La figure du général GIAP dans ses perspectives historiques et géopolitiques

Luc MICHEL / FOCUS / LA FIGURE DU GENERAL GIAP DANS SA PERSPECTIVE HISTORIQUE ET GEOPOLITIQUE

 Le général Giap, héros de l’indépendance vietnamienne, est mort …

PCN-SPO / Focus / 2013 10 04 /

Focus : Le fait du jour décrypté par Luc MICHEL

pour le Service de Presse du PCN / PCN-SPO

 

Lu sur le Fil de l’AFP (Paris)

Ce 4 octobre 2013 :

« Le général Vo Nguyen Giap, héros militaire de l’indépendance vietnamienne et artisan de la débâcle française à Dien Bien Phu, est décédé vendredi à l’âge de 102 ans, a-t-on appris de sources gouvernementale et militaire. “Je peux confirmer que le général Giap est mort à 18H08” (11H08 GMT), a indiqué un responsable gouvernemental à l’AFP sous couvert de l’anonymat (…) Le général Vo Nguyen Giap a été l’architecte des victoires du Vietnam communiste contre la France et les Etats-Unis, succès qui ont fait de lui une icône populaire (…) Il laisse derrière lui sa deuxième femme, Dang Bich Ha, et quatre enfants. Sa fille aînée, née de son premier mariage, est décédée en 2009 » …

S’en est suivi sur tous les médias de l’OTAN une cascade de dépêche. Qui toutes mettent l’accent sur la défaite colonialiste française au Vietnam, mais, et ce n’est pas un hasard, la font primer sur le véritable événement historique : la défaite qui a suivi, en 1975, de l’impérialisme américain. Car le Vietnam est la seule guerre que les USA ont perdu depuis 1945. Et le général Giap, devenu une icône du combat anti-impérialiste, est une figure – au sens historico-philosophique – qui va bien au-delà de la Guerre de Libération et d’unification de la Nation vietnamienne.

SA USA

 Vo Nguyen Giap est décédé ce 4 octobre à 102 ans.

Que représente la figure historique du grand général vietnamien ?

Comment cette figure se situe-t-elle dans les perspectives géopolitiques du combat anti-impérialisme et de lutte de libération européenne ?

  I : GIAP, UNE ICONE DU COMBAT ANTI-IMPERIALISTE CONTRE LES USA

 “C’est un personnage mythique et héroïque pour le Vietnam”

Carl Thayer (chercheur basé en Australie) UNE FIGURE HISTORIQUE DE PREMIER PLAN

 Giap, dernier dirigeant historique du Vietnam communiste encore en vie, était « une des figures les plus adorées de la population après le fondateur du Parti communiste du Vietnam Ho Chi Minh », précise l’AFP. “Repose en paix, héros du peuple. Tu seras toujours notre plus grand général”, a écrit un internaute vietnamien sur Facebook, un des nombreux témoignages inondant les réseaux sociaux avant même l’annonce officielle de sa mort.

 Considéré comme l’un des plus importants stratèges militaires de l’Histoire, cet autodidacte formé à coups de lectures avait réussi grâce à ses tactiques à défaire aussi bien les Français que les Américains. En 1954, il avait ainsi infligé dans la “cuvette” de Dien Bien Phu (nord-ouest) une cuisante défaite aux troupes colonisatrices françaises, événement fondateur de l’émergence d’un Vietnam indépendant et de la fin de la domination française en Indochine.

 Et pendant les vingt années qui ont suivi, ce fils de paysan lettré, à la maîtrise impeccable du français, avait continué de diriger ses troupes pendant la guerre du Vietnam contre les Américains et leurs alliés du Sud-Vietnam, jusqu’à la prise de Saïgon le 30 avril 1975.

 Mais malgré ses succès militaires, sa carrière politique a été bridée par le régime communiste. Système civil et collégial, où le Parti prime sur l’Armée et les généraux. Joukov avait connu les mêmes soucis en URSS. En 1975, il n’était déjà plus chef de l’armée du Nord-Vietnam communiste, et en conflit ouvert avec le numéro un du régime Le Duan, il avait été petit à petit écarté du pouvoir. En 1982, il avait été sorti du bureau politique du Parti. S’il avait conservé son rang de vice-Premier ministre, il était chargé des Sciences, Technologies et du Planning familial. Il avait finalement été évincé du comité central du Parti en 1991. « Ses heures de gloire font malgré tout de cette icône populaire la figure la plus emblématique du Vietnam moderne, après le fondateur du Parti communiste vietnamien Ho Chi Minh », commente l’AFP.

 UNE VIE ENGAGEE AU SERVICE DU VIETNAM

 Né le 25 août 1911 dans la province centrale de Quang Binh, Giap, fin connaisseur de Napoléon, n’était pas destiné à devenir un soldat. Mais les tactiques de cet autodidacte, formé à la stratégie militaire à coups de lectures, inspireront les combattants du monde entier pour des décennies.

 Venu étudier puis enseigner l’histoire à Hanoï, il s’enfuit à la fin des années 1930 en Chine. Il y devient communiste – le PC vietnamien étant de tendance marquée nationale-communiste, liant les combats pour la « libération nationale et sociale » dans la ligne du Komintern des Années 1930 -, rencontre l'”Oncle Ho”, qui le charge de fonder l’armée révolutionnaire Viet Minh fin 1944. Entre-temps, sa haine de la puissance colonisatrice n’a cessé de croître, alimentée par le décès de sa première femme dans une prison française.

 En 1945, Giap devient ministre de l’Intérieur du premier gouvernement auto-proclamé du Vietnam, avant de passer un an plus tard à la Défense, un poste qu’il conservera au nord plus de 30 ans. Malgré sa victoire à Dien Bien Phu, son influence s’affaiblit après la mort d’Ho Chi Minh en 1969 et lors de la réunification du Vietnam en 1975, Giap n’est déjà plus chef de l’armée du Nord-Vietnam communiste.

 Il est en conflit ouvert avec le numéro un du régime, Le Duan, qui bridera sa carrière politique, et son successeur à la tête des forces militaires, Van Tien Dung, lui vole en grande partie la vedette. Mais dans cette campagne de 1975 aussi, parce qu’il est resté ministre de la Défense, les analystes lui attribuent encore un rôle clé d’architecte. “Derrière chaque victoire, on retrouvait Giap, qui en était la force motrice”, estimera l’un de ses rares biographes, Cecil Currey.

 Pour les grands anniversaires de Dien Bien Phu, en 1994 et 2004, Giap refera toutefois des apparitions remarquées aux côtés des dirigeants. Et la célébration de ses 100 ans lui aura aussi valu une pluie d’hommages, les plus hauts dirigeants vietnamiens lui rendant visite à l’hôpital militaire où il était soigné depuis trois ans.

 Même très affaibli, on lui aura aussi, épisodiquement, attribué des lettres dénonçant le fléau de la corruption ou des projets industriels, avec intérêts chinois, jugés dangereux pour la sécurité du pays. Car la bureaucratie et l’émergence d’une nomemklatura n’ont pas épargné aussi le Parti communiste vietnamien. En 2006, il avait ainsi écrit que le Parti communiste “était devenu un bouclier pour les responsables corrompus”. En 2009, il avait publié une lettre ouverte joignant sa voix aux critiques contre un projet gouvernemental très controversé d’exploitation de la bauxite dans les hauts plateaux du centre du pays.

  II : LA GUERRE DE LIBERATION ET D’UNIFICATION DE LA NATION VIETNAMIENNE DANS LA PERSPECTIVE DU COMBAT ANTI-IMPERIALISTE MONDIAL

 “Quand j’étais jeune, je rêvais un jour de voir mon pays libre et unifié”

– Vo Nguyen Giap (entretien à PBS)

 Le 30 avril 1975, les chars de l’Armée nationale populaire du Vietnam appuyés par les forces de guerillas Vietcong s’emparaient du palais présidentiel de Saigon. Le pouvoir fantoche des Kollabos sud-vietnamiens des USA s’effondrait, l’ambassadeur yanquee quittait la ville dans la honte, la bannière étoilée roulée comme une serpillière sous son bras. Le long combat pour la libération nationale et sociale du Vietnam, commencé à l’aube des Années 20, était enfin terminé. L’alliance du Parti communiste et du mouvement nationaliste vietnamien avait vaincu, un petit peuple courageux de paysans-soldats avait chassé la première puissance impérialiste du monde. 

 Le National-communisme vietnamien a donné aux peuples du monde, et singulièrement à la Révolution européenne, une leçon de courage et d’espoir : OUI L’AMERIQUE PEUT ETRE VAINCUE !  

 1975 : LIBERATION ET UNIFICATION DE LA NATION VIETNAMIENNE

 Près de 40 ans après la fin de la guerre de libération, le peuple vietnamien souffre encore des séquelles innombrables des armes chimiques odieuses utilisées par les impérialistes prêts à tout, à l’époque, comme aujourd’hui dans d’autres régions du monde, pour détruire les nations qui résistent à leur domination. Trois millions de soldats et de civils vietnamiens ont été tués pendant la guerre, qui fit seulement 58.000 morts côté américain, où l’on a l’habitude de faire la guerre avec le sang des autres.

 Des années de négationnisme américain, de propagande occidentale visant à réécrire l’histoire de la guerre en faisant passer les valeureux combattants communistes de la péninsule indochinoise pour des monstres, des années de diabolisation, de xénophobie dans les livres, les films et les discours des impérialistes, n’ont pas effacé l’une des plus grandes victoires des révolutionnaires progressistes et n’ont pas empêché leur lutte historique de devenir un exemple pour tous les peuples confrontés aujourd’hui aux stratégies terroristes de Washington et de ses alliés « européens » du NATO.

 La honte hypocrite des Etats-Unis, son mea culpa cynique vis à vis des méthodes utilisée aux Vietnam et, en général, du soutien américain au dictatures réactionnaires de nombreux pays – ce qu’était le régime sud-vietnamien -, masque de nouvelles exactions perpétrées de nouveau au nom du monde libre, de la démocratie capitaliste et de la morale impérialiste.

 La victoire du national-communisme au Vietnam, unissant étroitement libération nationale et sociale, est l’héritage de tous les militants révolutionnaires européens et internationaux. C’est le leg du Vietnam …

 LA GUERRE DE LIBERATION DU VIET-NAM AU-DELÀ DE LA PROPAGANDE YANKEE

 De la guerre du Vietnam, la mémoire collective garde une foule d’images choc, des photos qui ont la particularité d’avoir été prises par un seul camp, celui des Sud-Vietnamiens et des étrangers. Vingt-cinq ans plus tard seulement, on découvrit les clichés de photographes nord-vietnamiens, restés quasi-inconnus en dehors de la presse communiste.

 Un exemple ? La libération de Saigon …

Des Vietnamiens affolés escaladant le mur de l’ambassade américaine. Un hélicoptère US décollant, alors que des grappes de désespérés tentent encore d’embarquer. Ces images exemplaires de la chute de Saïgon, le 30 avril 1975, ne reflètent qu’un seul côté de l’histoire. Dans le camp d’en face, un trio des plus grands photographes de guerre nord-vietnamiens montre un tout autre livre d’images. Leur photos, extraites d’albums et de dossiers poussiéreux, racontent, elles, la joie de la libération de Saigon, aujourd’hui Ho Chi Minh Ville. Dinh Quang Thanh, qui suivit un char du Viet Minh jusqu’aux marches du palais présidentiel, a saisi les foules saigonaises couvrant de vivats et de vivres les soldats du Nord.

« Nous écoutions la radio sud-vietnamienne, qui disait qu’il y aurait un bain de sang si les communistes prenaient le pouvoir. Nous savions que c’était de la propagande, et je voulais montrer la vérité avec mon appareil », expliqueait à l’AFP en 2005 Thanh, aujourd’hui retraité. La  vérité  :  quatre soldats se ruent à l’intérieur du palais pour y hisser le drapeau victorieux, ou encore les ministres et soldats du Sud, l’air résigné mais pas effrayé.

 Les photographes nord-vietnamiens ont partagé l’impitoyable dureté de cette guerre de la jungle, combattants à part entière. « Je me considérais comme un soldat, l’appareil photo était mon arme », ajoute Thanh. Les journaux du Nord n’ont certes jamais publié les images qui auraient pu mettre à mal l’effort de guerre. Mais ces photographes estiment que leur travail rend parfaitement compte des terribles souffrances endurées pendant cette guerre, qui fit trois millions de morts, Nord et Sud confondus. Aucun des photographes n’a attendu reconnaissance ou fortune d’un travail quasiment jamais montré dans le monde non-communiste.

 Mais les choses finirent par changer. En 1997, deux photographes de l’époque, l’indépendant Tim Page et Horst Faas, devenu éditeur à l’Associated Press, ont publié « Requiem », livre-hommage aux photojournalistes des deux camps morts dans le conflit. De son côté, Trong Thanh a fini par connaître le succès, en tout cas à l’aune de ces modestes photographes nord-vietnamiens: il a publié deux livres, l’un aux Etats-Unis, l’autre au Japon. Sa photo préférée n’a jamais été publiée pendant la guerre: un soldat du Nord, agenouillé, partage sa ration avec un soldat du Sud, blessé, en 1971. Exposée pour la première fois en 1991 aux Etats-Unis, elle choqua de nombreux Américains, qui la jugèrent forcément truquée…

 # III : LE VIETNAM ET SES REPERCUSSIONS GEOPOLITIQUES POUR LA LUTTE DE LIBERATION EUROPENNE

 “La grande victoire du 30 avril représente le triomphe de toute la nation, de la justice sur la brutalité et de l’humanité sur la tyrannie”

– Vo Viet Thanh (maire de Ho Chi Minh Ville, pour le 25e anniversaire de sa libération)

 La guerre du Vietnam, à travers les leçons que tous les militants révolutionnaires du monde peuvent encore en tirer, ne s’est pas terminée pourtant à Saigon en 1975, mais continue sa marche implacable au cœur même de l’Europe aujourd’hui. L’unité du Vietnam, l’union d’un peuple divisé trop longtemps par l’impérialisme occidental, doit être un exemple pour une Europe occidentale que la domination bourgeoise cosmopolite cherche à morceler et à démanteler.

 LES HERITIERS DE VALMY

 Le peuple vietnamien, par un élan qui symbolise des milliers de Valmy – et son se souviendra que Ho Chi Minh et Giap furent de grands admirateurs de la Révolution française, celle de Robespierre et des Jacobins -, par ses sacrifices, ses millions de victimes assassinées par les soudards yankee qui, malgré leur supériorité technologique, ont finis brisés par les paysans-soldats de la révolution nationale-communiste vietnamienne, montre à présent comment il faut traiter l’envahisseur impérialiste.

 Et si l’uranium appauvri d’Irak et de Yougoslavie a remplacé le gaz orange du Vietnam, la stratégie meurtrière de l’impérialisme est toujours la même, à une différence près. La guerre du Vietnam a été perdue car l’opinion internationale dans son ensemble s’est retournée contre les exactions américaines, et depuis Washington a développé une machine de propagande médiatique si puissante qu’elle est à même de manipuler des nations entières. Les média occidentaux, esclaves de l’impérialisme et de son bras armé l’OTAN, prostitués de la domination capitaliste, petits Kollabos stipendiés, empêchent à dessein le peuple européen d’ouvrir les yeux sur le colonialisme moderne des Etats-Unis.

 Nous ne devons jamais oublier que si la guerre là-bas s’est arrêté en 1975, elle a recommencé sur notre sol européen. Ouvertement lorsque que Washington a déclaré la guerre à la Yougoslavie national-communiste du président Milosevic. Sournoisement ailleurs, dans les Balkans ou le Caucase. Sans oublier la Méditerranée, où Washington et son allié-complice sioniste frappent les indépendances européennes, arabes et africaines.

 Les dizaines de milliers de soldats américains et les centaines de milliers de collabos impérialistes du Sud-Vietnam qui ont perdu la vie face à l’indomptable élan du communisme national et révolutionnaire, doivent être autant de signes d’espoir pour chaque militant européen progressiste, à l’Ouest comme à l’Est, et l’impérialisme occidental, qui triomphe à présent là où le Nazisme avait été finalement vaincu, a trop vite oublié, lui, l’avertissement donné par Ho Chi Minh et son peuple libéré à tous ceux qui veulent réduire le monde en esclavage.

 POUR EN FINIR DEFINITIVEMENT AVEC LA SUPERPUISSANCE YANQUEE !

 Depuis la fin de la Guerre froide, les Etats-Unis se définissent eux-mêmes comme la « suprême superpuissance ». Les prétentions américaines à la domination mondiale exposées dès 1943, notamment par James BURNHAM (l’ancêtre des neocons) dans « The Struggle for the World » sont devenues une réalité omniprésente.

 En mars 1992, après l’implosion de l’URSS et le début du démembrement de la Yougoslavie, le Pentagone publiait, en liaison avec le « Conseil national de sécurité », la plus haute instance de politique internationale yanquee, un “Rapport Wolfowitz” (qui sera 10 ans plus tard un des ministres du régime de Bush II et un leader des neocons) qui expliquait comment les USA entendent rester la seule superpuissance : « La politique étrangère américaine doit se donner pour but de convaincre d’éventuels rivaux qu’ils n’ont pas besoin de jouer un plus grand rôle. Notre statut de superpuissance unique doit être perpétué par un comportement constructif et une force militaire suffisante pour dissuader n’importe quelle nation ou groupe de nations de défier la suprématie des Etats-Unis. Ceux-ci doivent tenir compte avec intérêt des nations industrielles avancées pour les décourager de défier le leadership américain ou de chercher à mettre en cause l’ordre économique et politique établi. Une puissance militaire dominante doit être maintenue pour dissuader d’éventuels rivaux ne serait-ce que d’aspirer à un rôle régional ou global plus grand. L’ordre international est en définitive garanti par les Etats-Unis et ceux-ci doivent se mettre en situation d’agir indépendamment quand une action collective ne peut être mise sur pied. ».

 Le Rapport visait directement l’Europe, ce « groupe de nations » : « Nous devons agir en vue d’empêcher l’émergence d’un système de sécurité exclusivement européen qui pourrait déstabiliser l’Otan ». Le Japon est aussi visé : « En Extrême-Orient, il faut rester attentif aux risques de déstabilisation qui viendraient d’un rôle accru de nos alliés, en particulier du Japon ».

 Les alliés sont-ils les ennemis ? Paul-Marie de La Gorce commentait le Rapport Wolfowitz dans « Le Monde Diplomatique »: « Le rapport Wolfowitz se signale par l’insistance qu’il met à privilégier la puissance militaire comme instrument essentiel de la prépondérance internationale des Etats-Unis qu’il s’agit de préserver. Le souci fondamental de préserver le statut de superpuissance unique des Etats-Unis ne vaut pas seulement pour leurs anciens adversaires, mais aussi pour leurs alliés. De façon très symptomatique, le rapport qualifie de victoire “moins visible”, remportée au terme de la guerre froide, “l’intégration de l’Allemagne et du Japon dans un système de sécurité collective dirigé par les Etats-Unis”. Il exclut naturellement l’accession des deux pays au rang de puissance nucléaire militaire ».

 L’OTAN n’est pas une alliance, c’est un harnais destiné à perpétuer l’occupation de l’Europe. Les politiciens européens qui s’y soumettent sont des traîtres, les nouveaux Kollabos. Face à l’impérialisme de la superpuissance yanquee, une seule solution : Libération et unification de la Nation européenne, de Reykjavik à Vladivostok ! Il y a 25 ans le Vietnam nous a montré l’exemple. Un milliard d’européens politiques peuvent-ils moins que 25 millions d Vietnamiens ?

 Luc MICHEL

 https://www.facebook.com/notes/luc-michel/-luc-michel-focus-la-figure-du-general-giap-dans-sa-perspective-historique-et-ge/364694516998306

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 Photos : Giap. Giap et Chavez.

Une revue du PCN publiée pour le 25e anniversaire de la Libération de Saigon.

GRECIA: GLI ANTI-EURO ESCONO DA SYRIZA di sollevazione

4 settembre. Di quanto sta avvenendo nella sinistra greca la stampa italiana si guarda bene dal parlarne. Il solito inguaribile provincialismo. Ma anche a sinistra prevale il silenzio. Non accade per sbaglio. E’ la stessa sinistra che si rifiuta di perorare l’uscita dall’euro e che respinge la riconquista della sovranità nazionale, politica e monetaria. Meglio dunque tacere sugli spostamenti che avvengono nel campo delle sinistre europee (non solo quelle del Sud), a maggior ragione se questi spostamenti tutti indicano che le correnti anti-euro si rafforzano.

 Il 25 luglio scorso nell’ articolo SYRIZA: UN GOLPE INTERNO PER SALIRE AL GOVERNO, informavamo sull’esito del congresso di Syriza (10-14 luglio) e di come la direzione stava purtroppo normalizzando il partito nella prospettiva di renderlo digeribile alla troika e alle oligarchie europee. Alla fine l’ala sinistra di Syriza, il 33%, votò contro la linea di Alexis Tsipras.

 Ricordiamo che Syriza acrebbe massicciamante il suo consenso grazie alla sua linea che chiedeva di stracciare il famigerato Memorandum imposto alla Grecia dalla Troika. Alle porte delle elezioni del 6 maggio, inopinatamente, Tsipras ammorbidì la posizione dicendo che Syriza, nel caso fosse salita al governo, non avrebbe creato problemi all’erogazione dei prestiti della Troika, che non avrebbe chiesto l’uscita dall’eurozona.

 Questa svolta produceva l’opposizione di chi invece riteneva inevitabile l’uscita della Grecia dall’eurozona.  A capo di questa opposizione si mise Alekos Alavanos (nella foto sopra) leader storico si Syriza ed ex presidente dal 2004 al 2008 del partito Synaspismos.

 Alavanos ha abbandonato definitivamante Syriza nel marzo 2013. Data la sua notorietà la cosa ha avuto una notevole notorietà sui media greci. Oltre al partito comunista tradizionale (Kke) un’altro pezzo della sinistra storica è per l’uscita della Grecia dall’eurozona. L’11 marzo Alekos Alavanos dichiarava: «Tutti i paesi hanno un “Piano B” per la Grecia, solo la Grecia non ha un piano B che dovrebbe essere di abbandonare l’euro».

 Alavanos, dopo aver chiamato a raccolta i propri sostenitori, dentro e fuori Syriza, il 4 aprile 2013, fondava ufficialmente il nuovo partito. Nome: Piano B.

Piano B non  chiede solo che la Grecia torni alla sovranità monetaria, sostiene che il debito va cancellato e le banche vanno nazionalizzate.

Il 20 maggio Alavanos dichiarava:

 «La Grecia è ora un paese senza successo. È una società che ha perso la fiducia in sé e la prospettiva per il futuro. (…) Non abbiamo più tempo perché la Grecia sta morendo. C’è una generazione che non ha mai lavorato. I giovani iniziano a non ricordare più quello che hanno studiato. La disoccupazione per il gruppo di età compreso tra i 18 e i 24 anni raggiunge ora il 64%. (…) La Grecia potrà riprendersi solo con una moneta svalutata, perché l’euro rende i prodotti e i servizi greci troppo costosi per i compratori stranieri e per i Greci stessi. (…) Non c’è un solo esempio nel secolo scorso di un paese sviluppato come la Grecia che si sia trovato in una recessione, o depressione, e ne sia uscito con una moneta forte. Ora noi abbiamo come nostra moneta quella tedesca. (…) Abbiamo bisogno di una moneta che possa aiutare le esportazioni greche e ci consenta di riconquistare una porzione del nostro mercato interno. Non c’è quindi altra soluzione. (…) Tutti, proprio tutti, anche i Tedeschi, sanno che la Grecia non può ripagare i suoi debiti. Questa è la realtà e tutti dovranno accettarla, anche se non la gradiscono. La cancellazione del debito dev’essere drastica». [Fonte: Enet]

 Piano B punta a presentare proprie liste in occasione delle elezioni europee della primavera del 2014. Non parla solo di economia e di sovranità monetaria. Il programma di Piano B è ben più vasto e richiama alla mente quello di M5S.

Esso contempla:

 «(1) Riduzione degli stipendi dei parlamentari, che debbono essere essere una volta e mezzo il salario minimo più indennità di disoccupazione. Ciò significherebbe chela paga dei parlamentari scenderebbe scenderebbe da 5780 € a 1419 €.(2) Abolizione del finanziamento pubblico ai partiti.(3) Riduzione del numero di parlamentari da 300 a 200. I parlamentari che hanno completato due mandati completi (8 anni in Parlamento) non possono essere ricandidati.(4) Destinare il 5% dei seggi in Parlamento ai cittadini greci con il diritto di voto.(5) Ripristinare la legge elettorale proporzionale e ridiscutere la soglia di sbarramento del 3% per entrare in parlamento.(6) Abolire i privilegi giuridici dei parlamentari e dei membri del governo. Essi saranno giudicati dagli stessi tribunali come tutti gli altri cittadini.(7) Stabilire la possibilità di revocare il mandato dei deputati se richiesto da almeno il 25% dei votanti della circoscrizione elettorale. I parlamentari decaduti vengono sostituiti da quelli dello stesso partito che abbiano ottenuto più preferenze.(8) Le leggi votate in Parlamento possono essere cancellate con un referendum pubblico. I referendum si svolgeranno se richiesti da almeno il 20% degli elettori a livello nazionale. Referendum in singole circoscrizioni elettorali sono ammessi solo per le questioni locali.(9) Il nuovo Parlamento deve prendere in considerazione l’adozione di un approccio democratico più diretto e digitale, sfruttando le nuove tecnologie per la salvaguardia della repubblica democratica.(10) Al fine di migliorare il rapporto del Parlamento con la società, i sindacati dei dipendenti, i governi locali e regionali, e le autorità comunali possono presentare proposte di legge al Parlamento». [Fonte: Tovima]

http://sollevazione.blogspot.com/2013/10/grecia-gli-anti-euro-escono-da-syriza.html

 

Le lacrime di coccodrillo dei mondialisti sulle tragedie di Lampedusa

4 ottobre 2013

 Tragedia a              Lampedusa

di Luciano Lago

Tutte le TV ed i giornali parlano della tragedia di Lampedusa utilizzando la solita retorica e luoghi comuni: “viaggi della speranza”, emigrazione come fenomeno per sfuggire alle guerre alle ingiustizie ed alla miseria, ecc.. Nessuno che voglia andare a vedere le cause vere dello sradicamento di intere popolazioni e di fughe in massa dall’Africa.

Le politiche neo coloniali delle potenze occidentali come Stati Uniti e Francia per appropriarsi delle risorse di quei paesi non sono messe in discussione, della vergognosa operazione militare fatta in Libia per rovesciare il regime di Gheddafi e il conseguente caos, guerra per bande e miseria che regna in quel paese, totalmente destabilizzato, sembra che non sia politicamente corretto parlarne.

Come sempre continua il travisamento della realtà da parte dei media.

La strage degli emigranti, se vogliamo dirla tutta, porta delle precise responsabilità, considerando che il barcone sovraccarico era partito dalla Libia. Ricordiamoci che, sotto l’odiato regime di Gheddafi (odiato dagli americani e francesi ma che aveva il consenso della stragrande maggioranza dei libici), le partenze dei barconi , tra il 2009 ed il 2010, erano state bloccate anche su sollecitazione del governo italiano ed il tratto di costa di fronte alla Sicilia era abbastanza controllato dalle guardie libiche. Tanto che gli approdi dei barconi a Lampedusa dalla Libia erano in quell’anno drasticamente crollati e il ministro Maroni se ne fece a ragione anche un vanto, suscitando però le proteste della sinistra mondialista ed in particolare della Laura Boldrini, a quell’epoca rappresentante dell’UNHCR, organismo dell’ONU che si occupa dei rifugiati. Fu proprio la Boldrini a mettere sotto accusa l’Italia per la politica  dei respingimenti che, secondo lei, violavano i “diritti umani”.

Meglio favorire quindi l’afflusso dei migranti per  mare e quindi il business dei trafficanti di uomini e le immancabili tragedie degli inevitabili naufragi, questo il parere dell’illustre signora, assurta poi per “meriti speciali” alla Presidenza della Camera.

http://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/2009/07/21/boldrini-attacca-respingimenti-la-lega-abbandona-la.html

Con l’operazione militare congiunta realizzata dalla NATO per volere di americani, francesi e britannici con l’appoggio anche dell’Italia, il regime di Gheddafi fu rovesciato e il paese fu devastato da bombardamenti, distrutte le infrastrutture (fra le più moderne dell’Africa), ristabiliti gli interessi occidentali nel paese sul petrolio e sulle importanti riserve idriche, salvo ridurre il paese in una situazione di anarchia tipo somalo con guerra per bande, rappresaglie contro i civili, terrorismo ed attentati a ripetizione, stato centrale disintegrato, miseria crescente per una popolazione che godeva di uno dei redditi pro capite più alto dell’intera Africa.

http://gilguysparks.wordpress.com/2013/05/06/la-disastrosa-situazione-libica/

http://abc6onyourside.com/shared/news/features/featured/stories/wsyx_car-bomb-targets-french-embassy-lybia-1075.shtml

Vista la situazione di anarchia e disordine  in Libia, inevitabilmente  è ricominciato alla grande il traffico di emigranti verso la Sicilia.

Naturalmente anche per la Libia il coro dei mondialisti “politicamente corretti” aveva parlato di necessità di intervento per “ristabilire il rispetto dei diritti umani” e la “democrazia” e si era distinto in questo anche il nostro esimio presidente Napolitano che aveva fatto pressioni sul Berlusconi (allora presidente del consiglio) perché si adeguasse alle direttive USA in modo da partecipare all’operazione “umanitaria” in Libia anche violando platealmente gli accordi intercorsi con uno Stato ed un governo sovrano.

Abbiamo visto quale è stato il disastro causato dall’intervento  occidentale in Libia e quanto avesse di “umanitario” con i risultati evidenti ma occultati dai media (della Libia non si è parlato più).

All’ipocrisia  dei personaggi politici non c’è mai fine e quegli stessi “soloni” tanto attenti al rispetto dei “diritti umani” hanno plaudito allo stesso tipo di operazione portata avanti in Siria dagli USA, mediante infiltrazione di terroristi e mercenari dalla Turchia e dal Libano, con l’appoggio di Arabia Saudita e Turchia, salvo una eroica resistenza del popolo e dell’esercito siriano che (con l’appoggio essenziale della Russia)  non ha permesso agli “umanitari” di impadronirsi del paese e ridurlo a colonia degli interessi occidentali come successo in Libia. Tuttavia il drammatico conflitto con le sue atrocità commesse dai miliziani integralisti contro la popolazione siriana hanno spinto qualche milione di profughi a rifugiarsi nei paesi confinanti e parecchie migliaia a fuggire verso l’Europa, Grecia, Bulgaria ed anche l’Italia.

Facile quindi indicare le cause di questa ondata di migrazione di disperati in coloro che hanno operato per destabilizzare questi paesi ed in quelli che ne hanno appoggiato e favorito le azioni ed oggi piangono “lacrime di coccodrillo” sulla sorte dei migranti annegati.

Dobbiamo tuttavia chiederci se rappresenta un caso che ,da tutti gli interventi militari, diretti o indiretti,  fatti dalle potenze occidentali o con il loro patrocinio, siano generati il caos, destabilizzazioni del paese, ondate di terrorismo, guerra per bande e miseria per le popolazioni.  Si potrebbero elencare in sequenza gli avvenimenti dalla Somalia al Sudan, dalla Costa D’Avorio al Mali, dalla Nigeria dall’Irak in preda a lotte etniche e religiose,  per finire con le “rivoluzioni arabe” alcune delle quali sobillate dagli USA e dall’occidente come avvenuto in Libia ed in Siria.

Sembra evidente che nell’ultimo decennio sia stata messa in atto una gigantesca corsa  alle risorse minerarie dell’Africa da parte delle grandi potenze con in testa gli USA, Israele,  Francia e  Gran Bretagna e dall’altro lato la Cina, per assicurarsene il controllo con enorme accaparramento di terre con milioni di terreni venduti, affittati o concessi alle grandi multinazionali,  sottraendo questi all’agricoltura locale con effetti devastanti per le popolazioni. La corsa  alle risorse  dell’ Africa ha visto l’intervento nei conflitti interni dei vari paesi o con il piano di destabilizzazione di alcuni di questi .  Le grandi multinazionali si muovono sempre dietro gli eserciti o portano con sé le milizie private mercenarie come la famigerata Blackwater americana a difesa dei propri interessi.

I conflitti sanguinosi sviluppatisi nei paesi africani hanno consentito alle potenze interessate di realizzare enormi profitti con la vendita di armamenti leggeri e pesanti, fra i quali cannoni, mortai, elicotteri ed aerei da combattimento e da trasporto, impegnando le risorse di questi paesi nell’acquisto di armi piuttosto che nello sviluppo.

Bisogna riconoscere che è in atto un gigantesco piano di neo colonizzazione del continente africano dove gli attori principali sono le grandi potenze e le vittime le popolazioni africane.

Se non si parte da questa constatazione non si spiegano gli avvenimenti odierni e non si comprende perché tante migliaia di persone fuggano dai propri paesi che sono potenzialmente ricchi di risorse ma, per i motivi esposti, in preda alle guerre, alla miseria ed al caos.

La fuga dalla povertà, dai conflitti e dal degrado ambientale, sono quindi le conseguenze di un modello economico imposto ai Paesi sottosviluppati obbligati ad esercitare il ruolo di esportatori di materie prime per l’industria agroalimentare e di importatori di tecnologie obsolete. I governi di quei Paesi, indebitati con le banche internazionali e manovrati dall’oligarchia mondialista,  favoriscono l’espulsione di massa dei tanti derelitti che approdano in Europa alla ricerca di un lavoro. Molti vengono assunti a salari irrisori, contribuendo a calmierare il costo del lavoro, altri finiscono nella piccola delinquenza e contribuiscono al degrado delle periferie delle grandi città europee.

Queste dobbiamo quindi considerare le vere cause del fenomeno migratorio e delle tragedie che questo si trascina dietro, troppo ipocrita spargere lacrime sulle vittime occultando la propria responsabilità morale.

http://rt.com/news/libya-gaddafi-fall-anniversary-981/

http://www.sulromanzo.it/blog/la-francia-in-costa-d-avorio-guerra-e-colonialismo-intervista-a-tony-akmel

Strage di Lampedusa – La Verità che Media e Politici Nascondono

Venerdì, Ottobre 4th/ 2013

 – di Sergio Basile –

 Strage di Lampedusa – La Verità che Media e

Politici Nascondono

SOS Genocidio, Libia & Co – La Primavera della morte fomentata dalla Nato dietro l’esodo verso l’Italia e il diabolico “Piano Kalergi”

Stragi in Mare – Le Colpe sono dell’Occidente imperialista che ora ipocritamente e iniquamente osa anche proferire parole in merito, versando abominevoli lacrime di coccodrillo.

 Dietro le Stragi di Lampedusa – Quello che ci nascondono

 Lampedusa, Misurata – di Sergio Basile – Negli ultimi due anni vi abbiamo raccontato in centinaia di articoli – e testimonianze oculari – degli eccidi perpetrati dall’imperialismo occidentale Usa-Nato in Medioriente. Lo abbiamo fatto anche grazie a centinaia di lettere aperte e testimonianze oculari di sopravvissuti. Vi abbiamo raccontato – cercando di bucare il vergognoso muro di gomma spesso e volentieri innalzato dalla Rai e dagli altri media di regime – specialmente il dramma dei cristiani in Siria, ma anche i disagi quotidiani e gli orrori patiti da Egiziani, Libanesi, Afghani, Iraniani, Iracheni, Libici ed Africani in genere, assoggettati – oggi come nei secoli passati – a barbare forme di colonialismo selvaggio da parte dei “padroni occidentali”. Vi abbiamo raccontano dei crimini contro l’umanità perpetrati dai governi francesi in Costa d’Avorio e nelle altre 14 colonie che oggi la Francia “possiede” in Africa, esportando la primavera delle bombe e del terrore (Vedi Articolo e Video-Documentario Qui – Barbarie e Crimini Contro l’Umanità: L’Imperialismo francese in Africa ). Ma vi abbiamo raccontato anche testimoniaze dirette dai teatri di “guerra”, come l’esperienza di Leonor Massanet: pubblicando le sue “Quattro lettere sulla Libia“, la terra di provenienza di gran parte delle vittime di questi anni e di molte delle ultime stragi di Lampedusa. Ieri si è parlato di profughi eritrei e somali, ma la sostanza non cambia… Al di là delle menzogne del Ministro Kyenge che ieri ha parlato impropriamente dell’esodo dall’Africa (la sua Afrca) come di un fenomeno “naturale”… (?).

 Per Capire e Non Dimenticare – L’Ignoranzaggi, oggi, è un “Crimine”

 Vi abbiamo raccontato della Siria, ma anche della Libia e della piccola tribù libica di Almashashi, che viveva nelle città di Alawyneh e Zawiat, è di come sia stata  bombardata e aggredita dalla  NATO e dagli estremisti islamici finchè i suoi membri rimasti si sono visti obbligati a fuggire dalle loro case e diventare rifugiati, riparando nell’área di Alshgiga (vedi video qui – Genocidio della Tribù Al Mashashi –  http://www.youtube.com/watch?v=8GH5bmtSVkY); vi abbiamo raccondato degli eccidi di Bani Walid e Bengasi e della “Primavera della Morte” – quella che l’occidente chiama, in maniera pretestuosa ed ingannevole, la “Primavera Araba” – “Dio abbia misericordia di tutti quelli che sono morti oggi a Benghazi, in Libia! Forse i suoni delle pallottole e delle bombe, il sangue che non si ferma dal fluire come un fiume, forse riuscirà a risvegliare le coscienze morte e servirà loro come anestetico per l’agonía di questa “Primavera della Morte”. Così scriveva un superstite agli eccidi in una lettera pubblicata su “Qui Europa” lo scorso Giovedì 13 Giugno da Leonor Massanet.

  In Africa è un Inferno quotidiano

 Vi abbiamo raccontato di Tripoli e delle paradossali strategie egemoniche occidentali: “i signori della guerra coalizzati contro il popolo libico – da Qui Europa, 13 Giugno 2013 – stanno cedendo e transferendo i loro poteri da Benghazi a Tripoli per dare loro l’autonomía nell’ambito della regione della Cirenaica (nord est della Libia) e mentre danno compimento a questo passaggio di consegne, pretendono di mantenere occupati i Libici suscitando e fomentando questo caos infernale. Se qualcuno avesse dubbi sull’unione ed il sodalizio tra USA, governo di occupazióne, Qatar, Al-Qaeda e potenze NATO, basta che veda mossa dopo mossa, passo dopo passo lo sfacelo e le crudeltà che stanno compiendo, senza preoccuparsi della vita umana, della sofferenza umana. Al fine di perseguire ed ultimare il loro piano iniziale evidentemente dovranno andare avanti uccidendo tutti i libici. Se questo dovrà essere fatto per garantire l’egemonia finale dei nuovi padroni della Libia lo faranno senza problemi. Se essi dovranno distruggere  tutta la  Libia – per il perseguimento di questo fine – lo faranno!”. A scrivere questi infernali bollettini di guerra – quotidiani – testimoni oculari di nazionalità libica, costretti a esodi forzati verso l’Italia e a lasciare la loro terra per non incorrere in probabili massacri.

  La Democrazia esportata in Libia – La Primavera della Morte

 E’  davvero sconcertante – riportava ancora Massanet – rendersi consapevoli che i responsabili di tutti questi orrori,  delle violazioni di tutti i diritti umani, siano proprio i vostri governi che si autonominano “democrátici”; che si autodefiniscono “paesi avanzati!” rispettosi dei diritti umani; che “parlano di sovranità delle nazioni”…. Mentre – al contrario – gli abitanti di queste regioni – oggi víttime di queste folli aggressioni – mai sono venuti in Occidente ad uccidere né ad aggredire alcuno. Per questo gli USA si sono visti obbligati a creare il diversivo Al-Qaeda ed a montare ad arte il mito del terrorismo e del controllo totale. Assodato – tra l’altro – che il terrorismo islamico, non è né più , né meno del terrorismo USA“. ( Vedi Video Qui – Libia, da luogo di pace e prosperità in Deserto di Morte, Disperazione e Distruzione – La Vera Faccia della “Primavera Araba” – http://www.youtube.com/watch?v=feqTVXz8CYY ).

  La Scatola Nera di Misurata

 Ma vi abbiamo raccontato anche degli appelli drammatici giunti da Misurata: “Chiediamo aiuto alle organizzazioni locali dei diritti umani e all’opinione pubblica internazionale e mondiale per rifiutare l’ingiustizia (questa orribile ingiustizia) che la giustizia libica oggi copre. Vogliamo denunciare quello che sta accadendo a Misurata violando tutti i diritti umani. Gli avvocati sono espulsi dalla città o sottomessi a minaccia di morte quando chiedono un transferimento di giudizio in un luogo sicuro“. Migliaia di testimonianze, video, foto e documenti che sarebbe impossibile riportare in questa sede per intero. Occorrerebbe un’enciclopedia “democratica”… del terrore.

  Il Silenzio che Uccide – L’Ipocrisia che Disgusta

 Ecco perchè dinnanzi all’ultima delle quotidiane stragi del mare – seguendo la rotta Misurata-Lampedusa – un senso di profonda repulsione mi assale, ascoltando le dichiarazioni ipocrite di ieri e di stamane di Alfano e degli altri impresentabili burattini della politica, che oggi si difendono e parlano di Europa e diritti, anziché tacere in un mare di vergogna. Nuova tragedia dell’immigrazione a Lampedusa, dunque, e stavolta i numeri sono quelli di una strage. Ma a ben vedere meritano notizia – a quanto pare – solo per questioni puramente numeriche. L’angelo della morte infatti colpisce – come raccontato – regolarmente ogni giorno, ma i numeri evidentemente “non sarebbero tali” da indire lutti nazionali, bloccare il traffico di disperati, arrestare in patria gli scafisti e le organizzazioni criminali colluse e – soprattutto – far cessare le diaboliche politiche imperialistiche che danno origine, a monte, a tali fenomeni infernali. In numeri, dunque, non sarebbero spesso tali da catturare l’attenzione dei potenti e dei collusi media. Questa voltra le vittime potrebbero essere poco meno di 400. Alcune Ansa parlano di 350. Altre di 500 vittime. Intanto mentre scrivo apprendo che altri dieci cadaveri sarebbero stati portati dalle motovedette sulla banchina del porto di Lampedusa. Come giudicare o sorbire le ipocrite parole del mnistro della (DIS) Integrazione Cecile Kyenge alla luce di ciò? “Domani sarà giornata di lutto nazionale e sarà osservato un minuto di silenzio delle scuole“, aveva detto ieri il ministro al termine del CdM, convocato a poche ore dall’ennesima strage, parlando anche, impropriamente e vergognosamente, come detto, di “fenomeno naturale” (?)

 Guerre fomentate e Terzomondializzazioni indotte

 E che dire delle ultime dichiarazioni di Angelino Alfano, che stamane è sembrato davvero cadere dalle nuvole, limitandosi a sottolineare le “responsabilità dell’Europa nell’accoglienza dei profughi” senza ricordare, strategicamente, le reali ragioni dell’esodo forzato da un Continente e da paesi come Siria o Libia: Paese quest’ultimo che con Gheddafi, ricordiamo, non conosceva disoccupazione. Mai, a ben vedere, nessun libico era stato costretto ad espatriare prima dell’avvento della “Democrazia Occidentale”. E senza ricordare, tra l’altro, gli studi e le testimonianze sull’esistenza di un piano concepito ad hoc dopo la Seconda Guerra Mondiale per islamizzare e terzomondializzare l’Europa e l’Italia, mediante esodi indotti e promozione di una iper-immigrazione di massa (Piano Kalergi – Vedi articoli in allegato e video).

  Un Giorno verrà il Giudizio di Dio

 Speriamo che l’Unione Europea si renda conto che non è un dramma italiano ma europeo” aveva poi aggiunto Alfano. Beh, dinnanzi a tutta questa ipocrisia, del ministro e dell’intera casta politica compiacente e muta, un’ultima osservazione nasce spontanea: speriamo – e consentitemi la replica – che chi oggi sta guidando all’auto-distruzione economica, sociale, religiosa e culturale l’Italia, possa mettersi una mano sulla coscienza, ricordando che Dio esiste, che l’anima esiste e che “presto o tardi giungerà – prendo in prestito un’espressione usata da Giovanni Paolo II nella Valle dei Templi di Agrigento – il Giudizio di Dio”. Sarebbe davvero l’ora di abbandonare i piani occulti e diabolici e cambiare rotta.

 Sergio Basile (Copyright © 2013 Qui Europa)

 

http://www.quieuropa.it/strage-di-lampedusa-la-verita-che-media-e-politici-nascondono/

Incontro di sindaci e consiglieri comunali francesi e tedeschi per la separazione bancaria

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1 ottobre 2013 (MoviSol) – Sabato 28 settembre si è tenuto a Chamouilley, in Francia, il secondo incontro di sindaci e consiglieri eletti per la separazione bancaria, su iniziativa dell’ex candidato presidenziale Jacques Cheminade. Ne ha parlato il quotidiano francese Journal de la Haute-Marne, titolando “Cheminade persiste”:

 “Jacques Cheminade continua a condurre la lotta di cui aveva il suo cavallo di battaglia in occasione della sua candidatura alle presidenziali: la separazione delle banche. Da un lato le banche di deposito, che raccolgono i risparmi delle comunità locali e degli imprenditori, dall’altra le banche d’affari.”

 “Il Movimento Solidarité et Progrès, il cui candidato è fondatore, propaga questa filosofia presso i comuni minori ed i loro sindaci e consiglieri, sia in Francia sia in Germania. Presso Chamouilley, in particolare, il cui consiglio comunale lo scorso 4 settembre si pronunciò a favore di tale misura.”

 “Ieri, nel salone delle feste del municipio di Chamouilley, Jacques Cheminade e il sindaco Eugène Perez (che lo sostenne l’anno scorso, firmando perché potesse candidarsi alle presidenziali), hanno condotto il dibattito davanti ai sindaci e consiglieri del Nord-Est della Francia e della Germania, tra cui Helga Zepp-LaRouche, presidente del partito politico BueSo. Una riunione dello stesso tenore ebbe luogo il 10 agosto scorso ad Arzviller, nella Mosella, riunione conclusasi con una dichiarazione comune a favore della separazione bancaria.”

 “‘Altri ne parlano’, precisava ieri Jacques Cheminade prima che iniziasse la riunione, ‘ma non la pongono nel giusto contesto e la vedono come una misura meramente tecnica. Si tratta invece di una misura eminentemente politica. […] Oggi, i sindaci se ne preoccupano poiché vedono arrivare dei prestiti tossici e sentono sempre più lo strangolamento finanziario. Per me oggi i comuni sono un punto di resistenza’.”

 Una “falsa riforma”

 Quanto alla riforma bancaria del ministro delle Finanze, Jacques Cheminade la scarta con manrovescio. “La riforma Moscovici è una falsa riforma che si limita a sancire una separazione simbolica”, afferma, nella speranza che il suo movimento prenda piede. “Si spera di moltiplicare le firme, in modo che la gente parli di questa misura e si produca l’effetto trascinatore della palla di neve”. Misura che Jacques Cheminade vorrebbe veder proposta da qualche deputato in forma di disegno di legge. Per ora cosa difficile, non avendo alcun rappresentante all’Assemblea nazionale.

 I sindaci e consiglieri francesi presenti hanno accolto con grande interesse i messaggi di sostegno all’incontro giunti dall’Italia, quello di Liliana Gorini, presidente di Movisol, che ha illustrato la campagna di Movisol per la separazione bancaria, sfociata in tre disegni di legge alla Camera ed al Senato, nonché la raccolta firme insieme al CLN per una Legge di Iniziativa Popolare per la separazione bancaria, che continua fino a fine ottobre. Gorini ha citato Dante Alighieri, che nell’undicesimo canto dell’inferno riserva a usurai e speculatori uno dei canti più infimi, ed è giusto che sia così. Anche il messaggio di Valentina Iorio Tomasetti, consigliere comunale di Galliate Lombardo (vedi sotto) ricorda Dante Alighieri. È stato letto anche quello di Nicola Oliva, consigliere comunale a Prato (vedi sotto).

 I messaggi dei rappresentanti italiani

 

 Messaggio di Valentina Iorio Tomasetti

Consigliere comunale di Galliate Lombardo

 Carissimi convenuti, politici come me.

 Vi auguro il complimento che mi ha elargito una mia compaesana: le avevo chiesto le origini di una servitù di passo che coinvolge lei e altri tre confinanti di Galliate Lombardo. Si è arrabbiata ferocemente dicendomi che io non ho nessun diritto e non mi devo interessare di niente. Alla mia osservazione di essere un politico, eletto, rappresentante di volontà popolare, mi ha guardata con infinita commiserazione sentenziando che io politico non sarò mai. L’asserzione, devo confessare, mi ha inorgoglita nel pensare che essa avesse come immagine i suoi politici di riferimento.

 Voi certamente avrete sentito parlare delle prodezze dei nostri politici, quelle che, ricordando Dante, la nostra presidente di MOVISOL Italia, Liliana Gorini, chiama traditori, usurai, ladri di tutti i beni possibili, morali e materiali. E, vi posso dire, siete solo all’inizio, all’apparenza.

 Nel Canton Ticino, in Svizzera, mio paese natale, pure ci sono i ladri ma, fin quando vivevo lì, pareva lo facessero con discrezione.

 Sono binazionale per aver sposato un medico italiano di origine partenopea. Qui in Italia ma soprattutto nel Sud, il furto lo ostentano come promozione sociale. Ecco, questo atteggiamento è chiamato sadismo e viene sempre imposto alla vittima. È l’unico modo per scoprire i delinquenti, dei quali i traditori, ladri, usurai sono buoni rappresentanti. Pochi dei nostri politici riescono a mascherare il piacere che provano per la nostra sofferenza.

 Ne parlo ai banchetti per la raccolta firme per la separazione bancaria. L’indifferenza alla Glass-Steagall incomincia a vacillare sotto l’azione perseverante e convincente dei suoi più importanti sostenitori quali Liliana Gorini e Massimo Lodi Rizzini, personaggi di riferimento di tutto il Nord Italia e miei personali. Tutti capiscono che le banche sono un covo di usurai ed è per tutti quelli che riescono a fermarsi un sollievo conoscerne qualche meccanismo.

 Le speranze, pur tuttavia, sono promettenti e le idee lasciano largo margine di successo per la loro definitiva affermazione se sostenute con impegno e convincimento. Ancorché all’inizio siamo dunque a buon punto per sconfiggere l’arcano e la presenza dell’alieno che ancora si annida con nolenza, fors’anche con scopi poco nobili, nella politica più accreditata.

 Poi le possibilità mentali di ognuno di noi, vessati da una montagna di incombenze per non concederci il tempo di pensare a come questa nostra organizzazione statale, pagata da noi, trova un’infinità di modi per crearci problemi pur di rubarci il tempo, il sangue, la vita.

 Sono in Italia da quarant’anni e l’aspetto più macabro, tanto ben mascherato dalla bellezza dei luoghi e della gente, è l’educazione inflitta al futuro essere umano, già dalla nascita. Fino a 30 anni sono stata maestra nel Canton Ticino e nel confronto devo ammettere che non è più tempo del goldoniano: “boca taas che ta dò on ciocolatin” ma, come afferma in più parti Freud, specialmente nella disamina del perché delle guerre nelle lettere con Einstein, “Il bambino è psichicamente il padre dell’adulto” . Ho visto fare con la massima indifferenza atrocità tremende ai figli pretendendo giustificazioni di ogni tipo.

 L’italica ignavia rispetto alla capacità di ribellione dei popoli del nord Europa sta forse solo qui. Dire di non fare questo o quello al bébé perché da grande diventerà servo, mafioso o delinquente, nessuno lo vuol sapere ; anche spiegarne il perché, è inutile.

 Giustamente è solo col benessere, con la tranquillità materiale e morale che ci si potrà concedere il lusso di figli intelligenti, che si potranno arricchire con le loro capacità e non con il furto, col latrocinio organizzato.

 Il sogno che ci accomuna.

Vi voglio bene.

Valentina Iorio Tomasetti

Consigliere comunale a Galliate Lombardo

 

 Messaggio di Nicola Oliva

Consigliere comunale di Prato

 Messaggio di saluto ai sindaci, assessori e consiglieri comunali francesi e tedeschi che si incontrano oggi in Francia.

 “Cari amici, sostengo la vostra iniziativa e vi incoraggio a non demordere.In qualità di consigliere comunale di Prato nei 4 anni trascorsi ho avviato delle audizioni pubbliche sul credito che hanno portato all’approvazione di 6 proposte tra cui la più importante, l’appello all’approvazione in Parlamento del Glass-Steagall Act; abbiamo inoltre ospitato l’ex ministro Usa Robert Reich, che ha autorevolmente rilanciato l’esempio di FD Roosevelt davanti ad una folta platea di imprenditori e politici.

 Ma quelle iniziative locali sembrano essere appena delle gocce nell’oceano di desolazione fatto di fallimenti, chiusure di negozi, disoccupazione: è questo il ritratto dell’Italia delle cento città devastata dalle misure di Austerità e dallo tsunami bancario.

 I politici italiani si nascondono dietro alla retorica della responsabilità nel rispettare i numeri magici di Maastricht, in devozione al dio dello spread.

 La battaglia da vincere è garantire le condizioni per una esistenza dignitosa, di modo che il potenziale creativo dell’umanità possa dispiegarsi pienamente; per farlo dobbiamo uscire dall’Euro e tornare allo standard Glass-Steagall, altrimenti il gioco d’azzardo continuerà e non si potranno indirizzare risorse e investimenti per l’economia fisica a tutto vantaggio dei mercati finanziari.

 Ma nell’opinione pubblica prevale la posizione di chi chiede “più Europa”.Molto è da fare ancora, abbiamo da indirizzare la carovana incoraggiando chi va controcorrente.

 “Qual è l’importanza del sole, che si muove nel cielo senza compagnia? Qual è l’importanza di una montagna che si erge in mezzo a una valle? Qual è l’importanza di un pozzo isolato? Sono essi che indicano la strada che la carovana deve seguire.” (Paulo Coelho)

 Buon lavoro

Nicola Oliva

Consigliere comunale a Prato

 Vedi anche:

 

Separazione bancaria: vieni a firmare!

http://www.movisol.org/13news166.htm

Assalto al centro impiego in due ore 500 persone

Storie di disperazione per giovani e meno giovani. Pochi gli sbocchi

Lucca, 04 ottobre 2013 – Il lavoro in effetti non manca al… centro per l’impiego, quantomeno per i dipendenti. Ieri mattina alle 10 e mezzo, a due ore esatte dall’apertura degli uffici, il numerino di attesa aveva già oltrepassato quota 500: più di mille persone ogni mattina in attesa di un lavoro, dell’avvio della cassa integrazione, della regolarizzazione delle proprie mansioni di badante o colf. Non c’è età, non c’è condizione sociale, non c’è provenienza (qualcuno viene anche da fuori provincia) a fermare il fiume in piena di persone. E sono infinite le storie che testimoniano quanto il mondo del lavoro sia diventato un far west. Ferdinando Ruggiero ha solo 28 anni: fortunato, gli dicono, ha perso il lavoro in tempo utile per giocarsi la carta dell’apprendistato. Ha lavorato 13 anni in un’officina meccanica della Piana, ha un bambino di un mese e mezzo. E’ al centro dell’impiego per avviare le pratiche per ottenere almeno l’assegno di disoccupazione.

Non va meglio alla generazione precedente. «Mio padre ha 53 anni — dice Ferdinando — e vive con 485 euro al mese. Non ha un lavoro, dicono che lui è troppo “vecchio”, a 53 anni. Io ho perso il lavoro e non so se lo ritroverò. Oggi le macchine per cartiera le comprano all’estero usate e poi le rendono attuali nelle nostre officine, è così che il lavoro è calato di brutto e che io oggi mi trovo a piedi». Gennaro Lopresto è qui per sua figlia, Alessia, 23 anni e l’intenzione di rendersi autonoma con una casa ancora tutta da pagare. «L’hanno licenziata dalla sera alla mattina, lei e altri 4 dipendenti — dice —. Lavoravano in una pasticceria che in un attimo ha cambiato nome alla società e ha mandato tutti a casa. In Italia, evidentemente, si può fare anche questo».

Alessandro Macchiarella e Carla Alfieri tentano il tutto per tutto. «Ci siamo rivolti al Centro per l’impiego di Montecatini — dicono – e non ci è arrivata mai neanche una telefonata. Adesso proviamo qui e speriamo bene». Dita incrociate ma i volti, per la maggior parte, raccontano tutta l’angoscia di guardare al domani. Hamid Essbbah, marocchino, ha saputo ieri mattina al Centro per l’impiego che la sua «pratica» non è più nell’archivio degli infortuni ma è passata in quello dei licenziamenti. «Lavoravo in un agriturismo nella zona di Pieve SantoStefano — racconta —. Sono caduto da una scala e mi sono fatto male a un braccio. Sono venuto a verificare che tutto fosse a posto con le procedure per l’infortunio e oggi invece mi dicono che dal computer risulta che dal 15 luglio risulto licenziato». Niente paura: gli hanno dato il numero, il 41, così potrà saperne di più. Intanto sa che ha un bambino di 4 anni e sua moglie ne aspetta un altro. Giuseppe Cafuri è un abituè del Centro per l’impiego, un po’ la sua seconda casa: «Sono tre anni che mi prendono in giro i lor signori. Adesso basta».
http://www.lanazione.it/lucca/cronaca/2013/10/04/960353-assalto_centro_impiego.shtml

Cultura: pioggia di milioni su fondazioni, cinema, musei e spettacolo

per il reddito di cittadinanza non ci sono no, con tutte le mafie da finanziare, grandi opere, militari e anche la “società civile” per i servigi resi al NWO va “ricompensata”.
I disoccupati continuino a suicidiarsi, in silenzio però che disturbano

Pubblicato da ImolaOggiECONOMIA, NEWSott 4, 2013
euro-butt4 ott – Via libera della Camera al decreto ‘Valore Cultura’ che ora diventa legge. Un decreto messo a punto dal ministro dei Beni culturali e del Turismo Massimo Bray, varato dal Consiglio dei ministri il 2 agosto scorso, che ha subito qualche ritocco con la prima lettura da parte del Senato, confermata ora da Montecitorio, dove sono stati ritirati tutti gli emendamenti presentati dalla maggioranza, e respinti quelli di M5S e Lega. Ecco in pillole il testo del provvedimento.
PER POMPEI UN MANAGER PUBBLICO: sarà istituita la figura di un direttore generale del ‘Progetto Pompei’ per gestire e coordinare gli interventi e gli appalti fuori e dentro il sito archeologico. Manager che, come indicato da un emendamento approvato a Palazzo Madama, dovrà necessariamente arrivare dalla pubblica amministrazione, e che avrà il compito di definire le emergenze, assicurare lo svolgimento delle gare, migliorare la gestione del sito e delle spese. Il nuovo Dg sarà l’amministratore unico del nuovo organismo ‘Progetto Pompei’ e dovrà definire i tempi di realizzazione degli interventi potendo ricevere donazioni ed erogazioni liberali. Il direttore avrà il supporto di tecnici provenienti dall’amministrazione statale (massimo 20 persone) e di 5 esperti in materia giuridica, economica, architettonica, urbanistica e infrastrutturale. Il Dg del ‘Progetto Pompei’ guiderà l’Unità Progetto che lavorerà di concerto con la Soprintendenza speciale di Pompei, mentre la Reggia di Caserta confluirà nel Polo Museale di Napoli.
A CASERTA NASCE SOPRINTENDENZA BENI ARCHEOLOGICI: la Soprintendenza speciale per i Beni archeologici di Pompei, Ercolano e Stabia sarà separata dal polo museale di Napoli e Caserta, dove nascerà la nuova Soprintendenza per i beni archeologici.
DIVENTA STABILE FINANZIAMENTO ANNUALE MAXXI: diventa stabile il finanziamento annuale previsto per la fondazione Maxxi e passa da circa 6 a 5 mln di euro.
DONAZIONI PIU’ FACILI: le donazioni fino a 5mila euro in favore della cultura potranno essere effettuate senza oneri amministrativi a carico del privato, con la garanzia della destinazione indicata dal donatore e con la piena pubblicità delle donazioni ricevute e del loro impiego.
STOP A FONDI SPETTACOLO A PIOGGIA: i fondi per lo spettacolo non saranno più assegnati a pioggia sui diritti acquisiti, ma saranno invece distribuiti in relazione alle attività svolte e rendicontate. Ai fini di trasparenza, inoltre, è prevista un’anagrafe degli incarichi amministrativi e artistici degli enti di spettacolo.
SALE A 110 MLN DI EURO IL FONDO DEL TAX CREDIT : torna a 90 milioni di euro la cifra destinata al tax credit per il cinema, ma (e questa è una ulteriore novità inserita nell’iter parlamentare) al fondo ora potranno accedere anche i comparti della fiction e dell’audiovisivo in genere. A tal fine, quindi, le risorse del fondo tax credit salgono a 110 mln di euro complessivi.
VIA TAGLI ORIZZONTALI DA TEATRI ED ENTI CULTURALI: gli enti culturali vigilati dal Mibac e i Teatri stabili pubblici non dovranno più effettuare i tagli orizzontali sulle spese relative a pubblicità e tournée come previsto dalla spending review.
PREMIATE FONDAZIONI LIRICO-SINFONICHE VIRTUOSE: le fondazioni meritevoli, quelle cioè che sono in pareggio di bilancio da tre anni, beneficeranno di una quota aggiuntiva pari al 5% rispetto alla quota loro spettante del Fondo unico spettacolo. Inoltre, nel nuovo criterio di assegnazione del Fus, il 25% spettante alle fondazioni lirico-sinfoniche, premierà quelle in grado di assicurare qualità artistica e festival (in sostanza Verona e Firenze). Una norma, quest’ultima, inserita nel corso dell’iter parlamentare.
MENO BUROCRAZIA PER SPETTACOLO DAL VIVO: ai locali che organizzano musica dal vivo è sufficiente fare l’autocertificazione allo sportello unico delle attività produttive del comune di loro appartenenza, a patto che non abbiano più di 200 spettatori. Una facilitazione introdotta da Palazzo Madama.
PIU’ RISORSE PER MAUSOLEO AUGUSTO: una modifica inserita dai senatori ha introdotto un finanziamento di 2 mln di euro per il restauro del Mausoleo di Augusto.
RIASSEGNATE RISORSE A FONDAZIONI CULTURALI: una modifica parlamentare ha riassegnato 1,3 milioni alle fondazioni culturali. Si tratta di 103 fondazioni fra le quali l’Accademia della Crusca, il Museo Nazionale del Risorgimento, l’Accademia Chigiana di Siena, la Fondazione Einaudi, la Fondazione Gramsci, la Fondazione don Sturzo, ma anche la Fondazione Craxi, cosa questa che ha scatenato polemiche in Aula da parte dei grillini. Polemiche a cui il relatore Marcucci (Pd) ha replicato facendo presente che le fondazioni in questione sono indicate da una tabella (la cosiddetta tabella Amalfitano del 1996) aggiornata dal governo ogni tre anni.
RISORSE AI CIRCHI SENZA ANIMALI: gli incentivi previsti nella quota Fus relativi allo spettacolo viaggiante andranno agli spettacoli circensi che non usano animali secondo una norma inserita dal Senato.
SALE FONDO INTERVENTI URGENTI: il fondo per gli interventi urgenti passa da 2 a 8 mln di euro.
http://www.imolaoggi.it/2013/10/04/cultura-pioggia-di-milioni-su-associazioni-cinema-musei-e-spettacolo/

La banca vaticana (Ior) fa soldi con il debito pubblico italiano

lo Ior è sempre stata gestita dai gesuiti, ora hanno anche il “capo” dalla loro. Ma è un papa “progressista”…..

Pubblicato da ImolaOggi

 ott 4, 2013

 4 ott – È la banca vaticana, ma non sembra poi così diversa dalle altre. Almeno a guardare dalla composizione degli utili 2012, pari a 86 milioni di euro rispetto ai 20 del 2011. In gran parte ascrivibili all’attività di trading sui titoli di Stato, che ha portato in dote 51 milioni di euro rispetto a una perdita di 38 iscritta a bilancio 2011. In gran parte sono bond del Tesoro: dei 2,4 miliardi di titoli di debito in portafoglio, i titoli di Stato italiani sono pari a 1,17 miliardi.

 L’Istituto per le opere di religione ha pubblicato oggi per la prima volta nella storia il dettaglio del bilancio relativo all’anno scorso, certificato dalla società di consulenza Deloitte. Un centinaio di pagine che spiegano nel dettaglio le caratteristiche della “misteriosa” attività operativa che si svolge dietro le spesse mura del Torrione Niccolò V. A livello di clienti e dimensioni, non si può certo dire che la banca presieduta da Ernst Von Freyeberg sia un colosso: 18.900 clienti, la metà enti ecclesiastici, e una decina di milioni in gestione. Eppure non è la quantità, ma la qualità dei clienti – il conto “Omissis” di Giulio Andreotti – che ha sempre destato sospetto. La pubblicazione del bilancio, in questo senso, rappresenta un notevole sforzo di riforma nel segno della trasparenza, fortemente voluto da Papa Francesco.

Spagna: ‘anarchici’ mettono bombe nelle chiese

a meno che non si tratti di una roba dei servizi, un grande esempio di tolleranza e rispetto delle peculiarità di chicchesia

04-10-2013

MADRID – Il gruppo anarchico ‘Comando insurrecional Mateo Morral’ ha rivendicato l’attentato di mercoledì scorso alla basilica del Pilar di Saragozza. Si tratta dello stesso gruppo che a febbraio mise un ordigno rudimentale, scoperto prima che esplodesse, nella cattedrale Almudena di Madrid. L’ordigno esploso a Saragozza era stato collocato vicino all’organo della chiesa e aveva danneggiato alcuni banchi. L’esplosione, avvenuta durante l’apertura della basilica, non aveva causato feriti.

Come sempre, hanno capito tutto.
http://voxnews.info/2013/10/04/spagna-anarchici-mettono-bombe-nelle-chiese/