DJIHADISMES : LA FIN DE DAESH ? NON ! LA SUITE !

 

Fabrice Beaur pour PCN-INFO/

2017 11 26/

https://www.facebook.com/beaur.fabrice

PCN-INFO - FB daech pas mort (2017 11 25) FR

L’Armée Arabe Syrienne (AAS) avance actuellement le long de l’Euphrate. Elle vient de purger les deux poches qu’elle avait mises en place il y a une semaine après une avancée spectaculaire.

Dorénavant, le Groupe terroriste “Etat Islamique” (EI) ne contrôle plus aucune ville en Syrie (ni en Irak d’ailleurs). Il ne lui reste qu’une vingtaine de kilomètres le long de la rive sud du fleuve. Il reste encore présent sur la rive nord mais les YPG n’attendent (comme d’habitude) que la fin des principales forces de l’EI pour s’emparer des derniers villages encore sous le contrôle de l’EI dans la région. Les Forces Tigres de l’AAS sont donc chargées de purger jusqu’à la ville frontalière d’Albu Kamal les restes de l’EI.

La situation de l’EI, ou Daesh selon l’acronyme arabe pour qualifié ces terroristes djihadistes, ou encore ISIS en anglais (Islamic State of Iraq and Sham) est la suivante : plus aucune ville sous leur contrôle, plus de profondeur stratégique permettant de se réorganiser, de se refaire une santé face aux offensives de l’AAS et de l’Armée irakienne, plus de refuge, plus de ressources financière (perte des puits de pétrole, de gaz, du trafic du coton (merci les acheteurs turcs pendant tout ce temps), des antiquités, des esclaves, etc … Ce n’est qu’une question de semaines pour les voir éliminés du désert irakien. Et il pourrait en être de même en Syrie. Car le désert, c’est le seul refuge que l’EI a dorénavant pour les forces lui restant.

DAESH N’EST PAS MORT

Mais l’EI n’est pas éliminé pour autant.

Des groupes resteront ici et là avec des opérations de razzias, des combats d’arrière-garde et autres actions terroristes comme des attentats à la bombe.

Et il reste en Syrie trois zones encore sous leur contrôle :

– une zone dans la région d’Idlib où il gagne du terrain face à ses frères ennemis d’Al-Qaïda,

– une zone dans le Sud de la Syrie, à la frontière jordano-israélienne (Golan occupé),

– une partie de la banlieue sud de Damas où là aussi il gagne du terrain contre d’autres groupes en rébellion armés.

DAESH S’INTERNATIONALISE

Si l’EI est sur la voie déclinante et à grande vitesse en Irak et en Syrie, il n’en est rien ailleurs dans le monde : 

– L’EI est présent en LIBYE : bien qu’expulsé de Syrte en Libye, l’EI est toujours présent dans le grand désert libyen et pas aussi loin des côtes qu’on veut bien le dire.

– L’EI est présent au NIGERIA : Boko-Haram qui bien que divisé est toujours sous le contrôle de l’EI.

– L’EI est présent aux PHILIPPINES : les rébellions islamistes dans le sud philippin ne sont pas une nouveauté. Mais depuis quelques temps, c’est autour d’un des groupes les plus disciplinés et les plus efficace dans la guerre de guérilla que l’EI s’est structuré et fédère des groupes qui avant s’opposaient systématiquement. Même s’il ne fait aucun doute que l’Armée des Philippines va venir à bout de la prise de contrôle de la ville de Marawi (depuis 6 mois), bien que « l’Emir » de l’EI pour la région aie été tué, l’EI va être dorénavant une groupe fédérateur auréolé de sa résistance à Marawi.

– L’EI est présent en AFGHANISTAN : on en parle bien peu dans les media occidentaux mais l’EI se développe rapidement en Afghanistan, sur la frontière afghano-pakistanaise. Les daeshistes font face essentiellement aux Talibans et quelques fois aux forces afghanes gouvernementales. Et ils gagnent du terrain. Il semble même que cette branche de l’EI soit la plus puissante militairement au niveau international.

LE DANGER TERRORISTE DE DAESH EST TOUJOURS PRESENT

C’est dans ce contexte syrien et irakien, que l’EI va revenir à un djihadisme plus classique, à savoir les attentats à la bombe. C’est que prédisait le géopoliticien Luc MICHEL dès 2014 lors d’une conférence de presse à Damas à l’occasion d’un voyage d’homme politiques européens.

Les attentats en Europe de ces derniers deux ans ne seront pas malheureusement des exceptions. Nous risquons en avoir d’autres. La raison ? Si aujourd’hui, les services occidentaux collaborent avec les services syriens pour éliminer les combattants « européens » en Syrie avant leur retour en Europe (oui, il y a des éliminations physiques et je n’y trouve rien à redire sur ce point), cela ne fut point le cas pendant de nombreuses années. Et l’EI n’a pas attendu d’être défait pour projeter d’envoyer des équipes commettre des attentats sur le sol européen. Les daeshistes sont déjà chez nous. Et ils sont d’autant plus décidés que leur rêve prend fin en Syrie et en Irak. Leur Califat n’est plus constitué du sable et des pierres du désert.

La fin du danger terroriste made in Daesh n’est donc terminé avec la fin de l’EI au Proche-Orient. Et quand on voit que l’Etat sioniste d’Israël collabore avec Al-Qaïda et l’EI le long de la ligne de démarcation du Golan occupé (hôpitaux, armement et même soutien militaire direct avec des tirs d’artillerie sur les positions de l’AAS dans la région), on se dit que l’utilisation du djihadisme dans la guerre hybride occidentale contre le reste du monde n’est pas prête d’être terminée.

LA PAIX EN SYRIE

Mais revenons au sujet qui m’amène à écrire ces comptes-rendus de la situation militaire en Syrie dans la guerre contre le terrorisme.

Les accords de Genève jusqu’à présent n’ont servis à rien du fait qu’ils étaient un moyen des puissances occidentales de gagner là ce qu’ils perdaient sur le terrain. C’est alors que Moscou a pris l’initiative de réunir les participants de cette guerre en terrain neutre, à Astana, la capitale du Kazakhstan. La Russie, l’Iran, la Turquie, la Syrie et des groupes d’oppositions y participent. Les occidentaux en étaient exclus. Non pas par volonté des organisateurs mais de part leur attitude rigide exigeant inexigible.

Les différents accords d’Astana ont permis à imposer dans plusieurs régions de Syrie un cessez-le-feu. Ces derniers ont permis ensuite à la Russie sur le terrain de négocier des « accords de réconciliation » qui dans les faits revenaient à la fin des hostilité entre les groupes locaux et les forces gouvernementales. Certains de ces anciens rebelles sont retourné à la vie civile, d’autres ont continué le combat aux côté de l’AAS contre les groupes terroristes.

Aujourd’hui, avec la fin de l’EI, nous avons la réunion de Sotchi en Russie qui devrait ouvrir la phase civile d’un accord de Paix final en terres syriennes. Nous voyons encore l’Occident et ses alliés « arabes » déclarer, ça et là, que cette réunion n’a pas d’importance car en dehors du cadre de l’ONU. C’est vite oublier ET les déclarations des intervenants qui déclarent que premièrement la réconciliation nationale syrienne est l’affaire des syriens et non des désirs de telle ou telle capitale occidentale ou orientale, ET que les négociations prendraient fin par un accord final à Genève, justement dans le cadre de l’ONU. CQFD !

C’est aussi vite oublier ses propres responsabilités. Car qui a aidé financièrement, matériellement, en armements, en formation militaire, avec le marché noir du pétrole, du gaz, du coton, etc … si ce ne sont les pays occidentaux, Américains en-tête, et ses alliés « arabes » comme le Qatar et l’Arabie saoudite (pour ne parler que d’eux) ? Ils ont détruit l’Irak. Ils ont amené la guerre sans fin dans ce même pays. Ils ont détruit la Libye, d’où ont envoyé les premiers mercenaires pour la guerre en Syrie. Ils ont favorisé le cancer djihadiste qui s’est répandu en Syrie. Ils apportent la mort au Yémen et continue de soutenir un crime contre l’Humanité en cours dans ce pays, « la pire catastrophe humanitaire » depuis ces dernières années selon les Nations Unis, c’est pour dire… Et ils tentent encore d’apporter la déstabilisation au Liban.

Il suffit de recevoir des leçons de Droit et d’Humanisme de la part de l’impérialisme US et de ses kollaborateurs de la colonie américaine qu’est l’union européenne (OTAN quand tu nous tiens …) !

Merci à la Russie d’être intervenue en Syrie en 2015 pour mettre fin à l’avancée des islamistes.

Merci à la Russie d’avoir prêté assistance à l’Armée arabe syrienne dans sa lutte contre le terrorisme et cela jusqu’à la destruction de l’EI.

Merci à l’Iran d’avoir été présent aux côtés des valeureux patriotes des forces armés syriennes dans les combats contre l’ignominie terroriste.

Merci quand même à la Turquie dont les positions diplomatiques sont comme l’honneur des putains.

Bashar Al-Assad est un Président à la hauteur de l’Histoire !

VIVE LA RUSSIE !

VIVE L’IRAN !

VIVE LE HEZBOLLAH !

VIVE BASHAR AL-ASSAD !

VIVE LA SYRIE BA’ATHISTE !

VIVE LA CAUSE DES PEUPLES CONTRE L’IMPERIALISME ET L’EXPLOITATION !

Fabrice BEAUR (Фабрис Бэор),

Secrétaire-Général du PCN-NCP.

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DJIHADISMES : LA FIN DE DAESH ? NON ! LA SUITE !ultima modifica: 2017-12-04T08:28:08+01:00da davi-luciano
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