LA PAUSA : DOSSIER DALLA FRANCIA – TELT PUO’ LANCIARE APPALTI PER €5,5 MILIARDI ?

2017-07-29-le-dl-grand-projet-letat-freine-le-lyon-turin

Pubblichiamo per la comprensione della “pausa” francese alcuni articoli di vari media francesi, le audizioni della ministra Elisabeth Borne all’Assemblea Nazionale e al Senato, estratti dalla legislazione francese.

Il primo articolo è importante  in quanto illustra l’obiettivo delle Assise della Mobilità e le conseguenti decisioni del Governo francese.

http://www.ville-rail-transports.com/lettre-confidentielle/assises-mobilite-elisabeth/

Assises de la mobilité : Elisabeth Borne fixe le cap

Sito delle Assise Nazionali degli Piani di Mobilità 2017:  http://journee-mobilite-durable.fr/programme-2/assises-des-pdie-2/

Auditionnée mercredi en commission à l’Assemblée nationale et jeudi au Sénat, invitée jeudi matin de France Inter, Elisabeth Borne a précisé le contour des prochaines Assises de la mobilité. Une ministre parfaitement à l’aise, connaissant sur le bout des doigts ses dossiers et sachant aussi tracer des perspectives. Dans les transports, c’est devenu rare pour être souligné. Les Assises, donc, vont devoir « identifier les attentes à l’horizon 2030 » et « faire émerger de nouvelles solutions ». Citoyens, entreprises, ONG, associations, élus seront entendus et la démarche sera pilotée par une instance à laquelle participeront des parlementaires. Parallèlement, seront conduits « des audits techniques de nos réseaux routiers, ferroviaires et fluviaux ». Les premières orientations des Assises seront présentées aux autorités organisatrices des transports. Tout devra être bouclé en décembre. Et la loi d’orientation, comme cela a été annoncé par Emmanuel Macron le 1er juillet, sera présentée au premier semestre 2018. Elle comportera, précise la ministre « une vision à moyen terme des infrastructures et une programmation, année par année, des projets et des financements de l’Etat sur une période de cinq ans ».De plus, un comité d’orientation pérenne devra assurer le suivi, pour que les bonnes idées des Assises ne se perdent pas en route. Ce qui a été un peu le cas, regrette la ministre, des suites données à la Commission Mobilité 21. Commission présidée par Philippe Duron, dont on s’accorde à saluer le travail, et qui préfigure nombre des options aujourd’hui décidées.

Pause générale pour les grands projets

Après « deux quinquennats dont la politique des transports a été dominée par des grands plans d’infrastructure »« le traitement des nœuds ferroviaires ou routiers, la modernisation et le développement des services associés »sont les nouvelles priorités. Pour les grands projets, c’est la pause. Même le tunnel Lyon – Turin fait l’objet du réexamen général. Elisabeth Borne le rappelle, le tunnel est financé à 40 % par l’Union européenne et à 35 % par l’Italie. Et donc « il faut en parler aux partenaires ». Malgré cela, on le suspend. Le Canal Seine Nord aussi est réinterrogé. A la grande inquiétude des députés des Hauts-de-France, même s’ils n’en sont pas partisans. Car, remarque Barbara Pompili, élue de la Somme, et présidente de la Commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire de l’Assemblée nationale, ce projet a eu « un effet d’éviction » : on l’attend, lui seul, parce qu’il n’y en a plus d’autre. Si on le retire, le risque est grand de désespérer les habitants d’une région qui souffre. Certes, une pause n’est pas un retrait. Mais les grands projets, même sauvés, ne sortiront sans doute pas indemnes du réexamen. Elisabeth Borne souligne que ce sont « souvent des projets qui sont sur le feu depuis des décennies et sont très datés dans leur conception ». La suspension permettra de repartir des besoins auxquels ils sont censés répondre. Et de les « remettre sur le métier ». Aucune indication pour l’instant sur le sort de quelque projet que ce soit. C’est à l’issue des Assises, avec la loi de programmation, que l’on saura où l’on s’engage. Sous un double signe. Un, la réorientation vers les transports de la vie quotidienne annoncée par Emmanuel Macron le 1er juillet. Deux, la contrainte budgétaire. Le total des engagements pris par l’Etat pour les grandes infrastructures au cours des cinq prochaines années atteint 18 milliards d’euros. En face, 11 milliards de ressources identifiées. Soit un manque de sept milliards, auxquels s’ajoute un besoin de trois milliards pour l’entretien des réseaux routiers ou fluviaux. Soit un manque de dix milliards d’euros sur le quinquennat. Sans compter toute la part de la modernisation ferroviaire qui accroît la dette de SNCF Réseau (+16 milliards en six ans)…

Contre le chemin de fer à deux vitesses

C’est bien dans le ferroviaire que les problèmes sont les plus criants. Pour la ministre la situation est « préoccupante ». Alors que la longue distance concerne moins de 1 % des déplacements, elle a capté 16 % des investissements au cours des cinq dernières années. Et on arrive à une impasse : la réalisation de nouvelles lignes conduit SNCF Réseau à une augmentation des péages, que SNCF Mobilités est obligé de reporter sur des clients… tentés de ne plus prendre les trains. Ou, dit-elle encore, on arrive à un « paradoxe : alors qu’on inaugure deux lignes à grande vitesse le même jour, ce qui n’a jamais été fait, on a des ralentissements sur 5 300 km de lignes ». Donc il va falloir « revoir le modèle avant de l’ouvrir à la concurrence », passer d’une « politique d’équipement à une stratégie de mobilité ». Et de parler sur France Inter de « train à deux vitesses », retrouvant ainsi, comme le fait aujourd’hui toute la technostructure, un cheval de bataille… de la CGT quand, il y a une trentaine d’années déjà, elle commençait à critiquer « le tout-TGV », l’abandon du réseau classique, bref, « le chemin de fer à deux vitesses ». Et se faisait renvoyer dans ses cordes par l’entreprise et le gouvernement.

La dette : pas de chantage mais des engagements

Le système ne boucle pas. La dette du ferroviaire sera donc examinée par les Assises. Elisabeth Borne refuse qu’on parle de « chantage ». Mais, alors que la dette de Réseau, de 45 milliards d’euros, croît de trois milliards par an, la SNCF va être poussée à revoir des méthodes d’exploitation de l’infrastructure. Et, a-t-elle dit aux OS de la SNCF, « il faut que le secteur s’engage sur l’efficacité des euros qu’on va être amené à ajouter », en subvention ou pour le désendettement. Par exemple – chantier que voulait déjà ouvrir Hubert du Mesnil à la tête de RFF – différencier les référentiels d’entretien des lignes les plus fréquentées et d’autres qui le sont fortement. S’appuyer sur les recommandations du rapport sur la robustesse remis à Guillaume Pepy et Patrick Jeantet. Quant aux grands projets, qui pèsent sur la dette, Elisabeth Borne remarque que, sur une ligne qu’elle ne cite pas, 15 % des investissements requis par la LGV permettraient d’obtenir 50 % des gains de temps. Et regrette qu’on pense plus facilement à faire des infrastructures qu’à améliorer l’existant par la modernisation de la signalisation ou de nouvelles méthodes d’exploitation.

Financement : à la recherche de nouvelles ressources

Impossible de renoncer aux investissements. On va même devoir, dit Elisabeth Borne, investir plus dans le quinquennat à venir que précédemment. Or, on le sait, l’Afitf ne bénéficie pas de tous les centimes de TICPE prévus. Lui donner l’intégralité serait une partie de la solution. Ce qui dépend d’arbitrages au sein du gouvernement. Mais cela ne suffira pas. S’il n’est pas question de revenir sur l’occasion manquée de l’écotaxe, la ministre désigne clairement les poids lourds en transit. « Il n’est pas logique, dit-elle, qu’il y ait de nombreux poids lourds en transit qui sont dimensionnants pour nos infrastructures et qui ne participent pas à l’investissement de ces infrastructures ». Une orientation forte, d’autant que la ministre cite le dispositif mis en place sur la RN10, des barres de péage qui laissent le trafic local s’effectuer sans paiement.

Pas de grand soir de la concurrence

S’agissant de la concurrence ferroviaire, Elisabeth Borne veut, dit-elle, faire en sorte que la SNCF ne se retrouve pas, le 31 décembre 2020 pour les TGV et, surtout, le 31 décembre 2023 pour les TER, face à un grand soir. Il s’agit d’autoriser progressivement les régions qui le souhaitent à expérimenter l’ouverture. L’ouverture dont se faire « avec les salariés de la SNCF et de la RATP » – RATP dont le réseau de bus doit être ouvert en 2024. Avec les salariés ? Plus facile à dire qu’à faire. Outre les questions sociales, toujours épineuses, pour la concurrence dans le TER, il faut aussi aborder d’autres sujets : celle des matériels, celles des ateliers. Une personnalité va être nommée « dans les prochains jours » pour mener la concertation sur tous les sujets

Pas d’assignation à résidence

La situation de la route n’est guère plus enviable que celle du ferroviaire. Pour Elisabeth Borne, si le réseau autoroutier concédé est bien entretenu, dans le réseau national non concédé, « on n’a pas fait ce qui est nécessaire ». Mais la route, ce ne sont pas que les grandes infrastructures. La question, c’est aussi l’usage de routes plus modestes. Or, relève Elisabeth Borne, « aux franges des métropoles ou dans les territoires ruraux, 40 % des Français n’ont aujourd’hui pas d’autre solution » que l’automobile pour se déplacer. Et l’on y trouve, des gens trop âgés pour conduire, d’autres trop jeunes, ou des gens trop pauvres pour posséder une automobile. C’est en grande partie à ces populations, hors des périmètres de transport urbain, que vont s’intéresser les Assises. Pour éviter, disait Emmanuel Macron le 1er juillet une « assignation à résidence ». Pour eux, il va falloir inventer de nouvelles solutions de mobilité, avoir recours à des formes spécifiques de covoiturage, d’autopartage, pourquoi pas expérimenter des navettes autonomes ? Profiter de la révolution numérique pour améliorer la mobilité d’une population qui risque de décrocher. Les Assises, qui vont devoir traiter les questions énormes de mass transit, vont devoir aussi inventer des solutions fines pour les dessertes diffuses. Dans l’espoir de réduire une inquiétante fracture territoriale.

F. D.

Ledauphine.com : “GRANDI PROGETTI: LO STATO FRENA

29 giugn 17http://www.ledauphine.com/economie-et-finance/2017/07/29/grands-projets-l-etat-freine

29 giugno 17 Ledauphine.com Grands projets : l’État freine

Les projets comme le tunnel ferroviaire Lyon-Turin sont suspendus en attendant une loi d’orientation sur les infrastructures de transport.

Le gouvernement veut donner la priorité aux réseaux existants, trop longtemps négligés.

Par Luc Chaillot

Progetti come il tunnel ferroviario Torino-Lione sono sospesi in attesa di una legge di orientamento sulle infrastrutture di trasporto.  Il governo vuole dare la priorità alle reti esistenti, troppo a lungo trascurate.

http://www.ledauphine.com/economie-et-finance/2017/07/29/grands-projets-l-etat-freine

Désormais, la priorité va être donnée aux transports du quotidien. Les grands chantiers d’infrastructures de transport sont relégués au deuxième plan.

La ministre des Transports Élisabeth Borne a notamment annoncé le gel de deux projets emblématiques : le tunnel ferroviaire Lyon-Turin et le canal à grand gabarit Seine-Nord.

Le gouvernement attend les Assises de la mobilité à la rentrée pour fixer les nouvelles priorités en matière de transports à l’horizon 2030.

La ministre a commandé un audit sur l’état des routes, des voies ferrées et du réseau fluvial qui risque d’être alarmant à cause du manque d’investissements depuis des décennies. Une loi d’orientation sera présentée au premier semestre 2018 avec une programmation sur cinq ans des projets et des financements. « Nous devons revoir nos priorités d’investissement. L’entretien et la remise à niveau des réseaux sont un préalable incontournable », a déclaré Élisabeth Borne devant la commission de l’aménagement du territoire du Sénat.

TGV : 1 % des trajets, 16 % des investissements

La ministre a donné l’exemple du TGV qui représente moins de 1 % des trajets en train mais qui a englouti en cinq ans 16 % des investissements au détriment des trains du quotidien. « Nous venons d’inaugurer deux lignes à grande vitesse mais plus de 5 300 kilomètres de voie ferrée font l’objet de ralentissements car nous n’avons pas su entretenir les réseaux. Nous sommes en train de créer une France à deux vitesses », déplore Élisabeth Borne.

L’État a pris des engagements à hauteur de 18 milliards d’euros pour les nouvelles infrastructures de transport sur les cinq prochaines années (hors Grand Paris Express) mais les financements correspondants ne dépassent pas 11 milliards d’euros. L’impasse financière s’élève à 10 milliards d’euros si l’État fait le choix de financer en priorité l’entretien et la rénovation des réseaux routiers et fluviaux et des grands ports, pour lesquels il manque toujours 3 milliards d’euros notamment suite à l’abandon de l’écotaxe.

Le Lyon-Turin verra-t-il le bout du tunnel ?

Des projets suspendus, c’est celui qui semble le moins menacé. « Il fait partie des réseaux transeuropéens. C’est un aspect qu’on devra prendre en compte », reconnaît Élisabeth Borne.

Plusieurs galeries de reconnaissance ont déjà été creusées et l’accord franco-italien pour les travaux a été ratifié par le parlement français en janvier dernier. Le coût du chantier a été réévalué à 26 milliards d’euros par la Cour des comptes. Les travaux seront financés à 40 % par l’Union européenne, à 35 % par l’Italie et à 25 % par la France.

Le canal Seine-Nord va-t-il couler à pic ?

Le maillon manquant du transport fluvial entre la région parisienne et l’Europe du Nord a hérité d’un adversaire de poids au sein du gouvernement. En effet, le Premier ministre Édouard Philippe l’a qualifié de « projet de tous les excès ». L’ancien maire du Havre estime que le canal Seine-Nord favoriserait Anvers et Rotterdam au détriment des ports français.

Ce projet qui fait figure d’Arlésienne depuis 1993 est donc de nouveau remis en cause malgré un plan de financement de 4,5 milliards d’euros bouclé en novembre 2016.

Le Dauphiné libéré intervista Hervè Maurey, presidente della commissione pianificazione del territorio. (ovviamente francese)
 
Alla domanda:
 
“La Francia deve rinunciare alle nuove linee del TGV?”
 
“L’essenziale del traffico sono i treni quotidiani. La vera priorità sono i treni vetusti, i problemi di sicurezza ed i ritardi di fatto dello stato della rete ferroviaria.
Ma ci sono anche delle necessità in termini di pianificazione del territorio.
Ci sono senza dubbio delle possibilità intermedie di modernizzazione delle linee.
Non siamo obbligati ad avere TGV dappertutto.”

MISSIONE PINOTTI-USA : STOPPARE HAFTAR E RISCATTO LIBICO – ONG: CODE DI PAGLIA LUNGHE DA TIMBUCTU AL CANALE DI SICILIA

http://fulviogrimaldi.blogspot.it/2017/08/missione-pinotti-usa-stoppare-haftar-e.html

MONDOCANE

MERCOLEDÌ 2 AGOSTO 2017

 

 Qualcuno irride alla “missione farlocca” di Gentiloni-Pinotti-Mogherini-Stato Profondo Usa in Libia. Di farlocco qui c’è soltanto quel Trump che ogni due per tre deve rinnegare qualcosa o qualcuno in cui crede e sbattere i tacchi davanti ai 14 servizi segreti, al Pentagono e ai predatori multinazionali, per evitare che continuino a scuoiarlo a forza di mostruose balle tipo Russiagate (al “manifesto”, che si beve tutto, non dispiaccia se giuriamo che non è vera neanche una virgola, tantomeno una parola e l’intera faccenda diventa grottesca all’evidenza delle ininterrotte interferenze dei servizi e media Usa in tutte le istituzioni ed elezioni del mondo). Ma il pattugliatore italiano con nave d’appoggio, che costituiscono la Grande Armada spedita dai nostri feldmarescialli a Tripoli, è volta a garantire che il fantasmino Al Serraj, con la sua truppa di scorticatori di neri a Misurata (cari ai Medici Senza Frontiere che li hanno sostenuti durante tutta la mattanza in Libia), possa continuare a fingere, con l’ONU e gli Usa, che  a Tripoli vi sia un governo e che quel governo non debba essere sfiorato neanche con un dito dal generale Khalifa Haftar, autentico liberatore della Libia e intralcio alla sua ricolonizzazione e spartizione. Cosa perfettamente capita da Macron che si è dovuto adattare, per salvare capra, cavoli e Total nell’ambita Libia da sottrarre agli italiani, e prova a giocarsela con tutti e due, con l’autentico e con il farlocco.

Chè questo è lo scopo della “missione farlocca” dei governicoli italioti: alzare a Tripoli, nominalmente di Al Serraj, effettivamente in mano a misuratini e altre bande islamiste, quindi facile riconquista per l’efficiente Esercito Nazionale Libico di Haftar (l’unico dotato di formazioni disciplinate, motivate da patriottismo, dotate di forza aerea e navale e di consistenti sostegni internazionali non occidentali), la bandierina italiana, talchè un attacco alla capitale si configurerrebbe come attacco anche all’Italia, a un membro della Nato, con le auspicate conseguenze di tirarsi dietro un po’ di Stato Profondo Usa. Alla faccia di Macron. Haftar, gia padrone di tutta la Cirenaica e con buoni addentellati nel Fezzan a sud, sfotticchiato i distruttori della Libia con la riabilitazione di un Gheddafi, nientemeno che Said, figlio maggiore ed erede politico, condannato a morte a Tripoli e ricercato dal Tribunale Penale Internazionale,  sta sloggiando l’Isis da Derna e perfino da Sirte, dopodichè la strada per Tripoli è aperta.

Tanto più che gli alleati berberi di Haftar e del legittimo governo di Tobruk, a suo tempo democraticamente eletto, da Zintan, a ovest di Tripoli, stanno minacciando l’accerchiamento della capitale. Rischia così di volatilizzarsi anche il controllo ricattatorio di Misurata, Al Serraj e bande varie, sulle aree di imbarco dei migranti africani, tra Tripoli e Tunisia, tuttora gestite da quel coacervo di delinquenti, consustanziali all’”Operazione Migranti nella filiera che parte dal push factor Ong nei paesi d’origine, passa per il pull factor Ong in mare e termina in Italia nei campi del caporalato, o nei bassifondi delle metropoli alla mercè di miseria o traffici criminali. Magari a rimediare al deficit di nascite italiane.

Con il che si arriva a Luigi Manconi, al solito “manifesto”, e ai loro eroi sguinzagliati nel Mediterraneo per garantire, nel quadro della globalizzazione neoliberista, la privatizzazione di vite e movimenti degli ex-abitanti di nazioni da stravolgere e rapinare. Luigi Manconi è quell’ex-virgulto di Lotta Continua, scivolato sulla buccia di banana del trasformismo storico italico e arrivato in ottima forma al “manifesto” e in tutta la congerie dei dirittoumanisti che, con bande di pifferi e ottoni, accompagnano e facilitano le varie imprese imperialiste in giro per il mondo contro “dittatori” e per la democrazia. Il timido tentativo che Roma, via Minniti, ha fatto per convincere la flotta sorosiana, che fa da ponte fra espulsori, mediatori, trafficanti e caporali pugliesi o mafia senegalese dello spaccio e della prostituzione, ad accettare un qualche granellino di controllo negli ingranaggi della scellerata manovra di distruzione di Africa e altri paesi dell’arma di migrazione di massa, dall’indignato Manconi è equiparato a qualcosa di peggio delle deiezioni di un ratto: “E’ una velenosa tendenza a lordare tutto”.

Perfino quelle anime candide come ostie di coloro che, foraggiati da governi e organizzazioni neoclonialisti (come è il caso dimostrato di gran parte delle dozzina di Ong le cui navi sguazzano tra Sicilia e Libia, o tra Grecia e Turchia), istigando i corrispondenti a terra a sacrificare esseri umani su barcarole ad affondamento garantito: niente affogati, niente Ong). Tutto il resto del pezzo è uno spurgo di odio contro chi cerca di mettere un minimo di mordacchia ai trafficanti Ong. Naturalmente non si fa mancare, il dirittoumanista con croce di ferro di prima classe, lo sbertucciamento del Procuratore di Catania Zuccaro che ha osato sollevare il coperchio sul verminaio Ong. Nessuna sorpresa: Luigi Manconi è anche quello che avete visto a innumerevoli conferenze stampa sulla denuncia dell’abietto Al Sisi, assassino a prescindere di Giulio Regeni, l’uomo degli spioni e massacratori John Negroponte e Colin McColl. Un sorosiano perfetto.

Ma cosa ci sarà mai di così offensivo e iniquo in questo codice dagli 11 punti proposto da Roma e dall’UE agli scafisti Ong e che tre già si sono rifiutati di firmare, tra cui Medici Senza Frontiere (i nuovi missionari, con discrimine occidentocentrico incorporato, alla Zanotelli,  lanciati in colonia dal fondatore e ministro bellicista di Sarkozy, Bernard Kouchner, quelli che io ho incontrato in Somalia, ovviamente dalla parte dei colonialisti, quelli che a Misurata curavano solo chi ammazzava gheddafiani, stuprava gheddafiane e scuoiava libici neri, quelli che ad Aleppo, sempre dalla parte sbagliata, propagavano fole in combutta con i celebrati “elmetti bianchi”, per non dire altro)? Non devono entrare in acque libiche, dove entravano in base ad accordi radio, telefonici e luminosi con i banditi sulla costa; non devono nascondersi agli occhi delle navi degli Stati spegnendo il transponder; la devono smettere di fare i taxi del mare trasferendo migranti da imbarcazione a imbarcazione; non devono ostacolare le operazioni della Guardia Costiera libica. E devono accogliere a bordo ufficiali di polizia giudiziaria che possano indagare, utilmente fin da subito, su chi traffica in umani e come e con chi e perchè. E devono raccontare al colto e all’inclita chi gli permette di solcare i mari con tanto di avanzatissime flotte tecnologiche, costosissime per gestione, manutenzione, rifornimenti, “rimborsi spese” e battendo tanto di bandiere una più strana dell’altra e addirittura di paradisi fiscali noti per lo stratosferico tasso di criminalità.

E dunque questi privatizzatori dell’operazione di trasferimenti biblici di popolazioni ai danni di chi parte e di chi riceve, si rifiutano di farsi controllare, di essere trasparenti su chi li finanzia, di far vedere come operano a chi ne ha titoli giuridici. Il responsabile in Italia di MSF raglia di militarizzazione, di offensivo uso della armi a violazione del carattere umanitario delle operazioni. Cosa hanno da nascondere codesti salvatori se non il lato oscuro del loro operare e del sistema nel quale sono inseriti. Lato oscuro che va ben al di là della copertura di un partner delinquente che un ufficiale di polizia giudiziaria potrebbe individuare e la cui identificazione e cattura potrebbe, magari, compromettere un po’ di oscure relazioni.

Tutta queste gente delle Ong, altrove impegnata a destabilizzare paesi,“antidemocratici” perchè renitenti alla leva imperialista, non s’è mai vista, in barca, in tenda, in clinica, o in piazza, contro i genocidi dal Vietnam ad oggi. Anzi, gli antesignani di “Jugend rettet”, la Ong marinara tedesca reclamizzata dal “manifesto”, sono quelli della famigerata Cap Anamur, dai capitani e dirigenti processati per traffico di esseri umani, che raccattava boat people al largo del Vietnam massacrato dagli Usa e poi del Kosovo divorato dai terroristi Nato e UCK, per poi sbatterli sui tavoli di redazioni militarizzate dalla Cia). Gente che non s’è mai vista in zone difese dai patrioti di paesi aggrediti dall’Occidente, non si sono mai uditi gridare che i soggetti che strappano all’Africa gli vengono messi a disposizione da coloro che si sono presi il 40% delle terre coltivabili del continente. Se si ricorda tutto questo, si capisce perchè di controlli e regole non ne vogliono sapere. Ma stiano tranquilli: il codice non ha nessuna forza vincolante. E’ una proposta, da prendere o lasciare. Carta straccia finchè il parlamento non la trasforma in legge. Cosa che non farà mai. Non per nulla George Soros s’è visto sottobraccio a Gentiloni appena l’ottimo PM Zuccaro di Catania ha sollevato il tappeto.

Qualcuno mi ha chiesto, con aria provocatoria, se io fossi pro o contro la “missione italiana in Libia”. Non mi ci è voluto niente per dire che sono contro qualsiasi iniziativa di questa banda di briganti di passo che, spolpato il proprio popolo, insieme a correi, si avventa ora su altri. Però, occhio, precisando che sono con ancora maggiore indignazione contro questi sciagurati ipocriti dei salvataggi che promuovono salvataggi e abbisognano di rischi di annegamento e, a monte, dello sradicamento di popolazioni di là e di crisi sociali e antropologiche di qua. C’è chi li ammira: Soros, Rothschild, gli scontristi di civiltà, i predatori del Sud perduto, i globalizzatori dell’esistente, “il manifesto”.

In un mio recente viaggio in Grecia per il documentario che vorrà illustrare le malefatte dell’UE e della Troika, al vecchio aeroporto di Olympic Airways, abbandonato su ordine tedesco, ho cercato di riprendere un gruppo di attivisti dell’ OIM (Organizzazione Mondiale dei Migranti, semi ONG e semi ufficiale). Un poliziotto, intervenuto con modi brutali, mi ha minacciato d’arresto se non avessi subito cancellato quelle immagini. Al mio amico e guida. Panagiotis Grigoriou, storico, etnologo, studioso della crisi greca, ho chiesto una spiegazione. La sua risposta, che ci riporta direttamente al Canale di Sicilia.

Sempre di più la vicenda dei migranti diventa un segreto. Un segreto anzitutto da parte delle stesse Ong. Ong che godono spesso di finanziamenti occulti e, comunque, finalizzati a fargli assumere un ruolo che non è il loro e che sottrae prerogative allo Stato. Uno Stato che non è più padrone delle proprie frontiere, del proprio territorio, del numero di migranti che può, o vuole, accogliere. Tutte queste decisioni sono prese altrove, con le Ong che gestiscono un problema effettivamente in piena illegalità, dato che non esiste un quadro giuridico dentro al quale farle operare..”

Pubblicato da Fulvio Grimaldi alle ore 17:48

Festival Alta Felici-Tàv di Venaus una lezione alla politica

http://www.tgvallesusa.it/2017/07/festival-alta-felici-tav-una-lezione-alla-politica/

 TG Valle Susa

Terminata la II edizione del Festival della Felicità No Tav a Venaus. Un grande successo di presenze e quattro giorni di emozioni per chi ha partecipato.

di Davide Amerio.

Ieri si  è concluso a , presso il presidio , la seconda edizione del Festival dell’Alta Felicità. Nei prossimi giorni l’organizzazione darà conto del numero dei partecipanti ma era sufficiente fare un salto a Venaus per rendersi conto del livello altissimo di partecipazione. Si parla di almeno un numero doppio di persone presenti.

Musica, cibo locale e non, buon vino, fiumi di birra e la possibilità di conoscere, per chi avesse ancora dei dubbi, dei motivi che sostengono da 25 anni questa lotta dei No Tav contro le grandi opere inutili e costose. Un’organizzazione efficiente ha accolto i numerosi partecipanti: tanti giovani, ma anche famiglie al completo con figli e amici cani.

Sotto l’imponente cavalcavia che sostiene l’autostrada, con le colonne portanti su cui capeggiano le scritte “No ” e “No Mafia”, prati coperti di tende da campeggio, una sinfonia di colori di cui si perdeva il conto. Stand gastronomici con le persone che facevano pazientemente la fila in attesa del proprio turno.

Nessun atteggiamento scomposto. Una marea di sorrisi ovunque, gente felice che chiaccherava, sorseggiava una birra all’ombra di un albero, portava a passeggio il proprio cane. Numerose le iniziative per far conoscere agli ospiti la bella valle Cenischia che faceva da contorno a questa festa. In particolare la conferenza stampa nella quale si è parlato della farfalla Zerinzia. Non sono mancate le visite guidate al cantiere di Chiomonte.

Nessun poliziotto, nessuna tenuta anti sommosa, nessun magistrato. A guardare quello scenario di gente felice il pensiero andava a quei titoloni dei giornali che, per decenni, hanno infangato i No Tav, bollandoli come terroristi, insieme a una certa magistratura torinese. Dove sono questi pericolosi soggetti? Sono qui? in mezzo a queste famiglie, a questi giovani ragazzi che chiedono libertà e giustizia per il loro futuro?

Dietro quelle magliette di contestazione, quei piercing, quei capelli a rasta, quei tatuaggi, ci sono ragazze e ragazzi che vogliono un futuro vero, vogliono risposte reali per il domani e non sono disposti ad “integrarsi” nel sistema per diventare consumatori di merci ed essere loro stessi delle merci, poste sul mercato. Chiedono di poter realizzare i propri sogni e hanno capito che una società e una politica corrotta gli nega sempre di più un futuro.

A margine, Venaus ha ospitato mercatini di prodotti locali e non solo, allineati lungo le vie centrali del paese insieme a una gara di intagliatori del legno. Nemmeno i temporali hanno annichilito la festa. Una lezione per la politica che non avrà certo tempo di ascoltare, presa da altri interessi, ma qui, a Venaus, per quattro giorni, si è vissuto un mondo diverso e più felice. 

L’appuntamento è per il prossimo anno, nel frattempo la lotta No Tav prosegue senza cedimenti.

(D.A. 31.07.17)

MINABLES ET VULGAIRES : CES ‘MAITRES DU MONDE’ TOMBES DES POUBELLES POLITICO-MEDIATIQUES DE LA GLOBALISATION (II). TRUMP ET SES CRONIES.

Luc MICHEL/En Bref/ 2017 08 02/

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Pour une fois, je serai d’accord avec La Libre, exécutant d’une phrase morteller avec raison la bande à Trump : « L’équipe Trump? Leur truc, c’est la vulgarité et la provoc’. Pas de signes d’intelligence, s’il vous plaît » … « Un homme de spectacle sans aucune expérience politique – sans même une idée de ce que cela signifie – dirige les Etats-Unis. Son ego démesuré, son style “bling-bling”, ses déclarations si vides de sens qu’elles confinent à l’absurde ont évincé tout débat de fond sur l’avenir d’un pays hypnotisé par un show de mauvais goût et abruti par une culture de l’outrance. Autour de lui, gravitent des personnages tout aussi vaudevillesques, dont le rôle se limite à nourrir le culte de la personnalité de celui qu’ils perçoivent comme un génie.
Cela tombe bien, ils n’ont pas les capacités de faire autre chose.
Leur “truc”, c’est la vulgarité et la provoc’. Pas de signes d’intelligence, s’il vous plaît, la sagesse appartient au passé et c’est pour les nuls. “Sounds familiar ?” Détrompez-vous, il ne s’agit là que du film “Idiocracy”, sorti en 2007. »

LE DIRECTEUR DE LA COMMUNICATION DE LA MAISON BLANCHE, ANTHONY SCARAMUCCI, LIMOGE 10 JOURS APRES SA PRISE DE FONCTION

Le sulfureux directeur de la communication de Donald Trump, Anthony Scaramucci, a quitté ses fonctions lundi, après seulement 10 jours à son poste, a indiqué un responsable de la Maison Blanche. M.
Scaramucci, qui a défrayé la chronique la semaine dernière à cause d’une interview dans laquelle il insultait copieusement plusieurs collaborateurs du président Trump, a été forcé de partir à la demande de John Kelly, le tout nouveau secrétaire général de la Maison Blanche, affirme le New York Times. Le tout Washington est resté bouche bée jeudi lorsque le magazine New Yorker a publié en ligne une interview de M. Scaramucci au ton d’une rare vulgarité. Il s’y prenait au secrétaire général de la Maison Blanche, Reince Priebus – qui a depuis quitté ses fonctions – en le qualifiant de “putain de schizophrène paranoïaque” mais aussi à Steve Bannon, le très controversé conseiller spécial du président.

Selon le quotidien, c’est le remplaçant de M. Priebus, John Kelly, un général des Marines à la retraite et jusqu’alors ministre de la Sécurité intérieure, qui a exigé que M. Scaramucci quitte son poste pour asseoir son autorité. Kelly a été nommé pour remettre de l’ordre dans une Maison Blanche déchirée par les luttes intestines, souvent étalées au grand jour dans la presse à coups de fuites. Il n’est pas clair si le financier new-yorkais, qui devait remettre de l’ordre dans une communication chaotique et amateure, va quitter la Maison Blanche, ou s’il continuera à y travailler dans une autre capacité, précise le New York Times. Donald Trump a réfuté toute idée de chaos lundi matin dans un tweet …

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MINABLES ET VULGAIRES : CES ‘MAITRES DU MONDE’ ET LEURS LARBINS TOMBES DES POUBELLES POLITICO-MEDIATIQUES DE LA GLOBALISATION (I). LA BANDE A MACRON

 

Luc MICHEL/En Bref/ 2017 08 02/

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Simone Veil, “La meuf est dead”: le sms de la conseillère communication de Macron qui passe mal !

Dans son édition de ce mercredi 2 août, Le Canard Enchaîné épingle la conseillère en communication d’Emmanuel Macron, Sibeth N’Diaye.

L’hebdomadaire satirique révèle la réponse de Sibeth N’Diaye au SMS d’un journaliste lui demandant de confirmer la mort de Simone Veil, le 30 juin dernier. En guise de réponse, il recevra un très fleuri “Yes, la meuf est dead”.

Étonnamment, c’est l’entourage du président qui aurait divulgué cette information à nos confrères, se disant “fâché des manières trop abruptes” de l’ancienne protégée de Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry. “Sibeth a pris l’habitude d’appeler les rédactions pour commenter les articles, mais la campagne est terminée, une nouvelle ère commence […] C’est fini, la bande de potes qui dégomme tout ce qui bouge”, n’hésite pas à déclarer un proche d’Emmanuel Macron. Qui nous rappelle de plus en plus JR de « Dallas » …

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GUERRE CULTURELLE/ ATTENTION L’IDEOLOGIE EST TOUJOURS EN EMBUSCADE DERRIERE LES PRODUCTIONS AMERICAINES : LE DEBAT SUR LE PROJET ‘CONFEDERATE’ DE HBO ET LA QUESTION RACIALE AUX USA

LM pour PANAFRICOM/
Avec AFP – HBO – NNK/ 2017 08 03/

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Derrière les uchronies et les séries des médias américains, l’idéologie n’est jamais absente. Et en arrière-plan la guerre culturelle yankee …

« Et si le Sud avait gagné la Guerre de Sécession ? » Voilà le préambule de la future série, déjà controversée, des créateurs de HBO (“Game of Thrones”), qui en inquiète certains en raison du traitement réservé à la question raciale. La chaîne câblée HBO, qui produit déjà “Game of Thrones”, a annoncé mi-juillet avoir commandé aux concepteurs de la saga fantastico-médiévale une nouvelle série, intitulée “Confederate”.

Elle imagine que le bloc confédéré a repoussé, durant la Guerre de Sécession, l’armée de l’Union et ainsi préservé son indépendance. Un scénario sans doute inspiré (sans le dire) de la BD française « Hauteville House », qui développe la même Uchronie. L’esclavage aurait ainsi perduré dans ces Etats confédérés d’Amérique, qui se prépareraient, toujours selon les éléments de scénario dévoilés mi-juillet, à une nouvelle guerre civile contre l’Union.

DERRIERE LE SCENARIO DE ‘CONFEDERATE’ UNE QUESTION RACIALE TOUJOURS BIEN ACTUELLE AUX USA !

Dès l’annonce de la mise en chantier de cette nouvelle série, dont les premiers épisodes doivent être diffusés après la dernière saison de “Game of Thrones”, en 2018 ou 2019, les critiques se sont multipliées sur les réseaux sociaux. “Les mêmes personnes qui donnent dans les scènes gratuites de viols et qui n’ont aucun personnage important de couleur vont aborder l’esclavage des Noirs avec nuance”, a notamment ironisé la militante April Reign, à l’origine du mot-clé #OscarsSoWhite qui avait dénoncé le manque de diversité dans la liste des nominations aux Oscars 2016. L’activiste faisait référence à “Game of Thrones”, série la plus populaire au monde, et à ses créateurs, David Benioff et D.B. Weiss, qui seront épaulés sur le projet “Confederate” par les producteurs Nichelle Tramble Spellman (qui a travaillé sur la série “The Good Wife”) et Malcolm Spellman (“Empire”), tous deux noirs.

L’affaire a pris une telle ampleur que le mot-clé #NoConfederate a été lancé sur les réseaux sociaux. Il est même arrivé en tête des termes les plus utilisés aux Etats-Unis sur Twitter dimanche soir, lors de la diffusion sur HBO du troisième épisode de la septième saison de “Game of Thrones”.

« L’IMAGINAIRE DES HOMMES BLANCS »

Interrogé par un internaute sur l’éventualité de participer à “Confederate”, l’acteur noir Don Cheadle a expliqué que “cela dépendrait du rôle. Comme toujours”. “Mais je suis plus que sceptique quant au projet en général”, a-t-il prévenu sur Twitter. Pour Stephane Dunn, professeur au Morehouse College, le postulat même pose problème, “dans la mesure où nous vivons dans une société qui a toujours une orientation vers la suprématie blanche enracinée en elle”.

“Nous avons un grand respect pour le débat et les inquiétudes exprimées au sujet de +Confederate+”, a réagi HBO dans une déclaration écrite, transmise à l’AFP, sans évoquer un éventuel renoncement. “Nous avons confiance dans le fait que Nichelle, Dan, David et Malcolm vont aborder ce sujet avec soin et sensibilité. Le projet en est aujourd’hui à ses débuts, donc nous espérons que les gens vont se garder de juger avant qu’il n’y ait quelque chose à voir.”

LE SUCCES DES UCHRONIES

L’uchronie, « l’histoire reconstruite telle qu’elle aurait pu se produire », est à la mode à la télévision: “La servante écarlate”
(Hulu) a connu un immense succès critique, tout comme “Le Maître du Haut Château” (Amazon) et “SS-GB” (BBC). Toutes ces séries ont été lancées depuis deux ans. La série d’Amazon imagine les Etats-Unis conquis par les nazis et par leurs alliés japonais, celle de la BBC l’invasion du Royaume-Uni par les nazis. Dans la ligne du « Fatherland » (roman et film) de Robert Harris.

Dans le cas de “Confederate”, la polémique dépasse le seul sujet du traitement télévisuel de l’esclavage et concerne tout autant l’insuffisante diversité derrière la caméra, même si MM. Benioff et Weiss ont fait appel à deux producteurs noirs. Une polémique du même ordre est née autour du film “Detroit” (qui évoque les émeutes dans cette ville en 1967 et la répression qui a visé la communauté noire) car la réalisatrice et toute l’équipe de production étaient blanches.

Pour l’artiste et militante Bree Newsome, le mouvement d’opposition à “Confederate” “n’est pas qu’une question historique”, a-t-elle tweeté dimanche. “C’est aussi lié au fait que (le genre) fantasy est limité à l’imaginaire des hommes blancs”. “+Confederate+ et d’autres donnent du crédit aux gens qui dénoncent le fait que des réalisateurs blancs ou des chaînes blanches conduisent de tels projets, mais c’est parce qu’ils ont été vraiment mal faits” par le passé, explique Stephane Dunn. “Il y a un historique”, résume-t-il.

LM / PANAFRICOM
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