1812 LA PREMIERE GUERRE TOTALE : LA CAMPAGNE TRAGIQUE DE NAPOLÉON EN RUSSIE

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https://www.facebook.com/trans.europa.medias.presse TEM - LIVRE HISTOIRE - 1812 Napoleon en Russie (2014 10 08) (1)

Adam Zamoyski

Ed. PIRANHA

 « 1812 est une lecture passionnante et mérite de devenir pour la campagne de Napoléon en Russie ce que le Stalingrad d’Antony Beevor est à l’opération Barbarossa »

– Sunday Business Post

 L’invasion de la Russie par Napoléon et la terrible retraite depuis Moscou, en grande partie détruite par les flammes, furent une épopée militaire et une tragédie humaine d’envergure : le premier exemple historique de la guerre totale.

 1812 est le récit magistral de ce tournant décisif de l’histoire, moment fondateur de l’Europe moderne. Il retrace le destin poignant des dizaines de milliers de soldats venus de toute l’Europe et détaille les événements de cette période tumultueuse.

 En puisant dans une abondante documentation de témoignages contemporains (en français, en russe, en allemand, en polonais et en italien – pour la plupart inédits), Adam Zamoyski réussit à reconstituer d’une main de maître une fresque brillante et fait revivre au lecteur le quotidien dramatique des soldats jetés sur les routes gelées et la tragédie vécue par les civils fuyant l’avance des armées.

 LA CAMPAGNE DE RUSSIE, 1812 : LES DONNEES HISTORIQUES

TEM - LIVRE HISTOIRE - 1812 Napoleon en Russie (2014 10 08) (2)

 La campagne de Russie de 1812 est une campagne militaire menée par l’empereur Napoléon Ier. Après avoir conquis presque toute l’Europe, et à la tête du « Grand Empire français » aux 130 départements (des Pyrénées à la Vistule et à l’Illyrie), Napoléon entreprend de conquérir la Russie de l’empereur Alexandre Ier.

 Celle-ci refusant d’appliquer le « Blocus continental » qui entend fermer le continent aux marchandises britanniques et vaincre économiquement l’Empire britannique. La Russie, alors dotée d’une industrie manufacturière faible, mais riche en matières premières, souffrait du blocus continental qui la privait d’une partie de son commerce, de ses ressources et de revenus pour acheter des biens manufacturés. La levée du blocus par la Russie mit Napoléon en rage et l’encouragea dans la voie de la guerre.

 Jusqu’à la prise de Moscou, face à une armée impériale russe inférieure en nombre au début de l’invasion, l’avantage est aux forces napoléoniennes. Mais le prince russe Mikhaïl Koutouzov général en chef, relève le moral de son armée et l’encourage à mener une contre offensive, en organisant le harcèlement de la Grande Armée lors de la retraite française. C’est ainsi que les maladies, l’hiver, mais aussi les soldats et la population russes, sont responsables de la défaite de Napoléon en Russie.

 Les guerres napoléoniennes ont profondément marqué la culture russe. La campagne de Russie a été relatée par Léon Tolstoï dans son célèbre roman historique ‘Guerre et Paix’, ainsi qu’évoquée par Piotr Ilitch Tchaïkovski dans son Ouverture 1812. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’invasion allemande de l’Union soviétique a été mise en parallèle avec la campagne de Russie.

 Au moment de la campagne, Napoléon était au sommet de son règne avec toutes les nations d’Europe continentale sous son contrôle (à l’exception notable de la péninsule ibérique), ou sous le contrôle de nations vaincues par son empire et évoluant sous des traités favorables à la France. Aucun pouvoir européen du continent n’osait alors s’élever contre lui.

 En 1807, le traité de Tilsit règle la paix entre l’Empire et la Russie. Alexandre espérait à travers le général Caulaincourt un traité interdisant le rétablissement de la Pologne. Napoléon désavoua Caulaincourt, et marqua alors la rupture de confiance avec Alexandre. Ainsi, le traité de paix avec l’Autriche de 1809 contint une clause annexant la Galicie (ukrainophone) au profit du Grand Duché de Varsovie. La Russie considérait cette clause comme allant à l’encontre de ses intérêts et la Pologne comme le point de départ éventuel d’une invasion de son territoire.

 Son mariage avec Marie-Louise d’Autriche, auquel Alexandre refusa de participer, renforça aussi la défiance à l’égard de la Russie, alors qu’un peu plus tôt, un mariage, qui aurait concrétisé l’alliance franco-russe, avec la sœur d’Alexandre, la princesse Catherine, avait été envisagé

 TABLES DES MATIÈRES

 Introduction

Chapitre 1. César

Chapitre 2. Alexandre

Chapitre 3. L’âme de l’Europe

Chapitre 4. L’engrenage vers la guerre

Chapitre 5. La Grande Armée

Chapitre 6. Confrontation

Chapitre 7. Le Rubicon

Chapitre 8. Vilnius

Chapitre 9. Une guerre courtoise

Chapitre 10. Le cœur de la Russie

Chapitre 11. Guerre totale

Chapitre 12. Koutouzov

Chapitre 13. La bataille pour Moscou

Chapitre 14. Une victoire vaine

Chapitre 15. L’impasse

Chapitre 16. Les distractions de Moscou

Chapitre 17. La marche vers nulle part

Chapitre 18. La retraite

Chapitre 19. Le mirage de Smolensk

Chapitre 20. La fin de l’Armée de Moscou

Chapitre 21. La Bérézina

Chapitre 22. L’Empire de la Mort

Chapitre 23. Le bout de la route

Chapitre 24. La santé de sa Majesté

Chapitre 25. La légende

Notes

Sources

Index

 DANS LA PRESSE INTERNATIONALE/

Ce qu’ils en disent …

 Un exceptionnel exemple d’histoire narrative […]. Un compte rendu fascinant de tout ce que l’on doit savoir sur l’un des plus grands désastres militaires de tous les temps.

– T.J. Binyon, Sunday Telegraph

 Aucune recension ne peut rendre compte de la sensibilité humaniste de ce livre ou des horreurs qu’il décrit… 1812 est une des plus grandes histoires jamais racontées.

– Ch. Woodward, Spectator

 Une reconstitution stupéfiante. Les nombreux témoignages personnels sur lesquels elle s’appuie sont particulièrement émouvants. L’un des récits les plus extraordinaires que j’ai lu, avec les caractéristiques évidentes d’une grande fresque.

– Daily Express

 Un livre tout à fait remarquable. Il s’appuie sur un éventail de sources (y compris russes et polonaises) bien plus large que les travaux déjà publiés. Il allie clarté de la pensée et style avec un fort récit narratif.

– Antony Beevor, Daily Telegraph

 Un récit passionnant. Adam Zamoyski a puisé dans les mémoires et l’histoire militaire pour reconstituer une fresque en mosaïque de témoignages et de chiffres. Son style élégant vacille rarement.

– Economist

 Ce livre se démarque en offrant un mélange riche et époustouflant d’analyses et de narration.

-Welt am Sonntag

 L’AUTEUR

 Bien que né à New York, Adam Zamoyski a passé la majorité de sa vie en Angleterre.

Après des études au Queen’s College à Oxford, il est devenu historien indépendant. Il a écrit une histoire de la Pologne, devenue un best-seller, des livres consacrés à l’histoire militaire et trois biographies.

 Sa maîtrise de plusieurs langues lui permet une approche nouvelle et globale de la période napoléonienne à laquelle il a déjà consacré deux livres et il travaille actuellement à une monumentale biographie de Napoléon

 Nombre de pages: 656 pages

Illustrations: nombreuses illustrations

Editeur: Piranha

ISBN: 978-2-37119-001-6

EAN: 9782371190016

 TEM / 8 octobre 2014/

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LE PRIX UNESCO-GUINEE EQUATORIALE / DEBAT PANAFRICAIN AVEC LUC MICHEL A MALABO I (3)

EODE-TV & RTVGE/

2014 09 14/ EODE-TV - RTVGE LM malabo I (3) (2014 09 14) FR

LUC MICHEL A MALABO I (Partie 3) /

Cette video est la TROISIEME intervention de Luc MICHEL dans le débat :

LE ‘PRIX UNESCO-GUINEE EQUATORIALE’ ET SA PORTEE PANAFRICAINE ET GEOPOLITIQUE

avec Virgilio ELA MOTU MANGUE et Martial BISSOG …

 Video sur : https://vimeo.com/106987964

 # Premier débat panafricain organisé par la RTVGE, la ‘Television de Guinea Ecuatorial’ le 14 septembre 2014, sur le thème « PREMIO UNESCO PARA LA INVESTIGACION EN CIENCIAS DE LA VIDA ».

Débat présenté par Virgilio ELA MOTU MANGUE (Directeur-général de la RTVGE) et Martial BISSOG (éditorialiste).

 Avec Luc MICHEL, Jean De Dieu AYISSI (Cameroun), Parfait NDOM (Gabon), Moustapha DIEYE (Sénégal), Roger BONGOS (RDC), Nouha SADIO (Sénégal), M. DIAKITE (Mali), François BIKORO (Cameroun).

 EODE-TV / EODE Press Office

 Capture d’écran:

Luc MICHEL et Virgilio ELA MOTU MANGUE, directeur-général de la RTVGE.

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L’ANCIEN MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE ROUMANIE ADRIAN CIOROIANU : “LA RUSSIE SANS L’UKRAINE N’EST PAS UN EMPIRE. QUEL SACRIFICE AURA A FAIRE LA MOLDAVIE DANS LES PROCHAINES ANNÉES”

Luc MICHEL pour EODE Press Office/

Avec PRO TV – EODE-TV / 2014 10 09/ EODE PO - roumanie versus novorossiya (2014 10 09) FR 1

“La Russie sans l’Ukraine n’est pas un empire, c’est juste une puissance régionale”

– Adrian Cioroianu, ancien ministre des Affaires étrangères roumain.

EODE PO - roumanie versus novorossiya (2014 10 09) FR 2

La Roumanie est devenue l’une des principales plate-formes d’agression contre la Russie en Europe de l’Est. Avec la nostalgie de la «Grande-Roumanie” de 1918-1944, Washington a un puissant outil de manipulation des élites roumaines.

 Maintenant, les politiciens roumains découvrent Brzezinski et la thématique anti-russe de son “Grand Échiquier”. L’ancien ministre des Affaires étrangères roumain, Adrian Cioroianu, a parlé dans l’émission « Après 20 ans » (sur PRO TV, la chaîne de télé roumaine principale) sur les ambitions de la Russie en Europe de l’Est. Invité dans l’édition du 5 octobre de l’émission, Adrian Cioroianu a parlé de la politique extérieure du Kremlin et de la façon dont “les ambitions impériales de Moscou” pourraient affecter la Roumanie et la Moldavie. “La Russie sans l’Ukraine n’est pas un empire, c’est juste une puissance régionale», a déclaré l’ancien chef de la diplomatie roumaine, reprenant une citation de Brzezinski. Avec une carte de la ‘Novorossiya’ et un grand bandeau Provocarile Romaniei”(Provocation contre la Roumanie) sur l’écran !

 “La Russie et l’Ukraine pourraient être un empire. Poutine le sait également et ça a été difficile pour lui d’accepter ce qui s’est passé à Kiev en novembre l’année dernière et jusqu’à présent. Et c’est pour cela qu’il ne pouvait pas laisser la Crimée. C’est comme si vous coupiez la main d’un responsable russe. La Crimée est une partie du système de sécurité de la Russie à l’Ouest. La Crimée est un porte-avions dans le nord de la Mer Noire”, a continué Adrian Cioroianu, actuellement Doyen de la faculté d’histoire de l’Université de Bucarest.

 # Vidéo de l’ancien ministre des Affaires étrangères roumain, Adrian Cioroianu, dans l’émission « Après 20 ans » de PRO TV:

“Rusia fara Ucraina nu este IMPERIU. Ce sacrificiu va trebui sa faca Moldova in urmatorii ani »

http://stirileprotv.ro/emisiuni/dupa-20-de-ani/rusia-fara-ucraina-nu-este-un-imperiu-ce-sacrificiu-va-trebui-sa-faca-moldova-in-urmatorii-ani.html

Luc MICHEL

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Processo Terrorismo. Molotov: bottiglie incendiarie, non esplosive (non ordigni micidiali) – 9 ottobre 2014

Utenze_Rinaudo

l’udienza inizia alle 9.10 con l’audizione della teste Villa Cristina, antiterrorismo, che riferisce s Mattia Zanotti, dice che è conosciuto a Milano negli ambienti antagonisti, e riferisce della perquisizione a casa dell’imputato, in cui furono reperite schede telefoniche varie, controllate, e materiale sequestrato: LIBRI e opuscoli sul Notav.

A domanda dell’avv. Pelazza, risponde che c’era anche l’opuscolo “LAVANDA”. Si fa riferimento anche ad annotazioni circa un certo “Giacu”.

Alle ore 9,35 viene chiamato il teste dott. Petronzi:

“mi veniva riferito ai tempi da procura di Bologna che c’erano intercettazioni che per il contesto e le formule verbali, per quanto sintetiche, facevano intendere potessero essere collegate ai fatti: 80-90 comunicazioni varie. Abbiamo sottoposto alla procura per esami comunicazioni particolari che ci sembravano di voci a noi familiari. Per quanto riguarda i contenuti, subito ravvisammo che quei telefoni potevano essere “di organizzazione” tra di loro e che si riferivano ai fatti della notte del 14 maggio. Abbiamo investito i massimi organi della polizia scientifica di Roma.

PM Rinaudo: “siete arrivati ad individuare una serie di telefoni…”

Teste: “in particolare c’era un’utenza che si collegava ad altre 7…abbiamo fatto indagine a ritroso per individuarne genesi e storia”

Pelazza: “opposizione, perché già i documenti sono stati depositati nel pomeriggio di venerdì scorso, quindi sottolinerei una peculiarità, vedi art. 453. E’ nella consapevolezza del PM che non potranno esserci ulteriori indagini, essendo previsto GIUDIZIO IMMEDIATO. Art. 433 comma 2 è formato da 3 commi, e c’è un terzo comma che disciplina espressamente gli atti delle indagini integrative. Il fatto che nel fasciolo del PM nell’ambito del giudizio immediato non ci sia atti integrativi, è la riprova. Siamo stati tratti a giudizio immediato, chiusa l’indagine, ma parallelamente a questa istruttoria i PM CONTINUANO E PRETENDONO di andare oltre il termine 180 gg che è un termine TASSATIVO. Non si possono fare domande nell’ambito giudizio immediato al teste.”

PM: “siamo in una fase diversa, a giudizio in corso le attività di indagine emergendo ulteriori elementi sono integrative a questo ma anche ad altri procedimenti. Sostenere che non vi sia possibilità per la procura fare attività integrative è un nonsenso, i 180 gg riguardano il giudizio in corso. ”

Giudice: “qui si tratta di un’opposizione sulla domanda, confortato anche da sentenza cassazione, l’importante è il limite del fatto e respingo obiezione”

PM: “m’interessa il contesto temporale”

Teste: “erano state trovate tracce in particolare dal 1 maggio, 2 maggio e 13 maggio c’erano stati segni di vita in particolare a Torino in zone particolari, squilli e sms, inoltre i telefoni erano stati attivati nella stessa data e nello stesso luogo, Torino e Milano, ed erano stati individuati in contesti di luogo e di tempo dove erano stati individuati gli imputati… elenca gli 8 numeri telefonici in questione”.

Petronzi: avevamo delle indagini in corso e vedevamo due degli imputati, due in particolare, l’169,l’162 e il 776 sono stati localizzati proprio nel cantiere di Chiomonte e tengo precisare che c’era una manifestazione a Chiomonte alla quale sono stati visti, perché avevamo delle attività, Alberto e Blasi, avevamo fatto riferimento alla data del 1° di maggio in cui 162 e 776 si squillano reciprocamente. E facendo altre attività l’utenza dell’imputato si trovava nella stessa area di copertura della cella toccata da questi squilli.
Poi per quanto riguarda la ricarica fatta a Milano ha interessato l’utenza con il numero finale 159

PM: Lei ha fatto riferimento anche all’attivazione, qual è quella attivata più a ritroso nel tempo?
Petronzi: Genaio 2013, utenze 169, 162,159
PM A quali IMEI erano abbinate?
Teste: IMEI dell’162 e dell’159, le altre email non hanno generato approfondimento funzionale a questi scopi, ma l’162 era associata al telefono 630 e l’altra al 280. Si fa un’attività alla pollicino, si torna indietro e si vede se quel telefono ha ospitato altri numero. Se ne trova uno che si trovava a Chiomonte il 1° aprile 2013, era a Chiomonte anche l’utenza personale dell’imputato Alberto. Andando indietro nel tempo desta attenzione che queste IMEI ospitano altri telefoni in occasione di altro attacco….
Avv Novaro: c’è opposizione, riassunto puntate precedenti: all’udienza del 24/9 il teste Di Gregori ha introdotto l’argomento consultando un’annotazione che non era stata prodotta, la corte ha chiuso con un’ordinanza in cui non l’ammetteva, ora il Dott. Petronzi fa riferimento agli stessi argomenti che avevano provocato la nostra opposizione. E’ un’attività investigativa, io credo che la vostra ordinanza non consenta di procedere su questa strada. La Procura non l’ha prodotta quando poteva farlo, adesso non possiamo reintrodurre una nuova annotazione, è un’attività pregressa non depositata, quindi sotto questo profilo reitererei l’opposizione fatta allora.

Rinaudo
PM Rinaudo: La nota che leggeva il dott. Di Greco quel giorno…stava facendo riferimento a quello che era un’attività tecnica che non era ancora depositata, anticipava dei dati, tant’è che la nota del 26 è l’unica che compedia questa attività tecnica, depositata alla procura e giustamente il 24 settembre aveva ragione di dolersi del fatto che quella domanda comportava una domanda a sorpresa priva della discovery, tant’è che noi successivamente abbiamo ottenuto dalla digos il compendio della loro attività d’indagine che in questa nota del 26/9 riguarda una serie di elementi e in particolare l’attività svolta su quei tabulati acquisiti in corso di indagine , sviluppati successivamente, che ha portato poi la Digos ad identificare anche quanto stava spiegando Petronzi. Chiamiamola attività integrativa d’indagine che si è sviluppata nel corso dei mesi….   E’ a disposizione della difesa, la quale ora può controbattere ed esaminare il teste

Giudice: Io ritengo di accogliere l’opposizione per i motivi espressi dall’avv. Novaro, voglio ricordare che la realtà di questo processo è cambiata notevolmente nella scorsa udienza….. Ho l’impressione che tante domande ormai siano inutili, in questo processo c’è una realtà di cui bisogna prendere atto..

PM Padalino: “dobbiamo provare il capo d’imputazione che fa riferimento al contesto, alla natura dell’azione e alle condotte. La corte di Cassazione ci ha chiesto di specificare nel contesto attività precedenti e attività susseguenti, proprio per dimostrare il contesto. Credo sia diritto dell’accusa quello di provare l’oggetto del capo d’imputazione,  non possiamo provarlo in altro modo se non dimostrando che non è un fatto isolato ma è un fatto che si inserisce in fatti precedenti, abbiamo raggiunto la prova anche per la Cassazione… abbiamo episodi successivi, piccoli sabotaggi che sono avvenuti dopo, su cui abbiamo diritto di parlare”

Giudice: “nessuno impedisce, ma ricordo che la Corte ha circoscritto con la sua ordinanza come si deve provare il prima-dopo-durante”
PM Padalino Si ma l’ordinanza è avvenuta in un momento in cui non c’erano ancora queste attività svolte…

Avv. Novaro: “la corte di cassazione ha messo una serie di paletti interpretativi, non ha chiesto nulla ai PM, semmai ha chiesto al riesame di rimotivare, la Corte di Cassazione è stata precisa nel dire che il contesto va valutato alla data del 13 maggio, anche la Cassazione sugli episodi successivi ha detto “non se ne parla proprio”
PM Rinaudo: Non è vero
Presidente: per cortesia…

Pelazza
Avv. Pelazza: “il Dott. Padalino parla del capo d’imputazione
Giudice: “…Padalino !!!”
Presidente: avevo sentito Paladino
Avv. si riferisce al capo d’imputazione, che non deve solo richiamare le rubriche o gli articoli del codice ma deve,come tutti sappiamo, indicare il fatto che è il tema dell’oggetto. Per quanto riguarda quindi la condotta concreta, al di là del 270sexies, quando leggiamo il capo d’imputazione arriviamo al capoverso dove si arriva all’essenza dell’imputazione “condotte consistite da parte di tutti gli indagati nella partecipazione, organizzazione ed esecuzione di quanto avvenuto nella notte del 13 maggio” quindi il tema è questo qua, se c’erano altri aspetti nelle condotte degli imputati dovevano essere contestate nei capi d’imputazione, e il fatto contestato è essenzialmente circoscritto alla notte tra il 13 e il 14 maggio del 2013.

PM Rinaudo: Siccome si chiama in capo la procura sulla formulazione del capo d’imputazione, vorrei dire che è formulato correttamente perché quando facciamo riferimento a programmazione è evidentemente che si fa riferimento anche a fatti precedenti”

La Corte si ritira per decidere.

giudice

Ore 10:29
Rientra il giudice per dare lettura dell’ordinanza: “Osservato che nulla è mutato a livello probatorio a seguito della sentenza della Corte di Cassazione, posto che la corte ha chiarito principi contenuti nel dettato legislativo, alla luce dei quali era stata emessa l’ordinanza di ammissione delle prove. Ribadito per tanto che il contesto non dovrà riguardare fatti successivi, come chiarito dalla stessa Cassazione, dovrà essere provato attraverso le produzioni già indicate da questa corte,per questo dispone che l’esame del teste avvenga in ossequio di questi principi.

Di fatto quindi i documenti che la corte aveva inizialmente rifiutato, relative a indagini per fatti precedenti, non vengono ammessi nella deposizione di Petronzi.

PM: Dott. Petronzi, ci sono dei filmati già esaminati in precedenza che adesso le mostrerò, vorrei che lei fornisse un’indicazione… di carattere tecnico sulle modalità operative attraverso le quali queste immagini ci consentono di fornire, in particolare sull’utilizzo di artifizi… che il consulente che abbiano sentito la volta scorsa ci ha detto essere armi da guerra, nella specie bombe molotov.  Può spiegare come si è articolato l’attacco, in riferimento al cunicolo esplorativo.
Teste: combino le mie conoscenze sulla base degli elementi ch ho raccolto, tra cui le immagini.  l’attacco è consistito nell’avvicinamento di un gruppo di circa 20-21 persone, le quali hanno raggiunto un’area ben definita del cantiere, tengo a precisare che il cantiere al tempo aveva un perimetro di circa 2km, 1863 mt. e l’attacco si è concentrato su un’area non superiore ai 190 mt. Le persone che hanno posto in essere l’attacco avevano individuato il punto su cui effettuare l’azione. Altro elemento che faceva comprendere che l’azione non era effettuata su una parte casuale del perimetro è che tre cancelli erano stati chiusi con delle catene, cancelli funzionali all’entrata e all’uscita del personale quando ci sono atti ostili. Erano stati implementati i cancelli per poter effettuare manovre di dissuasione. Un cancello è stato aperto, forzato, e altri due cancelli sono stati chiusi. Quello aperto è l’8Bis che si trova di sopra il cunicolo e consente di accedere a questa parte. C’è stato un gruppo che ha effettuato un attacco ai cancelli 4,5 dove c’erano Carabinieri e i due idrantisti a bordo del Discovery e altri soggetti hanno attaccato alla baita. Sono entrati in 9, divisi in due gruppi, 5 e 4, il gruppo di 5 si è impegnato a provocare l’incendio alla cabina elettrica e l’altro gruppo ha lanciato molotov all’interno del cantiere. In quel momento c’erano 11 operai, di cui 9 all’interno, c’erano un autoarticolato con trivella, un pickup e un camioncino. Per l’OP c’era una squadra di polizia di 10 uomini, al momento dell’attacco. La squadra era all’altezza del cancello 8Ter, nella parte bassa del cantiere, con un mezzo.
Presidente: ci hanno tutti detto che gli operai erano all’interno, tant’è vero che il problema poteva essere il fumo, è sicuro di quello che dice? Non polemicamente, ma perché abbiamo sentito testimoni delle fdo che erano li’ in quel momento…. lei ha coordinato… non facciamo questioni sul fatto… si può anche fare una descrizione d’insieme, ma lei è sicuro di questo?
Teste: si, io ho combinato le mie conoscenze
Presidente Non le abbiamo combinate noi
Teste: noi abbiamo sentito gli operai successivamente, adesso io non le so dire quale operaio, a me risultano 9 all’interno, e avevo due operai invece che stavano nell’area esterna, uno verso gli attrezzi, un grosso fabbricato….
Presidente: da dichiarazione degli stessi operai?
Teste si
PM Ecco, per quanto concerne il cancello 8 bis lei ha fatto riferimento a 9 persone che sono entrate dal cancello 9 bis?
Teste si, quelli che si è riusciti a vedere dalle immagini
PM Possiamo partire con le immagini?

CAM131515
Teste le immagini qui si riferiscono ai cancelli 4 e 5, dove si vede quella luminosità, l’orario è 3:15:15, le immagini interessanti relativamente a quest’attacco iniziano alle 3:14:00, questa telecamera durante l’arco di tempo che ha ripreso circa 4-5 minuti, si è mossa, infatti si vedrà il movimento della telecamera che ispeziona il perimetro di cantiere. In questo caso sta inquadrando la parte sottostante il viadotto, e a quel punto vengono lanciati gli ordigni, li’ vicino ci sono le fdo e gli idratantisti che stavano a bordo del discovery e che poi si muovono quando c’è la situazione
(Dal pubblico gridano che non possono vedere i video, il Presidente chiede se è possibile attivare i video per i pubblico ma fa notare che i video sono stati visti varie volte… “l’aula è grande, non è colpa mia”).
Avv. Losco: Presidente mi scusi avevamo già sentito un teste che aveva fatto la relazione sui filmati ed era venuto a documentarcela passo per passo, quindi ritengo sia inutile questa deposizione
Presidente: le dò ragione astrattamente, ma visto che il teste ha coordinato le indagini facciamo una sintesi di quello che abbiamo ampiamente visto e sentito prima… vede bene che quando ci sono elementi che rappresentano un po’ una novità ce ne rendiamo conto
Avv Novaro: Volevo solo segnalare che abbiamo dato il consenso ad acquisire l’annotazione del dott. Petronzi
Presidente: Si, è inutile che facciamo polemiche, lei ha bisogno di qualcosa di più, PM?
PM RInaudo: Certo, ho bisogno che il testi commenti le immagini relative al lancio….
Avv. Pelazza: Scusi ma il ruolo del teste non è commentare le immagini ma riferire i fatti
PM RInaudo: Un termine improprio, farò delle domande al teste per riferire sulle molotov, va bene così’?
Presidente: a me interessa arrivare ad una soluzione quanto prima e senza troppi intoppi. Lei deve solo dirci se ci sono dei momenti in cui emerge il lancio di….
PM Rinaudo: Per quale motivo è stato scelto il cancello 8bis e per quale motivo è stata tranciata la catena? Perché è stato scelto in particolare quel cancello?
Teste è il cancello più prossimo al cunicolo esplorativo, consente di affacciarsi. Questa è l’area, sulla sinistra, 3:16:42, perché la telecamera si è spostata e ha raggiunto di nuovo l’area davanti al cunicolo. La parte che si vede a sinistra è la parte sopraelevata, raggiunta dalle 9 persone che io ho descritto, che si erano divise e hanno portato l’attacco… se scorrono le immagini le possiamo commentare. Quella forte luminosità che si vede bene sono gli ordigni lanciati, in direzione da sinistra verso destra

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Presidente: cosi pirotecnici e/o bombe molotov?
Teste quelli lanciati dall’interno e i due visti adesso sono verosimilmente le molotov, gli ordigni pirotecnici arrivavano dall’esterno. Le molotov arrivavano più da vicino, hanno una gittata minore
PM Questo fumo che si vede è prodotto dalle bombe molotov esplose o dal lancio di ordini da parte della polizia?
Teste no, tutti i fumi che ci sono adesso non sono legati ai nostri artifici, perché in quel momento li… da quello che mi risulta… sono stati lanciati una decina in direzione esterna ma il fumo non dipende da questo perché sono stati lanciati all’esterno del perimetro del cantierenon producono quel tipo di fumosità, non producono luminosità e soprattutto non sono stati lanciati in quella direzione e da quello che mi risulta sono stati lanciati successivamente al tempo che stiamo commentando
PM Andiamo indietro di qualche secondo e forse riusciamo a fare chiarezza su quanto ha detto il teste, prima, alla presenza di due persone…
Teste: ci sono dei fari, che sono un mezzo… siamo al minuto 3:16:42 si vede quel caseggiato bianco e dove c’è il puntatore e c’è un mezzo, a noi risulta che ci sia una squadra di polizia e quello dovrebbe essere un daily a bordo del quale viaggia la polizia, quei 10 uomini….
PM Si vedono poco davanti due puntini, son quelle le due persone?
Teste si, li ci sono due figure…
Presidente Lavoratori o poliziotti? Come facciamo a sapere?
Teste io in questo momento quei due non le so dire se sono poliziotti o operai, nel senso.. sono i due soggetti… perché in quel momento anche in combinazione con le altre informazioni tra i primi giunti c’erano militari dell’esercito, si può ricavare per esempio il movimento della squadra… se uno mi chiedesse dove stavano gli elementi a bordo del mezzo che si è poi allontanato? Si vedono dall’altra camera, la 2, percorrere una parte del perimetro all’altezza del cancello 8 ter. Diciamo che questa è una delle primissime fasi dell’attacco, ci sono elementi da chi è stato colpo di sorpresa, ecco si vede proprio una molotov che sta cadendo li’, che sta più o meno all’altezza del mezzo della polizia, così’ come si nota un soggetto che si affaccia sopra il cunicolo dove c’è quella forte luminosità . Quelli li’ non sono razzi ma sono molotov perché c’è il tipico stoppino acceso.
Invece la luminosità che si vede qui, 3:16:49, si vedono persone che stanno danneggiando il quadro elettrico.

31649
PM: La persona che si sporge è quella che si intravede a sinistra?
Teste: si, quella che si intravede sul bordo, gamba destra alzata, sinistra a terra, è appoggiata alla balaustra, li’ sotto c’è il cunicolo, si vedono anche gli altri soggetti alle sue spalle, che sono quelli che lanciano, come qui si vede un soggetto con il braccio che indica, mentre gli altri sono intenti, sono tutti travisati, hanno anche dei caschi e sono abbigliati di nero.
PM: Quante bombe molotov le risulta siano state lanciate sul cunicolo?
Teste: una decina, risulta ne sia stata rinvenuta anche una inesplosa
PM: Adesso le facciamo vedere anche e immagini da un’altra camera….
Teste: comunque questi fumi non sono assolutamente riferibili ai nostri dispositivi, i nostri sono stati lanciati verso destra, dove sta la baita, dalla quale provenivano i lanci esterni
PM: Quindi è giusto dire il cancello 8?
Teste: è giusto dire il cancello 8, si, questi fuochi sono provocati dalle molotov oppure le molotov che avevano colpito gli obiettivi, mi riferisco al compressore attinto in maniera significativa, che si è incendiato. Da quello che ricordo ci stava anche un altro mezzo articolato che teneva una piccola trivella sulla quale si stava sviluppando un principio d’incendio
PM: Quello che si vede a sinistra è il pickup?
Teste: si, era adiacente alla galleria, di fronte a 10 metri dall’imbocco della galleria che a quel tempo era profondità 100 metri e si procedeva all’escavazione in maniera ordinaria H24, non era ancora arrivata la fresa. Questa è un’altra camera, ha una prospettiva leggermente diversa e osserva il perimetro che va al cancello 8 TER qui si vedono dei bagliori e poi si vede la squadra che si trovava sul posto. Questo è un grosso fabbricato nel quale vengono riposte le attrezzature di lavoro e qui si intravede il mezzo della prospettiva che prima era frontale. Le luci consentono di dire che è il nostro mezzo che ha delle luci di posizione. La baita si trova sopra, è disossata. Il mezzo è in basso, la baita è più in alto. Chi è all’esterno si trova in posizione di vantaggio altimetro. Quei fumi sono i primi effetti degli artifici lanciati da chi ha attaccato al cantiere, perché era una combinazione tra chi faceva un attacco all’interno e coloro i quali sono rimasti all’esterno, persone al cancello 4 e 5, due persone, e all’esterno qui devono essere rimaste altre persone, tant’è vero che nel momento finale si vedranno 15 persone che si allontanano in altezza e 6 persone che vanno via in direzione del ponte Clarea
PM: Quindi in questo momento non c’è ancora l’utilizzo dei lacrimogeni da parte delle forze di polizia?
Teste: PENSO PROPRIO DI NO
PM Non ho altre domande.
PM RInaudo: il 5 agosto ha depositato una serie di documenti che ricostruivano i fatti antecedenti il 14 maggio, se il teste non può riferire io chiederei di produrli, sono stati depositati anche nell’attività integrativa d’indagine, è il faldone numero 2 fino al 14 maggio (viene mostrato all’avv. NOVARO). Se vuole descrivere cos’ha fatto lei come attività di raccolta…
Teste: il cantiere è stato oggetto di numerose attività ostili, il cantiere e le ditte, pertanto la raccolta era sia perché il mio personale interveniva nell’immediatezza dei fatti, sia perché collezionavo gli episodi di danneggiamento, li raccoglievo per valutare se tra questi episodi ci fossero delle familiarità o se dal punto investigativo fossero sviluppabili…
Avv Losco: Per quanto riguarda la produzione documentale che vuole oggi essere fatta dal PM faccio presente che si tratta di annotazioni di reato… annotazioni di polizia che vanno a sviluppare quella tavola sinottica che era parte integrante della richiesta di prova del PM, faccio presente che ovviamente queste non sono produzioni documentali e che non possono trovare ingresso nel processo, mi rifaccio anche alla sua ordinanza… l’ordinanza della Corte che, in relazione proprio al teste Petronzi, diceva che la deposizione in relazione ai fatti precedenti può essere sostituita da produzioni documentali, verbali, denunce delle persone offese o sentenze acquisite, ovviamente non possono trovare ingresso quelle annotazioni che il PM chiede di produrre.
Avv Novaro: giurisprudenza… le annotazioni non possono entrare nel dibattimento, possono entrare gli atti irripetibili ma non lo sono le annotazioni. In riferimento ai contenuti di queste annotazioni non è stato possibile nessun contraddittorio, si tratta del punto di vista di chi le indagini le fa, molte vicende le conosco per essere difensore di alcuni di questi imputati, qui ci troviamo invece un enorme fascicolo che dovrebbe entrare nel vostro universo possibile di conoscenza senza che sia stato possibile il minimo contraddittorio, l’opposizione è precisa e forte da parte di queste difese.
L’Avv. Pelazza si associa.
PM Si tratta di annotazioni, notizie di reato, c’è un po’ di tutto, che riproducono il fatto storico, sono fatti accaduti e descritti in questo atto… questi fatti sono documentati come c’è stato richiesto, in altro modo non possiamo documentarli, se non sentendo il teste, quindi insistiamo per la possibilità di produrli.

Presidente chiede di vedere i documenti. Riguardo ai documenti, il Giudice conferma l’acquisizione della documentazione nel rigoroso limite già posto dall’ordinanza.
Breve pausa. Nel frattempo i cartelli che aveva messo il pubblico vengono rimossi dai Carabinieri.

9ottcartA

StrappoLiberta

Anche il Giudice, al rientro, chiede che vengano tolti i cartelli.

Piccoli momenti di gioia: ieri Chiara e Francesco si sono sposati, ed ecco che oggi è arrivato da alcuni no tav un bellissimo mazzo di fiori per Chiara. Pare sia stato un po’ difficile farglielo consegnare ma alla fine è arrivato nelle sue mani. E viva gli sposi!

VivaGliSposi
Il PM Rinaudo evidenzia che uno dei testi, cittadino marocchino, aveva confermato effettivamente di trovarsi all’esterno del cantiere.
Il PM Padalino chiede invece al teste di riferire qualcosa in più sul contenuto del materiale documentale sequestrato.
Petronzi: C’erano delle pubblicazioni, in particolare “Lavanda”
Presidente: ma questo l’abbiamo già sentito, non ripetiamo le stesse cose ,ne aveva parlato la dr.ssa Villari…
Petronzi: in questo momento non ricordo
PM Rinaudo: Produrrei questo materiale, le lettere e gli atti sequestrati
Petronzi Si, c’era una lettera manoscritta da Alberto
PM Rinaudo: se vuole consultarlo….
Petronzi: Si, è una mia annotazione del 5 settembre, nel materiale sequestrato da Alberto ci sono diversi manoscritti che riguardano la lotta al TAV… quando noi facciamo questo tipo di attività annotiamo se sono copie stampate o se sono manoscritti, quindi ci sono considerazioni relative a questi fatti. Nella mia annotazione ci sono vari punti di questa lettera che commento nell’annotazione, non so se è il caso di riportare i commenti, mi fermo qui.
Presidente: si fermi pure qui, i commenti non sono ammessi.
PM Non abbiamo altre domande.
Parti civili: nessuna domanda
Avv. Novaro: solo qualche chiarimento sulle cose che lei ha detto nel corso dell’esame del PM. Lei ha parlato di una molotov inesplosa trovata la mattina del 14 maggio, giusto?
Teste: risulta dalle attività fatte….
Avv: solo una o di più inesplose?
Teste: che io ricordi, una
Avv: ha fatto riferimento al lancio di lacrimogeni dicendo che erano direzionati verso la parte del cancello 8, da dove ha preso questa informazione? Come ha fatto a verificare il luogo verso cui venivano lanciati i lacrimogeni?
Teste: prima le dico a proposito delle molotov che immediatamente dopo il fatto avevamo fatto una ricognizione erano state trovate delle bottiglie, con materiale infiammabile e stoppino, solo per precisare. Per quanto riguarda invece il lancio dei lacrimogeni attraverso la ricostruzione fatta con le persone che stavano sul posto.
Avv : lei sa dirmi la distanza che intercorre tra le persone che lanciano le molotov e quel fabbricato a 3:16:42 dove ci sono le due persone che ci ha indicato?
Teste: tra i 15-20 metri, a occhio
Avv: noi abbiamo un consulente che sarà molto preciso sulle distanze e sui reperti. Per quanto riguarda i reperti sa dirmi qual è la distanza che intercorre tra le molotov.. e quei due signori? Lei sa a che distanza si trova l’ultimo reperto molotov rispetto a questi due soggetti?
Teste: no
Avv: le lettere che avete acquisito e prodotto dove sono state reperite?
Teste: in occasione della perquisizione ad Alberto
Avv: no, quella prodotta adesso al tribunale….
Teste: questa qui  è lettera dal carcere…
Avv: sono state sequestrate perché trasmesse all’esterno o acquisite dal web?
Teste: se ricordo acquisite dal web

Petronzi viene congedato.

ore 11:21
Entra il teste Abbà Maurizio, di Susa, Geometra, libero professionista.

consulente_geometra
Avv Novaro: C’è un problema di collegamento agli schermi… Senta le è stato conferito incarico specifico di verifica dei luoghi, rilievi tecnici, grafici, planimetrici, in riferimento ai reperti ritrovati nell’area del cantiere dopo l’episodio del 13 maggio, le è stata anche data documentazione con fotografie della Polizia Giudiziaria, vuole dirci come ha proceduto e che esito ha avuto la sua verifica?
PM: Vorrei solo far presente che noi non conosciamo questi atti…
Presidente: adesso sentiamo il consulente, poi produrrà la sua consulenza
Teste: io ho avuto questo materiale da un primo studio dei rilievi che l’accusa ha prodotto il 29 luglio 2013 ho notato delle discrepanze tra la sovrapposizione dei punti reperiti e il collocamento sull’estratto di mappa da loro allegato. Ho quindi subito pensato che era necessario per individuare il reale posizionamento dei reperti eseguire un rilievo del dettaglio della zona in quanto permetteva di fissare con più precisione il collocamento dei reperti e le distanze dei punti di lancio

Slide1
Avv: ci descrive i puntini blu e rossi?
Teste: i puntini blu sono indicati dall’accusa come ritrovamento dei reperti, quelli rossi sono la traslazione che ho fatto dei reperti nella zona più in vicinanza dell’imbocco reale
Presidente: come mai ce ne sono di più? Noi sappiamo, mi pare di ricordare che i testi avessero detto che non era stata fatta una rilevazione puntuale e precisa dei reperti per mancanza di punti di riferimento, per cui questa prima slide dimostra dove erano effettivamente?
Teste: no, in questa prima slide ho sovrapposto, ho individuato la zona di possibile ritrovamento dei reperti, che sono quelli in rosso, portati davanti all’ingresso…. possibile nel senso che in questa fase non avevo ancora fatto il rilievo di dettaglio
Avv: la freccia blu indicava l’apertura della galleria, secondo la polizia scientifica? (si) Lei si è accorto che era sbagliata l’indicazione e l’ha spostata più in alto?
Teste: si, dopo di che siamo andati a fare il rilievo il 20 marzo 2014 e ci sono state chieste le motivazioni, dalla polizia, noi abbiamo proceduto a fare il rilievo dicendo che era una nostra necessità rilevare tutto il sito e qualche giorno dopo sono venuto a sapere che la polizia aveva presentato un’integrazione andando a modificare questa sovrapposizione con una loro relazione. E questa dimostra che la sovrapposizione che ho fatto io si avvicina molto a quella che avevo rilevato, quindi nella seconda slide c’è il lavoro fatto nuovamente fatto dalla polizia.

fotoaerea
Sulla terza slide c’è la sovrapposizione del rilievo dei manufatti repertati sul sito, tra l’altro secondo la polizia non c’era la possibilità di fissare i reperti in quanto non erano inamovibili, secondo me invece ci sono una parte di strutture che secondo me erano presente il giorno dei lanci e anche il giorno che ho fatto il rilievo, come all’imbocco della galleria i muri di contenimento del terreno, i muri laterali e i fabbricati che erano già tutti presenti all’epoca.
L’unica cosa è che sovrapponendo il mio rilievo , adesso qui a video non si vede molto bene, l’unica cosa che si è spostata e ho dovuto segnalarlo in quanto molti reperti dalle documentazioni fotografiche presentate dalla polizia l’andavano a indicare come punto interessante, è l’impalcato che sostiene la tubazione dell’areazione. Slide dopo… una struttura metallica che sostiene l’areazione della galleria. Questo quando nel 2013 era posizionato in un modo inclinato, girato, parallelo alla parete a destra, mentre attualmente è stato messo in linea retta uscendo dalla galleria.
Avv Novaro: in questa slide vediamo un parallelepipedo… che viene spostato….
Teste: quello obliquo è quello che c’è ancora sul posto, quello spostato è quello che c’era nel 2013, e me ne sono accorto sovrapponendo il mio rilievo con la foto aerea che mi è stata data, e anche da documentazione fotografica allegata dalla polizia nei reperti.
Avv: ultima domanda sulle slide precedenti, perché i reperti sono piccoli ma su superficie vasta, l’utilizzo di questi pallini non aiuta a capire un granché… se confronto questa slide con le slide precedenti vediamo che i reperti finiscono per sconfinare in una zona molto più arretrata rispetto alla galleria, ma i pallini contenuti nelle slide della PG sono proporzionati?
Teste: no, come loro stessi dichiarano, non è una planimetria in scala, è uno schizzo planimetrico che indica in linea generale dove sono stati trovati i reperti
Avv: invece lei ha individuato esattamente dove erano posizionati, come ha fatto?
Teste: io ho fatto un rilievo topografico con la strumentazione, ho rilevato in cantiere tutti i punti fissi esistenti alla data del mio rilievo, dopo di che sovrapponendo questo rilievo con particolari programmi alla documentazione fotografica aerea e comparandoli con la documentazione fotografica dei reperti della polizia sono riuscito a ricostruire i reperti , a che cosa erano vicino, a quali strutture, se potevo posizionarli in strutture che ho riconosciuto in fase di studio e di rilievo e posizionarlo con margini di 30-40 cm…
Avv: tra queste indicazioni con i numeri dei reperti manca il numero 13 che riguarda il compressore
Teste: non è stato indicato proprio perché, dato che questa planimetria voleva dimostrare la posizione dei reperti precisi, sul 13 non avevo sufficienti elementi per posizionarlo in zona precisa, in quanto si trattava di un reperto vicino al compressore, movibile, che sicuramente è già stato spostato, quando c’ero io non esisteva più, e anche dalle foto che sono state scattate non c’era nessun punto di riferimento che poteva permettere di localizzare con precisione il reperto. Si poteva solo immaginare e capire che questo reperto era davanti all’imbocco, tra i container 17 e 19….
Avv: vuole spiegarci come ha posizionato gli altri reperti?
Teste: i reperti (il presidente interrompe)
Avv: La numero uno e la due sono fatti da Abbà, la 3 è quella dei rilievi fatti dalla polizia, la 4 è la sovrapposizione con vista aerea, ora siamo alla 5
Teste: io per indicare con precisione il ritrovamento dei reperti ho utilizzato il rilievo fotografico della polizia, in alto a sinistra, ho avuto solo le foto in bianco e nero quindi la definizione è molto scarsa ma si vede bene il palo a sinistra del reperto e ho fatto una foto con angolazione diversa, purtroppo, dovuto al fatto che successivamente a quella notte sono state messe delle reti paramassi che mi impedivano di fare la stessa foto con la stessa angolazione. Si vede comunque il palo e si può individuare che tra il palo e il muro erano a metà strada…
Avv: Reperto 4, mi interessa che lei spieghi dove è stato ritrovato
Teste: si, il reperto 4, come si può vedere dalla foto in alto a sinistra, è stato ritrovato sul muretto di contenimento del camminamento superiore, ovvero zona dei lanci, ho fatto anche la foto dove si vede bene lo stesso muretto con la base del palo, a una distanza di due metri circa dal palo… Nella dichiarazione loro del reperto loro andavano ad indicare nel piazzale sottostante, ovvero “rinvenuti sul selciato del piazzale antistante la galleria”, ma in realtà è nel piazzale sul retro.
Avv: lo stesso errore c’è anche nella consulenza balistica della procura perché si fa riferimento alle indicazioni contenute in questa annotazione dei rilievi, slide numero 7, reperto 6
Teste: questo è il reperto 6, io l’ho posizionato verificando dalla foto è l’unico tratto di muro senza vegetazione attorno, qui ho un margine di approssimazione di due-tre metri sulla lunghezza del muro, comunque esterno all’area di cantiere, sopra il sentiero. Questo è utile per definire la distanza da quel punto a dove cadevano gli oggetti sparati, i fuochi d’artificio. Nella numero 8 si può notare che dal punto 6 di lancio al piazzale antistante al fabbricato dove nella verifica dei video si vedono la maggior parte dei fuochi d’artificio che arrivano, a una distanza di 50 metri.
Avv: dalla zona in cui partivano i lanci delle molotov?
Teste: si, in basso vicino al 22, li’ vicino c’è un palo…
Avv: da quella zona alla zona del fabbricato azzurro, che è la zona in cui non molto distante da li’ abbiamo visto le immagini sottoposte anche al teste precedente, i due omini che si vedono a 13:16:42 che distanza..
Teste: dai 60 ai 65 metri
Avv: perché il dott. Petronzi ha parlato di 15 metri
PM Padalino: Cosa ‘entra Petronzi con il teste?
Presidente: il teste ha dichiarato quello….
PM: Ma non avevamo queste immagini
Presidente: state facendo una polemica inutile, non le ho dato la parola
PM: Chiedo la parola
Presidente: si ma velocemente, l’avv. Novaro ha riferito quello che ci ha riferito Petronzi che non è un tecnico, non preoccupatevi..
PM: Semplicemente il teste Petronzi quando parlava di 15-20 metri non faceva riferimento ai lanci da quella zona a 50 metri ma dalla zona sovrastante la galleria…
Presidente: stiamo parlando… la zona delle molotov
(discussione)
Avv: lungi da me l’idea di dire che il teste avesse detto cose false, è una percezione soggettiva, volevo evitare che restasse nelle orecchie una indicazione non corretta. La zona dei lanci di molotov..?
Teste: dai 60 ai 65 metri.
Avv: Slide 9, reperti 14 e 18.
Teste: di qui si vede il posizionamento di tutti i reperti molto in prossimità di questo manufatto che io ho traslato, in quanto questa è la struttura metallica che sostiene il tubo di areazione, molti dei reperti sono stati repertati e fotografati in vicinanza di questi manufatti, quindi li ho posizionati con la posizione esatta.
Avv :Slide 10, stessi reperti
Teste: Si, qui è sempre la stessa…. Slide 11, reperto 20 è stato posizionato nella parte dietro l’impalcato in quanto nella foto veniva segnalato vicino, si vedeva l’incrocio dei due muri di sostegno, si vede in prossimità della rete e delle tavole di legno, di fatto questa posizione sono riudito a ricostruirla dai video, cioè in alcuni spezzoni di video s’intravede la vicinanza di queste reti metalliche all’impalcato, quindi l’ho posizionata in quella zona. Slide 12, reperto 22: come si vede bene nelle foto era proprio ai piedi del muro di sostegno, a fianco all’imbocco della galleria, al muro. Visto che parliamo del reperto 22, prima era stato detto che era stata ritrovata solo una molotov inesplosa. Nelle foto dei reperti ce ne sono ben due nel piazzale inesplose, sia la 22 che la 14, c’è la bottiglia intera, inesplosa. Slide 13, posizionamento gruppo C. L’ho fatto anche per cercare di dare una posizione .. al gruppo di lancio C, a che altezza era e dov’era posizionato all’interno della galleria. Facendo un estratto del video si vede bene una figura che lancia la molotov e a sinistra c’è un palo, che mi permette di fare il pallino giallo, che sarebbe la zona da cui lanciava il gruppo C. L’altra slide, la 14, foto aerea sovrapposta al rilievo…. Dal gruppo C, la posizione del reperto più lontano trovato sul sito dista 25 metri dalla zona di lancio, questo è il ritrovamento a distanza massima del reperto. Il calcolo della distanza è fatto sovrapponendo il mio rilievo, che è in scala, alle strutture esistenti, alla foto aerea , mi permette di misurare la distanza.
Avv: il reperto 23 è anche una molotov?
Teste: si, una molotov esplosa su un cassone di un camion
Presidente: e non è più lontano?
Teste: giusta osservazione, il 23 e il 21 molto probabilmente sono state lanciate dal gruppo A, oltre al gruppo C c’era il gruppo A, dove vedete i pallini 2 , 3. L’unica cosa che non ho indicato in pianta perché non so di preciso da dove lanciavano, ho solo una parte di video che riprende una fiamma… ma è un punto dove è stato incendiato un cavo elettrico ,non so se da li’ lanciavano o hanno solo incendiato un cavo elettrico. Reperto 21, il ritrovamento è a fianco a questa cisterna, questo serbatoio, che era già posizionato in quel sito nel 2013 e nel 2014 è nella stessa posizione, quindi avendo battuto gli spigoli riesco a posizionare il ritrovamento del reperto 21 e quindi dargli anche delle misurazioni. Slide 16, reperto 23: nella foto ho immaginato, poi l’ho ricostruito dai video, con le foto b/n non è facile, ma dovrebbe essere il cassone del camion che si vede nel video avere una molotov che bruciava, sono riuscito con la foto a piazzare il camion nel piazzale e nelle vicinanze del serbatoio, in quanto nella ripresa video si vede bene il cassone e la sagoma del serbatoio. Avv: Ultima slide, la 17, qui c’è una foto dall’alto dell’area di cantiere, lei ha indicato una strada, vuole spiegare di che strada si tratta?
Teste: è una strada dalla control room al piazzale antistante la galleria… con un certo dislivello, la control room è in posizione più alta, il cantiere è più in basso, questo mi ha permesso di poter misurare la strada… ridisegnando sopra la strada su questa foto ho potuto dare una misurazione di lunghezza in pianta di 780 mt, tenendo conto che è in leggera pendenza, si può dire che la percorrenza dalla control room fino al fabbricato sotto c’è circa un chilometro, attualmente è asfaltata, nel 2013 era sterrata e si vede anche da alcune riprese video.
Avv ha pendenze particolari?
Teste ci sono dei tratti di strada che arrivano a pendenza del 20%
Avv ha fatto prove di percorrenza per capire quanto ci si può mettere?
Teste prove fisiche no, anche perché nella zona della control room non mi è stata data la possibilità di accedere, i tempi possono essere ricalcolati con una velocità media dei 30km/h quindi circa 2 minuti ma approssimativo.
Avv sul ritrovamento dei reperti, partirei da immagine delle 3:16:42 dove si intravedono due figure umane ad un certo punto…. Qui si vedono una serie di bagliori, poi un bagliore ravvicinato, sulla piantina che lei ha disegnato grosso modo queste due figure dove le possiamo mettere?
Teste nella parte antistante al fabbricato…. il fabbricato è quello azzurro, la macchina della polizia è dietro o a fianco alle casette bianche, e le due persone erano davanti alla macchina della polizia…
Avv lei ha calcolato la posizione dei due suggetti al reperto 23?
Teste dai 20 ai 30 metri… ma non posso essere preciso, ma di sicuro non inferiore ai 20 metri
Avv quello 23 è il reperto più vicino delle molotov vicino a questi soggetti?
Teste si, c’è anche il 24 ma è molotov inesplosa, quella esplosa è il 23 ma ad una distanza tra i 20 e i 30 metri
Avv ci fa vedere dov’è posizionata la scaletta?
Teste dove c’è il 23 c’è un container, di fianco c’è la scaletta (slide 14).
Avv e rispetto alla partenza della scaletta e al reperto 21 che distanza intercorre?
Teste una quindicina di metri. Grossomodo ho misurato prima la larghezza della sala e dava più o meno 17 metri quindi è più o meno quella distanza
Avv qualche domanda finale sulle dimensioni del cantiere, può dirci che distanza intercorrere tra il cancello 8 e 8bis, ha preso misurazioni? Dall’8 all’8 bis ci sono 86 metri, dall’8 all’8ter 40 metri e dall’8bis all’8ter 110 metri. Il cancello 4 risulta a 100 mt dall’imbocco, il cancello 5 a 80 metri dall’imbocco, sempre dati lineari. Dal cancello 8 bis all’imbocco del tunnel 20 metri.
Avv la zona soprastante del camminamento ovviamente è più alta, si ricorda a che quota?
Teste si, la quota… sopra l’imbocco, dove c’è lo spigolo del muro sono 9,40 mt dal piazzale, mentre scendendo verso il reperto 4 si scende a mt 7,30. Tutte le misure, voglio ribadire, sono misure planimetriche, non è una lunghezza di tiro ma una lunghezza in pianta, di fatto è ancora più lungo il tiro essendo più in alto.
PM Rinaudo: ci può dire qual è la sua competenza in materia?
Teste: sono un libero professionista ho fatto diversi lavori di rilievi, tipografia, cantiere, principalmente sul privato
PM: Ha fatto già altre consulenze?
Teste: in cause civili per problemi di distanze
PM: E in cause penali?
Teste :si, nel maxi processo
PM: Per accusa o difesa?
Teste: sempre per la difesa
PM: Partiamo dai suoi rilievi sul reperto 4, lei ha osservato che vi era una discrepanza da quanto era scritto nella premessa dell’annotazione dove si dice rinvenuto sul selciato del piazzale antistante l’ingresso della galleria
Presidente: SLIDE 6
PM: Lei come si è accorto da questo dato?
Teste: dalle foto che la polizia stessa ha presentato del reperto 4, dove si vede che il reperto 4 è sul muro…
PM: Quindi non è che la polizia le ha fornito la fotografia …… cioè la fotografia era esatta, può essere un errore nella trascrizione, giusto?
Teste: può essere ,non lo so
PM: Il punto è che la fotografia è corretta
Teste: si, è la stessa
PM: Veniamo al compressore, lei dice che non ha potuto ricostruire la posizione esatta del compressore perché era stato rimosso….
Teste: è possibile che sia stato rimosso
PM: Ma sulla base delle fotografie, rilievo dal 29 in avanti, 30, 31 si vede solo interno, lei non era in grado di dare un posizionamento quanto meno approssimativo?
Teste si, approssimativo è davanti all’imbocco della galleria
PM: Ma anche sulla base delle sue cognizioni, visto che usa un programma , non era in grado di dare una distanza tra il compressore e l’ingresso della galleria?
Teste: no perché non c’era nulla di inamovibile sullo stesso piano del compressore, le foto hanno una certa distorsione con la lunghezza…
PM: Ma è fattibile, è lei che non è in grado di farlo?
Teste: con molta difficoltà perché bisognerebbe sapere il punto preciso di scatto della foto,avendo una foto scattata da un punto impreciso in qualunque posizione del piazzale nessuno sarebbe in grado di posizionarlo
PM :Ma come fa a dire impreciso? Guardando la foto con l’imbocco della galleria si può determinare il punto in cui è stato scattato, come fa a dire è un punto impreciso?
Teste: io vedo solo che qualcuno davanti al compressore ha scattato la foto, si vede il compressore e in lontananza l’impalcato della foto, ma come faccio a calcolare le distanze se non ho profondità? Non conosco la distanza del fotografo da dove ha scattato la foto
PM: Lei non è in grado di determinare la distanza in cui si trovava il fotografo?
Teste: no, perché non ho neanche le dimensioni del generatore
PM :Poteva recuperarle andando dalla ditta che fabbrica il generatore e ricavava tutti i dati…. (brusio dal pubblico) Per quanto riguarda il lancio delle molotov dal punto sopra la galleria, noi vediamo … lei ha avuto modo di esaminare i filmati? (Si) E il posizionamento l’ha fatto sulla base dei filmati?
Teste :si, infatti si vede che nella posizione è stato ripreso alle 3:16:47
Presidente: dove c’è la figurina con la gamba alzata… (si)
Teste: Si’, a fianco omino che si vede camminare s’intravvede il palo illuminazione pubblica. Può essere dai 2 ai 3 metri dal palo, qui a differenza di prima ho un palo e una personaggi

Rinaudo: Distanza tra reperto e palo
Teste: Ho semplicemente individuato zona possibili lanci, sotto il palo, e misurato distanza tra quello e soggetti. Sicuro in altre parti del video si vede che tutta parte colpita sta in quella repertata. Non so però sempre a che distanza dal lancio.
Rinaudo: E dall’imbocco galleria?
Teste: Si, non l’ho misurato, lo devo misurare
Rinaudo:E come mai non l’ha misurato?
Teste: Il reperto 4 e non il 14, non c’è nessun interesse sapere la distanza, quindi sopra il piazzale, posso integrarvela, non mi era stata chiesta
Rinaudo: E per quelli + adiacenti a galleria, ha fatto queste misurazioni?
Teste: Sono stati inseriti in planimetria tenendo conto distanze reperti rispetto a impalcato di cui sopra

Padalino mostra video.

Teste :Da un punto di vista mio, quell’esplosione non è dovuta a molotov ma a fuoco d’artifizio, non è molotov
Padalino: Lei ha esperienza in materia? Quello a destra è un razzo allora?
Teste: non ho repertato quello, sarebbe il punto + lontano, secondo me bottiglia non poteva arrivare, ci sono circa 50 metri
Rinaudo: Lei ha avuto modo controllare materiale sequestrato? Anche tubo come tubo di lancio
Teste :Non l’ho visto. Non sono consulente BALISTICO. Sono consulente tecnico.

Pubblico applaude.

Avv. Novaro dice che prox volta produrremo dvd con movimentazione grafica dei lanci bottiglie e note misurazioni consulente che oggi non si è riusciti a far vedere.

Ore 12:42

La perizia balistica della difesa

balistico

Luca Soldati, di Milano, consulente tecnico in armi, munizioni ed esplosivi. Iscritto all’albo dei periti Tribunale di Milano.
Avv. Losco: Lei è stato nominato consulente dalle difese in relazione alla natura, efficienza, pericolosità dei 24 reperti sequestrati …+ 7 + 90 sequestrati dalla Digos. le è stato fornito il materiale, in particolare la consulenza da parte della pubblica accusa, il dott. La Sala. Le chiederei di poterci riferire in merito ai reperti chiamati “bombe molotov”, se ci può descrivere com’erano composte queste bombe molotov.
Teste: io preferisco chiamarle BOTTIGLIE MOLOTOV in quanto sono bottiglie incendiarie e tecnicamente non sono bombe. (applausi dal pubblico). La definizione di bomba fa riferimento a un contenitore metallico che contiene esplosivo ma le bottiglie incendiarie non sono metalliche e non contengono esplosivo, contengono miscele di liquidi infiammabili, idrocarburi, per lo più benzina di facile reperibilità. La potenzialità offensiva è quella di un liquido infiammabile che trasforma la materia in un regime di combustione semplice.
Presidente: usi un linguaggio comprensibile
Teste: Ci stavo arrivando…  il processo combustivo si svolge secondo tre modalità principali: combustione semplice, deflagrazione, detonazione. La differenza principale tra le tre modalità  è la velocità con cui avviene la combustione;  la benzina è un liquido infiammabile che brucia secondo i principi fisico-chimici della combustione semplice. Gli esplosivi deflagranti esplodono, cioé bruciano in un regime di deflagrazione e quelli detonanti compiono lo stesso in un in regime di detonazione. Soltanto le combustioni che avvengono in regime di detonazione e deflagrazione sono definite esplosive perché si ha, con la trasformazione della materia,  la creazione di energia con capacità distruttiva, con la combustione semplice non si ha alcuna creazione di energia, si creano solo gas, quindi la combustione semplice NON RIENTRA nella categoria delle esplosioni,questo ha riflesso nella classificazione degli esplosivi sia sotto il prpofilo tecnico che sulle   norme di legge che li disciplinano. Ci troviamo di fronte ad oggetti che NON SONO BOMBE, non contengono esplosivo, NON ESPLODONO.
Storicamente la bottiglia incendiaria compare nella prima volta nella guerra di Spagna, nel 1936, quando le milizie franchiste fronteggiarono gli avversari privi di armi, quindi avevano inventato un sistema per fermare i carri armati ed era proprio la bottiglia incendiaria. In sostanza il principio era quello di inondare il motore del carro armato attraverso le griglie di areazione dello stesso con un liquido infiammabile che potesse comunicare la fiamma al motore stesso incendiandolo …a quel punto l’equipaggio era in balia degli assalitori che poteva essere aggredito anche con armi di modesta capacità offensiva. Anche quando è stata poi adottata nei decenni successivi nella manifestazioni di piazza la sua funzione era proprio quella di incendiare gli automezzi delle forze di polizia.
Avv Losco: io volevo sapere se, come è stato scritto nella relazione del dott. La Sala, queste bottiglie hanno una effettiva potenziale micidialità e come le classificherebbe …
Teste: il Dott La Sala dice che sono congegni micidiali , poi classificati come armi da guerra dall’art.1 della legge 110 del 1975. Questa è una classificazione che trova giustificazione soltanto leggendola alla luce della legislazione d’emergenza introdotta negli anni ’70 per contrastare i fenomeni di quel periodo, delle violente manifestazioni di piazza, ma non trova nessuna corrispondenza tecnica. L’articolo 1 della legge 110 dice che le armi da guerra devono esser dotate di spiccata potenzialità aggressiva e la bottiglia molotov non possiede questa spiccata potenzialità esplosiva non contenendo esplosivi, e devono essere in dotazione a forze armate per l’impiego bellico, ma nessuna forza armata ha mai adottato bottiglie incendiarie come armi d’ordinanza. Quindi si capisce che la qualificazione ai sensi dell’art.1 della legge 110 non è tecnicamente sostenuta. Infatti chi conosce i lavori di preparazione della legge 110 sa che fu scritta da un gruppo capeggiato da Parisi che poi divenne capo della polizia, c’era un interesse da parte del ministero trovare una classificazione per oggetti che sfuggivano alle classificazioni precedenti.
Presidente: è indicata nella norma, no?
Teste: si,
PM Rinaudo: sentiamo il consulente sulla critica alla norma? (sarcastico)
Teste: sto spiegando che da un punto di vista tecnico è menzionata li’ ma non trova nessuna giustificazione sotto il profilo della potenzialità offensiva, considerare arma da guerra la bottiglia incendiaria che non è altro che un mezzo per comunicare a distanza un incendio è eccessivo….
Presidente ma lei ha iniziato dicendo che è stata usata in una guerra
Teste: ma in formazioni NON MILITARI
Presidente: per cui secondo lei è una classificazione errata?
Teste: si, data dalle contingenze del momento, situazione emergenziale. Intanto la legge 110…..
Presidente :non so se la cosa ci interessa…
Avv. Losco: Volevo sapere se ci sono altre normative successive a questa legge dove vengono classificate…
Teste: la prima norma è nazionale ed è la 185 del 1990 che disciplina i materiali di armamento, 21 categorie di armi da guerra, in nessuno di questi , comportano elencazioni dettagliate dei vari oggetti che godono di questa qualifica, in nessuna di queste categorie compare la bottiglia incendiaria, quindi io deduco che nel 1990 per il legislatore italiano la bottiglia incendiaria non doveva più essere considerata arma da guerra. Poi c’’è dottrina giuridica….. (…) e il contenuto della legge appena citata che racconta molto bene le armi da guerra. La legge 185 è stata seguita da numerosi materiali, come quello di giugno 2014 che è l’elenco dei materiali da guerra. C’è di più, la normativa comunitaria non contempla tra le armi da guerra la bottiglia incendiaria, ma non comprende neanche le armi.. fissa due gruppi, la categoria A, armi proibite ai cittadini membri dell’UE, e in una categoria B,C e D comprende le armi consentite e soggette a diversi tipi di autorizzazione. Nella categoria A, armi proibite, c’è una definizione che è quella di “ordigni per uso militare ad effetto esplosivo” nella quale definizione non può esserci la bottiglia incendiaria, non è concepita per uso bellico, non è in dotazione alle forze armate e NON E’ ESPLOSIVA. Al di fuori di questa categoria non si rinvengono altre definizioni adatte alla bottiglia incendiaria. Il legislatore comunitario aveva non solo campo libero ma anche la possibilità di inventare categorie nuove, differenti da quelle che utilizziamo noi, tant’è che tra le armi proibite nella categoria A ci sono anche armi camuffate sotto la sembianza di altri oggetti, quindi se avesse voluto inserire anche la bottiglia incendiaria avrebbe potuto farlo.
Presidente: non è proibita dalle leggi europee?
Teste: no
Presidente:buono a sapersi
Teste ci sono poi nella mia relazione le mie valutazioni sul recepimento della normativa europea e per quale ragione dobbiamo considerarlo già cogente….
Avv Losco: Oltre a queste bottiglie sono stati repertati altri oggetti, in particolare i mortai artigianali, reperti 1 e 7, il loro uso e a cosa possono essere serviti
Teste: è bene chiarire che il termine mortaio si riferisce sia all’arma da guerra conosciuta con questo nome, sia ad uno strumento che è utilizzato in pirotecnica e individua il tubo lanciatore con cui vengono lanciati in aria i cosiddetti fuochi aerei. I fuochi aerei vengono lanciati attraverso questi tubi, un tempo costruiti di metallo, oggi fatti di plastica, resine, polietilene. Non è nient’altro oche un tubo fissato ad un basamento, che viene ancorato al terreno, la normativa prevede che venga interrato per 2/3 della sua lunghezza per evitare che si ribalti, non ha nessun congegno di sparo, viene prevaricato l’artifizio da lanciare secondo l’ordine stabilito da chi organizza lo spettacolo pirotecnico. Gli artifizi aerei, le cosiddette bombe, non deve impressionare, sono costituiti da una carica di lancio e poi dagli effetti luminosi. La carica di lancio non è altro che polvere nera con caratteristiche particolari che sviluppa una grande quantità di gas quando viene accesa e sono questi gas che forniscono la forza propulsiva necessaria per la forza dell’artifizio, per questo deve essere calibrato in modo ottimale rispetto al diametro del tubo… se è troppo stretto c’è la fuga anteriore dei gas quindi l’artifizio non raggiunge l’altezza prestabilita. Siccome questi oggetti sono stati definiti come “strumenti offensivi” ecco forse è opportuno segnalare che sono strumenti di lavoro per il pirotecnico che esercita la propria professione, non sono armi, e sono di LIBERA VENDITA, nient’altro che TUBI.
Avv Losco: in particolare i due mortai ritrovati e repertati, possono essere utilizzati non tenendoli ad un basamento?
Teste: il mortaio deve essere utilizzato nelle modalità previste, quindi il basamento dev’essere ancorato al terreno, interrato per 2/3 della lunghezza, oppure fissato all’interno di rastrelliere
President:e ma nel nostro caso tutto questo non è avvenuto, come potrebbe essere stato usato?
Teste: io non ero presente, non lo so. E’ ovvio che indirizzare il tubo in posizione differente da quelle previste dalle norme di sicurezza significa inviare l’artifizio non nell’alto del cielo ma in altri punti, però è un’operazione pericolosa.
Avv: che tipo di reperti sono stati individuati?
Teste: ho letto che in uno sono state trovate tracce riconducibili ad artifizio pirotecnico, poi si parla di uno dei due tubi che ha un’appendice, un altro elemento metallico che secondo il dott. La Sala serviva a brandeggiare questo tubo, ma io ritengo più verosimile che si trattasse di un elemento metallico appartenente ad una rastrelliera, lo si blocca con sistemi di questo tipo. E’ vero che se volessi usare un mortaio per pirotecnica a mo di bazooka non salverei un elemento metallico come quello rinvenuto ma munirei il tubo di due comode maniglie, un’impugnatura a pistola, qualcosa che ne consente più facilmente il brandeggio.
Avv: sulle modalità di carica: Quanto tempo ci vuole a mettere un fuoco d’artificio nel mortaio, fallo esplodere e ricaricarlo?
Teste: sono operazioni delicate e lunghe,quando si allestiscono gli spettacoli la buona riuscita dipende dal fatto che tutto si accenda in modo regolare, e bisogna che i tubi siano caricati con attenzione perché l’artifizio entra nel tubo con un aggio di 3-4 mm, se l’aggio è maggiore si hanno problemi nel lancio, se è minore c’è la fuga dei gas e l’artifizio non si solleva. A differenza di quello che dice il dott. La Sala, che vengono inseriti artifizi già accesi, il processo è esattamente il contrario, si inseriscono gli artifizi e DOPO si accende la miccia. Il caricamento richiede uno po’ di tempo… Nel momento in cui si introduce l’artifizio la miccia sfrega nel tubo, non è un’operazione che si può fare in fretta, richiede attenzione.. Non sono operazioni che possono susseguirsi in pochi secondi. Aggiungo che i mortai ritrovati sono della dimensione più piccola di quelli normalmente commerciati, sono i calibri inferiori.
Avv: mi è venuto il dubbio sentendo la domanda di Rinaudo, è possibile sparare la bottiglia incendiaria attraverso un mortaio per aumentare il tiro?
Teste: no, direi di no, perché il lancio della bottiglia incendiaria viene fatto a mano, all’interno del tubo non c’è nessun meccanismo propulsivo, non c’è una molla….
Avv: ovvio che era chiaro, quindi mi chiedevo il perché della domanda di prima! In relazione all’altro materiale, in generale agli artifizi pirotecnici che sono stati repertati, cosa ci può dire e come vanno classificati?
Teste: nonostante l’intervento della normativa europea che ha proposto classificazioni nuove e molto più articolate, continua a rimanere vigente la classificazione prevista dall’art.82… che vede gli artifizi pirotecnici nella quarta e nella quinta categoria, l’art. 82 prevede 5 categorie, nella prima ci sono le polveri e gli esplosivi affini, i deflagranti in pratica, poi c’è la seconda e la terza che raduna differenti varietà detonanti e poi la 4° e la 5° dove ci sono gli artifizi pirotecnici insieme ad altri materiali che hanno minore o modesta capacità offensiva, poi ci sono quelli declassificati che non hanno alcuna pericolosità.

PM Padalino: A proposito di mortai io adesso le faccio vedere un filmato di quella sera… così’ lei conferma quello che ha appena detto, sulla possibilità di usarli velocemente…..
Presidente: credo sia anche una questione di quanti partecipano
Teste: io non riesco a vedere il tubo del mortaio, ma non vedo nessuna manovra di caricamento e di accensione….. a giudicare dalla velocità di ripetizione dei colpi a me sembra un artifizio appartenente alla categoria dei cosiddetti spettacoli, mi sembra ne sia stato trovato uno a 19 tubi nel bosco, si tratta di cassette, scatole, di dimensioni varie, contenente tubi di cartone che sono precaricati, collegati con un sistema di miccia che assicura la successione…. rimane l’involucro di cartone, nel materiale sequestrato ne ricordo uno a 19 tubi, lo ricordo bene perché per illustrare nella mia relazione di cosa si tratta ho preso dal catalogo di una ditta di artifizi pirotecnici un articolo uguale (pag.33 della sua relazione, n.6 verbale Digos)
PM Rinaudo: le faccio vedere nuovamente le immagini…gli altri come li effettuano i lanci, e di cosa si tratta? Vediamo che c’è un oggetto in mano di colore più chiaro….
Teste si, è difficile dirlo
PM è in grado di escludere che non venga utilizzato un mortaio anche da altri soggetti?
Teste direi che ne sono stati rinvenuti due e uno dei due aveva all’interno scorie riconducibili ad artifizio, io in queste immagini non vedo il tubo e non vedo nessuna operazione di caricamento, anche l’individuo notato prima sulla sinistra…. io non lo vedo inserire degli artifizi in un lanciatore e accenderli, lo vedo impegnato a tenere in mano questa cosa che secondo me ragionevolmente può esser e uno di questi spettacolini, una cassetta, hanno nomi diversi
PM Vediamo dalle immagini che sta portando via qualcosa… ma lei ha detto che erano inutilizzabili
Teste non glielo so dire,
PM Rinaudo: io le citerei il nome di Roberto Crescenzo, ricorda di chi stiamo parlando? Episodio del 1 ottobre 1977 a Torino, in un bar… lei non sa come mori’ questa persona?
Teste: no
PM: Non ho altre domande (brusio dal pubblico “Cosa c’entra”)
Ore 13:29

Le testimonianze sono terminate, ora c’è la discussione su ulteriori documenti che i PM vogliono presentare al fine di conteggiare i danni… c’è anche una consulenza della Bocconi, sulla quale l’avv. Novaro fa opposizione poiché richiede un dibattimento. Sempre Novaro fa notare che c’è un opuscolo, non firmato, versione francese e italiana, in cui si fanno una serie di osservazioni…. (redatto da Besson, spiega Padalino, cosa che è spiegata nel verbale)…

La corte si ritira, per decidere. Il documento della Bocconi viene respinto.

Prossime udienze:
Salta 23 ottobre. Confermate 6, 14 e 26 novembre.
Fissata ulteriore udienza 17 dicembre per repliche e dispositivo (sentenza)
Simonetta Zandiri – Eleonora Forno – TGMaddalena.it

200 anni di ingiustizia, la resistenza NoTav diventa un dovere

http://www.infoaut.org/index.php/blog/editoriali/item/12894-edit-no-tav

infoaut 3.0

Mercoledì 08 Ottobre 2014 15:19

Due secoli di carcere è quanto può servire ai pm di Torino per infliggere la giusta punizione ai notav accusati di aver resistito in Valle di Susa, durante lo sgombero della Maddalena e la giornata di assedio del 3 luglio 2011.

Le pene richieste vanno dai 6 mesi ai 6 anni e con metodo colpiscono compagni e compagne secondo un criterio che aveva già portato agli arresti parte degli imputati: in base al grado di militanza (presente o passata) in ambiti di lotta la pena aumenta.

Niente di nuovo insomma, come non c’è nulla di nuovo nelle richieste che le Pm Pedrotta e Quaglino hanno fatto ieri con non poco trasporto nell’enunciarle.

Si sa per uomini e donne di legge l’atto finale di un processo è come un finale di un film, va preparato con cura e va recitato nel miglior modo possibile; ancor di più quando vengono a mancare i due attori principali, i due pm con l’elmetto Padalino e Rinaudo, e quindi nessuno deve sfigurare.

Il processo ha da tempo assunto le fattezze di un processo politico, farsesco se non ci fossero in ballo le vite di uomini e donne, e del resto non poteva andare diversamente: qui a giudizio non ci sono dei fatti specifici, ma le idee di un movimento intero, la sua determinazione, la sua forza e il suo futuro. La Libera Repubblica della Maddalena è il vero obbiettivo che la “giustizia” vuole cancellare e con lei alcuni dei suoi partecipanti, in modo che non si ripeta mai più. Il successivo sgombero e soprattutto l’assedio del 3 luglio sono le date in cui si articolano accuse e richieste.

Tre momenti chiari, che incarnano lo spirito notav e forniscono molte delle risposte su cui si fonda la sua resistenza ultraventennale, inimmaginabile per chi con una toga indosso rappresenta lo stesso stato che il Tav lo vuole, lo foraggia e lo protegge. La Pm tratta gli imputati come “ gente che sfoga i propri bisogni primordiali” e che se si vuole protestare in maniera simbolica “bisogna darsi fuoco in piazza”, insomma tutto chiaro.

Non devono stupire i due secoli di richiesta perché fin dall’inizio di questa vicenda l’obbiettivo è sempre stato questo, basti pensare che uno delle ordinanze (8 e 16 febbraio 2012) del tribunale del riesame affermava che la custodia in carcere applicata ad alcuni degli imputati costituisce “il minimo presidio idoneo a fronteggiare in modo adeguato le suddette consistenti e impellenti esigenze cautelari”, e chissà quale sarebbe il massimo presidio idoneo!

Mancano ancora le richieste di risarcimento che avranno lo stesso tenore delle richieste penali ma il quadro è già abbastanza completo per poter comprendere come sia necessaria non solo la solidarietà, ma la partecipazione diretta alla lotta notav e con questa provarne a fare tesoro per alte lotte.

La repressione è un fatto “naturale” in un conflitto, e nel caso notav, dove il conflitto è aperto e dispiegato da tempo, non può che andare così. Siamo sempre più conviti, soprattutto dopo questo processo, che dalla repressione non si possa costruire nessun percorso di lotta, e che si debba riversare l’impegno e l’energia necessarie a creare nuovi fronti ed alimentare quelli esistenti come in Valsusa, dove non c’è simulazione nel conflitto, dove si osa anche quando sembra tutto già prestabilito, dove quando una cosa va fatta perché collettivamente la si ritiene utile, la si fa.

Lasciamo ad altri le lamentele e i “trappoloni”, preferiamo pensare alla prossima barricata e al nome da dargli.

InfoAut

Processo per terrorismo No Tav, dopo una notte di botti fiori per Chiara

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NuovaSocietà

Processo per terrorismo No Tav, dopo una notte di botti fiori per Chiara
ottobre 09 2014

A consegnare il bouquet di rose rosa è stato uno dei suoi avvocati, Claudio Novaro, colorando così anche solo per un attimo l’aula bunker del carcere Le Vallette di Torino.
Durante l’udienza per il processo ai quattro attivisti No Tav accusati di terrorismo a Chiara Zenobi, imputata e detenuta dallo scorso dicembre, sono stati consegnati dei fiori. Infatti, la 41enne ieri si è sposata in carcere.
Sul mazzo anche un nastro con un messaggio di auguri e un adesivo del movimento No Tav: “Auguri resistenti Chiara. No Tav fino all’ultima battaglia, fino all’ultima bottiglia”.
Ma non è l’unico dono ricevuto dalla novella sposa che si è vista anche consegnare una carta d’identità come “cittadina” della Libera Repubblica della Maddalena. Tra il pubblico dell’aula bunker si dice che ieri non ci sia stato nessun blitz a colpire i muri della prigione, ma che si trattasse di fuochi d’artificio sparati per festeggiare l’evento.
Resta il fatto che gli artificieri hanno iniziato le analisi su i resti dei “botti” ritrovati davanti ai cancelli del carcere e già nelle prossime ore si potrà dire quanto erano pericolosi. Mentre il carabiniere ferito, dopo una notte in osservazione, è stato dimesso.
Tornando al processo oggi è il giorno del capo della Digos Giuseppe Petronzi che è stato ascoltato come teste su quanto accaduto la notte del 14 maggio 2013.

Processo No Tav: “Le bottiglie molotov non sono armi da guerra”. Sentenza il 17 dicembre

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NuovaSocietà

Processo No Tav: “Le bottiglie molotov non sono armi da guerra”. Sentenza il 17 dicembre
ottobre 09 2014
Le bottiglie molotov non possono essere considerate armi da guerra. La normativa che le ritiene tali è “superata” poiché risalirebbe al difficile periodo degli anni Settanta, ricordati oggi come Anni di piombo.

Le tensioni politiche di quel decennio infatti, hanno generato leggi di pubblica sicurezza e normative come quella riguardanti le bottiglie molotov, che oggi però, «non trova alcuna corrispondenza tecnica, tanto che nessuna forza armata ha le molotov in dotazione».
Questo è quanto ha sostenuto Luca Soldati, il consulente tecnico esperto di armi, chiamato dalla difesa dei 4 attivisti No Tav accusati di terrorismo, che oggi, sono tornati a processo nell’aula bunker del carcere le Vallette di Torino.Chiara, Claudio, Mattia e Niccolò, sono in carcere per aver incendiato la notte tra il 13 e il 14 maggio 2013, un compressore al cantiere di Chiomonte. Il punto su cui si è dibattuto oggi in aula è stata proprio la “micidialità” dell’arma utilizzata secondo l’accusa durante il sabotaggio.
«Considerare un’arma da guerra una bottiglia incendiaria – sostiene il tecnico – è un’esagerazione». Il consulente Luca Soldati, ha poi parlato dell’uso delle bottiglie molotov per la prima volta in una guerra in Spagna, ma non da parte di un esercito, per poi illustrare diverse classificazioni di armamenti, italiane ed europee, in cui non compaiono le molotov.
L’udienza è poi andata avanti, e il Collegio, presieduto dal giudice Pietro Capello, ha respinto la richiesta della Procura di acquisire agli atti nuovi documenti sulla questione della quantificazione del danno derivato dall’azione di protesta.
In particolare, sullo studio commissionato all’università Bocconi di Milano dalla Ltf, l’azienda incaricata di promuovere la realizzazione della sezione transfrontaliera, per valutare presunti ed eventuali danni economici alla realizzazione del Tav, dovuti all’assalto al cantiere di Chiomonte. La Ltf, avrebbe richiesto la messa agli atti dei nuovi documenti comprendenti verbali e dichiarazioni del direttore generale Maurizio Bufalini, del presidente dell’osservatorio Tav Mario Virano, e di alcuni esponenti dell’Unione Europea sull’utilità dell’opera. Ma la Corte ha respinto la richiesta affermando che «Non si possono considerare documenti, ma soggettive valutazioni di esperti».
Anche la richiesta della difesa di ascoltare in aula altri due testimoni è stata poi respinta.
Infine, secondo il calendario concordato oggi in aula, il 14 novembre dovrebbero fare la loro requisitoria i pm Antonio Rinaudo e Andrea Padalino, seguiti poi dalle parti civili, e nell’udienza del 26 novembre invece, dovrebbero discutere le difese.Per eventuali repliche bisognerà attendere il 17 dicembre, dopo le quali la Corte, dovrebbe riunirsi in Camera di Consiglio per poi emettere la sentenza che deciderà del futuro die 4 attivisti No Tav.

ESPLOSIONE FERISCE UN CARABINIERE DAVANTI ALL’AULA BUNKER DELLE VALLETTE

Blitz di un gruppo di antagonisti No Tav, lanciati petardi e bombe carta
L’ambulanza che ha soccorso il carabiniere esce dall’aula bunker delle Vallette

 08/10/2014
 

Un carabiniere è rimasto leggermente ferito nello scoppio di un petardo, di fronte all’aula bunker del carcere delle Vallette, all’ingresso dell’aula bunker che in questi giorni ospita i processi per le violenze dei No Tav in Val Susa. L’episodio è avvenuto nell’ambito di un l blitz da parte di una decina di antagonisti, che hanno dato vita a un fitto lancio di grossi petardi e bombe carta. Una di queste è esplosa vicino a un militare di 25 anni, in servizio di vigilanza, rimasto stordito dal botto. Medicato dal personale del 118, è stato accompagnato per precauzione all’ospedale Maria Vittoria.  

 Nell’aula di via Pianezza oggi non si sono svolte udienze, ma proprio ieri i pm nella loro requisitoria avevano chiesto 53 condanne nei confronti di altrettanti imputati per complessivi oltre 190 anni per gli scontri avvenuti nel 2011 alla Maddalena di Chiomonte, in Valle di Susa. E domani, sempre nell’aula bunker, è in calendario un’udienza del processo a carico di quattro No Tav in carcere con l’accusa di terrorismo. 

 Prime reazioni al gesto dal mondo politico. Il responsabile Sicurezza del Pd, Emanuele Fiano, ha espresso condanna per «l’ennesimo atto di violenza, un gesto che non può che confermare in noi la certezza che questa battaglia di giustizia contro chi vuole riportare la violenza dentro lo scontro politico va condotta con determinazione». Il senatore del Pd Stefano Esposito, da sempre sostenitore della Torino-Lione, parla di «un fatto gravissimo e conferma quanto a più riprese ho denunciato; una frangia anarco-insurrezionalista e antagonista ha scelto le pratiche para terroristiche utilizzando strumentalmente la Torino-Lione per portare un attacco allo Stato». 

I manezzi tra Berneschi e Gavio e il silenzio degli amici

http://preve.blogautore.repubblica.it/2014/10/08/i-manezzi-tra-berneschi-e-gavio-e-il-silenzio-degli-amici/

Govi

Allora: c’è una banca che detiene azioni di una società con fortissimi legami con la politica e il Pd in particolare. C’è il presidente di quella banca che di nascosto, con una finanziaria svizzera, si accatta pure lui azioni di quella società e mica ci vuole Bankitalia per capire che non è una cosa bella. Poi arriva un grande gruppo che gestisce autostrade statali e che è socio di quella banca e questo gruppo  si vuol comprare anche lui delle azioni di quella società amica del Pd e non solo. E da chi se le compra? Ma dalla finanziaria svizzera del presidente della banca, magari mettendosi d’accordo in una pausa del cda.

Affari che emergono ad anni di distanza anche se il mondo finanziario probabilmente ne era a conoscenza. Naturalmente gli amici della banca, della politica, del Pd, delle istituzioni, leggono oggi di una tale commistione e sapete che fanno? Tacciono. Certo che se un giorno il vecchio Bernie si facesse prendere da uno scioppone dei suoi e si mettesse a raccontare….

Se non ci avete capito molto la storia e i nomi QUI

No Tav, dopo il blitz riprende il processo: mazzo di fiori in aula per le nozze in carcere dell’imputata

http://torino.repubblica.it/cronaca/2014/10/09/news/no_tav_dopo_il_blitz_riprende_il_processo_mazzo_di_fiori_in_aula_per_le_nozze_in_carcere_dell_imputata-97687317/#gallery-slider=97695095

Nell’udienza per l’assalto al cantere del maggio 2013 viene sentito il capo della Digos torinese Giuseppe Petronzi. Grande attenzione dopo il lancio di bombe carta di ieri sera davanti all’aula bunker delle Vallette per il quale un carabiniere è finito all’ospedale

di FEDERICA CRAVERO

09 ottobre 2014

 
No Tav, dopo il blitz riprende il processo: mazzo di fiori in aula per le nozze in carcere dell'imputata
Un momento dell’udienza di stamattina 

Nell’aula bunker delle Vallette è ripreso il processo ai quattro anarchici in carcere con l’accusa di terrorismo per un assalto al cantiere della Torino-Lione avvenuto a maggio 2013 a Chiomonte. In aula i pm Andrea Padalino e Antonio Rinaudo stanno sentendo come teste Giuseppe Petronzi, dirigente della Digos di Torino.
In mezzo al pubblico è spuntato anche un mazzo di fiori (portato in aula da un anarchico già noto per la sua creatività: tempo fa aveva distribuito cravatte in udienza “perché il pubblico sia elegante”) che è stato fatto consegnare, attraverso un avvocato, a una degli imputati, Chiara Zenobi, che ieri si è sposata in carcere.