QUELLA VALLE MERAVIGLIOSA E’ DEVASTATA DA INCENDI DISTRUTTIVI CHE STANNO INCENERENDO I SUOI BOSCHI, SENZA CHE I MEDIA NAZIONALI, INCREDIBILE, NE DIANO NOTIZIE DIFFUSE ……………………… PERSONE DAL CARATTERE GRANITICO COME LA ROCCIA DELLE LORO MONTAGNE E CHE SAPRANNO RISORGERE ANCHE IN QUESTO CASO A TESTA ALTA

Stefano Mazzanti, Maggiore dei Carabinieri

Treviso, 29 ottobre 2017

Sono sempre restio a commentare avvenimenti su fb. Un po’ per la mia ritrosia alla ribalta e poi per evitare che le mie frasi possano essere fraintese dai “leoni da tastiera”.

Non posso tacere, tuttavia, quello che sta accadendo in Valsusa. Una terra bellissima, che mi ha ospitato per sei anni aprendomi, pur tra mille difficoltà, alle sue tradizioni.

Ebbene, quella Valle meravigliosa da settimane è devastata da incendi distruttivi che stanno incenerendo i suoi boschi; senza che i media nazionali, incredibile, ne diano notizie diffuse.

Vi chiedo, pertanto, di poter condividere quanto sta accadendo, per rispetto di quelle persone che stanno vivendo questo dramma.

Persone dal carattere granitico come la roccia delle loro montagne e che sapranno risorgere anche in questo caso, a testa alta.

Vi abbraccio Tutti.

8 marzo 2010 – Presidio No TAV contro una trivellazione a Rosta

Matilde consegna a Stefano Mazzanti,  Capitano dei Carabinieri di Rivoli, un volantino No TAV accompagnato da una caramella

DIVIDE ET IMPERA,GUERRA PER BANDE ANGLOSASSONI E GUERRA TRA I SESSI

http://fulviogrimaldi.blogspot.it/2017/11/divide-et-imperaguerra-per-bande.html

MONDOCANE

VENERDÌ 3 NOVEMBRE 2017

Ma vi paiono credibili tutti questi cialtroni, tardivi denuncianti di robe o robette di decine di anni fa? O non vi pare che ci sia dietro una manina politica che ha innescato questa cosa che poi, come una slavina, si moltiplica per effetto emulazione di esibizionisti, mitomani e narcisisti frustrati, come succede con i mattocchi del jihadismo, prima allestito e innescato dagli aggressori imperiali e subimperiali e poi rilanciato da un’emulazione di disturbati, sotterraneamente stimolata e guidata dai soliti noti. 

Lo scopo è di far emergere dall’anonimato ratti ricattatori, mettere in crisi l’apparato hollywoodiano incistato con i necons, Soros e i Clinton (con qualche straccio da far volare anche altrove) e, soprattutto, attraverso la satanizzazione tout court del genere maschile, rilanciare la guerra tra sessi. Un ministro britannico si deve dimettere perchè ha toccato le ginocchia di un’intervistatrice trent’anni fa. Ci annegano in sollecitazioni erotiche fino alla nausea e poi provocano lo scollamento tra i sessi dove ogni sacrosanto approccio, corteggiamento, fischio di apprezzamento, “Signorina la posso accompagnare, diventa molestia e atomizza ulteriormente una società da fondare sulla distanza, sul sospetto, sulla paura, sull’avversione per tutto ciò che è corpo e non virtuale.

Si tratta di giganteschi depistaggi dalle contraddizioni vere, quelle TRA DOMINANTI E DOMINATI, tra alto e basso, tra Stati carnefici e Stati vittime e di ulteriori disseminazione di conflittualità artificiali, come tutta la menata gender e la criminalizzazione dell’etero, base della vita, il conflitto giovani-anziani, catalani e spagnoli, quello tra etnie, seguaci di una o dell’altra perversione religiosa, minoranze e maggioranze. 

La manina ha letto e interpretato Malthus. Decerebrare, frantumare, spopolare. E’ il Nuovo Ordine Mondiale, bellezza.
 

GEOPOLITIQUE AFRICAINE : L’INTERVENTION MILITAIRE MASSIVE DE L’U.S. ARMY EN AFRIQUE ET LE ROLE SUPPLETIF ASSIGNE DESORMAIS A L’ARMEE FRANCAISE

 

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Flash géopolitique – Geopolitical Daily/

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« États-Unis : les élus s’inquiètent de la présence militaire américaine en Afrique », dit l’AFP !

Dix ans après la création de l’Africom par Bush et Obama, huit mois après le discours du général Mattis, chef du Pentagone et homme fort de l’administration Trump, à Djibouti, où sur la base française il a exposé la ligne stratégique des USA sous Trump pour l’Afrique, « les élus du Congrès commencent à s’inquiéter de la présence militaire américaine en Afrique, un continent qu’ils connaissent peu et où ils craignent que les Etats-Unis mènent une guerre secrète et perpétuelle contre un ennemi en mutation permanente » (dixit l’AFP).

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* Lire aussi :

Quand la France de Macron appelle à plus de troupes US en Afrique … Sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ GEOPOLITIQUE AFRICAINE : AFRICOM. L’OUTIL MAJEUR DE LA RECOLONISATION AMERICAINE DE L’AFRIQUE sur http://www.lucmichel.net/2017/10/23/luc-michels-geopolitical-daily-geopolitique-africaine-africom-loutil-majeur-de-la-recolonisation-americaine-de-lafrique/

« La présence en Afrique est beaucoup plus importante que ce que le public américain croit, a déclaré le sénateur démocrate Tim Kaine sur CNN le 30 octobre. Les Américains ont été surpris d’apprendre que quatre bérets verts avaient été tués au Niger ». La récente embuscade meurtrière au Niger, qui a coûté la vie à quatre militaires des forces spéciales et au moins quatre soldats nigériens, a mis en lumière l’ampleur de la présence militaire des États-Unis en Afrique, à savoir 6 000 hommes déployés dans 53 pays. Sans parler des « contractuels », ces « chiens de guerre », style Blackwaters, qui « doublent » la présence militaire de Washington …

« L’incident a aussi relancé le débat sur la base juridique des opérations contre les groupes islamistes à l’étranger, au moment où le Pentagone annonce que la guerre est en train de se déplacer, notamment vers l’Afrique, et où les États-Unis débloquent 60 millions de dollars pour le G5 Sahel », la force antijhadiste mise en place par la France.

On notera que la soi-disant « opposition entre la France et les USA » sur le G5 Sahel n’était qu’une comédie destinée à leurrer les africains. C’est la ministre française de la Défense, qui, rencontrant les généraux Mattis et Mc Caster à Washington, à appelé à une intervention renforcées de l’US Army en afrique ! L’Axe Paris-Washington, ou plutôt Trump-Macron, est bien une réalkité et la « nouvelle Françafrique 2.0 » de Macron désormais la succursale des USA en Afrique …

Le ministre de la Défense Jim Mattis a été interpellé à plusieurs reprises à ce sujet le 29 octobre lors d’une audition de la commission des Affaires étrangères du Sénat consacrée à la modernisation de la loi autorisant l’usage de la force armées (AUMF) qui date de 2001, juste après les attentats du 11 septembre. « Si nous ne modifions pas l’AUMF, vous pensez avoir toutes les autorisation pour envoyer des troupes en Afrique du Nord ? », lui a ainsi demandé le sénateur démocrate Ben Cardin. « Oui », lui a répondu le chef du Pentagone. Jim Mattis a noté que le groupe Al-Qaïda d’Oussama Ben Laden, que visait la loi à l’origine, s’était scindé et transformé au fil des ans pour donner naissance au groupe État islamique (EI) car « ces mouvements changent de nom aussi souvent que les groupes de rock’n’roll ».

COMME AU VIETNAM AU DEBUT DES ANNEES 60, LES CONSEILLERS MILITAIRES SERVENT A DISSIMULER L4ENGAGEMENT AMERICAIN DANS UNE GUERRE INAVOUEE …

Officiellement, il s’agit 3d’entraîner, conseiller et assister les pays africains pour leur permettre de lutter eux-mêmes contre les groupes islamistes ». Dans les faits, les opérations vont bien plus loin et « si les élus américains sont unis dans leur soutien à la guerre contre l’EI en Irak et en Syrie, ils sont plus sceptiques au sujet des djihadistes ailleurs dans le monde, et notamment en Afrique ».

« C’est une région qui n’est pas familière à beaucoup de sénateurs ni beaucoup d’Américains, s’est inquiété l’élu démocrate Chris Coons. Cette tragédie au Niger, la perte de nos quatre soldats américains, nous a aidé à mettre l’accent sur le fait que nous avons des citoyens et des sénateurs qui ne savent pas exactement où dans le monde nous sommes engagés contre cet ennemi en mutation ».

Des militaires américains sont déployés et équipés pour le combat dans 19 pays dans le monde, dont 11 sont africains, à savoir la Somalie, la Libye, le Kenya, le Niger, le Cameroun, l’Ouganda, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo, la Centrafrique, Djibouti et l’Égypte.

Pour le républicain Rand Paul, la mission officielle est en fait un euphémisme et il s’agit bien de troupes engagées dans un conflit. « Il semble que vous croyez pouvoir aller n’importe où, n’importe quand, qu’il y ait une guerre en cours ou pas, a-t-il lancé au ministre de la Défense. On peut appeler ça entraîner et équiper, mais je soupçonne fort qu’au Niger, il s’agit de bien plus que ça ».

DJIBOUTI PIVOT GEOSTRATEGIQUE POUR LES AMERICAINS … MAIS AUSSI LES PROJETS GEOECONOMIQUES CHINOIS (« NOUVELLES ROUTES DE LA SOIE »)

Retour sur la visite du Général Mattis à Djibouti … Ancienne chasse gardée de la France, les puissances se bousculent aujourd’hui pour avoir leur base à Djibouti, un point stratégique de premier ordre. Le secrétaire américain à la Défense James Mattis a fait part au président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh, samedi 22 avril, des inquiétudes américaines sur la construction d’une base militaire chinoise – la première base chinoise à l’étranger -, juste à côté du Camp Lemonnier qui abrite la grande base américaine en Afrique. La rencontre entre les deux hommes a signé la fin de la tournée du chef du Pentagone au Moyen-Orient.

Pourquoi Mattis est-il allé à Djibouti pour sa premiere visite en Afrique ?

Djibouti est au cœur de la stratégie des Etats-Unis en Afrique de l’Est et au Moyen-Orient. Le pays abrite, à ce titre, la seule base américaine en Afrique, située dans le Camp Lemonnier qui accueille quelque 4 000 soldats et contractuels américains, selon le Pentagone. Mais Djibouti est aussi au cœur de la stratégie géoéconomique de Pékin, qui veut en faire le pivot du volet africain du grand projet de Xi Jinping, « les nouvelles routes de la Soie ». Et on sait que la recolinsation de l’Afrique par les USA vise à en écarter les chinois. La base joue un rôle-clef dans le soutien aux opérations militaires américaines dans la région. En Somalie voisine, les forces spéciales aident l’armée locale à lutter contre les insurgés shebabs liés à al-Qaïda. Elle sert aussi d’appui aux opérations par drones pour éliminer les terroristes liés à al-Qaïda ou à l’Etat islamique qui sont au Yémen. Aujourd’hui, toutes les puissances mondiales se bousculent dans ce territoire, autrefois une chasse gardée de la France, pour son emplacement stratégique. Djibouti est idéalement placé à la jonction du golfe d’Aden et de la mer Rouge, par où transite 40% du trafic maritime mondial.

Le secrétaire américain à la Défense s’inquiète donc surtout de l’entrée en jeu de la Chine, qui est en train de construire sa première base militaire à l’étranger, juste à côté du Camp Lemonnier. Et les djihadistes ne sont qu’un prétexte d’intervention. Les Chinois y rejoignent les Japonais, qui y ont construit une base militaire, une première depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, officiellement « pour participer à la lutte anti-piraterie au large de la Somalie ». La France, l’ancienne puissance coloniale, est à Djibouti depuis plus longtemps. Elle y entretient un contingent de près de 1 500 militaires, ainsi que des bases aériennes et navales. Voisines directe de la grande base US.

L’AXE MILITAIRE FRANCO-AMERICAIN EN AFRIQUE

A Djibouti, Jim Mattis a vanté « le professionnalisme des forces françaises ». Il a vanté « les efforts et les résultats français dans la lutte contre le terrorisme ».

« Je n’ai pas de doute que les Français continueront de prendre les meilleures décisions pour leur propre intérêt, et que les terroristes n’auront pas à se réjouir de ces décisions », quel que soit le résultat des élections, a déclaré Mattis lors d’un point de presse. Les Français « ont toujours prouvé qu’ils étaient là quand il fallait faire face » aux réseaux extrémistes, a-t-il poursuivi. Leurs forces sont « parmi les plus professionnelles, les plus capables (…) dans ce genre de combat et connaissent bien la région ».

Et le patron de l’Africom, le général Thomas Waldhauser, d’ajouter: « Nous souhaitons que ce soit vraiment nos partenaires dans cette partie du continent qui mènent le combat ».

Avec Macron, encore plus « américain » que Sarkozy et issu du puissant réseau d’influence américain en France, la « French American Foundation », l’Axe s’est renforcé étroitement, comme l’a montré la participation de Trump au défilé du dernier ’14 juillet’ à Paris …

POUR UNE ANALYSE COMPLETE DE LA VASSALISATION MILITAIRE DE PARIS A WASHINGTON :

Voir ma série d’analyses sur PRESS TV (IRAN) … Dans une série d’émissions réalisées pour « REPORTAGE » sur PRESS-TV (Iran), j’ai décrypté la « nouvelle Françafrique 2.0 » du président Macron et les raisons de la réorganisation d’une nouvelle Armée française, aux service et aux ordres des USA, de l’OTAN et de l’AFRICOM : la nouvelle « infanterie sénégalaise » du Pentagone. Ironie de l’Histoire … coloniale !

* PCN-TV/ LUC MICHEL SUR PRESS-TV (IRAN):

POURQUOI MACRON EPURE-T-IL SON ARMEE ?

(I- MACRON, LA FRANCAFRIQUE ET LA NOUVELLE ARMEE FRANCAISE) sur https://vimeo.com/228493578 PRESS TV : « Nous voudrions revenir sur ce fameux changement de chef d’état-major en France. D’après les premières informations, le général Pierre de Villiers a démissionné en dénonçant des coupes budgétaires, mais de votre point de vue quelles étaient les réelles raisons de ce changement radical de chef d’état-major en France ? »

 

* PCN-TV/ LUC MICHEL SUR PRESS-TV (IRAN):

USA ET FRANCAFRIQUE RIVAUX OU COMPLICES ?

(II- MACRON, LA FRANCAFRIQUE ET LA NOUVELLE ARMEE FRANCAISE) sur https://vimeo.com/228493598 PRESS TV : « Suite au rapprochement politique entre la France et l’Amérique, mis en lumière lors de la fête nationale française, nous nous sommes intéressés à leurs rapports de rivalité ou de complicité en Afrique. Luc Michel, géopoliticien et expert politique, nous l’explique. »

 

* PCN-TV/ LUC MICHEL SUR PRESS-TV (IRAN):

LA FACE CACHEE DU GENERAL LECOINTRE DEVOILEE

(III- MACRON, LA FRANCAFRIQUE ET LA NOUVELLE ARMEE FRANCAISE) sur https://vimeo.com/228493613 PRESS TV : « Suite aux changements au sein de l’une des plus puissantes armées de la planète, nous nous sommes intéressés à son nouveau commandant, le général Lecointre, nouveau chef d’état major de l’armée française. Mais à peine nommé chef d’état-major des armées en remplacement du général Pierre de Villiers, François Lecointre pourrait d’ores et déjà faire face à une polémique durable : celle du rôle des militaires français lors du génocide rwandais. Luc Michel, géopoliticien et expert politique, analyse la question.»

 

Photo :

Mattis à Djibouti. Le chef du Pentagone, James Mattis, salue un détachement de troupes françaises, le 23 avril 2017, au Camp Lemonnier, à Djibouti, qui accueille la principale base américaine en Afrique.

 

(Sources : AFP – Jeune-Afrique – EODE Think Tank)

 

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I VIGILI DEL FUOCO, I VOLONTARI AIB E LE CITTADINE E I CITTADINI UNITI NELLA DIFESA DELLA VALLE DI SUSA. UNA TOCCANTE TESTIMONIANZA DI UN VIGILE DEL FUOCO. MA CHI MINACCIA LA VALLE DI SUSA CON IL FUOCO ? I COMUNICATI STAMPA DEI SINDACI – OMAGGIO DI DOMENICO QUIRICO ALLA VALLE DI SUSA

Approfittando degli incendi che hanno devastato la Valle di Susa, un giornalista ha scritto un pezzo di bravura sulla prima pagina del quotidiano Libero del 31 ottobre. Bravura nello stile dei violenti bravidi manzoniana memoria.

Si è trattato di un ennesimo esercizio di pessimo giornalismo scritto per attaccare le cittadine e i cittadini che difendono la Valle di Susa e l’Italia tutta opponendosi alla costruzione di un inutile e distruttivo tunnel ferroviario sotto le alpi di 57 chilometri che costerà svariati miliardi.

A seguito di questo articolo del 31 ottobre 2017 di Filippo Facci su Libero un cittadino della Val di Susa ha inviato questa lettera al Direttore di Libero, ma Feltri non ha risposto.

Egregio sig. Vittorio Feltri, Direttore di Libero

Mi scuso per il tempo che dovrà perdere se mai deciderà di leggere queste poche righe.

Sono un cittadino della Valle di Susa che, come tutti gli altri miei conterranei, non dorme da molti giorni. La mia terra è stata devastata da terribili incendi e non le nascondo che ho pianto e continuo a piangere nell’assistere a tanta devastazione.

Quindi mi comprenderà quando Le dico che le parole scritte sul suo quotidiano da Filippo Facci mi hanno ferito profondamente, come hanno ferito tutti i Valsusini sia NO TAV che SI TAV.

Purtroppo noi cittadini non abbiamo molti modi per rispondere alle infamie che vengono scritte da certi giornalisti. Ci restano i Social, dove funziona meglio l’insulto che il ragionamento e il confronto, ma certamente non hanno efficacia nel controbattere alle parole (non confortate dall’esercizio di verifica dell’attinenza alla verità) scritte su un quotidiano come il Suo.

Ecco, io non la faccio più lunga nella premessa.

Volevo solo Lei sapesse che, pur comprendendo che un giornale più urla e più vende, ritengo che ci dovrebbero essere dei limiti e che lo sciacallare su una tragedia ambientale e umana che sta colpendo una popolazione e un territorio intero dovrebbe stare molto lontano da un giornale che ha l’ambizione di fare informazione e financo opinione.

Di TAV e NO TAV possiamo parlare per cento anni … Parlarne utilizzando una tragedia mi pare davvero immorale e offensivo.

Concludo rispondendo alla domanda che pone (già dando una risposta) il Suo giornalista “dove cazzo erano i NO TAV?”.

Dica per cortesia a Facci che i NO TAV non sono un partito o una squadra di calcio, sono dei cittadini che vivono la loro quotidianità opponendosi a un’opera che ritengono antieconomica, dannosa e inutile. E allora i NO TAV in questi lunghi dieci giorni, insieme a tutti i cittadini della Valle, erano a cercare di fermare le fiamme.

Chi sotto il casco della protezione civile, chi sotto quello dei vigili del fuoco, chi sotto i berretti di cittadini comuni che hanno lavorato rischiando la vita e respirando PM 10 oltre dieci volte le soglie di sicurezza. Erano insomma cittadini che insieme ad altri cittadini hanno fatto il possibile per salvare almeno le case e in Valle di Susa non si è soliti fare queste cose mettendosi magliette di riconoscimento o divise. Forse a Facci sembrerà strano ma una collettività vera vive così. Ci si tira su le maniche e tutti insieme si cerca di reagire alle intemperie della vita. Anche al di là dei tanto sbandierati aiuti di Stato che cita Facci e che qui si sono visti  con il contagocce e solo dopo sette giorni di fuoco. Il resto lo abbiamo fatto noi valsusini (NO TAV e non), pensando che così dovrebbero fare tutti, senza troppe lamentazioni e senza troppa ricerca di visibilità.

Disponibile a qualsiasi confronto, La ringrazio e La saluto.

Luigi Casel, cittadino della Valle di Susa


LA TESTIMONIANZA DI RICCARDO, VIGILE DEL FUOCO

Riportiamo la lettera di un vigile del fioco che con semplicità ed efficacia racconta la sua esperienza di lotta contro il fuoco insieme ai volontari AIB e alle ragazze e ai ragazzi No TAV.

“Così fra le nostre due motoseghe e i 14 colleghi, una squadra di operai forestali, qualche AIB e tanti ragazzi NO TAV volenterosi è stata fatta una pulizia di tutte le zone circostanti l’abitato fino a pochi minuti prima dell’arrivo delle fiamme, quando ormai era troppo pericoloso e vennero invitati ad abbandonare la zona”.

Mompantero, 29 ottobre 2017

Salve, io mi chiamo Riccardo, sono un Caposquadra dei Vigili del fuoco, nella mia quasi trentennale carriera pensavo di aver visto di tutto, di più ma una simile devastazione del patrimonio boschivo per me è la prima volta.

Giunto a Mompantero da Torino mi venne affidato il compito di presidiare la frazione di Marzano, in quanto gli incendi boschivi avrebbero potuto interessare anche le abitazioni.

Da subito mi attivavo per capire quali forze e mezzi avevamo, e venni preso dallo sconforto. I tagli voluti dalla politica si fanno sentire, pochi uomini pochi mezzi e purtroppo alcuni solo parzialmente funzionanti, fra tutti avevamo solo 2 motoseghe.

Con due sole motoseghe era una partita già persa prima ancora di cominciare, ma la fortuna volle che a San Giuseppe in mattinata incontrai Daniele, un mio amico d’infanzia, il quale mi disse che si stava adoperando con tanti amici NO TAV per ripulire le zone boschive vicino le borgate. Non poteva offrire un aiuto migliore, un colpo di telefono e tempo meno di un’ora mi sono arrivati gli amici di Daniele.

Così fra le nostre due motoseghe e i 14 colleghi, una squadra di operai forestali, qualche AIB e tanti ragazzi NO TAV volenterosi è stata fatta una pulizia di tutte le zone circostanti l’abitato fino a pochi minuti prima dell’arrivo delle fiamme, quando ormai era troppo pericoloso e vennero invitati ad abbandonare la zona.

Non saranno mai abbastanza i ringraziamenti per questi ragazzi e ragazze, che invece di perdere tempo a scattare foto col cellulare, si sono rimboccati le maniche e hanno fornito un aiuto indispensabile senza il quale molto probabilmente la frazione di Marzano non esisterebbe più.

Grazie da parte mia, di tutti i colleghi permanenti e volontari e da parte di tutti quanti hanno partecipato a qualsiasi titolo, anche solo portandoci qualcosa da bere hanno fatto un gran bel gesto di altruismo.

In 27 anni non mi sono mai tirato indietro davanti alle fiamme e non volevo farlo di certo oggi, grazie per avermi aiutato, e ricordate che l’unione fa la forza, loro ci vogliono divisi.

ALCUNE FOTO

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IL 1° COMUNICATO STAMPA : dall’UNIONE MONTANA, 26 ottobre 2017

Gli incendi dei boschi stanno devastando il versante nord della nostra Valle e i Vigili del Fuoco, i piloti dei Canadair e degli elicotteri, i Volontari AIB, la Protezione Civile, le Forze dell’Ordine e semplici cittadini si stanno impegnando al massimo per mettere al sicuro le persone, proteggere le abitazioni e spegnere le fiamme. Non si ricordano eventi di questa portata nella nostra storia recente. In questi casi, si deve dare la massima fiducia a chi conosce il territorio e le tecniche di intervento. Si dovrebbero accantonare le polemiche e aiutare, se richiesto, e per quanto possibile chi opera, senza dare consigli, proporre soluzioni o disquisire sui massimi sistemi di prevenzione, ricercare responsabilità. Tutto a tempo debito e a problema risolto.

Il Ministro Pinotti ha offerto l’appoggio dell’esercito, gesto apprezzabile e da utilizzare per le eventuali ricostruzioni. In questo frangente però può essere pericoloso l’impiego di militari non addestrati ad affrontare i problemi che crea una barriera di fuoco su un versante scosceso, nell’oscurità. Questo intervento deve essere richiesto e coordinato da chi a livello regionale sta gestendo l’emergenza.

Il Commissario Paolo Foietta ha proposto l’utilizzo delle compensazioni per il TAV in opere di prevenzione e risarcimento. Lo ringraziamo per il pensiero, ma non condividiamo questa impostazione. La prevenzione dagli incendi, come dalle alluvioni e dal dissesto geologico, devono essere affrontate in Valle di Susa, come in Val Soana, come al Sud con specifici capitoli di spesa, indipendenti dal discorso relativo alla nuova linea ferroviaria. Vale per lo sviluppo economico, le rotonde, i teatri, e tutto ciò che nel resto d’Italia è definito contributo pubblico e qui è definito compensazione.

La popolazione è preoccupata per la cappa di fumo che incombe sulle case e sulle vie. L’ARPA Piemonte sta monitorando l’atmosfera e dai primi rilievi non sembrano emergere valori preoccupanti o tali da richiedere provvedimenti di evacuazione dei centri abitati. Sino a diverso avviso possono consigliare provvedimenti minimali: ridurre l’attività all’aperto specie per bambini, anziani e persone con problemi respiratori.

Ringraziamo ancora tutti coloro che hanno dedicato il loro tempo e le loro energie a fronteggiare questa calamità.

Il Presidente – Sandro Plano


IL 2° COMUNICATO STAMPA : da Sandro Plano Sindaco di Susa e Piera Favro Sindaca di Mompantero, 1 novembre 2017

INCENDIO e INSULTI

Nell’ultima settimana di ottobre il fianco nord della Valle è stato devastato da un incendio boschivo di dimensioni mai viste che in poco tempo, spinto da un vento fortissimo, ha bruciato intere foreste.

Le fiamme hanno minacciato il centro abitato, le frazioni e le baite in montagna di Mompantero e si è temuto per l’incolumità degli ospiti della casa di riposo San Giacomo di Susa In questi giorni di tensione abbiamo conosciuto a fondo molte persone e le loro reazioni di fronte alla crisi.

Uomini e donne che hanno avuto paura per la loro casa, oppure hanno perso la baita o sono stati sfollati. A questi si deve perdonare tutto: la rabbia, l’insulto, il nervosimo, l’irrazionalità, ma la maggior parte ha collaborato e capito la gravità del momento, non si è abbandonata alla disperazione e ha reagito a fianco di chi è venuto a soccorrere.

Con i Vigili del Fuoco e gli AIB, moltissimi hanno svolto bene il loro lavoro, amministrato, consigliato, si sono messi a disposizione, fatto errori in buona fede, espresso la solidarietà o sono stati semplici spettatori. Questo sforzo collettivo e forte ha evitato vittime, ha salvato tutte le case abitate e molte baite. A questi va la nostra totale gratitudine.

Qualcuno ha cercato di approfittare della situazione, ostacolato, qualcuno ha scatenato l’incendio per disattenzione, qualcuno forse ha volontariamente dato fuoco al bosco. Questi, se individuati, vanno denunciati.

Poi ci sono gli “altri”: i curiosi che intralciano, quelli che hanno cercato visibilità, oppure criticato, deriso, insultato.

In questo periodo abbiamo ricevuto telefonate anonime in piena notte. “Plano devi morire”, “Favro devi bruciare” sono due tra i commenti circolati su Facebook.

Siamo certi di aver fatto, con i nostri limiti, tutto quello che dovevano fare come Sindaci e questi insulti hanno nome e cognome, screenshot, testimoni.

Non dimentichiamo e non siamo disposti a porgere l’altra guancia.

Abbiano perciò dato l’incarico a un nostro legale per valutare se sussistono gli estremi di un’azione legale per vilipendio e diffamazione a Pubblici ufficiali nell’esercizio delle loro funzioni.


La solidarietà nata in anni di lotta contro la Tav aiuta i montanari. “C’è dolore, non si può accusare la natura. Adesso ricostruiremo”

di Domenico Quirico, 31 ottobre 2017

Seghino non è il nome di un paese. Qua e là una casa di pietra, un’abitazione ammodernata a puntino, un rudere di una stalla, un frutteto, un sentiero, una staccionata, una siepe, un ruscello.

Venti abitanti, qualcun altro che viene per il fine settimana ad aprire la baita dei padri e dei nonni. Quando ci siamo arrivati pareva di esser soli in tutta la valle, tanto c’era silenzio. Ed era uno stupore, un fragile incanto.

Questo è Seghino, un tratto qualsiasi della montagna della Val di Susa, accovacciato sotto un’ala del Rocciamelone, un tratto di mondo con un orizzonte chiuso da altre montagne, la città con l’autostrada i negozi la gente il treno è a un passo, pochi minuti di discesa impervia eppure remota; tiepido anche d’inverno perché il sole lo svela dall’alba al tramonto, una montagna che la vicinanza dell’Alpe rende solenne, di una misteriosa solennità come accade ovunque la natura rivela ancora una sua nuda forma antica, simile a quella delle origini del mondo.

Lungo tutta la fascia delle montagna piemontese sono infiniti i luoghi che somigliano a questo. Montagna senza sci e senza alberghi. L’avvenimento è una corsa a piedi in salita che sfiancherebbe un camoscio, e le battaglie contro l’Alta Velocità che qui hanno segnato l’emblematico inizio: la prima trivella il 31 ottobre del 2005 e la prima battaglia, che non è ancora finita. Un mesto ancoraggio di vita, faticoso campo di lavoro, dove tra un muretto a secco e un burrone, tra un castagneto e un focolare, le generazioni si susseguono strette, povera terra fatta cara dal ricordo dei vecchi, dal ricordo del lavoro, dal ricordo delle annate buone e di quelle cattive.«C’è gente che è scesa a valle per lavorare, sta dieci ore in fabbrica e poi risale qui. Ma non ha più forza e tempo per pulire il bosco, portar via le foglie e il secco ed ecco che gli incendi arrivano…».

Questa è Seghino che per la sua gente è una piccola patria, la piccola patria. Tre giorni fa dal monte è sceso l’incendio, arrivava da lontano il fuoco, da Bussoleno che in linea d’aria sono sette otto chilometri. Ha scalato gole, salito erte di pietra, ingoiato boschi. Ed è arrivato qui. Ieri la montagna fumava ancora come un’immensa caldaia, i Canadair e gli elicotteri facevano staffetta per lanciare acqua sui focolai che infiocchettavano quello che chiamano «il bosco nero» di fronte a Venaus e al cristiano miracolo di Novalesa. Basterebbe un soffio gagliardo di vento e… Eppure la gente, i 400 sfollati, su 600 abitanti, saliva di nuovo alle case con le borse e i fagotti con cui sabato era fuggita nella furia del fuoco che avanzava. E incontravi chi già spazzava la cenere e chi già veniva alla chiesetta di san Pietro, a un tornante che domina la valle, dove sono rimasti le bottiglie d’acqua vuote e i rifiuti lasciati da chi ha combattuto per ore contro le fiamme: per pulire e far tornare, almeno qui, tutto lustro. E al tornante di sotto trovavi i volontari che combattevano con una «ripresa del fuoco», che sembra imbattibile ed eterno.

«Forse voi che venite da fuori non potete capire: per noi Mompantero e Seghino non ci sono più. Certo, le case sono state salvate dalla lotta di tutti, vigili del fuoco Croce rossa volontari, ma il bosco e gli alberi sono morti e quello è anche il nostro paese, la nostra casa…».

Sono salito qui, ieri, per scoprire una piccola patria che si batte contro una modernità sentita come inutile, estranea, aggressiva e che si è trovata a lottare proprio con quella natura che vuole difendere ed amare, contro il fuoco e il vento. E ha vinto la battaglia salvando almeno uomini e case.

Non trovi gente infanatichita dal pericolo corso e dai danni, che strepita e accusa, neppure quelli che sono in prima fila nei cortei No Tav; ma parlano dell’incendio come di un avvenimento doloroso della loro famiglia, non per cercare la nostra pietà ma per espandere la loro. E anche dei piromani, di cui tutti sono certi, dicono senza odio, come di qualcosa che bisognerà accertare, primo o poi.

Centinaia di loro sono volontari del servizio antincendio: spesso sono arrivati da lontano, dove lavorano, alla notizia che la loro valle e il loro monte bruciavano. Hanno difeso le case, portato l’acqua con i trattori, i pick up, le auto, tagliando la vegetazione intorno, guidando i vigili del fuoco su per la montagna.

«È la solidarietà che qui nella valle è rinata nella lotta contro un’opera che consideriamo inutile e dannosa, una cosa antica ricostruita per fili sottili, nell’aiutarci l’un l’altro, nel fare da soli, scoppia un guaio grosso come un incendio e ci rimbocchiamo le maniche senza aspettare che qualcuno venga ad aiutarci…».

I volontari: stanno costruendo da soli, senza fondi, la loro sede a Bussoleno, in una vecchia scuola professionale andata in rovina, il Comune paga solo i materiali…

Quando entriamo nella valle è tutta piena di sole dentro al suo grande letto di verde. I monti, così ridenti alle falde, si fanno terribili di forme innalzandosi. La radio dell’auto trasmette le previsioni del tempo: l’annunciatore con giuliva insipienza dà per certi tempo bello, anticicloni ferrei, temperature in aumento. E qui contano i danni del «bel tempo». Perché Dio, ogni volta che si mette a perseguitare gli uomini, non conosce misura. Da giugno non è caduta acqua e il cielo resta terso, indifferente, sordo al muto appello della terra che ha sete. Le giornate si sono susseguite alle giornate senza che apparissero nuvole. Di notte le stelle corruscano senza ombre, crudelmente belle. La montagna, i boschi, si sono screpolati sotto il sole, sono avvizziti in strati pericolosi di foglie secche ed erba gialla. Aguzzi lo sguardo e vedi grandi macchie scure, come una lebbra nera che ha roso la pelle della montagna. Sono i boschi bruciati su su fino ai larghi prati del rifugio a duemila metri, ora neri come pece. Lì il fuoco si è fermato: perché non poteva mordere la pietra.

«Quindici anni fa ci fu un altro incendio, grande, il bosco cominciava a ricrescere, lentamente certo, con i roveri giovani… adesso di nuovo tutto è bruciato come se il tempo non fosse passato…».

E poi è stato il vento, anzi i venti. Perché oggi è lieve e fresco ed è una delle ragioni per cui l’incendio è stato domato. Ma domenica e sabato era furente, teneva a terra gli aerei e recava un alito caldo che investiva e circondava le cose solide, vive e le attaccava simile a un acido. Ha avvolto Seghino dentro sciarpe di fuoco e i pini in fiamme scivolavano e rimbalzavano con i massi roventi, staccati dal calore verso il basso, incendiavano in dieci cento luoghi diversi la montagna.

«Il fuoco sembrava ritirarsi e poi tornava, il vento soffiava verso l’alto e invece lo vedevano scendere in basso, verso il paese. Perché? Due volte ci ha circondato e ci è venuto addosso… Era una guerra… una guerra …».


no comment

Sono sempre restio a commentare avvenimenti su fb. Un po’ per la mia ritrosia alla ribalta e poi per evitare che le mie frasi possano essere fraintese dai “leoni da tastiera”.

Non posso tacere, tuttavia, quello che sta accadendo in Valsusa. Una terra bellissima, che mi ha ospitato per sei anni aprendomi, pur tra mille difficoltà, alle sue tradizioni.

Ebbene, quella Valle meravigliosa da settimane è devastata da incendi distruttivi che stanno incenerendo i suoi boschi; senza che i media nazionali, incredibile, ne diano notizie diffuse.

Vi chiedo, pertanto, di poter condividere quanto sta accadendo, per rispetto di quelle persone che stanno vivendo questo dramma.

Persone dal carattere granitico come la roccia delle loro montagne e che sapranno risorgere anche in questo caso, a testa alta.

Vi abbraccio Tutti.

Stefano Mazzanti, Maggiore dei Carabinieri
Treviso, 29 ottobre 2017

Val Susa. Le fiamme e il silenzio

https://mavericknews.wordpress.com/2017/11/01/val-susa-le-fiamme-e-il-silenzio/

Il fuoco in Valle e i silenzi sul cantiere. L’insistenza sospetta dei media sulla ricerca di presunti piromani Il racconto di due volontari che rende giustizia ai valsusini.

di Fabrizio Salmoni

Di Tav non bisogna parlare, mai. C’è una specie di consegna del silenzio che i media locali, i giornaloni e i televisioni hanno acconsentito mutamente a seguire. Non è probabilmente un divieto esplicitato, è una consuetudine acquisita col servilismo maturato in anni di regime di partiti che rappresentano nelle istituzioni la lobby del Tav. Avevano deciso a un certo punto che di Tav non bisognava più parlare, bisognava farlo e basta: il confronto (?) c’era stato, la discussione nell’Osservatorio Tecnico (?) pure (che importa se 23 sindaci non c’erano), i riti della finta democrazia espletati (“Si discute…ma poi noi decidiamo) e quindi fine delle trasmissioni. Tutti nelle redazioni si sono adeguati.

Di Tav non bisogna parlare neanche quando bnrucia la Val Susa. Quel cantiere che ha devastato la Val Clarea è un’entità astratta, un dettaglio insignificante del paesaggio. Per farlo hanno tagliato 5000 castagni centenari, hanno distrutto un’area archeologica e ora si apprestano ad inquinare Valle e Torino con le decine di camion giornalieri che dovrebbero, secondo i progetti, trasportare lo scavato in sù e in giù nelle cave fino a Torrazza Piemonte, nei prossimi anni (se ci riusciranno).

Di Tav possono parlare solo gli sciacalli quando fiutano il sangue, cioè quando si annunciano manifestazioni che loro sperano violente, quando si tratta di diffamare o screditare i valsusini, o le sentinelle della lobby che non si lasciano scappare un refolo contrario. E’ cosi, quando capita che un’anima libera (probabilmente anche da vincoli editoriali) come  Domenico Quirico, che ha imparato suo malgrado a valutare nel bene e nel male la componente umana in situazioni conflittuali, racconta su La Stampa della solidarietà costruita in anni di lotta collettiva contro il Tav, delle “battaglie contro l’Alta Velocità” ecco il solito senatore Esposito che manda anche a lui un velenoso messaggio “Qualcuno ricordi a Quirico che la Val Susa non è la Siria“. Non si deve parlare (bene) dei No Tav.

Non si parlava di loro ma c’erano segnali inquietanti: a leggere tra le righe certi articoli si stava  diffondendo il sospetto che si premesse per attribuire ai No Tav le responsabilità degli inneschi. L’articolo di Quirico involontariamente rintuzzava la trama sottobanco e la reazione stizzita del senatore sembra dare corpo ai sospetti.

Tra i tanti deliri giornalistici, non possiamo fare a meno di registrare come degno di nota un articolo oltraggioso di tal Facci, cronista di quel capolavoro dell’informazione che è Libero, che si chiede: “Dove cazzo erano i No Tav…?” Glielo raccontiamo noi.

Abbiamo raccolto la testimonianza di due operatori dell’arboricultura di Valle, Monica e Beppe, che hanno passato la giornata di lunedi 30 a fermare le fiamme che minacciavano la frazione San Giuseppe di Mompantero. Ascoltiamoli. Ci raccontano che erano in cinquanta tra volontari Aib e No Tav, con una squadra di pompieri e quattro (!) carabinieri forestali. Monica e Beppe ci dicono che non hanno visto nè alpini nè esercito, che c’era un solo Canadair operativo, che nel frattempo la polizia presente in Valle in forze si teneva occupata identificando i residenti e chi accorreva a portare aiuto.

Una testimonianza che mette le cose a posto, per chi vuole sentirle. (F. S. 31.10.2017)

Qui link audio intervista (grazie a Luciano Davi) 

https://www.youtube.com/watch?v=764QEBCQ8-g

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Val Susa. Fare i conti con l’incendio

Per giorni abbiamo guardato con dolore e rabbia le immagini terribili degli incendi che devastavano la Valle di Susa. Ora, a fiamme infine domate, restano quelle dei danni che i roghi hanno causato: si parla di migliaia di ettari bruciati, cui si aggiungono quelli di vaste altre zone del Piemonte e della Lombardia colpite dagli incendi.

Per giorni all’oscuramento mediatico dei principali mezzi d’informazione ha fatto da contraltare il lavoro di diffusione e il tam-tam dal basso dei valsusini, che in anni di lotta contro l’alta velocità hanno sviluppato anticorpi forti contro un certo tipo di informazione mainstream, sempre pronta a portare in prima pagina la Valle di Susa quando si tratta di incensare gli interessi e le ragioni della grande opera inutile, molto meno nel raccontare quanto stava accadendo tra le fiamme.

Fiamme che erano ancora alte quando gli avvoltoi hanno iniziato a volteggiare sulla Valle di Susa. Il primo è stato il commissario per la Torino-Lione Paolo Foietta, che senza vergogna ha proposto ai comuni colpiti dagli incendi di destinare una parte dei fondi delle compensazioni del Tav agli interventi di ripristino e di prevenzione del territorio dopo i roghi. In altre parole, subordinare la messa in sicurezza della Valsusa alla costruzione di un’opera contro cui quella stessa valle si batte con fierezza da decenni. Le parole di Foietta suonano particolarmente odiose in un paese in cui la gestione disastrosa di ogni tragedia ambientale (dai terremoti, alle alluvioni, agli incendi) ci ricorda costantemente che l’unica grande opera di cui avremmo bisogno è la messa in sicurezza di tutto il territorio. Operazione che invece, secondo il commissario per la Torino-Lione (e non solo lui…), non merita risorse proprie, che tuttalpiù possono essere stornate dalle mancette elargite dal governo (e sempre rifiutate dal movimento No Tav) per “compensare” un’opera inutile e devastante, che non farebbe altro che aggravare ulteriormente lo stato di un territorio già messo duramente alla prova dalla cementificazione selvaggia e la sua capacità di resistere alle calamità ambientali.

La proposta di Foietta ha così aperto la strada per il corteo di sciacalli che nei giorni successivi abbiamo visto sfilare sulle ceneri ancora fumanti della Valle: ci sono stati i post dell’immancabile Esposito che invocava l’arrivo dell’esercito (come se in un territorio iper-militarizzato come la Valsusa fosse quello a mancare), le foto di gruppo di Chiamparino, Prefetto e ministro Minniti intenti a darsi grandi pacche sulle spalle mentre assicuravano di star facendo tutto il possibile e infine gli articoli di qualche pennivendolo che – con il sedere ben al caldo in redazione – non ha perso l’occasione per azionare la macchina del fango sui No Tav.

Mentre questo ignobile teatrino andava in scena, lontano dai riflettori vigili del fuoco, volontari dell’Aib e tanti valsusini hanno lottato per giorni contro le fiamme, ognuno mettendo a disposizione le proprie competenze e il proprio tempo per arginare il disastro. Mentre le istituzioni e i mezzi d’informazione indugiavano anche solo sul riconoscere la vastità del problema, l’attenzione al territorio e le reti di solidarietà sedimentati da decenni di lotta contro l’alta velocità hanno portato tanti e tante ad attivarsi immediatamente e con umiltà.

Gli eventi di queste settimane mettono al centro ancora una volta una questione tanto semplice quanto fondamentale: l’uso che viene fatto della ricchezza che produciamo e il modello di sviluppo che ne sta alla base. Non è retorico ricordare che mentre fiumi di denaro pubblico vengono versati nel bancomat del Tav, i vigili del fuoco sono stati costretti a operare con turni lunghissimi tra scarsità di mezzi e risorse. O che nel 2013 uno degli ultimi provvedimenti del governo Monti ha portato al dimezzamento della flotta anticendio di Canadair, mentre una voce di spesa che non conosce mai tagli sotto governi di ogni colore è quella per i caccia da guerra F35. O ancora che la più recente legge Madia ha riorganizzato (al ribasso) la gestione degli incendi, ripartendo il lavoro tradizionalmente affidato alla forestale tra vigili del fuoco e carabinieri (sic…). La lista sarebbe lunga e ognuna di queste scelte implica precise responsabilità politiche. Se oggi la Valsusa tira finalmente il fiato dopo dieci giorni di inferno, non lo deve certo ai signori del Tav o alle strette di mano tra Chiamparino e Minniti.

Ma non c’è solo questo. Quale che sia stata la dinamica dei roghi è innegabile che le condizioni climatiche hanno funzionato da funesto moltiplicatore delle fiamme: non si tratta, però, di una sfortunata combinazione di aspetti “eccezionali”, quanto piuttosto di situazioni con le quali saremo costretti sempre più spesso a fare i conti. Per anni – anche complice un dibattito sul tema dominato dai tecnicismi o piegato su toni moralizzanti – ci siamo adagiati sull’idea che gli effetti del cambiamento climatico avrebbero riguardato un futuro dai contorni sfumati e non la nostra quotidianità. Gli incendi degli ultimi giorni o il bollettino ormai costante sull’aria irrespirabile di molte città del nord Italia (per fare due esempi su tutti) mostrano tutta l’inconsistenza delle soluzioni tampone improntate all’emergenza adottate finora dalla politica e ci ricordano che questo tema ci interrogherà con crescente urgenza.

INCENDI, COSA RESTA DOPO IL DISASTRO: I COMMENTI DEGLI ABITANTI DEI BORGHI

Dentro e oltre l’emergenza

https://www.infoaut.org/no-tavbeni-comuni/dentro-e-oltre-l-emergenza

logoinfoaut

Sono passati dieci giorni dall’inizio dei roghi e da un fronte ormai più tranquillo scriviamo un aggiornamento che vuole da un lato ringraziare l’immensa mobilitazione e dall’altro spiegare alcune criticità provando a rispondere alle molte domande che è giusto porsi in casi come questo. L’ennesima emergenza italiana ambientale che ha fatto acqua (ma con ironia… oggi possiamo permettercela) non nel modo giusto.

Dentro e oltre l’emergenza
 

Una storia che oggi ancora viviamo con fotogrammi in sovrapposizione di ore frenetiche e riorganizzate dal basso. Vigili del fuoco incaricati ,con la riforma Madia da un anno, di spegnere incendi boschivi, cosa mai fatta e corpo forestale che da 40 anni aveva la direzione di spegnimento mandato a fare le indagini cercando il piromane.

Minniti che domenica mattina vedendo le immagini del fumo dal satellite sconfinare nella vicina Francia si accorge del problema. Il prefetto a cui viene con gentilezza chiesto di spegnere il barbecue che sta impaurendo la vicina Briancon che corre nel paesello montano e per ore cerca di dirigere le operazioni. Il vigile del fuoco da Arezzo con più stelle che capelli alla direzione dell’emergenza che abbraccia commosso (e non poco) lunedì mattina Piera, sindaca no tav e maestra elementare di Bussoleno, dicendo: “Piera è finita, è finito il combustibile, è finito il bosco.”

Sono ore in cui Monpantero viene di fatto invasa dalla forza dei volontari, centinaia ,forse si supera il migliaio. Un sindaco che diventa capo di governo quando si rende conto che sopra di lui tutto cede e non arriverà aiuto ma confusione.

Sindaci che ti dicono vieni tu che parli piemontese, dobbiamo sfollare una casa di riposo di anziani, serve delicatezza e calma, non servono stelle e pistole.

Il re è nudo. La macchina crolla e nel giro di poche ore se ne accende un’altra, fantastica, magnifica e poderosa dove gli ingranaggi sono sostituiti dalle compenetrazioni di cuori, braccia e teste libere e pensanti.

Mario il postino di Bussoleno guida sapientemente la squadra anti incendi boschivi del paese, nata nel 1979 quando Marianna Madia fortunatamente non era ancora nata.

Tutta l’esperienza di quasi 40 anni di attività, potente si scatena. Arriva Renato, di Mompantero, volontario da sempre, che coordina le squadre Aib valsusa con molti altri. Risponde con fermezza al prefetto, coordina e guida con i gesti dalla sala del comune le operazioni ai vigili del fuoco che comprendono e si fidano (…e anche il prefetto si rasserena). Di mestiere progetta “solamente” impianti antincendio delle più grandi linee metropolitane, questo, data la sua umiltà, lo scopriranno tutti il giorno dopo, quando un cronista per la prima volta gli chiede con gentilezza cosa fa nella vita.

Su nel bosco con loro le cose iniziano a migliorare. Proprio dove le fiamme infuriano gli anti incendi boschivi volontari sono gli unici a combattere. I vigili del fuoco intanto impotenti presidiano le case alla base della montagna. Il fuoco imperversa e cadono i primi tronchi infuocati. L’area è interdetta ma i volontari giungono comunque a dar manforte. Si inizia con i tagli per creare le linee tagliafuoco creando pulizia per metri dietro alle case. I vigili del fuoco dapprima perplessi coordinano le operazioni stupiti dalla professionalità e potenza locale, fatta di donne e uomini autorganizzati. Con roncole, rastrelli, pale e motoseghe prendono il sopravvento e mettono in sicurezza quasi due chilometri di case, il grosso dell’abitato del paese.

E così, in una situazione di emergenza disperata, il timore di intralciare le operazioni si è trasformato in una risorsa fondamentale. Senza tante presentazioni la motosega di Monica ha iniziato ad urlare la sua rabbia. La fatica sovrastata dalla fretta di intervenire, un modo di muoversi sperimentato in anni di lotta e relazioni, come sempre senza risparmiarsi e senza alcun tipo di divisione. Si continua così per tutta la giornata e alla sera tardi quando il vento cala Mompantero è di colpo un altro luogo, le fiamme calano e poi svaniscono.

Siamo in Valle di Susa e la parola solidarietà assume un valore reale, mai astratto. Diversa la solidarietà raccontata dai media, quella della politica in giacca e cravatta, quella si chiama sciacallaggio. L’incendio della montagna di Mompantero, di proporzioni epiche, non è la storia di un dramma ma della battaglia di Monpantero: ancora una volta migliaia di volontari ufficiali e non, hanno salvato la vita e le case a centinaia di persone.

420 evacquati su seicento abitanti che il giorno dopo sono rientrati nelle loro case sane e salve.
Dovremmo cercare le colpe? Governo o piromane che sia? No troppo facile. Come per l’alta velocità, i mostri, i governanti sono i medesimi. Progetti inutili, sprechi di denaro, corruzione, potere che alimenta altro  potere. Le stesse persone che vorrebbero far diventare la nostra Valle e i territori, tutti dei corridoi o delle merci essi stessi da consumare, dovrebbero salvarci dalle fiamme?

Intanto Piera cede, crolla sulla brandina in Comune vicino al telefono. Gli abitanti tornano a casa e la macchina istituzionale resta lì imbambolata a guardare e non capisce…
Dobbiamo ancora risponderci? Dovremmo analizzare criticare o migliorare la riforma Madia? Chi ha vissuto o visto da lontano queste giornate la risposta ce l’ha, era scritta in alto nel fumo. Per tutti gli altri, per gli ignavi, per quelli che se ne stanno comodi sul divano potremmo usare le parole di Vasco “Sorridete gli spari sopra sono per voi”.

da notav.infonotav.info

INGERENCE NEO-COLONIALE. LE PARLEMENT ESPAGNOL VEUT DESTABILISER LA GUINEE EQUATORIALE !

# PANAFRICOM-TV/ LUC MICHEL:

PANAF-TV - GE reponse a madrid (2017 11 02) FR

MADRID VEUT A NOUVEAU DESTABILISER SON ANCIENNE COLONIE (QUI S’EST LIBEREE EN 1968) LA GUINEE EQUATORIALE !

Débat honteux aux Cortès (initié par le PSOE , soutenu par tous les grands partis) sur les élections législatives et municipales de novembre en Guinée équatoriale, pour adopter une « stratégie » en cas de victoire du PDGE (le Parti Démocratique de Guinée Equatoriale du Président Obiang Gnuema Mbasogo, soutenu par une large coalition de partis dans le cadre d’une politique d’union nationale) et « demander des sanctions à l’UE et à l’ONU ».

Vous avez dit ingérence néocoloniale ?

* ANALYSE DE LUC MICHEL :

Comment Madrid entend à nouveau déstabiliser Malabo …

* LE DEBAT DES CORTÈS

Le parlement national espagnol débattant sur la Guinée équatoriale, la démocratie et les droits de l’homme de Malabo (qualifiée de « dictature »), au moment même où Madrid réprime durement (arrestations, prisons préventive, violences policières) les dirigeants autonomistes catalans, le référendum et les manifestants pacifiques catalans … La paille et la poutre, on ne connaît pas semble-t-il à Madrid !

Images : EODE-TV pour AFRIQUE MEDIA

Montage et diffusion : PANAFRICOM-TV et

EGTV/ ECUATORIAL GUINEA TV

_______________

# PANAFRICOM-TV :

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https://vimeo.com/panafricomtv

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L’AXE MOSCOU-TEHERAN : UNE REALITE PUISSANTE A LA FOIS POUR L’EURASIE ET LE PROCHE-ORIENT

 

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Flash géopolitique – Geopolitical Daily/

2017 11 01/

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Ce Mercredi 1er novembre, Vladimir Poutine est en Iran pour participer à une réunion tripartite en présence de ses homologues iranien, Hassan Rohani et azerbaïdjanais, Ilham Aliyev (1). Le Kremlin a publié un communiqué officialisant le voyage d’un jour du président russe. Cette réunion tripartite est axée sur les importantes questions d’intérêt commun dans les domaines politique, économique, culturel et humanitaire. Mais la crise de Crimée reste une priorité, a annoncé Ebrahim Rahimpour, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé de l’Asie et de l’Océanie.

C’est la deuxième fois que les présidents de l’Iran, de la Russie et de la République d’Azerbaïdjan se réunissent autour d’une table. La première a eu lieu en 2016 à Bakou.

Selon M. Rahimpour, le sujet du transit occupera une place majeure dans leurs discussions. « Dans les domaines du tourisme, du transit et du commerce en Iran les opportunités de coopération sont nombreuses », a-t-il ajouté. L’accord nucléaire figurera aussi au menu des discussions. « La Russie et la République d’Azerbaïdjan sont nos alliés et soutiennent l’accord nucléaire. Il est normal que les questions régionales et internationales soient abordées. »

Concernant l’adhésion de l’Iran à l’Organisation de coopération de Shanghai, l’OCS, il a précisé que « les négociations sont en cours. Que nous soyons observateurs ou membres officiels de l’Organisation ne change rien. Nous devons passer les étapes nécessaires ».

LE DOSSIER CAPITAL DU GAZ ET DE « L’OPEP GAZIER » :

« L’ALLIANCE MILITAIRE IRANO-RUSSE NOUEE EN SYRIE SE COMPLETERA D’UN VOLET ECONOMIQUE QUI INQUIETE PROFONDEMENT L’OCCIDENT »

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Au seuil de la visite mercredi du président russe Vladimir Poutine à Téhéran, visite qualifiée de « hautement stratégique », les spéculations vont bon train sur les « objectifs patents et latents » de ce déplacement qui intervient alors que toutes les analyses prévoient la victoire de l’armée syrienne et de ses alliés en Syrie. « Or, l’alliance militaire irano-russe nouée en Syrie se complétera d’un volet économique qui inquiète profondément l’Occident », dit Pars Today (Iran).

Un expert iranien des questions évoque la création du « CORRIDOR NORD-SUD » comme l’un des principaux objectifs de la visite de 24 heures du président russe à Téhéran. Ce serait peut-être même le plus important quand on pense que le « gaz » s’est trouvé au cœur de la guerre lancée contre la Syrie, pays que les Américains voulaient voir intégrer le « trajet gazier » rival à celui transitant le gaz russe vers l’Europe.

Mais ce n’est pas seulement le gaz russe qui inquiète les États-Unis. L’Iran possède après la Russie les plus grands gisements gaziers du monde, PARS SUD, que les Américains ont tout fait pour en restreindre l’exploitation. Mais depuis que l’axe Syrie-Iran-Russie s’est formé et qu’il s’étend depuis les régions gazières de l’Iran jusqu’à la Méditerranée, de nouveaux paramètres apparaissent qui rendent bien plausible l’idée d’un transit du gaz iranien vers l’Europe. Mais en attendant la concrétisation de ce vaste projet éminemment politique, la Russie de Poutine se porte candidate pour servir d’appui à un autre projet gazier iranien, mais aussi saboté par Washington : le « GAZODUC DE LA PAIX » qui devrait transférer le gaz iranien à l’Inde via le Pakistan.

Alors que le Pakistan s’éloigne de plus en plus des États-Unis, il est grand temps pour l’Iran et la Russie de renforcer leur présence gazière sur les marchés du sous-continent. Surtout que l’ombre des interférences US plane toujours sur les relations gazières Russie-Europe depuis la crise de la Crimée. À Téhéran, Poutine ferait donc part de sa disponibilité à mettre sur pied avec ses interlocuteurs iraniens les préparatifs de la construction d’un gazoduc supra-côtier reliant l’Iran à l’Inde tout en longeant le port de Gwador.

Le trajet du gazoduc de la paix changerait un peu, ce qui permettrait aussi à Moscou d’y participer à sa manière. Les Russes auraient obtenu le feu vert des Pakistanais, au grand dam de Washington et de Riyad qui sabotent le projet irano-pakistanais depuis près de 15 ans. « L’OPEP gazier » a de bien beaux jours devant elle.

L’IRAN ET LA RUSSIE SIGNENT UN ACCORD PETROLIER DE 30 MILLIARDS DE DOLLARS

Mais on a aussi parlé « Pétrole » à Téhéran … La compagnie russe Rosneft et la Compagnie nationale iranienne de pétrole ont conclu un accord pétrolier dont la valeur s’estime à trente milliards de dollars.

Le producteur russe de pétrole Rosneft et la Compagnie nationale iranienne de pétrole (NIOC selon son acronyme anglais) ont signé un accord-cadre pour un ensemble de projets « stratégiques » en Iran d’une valeur totale de 30 milliards de dollars, a annoncé ce mercredi 1er novembre le patron de la compagnie pétrolière publique russe Rosneft, Igor Sechin, cité par l’agence Reuters. La collaboration avec l’Iran renforcera la position de Rosneft au Moyen-Orient. Or, cette compagnie a déjà conclu plusieurs accords dans la région parmi lesquels un contrat de construction de l’oléoduc au Kurdistan irakien dont la compagnie russe est principal actionnaire.

L’accord-cadre pétrolier irano-russe a l’Iran a été signé ce mercredi lors de la visite du président russe Vladimir Poutine à Téhéran. Le patron de Rosneft a précisé que cet accord préliminaire ouvrirait la voie à la signature de documents juridiquement contraignants dans un délai d’un an. Le projet prévoit une production pétrolière jusqu’au plafond de 55 millions de tonnes par an (1,1 million de barils par jour), a-t-il déclaré.

COOPERATION RUSSO-IRANIENNE SUR LE NUCLEAIRE

Le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Behrouz Kamalvandi, a annoncé, ce mardi 31 octobre, alors que Poutine était attendu en Iran, le début de la construction de la deuxième unité de la centrale nucléaire de Bouchehr. « Le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique Ali Akbar Salehi et le directeur général de Rosatom Alexeï Likhachev ont pris part, aujourd’hui, à une cérémonie où ont été creusées les fondations de la deuxième unité de la centrale nucléaire de Bouchehr.

Cette cérémonie symbolise la coopération entre l’Iran et la Russie dans le domaine de la construction de centrales nucléaires. Les deux nouvelles unités produiront chacune de l’électricité d’une puissance de 1 057 MW », a expliqué Behrouz Kamalvandi. Il a ajouté que la coopération entre l’Iran et la Russie ne se bornait pas uniquement à la construction de centrales nucléaires, mais s’étendait au domaine de la production de carburant. « Les deux unités, qui vont s’ajouter à la centrale nucléaire de Boucher, seront opérationnelles dans une dizaine d’années et leurs frais de construction s’élèvent à 10 milliards de dollars », a déclaré le porte-parole de l’OIEA. Il a qualifié d’« importante » la position de la Russie dans l’industrie nucléaire iranienne, espérant que les coopérations irano-russes profitaient aux Iraniens en matière d’électricité, d’agriculture, d’industrie et de médecine.

Lors de la cérémonie de forage des fondations de la deuxième unité de la centrale de Bouchehr, le directeur général de Rosatom Alexeï Likhachev a déclaré que la Russie était prête à élargir sa coopération avec l’Iran pour construire des centrales non nucléaires. « La construction de la première unité de la centrale de Bouchehr montre la bonne coopération qu’ont menée les Iraniens et les Russes. Il fallait des équipements de fabrication étrangère qui se sont mêlés à la technologie russe et nous avons finalement réussi », a dit Alexeï Likhachev.

Il a ensuite affirmé avoir proposé à la partie iranienne d’entamer une coopération dans l’industrie nucléaire non énergétique comme la médecine ou l’agriculture nucléaires.

LES CORRIDORS ‘NORD-SUD’ ET ‘HELSINKI-BOMBAY’ – AVEC LA RUSSIE, L’IRAN ET L’AZERBAÏDJAN – BOULEVERSENT LE GRAND JEU AU PROCHE-ORIENT …

L’arrière-plan géopolitique et géoéconomique de la visite de Poutine en Iran et du Sommet tripartite Russie-Iran-Azrrbaïdjan, ce sont les Corridors « Nord-Sud » (Russie – Iran – Azerbaïdjan – Inde) et « Helsinki-Bombay » qui bouleversent le Grand Jeu au Proche-Orient …

* Sur les « Corridor Nord-Sud » et « Helsinki-Bombay » :

Voir sur EODE-TV/

LUC MICHEL: UNIFICATION ECONOMIQUE DE L’EURASIE (DEBAT PANAFRICAIN, AFRIQUE MEDIA, 10 SEPT. 2017) sur https://vimeo.com/234324546

NOTES :

(1) Sur l’évolution de l’Azerbaïdjan, qui s’éloigne de l’OTAN :

Lire sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ ARMENIA (I) : THE WEAK LINK OF THE ‘EURASIAN ECONOMIC UNION’?

Sur http://www.lucmichel.net/2017/09/16/luc-michels-geopolitical-daily-armenia-i-the-weak-link-of-the-eurasian-economic-union/

Extrait: “Until a few time, things were simple : NATO was supporting Bakou and Russia Erevan. But now all is more complex with the new geoeconomic common project of the “North-South Corridor” (Russia – Iran – Azerbaïjan – India), part of the “Helsinki-Bombay Corridor”, a big eurasiatic geoeconomic zone.”

(Sources : Press TV – Pars Today – Tass – EODE Think Tank)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/

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* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

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* EODE :

EODE-TV https://vimeo.com/eodetv

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