBeMi e Pedemontana), mentre le armate che se li contendono si chiamano GavioIntesa Sanpaolo e Serravalle.

La battaglia finale è già fissata al prossimo 6 dicembre, quando si apriranno le buste e si capirà chi avrà acquistato il 52,9 per cento di Serravalle, la quota messa in vendita dalla Provincia di Milano. Ma intanto alcune schermaglie paiono suggerire il nome di chi potrebbe presentare la propria offerta: il gruppo Gavio e Intesa Sanpaolo hanno annunciato un accordo in base al quale sono pronti a sottoscrivere l’aumento di capitale da 96,1 milioni di Tem (Tangenziali Esterne di Milano), per controllare a cascata la società operativa Te (Tangenziale esterna). L’obiettivo dell’operazione è il controllo del 59,1% di Tem e la fusione di quest’ultima con Autostrade Lombarde, controllata al 13,4% da Gavio e al 42,5% da Intesa, titolare del 79% di BreBeMi, cioè della direttissima Brescia-Bergamo-Milano. L’auimento di capitale non sarà invece sottoscritto da Serravalle, a sua volta azionista di Tem, e da Impregilo, che ha deciso di cedere la sua partecipazione al gruppo Gavio.

Guardando a ovest di Milano, il gruppo Gavio controlla quasi integralmente il sistema autostradale piemontese. Guardando a est del capoluogo lombardo, invece, Intesa Sanpaolo è già primo azionista di A4 Holding, che gestisce – in concessione – l’autostrada A4 tra Brescia e Padova e l’A31.

A Est, un’altra tangenziale
Il protagonismo di Gavio e Intesa Sanpaolo arriva in soccorso della Provincia di Milano. Fino almeno al 6 dicembre l’ente resta il primo azionista di Serravalle, che aveva già manifestato l’impossibilità di partecipare alla ricapitalizzazione di Tem, per un totale di 245 milioni di euro. Quest’intervento, però, è necessario per avere accesso a un finanziamento pubblico a fondo perduto che il governo ha inserito nel Decreto del fare, per 330 milioni di euro. Un intervento spropositato, se si pensa che l’infrastruttura di 32 chilometri che collegherà Melegnano, lungo la A1, ad Agrate Brianza, lungo la A4, avrebbe dovuto essere finanziata interamente da privati, attraverso il meccanismo del project financing.

Intesa Sanpaolo, che oggi partecipa con Gavio all’operazione, è la banca che avrebbe dovuto occuparsi – attraverso la controllata Banca Infrastrutture Innovazione e Sviluppo, amministrata allora dal futuro (ed ora ex) viceministro delle Infrastrutture Mario Ciaccia – di mettere insieme il pool di banche in grado di finanziare l’opera. Ma il closing finanziario che non c’è mai stato e nessun rappresentante delle istituzioni, ad oggi, ha chiesto ragioni.

Serravalle sulla graticola
Al centro del risiko, con un ruolo da comprimario, c’è Serravalle (cioè la società Milano Serravalle-Milano Tangenziali spa), che è sempre più il “motore fuso” del sistema autostradale lombardo. Eppure, la concessionaria partecipata da Provincia e Comune di Milano – e sommersa dai debiti – è stata il motore in questi anni dei grandi progetti infrastrutturali legati a Expo 2015, la cui realizzazione entro maggio 2015 è ormai un miraggio.

La situazione è precipitata nel corso degli ultimi due anni: alla fine del primo semestre 2011, quando l’ex presidente della Provincia di Milano Filippo Penati (Pd) veniva travolto dall’inchiesta giudiziaria relativa a presunte tangenti in merito all’autostrada A7, Milano-Serravalle, la concessionaria autostradale controllata dalla Provincia, aveva debiti per 254 milioni di euro. Due anni dopo, la posizione finanziaria netta è peggiorata del 20%, fino a raggiungere quota 305 milioni di euro.

Così, stretta tra il Patto di stabilità e l’esigenza di salvare se stessa da un carico eccessivo di debito, l’ente guidato oggi da Guido Podestà (Pdl) ha scelto di vendere la propria partecipazione nella società, di cui detiene il 52,9% attraverso la holding Asam. Il prossimo 6 dicembre scadrà, per la terza volta, il termine per presentare offerte, e la Provincia spera che l’asta non vada deserta, com’è già successo (l’ultima volta nel luglio 2013). Per attrarre possibili investitori, Palazzo Isimbardi ha lasciato ai soggetti interessati la facoltà di proponere un ribasso rispetto alla base d’asta, fissata in 4 euro per azione, meno della metà rispetto al valore riconosciuto da Penati nel 2005  (8,831 euro per azione), quando acquistò il 15% della società dalla famiglia Gavio (per quest’operazione il 19 novembre Penati è stato citato in giudizio dalla Corte dei Conti della Lombardia).

I ritardi sulla via dell’Expo
Se le mosse di Gavio e Intesa indicano con buona approssimazione ciò che accadrà a Tem, è tutto da immaginare lo scenario che si aprirà per Autostrada Pedemontana Lombarda, di cui Serravalle detiene il 76%: quest’ultima è la società incaricate della costruzione (e quindi della gestione) della Pedemontana.

Quel che appare certo, invece, e che entrambe le arterie Pedemontana e Tangenziale Est esterna di Milano (TEEM), difficilmente saranno pronte in tempo per l’Expo, che partirà il primo maggio 2015: la semestrale di Impregilo, impegnata sui cantieri dell’una e dell’altra opera, parla di uno stato d’avanzamento progressivo, al 30 giugno 2013, del 54,1% della Pedemontana e dell’8,6% per quanto riguarda la TEEM. Non spiega però, la società di costruzioni, che per quanto riguarda la prima opera – quella che dovrebbe collegare Cassano Magnago a Osio Sotto – lo “stato d’avanzamento indicato” fa riferimento solo alla Tratta A e alle tangenziali delle città di Como e Varese.

Sulla carta entrambe le opere avrebbero dovuto essere pronte (e collaudate) entro settembre 2014, almeno secondo le indicazioni del “Dossier di candidatura Expo 2015”. Non si farà in tempo, ma le opere si faranno comunque. Superando, in qualche modo, lo scoglio principale, quello finanziario: le banche non hanno scommesso sulla Pedemontana, che è stata tenuta a galla – finora – dalcontributo pubblico Cipe di 1,2 miliardi di euro e da un prestito ponte (scaduto il 30 giugno 2013, a settembre è stato prorogato “con effetto retroattivo” fino al 31 dicembre di quest’anno). Per tenere aperti i cantieri serviranno, poi, capitali freschi, ed è probabile che a doversene far carico sarà il nuovo azionista di riferimento di Serravalle. Anche l’ultimo aumento di capitale sociale, votato dagli azionisti nel dicembre dello scorso anno, venne sottoscritto solo dalla società controllata dalla Provincia di Milano, mentre gli altri soci della concessionaria, Intesa Sanpaolo (anche attraverso il fondo Equiter) e Ubi Banca, “passarono” la mano. Oggi, forse per un cambio di strategia, Intesa parrebbe intenzionata a fare la sua parte, investendo una ventina di milioni di euro.

Nel frattempo, però, in soccorso della grandeur autostradale lombarda (sono complessivamente una dozzina la autostrada in progetto o in costruzione in regione) sembra intenzionato a intervenire il governo: il 18 novembre 2013, il ministro delle Infrastrutture Maurizio Lupi, incontrando il presidente della Regione Lombardia ha segnalato che oltre alle “opere strategiche per Expo,Roberto Maroni ha indicato come una delle priorità il completamento di tutta l’asse Pedemontana Lombarda, chiedendoci di individuare ulteriori risorse per il completamento di quest’opera”. A fronte di questa richiesta, l’esponente dell’esecutivo Letta ha confermato la disponibilità a inserire la Pedemontana nei prossimi provvedimenti.

La Broni-Mortara? Riparte dal Via
Intanto, il 14 novembre il ministero dell’Ambiente ha indirizzato una lettera a Sabrom, la società partecipata al 15% da Serravalle che dovrebbe realizzare e gestire la Broni-Mortara, un’autostrada che attraverserebbe la Lomellina per 70 chilometri, tagliando letteralmente in due oltre 150 aziende agricole nel territorio principale della risicoltura italiana. Tanto la Provincia di Pavia quando la Rete dei comitati e associazioni per ambiente, salute e territorio sostenibile della provincia di Pavia hanno presentato osservazioni, portando alla ‘sospensione’ della procedura di valutazione d’impatto ambientale (Via) che era in corso dalla primavera 2012 presso il ministero dell’Ambiente. La società – i cui principali azionisti sono Impregilo e Gavio – avrebbe presentato “documentazione integrativa volontaria” per riavviare la procedura di Via, ma secondo il ministero di via Cristoforo Colombo l’elaborato relativo a studio d’impatto ambientale, integrazioni e varianti progettuali e uso del suolo depositato presso la commissione competente è diverso rispetto a quanto indicato nell’avviso pubblicato su due quotidiani.

Sabrom deve quindi ripartire dalla Via, visto che il ministero ritiene che “l’informazione al pubblico, ai fini della partecipazione alla procedura di valutazione di impatto ambientale, debba essere chiara e priva di riferimenti errati”. Dopo la nuova pubblicazione, ci sarà tutto il tempo per presentare tutte le osservazioni. E ostacolare un investimento da 750 milioni di euro che, dopo la costruzione resterebbe in gestione a Sabrom per ben 42 anni.

di Luca Martinelli

Se la moneta unica fosse tecnicamente un “colpo di stato” contro paesi membri e cittadini? Per non cadere da l pero, saggio (a puntate) del giurista Guarino

13 novembre 2013 – ore 13:00 Fonte: http://www.ilfoglio.it/soloqui/20600[1] – Commenti e spiegazione qua: http://www.ilfoglio.it/soloqui/20598[2]

[3]

Da oggi, e per i prossimi due giorni, pubblicheremo a puntate un saggio di Giuseppe Guarino, già ordinario di Diritto pubblico alla Sapienza di Roma, già ministro delle Finanze (1987) e dell’Industria (1992-’93). La tesi del professore è che all’origine della moneta unica si sia realizzato un “colpo di stato”, attraverso un preciso regolamento comunitario, il numero 1466/97. Approfittando della fortissima volontà dei governi del tempo di superare a tutti i costi “l’esame” – sul fronte dei conti pubblici, per esempio –  necessario a entrare nella nuova area valutaria, la Commissione fece approvare infatti un regolamento che avrebbe vincolato in maniera decisa le leve della politica economica fino ad allora in mano agli stati membri.

Il ragionamento di Guarino è lungo ma non oscuro, narrato con stile piano, a disposizione – per volontà dello stesso autore – di chi lo volesse confutare. Qualcuno potrebbe sostenere, forse non a torto, che non di soli formalismi giuridici è costituito il processo d’integrazione europea. Ciò detto, è un fatto che pezzi d’establishment guardino con ansia crescente alle prossime elezioni europee, ritenute facile terreno di caccia per “populisti” anti moneta unica. Ieri pure l’agenzia di rating Moody’s ha parlato di rischi “non trascurabili” che in Italia “i partiti anti-euro prendano il potere con un programma di uscita dall’euro”. Guarino obbliga a confrontarsi con una lettura critica ma acuta, nient’affatto dozzinale, del tipo di mentalità dominante nella storia dell’integrazione europea. A meno di non accontentarsi di vivere in un’èra in cui tutte le vacche sono populiste, buona lettura. (mvlp)

 Una espressione usata anche in atti formali, compreso il molto recente cosiddetto Fiscal compact (art. 1, comma 1) è quella di “Unione economica e monetaria” (Uem).L’Unione monetaria non è stata realizzata. L’Unione economica non è stata creata. Le monete circolanti con “valore legale” nell’Unione erano tredici al 1° gennaio 1999, data del lancio. Una, l’euro, moneta comune di undici stati. La sterlina e la peseta, “monete nazionali”. Oggi le monete sono dodici, di cui una, l’euro, moneta comune, undici, monete nazionali.

 L’Unione economica non è stata creata. L’Atto unico europeo (Aue) e il Trattato dell’Unione europea (Tue), che sono i due Trattati ai quali ne viene attribuito il merito, si sono limitati a creare un “mercato unico”. E’ un grande spazio economico nel quale si applicano, come dominanti, i principi della libera iniziativa privata (libertà di impresa) e della più ampia apertura. Oggi la maggior parte dei rapporti economici del globo sono retti da discipline ispirate ai medesimi principi della libera iniziativa privata, quindi della libertà di impresa, in un mercato aperto. Si è costruito a livello quasi mondiale un mercato “unico”. Nessuno lo definirebbe “Unione economica”.

 Il “mercato comune” formò oggetto precipuo dell’Aue, integrato successivamente dal Tue. Il Tue ha disciplinato oggetti nuovi, in modo particolare ha dettato una disciplina generale sull’attività economica e sui bilanci degli stati, quindi implicitamente sulla moneta comune.

Alle norme che avrebbero influito sulla concretizzazione della “moneta comune” si pose mano negli ultimi mesi di discussione sul Tue. A quel punto molti capisaldi della disciplina della moneta erano stati già fissati. La moneta sarebbe stata comune non a tutti gli stati dell’Unione, ma solo a quelli che si sarebbero assoggettati alla sua specifica disciplina. La decisione scaturì dalla indisponibilità del Regno Unito a rinunciare alla sua storica moneta, la sterlina. L’Unione, senza il Regno Unito, sarebbe nata monca. Fu concessa al Regno Unito la clausola dell’“opting out”. Avrebbe potuto aderire all’euro, dimostrando di averne i requisiti, in qualsiasi momento successivo. Concessa al Regno Unito, la clausola non poté essere negata alla Danimarca. Fu concessa di fatto, in assenza di deroga formale, alla Svezia, il primo paese ad aderire all’Ue, dopo la stipula del Trattato. L’art. 109 k) ha finito per contemplare due distinte categorie di paesi membri, quelli ammessi all’euro, denominati senza deroga, e quelli che continuano ad avvalersi della propria moneta, denominati “paesi con deroga”. L’art. 109 k) indica gli articoli del Tue che si applicano ai soli paesi senza deroga.

 Come il Regno Unito aveva dichiarato che non avrebbe rinunciato alla sterlina, così la Germania precisò che avrebbe aderito all’Unione e alla moneta unica solo se questa fosse risultata simile al marco. Il marco era la moneta storica della Germania. In attuazione di un indirizzo politico assunto sin dall’inizio, il governo federale coadiuvato dalla Bundesbank si attenne con rigore a criteri antinflazionistici per garantire duratura stabilità al valore della moneta, e conseguentemente uno sviluppo armonioso, equilibrato, continuo della economia. L’obiettivo della stabilità della moneta comportava, nelle valutazioni di Otto Pöhl, presidente della Bundesbank, condivise da Jacques Delors, presidente della Commissione, e poi dai rappresentanti di tutti gli altri paesi, che venissero fissati limiti all’indebitamento di ciascuno stato membro nelle percentuali, rispetto al pil, del 3 per cento nell’indebitamento annuale, del 60 per cento nel debito totale. Al dibattito finale presero parte attiva le delegazioni italiana e britannica.

 Prima che ci si accordasse sulle caratteristiche della moneta, erano state concordate misure che avrebbero condizionato l’intera architettura del sistema. Gli stati avrebbero partecipato all’Unione conservando il loro carattere sovrano. Avrebbero ceduto non la sovranità, ma l’esercizio della stessa, in ambiti vasti, che sarebbero stati predeterminati. Le competenze dell’Unione sarebbero state solo quelle specificamente contemplate dal Trattato. Le risorse dell’Unione sarebbero state, oltre i ricavi dei dazi esterni e di poche altre entrate, quelle trasferite all’Unione dagli stati (definite “proprie”). Il bilancio dell’Unione sarebbe dovuto risultare ogni anno in pareggio. Ne discendeva che l’Unione non avrebbe potuto indebitarsi. Nelle materie di sua competenza, l’Unione avrebbe emesso regolamenti e direttive, con efficacia vincolante diretta negli stati membri. Norme del Tue, integrative dell’Aue, avrebbero vietato aiuti di stato ed evitato la formazione di posizioni dominanti nel mercato.

L’Aue aveva consacrato la libertà di movimento, oltre che delle merci, delle persone, del diritto di stabilimento e anche dei capitali, compresi quelli a breve. L’Unione avrebbe promosso la liberalizzazione del commercio internazionale con abbattimento generalizzato dei dazi doganali. La direttiva Ue, avente ad oggetto la libera circolazione dei capitali a breve, era stata adottata dalla Commissione e recepita dai paesi membri ancora prima del completamento del disegno dell’Unione.

 

Questo è il quadro, contenente un numero elevato di punti fermi, nel quale le delegazioni si accinsero a inserire le norme che in modo diretto o indiretto avrebbero caratterizzato la nuova moneta. La disciplina avrebbe dovuto conformarsi a quella del marco in tre aspetti fondamentali.

a) Avrebbe dovuto essere diretta all’obiettivo di promuovere una crescita rispondente alle caratteristiche fissate nell’art. 2 Tue. Una crescita cioè “sostenibile, non inflazionistica e che rispetti l’ambiente, un elevato grado di convergenza dei risultati economici, un elevato livello di occupazione e di protezione sociale, il miglioramento del tenore e della qualità della vita, la coesione economica e sociale e la solidarietà tra stati membri”.

b) Il compito di provvedere allo sviluppo sarebbe spettato distintamente a ciascuno stato, il quale vi avrebbe provveduto nell’interesse proprio e dell’Unione, con la propria politica economica (artt. 102 A, 103 Tue).

c) Agli stati avrebbero dovuto essere attribuiti mezzi e/o strumenti necessari per il perseguimento dell’obiettivo della crescita. Qui i progettisti (gli “architetti del sistema”) dovettero constatare che la generalità dei mezzi adoperati dagli stati esterni all’Unione europea, cioè dalla generalità dei futuri competitori, era di fatto preclusa da punti fermi non più modificabili. I quali peraltro, in dipendenza delle preclusioni introdotte, indicavano l’unica strada rimasta libera, che sarebbe stato quindi necessario percorrere, quella dell’indebitamento. Se esistono fattori valorizzabili e non si dispone di risorse da investire, il ricorso all’indebitamento è indispensabile per cogliere le occasioni favorevoli. Potrebbero non più ripetersi.

 Qualora il sistema, nel suo funzionare in modo fisiologico non produca risorse, se ci si preclude ogni possibilità di cogliere occasioni produttive, è la crescita a essere ostacolata. All’indebitamento va fatto ricorso nel rispetto della “golden rule”. L’investimento frutto dell’indebitamento deve, secondo una previsione ragionevole, produrre profitti in misura superiore al suo costo. Diversamente si avrebbe crescita del debito e del suo costo complessivo. I valori del 3 per cento per l’indebitamento e del 60 per cento per il debito totale, riferiti al pil, potevano basarsi, al tempo in cui furono adottati, sulla esperienza pluridecennale di grandi economie (quella tedesca e anche quella degli Stati Uniti). Furono approvati: 3 e 60 per cento costituivano il limite che avrebbe garantito la “stabilità” della moneta e della economia.

 Qui si inserì la proposta della delegazione italiana, appoggiata dagli inglesi. Guido Carli, ministro del Tesoro e capo della delegazione, la attribuisce nelle sue memorie (“Cinquant’anni di vita italiana”, edizioni Laterza) alla propria “caparbietà”. Non si potevano far dipendere le sorti di una economia dalle condizioni che sarebbero state accertate in date prefissate. Avrebbero potuto essere sconfessate dalla notte al mattino, potevano dipendere da cause eccezionali, avrebbero potuto in ipotesi costituire il frutto di dati inesatti. Furono così approvati tre emendamenti, due dei quali hanno formato oggetto degli alinea della lett. a) del n. 2, l’altro della lett. b) dell’art. 104 c). Nella sua redazione definitiva, l’art. 104 c), n. 2, ha stabilito che l’esame della conformità alla disciplina di bilancio dovesse avvenire “sulla base” di due criteri, di cui uno alle lett. a) e b) dello stesso n. 2. Ai due criteri bisogna dunque attenersi nella interpretazione e applicazione dei valori di riferimento. Negli emendamenti accolti si fa obbligo di tenere conto della tendenza ad avvicinarsi al valore di riferimento e di eventuali cause eccezionali o temporanee che potessero avere provocato il superamento.

 Agli architetti del sistema era stato attribuito il compito di realizzare a mezzo di norme astratte una moneta corrispondente al marco, che garantisse ai paesi membri e quindi all’Unione uno sviluppo duraturo, armonioso, sostenibile, corrispondente a quello realizzatosi in Germania negli antecedenti quaranta anni. Gli architetti si attennero al modello. Hanno assolto il compito assegnato in modo puntuale. Disegnarono un progetto la cui attuazione avrebbe potuto e dovuto garantire una crescita duratura e sostenibile. Protagonisti ne sarebbero stati gli stati membri, vincolati all’obiettivo della crescita. Gli stati avrebbero prodotto crescita nell’esercizio della più tipica espressione della attività politica, la politica “economica”. Gli architetti erano consapevoli che a favore della crescita, avrebbero concorso gli effetti benefici di due fattori produttivi: l’abolizione fisica delle dogane, cui gli studi preparatori avevano accreditato una influenza sulla crescita nella misura dal 2 al 6 per cento a seconda della collocazione dello stato, e l’eliminazione dei costi di transazione tra i paesi aderenti alla moneta comune, che a sua volta avrebbe dovuto produrre un più 0,7 per cento ad anno nella crescita.

 Si aggiungeva ora il potere politico di indebitarsi sino ai limiti di cui al prot. n. 6, da interpretarsi e applicarsi secondo i criteri vincolanti di cui all’art. 104 c) Tue. Avrebbe dovuto essere sufficiente.

Fin qui la disciplina formale della moneta. Il passo successivo consistette nel prevedere una fase transitoria diretta a creare condizioni di sufficiente omogeneità tra i paesi membri ammessi all’euro ed evitare che, avvenuto il passaggio alla terza fase, quella “a regime”, i più forti prevalessero sui più deboli. La disciplina della fase transitoria della omogeneizzazione è contenuta nel protocollo n. 6. Furono assunte a riferimento le medie attinenti ai due aspetti più rilevanti (tassi di inflazione, tassi dei titoli a lungo termine) dei tre stati migliori. Sarebbero stati consentiti divari dal modello entro margini prestabiliti (1,5 punti per il tasso di inflazione; 2 punti nel tasso di interesse a lungo termine). Anteriormente al 1° luglio 1998 si sarebbe tenuto uno scrutinio con il quale, nel rispetto di un’apposita procedura, si sarebbero valutati i risultati raggiunti e sarebbero stati ammessi all’“euro” i paesi che avessero soddisfatto le condizioni prescritte. Lo scrutinio si tenne il 3 maggio 1998. Undici stati superarono lo scrutinio. Il dodicesimo (la Spagna) fu inquadrato tra gli stati con deroga. Sarebbe stato ammesso tra quelli senza deroga l’anno successivo.

 L’espressione “colpo di stato” viene usata quando si modifica in aspetti fondamentali il sistema costituzionale di uno stato, con violazione delle norme costituzionali vigenti. Il colpo di stato viene attuato con maggiore frequenza con la forza. Nei tempi più antichi uccidendo, anche con il veleno, il sovrano. Il 1° gennaio 1999 un colpo di stato è stato effettuato in danno degli stati membri, dei loro cittadini, e dell’Unione. Il “golpe” è stato realizzato non con la forza, ma con fraudolenta astuzia. L’affermazione può apparire “stupefacente”. Obiettivamente lo è. La assoluta incredulità è una reazione del tutto naturale e comprensibile.

 Per la dimostrazione occorre indicare:

a) quali sono i poteri costituzionali degli stati membri e quali gli aspetti fondamentali del diritto dell’Unione che hanno formato oggetto del “golpe”; b) con quali atti il “golpe” è stato realizzato e quali ne sono stati gli autori; c) in cosa sono consistite le astuzie fraudolente, alle quali si è fatto riferimento.

 a1) Si risponde separatamente per gli stati membri e per l’Unione. Il Tue non contempla alcuna procedura specifica per le sue variazioni. In quanto Trattato multilaterale di diritto internazionale, sarebbe stato un dovere dell’Unione che i suoi organi competenti lo rispettassero e lo facessero rispettare. Non avrebbero dovuto consentire che modifiche di aspetti fondamentali del sistema si producessero in assenza di un nuovo Trattato. La disciplina introdotta con fraudolenza formò invece oggetto di un regolamento previsto dal Trattato in funzione di un unico e specifico compito. Adottare indirizzi di massima al fine del coordinamento delle “politiche economiche” degli stati membri (artt. 102 A, 103, Tue). Il diritto costituzionale degli stati membri è stato violato perché non sono state osservate le norme costituzionali interne da osservarsi nella ratifica dei Trattati. La sovranità degli stati membri è stata vulnerata perché è stata loro sottratta la funzione “esclusiva” da esercitarsi, singolarmente e come gruppo, di promuovere lo sviluppo dell’Ue e della zona euro con le proprie “politiche economiche”. La costituzione degli stati è stata violata perché sono stati imposti ai loro organi interni obblighi e condotte che i rispettivi ordinamenti costituzionali non contemplano.

b1) Il golpe è stato attuato a mezzo del regolamento 1466/97. Per la formazione del regolamento, come si è detto, si è fatto ricorso alla procedura di cui agli artt. 103, n. 5 e 189 c) Tue che, nello stesso momento in cui è stata utilizzata, è stata anche violata perché ce se ne è avvalsi per uno scopo diverso dall’unico previsto. La procedura di cui agli artt. 103, n. 5 e 189 c) Tue in nessun modo avrebbe potuto essere impiegata per modificare norme fondamentali del Trattato. L’essersene avvalsi configura una ipotesi non di semplice illegittimità, bensì di incompetenza assoluta. Gli atti adottati sono di conseguenza non illegittimi, ma nulli/inesistenti.

b2) Le persone fisiche, alle quali far risalire l’attuazione del golpe e dei mezzi fraudolenti per realizzarlo sono ignote. Non si conosce né chi ne sia stato l’ideatore, né il nome dell’estensore materiale del testo del regolamento. Una inchiesta del Parlamento europeo potrebbe ancora identificarli. La responsabilità formale del “golpe” è dei membri della Commissione e dei titolari degli organi dell’Unione e dei governi dei paesi membri che parteciparono in ciascuna delle fasi alla procedura di formazione del regolamento 1466/97.

c1) Gli assetti fondamentali, modificati illegalmente dal reg. 1466/97, sono diversi per l’Unione e per gli stati membri. Quanto all’Unione è stato modificato, in modo radicale e irreversibile, l’obiettivo principale, consistente (artt. 2 e 3 Tue) nel conseguimento di uno sviluppo dalle caratteristiche e secondo le modalità previste nei suddetti articoli e nell’aver abrogato, per avere regolato in modo diverso la intera materia, l’art. 104 c) Tue, contenente la disciplina dei mezzi di cui gli stati si sarebbero potuti avvalere per l’adempimento all’obbligo di promuovere sviluppo.

Quanto agli stati, l’illecita variazione consiste nell’averli privati, con l’abrogazione degli artt. 102 A, 103, 104 c) Tue, nonché di altri connessi, a mezzo di norme (quelle del reg. 1466/97) regolanti in modo diverso l’intera materia, degli unici poteri politici ad essa attribuiti in funzione alla conduzione economica dell’Unione.

c2) Il reg. 1466/97 malgrado la sua apparente innocenza, oltre a modificare la disciplina di vertice dell’Unione e degli stati, ha inciso sul carattere fondamentale dell’Unione, in assenza del quale gli stati non sarebbero stati legittimati a parteciparvi, quello della “democraticità”. E’ l’affermazione che tra tutte genera la massima incredulità.

 Tutto ha origine dal sospetto di alcuni degli stati più forti che qualcuno dei più deboli, per superare lo scrutinio, si sarebbe avvalso di dati non veritieri. E’ ipotizzabile che a ciò si debba l’origine del reg. 1466/97. Sarebbe stato il rimedio ove effettivamente qualcuno degli stati membri fosse riuscito a superare lo scrutinio senza averne il diritto. Il rimedio non avrebbe condotto alla guarigione. Avrebbe prodotto danni gravi. Dimostratisi poi irreversibili.  Va aggiunto che a fine 1996 gli andamenti delle economie degli stati membri suscitavano preoccupazioni. Il rapporto debito/pil negli stati principali era cresciuto a un livello e con rapidità non previsti. Il debito francese dall’iniziale 35 per cento in rapporto al pil era passato al 58,7 per cento, quello tedesco dal 40 al 59,8 per cento, quello italiano dal 100,8 al 116.8 per cento. Era stato preventivato che nella fase transitoria vi sarebbe stato un rallentamento del pil. Ma si registrava un deterioramento superiore alle previsioni. Si dubitò della effettiva capacità delle norme a realizzare gli obiettivi assegnati, in particolare sulla effettiva corrispondenza della nuova moneta al vecchio marco. Si pensò di superare ogni incertezza, rafforzando la “stabilità”, assumendola a oggetto di un vincolo di carattere generale. A maggior ragione la dimostrazione della soppressione del regime democratico dovrà essere analitica e precisa nei dettagli. Riceverà conferma dagli effetti concretamente prodottisi.

 In cosa è consistito il disegno “fraudolento” che ha portato alla approvazione del reg. 1466/97? La procedura utilizzata non era stata mai impiegata e non avrebbe mai più potuto esserlo nella sua portata originaria in quanto con il reg. 1466/97 sono state cancellate le “politiche economiche” degli stati che della disciplina degli artt. 102 A e 103 del Tue costituivano il presupposto.

La procedura del regolamento era iniziata nel novembre 1996. Il primo atto pubblicato è apparso sulla Gazzetta ufficiale del 6 dicembre di quell’anno. A quel tempo l’attenzione degli stati membri era concentrata sullo scrutinio di ammissione all’euro, che avrebbe dovuto tenersi entro il 31 dicembre 1996 (art. 109 J). Era stato poi rinviato al 1998. La nuova moneta suscitava grandi speranze. Non si prestò attenzione al reg. 1466/97. Era un atto che non incideva sullo scrutinio. Riguardava il periodo successivo. Il testo ne prevedeva l’entrata in vigore al 1° luglio 1998. Ce se ne sarebbe occupati quando fosse venuto il suo tempo, sempre che si fosse superato lo scrutinio. Il testo del regolamento era scritto in modo rassicurante. Prometteva (art. 3, n. 1) una crescita vigorosa, sostenibile e favorevole alla creazione di posti di lavoro. A voler essere pignoli, il vigore era qualcosa di più e di diverso di quanto l’art. 2 Tue esigeva e prometteva.

 La procedura del reg. 1466/97 si è chiusa con la deliberazione del Consiglio del 7 luglio 1997. Gli stati partecipavano al Consiglio con un rappresentante a livello ministeriale abilitato a impegnare il rispettivo governo (art. 146 Tue). Gli stati se potevano essere giustificati per non avere prestato sufficiente attenzione al testo del regolamento alla data, anteriore al novembre 1996, della prima delibera del Consiglio, nel 1997 non avrebbero potuto disinteressarsi della sorte che li attendeva una volta superato lo scrutinio. Non è avvenuto. E’ lecito il sospetto che vi abbia influito la sapiente scelta delle date.

 L’adozione del regolamento avvenne il 7 luglio 1997. Era il tempo in cui la Commissione avrebbe cominciato a esaminare la documentazione presentata dagli stati ai fini dello scrutinio. Il 25 marzo 1998 la Commissione formulò la proposta per l’ammissione di undici stati sui dodici aspiranti. La Spagna sarebbe stata rinviata all’anno successivo. Il Consiglio, nella composizione di capi di stato o di governo, fece sua la proposta della Commissione. Il reg. 1466/97 fissava (art. 13) esso stesso la data della sua entrata in vigore al 1° luglio 1998. Per quale ragione se ne era richiesta l’adozione da parte degli stati prima che venisse effettuato lo scrutinio e se ne conoscesse l’esito se il regolamento avrebbe dovuto e potuto applicarsi solo agli stati ammessi?

“Caro stato membro – sembra sentire che la richiesta di adesione quasi sussurrasse – se non firmi subito, il consenso all’ingresso nell’euro potrebbe essere problematico”. Un ricatto frutto della casualità delle date o intenzionale?

 Alla base di ogni moneta vi è sempre una disciplina giuridica. Può essere quella propria di un regime di mercato, quella di un regime di stampo collettivista, o quella di una economia mista. Queste tipologie, diverse tra loro, hanno un elemento in comune. Alla gestione della moneta è sempre preposta una autorità politica facente parte dell’organismo di vertice. Nei regimi di mercato l’autorità politica è coadiuvata dal responsabile della Banca centrale. L’euro costituisce il primo esempio di una moneta in cui, secondo la disciplina del Trattato, vertici politici, pur partecipando alla gestione della moneta, non ne avrebbero avuto la responsabilità esclusiva. Avrebbe avuto parte nella gestione e vi avrebbe esercitato un ruolo dominante, una disciplina astratta. La specificità della nuova moneta, l’euro, sarebbe stata desumibile dalla disciplina alla quale il Tue l’assoggettava.

 Il 1° gennaio 1999 è stata immessa sui mercati la moneta disciplinata dal reg. 1466/97.Se si accerterà che la disciplina del regolamento è diversa, anzi opposta rispetto a quella del Tue, bisognerà concludere che l’euro circolante dal 1° gennaio 1999 è un’altra moneta rispetto a quella del Trattato. Questa nuova moneta usa il nome e i simboli di quella voluta dal Trattato. La moneta disciplinata dal Trattato è l’unica “autentica”. Non essendo avvenuto il suo lancio né alla data stabilita, né in qualsiasi altra successiva, l’“euro autentico” è una moneta mai nata. Quella che usurpa il suo nome, e che è stata presentata come se fosse quella del Trattato e in quanto tale accettata nei mercati, è una moneta falsa che, nascoste le proprie natura e identità, si appropria di quelle dell’euro autentico. (continua domani)

 di Giuseppe Guarino


I signori del tempo: armi scalari per controllare il clima a fini strategici (articolo di Thomas Bearden)

12 nov 2013 – Thomas Bearden è un ingegnere elettronico statunitense. Da parecchi anni si occupa di armi scalari e di guerre climatiche. Recentemente è stato pubblicato un altro suo libro intitolato, Oblivion: America at the brink (Oblio: l’America sull’orlo dell’abisso).Per una presentazione dell’autore, un’analisi critica della sua balzana ideologia ed una recensione del saggio, si rinvia al testo evidenziato più sopra.
Thomas Bearden divulga le informazioni in suo possesso sui programmi in corso volti all’ingegnerizzazione del clima per opera dei Russi e di altri, tramite le armi scalari conosciute anche come Tesla Howitzers (Obici Tesla). Il gentilissimo Richard di Altrogiornale ha tradotto il testo che proponiamo. E’ una ricerca molto tecnica e certamente poco comprensibile per i profani, ma il concetto-chiave è chiaro: sono usati dispositivi che si basano probabilmente non solo sui campi elettromagnetici, ma anche sull’uso di energie scalari (energia del punto zero?) per influire sui fenomeni meteorologici e tettonici. Quanto mai opportuno il riferimento alle scie chimiche degli aerei che giocano un ruolo determinante nelle manipolazioni atmosferiche. L’indagine di Bearden si fonda principalmente sulle teoria superpotenziale di E.T. Whittaker.

Nel gennaio 1960 (43 anni fa!) Nikita Khruschev annunciò al Presidium: “Abbiamo una nuova arma, nel portafoglio dei nostri scienziati, talmente potente che, se usata senza ritegno, può distruggere tutta la vita sulla Terra. E’ un’arma fantastica”.

I Russi non hanno ancora rivelato di che arma si tratti, ma l’hanno sviluppata in segreto e l’hanno provata clandestinamente per vedere se l’Occidente potesse capire che cosa accadeva, se gli U.S.A. avessero già scoperto tale arma. Non era così. Nel 1997, 37 anni dopo l’annuncio di Khruschev della nuova arma (elettromagnetica e scalare), il Segretario della “Difesa” statunitense William Cohen lanciò un allarme, suggerendo che gli U.S.A. avessero infine compreso la natura ed il potere dell’arma.

“Altri (terroristi) stanno impiegando un eco-terrorismo col quale alterare il clima, causare terremoti, attivare vulcani a distanza con l’uso di onde elettromagnetiche. Quindi molte menti ‘geniali’ là fuori lavorano per trovare il modo di creare il terrore in altre nazioni”.

Elettromagnetismo scalare e controllo meteorologico
Il clima anomalo globale non è un caso. Secondo la teoria superpotenziale, iniziata con il documento di E.T. Whittaker del 1904, è possibile produrre un campo magnetico (E.M.) ed un campo di forza energetico a distanza. Whittaker, nel 1904, mostrò che tutti i campi e le onde elettromagnetiche possono essere scomposti in due funzioni potenziali scalari. Ne consegue che, assemblando tali funzioni potenziali scalari in raggi, una può produrre un “interferometro potenziale scalare” dove i raggi potenziali si intersecano a distanza. In questa zona di interferenza, appaiono campi E.M. trasversi ordinari ed energia.
Un potenziale scalare è un assemblaggio armonico di coppie d’onde E.M. longitudinali e bidirezionali, come mostrato in un documento di E.T Whittaker l’anno prima, nel 1903. Quindi si possono produrre le onde longitudinali necessarie in gruppi, per “assemblare” un potenziale scalare con ogni composizione LW interiore che si desidera. Dunque, usando onde longitudinali EM (LW), si possono produrre potenziali, campi ed onde.
Ne consegue che un’onda E.M. longitudinale, dato che non può cambiare trasversalmente a priori, non può variare la sua densità energetica tridimensionale. Invece deve variare nel dominio temporale. Risulta che abbiamo creato un’oscillazione della curvatura dello spazio-tempo, producendo un’onda E.M. longitudinale.
Ora possiamo ingegnerizzare gruppi di curvature spazio-temporali, assemblando propriamente le LW. Questa è una potente relatività generale, perché la forza E.M. viene adoperata come agente della curvatura spazio-temporale.
Ecco come viene eseguita generalmente l’ingegnerizzazione meteorologica: si impiegano due trasmettitori di raggio potenziale scalare, separati sulla necessaria base per formare un interferometro di raggio. Ora in questa zona di interferenza a distanza (IZ), abbiamo un potenziale di “vacuum” ambientale (potenziale spazio-temporale o stress spazio-temporale). Se la terra del circuito elettrico dei trasmettitori è SOPRA il potenziale ambientale nell’IZ, allora emerge la dispersione (riscaldamento) di energia EM nell’IZ. Questa è la modalità esotermica di operazione. Se la terra del circuito elettrico dell’interferometro è basata negativamente sotto il potenziale ambientale nell’I.Z., allora emerge energia E.M. convergente (raffreddamento) nell’IZ. Questa è la modalità endotermica d’operazione.

Pertanto disponendo la messa a terra elettrica dell’interferometro potenziale scalare, si può produrre riscaldamento o raffreddamento nella IZ distante. Se si “irradia”, si produce costante riscaldamento o raffreddamento. Se si usa l’interferometro inviando impulsi, si produce un’esplosione distante di calore o di freddo. […]

Esiste un’altra caratteristica che dobbiamo conoscere. Le onde longitudinali pure E.M. hanno velocità infinita (vedere gli studi di Rodrigues et al. sul sito del Los Alamos National Laboratory). In pratica si crea un’onda pseudo-longitudinale, così la sua energia e la sua velocità sono finite, ma possono avere una velocità V superiore a C.
Un potenziale “scalare” non è per nulla un’entità scalare, poiché è un gruppo di onde longitudinali bidirezionali, come mostrato da Whittaker nel 1903. La massa è principalmente composta di spazio “vuoto” riempito di potenziali e campi, con particelle largamente separate. Nella sua scala, una “massa” sembra un sistema solare gigante.

Dato che i campi ed i potenziali non sono altro che L.W. (W. 1903 e 1904), allora il potenziale di stress dello spazio è un’autostrada per le LW. Significa che LW “molto buone” (ad esempio, onde pseudo-longitudinali sufficientemente pulite) passeranno attraverso terra e oceano, con scarsa attenuazione ed interazione.

Ora siamo pronti a vedere l’ingegnerizzazione meteorologica. Punta la zona di interferenza (I.Z.) dall’altra parte della Terra (spara attraverso terra e oceano) in un’area desiderata dell’atmosfera. Imposta positivamente i tuoi trasmettitori. Produci riscaldamento atmosferico nell’aria nella I.Z., così l’aria si espande ed hai prodotto una zona di “bassa” pressione. Ora usa un secondo interferometro impostato negativamente e piazzalo nella IZ distante desiderata. In questa I.Z. raffreddi l’aria: cosi diviene più densa e hai creato una zona di “alta” pressione.

Ora imposta molte di queste I.Z., vicino alle scie degli aerei (chimici, n.d.r). La scia del jet sarà deviata verso la zona di bassa pressione e lontana da quella di alta pressione. Variando l’energia trasmessa ed il punto della I.Z. (muovila gradualmente), puoi guidare le scie dei jet e quindi il meteo risultante.

Vuoi generare delle trombe d’aria? Crea delle bande nei flussi dei jet e accelerale. Il momentum angolare addizionale impartito alle masse d’aria creerà piccole rotazioni (tornado). Puntando la I.Z. sotto l’oceano, puoi scaldare o raffreddare l’acqua in una zona selezionata, per un periodo di tempo. Così puoi aggravare o ridurre El Nino. Guidando e coordinando propriamente attorno alla Terra, il K.G.B. (sic) può creare molta pioggia o siccità in un’area, tempeste e trombe d’aria, un potente El Nino etc.

Vuoi gettare scompiglio fra le truppe? Concentra l’I.Z. in una zona come la faglia di S. Andrea in California. Usa la modalità di interferometria esotermica. In questo modo convogli energia lentamente nella zona. Lo stress aumenta. Può succedere che le placche scivolino e causi un terremoto. Se vuoi un potente sisma, immetti gradualmente l’ energia, quindi costruisci una sorta di “sovrapotenziale” o “sovrapressione” oltre il punto dove le rocce normalmente scivolerebbero. Quindi quando lo fai partire, ne ottieni uno forte. Puoi capire che cosa può accadere, se uno gioca con i vulcani.

Il 4 Luglio 1976, il K.G.B. (sic) cominciò la sua ingegnerizzazione meteorologica massiccia sopra il Nord America. Continua anche oggi. […]

Quindi il meteo anomalo che tutti vedono nel mondo rimarrà anomalo. Infatti andrà peggio. C’è una guerra in corso.

Oggi almeno 15 stati, oltre al gruppo canaglia del K.G.B. in Russia, dispongono di armi scalari. L’ingegnerizzazione meteorologica è solo una delle PRIME possibilità. Le armi più potenti della terra non sono nucleari. Sono di potenziale quantico in natura e ricorrono ad un E.M. di Whittaker modificato per implementare la teoria della meccanica quantistica di David Bohme. Nel frattempo, dato che i nostri fisici ci omettono queste informazioni e continuano ad insegnarci vecchia elettrodinamica fallata, continueremo a vedere il clima ingegnerizzato e qualche terremoto ogni tanto. Comunque, ecco che cosa accade realmente con il meteo. Capitemi, non tutte le trombe d’aria sono artificiali! Molte di queste lo sono. Il meteo viene “guidato” tramite le scie dei velivoli.

Non so se vi interessa, ma lo espongo comunque. Molti scienziati non si trovano bene anche con la sola nozione che qualcosa sia sbagliato nei loto testi di fisica, però è così. Finché non cambieremo le basi necessarie, continueremo ad insegnare e ad usare una scienza inferiore. Continueremo a vedere un clima sempre più anomalo.

Fonti ed approfondimenti:

Potete vedere un recente documento di Rodrigues in Foundations of Physics, 27(3), 1997, p. 435-508.

I documenti di Whittaker sono I seguenti: “On an expression of the Electromagnetic Field Due to Electrons by Means of Two Scalar Potential Functions,” Proc. Lond. Math. Soc., Series 2, Vol. 1, 1904, p. 367-372; “On the Partial Differential Equations of Mathematical Physics,” Math. Ann., Vol. 57, 1903, p. 333-355. Un sommario della teoria superpotenziale è stato prodotto da Melba Phillips, “Classical Electrodynamics,” Vol. IV of Principles of Electrodynamics and Relativity, Ed. by S. Flugge, Springer-Verlag, Berlin, 1962, p. 1-108. Altri scienziati, come Debye, Nisbet, Bromwich e McCrea hanno contribuito alle basi della teoria superpotenziale.

Altro documento eccellente ed illuminante è di Patrick Cornille, “Inhomogeneous Waves and Maxwell’s Equations,” Chap. 4 in Essays on the Formal Aspects of Electromagnetic Theory, World Scientific, Singapore, 1992, p. 6-86. Si raccomanda anche T.W. Barrett and D.M. Grimes, Eds., Advanced Electromagnetism: Foundations, Theory & Applications, World Scientific, New Jersey, 1995.

Per un test di una superarma, si legga Walker et al., “Kaitoku Seamount and the Mystery Cloud of 9 April 1984,” Science, Vol. 227, Feb. 8, 1985, p. 607-6111. Si consulti pure Daniel L. McKenna and Daniel Walker, “Mystery Cloud: Additional Observations,” Science, Vol. 234, Oct. 24, 1986, p. 412-413.

Thomas Bearden

http://www.tankerenemy.com/2009/05/i-signori-del-tempo-armi-scalari-per.html#.UoJmmkhdqPA

Reddito di cittadinanza, per cambiare registro

Poco più di un anno fa Martin Wolf, uno tra i più autorevoli commentatori delFinancial Times, così si esprimeva a proposito del Fiscal Compact “Una follia è fare più volte la stessa cosa e aspettarsi risultati diversi”.

 Questo trattato, per quei pochi che non ne fossero a conoscenza, imponetra l’altro al nostro Paese la “pura follia” dellariduzione di unventesimo all’annodello stock di debito pubblico eccedente il 60% del prodotto interno lordo.

 Peccato, sostieneWolf, che il Fiscal Compact riproponga gli stessi principi che ispirarono il “Patto di crescita e stabilità”, siglato dai Paesi dell’eurozona ad Amsterdam nel 1997, il cui fallimento fu certificato da una successiva stentata crescita dellUnioneEuropea, nonché dalla sua crescente instabilità, tanto da aver creato ipresupposti per l’implosione materializzatasi con questa crisi.

 La frase di Wolf potrebbe essere benissimo applicata anche alle politiche economiche, adottate dai vari governi italiani che si sono succeduti a partire dal1992 ad oggi: da un lato misure di austerity senso unico (manovra Amato da80.000 miliardi di lire e prelievo forzoso dai nostri conti bancari), dall’altro unattacco frontale ai salari e ai diritti dei lavoratori.

 In un crescendo continuo, vennero così adottati i seguenti provvedimenti: prima l’abolizione della scala mobile (1992/93), che bloccò l’aggancio dei salarial costo della vita, poi la magica “flessibilità”, che di fatto determinò la prima sostanziale precarizzazione dei rapporti di lavoro, fino alla “berlusconiana”“Legge 30”.

 Per ottenere cosa? La produttività ha continuato a scendere (toccando lo zero assoluto negli anni tra il 2000 e il 2009), il prodotto interno lordo aristagnare, mentre la crescita complessiva, nel decennio 1999-2009 è stata appena del 5,5%, a fronte degli altri Paesi dell’eurozona che crescevano in media del 13,5%.

 Solo i profitti, per tutti gli anni Novanta sono cresciuti, come mai? La risposta è semplice: grazie al massiccio trasferimento di ricchezza a danno dei salari, senza peraltro che detti profitti fossero mai stati reinvestiti in ricerca sviluppo tecnologico, visto che la possibilità di far calare sempre più i salari rendeva, sarebbe stato inutile farlo.

 Ciò ha contribuito a far scivolare l’Italia sul terreno della competizione diprezzo, anziché su quello della qualità e del contenuto tecnologico dei prodotti: qui risiede la radice della stagnazione economica italiana, quando la riduzionedei dazi d’importazione dai paesi emergenti e di nuova industrializzazione, ha messo letteralmente fuori mercato molte nostre produzioni.

 In questo modo si è arrivati alla massiccia “flessibilità in uscita”, con i fondi per la cassa integrazione quasi prosciugati, senza che questo si fosse minimamentetrasformato in “flessibilità in entrata”, anzi, trasformando ogni lavoro“precario” in un lavoro “insicuro”, sempre sottoposto al ricatto del datore dilavoro e sempre sotto l’incombente minaccia d’essere interrotto arbitrariamente per “motivi economici”.

 Soltanto una classe politica incapace, irresponsabile ed arrogante, può permettersi d’ignorare la lezione che ci viene da una lettura onesta della realtà: per provare ariequilibrare la paradossale situazione in cui ci hanno cacciato, occorrecambiare totalmente registro, a partire dall’immediata istituzione del reddito di cittadinanza, così come proposto dal MoVimento 5 Stelle, checchè ne pensi ilgoverno Letta, oppure il suo viceministro all’economia Fassina.

 http://antoniovaccari.blogspot.it/2013/11/reddito-di-cittadinanza-per-cambiare.html


Squinzi, il portavoce dei governi che ci hanno rapinato

14 Novembre 2013

di CLAUDIO ROMITI

Sconcertante presa di posizione del presidente di Confindustria Giorgio Squinzi, nel corso di un convegno sulle infrastrutture: “Gli italiani sono un popolo paziente che si è lasciato martoriare da una pressione fiscale senza pari nel mondo… tuttavia la nostra competitività resta forte, sicuramente non paragonabile a quella della Spagna, ma malgrado ciò il nostro spread resta più alto del loro.” Ma allora, stando così le cose, per quale motivo un destino cinico e baro ci punirebbe oltre i nostri evidenti demeriti? Squinzi ritiene che “il problema dell’Italia è l’instabilità politica, non i fondamentali del Paese.”

Già, sempre la stessa presunta dicotomia tra i misteriosi fondamentali e un sistema politico troppo ballerino per i gusti dell’attuale leader di Confindustria. A tale proposito sarebbe interessante sapere se il prode Squinzi include tra i detti fondamentali la stessa  feroce tassazione, conseguenza di un regime politico sempre più basato sulla collettivizzazione dei profitti a danno chi ancora riesce a stare sul mercato. Perché se così fosse, con uno Stato che spende ogni anno il 55% del reddito nazionale, determinando una insostenibile distorsione economica, non c’è altro fondamentale che tenga a poter salvare il Paese di Pulcinella da una prossima quanto catastrofica ondata di sfiducia circa la solvibilità del colossale debito pubblico.

In estrema sintesi, se un sistema Paese è afflitto dagli attuali eccessi finanziari causati dalla mano pubblica – eccesso di spesa pubblica, di tassazione e di indebitamento – ed in forza di ciò mostra una chiara tendenza alla stagnazione, oramai trasformatasi in una lunga recessione, quali sarebbero i fondamentali positivi? Forse la residuale capacità resistenza da parte di non ha voluto o non ha potuto traslare la propria azienda all’estero? Caro Squinzi mi dia retta, andando avanti di questo passo tra poco tempo in questo Paese fallito in piedi resteranno solo quei tanto decantati fondamentali economici che molti, al pari dell’Araba Fenice, sembrano sapere cosa siano ma ove siano nessun lo sa.
http://www.lindipendenza.com/squinzi-il-portavoce-dei-governi-che-ci-hanno-rapinato/


ACERRA: DISOCCUPATI SCALANO CIMINIERA DELL’INCENERITORE PER PROTESTA

14 novembre 2013
Una protesta si è svolta nel corso della mattinata ad Acerra, dove un gruppo di disoccupati hanno manifestato nei pressi dell’inceneritore locale ed alcuni si sono arrampicati fin sopra la ciminiera della struttura di smaltimento rifiuti. I manifestanti hanno voluto ricordare, con la loro iniziativa a tratti estrema, il mancato tavolo con il governo che si sarebbe dovuto svolgere in questi giorni tra cittadini, Ministero del Lavoro e Ministero dell’Ambiente.(…)

Leggi tutto su direttanews
http://www.crisitaly.org/notizie/acerra-disoccupati-scalano-ciminiera-dellinceneritore-per-protesta/